• Le #génocide est piégé en moi
    #gael_faye #rwanda #burundi
    https://le1hebdo.fr/journal/qu-a-fait-la-france-au-rwanda/348/article/le-gnocide-est-pig-en-moi-4594.html

    a nuit tombée, dans la cour de la maison familiale, nous allumons des torches afin de nous recueillir. Plus tard, dans le salon, nous disposons des bougies devant les photographies de nos proches exterminés au printemps 1994. Ce soir, il y a trois générations sous le même toit. Ma fille de 11 ans, hésitante, ose une question douloureuse. Elle veut savoir où repose son arrière-grand-mère, Suzana, assassinée dès les premiers jours du génocide à la paroisse Saint-André de Nyamirambo, un quartier du sud-ouest de Kigali. Comme la plupart des familles de victimes, nous ignorons où se trouvent les corps des nôtres. Chaque année, des charniers sont découverts dans le pays, et les familles tentent désespérément d’identifier des proches disparus sur la base de maigres indices : un vêtement, un soulier, un chapelet, une photo, une carte d’identité…

  • « Il nous faut retrouver une forme d’hygiène numérique »
    https://le1hebdo.fr/journal/silence-on-vous-surveille/298/article/il-nous-faut-retrouver-une-forme-d-hygine-numrique-3865.html

    Quelles traces numériques laissons-nous au quotidien ? Elles sont de plus en plus nombreuses. L’image d’Épinal de ces « traces » renvoie surtout au profil que l’on se construit sur un réseau social. On y renseigne son nom, son état civil, son âge, sa profession, ses goûts… Mais ces données personnelles ne constituent que la face la plus visible, la plus évidente du traçage numérique. Ce que l’on saisit peut-être moins, c’est la transformation de toutes nos petites actions quotidiennes en signaux (...)

    #Airbus #Clearview #Datakalab #DGSI #Google #In-Q-Tel #Microsoft #Palantir #Ring #CIA #FBI #Amazon #Facebook #Gmail #ProtonMail #algorithme #Alexa #CCTV #domotique #InternetOfThings #Navigo #Siri #technologisme #vidéo-surveillance #COVID-19 #écoutes (...)

    ##santé ##surveillance ##CNIL ##LaQuadratureduNet

  • #superbe #J’étouffe
    https://le1hebdo.fr/journal/jetouffe/301/1/article/j-touffe-3898.html
    #raoul_peck #extraits

    [...]
    Les soignants manifestent depuis des années pour dire combien nos vies sont en danger. On les admoneste et on leur reproche d’être alarmistes et « paresseux » (!).

    Les « gens » percent bien la rhétorique bancale. Quand il s’agit des banques, des fabricants d’automobiles, de l’industrie pharmaceutique, des Bourses, des spéculateurs, tout devient soudain possible : l’abandon des principes, la suppression des protections fiscales, environnementales, médicales, la déréglementation à gogo, la modification accélérée des barèmes, l’élimination ou l’amendement des normes de sécurité, les votes express au parlement, les mesures d’urgence, la loi martiale, et même : « laisser filer le déficit ». « Il faut relancer l’#économie ! » s’époumonent-ils. Mais laquelle ?

    [...]

    Dans un film que j’ai réalisé en 2000 (!), Le Profit et rien d’autre (Arte), à la question rhétorique : « Pourquoi je fais des films ? » j’ai répondu : « Parce que c’est beaucoup plus convenable que de #brûler_des_voitures. » Des amis ont cru que c’était un trait d’esprit.

    [...]

    Qu’est-ce que tout ceci a à voir avec le #racisme ? Un peu de patience. Avoir un peu de « contexte » permet de mieux assurer la cible.

    Depuis la #crise pétrolière des années 1970, le monde est rentré dans un nouveau cycle capitaliste. Cela a remis en question les rapports de force existants. Les anciens empires perdent leur exclusivité et refusent d’assumer que la gloire est (dé)passée et qu’il faut renoncer à l’idée de toute-puissance.
    Mais laquelle ?

