• #Internet usage and the prospective risk of dementia: A population‐based cohort study - Cho - Journal of the American Geriatrics Society - Wiley Online Library
    https://agsjournals.onlinelibrary.wiley.com/doi/10.1111/jgs.18394

    Abstract

    Background
    Little is known about the long-term cognitive impact of internet usage among older adults. This research characterized the association between various measures of internet usage and dementia.

    Methods
    We followed dementia-free adults aged 50–64.9 for a maximum of 17.1 (median = 7.9) years using the Health and Retirement Study. The association between time-to-dementia and baseline internet usage was examined using cause-specific Cox models, adjusting for delayed entry and covariates. We also examined the interaction between internet usage and education, race-ethnicity, sex, and generation. Furthermore, we examined whether the risk of dementia varies by the cumulative period of regular internet usage to see if starting or continuing usage in old age modulates subsequent risk. Finally, we examined the association between the risk of dementia and daily hours of usage. Analyses were conducted from September 2021 to November 2022.

    Results
    In 18,154 adults, regular internet usage was associated with approximately half the risk of dementia compared to non-regular usage, CHR (cause-specific hazard ratio) = 0.57, 95% CI = 0.46–0.71. The association was maintained after adjustments for self-selection into baseline usage (CHR = 0.54, 95% CI = 0.41–0.72) and signs of cognitive decline at the baseline (CHR = 0.62, 95% CI = 0.46–0.85). The difference in risk between regular and non-regular users did not vary by educational attainment, race-ethnicity, sex, and generation. In addition, additional periods of regular usage were associated with significantly reduced dementia risk, CHR = 0.80, 95% CI = 0.68–0.95. However, estimates for daily hours of usage suggested a U-shaped relationship with dementia incidence. The lowest risk was observed among adults with 0.1–2 h of usage, though estimates were non-significant due to small sample sizes.

    Conclusions
    Regular internet users experienced approximately half the risk of dementia than non-regular users. Being a regular internet user for longer periods in late adulthood was associated with delayed cognitive impairment, although further evidence is needed on potential adverse effects of excessive usage.

    #démence

  • Toxic Chemicals We Consume Without Knowing It
    https://www.medscape.com/viewarticle/988444

    If the pandemic served as a window into our health, what it revealed was a US population that is not only sick but also seemingly only getting sicker.

    Life expectancy is falling precipitously. Three fourths of Americans are overweight or obese, half have diabetes or prediabetes, and a majority are metabolically unhealthy.

    Furthermore, the rates of allergic, inflammatory, and autoimmune diseases are rising at rates of 3%-9% per year in the West, far faster than the speed of genetic change in this population.

    #santé #agro-industrie

  • Risk factors and abnormal cerebrospinal fluid associate with cognitive symptoms after mild #COVID‐19 - Apple - - Annals of Clinical and Translational Neurology - Wiley Online Library https://onlinelibrary.wiley.com/doi/10.1002/acn3.51498

    Des anomalies du liquide céphalo-rachidien en faveur d’une inflammation découverts chez les patients #post-Covid léger, en sachant qu’ils avaient au départ plus de facteurs de risque de perturbation des fonctions cognitives ; les auteurs affirment qu’ils ne peuvent exclure l’existence de ces anomalies du LCR avant le Covid-19. Dans le cas contraire cela démontrerait, via l’existence d’un processus immuno-inflammatoire, l’organicité du #covid-long.

    Cognitive post-acute sequelae of #SARS-CoV-2 (PASC) can occur after mild COVID-19. Detailed clinical characterizations may inform pathogenesis.

    We evaluated 22 adults reporting cognitive PASC and 10 not reporting cognitive symptoms after mild SARS-CoV-2 infection through structured interviews, neuropsychological testing, and optional cerebrospinal fluid (CSF) evaluations (53%).

    Delayed onset of cognitive PASC occurred in 43% and associated with younger age.

    Cognitive PASC participants had a higher number of pre-existing cognitive risk factors (2.5 vs. 0; p = 0.03) and higher proportion with abnormal CSF findings (77% vs. 0%; p = 0.01) versus controls.

    Cognitive risk factors and immunologic mechanisms may contribute to cognitive PASC pathogenesis.

    Covid-19 et “brouillard cérébral” : des anomalies du liquide céphalo-rachidien pourraient expliquer cette séquelle
    https://news.dayfr.com/nouvelles/264545.html

    • Investigations supplémentaires de la même équipe qui renforcent la théorie Immuno-inflammatoire.

      More Evidence COVID ’Brain Fog’ Is Biologically Based
      https://www.medscape.com/viewarticle/971408

      Researchers found elevated levels of CSF immune activation and immunovascular markers in individuals with cognitive post-acute sequelae of SARS-CoV-2 infection (PASC). Patients whose cognitive symptoms developed during the acute phase of COVID-19 had the highest levels of brain inflammation.

