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  • Retraites : loi promulguée samedi matin [très tôt] | AFP | 15.04.23

    https://www.mediapart.fr/journal/fil-dactualites/150423/france-la-loi-sur-la-reforme-des-retraites-officiellement-promulguee

    Agence France-Presse
    15 avril 2023 à 04h21

    promulguée samedi matin au Journal officiel [...] les syndicats avaient demandé « solennellement » au président français de « ne pas promulguer la loi ». Une demande restée lettre morte [...].

    « Le code de la sécurité sociale est ainsi modifié (...) Au premier alinéa, le mot : "soixante-deux+ est remplacé par le mot : + soixante-quatre" », énonce le texte.

    • Une réponse brutale et ravageuse.

      Et puis il y aura ceux, politiques, journalistes qui vanteront ( ils vantent déjà) la force de caractère et le courage de #Macron. Mais il n’y a aucune force de caractère, aucun courage à promulguer, seul dans la nuit, une loi qui déchire son propre pays. Il n’y a aucune force, aucun courage à s’enfermer dans l’idée directrice qu’on est supérieur en tout point à la masse. Il n’y a aucune force, aucun courage à tordre les institutions à sa main, à être dur avec les petits et tellement faible avec les « grands » ( cf Trump , Xi etc…) Il n’y a aucune force et aucun courage à ne pas savoir s’amender reculer, dialoguer. Il y a simplement une arrogance et un orgueil que plus rien ne semble pouvoir arrêter. Le flatter, commenter sa geste avec cette fascination mystérieuse qu’il exerce encore sur une poignée d’influenceurs, c’est l’encourager dans une attitude qui nous mène collectivement au désastre démocratique.

      Françoise Degois

    • En pleine nuit, Macron promulgue la retraite à 64 ans : à nous de faire bloc

      Retraite. La rage au cœur. Des larmes de rage quand on pense aux camarades en grèves reconductibles depuis 3 mois. Malgré le plus fort mouvement social dans le pays depuis mai 68, le président a promulgué la retraite à 64 ans cette nuit. Comme un voleur. Comme un forcené radicalisé, retranché, seul, au sommet des lambeaux d’une Ve République, qu’il est en train d’achever.

      Cette promulgation dans la nuit au Journal officiel constitue une nouvelle provocation, un nouveau bras d’honneur à la démocratie. Ce mépris présidentiel est insupportable. Que la Première ministre ose claironner : « ce soir, il n’y a ni vainqueur, ni vaincu », en dit long sur la dégueulasserie de ces gens-là. Ils n’ont même pas le courage d’assumer leur acte. De nous regarder en face. Pas de vaincus ? Et les millions de travailleuses et travailleurs qui viennent de prendre deux ans ferme ? Ils ne peuvent plus faire un déplacement sur le territoire sans qu’on leur rappelle leur 49.3.

      Car en 3 mois, Emmanuel Macron a tout perdu. La bataille des idées : 93% des actifs contre la retraite à 64 ans, 82% des Français sont toujours pour la suspension de la réforme. La bataille parlementaire : « vote bloqué » au Sénat, 49.3 à l’Assemblée nationale. La bataille de la mobilisation : même le ministère de l’Intérieur reconnaît le plus fort mouvement social du XXIe siècle. La bataille de l’horizon : la Ve République est agonisante, le néolibéralisme ne fait plus rêver personne, Emmanuel Macron ne peut plus mettre un pied dehors.

      La bataille qui s’ouvre, comme on l’annonce depuis des années, se jouera entre eux et nous. Le « eux », c’est le Rassemblement National (RN), le bloc d’extrême droite qui profite de l’effondrement du bloc bourgeois libéral. Le RN profite de cet effondrement pour mieux séduire le capital et préparer la candidature du système en 2027. À cet égard, la déclaration de Geoffroy Roux de Bézieux, le patron du MEDEF, le 27 mars 2023 sur France Info, a le mérite d’être clair. Le RN au pouvoir ? « C’est un risque nécessaire ».

      Mais pourquoi la bourgeoisie préfère Marine Le Pen à Jean-Luc Mélenchon ? Car le camp du capital sait où sont ses intérêts. La bourgeoisie n’est pas folle, et Marine Le Pen ne cesse de lui faire des appels du pied : vote contre le rétablissement de l’impôt sur la fortune (ISF) à de multiples reprises à l’Assemblée nationale, vote contre la taxe super-profits au Parlement européen, et en même temps, vote contre la hausse du SMIC, le gel des loyer et le blocage des prix de produits de première nécessité. Derrière son discours électoraliste sur le « pouvoir d’achat », qui parvient à séduire une partie croissante des classes populaires, le Rassemblement National ne cesse de faire des appels du pied au bloc bourgeois libéral. L’urgence absolue est de démasquer l’arnaque sociale que constitue le Rassemblement national.

      Depuis de longues années maintenant, l’insoumission.fr avertit : entre le capital et le travail, le RN a choisi son camp, et le capital le lui rend bien. Vincent Bolloré monte un empire médiatique pour propulser Éric Zemmour, et dédiabolise ainsi Marine Le Pen. Durant toute la fin du quinquennat précédent, ministres macronistes et éditorialistes de plateaux tapent main dans la main sur l’« islamo-gauchisme » plutôt que sur l’extrême droite. La bourgeoisie a le mérite de la constance : dans l’histoire, à choisir, elle a toujours préféré l’alliance capital-fasciste plutôt que la gauche. Combien de fois l’avons-nous écrit dans ces colonnes : plutôt Hitler que le Front Populaire hier, plutôt Le Pen que Mélenchon aujourd’hui.

      Le bloc de gauche, représenté par la NUPES, doit être à la hauteur de la gravité de la situation : concentrer nos coups pour démasquer l’arnaque sociale et raciste que constitue le RN. Plutôt que de se regarder le nombril et de nous diviser entre nous, faire bloc pour concentrer nos coups sur l’alliance du bloc d’extrême droite et du bloc bourgeois, la perspective d’un ticket Marine Geoffroy Le Pen de Bézieux en 2027.

      La VIe République, le partage des richesses, pouvoir enfin vivre de son travail, face à l’explosion des prix due aux super-profits, la révolution écologique, qui passe par cibler et s’attaquer aux responsables de la catastrophe climatique et sociale : les 63 milliardaires qui polluent plus que la moitié des Français réunis, les 5 milliardaires qui possèdent autant que 27 millions de personnes.

      Et pour reconquérir les classes populaires, la dernière des bonnes idées serait de tendre la main à Bernard Cazeneuve et François Hollande, à ceux ont trahi les classes populaires, à ceux qui ont dégoûté de la gauche dans les grandes largeurs, à ceux qui ont théorisé cet abandon des classes populaires (note Terra Nova de 2011), aux fossoyeurs de la gauche, idiots utiles de l’extrême droite, qui font élire 15 députés RN en Occitanie.

