La lutte d’ensemble du monde du travail est une nécessité

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  • La lutte d’ensemble du monde du travail est une nécessité | #éditorial de #LO
    https://www.lutte-ouvriere.org/editoriaux/la-lutte-densemble-du-monde-du-travail-est-une-necessite-97639.html #lutte_de_classe #ordonnances #regression_sociale #macron

    Extrait :

    Depuis le mois de septembre, il y a eu des journées d’action où le monde du travail a été appelé à faire entendre sa protestation. À chaque fois, il y a eu des grèves et des manifestations. En plus de ces journées, plusieurs catégories de travailleurs se sont mobilisées contre cette politique gouvernementale : ceux de la Fonction publique, les routiers, les dockers et d’autres encore. Le gouvernement a dû concéder aux routiers puis aux dockers que ses ordonnances ne s’appliqueront pas à eux. Leurs conventions collectives resteront la base de leurs contrats de travail.

    Cela n’empêche pas le grand #patronat, le gouvernement et les médias qui relaient leur point de vue de ricaner sur le fait qu’il n’y a pas eu de #mobilisation_ouvrière d’ampleur capable de leur faire vraiment peur. Ils peuvent rire, mais tôt ou tard, une de leurs provocations, une des plus marginales peut-être, allumera la mèche de l’explosion sociale.

    Leur « ouf » de soulagement après chaque journée d’action syndicale montre qu’ils craignent la réaction ouvrière. C’est cette crainte qui est la cause, dans toutes les entreprises, des mesures répressives et vexatoires qui visent à intimider les travailleurs. Le patronat voudrait casser ceux qui relèvent la tête car il sait que l’aggravation de l’#exploitation peut provoquer des révoltes sociales.

    Le grand patronat et le gouvernement voudraient que la classe ouvrière soit à leurs pieds, obéissante, matée. Car ils savent que collectivement elle représente une force immense qui peut mettre en échec tous leurs projets. Pour l’instant, notre force collective ne s’est pas réellement manifestée et nos adversaires le savent. Il ne s’agit pas d’être optimiste ou pessimiste en se demandant quand viendra une réaction générale du camp des travailleurs. Ce genre de mouvement surprend tout le monde quand il surgit, à commencer par ceux qui se révoltent.

    La moindre réaction collective à l’échelle d’une entreprise, les petits débrayages ou les journées d’action, toutes ces mobilisations font partie d’un combat général entre le camp des travailleurs et celui de la bourgeoisie. Quand la nécessité d’unir nos forces s’imposera, nous ferons reculer nos ennemis bien au-delà de ce qui peut apparaître possible aujourd’hui.