  • Les manifestations du « Covid long » ne seraient pas forcément liées à l’infection par le SARS-CoV-2
    https://www.lemonde.fr/planete/article/2021/11/11/les-manifestations-du-covid-long-ne-sont-pas-forcement-liees-a-l-infection-p


    Dans le service d’infectiologie de l’Hôtel-Dieu, à Paris, le 6 septembre 2021.
    MARIN DRIGUEZ POUR « LE MONDE »

    Une étude menée sur la plus grande cohorte épidémiologique française suggère que d’un point de vue statistique, le fait d’être convaincu d’avoir eu le Covid-19 est davantage associé à des symptômes de type « Covid long » que d’avoir effectivement contracté la maladie.

    Fatigue chronique, essoufflement, douleurs thoraciques, musculaires ou articulaires, troubles de la mémoire immédiate ou de la concentration, céphalées, anxiété… Plus d’un mois après avoir contracté le Covid-19, certaines personnes continuent d’éprouver une variété de symptômes persistants, parfois très invalidants. Une nouvelle terminologie, dite « #Covid_long », forgée par les patients, s’est peu à peu imposée pour décrire cette nouvelle entité pathologique. Mais celle-ci est-elle réellement due à l’infection par le nouveau coronavirus ?

    Une explosive et méticuleuse étude épidémiologique, publiée lundi 8 novembre par la revue JAMA Internal Medicine, remet en cause l’éventualité d’un tel lien de causalité. Elle n’invalide pas le fait que certaines personnes puissent souffrir d’un syndrome post-infectieux mais suggère que, d’un point de vue statistique, c’est la conviction d’avoir été infecté par le SARS-CoV-2 qui est liée aux symptômes du « Covid long », plus que le fait d’avoir été bel et bien infecté.

    Dans un contexte où de nombreux patients souffrant d’un « Covid long » estiment ne pas être pris au sérieux par la communauté médicale, ces travaux alimentent un vif débat. « Il faut faire attention : nos résultats ne disent en aucun cas que les troubles rapportés par les patients sont imaginaires ou nécessairement psychosomatiques, prévient d’emblée Cédric Lemogne (AP-HP, Inserm, Université de Paris), chef du service de psychiatrie de l’adulte à l’Hôtel-Dieu, et coordinateur de l’étude. Notre analyse se borne à suggérer que la présence de symptômes prolongés ne serait pas spécifiquement associée au fait d’avoir été infecté par le nouveau coronavirus, et non que ces symptômes n’existent pas. Puisque ces patients les ressentent, ces symptômes existent par définition. »

    Un ou plusieurs symptômes persistants
    Les chercheurs ont utilisé les données de la cohorte Constances, la plus grande cohorte épidémiologique française. Environ 30 000 de ses membres ont répondu à un questionnaire leur demandant en particulier s’ils pensaient avoir contracté le Covid-19, si un diagnostic ferme avait été posé, et s’ils souffraient d’un ou plusieurs symptômes persistants, plusieurs semaines après le début de la maladie.

    Les chercheurs ont ensuite croisé ces réponses avec le statut sérologique de chacun des participants. Au cours de la période étudiée par les chercheurs – entre mars et novembre 2020 –, les tests PCR étaient difficiles d’accès : de nombreux participants enrôlés dans l’étude se sont vus diagnostiquer le Covid-19 sans validation solide. Ainsi certains sont convaincus d’avoir contracté la maladie mais leur sérologie est négative, suggérant qu’ils n’ont pas été infectés par le coronavirus. A l’inverse, certains n’ont pas ressenti de symptômes du Covid-19 mais leur séropositivité suggère qu’ils ont pourtant bel et bien été infectés. De manière plus banale, certains pensent avoir été infectés et leur sérologie est effectivement positive, d’autres sont convaincus ne jamais l’avoir été, en accord avec leur séronégativité.

    • Les enfants français sont immunisés contre le COVID.
      Et les français sont immunisés contre le COVID long. Et ceux qui font comme si sont des affabulateurs qui ne savent pas de quoi ils parlent.

      Y-a pas à dire, les gens qui tiennent le crachoir n’ont aucun complexe, que ce soit à la SFP ou ailleurs...