      Le mouvement ouvrier, les syndicats, associations et le bloc de gauche, la NUPES, doivent faire bloc. La situation est trop grave. Le pouvoir ne mesure pas quelle réserve de rage il vient de libérer. Jean-Luc Mélenchon a lancé un appel hier soir : « La violence exceptionnelle des décisions du Conseil Constitutionnel nécessite une étroite coordination entre la NUPES et les syndicats pour continuer la lutte et maîtriser la riposte. Alerte aux colères de désespoirs ». Le combat continue, tous ensemble, soudés, contre leur monde à bout de souffle. Le fascisme est le capitalisme en décomposition, le fascisme n’est rien d’autre que la réaction du capitalisme.

      Pierre Joigneaux.

      https://linsoumission.fr/2023/04/15/macron-retraite-faire-bloc

    • @marielle , on est foutus, même wikipédia est re-ecrite !!!

      Pierre Joigneaux (Ruffey-lès-Beaune, 23 décembre 1815 - Asnières, 26 janvier 1892) était un journaliste puis homme politique d’extrême gauche.

    • Vous vous souvenez qu’en 2020, il avait déjà joué avec l’idée qu’il pourrait être obligé de « faire des choses dures » qui le rendraient trop impopulaire pour être candidat à sa réelection :
      https://www.lefigaro.fr/politique/presidentielle-2022-peut-etre-que-je-ne-pourrai-pas-etre-candidat-imagine-m

      À l’image du choix inédit de son prédécesseur, le président de la République imagine l’hypothèse d’un fort rejet de son action par les Français, à la fin de son quinquennat. « Parce que les circonstances l’exigeront », songe-t-il, « peut-être que je devrai faire des choses dures dans la dernière année (...), qui rendront impossible le fait que je sois candidat ».

    • perso, j’attends une attestation de Mélenchon, Bompard, Panot et Ruffin - pour appel à la sédition p.ex. - avant de valider le diagnostic dictature.

      Pour l’instant, ils ont seulement matraqué un député en écharpe jeudi soir et gazé une dizaine d’autres qui protégeait des blessés dans un champ de maïs y’a un mois ; pas encore de vraie arrestations politiques :-)

      Pour les députés de l’opposition, s’entend ; pour les gueux, ça fait un moment que ça roule leur affaire de chasse aux récalcitrants.

    • « peut-être que je devrai faire des choses dures dans la dernière année (...), qui rendront impossible le fait que je sois candidat ».

      bien sûr, il mentait. Pas con, il attend le tour suivant, là où il sait qu’il sera pas réélu ; moins de risques, meilleur timing.

    • « Et sinon, les rares mesures que Macron a proposé pour adoucir la réforme des retraites étaient vouées à être censurées par ses complices du Conseil constitutionnel
      Il fait la guerre totale à l’intérêt général, il se surpasse dans la tyrannie 🔥
      #PasDeRetraitPasDeJO »

      L’entourloupe du Gouvernement est trop grossière : il savait depuis le début que plusieurs articles n’avaient pas leur place dans la réforme et qu’ils seraient censurés.

      Le Conseil constitutionnel a en effet invalidé 6 articles (dont le contrat senior introduit par le Sénat et donc pas dans le projet initial soumis à l’avis du Conseil d’Etat).

      Or ces articles, c’était le « sucré » de la réforme, les mesures présentées comme favorables

      Pour compenser le « salé », la dureté du report à 64 ans. L’index senior, les mesures pour les fonctionnaires dit actifs ou super actifs (comme les policiers), la visite médicale ou l’entretien de prévention pour les salariés exposés à la pénibilité… tout cela est annulé

      Ce qui déséquilibre encore plus une réforme déjà foncièrement injuste (et que ces mesurettes ne faisaient qu’édulcorer). Surtout cela souligne l’hypocrisie du Gouvernement qui le savait pertinemment mais faisait comme si…

      En s’asseyant délibérément sur l’avis du Cons.d’Etat, le Gouvernement a joué à 3 bandes : j’offre des motifs d’inconstitutionnalité au CC,pour faire diversion ; je sais que mon texte va être promulgué durci ; je proposerai de mettre les mesures « sucrées » dans un nouveau texte.

      Voilà un haut niveau de cynisme. Qui plaide d’ailleurs pour que les avis du Conseil d’Etat, obligatoirement rendus publics pour les lois ordinaires, le soient aussi pour les lois de finances (tout ceci a été décidé par une simple circulaire de Hollande mais jamais codifié)

      https://twitter.com/JeromeGuedj/status/1647144760048590848

      « #LR avait conditionné son soutien à l’#indexsenior et au #cddsenior
      ➡️ 2 hypothèses
      1️⃣ les génies #ciotti et #marleix se sont faits enfumés par #Macron
      2️⃣ ils nous ont enfumés, sachant que ça ne passerait pas constitutionnellement.
      Dans les 2 cas le parlement est floué. » Aurélie Trouvé

    • et maintenant qu’ils se sont tous bien fait rouler sur la gueule et dans la farine, les députés de l’opposition - et une partie de la Macronie - ils « dégainent » l’article 68, ou ils ont les jetons ?

      Ça doit pas qualifier comme haute trahison ce que fait Macron depuis 6 ans. Pas assez haut, j’imagine, comme trahison [de la République, de l’intérêt général]. Ça se plaide, ou c’est juste dans tes rêves ?

      https://fr.wikipedia.org/wiki/Haute_trahison

      Jusqu’en 2007, la haute trahison était mentionnée dans la Constitution de la Ve République (art. 68) comme la seule cause permettant de mettre en jeu la responsabilité du président de la République française qui était alors passible de la Haute Cour de justice.
      [...]
      Depuis 2007, la nouvelle rédaction de l’article 68 supprime la référence explicite à la haute trahison et élargit le champ de cette responsabilité présidentielle aux « manquement à ses devoirs manifestement incompatible avec l’exercice de son mandat » comme une cause de destitution par la Haute Cour (nouvelle appellation). Cette formulation qui reste encore vague peut néanmoins très bien comprendre la haute trahison au sens traditionnel et elle correspond, à vrai dire, à ce que l’on supposait pouvoir y mettre aussi par une interprétation moderne, à savoir, notamment, tous comportements violant la constitution et ses principes ou tous manquements en contravention grave avec les valeurs démocratiques et républicaines, la morale politique ou la dignité de la charge, ainsi que la forfaiture et la prévarication.