    [...]

    Je suis fatigué d’éduquer, d’être patient, de faire bonne mine contre mauvaise fortune, alors que je suis confronté à un racisme dégradant (conscient ou inconscient). Je suis fatigué d’être pédagogue ; je suis fatigué de retenir ma réponse brutale, alors qu’une apostrophe censée être drôle vient d’être émise, énième microagression déguisée sous une « bonne foi » infantile. Je ne veux plus gérer l’inconfort de la stupidité d’un moment.
    [...]
    Les élus ? Certains ont compris. Ils se battent. Mais ils sont isolés. Les maires et les « gens de terrain » ? Peut-être nos seuls espoirs. Car eux, au moins, ils sont obligés de se confronter à l’humain au quotidien. Ils sont dans le réel, dans la vie, la mort, les naissances, le malheur, les fêtes, les enterrements. Dans les bons et les mauvais moments, ils n’ont d’autres choix qu’être présents. Père, mère, confesseur et soignant à la fois. Eux, ils savent. Il faut tout reprendre à la racine. Tout mettre sur la table, pour tout reconstruire. Aucune institution ne doit y échapper. C’est le problème de chaque citoyen, de chaque institution, la presse comprise, de chaque conseil d’administration, de chaque syndicat, de chaque organisation politique, partout il faut ouvrir ce chantier car c’est à vous de résoudre ce problème, pas aux Noirs, ni aux Arabes, ni aux femmes, ni aux homosexuels, ni aux handicapés, ni aux chômeurs. On saura vous rejoindre en temps voulu. Une discussion locale, régionale puis nationale, en totale indépendance du pouvoir. Organiser des états généraux sans avoir à brûler la Bastille ? Un impossible rêve de citoyen ? La République tolérera-t-elle sa remise en question ?
    [...]
    « Et nous voilà au milieu de la courbe, pris au piège dans le plus voyant, le plus coûteux, le plus invraisemblable toboggan que le monde ait jamais connu. Il nous faut agir maintenant comme si tout dépendait de nous […]. Si nous nous montrons dignes […] peut-être la poignée que nous sommes pourra-t-elle mettre fin au cauchemar racial, faire de notre pays un vrai pays et changer le cours de l’histoire. Si nous n’avons pas, et dès aujourd’hui, toutes les audaces, l’accomplissement de cette prophétie, reprise de la Bible dans une chanson écrite par un esclave, est sur nos têtes : Et Dieu dit à Noé / Vois l’arc en le ciel bleu / L’eau ne tombera plus / Il me reste le feu*… »

    Ce matin, en me levant… j’ai pleuré. J’ai pensé qu’un autre monde était possible, sans qu’on ait à mettre le feu partout. Maintenant, je ne suis plus sûr du tout.

  • J’étouffe | Raoul Peck
    https://le1hebdo.fr/journal/jetouffe/301/1/article/j-touffe-3898.html

    Ce matin en me levant, j’étais déjà brisé. Il y a eu tant de matins comme celui-là. Et chacun de ces matins laisse des traces. Des traces qui s’accumulent. Puis, ces cauchemars en sommeil, qui reviennent à chaque déflagration. Ce qui se passe en ce moment aux États-Unis me trouble à la nausée. Ce n’est cependant pas de l’Amérique dont je désire vous parler. Mais de la France. Par quelle extraordinaire magie celle-ci pourrait-elle rester en dehors de ce grand déballage ? Source : Le 1

    • Il faut tout reprendre à la racine. Tout mettre sur la table, pour tout reconstruire. Aucune institution ne doit y échapper. C’est le problème de chaque citoyen, de chaque institution, la presse comprise, de chaque conseil d’administration, de chaque syndicat, de chaque organisation politique, partout il faut ouvrir ce chantier car c’est à vous de résoudre ce problème, pas aux Noirs, ni aux Arabes, ni aux femmes, ni aux homosexuels, ni aux handicapés, ni aux chômeurs. On saura vous rejoindre en temps voulu. Une discussion locale, régionale puis nationale, en totale indépendance du pouvoir. Organiser des états généraux sans avoir à brûler la Bastille ? Un impossible rêve de citoyen ? La République tolérera-t-elle sa remise en question ?