    • « A partir de ces données, nous avons tenté de savoir ce qui, du statut sérologique ou de la conviction d’avoir été infecté, était le plus étroitement associé à des symptômes prolongés », explique M. Lemogne. Résultat : la conviction d’avoir été infecté est associée à une probabilité accrue de souffrir de 16 des 18 symptômes les plus communs du « Covid long ». Indépendamment de toute croyance, la seule séropositivité – indice d’un contact réel avec le nouveau coronavirus – est liée à la probabilité augmentée d’un seul trouble persistant : la perte d’odorat (anosmie), l’un des symptômes les plus spécifiques du Covid-19.

      L’une des critiques méthodologiques portées à ces travaux est le fait que le résultat de la sérologie des individus enrôlés y est le témoin de l’infection par le SARS-CoV-2. « Entre mars et novembre 2020, les tests RT-PCR étaient très limités en France », rappelle l’épidémiologiste Viet-Thi Tran (Université de Paris, Assistance publique-Hôpitaux de Paris [AP-HP]), qui n’a pas participé à ces travaux. De son côté, Dominique Salmon-Ceron, infectiologue à l’Hôtel-Dieu (AP-HP), qui a mis en place l’une des premières consultations consacrées au post-Covid-19, estime que l’étude a été conduite par des équipes reconnues mais qu’elle « ne prend pas en compte le fait maintenant admis que certains sujets ayant fait un Covid avéré ne développent pas d’anticorps, ou les perdent très vite ». « Ces personnes ont donc une sérologie négative quand ils sont explorés pour des symptômes prolongés, précise Mme Salmon-Ceron. Le taux exact de sujets qui ont une sérologie négative après un Covid avéré est mal connu mais pourrait atteindre au moins 10 % des sujets. » Elle n’est pas « convaincue par l’interprétation que font les auteurs de leurs résultats ».

      Pour Brigitte Ranque, spécialiste de médecine interne, à l’hôpital européen Georges-Pompidou et co-autrice de ces travaux, l’argument ne tient pas. « Il est vrai qu’environ 10 % des gens qui sont infectés par le SARS-CoV-2 ne développent pas d’anticorps, dit-elle. Mais cette proportion est trop faible pour avoir pu brouiller une analyse conduite sur plusieurs dizaines de milliers d’individus. » En outre, ajoute Mme Ranque, « le fait que l’anosmie soit le seul symptôme persistant associé à une sérologie positive est une preuve forte de la robustesse de notre analyse, puisque parmi tous les symptômes du “Covid long”, c’est celui qui est le plus spécifique du Covid-19 ».

      En outre, les auteurs ont tenté de tenir compte du fait que les anticorps anti-SARS-CoV-2 peuvent disparaître avec le temps. « Nous avons répété l’analyse en fonction des dates auxquelles les sérologies ont été réalisées et les conclusions ne changent pas », dit M. Lemogne.

      D’autres réserves sur la solidité de la sérologie comme indicateur de l’infection ont été soulevées : les tests sérologiques n’étant pas spécifiques à 100 %, il est possible que certains individus soient considérés comme séropositifs alors qu’ils n’ont jamais été en contact avec le SARS-CoV-2.

      « Stress psycho-social »

      Pour tester l’hypothèse d’un biais important lié aux limites de la sérologie, les auteurs ont réitéré leur analyse sans tenir compte de cet indicateur, en se limitant aux individus de la cohorte déclarant avoir été malade du Covid-19 et en utilisant, à la place de la sérologie, la validation par un test biologique (RT-PCR, test rapide…) ou par le diagnostic d’un médecin. « On retrouve alors des conclusions analogues », dit M. Lemogne.

      Pour autant, la réalité des symptômes rapportés par les patients n’est pas mise en doute par ces travaux. « Il faut aussi prendre en compte le contexte sanitaire et la peur de l’épidémie qui engendrent un stress psycho-social », explique de son côté Jean Sibilia, immunologiste et rhumatologue au CHU de Strasbourg, doyen de la faculté de médecine de Strasbourg. Dans ce contexte très anxiogène, « la persistance de symptômes est la conséquence de mécanismes multiples impliquant des éléments psychosociaux et des aspects liés à l’infection virale », ajoute-t-il.

      Les associations de patients redoutent que ces résultats ne soient utilisés pour relativiser leur détresse et la réalité de leurs maux. « Cette étude fait l’objet d’interprétations que nous jugeons préjudiciables pour les patients et les professionnels de santé, a indiqué l’association #AprèsJ20, mardi 9 novembre. Une sérologie négative n’empêche pas de relever chez des malades certaines atteintes physiologiques, notamment des hypométabolismes cérébraux non compatibles avec une anxiété. »

      Pour Cédric Lemogne, il est possible que de nombreux troubles au long cours, réels, aient été attribués au Covid-19 – l’événement sanitaire qui occupe tous les esprits et l’espace public depuis près de deux ans –, alors qu’ils seraient demeurés non attribués et sous le radar médiatique et médical en l’absence de pandémie. Les manifestations cliniques du « Covid long » recoupent celles de maladies rassemblées sous les termes de « fibromyalgie », « syndrome de fatigue chronique » ou encore « encéphalomyélite myalgique ». Des pathologies parfois lourdement handicapantes sans étiologie consensuelle, objets de peu de recherche et non reconnues par une part de la communauté médicale. Elles concernent pourtant, selon les estimations, jusqu’à 2 % de la population occidentale.