    • « Le fait que des ministres aient délivré, lors de leurs interventions, des estimations initialement erronées sur le montant des pensions de retraite est sans incidence sur la procédure d’adoption de la loi... »

      Conseil constitutionnel, 14 avril 2023


      Traduction : tu peux mentir, ça passe. Où est la sincérité du texte ?
      https://twitter.com/CJuridiques/status/1647161381538652161?cxt=HHwWgoDTpZWj8tstAAAA

      https://video.twimg.com/amplify_video/1647220584084910080/vid/1280x720/-zL2iVF-TUKq0XgS.mp4?tag=16

      En fait, Dominique Rousseau n’est pas vraiment surpris, il est, comme beaucoup de constitutionnalistes et de politistes, scandalisé ! #ConseilConstitutionnel

  • #prix #inflation Casino baisse ses prix, cela donne une idée certaine des #Marges des super, hyper marchés. Le web grande conso

    Avec les nouveaux prix, ils font encore des bénéfices fabuleux

    Papeterie : - 8%
    Ampoules : - 15%
    Piles : -19%
    Orangina : – 21 % sur à 2 euros 35, Orangina 2L Super U Drive : 2,20€
    Nutella : - 21,8 %. Il était à 2 euros 75ct.
    Mousseline à l’ancienne - 30%, elle était à 4 euros 79 ct.

    Déodorant homme, Mennen, à – 33,9 %. Il était à 8 euros 69 ct.
    Déodorant homme Nivéa, à – 33,9 %. Il était à 7 euros 45 ct. cette semaine chez Intermarché 4.19€ les 2 sticks au lieu de 6.99€ soit 2.10€ le stick
    Narta, à – 33,9 %.


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La suite : https://www.olivierdauvers.fr/2023/04/14/casino-sacre-coup-de-frais-sur-les-prix

    • La Bourse de Paris au-dessus des 7500 points pour la première fois Le figaro

      La Bourse de Paris continue d’établir des records vendredi, dépassant les 7.500 points, profitant de la santé des entreprises du luxe et de l’espoir d’une politique plus souple de la part des banques centrales dans les prochains mois. L’indice vedette CAC 40 progressait de 21,85 points à 7.502,68 points vers 09H25, en chemin vers une cinquième séance de hausse consécutive et après un pic à 7.507,79 points peu après l’ouverture. Jeudi, il avait gagné 1,13%, porté par la progression des ventes de LVMH au premier trimestre 2023.
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      Sur la semaine, il avance de 2,45%, un quatrième gain hebdomadaire d’affilée. La Bourse de Paris fait mieux que ses homologues européennes
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      Source : https://www.lefigaro.fr/conjoncture/la-bourse-de-paris-au-dessus-des-7500-points-pour-la-premiere-fois-20230414

    • Consommation : le grand retour de la vie à crédit Le figaro
      La production des crédits renouvelables a progressé de 14,7 % en janvier sur un an.

      Continuer à acheter, quitte à s’endetter… Confrontés à la baisse de leur pouvoir d’achat (la hausse des prix a atteint 5,6 % en mars sur un an en France), les ménages les plus fragiles recourent davantage à des crédits. Les prêts renouvelables - ces réserves d’argent aux taux élevés, voire faramineux (de 7 % à 20 %) - font leur grand retour. La production de ces crédits a progressé de 14,7 % en janvier sur un an, selon les derniers chiffres disponibles de l’Association des sociétés financières (ASF), qui regroupe les établissements spécialisés dans le crédit.

      Les crédits renouvelables ne sont plus souscrits pour acheter un ordinateur ou un canapé. Ils le sont pour boucler les fins de mois. « Les ménages, nous le disent, reconnaît Julien Cailleau, directeur général adjoint de Oney (filiale commune de BPCE et Auchan). Beaucoup de ces prêts sont souscrits durant la deuxième quinzaine du mois, et souvent pour de petits montants. »
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      #France montée de la #pauvreté

      Source : https://www.lefigaro.fr/conjoncture/consommation-le-grand-retour-de-la-vie-a-credit-20230413

  • La photo de Stéphane Mahé est hallucinante :
    https://twitter.com/paul_denton/status/1646533190285160448

    Les gendarmes mobiles déployés devant le Conseil constitutionnel face aux manifestants contre la réforme des retraites. Incroyable photo prise par @stephanemahe pour Reuters

    Stéphane Mahé est notamment l’auteur de la photo « Le crayon guidant le peuple » en 2015 :
    https://www.lefigaro.fr/culture/2015/01/13/03004-20150113ARTFIG00081-qui-est-stephane-mahe-l-auteur-du-crayon-guidant-

  • Taïwan : quand Emmanuel Macron sort de l’Histoire
    https://www.lefigaro.fr/international/taiwan-quand-emmanuel-macron-sort-de-l-histoire-20230412

    Emmanuel Macron croyait enfiler les bottes du Général De Gaulle en décochant des flèches contre les États-Unis dans le détroit de Taïwan. Il s’est en fait pris les pieds dans le tapis géopolitique d’une Asie-Pacifique à cran, champ de bataille crucial pour la stabilité mondiale au 21e siècle.

    Qq’un pour rappeler que la Chine et Taiwan, ça ne date pas d’hier, et que la Chine se satisferait tout à fait d’un statu-quo si les US ne mettaient pas des batons dans les roues à longueur de temps, en particulier sur l’accès à la technologie (vous vous souvenez de cet embargo complet décidé unilatéralement par les US à l’automne dernier et dont on ne parle déjà plus chez nous, comme si un embargo total allait de soit, à la façon dont on se satisfait de l’embargo contre Cuba depuis le siècle dernier ?)

    https://seenthis.net/messages/976988
    https://seenthis.net/messages/976876

  • La France, interdite d’exportations de céréales à partir du 25 avril  Keren Lentschner

    . . . . À partir du 25 avril, la France ne pourra plus exporter sa production céréalière en dehors d’Europe. À cette date, l’utilisation de phosphine, un insecticide, sera, en effet, interdite en France pour traiter les cargaisons de céréales dans les cales des bateaux. Or la fumigation de ce produit, utilisé en tablettes, est obligatoire dans de nombreux pays clients de l’Hexagone, à commencer par l’Afrique du nord, pour pouvoir débarquer la marchandise.

    Elle permet d’empêcher la propagation d’insectes d’un pays à l’autre. Sans cela, pas de certificat de traitement à l’arrivée au port. Et les grains risquent de repartir vers l’expéditeur... À la clef, 11,5 millions de tonnes de céréales sont concernées, selon L’Opinion qui a enquêté sur les coulisses de l’affaire. Les céréaliers sont vent debout. « Ces pays-là vont être en manque crucial d’alimentation », a réagi dimanche sur Sud Radio Éric Thirouin, président des producteurs de blé et céréaliers français, qui redoute le risque d’émeutes. « Dans le meilleur des cas, si je puis dire, c’est la Russie qui est le premier exportateur mondial qui les fournira ».

    La décision remonte à fin octobre 2022. Elle a été prise par l’Agence nationale de sécurité sanitaire alimentaire française (anses) qui a renouvelé l’autorisation de mise sur le marché du produit sauf au « contact direct avec les céréales ». En cas d’inhalation d’une dose importante, ce gaz à base de phosphure d’aluminium peut provoquer des troubles neurologiques ou respiratoires.