  • Au sujet des nuits de révolte, par Claire Dujardin
    https://www.facebook.com/permalink.php?story_fbid=1101570666871900&id=100010569303088

    Les nuits de révolte qui ont éclaté dans plusieurs villes en France, dont Toulouse, font suite à des contrôles de police violents qui ont eu lieu depuis le début du confinement à l’encontre d’habitants et habitantes de quartiers, le dernier en date, le 18 avril à Villeneuve la Garenne, ayant entrainé l’hospitalisation d’un homme de 30 ans qui prenait la fuite à moto à la vue des policiers.
    https://www.lemonde.fr/societe/article/2020/04/19/a-villeneuve-la-garenne-enquete-ouverte-apres-un-accident-de-moto-impliquant
    Dès les premiers jours du confinement, plusieurs vidéos circulent sur les réseaux sociaux montrant des actes de violence de la part des forces de l’ordre.
    Selon le site collaboratif Rebellyon, « depuis le 8 avril, 5 personnes ont été tuées par la police, 3 autres ont été blessées gravement et 7 ont porté plainte pour violences policières ». https://rebellyon.info/Au-nom-de-la-lutte-contre-le-covid-19-la-22174
    Dans un communiqué du 27 mars 2020, plus d’une vingtaine d’associations et collectifs, dont « Egalité Trahie 31 » Égalité trahie 31
    , collectif qui lutte contre les contrôles au faciès à Toulouse, en appelle au ministre de l’intérieur et au directeur général de la police nationale afin « de veiller à ce que le maintien de l’ordre et les opérations de contrôle dans le cadre de la lutte contre l’épidemie de Covid 19 ne donnent pas lieu à des abus ».
    A Toulouse, la Depêche s’empresse de publier un article avec une photo d’incendie, informant que « les policiers ont été violemment pris à partie dans le quartier du Mirail » https://www.ladepeche.fr/2020/04/20/fusees-cocktails-molotov-grosses-pierres-des-policiers-pris-au-piege-diman
    Dans un article d’ActuToulouse, « un policier confie : Pour l’heure cela ressemble à des violences urbaines très classiques. A Marseille, il y a eu quelques heurts et violences car certaines familles liées au trafic n’avaient plus de quoi acheter à manger suite au tarissement de l’approvisionnement en produits stupéfiants. Mais ce n’est pas le cas sur Toulouse… » https://actu.fr/occitanie/toulouse_31555/toulouse-attaques-cocktail-molotov-policiers-tombent-dans-guet-apens-mirail_331
    Le lien entre les actes de violence qui ont eu lieu au Mirail et les évènements récents liés aux contrôles abusifs des forces de l’ordre partout en France ne fait aucune difficulté.
    Ces révoltes populaires ne sont pas les premières et ne seront pas les dernières. La colère sociale est forte en banlieue et dans le pays entier. Les manifestations des gilets jaunes se sont peut etre arrêtées mais "le mouvement est éternel" et reprendra.
    https://qg.media/2020/04/21/le-mouvement-des-gilets-jaunes-nest-pas-mort-il-est-eternel-par-priscillia-lud
    Le gouvernement a fait le choix de gérer la crise sanitaire en confinant l’entière population et en autorisant des sorties exceptionnelles, basées sur des critères flous et laissés à l’appréciation des forces de l’ordre, au détriment d’une politique de fabrication massive de masques et de tests auprès de la population.