    • Voilà, fin de la blague :

      l’étude a été conduite par des équipes reconnues mais qu’elle « ne prend pas en compte le fait maintenant admis que certains sujets ayant fait un Covid avéré ne développent pas d’anticorps, ou les perdent très vite ». « Ces personnes ont donc une sérologie négative quand ils sont explorés pour des symptômes prolongés, précise Mme Salmon-Ceron. Le taux exact de sujets qui ont une sérologie négative après un Covid avéré est mal connu mais pourrait atteindre au moins 10 % des sujets. » Elle n’est pas « convaincue par l’interprétation que font les auteurs de leurs résultats ».

    • Is Long COVID Even Real?
      https://www.medscape.com/viewarticle/962479

      To be honest, I’m a bit frustrated with how we’re handling long COVID right now. The case definition is bad, we have zero diagnostic tests , and papers like this may be used to argue it isn’t even a real problem. The truth is that long COVID definitely exists; I know many patients and friends who weren’t deathly ill from COVID and yet had long, lingering, debilitating symptoms. But we don’t know how common it is. We need to recognize that vague symptoms lead to vague diagnoses — and without clearer criteria, we risk labeling a bunch of people with “long COVID” when that’s not what they have at all. And that does a disservice to everyone because it makes it that much harder to make progress on this disease...whatever it is.

    • https://twitter.com/lapsyrevoltee/status/1459277346914058240

      Je ne retweeterai pas ici l’article du Monde sur le #covidlong #apresJ20 mais je vais me fendre d’un commentaire (énervé, je vous préviens). D’abord, aux psys qui ont rédigé cette merde, j’ai envie de vous dire : JE VOUS DETESTE, vous salissez notre métier. Notre boulot c’est
      d’écouter les gens, pas de les juger. Or quand vous jouez sur les mots en disant : « non mais on dit pas que les patient.e.s mentent, on dit juste que les symptômes ne sont réels que parce qu’iels les font exister », vous citez précisément la définition du psychosomatique et je
      tiens à vous rappeler que la psychosomatique est un diagnostic d’élimination. Vous voyez ce que ça veut dire ? Ca veut dire que quand une pathologie est récente, étayée par plus de 1000 publications scientifiques avec imageries à l’appui, même si on n’arrive pas bien à
      la comprendre ou la circonscrire, on a l’humilité de fermer sa grande gueule avant de dire que c’est psychosomatique. Votre étude repose uniquement sur la comparaison entre les symptômes rapportés par les patient.e.s et leur statut sérologique. En 2021, bande de brêles !
      (...)

    • Une maladie qui crée des tissus cicatriciels potentiellement dans l’ensemble des organes a forcément des symptômes multiples et imprévisibles.
      Et donc, après les pédiatres de la SFP qui déclarent doctement que le virus ne s’intéresse pas aux enfants, on a les psys qui disent que le virus n’a pas d’effet à long terme. Et évidemment, comme c’est arrangeant macro-économiquement, on va utiliser cet avis préférentiellement à tous les autres.

  • No Net Benefit of #Aducanumab for Alzheimer’s Disease, Panel Rules
    https://www.medscape.com/viewarticle/954909

    An influential, independent panel unanimously voted that aducanumab (Aduhelm) offers no benefit for patients with Alzheimer’s disease (AD), adding to growing opposition from medical experts to the US Food and Drug Administration’s (FDA’s) approval of this controversial drug.

    The Institute for Clinical and Economic Review (ICER) asked one of its expert panels, the California Technology Assessment Forum, to consider the available data about aducanumab and requested that members vote on whether there was sufficient evidence of a net benefit of aducanumab plus supportive care vs supportive care alone. All 15 panelists voted no.

    #FDA #sans_vergogne

  • Grosse déception, 3 études multicentriques internationales montrent que, dans les cas graves , les anticoagulants à doses élevées (dites « thérapeutiques ») n’ont pas d’avantages par rapport aux doses plus faibles dites « prophylactiques » et ont un risque hémorragique potentiellement plus élevé.

    Les études se poursuivent chez les cas moins graves.