    Spécificité française
    Il n’empêche, cette décision de l’anses est une spécificité française, l’autorisation d’utilisation de la phosphine ayant été renouvelée ces derniers mois dans la plupart des pays européens voisins. « C’est une situation absurde alors même que l’utilisation de cet insecticide figure dans le cahier des charges des pays à qui la France vend ses céréales, déplore Guillaume Kasbarian, député Renaissance, président de la commission des Affaires économiques de l’Assemblée nationale, qui a saisi l’anses sur ce sujet. Cela interroge aussi sur la capacité de l’anses à prendre une décision de cette importance sans concertation avec le gouvernement et sans tenir compte du contexte européen ».

    Il semblerait, en effet, que le gouvernement et l’anses divergent sur ce sujet, les ministères de l’Agriculture et des Affaires étrangères plaidant pour l’application du règlement européen, qui autorise l’utilisation de phosphine. « Le risque est immédiat pour notre commerce extérieur et notre filière céréalière, une des filières agricoles excédentaires majeures à l’export (14,5 milliards d’euros en 2022), commente une source gouvernementale. C’est une menace aussi pour la sécurité alimentaire de ces pays dans le contexte international actuel ».

    Dans L’Opinion, l’anses rejette la responsabilité sur le principal fabricant de phosphine, le Néerlandais UPL Holdings, qui ne lui aurait pas transmis le dossier complet car il aurait lui-même renoncé à l’homologation du produit... Ce que le fabricant dément. À l’anses, personne n’était disponible ce lundi 10 avril pour répondre au Figaro.

    Filière stratégique
    « Ce serait un coup d’arrêt à l’export d’une filière stratégique pour la France, insiste le député qui rappelle que l’import dans l’Hexagone de céréales ayant été traitées par fumigation de phosphine est autorisé. On ne peut laisser les céréaliers sans solution. » Pour contourner cette interdiction, certains industriels pourraient être tentés de s’orienter vers des ports européens tels que Gênes ou Anvers pour expédier leurs céréales. Ce qui représenterait un coût supplémentaire et un impact carbone supérieur, déplore un proche du dossier. Une nouvelle audition pourrait être organisée à la Commission des affaires économiques de l’Assemblée dans les prochaines semaines. Les céréaliers, eux, appellent le gouvernement à « se saisir du sujet ».
    #céréales #alimentation #nourriture #faim #exportation #anses #bétise #mauvais à tout #france #administration

    Source : https://www.lefigaro.fr/economie/la-france-interdite-d-exportations-de-cereales-a-partir-du-25-avril-2023041

  • Le Dalaï-Lama présente ses excuses pour avoir demandé à un jeune garçon de lui « sucer la langue »
    https://www.lefigaro.fr/flash-actu/le-dalai-lama-presente-ses-excuses-pour-avoir-demande-a-un-jeune-garcon-de-

    Le Dalaï-Lama, chef spirituel tibétain, a présenté ses excuses lundi à un petit garçon pour lui avoir demandé de lui « sucer la langue », il y a quelques semaines à l’occasion d’une audience dont une vidéo a émergé sur les réseaux sociaux en émoi.

    « Sa Sainteté souhaite présenter ses excuses au garçon et à sa famille, ainsi qu’à ses nombreux amis à travers le monde, pour la peine que ses paroles ont pu causer », indique un communiqué publié sur son compte Twitter officiel.

    Bon ben ça va, alors.

  • Sainte-Soline : un reportage de « Complément d’enquête » contredit la chronologie officielle sur les violences
    https://www.lemonde.fr/planete/article/2023/04/07/sainte-soline-un-reportage-de-complement-d-enquete-contredit-la-chronologie-

    Un reportage diffusé jeudi soir sur France 2 contredit néanmoins la version des autorités sur les affrontements survenus le 25 mars dans les Deux-Sèvres, où les forces de l’ordre n’auraient fait que répliquer aux violences de certains manifestants.

    Réalisé pour l’émission « Complément d’enquête », le reportage montre que des premiers tirs de gaz lacrymogène ont été effectués pour disperser le cortège jugé le plus radical dès 12 h 17. Or, selon la chronologie officielle du rapport remis au ministère de l’intérieur par le patron de la gendarmerie nationale, les affrontements entre manifestants radicaux et forces de l’ordre n’ont commencé qu’à 13 h 05, avec « jets de cocktails Molotov et tirs de mortier d’artifice sur la gendarmerie ».

  • Députés [et blessés] attaqués par les quad à Sainte-Soline : ça porte plainte ou pas ?

    Un article du Huff qui raconte l’épisode, avec une photo de la farandole d’écharpes tricolores :

    https://www.huffingtonpost.fr/france/article/apres-sainte-soline-ces-elus-nupes-et-la-prefecture-se-renvoient-la-b

    et LR qui en profite pour [essayer d’] enfoncer leurs camarades de l’ultra-gauche de l’assemblée

    https://www.lefigaro.fr/politique/mega-bassines-les-deputes-lr-demandent-des-sanctions-contre-leurs-collegues

    Ils ont porté plainte les députés ?

    Les plaintes des blessés graves :
    https://seenthis.net/messages/997784

  • VIDEO. Maintien de l’ordre : Gérald Darmanin laisse entendre que les subventions à la Ligue des droits de l’homme pourraient être remises en cause
    https://www.francetvinfo.fr/faits-divers/police/violences-policieres/video-maintien-de-l-ordre-gerald-darmanin-laisse-entendre-que-les-subve

    La menace est à peine voilée. Auditionné au Sénat sur la manifestation contre la « méga-bassine » de Sainte-Soline (Deux-Sèvres), le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, a laissé entendre que les subventions accordées à la Ligue des droits de l’homme, une association très critique des moyens employés par les gendarmes contre les manifestants, pourraient être remise en cause.

    « Je ne connais pas la subvention donnée par l’Etat à la Ligue des droits de l’homme. Mais ça mérite d’être regardé dans le cadre des actions qui ont pu être menées », a déclaré le ministre de l’Intérieur.

    Gérald Darmanin répondait à une question de François Bonhomme, sénateur Les Républicains du Tarn-et-Garonne. « La Ligue des droits de l’homme est financée sur fonds publics, y compris de l’Etat. Donc si vous voulez être cohérent, monsieur le ministre, il faut cesser de financer des associations qui mettent en cause gravement l’Etat – elles dénoncent un Etat policier, une violence systémique. On finance ces associations qui n’ont rien à voir avec l’Etat de droit, quoi qu’elles en disent », a estimé l’élu.

    Ligue des droits de l’homme (France) — Wikipédia
    https://fr.wikipedia.org/wiki/Ligue_des_droits_de_l%27homme_(France)

    La LDH est officiellement enregistrée le 4 juin 1898, soit même avant le vote de la loi de 1901 sur les associations, par le républicain Ludovic Trarieux en défense du capitaine Dreyfus.

    La droite française n’a plus aucune limite.