    Les aller et venues des uns et des autres sont désormais laissés à l’appréciation des policiers.
    Or, la gestion policière de la crise sanitaire exacerbe l’exclusion sociale et la misère dans les quartiers déjà touchés par les inégalités, tandis que la police a les mains libres, plus que jamais.
    Plus de 138 mois de prison ferme ont été prononcés pour violations multiples de l’obligation de confinement depuis le 17 mars. https://lundi.am/Etat-d-urgence-sanitaire-et-violation-reiteree-du-confinement
    Pourtant, le délit de confinement est très probablement illégal, plusieurs QPC ont d’ores et déjà été déposées et des relaxes prononcées par les tribunaux. Les prisons sont surpeuplées et la gestion sanitaire des établissements pénitentiaires est particulièrement ardue, mais cela n’empêche pas le parquet de poursuivre et certains juges de mettre en détention.
    Michel Foucault nous rappelle, dans Surveiller et Punir, que la quarantaine est aussi l’occasion d’un « rêve » : celui d’une société disciplinaire, réalisant « la pénétration du règlement jusque dans les plus fins détails de l’existence […] Derrière les dispositifs disciplinaires, se lit la hantise des “contagions”, de la peste, des révoltes, des crimes, du vagabondage, des désertions, des gens qui apparaissent et disparaissent, vivent et meurent dans le désordre », le rêve politique de la peste. https://le1hebdo.fr/journal/numero/290/le-rve-politique-de-la-peste-3773.html
    Les quartiers populaires sont touchés de plein fouet par cette crise et les habitants habitantes sont sous contrôle. https://www.mediapart.fr/journal/france/280320/confinement-dans-les-quartiers-populaires-attention-aux-controles-sous-ten
    Les banlieuses francaises sont les grandes oubliées du confinement, selon la presse allemande. https://www.courrierinternational.com/article/vu-dallemagne-les-banlieues-francaises-grandes-oubliees-du-co
    Ce n’est pas nouveau. Les quartiers sont très souvent les oubliés, subissent les inégalités et les doubles peines très fréquemment, bénéficient de lois d’exception sans voir la couleur du droit commun.
    Pour plusieurs collectifs d’habitants et habitantes, il faudrait mettre en place un grand plan d’urgence sociale pour pallier aux difficultés quotidiennes rencontrées durant le confinement, pour faire face à la pénurie alimentaire, pour assurer une vraie continuation pédagogique, pour aider financièrement toutes les personnes qui n’ont plus de travail….faire de cette crise l’occasion unique de remettre de l’humain, des moyens financiers et des mesures concretes au service des habitants et habitantes.
    Au lieu de cela, le gouvernement laisse tout le monde se débrouiller et envoie la police.
    Les violences doivent etre dénoncées, toutes les violences.
    La violence systémique et raciste, la dérive autoritaire de l’État et la surveillance généralisée des comportements de la population doivent l’etre encore plus, et ce d’autant en cette période exceptionnelle d’état d’urgence où chacun doit être particulièrement vigilants à faire respecter les droits les plus élémentaires et les libertés fondamentales.