    #COVID-19 : les #anticoagulants chez les patients gravement malades n’ont pas d’effets bénéfiques | COVID-19 | Actualités | Le Soleil - Québec
    https://www.lesoleil.com/actualite/covid-19/covid-19-les-anticoagulants-chez-les-patients-gravement-malades-nont-pas-d

    Dans un communiqué conjoint publié mardi midi, l’Université Laval et le CHU de Québec, qui participent à l’un de ces essais, expliquent que ceux-ci vont toutefois se poursuivre pour les patients hospitalisés qui ne sont pas gravement malades.

    Ces essais cliniques ont été développés après que des médecins eurent observé que chez de nombreux patients atteints de la COVID-19, des caillots se formaient dans les vaisseaux sanguins du corps, y compris dans les micro-vaisseaux.

    « Cette coagulation inhabituelle, l’un des nombreux effets potentiellement mortels de la maladie, a entraîné de multiples complications chez ces patients, notamment des insuffisances respiratoires, des crises cardiaques et des accidents vasculaires cérébraux », explique-t-on dans le communiqué.

    Sur cette base, des médecins ont utilisé des anticoagulants à dose élevée pour traiter les patients gravement atteints de la COVID-19 admis dans les unités de soins intensifs.

    Les plateformes d’essais cliniques visaient plus particulièrement à évaluer si cette dose dite « thérapeutique » pouvait diminuer la défaillance d’organes et améliorer la survie, par rapport à une dose plus faible, dite préventive, utilisée de façon usuelle pour prévenir les caillots sanguins.

    Les chercheurs ne savent pas encore pourquoi, mais les anticoagulants à dose élevée n’ont pas aidé les patients atteints de la COVID-19 gravement malades et admis à l’unité des soins intensifs. Aussi des effets potentiellement délétères, notamment une augmentation des saignements, ne peuvent-ils être exclus.

    « Ces résultats sont inattendus et bien entendu décevants. Nous examinons actuellement les données pour mieux comprendre les effets du traitement et les effets délétères potentiels », indique le Dr Alexis Turgeon, professeur au Département d’anesthésiologie et de soins intensifs de l’Université Laval et chercheur au centre de recherche du CHU de Québec-Université Laval.

    « Nous continuons d’étudier l’anticoagulation à dose élevée par rapport à une dose plus faible chez les patients hospitalisés, mais moins gravement malades, sur la recommandation des comités indépendants de surveillance des données et de la sécurité de ces essais cliniques », précise le médecin spécialiste en soins intensifs.

    COVID-19 #Anticoagulation Trials ’Paused’ for Futility, Safety
    https://www.medscape.com/viewarticle/943085

    Asked how she recommends clinicians now treat these critically ill COVID patients in the ICU in terms of anticoagulation, [Judith] Hochman [MD, director of the Clinical Cardiovascular Research Center at NYU Langone, who is principal investigator of the ACTIV-4 trial] said they have to use their clinical judgement. “Prophylactic doses of heparin/low molecular weight heparin are still indicated,” she said. “Some centers are trying a slightly higher prophylactic dose but we don’t have data on that yet.”

    Speculating on why the full dose anticoagulation did not show benefit, she suggested it might be too late in the course of the disease to make any difference. “What we’ve observed at autopsy is thrombi in the microcirculation as well as the large vessels. It may be too late to treat all those thrombi,” she said. “We are still hopeful that higher doses of anticoagulation may show benefit earlier in the course of the disease.”

  • Airborne Transmission of SARS-CoV-2: Theoretical Considerations and Available Evidence | Infectious Diseases | JAMA | JAMA Network
    https://jamanetwork.com/journals/jama/fullarticle/2768396

    Arguments Against #Aerosol Transmission Don’t Hold Water
    https://www.medscape.com/viewarticle/934837

    I am an aerosol scientist. I have spent a lot of time examining the arguments from some that #aerosols play only a very minor role in the #transmission of #SARS-CoV-2 — and presenting the evidence that rebuts this claim. A recent article in JAMA argues that aerosols are not an important transmission pathway for SARS-CoV-2. While the article raises good questions, the arguments against aerosols are not consistent with the best science. Here’s why I say that:

    [...]

  • #COVID-19 : Une #charge_virale plus élevée en cas de symptômes plus légers ! | santé log
    https://www.santelog.com/actualites/covid-19-une-charge-virale-plus-elevee-en-cas-de-symptomes-plus-legers

    Étude rétrospective,

    L’étude montre [...] que le coronavirus #SRAS-CoV-2 atteint son pic de charge virale aux premiers stades de la maladie et avant l’apparition des symptômes chez les patients qui en développeront. Quant aux patients moins symptomatiques, ils présentent une charge virale plus élevée lorsqu’ils sont diagnostiqués et représentent, selon ces chercheurs, une source virale et un risque de #transmission plus élevés. Selon ces scientifiques de la New York University Langone Health, ces personnes, infectées mais pré ou asymptomatiques constituent bien « une cible de population négligée importante pour la maîtrise de l’infection ».