  • Il n’y a pas de crise démocratique | L’entourage du PR | 05.04.23

    https://www.liberation.fr/economie/social/en-direct-reforme-des-retraites-lintersyndicale-a-matignon-et-preparatifs

    L’entourage d’Emmanuel Macron a contesté mercredi l’existence d’une « crise démocratique » évoquée par les syndicats.

    « Qu’un président élu avec une majorité élue, certes relative, cherche à mener à bien un projet qui a été porté démocratiquement, ça ne s’appelle pas une crise démocratique », a expliqué l’entourage présidentiel en marge d’un déplacement en Chine [où on sait ce que veut dire démocratie].

    « On ne peut pas parler de crise démocratique quand le projet il a été porté, expliqué et assumé. »

    « Si les gens voulaient la retraite à 60 ans c’est pas Emmanuel Macron qu’il fallait élire président de la République ou mettre en tête du premier tour. »


    « L’entourage du PR » oublie d’expliquer ce qu’il entend par "démocratie" ; visiblement, personne n’a songé à poser la question aux gens qui communiquent pour le PR. Leur réponse serait pourtant assez instructive.

  • Retraites : une banderole géante « Désolé Charles » déployée face aux côtes anglaises Le figaro

    « Sorry Charles, see you later » : une centaine de syndicalistes ont déployé jeudi une banderole géante sur un cap du littoral nord face aux côtes anglaises, ironisant sur l’annulation de la visite en France du monarque britannique pour cause de mobilisation contre la réforme des retraites.
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    Source : https://www.lefigaro.fr/social/retraites-une-banderole-geante-desole-charles-deployee-face-aux-cotes-angla

    #France #Angleterre #humour #manifestations #retraite #emmanuel_macron

  • La deuxième partie de la machine à broyer du manifestant se met en place. Le fait est que 300 interpellés qui ne donnent que 9 poursuites en justice, ça se voit. Il faut que ça ne se voit plus : faudrait voir à ce que la justice soutienne l’enthousiasme policier à « faire du chiffre ».

    Réforme des retraites : Éric Dupond-Moretti appelle les procureurs à la fermeté
    https://www.lefigaro.fr/actualite-france/reforme-des-retraites-xavier-dupond-moretti-appelle-les-procureurs-a-la-fer

    Le ministre de la Justice Éric Dupond-Moretti a demandé « une réponse pénale systématique et rapide » à l’encontre des personnes interpellées en marge des rassemblements contre la réforme des retraites pour « troubles graves à l’ordre public », « atteintes aux personnes et aux biens » et « actes d’intimidation et menaces contre les élus ».

    • chalut, et dislocation https://seenthis.net/messages/995203
      pour l’instant le principal souci est en amont de la justice, rafler, ça marche, cogner sans même arrêter, ça va, mais ficeler un minimum les dossiers qui permettraient condamnations fait moins kiffer les condés, ils baclent. ils baclent, eux aussi n’aiment de leur travail que ce qui leur permet de vivre le plus libres possible (on veut bien faire du chiffre, à condition d’éclater de la gauchiasse, du rouge et et du cassos), alors que les alternatives économiques habituelles sont disponibles (par exemple mettre en cause pour rébellion ne serait-ce que 5 à 10% des manifestants qu’on aura préalablement cognés). là aussi la fascisation est à l’oeuvre : ça parie que la crise de régime débouchera sur une politique toujours plus sécuritaire (pestilent promet de nous sauver du chaos), ou, mieux encore, sur une version plus explicitement néofasciste, coalition avec du RN dedans, ou RN et quelques satellisés. Toutes les composantes de la société jouent leurs cartes dans la partie en cours (on a même vu hier la CGT spectacle intervenir en nombre au théâtre de la Ville).

      « J’ai l’impression que mon arrestation est politique » : au tribunal de Paris, une barricade en feu, un dossier vide, une relaxe
      https://www.lemonde.fr/societe/article/2023/03/23/j-ai-l-impression-que-mon-arrestation-est-politique-au-tribunal-de-paris-une

      Six prévenus pour 234 interpellés : traduction en chiffres de ce qu’une avocate impliquée dans ces dossiers, pour définir la stratégie des forces de l’ordre les soirs de contestation, a qualifié de « pêche au chalut ».

      A leur demande, ou faute de temps, cinq des six prévenus ont vu leur procès pour « dégradation ou détérioration du bien d’autrui par un moyen dangereux pour les personnes » renvoyé à fin avril, et ont été relâchés, après quarante-huit heures de garde à vue. Seul Clément Q., dans son jogging rouge à bandes blanches, a comparu. Ce Chambérien de 25 ans, qui suit une formation de couvreur, est accusé d’avoir confectionné une barricade à l’aide des déchets qui s’amoncellent sur les trottoirs parisiens en raison de la grève des éboueurs, et d’y avoir mis le feu. Il a été interpellé quelques hectomètres plus loin, place de la Bastille, alors qu’il rentrait chez lui. Le policier qui l’a arrêté affirme l’avoir reconnu grâce à son jogging.

      Voilà les faits exposés par la présidente du tribunal en trente secondes chrono – « Ça va être extrêmement rapide, j’ai dit tout ce que j’avais comme éléments ». Le garçon nie. La présidente, visiblement perplexe devant la maigreur du dossier, n’insiste pas. La procureure évoque avec autant de conviction que possible une fiche d’interpellation « précise » et une infraction « parfaitement caractérisée », puis requiert huit mois avec sursis, « une peine d’avertissement », car « même si c’est pour manifester ses idées, la société ne peut tolérer qu’on mette en danger des personnes » [poubelles].

      « Ici, c’est un tribunal, pas une tribune politique »

      L’avocate du prévenu plaide sur du velours contre un dossier « largement insuffisant » et des éléments à charge « infiniment faibles, voire honteux ». Elle confesse avoir imaginé, en découvrant le jogging rouge vif de son client en garde à vue, que la vidéosurveillance lui serait fatale, puis lit le procès-verbal d’exploitation vidéo : « Constatons la présence de plusieurs individus en train de construire une barricade. Ne constatons pas la présence du mis en cause concernant la présente procédure. » On n’a retrouvé sur le jeune homme ni gant, ni casque, ni cagoule, ni trace de brûlure. Tout juste un briquet. « Monsieur, comme beaucoup de Français, fume », dit l’avocate.
      « Pourquoi deux jours de garde à vue et une comparution pour quelque chose d’aussi fragile ?, demande-t-elle. On a du mal à comprendre. » Son propos devient alors politique, elle dénonce « l’instrumentalisation des interpellations par l’exécutif, qui ne s’en cache pas », appelle le tribunal, « garant des libertés fondamentales », à y « mettre un stop », et cite l’avocat et écrivain François Sureau : « Il ne reste rien de la liberté de manifester si le gouvernement peut choisir ses opposants. »

      « Voulez-vous ajouter quelque chose pour votre défense ?, demande la présidente.
      On continuera à se mobiliser contre cette réforme et contre le gouvernement, malgré la répression, répond, placide, le prévenu.