  • Le 1 hebdo - Voyage au cœur de la vallée
    https://le1hebdo.fr/journal/numero/192/voyage-au-coeur-de-la-valle-2703.html

    Stanford, l’épicentre

    Troisième étape de ma tournée sur l’autoroute 101, l’université Stanford, près de Palo Alto, tranche avec la platitude esthétique ambiante. Le style néocolonial espagnol de ce gigantesque campus est l’une des nombreuses singularités de la principale université privée du pays avec ses 16 000 étudiants et ses vingt Prix Nobel : Stanford est l’épicentre et le principal incubateur de la Silicon Valley. Herbert Hoover, le trente-troisième président des États-Unis, y a développé pendant la Grande dépression de 1929 à 1933 le plus important think tank conservateur, et fait édifier en 1941 une tour austère rebaptisée pour rire la « President Hoover last erection ». L’université nourrit une relation symbiotique avec les entreprises : elle encourage et accompagne les aventures entrepreneuriales des jeunes espoirs du numérique et, en retour, certains de ces talents devenus multimillionnaires reversent à Stanford une partie de leur fortune en mécénat. Personne ici n’est choqué par cet entremêlement entre business et éducation, pas plus que par l’assujettissement fréquent de la recherche aux intérêts des entreprises.

    Spécialistes des inégalités, Claire Montialoux et Gabriel Zucman, un couple de jeunes chercheurs en économie installé à Stanford, sont plus circonspects. Après un passage à la direction du Trésor, Montialoux effectue des recherches sur le salaire minimum aux États-Unis et pointe le taux de pauvreté massif en Californie et l’explosion des inégalités depuis deux décennies. Zucman, professeur à Berkeley et spécialiste des paradis fiscaux, démonte le système de fraude fiscale mis en place par les GAFA : « Il y a une forme d’hypocrisie de la part de ces entreprises à prétendre faire le bien alors que leur quête effrénée du profit se traduit par une politique massive d’évasion fiscale. 63 % des profits des grandes entreprises américaines réalisés à l’étranger sont dissimulés dans les paradis fiscaux. Les GAFA sont persuadés qu’ils savent mieux que l’État fédéral comment utiliser leurs impôts, et légitiment ainsi leur organisation fiscale. » J’évoque avec lui les 38 milliards de dollars qu’Apple a accepté de reverser au Trésor public américain : « C’est une goutte d’eau par rapport à la cagnotte de près de 300 milliards de dollars dissimulée à Jersey et en Irlande, soupire-t-il. L’exploit d’Apple, c’est d’être parvenue à dicter à l’État son propre taux d’imposition ! »

    #Silicon_Valley

  • Le 1 hebdo - « La silicon valley est une île » - Fred Turner en interview
    https://le1hebdo.fr/journal/numero/192/la-silicon-valley-est-une-le-2701.html

    Fred Turner, historien

    Comment définir géographiquement la Silicon Valley ?

    Historiquement, ce qu’on appelle la Silicon Valley est une zone allant du sud de San Francisco jusqu’à la ville de San José. Mais, ces dernières années, elle s’est étendue au quartier de South of Market, au cœur de San Francisco, laquelle est accessoirement devenue la ville-dortoir des industries implantées dans la Silicon Valley.

    Quand la Silicon Valley est-elle née ?

    Tout a commencé au début du XXe siècle. La région, longtemps agricole, a vu s’installer une zone de développement des industries de radio entre 1900 et 1920.

    #Silicon_Valley #Fred_Turner

  • CAMARADE MELENCHON, qu’est-ce que les Lituaniens t’ont fait ? | jlsagotduvauroux

    https://jlsagotduvauroux.wordpress.com/2017/10/24/camarade-melenchon-quest-ce-que-les-lituaniens-tont-fait

    Nous sommes tous des juifs lituaniens finalement. Mais je me demande, au hasard pourquoi il n’a pas choisi la Lettonie comme exemple.

    Pardonne-moi, camarade, de te tutoyer. Nous ne nous connaissons pas, mais sommes du même bord. Pardon aussi d’user parfois d’ironie. Ça permet aux mots de rester libres sans sombrer dans l’insulte. Je suis, comme toi, engagé pour une alternative au règne de l’argent-fou. J’ai voté pour toi et si l’occasion se présente, il est fort probable que je recommence. Ta propension à faire le beau, le beau parleur surtout, fait partie de l’acceptable, même si j’avoue ne pas être très sensible à ta rhétorique. Ce n’est pas très grave. Tant d’autres l’aiment ! Mais dans ta longue interview à « Le 1 hebdo » https://le1hebdo.fr/journal/numero/174, tu abordes avec une érudition remarquée par la presse quelques questions historiques et philosophiques qui restent chaudes. Pardon, mais sur ces quelques questions, je vais te chercher des poux dans la tête.