    Source :

    Association of Initial Viral Load in Severe Acute Respiratory Syndrome Coronavirus 2 (SARS-CoV-2) Patients with Outcome and Symptoms - The American Journal of Pathology
    https://ajp.amjpathol.org/article/S0002-9440(20)30328-X/abstract

    #PCR

    • Unexpected: Higher Viral Loads Seen in Less Severe COVID-19
      https://www.medscape.com/viewarticle/934147

      Interestingly, they linked higher viral loads with significantly shorter symptom duration in all patients, regardless of hospitalization, and with shorter length of stay for hospitalized patients. No significant association, however, emerged regarding intensive care unit (ICU) admission, length of oxygen support, or overall survival.

      [...]

      International studies appear to lack consensus regarding viral loads and clinical severity. For example, a study in Lombardy, Italy revealed no difference in viral loads between asymptomatic carriers and symptomatic patients with COVID-19. In contrast, previous findings from Asian cohorts revealed similar trends to the current study, where patients with mild disease had the highest copy numbers during the first and second week after symptom onset.

  • Les USA lancent un plan massif de test des #vaccins expérimentaux contre le #coronavirus - sources | Article [AMP] | Reuters
    https://www.reuters.com/article/sante-coronavirus-usa-vaccin-idUSP6N2BW01O

    L’idée est de ramener à une durée de quelques mois seulement un processus qui prend généralement dix ans, illustration de l’urgence de la crise sanitaire qui a paralysé des pans entiers de l’économie mondiale.

    Pour y parvenir, indiquent ces chercheurs, les laboratoires ont accepté de partager leurs données et d’ouvrir leurs réseaux d’essais cliniques à leurs concurrents si leur propre « candidat vaccin » échoue.

    Afin d’obtenir une réponse plus rapidement, ces vaccins seront en outre testés parmi des professionnels du secteur de la santé et des membres de communautés où le virus se répand toujours afin de voir si les injections réduisent l’apparition de nouveaux cas.

    #vaccin #vaccination #sars-cov2

  • Antibody study suggests #coronavirus is far more widespread than previously thought | World news | The Guardian
    https://www.theguardian.com/world/2020/apr/17/antibody-study-suggests-coronavirus-is-far-more-widespread-than-previou

    “The idea this would be a passport to going safely back to work and getting us up and running has two constraints: we do not know if antibodies protect you and for how long, and a very small percentage of the population even has antibodies,” he said.

    #immunité #asymptomatiques #létalité

  • Are Drug #Expiration Dates a Myth?
    https://www.medscape.com/viewarticle/924683_2

    The US military, which maintains large stockpiles of medications for both military and civilian populations for use during an emergency, became very interested in this issue following the 2001 anthrax scare. The cost implications were obvious. Throwing out large numbers of expensive drugs solely because they were past their expiration date was an expense that could potentially be avoided if it was determined that the drugs were effective beyond that date.
    To provide this information, the FDA analyzed the potency of 122 common drugs representing a broad range of drug products and forms. The Shelf-Life Extension Program (SLEP), which is administered by the FDA for the US Department of Defense, checks the long-term stability of federal drug stockpiles. After vigorous testing of more than 3000 different lots of these drugs, almost 9 out of 10 lots were determined to have more than 90% potency at 1 year past the expiration date. The average extension of this degree of potency was 5 years.

    Expiration Dating and Stability Testing for Human Drug Products | FDA
    http://www.fda.gov/inspections-compliance-enforcement-and-criminal-investigations/inspection-technical-guides/expiration-dating-and-stability-testing-human-drug-products

    #médicaments #santé #mythes

  • DNA Risk Markers Not Very Good for Predicting Disease
    https://www.medscape.com/viewarticle/923530

    For the study, researchers analyzed data from almost 600 previously published studies that identified associations between single-nucleotide polymorphisms (SNPs) and more than 200 medical conditions. Most of the time, genetics explained no more than 5%-10% of the risk for several common ailments including certain cancers, diabetes and Alzheimer’s.

    “Most common, chronic diseases have little to do with genetics or to do with your parents or the genes you inherited from them,” said senior study author David Wishart, a researcher at the University of Alberta in Canada.

    [...]

    The study found some exceptions, where genetics clearly do play a more powerful role, accounting for up to about half of the risk for diseases like Crohn’s, celiac, and macular degeneration, Wishart noted.

    “Despite these rare exceptions, it is becoming increasingly clear that the risks for getting most diseases arise from your metabolism, your environment, your lifestyle, or your exposure to various kinds of nutrients, chemicals, bacteria, or viruses,” Wishart said.