      Ici, c’est un tribunal correctionnel qui juge des délits, ce n’est pas une tribune politique.
      – J’ai l’impression que mon arrestation est politique, donc je tenais à le préciser. 
       »
      Clément Q. a été relaxé. Il n’existe, a lu la présidente, toujours aussi expéditive, « pas suffisamment d’éléments pour prouver qu’il a mis le feu à la barricade ».

      ben oui, c’est compliqué de prélever ce qui permet d’entrer en voie de condamnation dans une telle masse de comportements politiquement prohibés (cf. Darmanin déclarant faussement que ce serait un délit de participer à une manifestation non déclarée). et puis bon, le continuum des illégalismes est si vaste, si peuplé - de qui marche dans la rue, fuit la police, allume un feu de poubelle peut-on déjà faire un exemple quand des centaines, des dizaines de milliers de personnes se comportent de la sorte ? et comment y arriver lorsque comme hier des ouvriers commettent bien plus de dégâts que des manifestants qui si ils sabotent l’aspect et la réputation de villes entreprises cassent en réalité au mieux quelques dizaines de vitrines ?

      on a tort de dire que de Lallement à Nunez il n’y a pas eu de changement, la doctrine aller au contact reste, mais tactiquement elle est fortement démilitarisée (« On a été entraînés pour la “percussion” » https://seenthis.net/messages/995267), ça a rendu le tri des judiciarisables moins facile. nul doute que la répression doit changer de pied, la prédation policière se renforcer. prévenir, faire peur, terroriser, ça commence par ne plus se priver d’un organe policier vital, la justice. c’est dès aujourd’hui, et plus probablement ce soir, qu’on va découvrir de quels moyens ils se dotent pour ferrer le poisson. on le verra dès demain dans comparutions immédiates des TGI

      #justice #police #maintien_de_l'ordre #fascisation

    • Mathilde Panot @MathildePanot
      https://twitter.com/MathildePanot/status/1638954744159805472

      Cette « dépêche » interne du ministre
      @E_DupondM adressée aux procureurs vise à entraver la liberté de manifester ⤵️

      Manifester est un droit fondamental.

      Je saisis le Conseil d’État.

      (sinon, la police est bien larguée dans plusieurs villes, à la fois brutale et contrainte à la défensive, commissariat et préfecture brulés à Lorient, Paris ingouvernable, etc., et a beaucoup plus utilisé les grandes de désencerclement et LBD)

  • Le maire de Saint-Brevin était menacé : ses voitures et sa maison touchées par un incendie
    Ouest-France Modifié le 22/03/2023
    https://www.ouest-france.fr/pays-de-la-loire/saint-brevin-les-pins-44250/le-maire-de-saint-brevin-etait-menace-ses-voitures-et-sa-maison-touchee
    https://media.ouest-france.fr/v1/pictures/MjAyMzAzOGVkZTE5ZGJiMWI0N2FiZGI0ZTM5YjJiMTNlMTg5MjU?width=1260&he

    Le pont de Saint-Nazaire étant bloqué ce mercredi 22 mars, les automobilistes ont dû faire demi-tour. Sur le chemin de Saint-Brevin-les-Pins, des personnes ont aperçu des flammes et se sont rendues sur place. Il s’agissait du domicile du maire, Yannick Morez. Sa maison a pris feu, vers 5 h, alors qu’il dormait. Selon les premières pistes d’enquête, l’incendie pourrait avoir été provoqué par un cocktail Molotov jeté sur sa voiture. Il se serait ensuite propagé à l’autre voiture, puis à la façade de la maison.

    Le maire déjà menacé

    Yannick Morez a essayé d’éteindre l’incendie avec un extincteur mais les flammes étaient déjà trop importantes. Elles ont gagné également un deuxième véhicule stationné sur place. La chaleur était si forte que les éléments en ​plastique de la fermeture du portail ont fondu, pourtant situés à plus de quatre mètres de la voiture.

    Depuis le projet de transfert du Cada (Centre d’accueil des demandeurs d’asile), le maire et ses adjoints font l’objet de menaces depuis quelques semaines.

    #racisme #extrême-droite

  • Le fonctionnement de l’hôpital de Brest toujours affecté par la cyberattaque

    Connexions internet coupées, pas de rendez-vous en ligne ni de paiement par carte bancaire : le fonctionnement de l’hôpital de Brest était toujours affecté lundi par la cyberattaque qui l’a visé il y a dix jours, selon un communiqué de presse. « Suite à la cyberattaque dont a été victime le CHU de Brest, les connexions internet sont coupées », souligne l’hôpital dans un communiqué diffusé lundi.


    Le CHU avait été victime « d’une intrusion dans son système d’information » le jeudi 9 mars à 20h33. Aucun détail n’a été communiqué sur le type de cyberattaque dont il s’agit. « Nous ne recevons aucun e-mail » , précise le CHU lundi, en invitant ses patients à apporter une version papier de leurs résultats et comptes rendus.

    Pas de retour à la normale avant plusieurs semaines
    Il n’est en outre pas possible de prendre rendez-vous en ligne ou par courriel ou de payer par carte bancaire. « Nos logiciels fonctionnent en interne et nos équipes peuvent vous accueillir. Nous vous prions d’accepter toutes nos excuses pour ces désagréments » , précise l’hôpital à l’intention de ses patients.

    Aucun retour à la normale n’est prévu avant plusieurs semaines, a précisé une source interne à un correspondant de l’AFP. La direction de la communication a indiqué qu’un point de situation serait fait « en milieu de semaine ». Le CHU de Brest couvre un territoire comprenant une population de 1,2 million d’habitants et emploie plus de 6500 personnes.

    Plusieurs hôpitaux français ont été la cible de cyberattaques au cours des derniers mois, comme l’hôpital de Versailles en décembre 2022 ou le Centre hospitalier Sud Francilien (CHSF) de Corbeil-Essonnes fin août. Dans le cas de l’hôpital de Versailles, les pirates informatiques avaient utilisé le rançongiciel (« ransomware ») Lockbit et réclamé une rançon pour débloquer les données cryptées. En France, les établissements publics ne paient jamais de rançons car la loi le leur interdit.

    #administration #cyberattaque #hacking #ransomware #cyberattaques #sécurité #piratage #surveillance #internet #cybersécurité #algorithme #sécurité_informatique #budget #Brest

    Source : https://www.lefigaro.fr/flash-eco/le-fonctionnement-de-l-hopital-de-brest-toujours-affecte-par-la-cyberattaqu

  • Ami de droite, sache-le : Aurélien Pradié est ton nouvel ennemi de classe. Il est encore plus extrémiste que Laurent Berger.

    Retraites : du refus de s’associer aux extrêmes au vote de la motion de censure, les revirements d’Aurélien Pradié
    https://www.lefigaro.fr/politique/retraites-du-refus-de-s-associer-aux-extremes-au-vote-de-la-motion-de-censu

  • Le manque de main d’œuvre rend gentil : Ces dirigeants qui se mobilisent contre la précarité
    https://www.lefigaro.fr/societes/ces-dirigeants-qui-se-mobilisent-contre-la-precarite-20230312

    « Pour résoudre le problème, tout le monde se tournait vers le gouvernement. Nous estimions, tous deux, que les entreprises pouvaient apporter leur contribution, en matière d’emploi des jeunes et de lutte contre la précarité », raconte Thomas Buberl. Lui et Emmanuel Faber ont alors entrepris de convaincre une dizaine de grands groupes à agir : le Collectif d’entreprises pour une économie plus inclusive était né.
    À la mi-décembre 2018, ils avaient déjà entraîné leurs homologues d’Accor, BNP Paribas, Carrefour, Korian, Schneider Electric, Sodexo et Veolia. Depuis, ce petit groupe informel est devenu un réseau doté d’une gouvernance, avec deux présidents, Thomas Buberl et Sophie Boissard, directrice…

    https://www.collectif-economie-plus-inclusive.fr

    #éthique_washing

    • Citation rectificative :

      Alors que la crise menace nos profits, nous restons plus que jamais mobilisés autour des trois priorités de 2018.

      Nous sommes convaincus que l’enjeu majeur pour nos actionnaires comme pour le pouvoir du capital sur la société reste celui des travailleurs disponibles, alors que les marchés de l’exploitation sont soumis à des bouleversements inédits depuis la crise sanitaire.

      Il nous faut amplifier l’effort en direction des jeunes exploités non diplômés, au plus près des bassins de pauvres (industriels ou pas).

      Il nous faut aussi relever le défi de l’exploitation des vieux, et plus largement contribuer à l’émergence d’un système favorisant leur résistance jusqu’à leur extinction naturelle.

      C’est pourquoi nous voulons aujourd’hui aller plus loin en matière de d’adaptation qualifiante de notre personnel, en nous fixant, d’ici 2025, un objectif global en ce qui concerne la malléabilité des exploités, sans distinction d’âge ou de statut.

      Ces trois dernières années ont permis de construire les fondations d’un collectif engagé, innovant, au service d’une reproduction du capital plus inclusive.

      Nous sommes convaincus que notre démarche est plus que jamais adaptée et payante, et va ravir le monde des employeurs.

  • Retraites : troisième soir de tension à Paris, barricades et charges Place d’Italie | AFP | 18.03.23 - 22h

    Barricades, feux de poubelles et d’abribus, jets de projectiles : le quartier de la Place d’Italie à Paris a été samedi soir le théâtre de heurts avec la police et de dizaine d’arrestations, en marge d’une manifestation dénonçant l’usage du 49.3 pour faire passer la réforme des retraites.

    Selon une source policière, 76 personnes ont été arrêtées sur la place d’Italie ou alentour.

    Il s’agit de la troisième soirée de tensions dans la capitale, depuis l’annonce jeudi du recours par Elisabeth Borne à l’article 49.3 de la Constitution qui permet l’adoption d’un texte sans vote, sauf motion de censure.

    Les tensions se sont déplacées du VIIIe au XIIIe arrondissement, les rassemblements place de la Concorde et sur les Champs-Elysées ayant été interdits samedi par la préfecture de police de Paris.

    https://www.mediapart.fr/journal/fil-dactualites/180323/retraites-troisieme-soir-de-tension-paris-barricades-et-charges-place-d-it

    « L’eau bout à 100°, le peuple à 49.3 !!! », lit-on sur la pancarte de Flore. La jeune ingénieure n’avait pas manifesté depuis le début de la mobilisation, même si elle était opposée à la réforme des retraites. Elle attendait sagement « le vote démocratique de l’Assemblée ». Ses espoirs ont été déçus : « J’ai vécu ce 49-3 comme un camouflet démocratique, ça m’a révoltée. Un tel déni ne passera pas », dit-elle froidement.

    Le 49-3 ne passe toujours pas, malgré la répression

    Comme des centaines de personnes ce soir, elle n’appartient pas à un syndicat, ni à un parti politique. « La colère dépasse toutes les organisations. Même les gens qui sont pour cette réforme auraient des raisons d’être révoltés », estime-t-elle. À ses côtés, Sandra, enseignante, qui a fait cinq jours de grève contre cette réforme, abonde : « Finalement, ce 49-3 renforce nos chances de gagner. Comment ne pas être en colère ? » Toutes deux espèrent « un basculement du gouvernement », et « de nouvelles élections législatives ».

    https://www.mediapart.fr/journal/politique/180323/apres-l-annonce-du-49-3-sur-les-retraites-le-mouvement-se-radicalise-la-po

    • À Nantes, pas mieux :

      les services du préfet de Loire-Atlantique et des Pays de la Loire, Fabrice Rigoulet-Roze, ont simplement indiqué que le parquet de Nantes avait saisi l’IGPN. Lors de son entrée en fonction le 30 janvier 2023, après avoir été le directeur de cabinet de plusieurs ministres, le dernier à l’agriculture, Fabrice Rigoulet-Roze s’était déclaré « ravi de revenir dans l’opérationnel », car « le goût du terrain commençait à [lui] manquer ».

      et de l’action il yen à, quand Rigoulet est là

      « On sent une émergence de la violence policière depuis le 7 mars, estime Nelly Goyet, secrétaire de l’Union locale CGT. Quatre jeunes paysans de la ZAD qui vendaient de la soupe sur la manif ont été interpellés, et lorsqu’on a demandé pourquoi à la police, on s’est fait immédiatement gazer [les jeunes ont été placés en garde à vue, puis libérés sans aucune poursuite – ndlr]. Le 11 mars, la manif s’est terminée sous des tonnes de lacrymos et de grenades de désencerclement… Le 14, on s’est retrouvés devant le commissariat après l’interpellation du jeune militant de Solidaires. Et c’est là que l’on a appris que des jeunes filles nassées par la police avaient subi des fouilles au corps. Le 15 mars, la manif n’a pas pu aller à son terme. Il y a eu 36 interpellés, des camarades qu’on a conduits au CHU. On a déambulé pour aller au commissariat. On s’est fait stopper au bord de l’Erdre, il n’y avait aucun problème. Les gens ont levé les bras en l’air et là, ça a été un déferlement de gaz. On ne voyait rien. Les gens ont paniqué. On est retournés vers le parc, où on s’est fait charger. On est dans l’ultra-violence. J’ai 55 ans, je n’ai jamais vu ça. »

      https://www.mediapart.fr/journal/france/180323/nantes-quatre-etudiantes-qui-manifestaient-accusent-la-police-de-violences

      https://seenthis.net/messages/994923

    • @olaf à Nantes, un article qui peut être t’intéressera. J’ai eu écho de ceci dans la dernière lettre à Lulu.
      https://lalettrealulu.fr/2023/03/10/n123-sommaire
      Voici l’article du Figaro https://www.lefigaro.fr/nantes/nantes-la-tour-bretagne-sera-rehabilitee-avec-un-rooftop-un-hotel-et-des-lo
      Nantes : la Tour Bretagne sera réhabilitée avec un rooftop, un hôtel et des logements mais pas pour les gueux hein, nous sommes tout de même au centre de la cité des Ducs de Bretagne, palsambleu.