    A partir de : https://journals.plos.org/plosone/article?id=10.1371/journal.pone.0220215

    #génétique #environnement #prédictions #maladies #santé

  • Stop Scapegoating Mental Illness for Mass #Violence
    https://www.medscape.com/viewarticle/916483

    ... the data expose the mendacity of this claim.

    [...]

    75% of mass murders were caused by people doing so for reasons other than mental illness. Moreover, the main diagnoses of those mentally ill perpetrators have comparable frequencies of males and females being affected, yet almost 100% of the culprits were male.

    #psychiatrie #états-unis

  • Most New Drugs Show No Evidence of Added Benefit
    https://www.medscape.com/viewarticle/915796_print

    The investigators note that almost all of these medications were approved by the European Medicines Agency for use throughout Europe.

    “Thus our results also reflect the outcome of European drug development processes and policies,” they write.

    They suggest that the situation has come about because regulators still allow placebo-controlled studies even though health technology assessment bodies have long recommended active controlled trials, which provide more useful information.

    Of the 125 drugs lacking data on added benefit in the analysis, 64 had no studies vs an active comparator.

    For another 42 drugs, studies compared the drug with an active comparator — but the comparator was inappropriate for such reasons as off-label drug use or inappropriate dosing regimens. The remaining 19 new drugs were tested against an appropriate comparator (standard care) but did not show an advantage.

    The investigators acknowledge the argument that drugs can be approved without showing “added benefit” data to allow speedy access to new products, with the promise of future comparative studies. However, they note, such promises are often never fulfilled.

    A critical and well known problem with post-marketing studies is they often do not happen .... Globally, regulators do little to sanction non-compliant companies,” the researchers write.

    “High levels of uncertainty about treatment benefit jeopardize quality care and impede decision making, particularly on highly priced drugs in economically strained situations,” they add.

    New drugs: where did we go wrong and what can we do better? | The BMJ
    https://www.bmj.com/content/366/bmj.l4340

    #dépense_publiques #austérité_sélective #pharma #innovation #médicaments #santé pseudo#régulation #complicité #états #europe

  • A New Diet Study Confirms Your Worst Suspicions About Ultra-Processed Foods
    https://gizmodo.com/a-new-diet-study-confirms-your-worst-suspicions-about-u-1834818556

    “When people were consuming the unprocessed diet, the levels of a hormone called PYY, which is an appetite suppressant hormone secreted by the gut, actually increased. And similarly, another hormone that’s known to induce hunger, called ghrelin, deceased on the unprocessed diet,” Hall said.

    At this point, though, the specific ingredients or chemicals commonly found in ultra-processed foods that could be causing this hormonal shift toward eating more are unclear.

    Another potentially major difference they noticed was that people ate ultra-processed food much more quickly than unprocessed food. That speed likely would have given their body less time to throw up the stop sign and make them feel full. The ease in eating ultra-processed food might have helped, too, given how much softer and easier to chew they were, on average, than unprocessed food.

    By contrast, one commonly suspected factor for why ultra-processed foods can cause weight gain that didn’t play any big role here was taste: The volunteers said that they enjoyed eating one diet as much as they did the other.

    #nutrition #aliments_ultra_transformés

  • Hidden #FDA Reports Detail Harm Caused by Medical Devices
    https://www.medscape.com/viewarticle/910150

    La FDA permet à de nombreuses entreprises de fabrication d’appareils médicaux de ne pas rendre public les dysfonctionnements de leurs créations en attendant leur ré-évaluation (puis souvent retrait du marché).

    The growing cadre of #exceptions to the injury- and death-reporting rules strikes Dr. Michael Carome, director of the Public Citizen Health Research Group, as a retreat by the FDA from making crucial #information available for researchers and #patients.

    “It’s just another example of a flawed oversight system,” he said, “bent toward making it easier for industry rather than making protection of public health the primary goal.”

    #santé #etats-unis #délétère

  • New Lessons About #Education Levels and Dementia Risk
    https://www.medscape.com/viewarticle/909043

    Contrary to the popular belief that higher education guards against dementia, new research suggests it has little, to no, protective effect.

    In a unique study that included annual cognitive assessments in older adults and neuropathologic autopsy results, investigators found that while there was a link between higher education levels and better cognitive function before old age, it did not reduce dementia risk or slow the rate of cognitive decline.