      Si la lettre à Lulu décortique bien cette fumisterie, le paragraphe final du journaliste du quotidien du marchand de canons vaut son pesant de brosses à dent en bambou.

      Si le choix des enseignes destinées à s’installer dans les commerces de la Tour Bretagne n’est bien sûr pas fait, le Groupe Giboire a évoqué des aspirations. L’idée est de donner une « âme nantaise au socle de l’édifice », précise Geoffroy Petit. Le promoteur, ainsi que la ville de Nantes, aimerait que des « enseignes de la transition écologique » ou de « l’économie sociale et solidaire » s’implantent dans les lieux. « Nous aimerions une offre différenciante avec des locomotives qui attirent les gens », complète Thomas Quéro.

      Michel Giboire, le promoteur rennais (389è fortune de France) a son siège social à Nantes. Un ancien hôtel particulier construit en 1872, L’Hôtel Arnous-Rivière situé au cœur du centre-ville de Nantes et rénové en 2016.
      https://www.topos-architecture.com/projet/hotel-arnous-riviere
      Une galerie de photos sur le site du cabinet d’architecture. Attention ça pique les yeux !

    • Après le silence de la semaine, place à la communication des banques ce week-end. « Il n’y a aucun risque de contagion possible entre les événements que nous constatons et les banques françaises », a martelé samedi matin sur France Inter Philippe Brassac, le patron du Crédit Agricole et président tournant de la Fédération bancaire française (FBF).

      Mais en coulisse, le secteur encaisse le choc de la semaine. « On a changé d’époque, estime un grand banquier. Il y a plus de prudence et d’attention autour des questions de liquidité et de solvabilité. Tout ce qui s’est passé est la conséquence de la violence de la remontée des taux, analyse un autre. Et on est loin d’en avoir vu la totalité des effets ».

      Cela pourrait prendre plusieurs trimestres. D’ici là, chacun se prépare à passer au grill des investisseurs lors de la présentation des résultats du premier trimestre, début mai. A cette occasion, les banques devront faire la transparence sur l’impact sur leurs comptes de la baisse de valeur de leur portefeuille obligataire.

      « Ce qui est sûr, c’est que l’épisode Credit Suisse, après le choc de la guerre en Ukraine et l’interdiction de verser des dividendes pendant la crise du Covid, va finir de dégoûter les investisseurs internationaux des actions bancaires européennes », redoute déjà un banquier à son retour de Londres.

      (les Échos)

    • Après que la BNS (banque nationale suisse) a accepté de renflouer Credit Suisse par un prêt de 50 milliards de francs suisses, voilà-t-y pas que UBS joue l’éléphant dans le magasin de porcelaine en annonçant son intention de racheter Credit Suisse pour 3milliards de francs. Ça commence à faire désordre et « les marchés » réagissent négativement.
      https://www.lesechos.fr/finance-marches/banque-assurances/le-rachat-de-la-honte-la-presse-helvetique-tres-critique-a-legard-du-sauvet

      Après le sauvetage de Credit Suisse par sa rivale UBS, l’heure n’est toujours pas à l’apaisement. Dans la presse locale, les réactions de rejet pleuvent depuis dimanche soir. « Le rachat de la honte », titre « la Tribune de Genève ». « C’est un mauvais scénario, prévisible mais qui n’a pas été anticipé à temps. Une erreur, une de plus dans la gestion de cette crise », écrit le quotidien francophone.

      https://www.boursorama.com/bourse/actualites/cac40-sous-les-6900-pts-les-valeurs-bancaires-en-net-repli-9ef0996639ff7

      CercleFinance.com) - La bourse de Paris cède près de 0,5% ce matin, autour des 6890 points, pénalisée par le lourd recul des bancaires, avec notamment -6,4% sur Société Générale et -5% sur BNP Paribas.

      UBS a annoncé hier soir son intention de racheter Credit Suisse pour un montant de trois milliards de francs suisses (environ trois milliards d’euros), une décision inattendue pour bon nombre d’investisseurs qui a tué dans l’oeuf les timides velléités de rebond qui se profilaient en fin de semaine dernière.

      Ceci était la partie émergé de l’iceberg mais sous la surface de l’apparence :

      Ce mariage forcé pénalise les actions des grandes banques européennes, qui se trouvent au coeur des préoccupations des marchés depuis maintenant une semaine.

      Dans ce contexte, la Banque d’Angleterre, la Banque du Canada, la Banque centrale européenne (BCE), la Banque du Japon, la Banque nationale suisse (BNS) et la Réserve fédérale des États-Unis annoncent ce jour des mesures concertées visant à améliorer l’approvisionnement en liquidités par les accords permanents de swap en dollars des États-Unis
      Le poids des créances douteuses et l’impact de la remontée des taux d’intérêt risquent en effet de pénaliser les banques les plus fragiles, faisant redouter de nouvelles faillites.

      Les investisseurs se préparent donc à affronter cette semaine les mêmes turbulences qui plombent les marchés depuis une dizaine de jours, à savoir une aggravation apparemment sans fin de la crise bancaire mondiale.

      Au vu de la méfiance qui entoure actuellement les banques européennes, la réunion du comité de politique monétaire de la Réserve fédérale, qui se tiendra demain et mercredi, constitue presque un non-événement.

      *Swap, définition :
      http://financedemarche.fr/finance/swaps-definition-caracteristiques

      Ce qui est important :

      Les contrats swaps sont très majoritairement conclus de gré à gré, c’est-à-dire loin des marchés organisés. Ces échanges directs entre contreparties laissent demeurer un certain risque de crédit. Si l’une des banques citées dans l’exemple ci-dessus n’est pas capable de faire face à ses obligations, elle met en péril l’autre banque.

      Concernant ces fameux « swaps en dollars » :
      https://www.zonebourse.com/actualite-bourse/Les-banques-n-empruntent-que-des-montants-symboliques-par-le-biais-du-me

      Face au risque d’une perte de confiance rapide dans la stabilité du système financier, la Fed a déclaré qu’elle proposerait des swaps de devises quotidiens pour s’assurer que les banques du Canada, de Grande-Bretagne, du Japon, de Suisse et de la zone euro disposent des dollars nécessaires à leur fonctionnement.

      Quand on connaît la dette abyssale des États-Unis, s’assurer auprès de la Fed pour « rétablir la confiance », c’est assez, comment dire ... surprenant ?

      https://www.compteur.net/compteur-dette-usa