    Le niveau d’étude ne protègerait pas du risque de démence - A la une - Destination Santé
    https://destinationsante.com/le-niveau-detude-ne-protegerait-pas-du-risque-de-demence.html

    Différents travaux ont déjà montré qu’un niveau d’#études élevé créait une « réserve cognitive » éloignant ainsi le risque de #démence. Un récent travail américain s’inscrit en faux. Les auteurs affirment que l’éducation ne joue aucun rôle dans la survenue ou la rapidité d’évolution de la maladie.

    http://n.neurology.org/content/early/2019/02/06/WNL.0000000000007036

  • Une belle histoire pour changer : comment le DNDi a trouvé et développé un nouveau médicament contre la #maladie_du_sommeil.

    Drugs for Neglected Diseases initiative (DNDi) is a collaborative, patients’ needs-driven, non-profit drug research and development (R&D) organization that is developing new treatments for neglected patients.

    A doctor’s dream
    https://stories.dndi.org/sleepingsickness-doctors-dream

    #Fexinidazole, the first all-oral drug for both stages of sleeping sickness was approved in November 2018
    Here are the stories of the doctors, patients, and scientists who contributed to this story

    https://www.youtube.com/watch?v=M9tsKmK5Yms&feature=youtu.be

    #santé MSF, pas de #brevets pas de #pharma

    • Un peu de #pharma quand même, puisque Sanofi est dans le coup, et doit bien y trouver son intérêt. Lors du développement d’un médicament contre la Malaria par DNDi il y a 10 ans, Sanofi en était déjà, et on pouvait lire dans Fortune :

      Sanofi’s aim was not entirely altruistic, says Bernard Pécoul, executive director of DNDi, a doctor and public health specialist who spearheaded the antimalaria project. “It’s good for their image,” he says, “but it will also help with the penetration of these countries’ markets.”

      Mais aussi :

      […] a nonprofit organization in Geneva, Drugs for Neglected Diseases Initiative (DNDi), had figured out a way to combine the two antimalaria drugs and was looking for a corporate partner to conduct clinical trials and market and produce the drug on a large scale. “It was the marriage of both of our needs,” says Robert Sebbag, a vice president for Sanofi.

      Source : http://archive.fortune.com/2008/02/22/news/international/malaria.fortune/index.htm?section=magazines_fortuneintl

      Je me suis intéressé à DNDi à cette époque pour mon mémoire de master sur la question des communs immatériels dans la coopération internationale (inspiré alors du logiciel libre). Une interrogation, posée un peu vite en fin de chapitre : l’open source en matière de recherche médicale est-elle soluble dans les monopoles ?

      Si des fois, le texte complet est là (en espagnol). Sur les médicaments, p22-30 :
      http://gofile.me/2faRd/eKo0ig4JV

    • EMA Panel Backs First Oral-Only Drug for Deadly Disease
      https://www.medscape.com/viewarticle/905009

      Fexinidazole was developed by Sanofi-Aventis in partnership with the Drugs for Neglected Diseases initiative (DNDi), a nonprofit drug research and development organization based in Switzerland. Fexinidazole is intended exclusively for markets outside the European Union.

      [...]

      This is the tenth medicine recommended by the EMA under Article 58, a regulation that allows the CHMP to assess and give opinions on medicines that are intended for use in countries outside the European Union.

      “The scientific opinion from the CHMP helps to support regulators in countries where regulatory capacity may be limited, by providing an expert evaluation of the medicine when used in local practice. National regulators can use the CHMP’s scientific assessment to decide on the use of the medicine in their countries,” the EMA explains.

  • What the Numbers Really Tell Us About Living Longer in Retirement
    https://www.medscape.com/viewarticle/903969

    [...] overall, the study [1] found that Americans are faring worse in a wide range of measures, including infant mortality and low birth weight, injuries and homicides, drug-related deaths, obesity and diabetes, heart disease and chronic lung disease. Many of the conditions sharply reduce the odds of reaching age 50 - and for those who do, the conditions contribute to poorer health and greater illness later in life, the report found.

    “If health were an Olympic event, we have been getting beat by lots of other nations,” said Stephen Bezruchka, a professor at the School of Public Health of the University of Washington in Seattle.

    The poor performance does not stem only from problems with access to healthcare, he notes. “We tend to confuse health and healthcare,” he said, adding that research shows that medical care accounts for no more than 15 percent of the mortality gap between the United States and other rich countries.

    Epidemiologists have documented that societies with less economic equality have worse than average health. Some of this stems from the inability of lower-income households to meet basic needs such as adequate nutrition and shelter. But at the high end of wealth, Bezruchka notes, there is a diminishing-return effect - money can purchase only so much health.

    “Those with more income do have lower mortality, but you get a greater return on average health by taking a little from the rich and giving it to the poorer person.

    #santé #inégalités #états-unis

    [1] rapport annuel de la Society of Actuaries (SOA): "mortality improvement scale”