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  • Comment, sous les radars médiatiques, les jeunes LR, RN et Reconquête ont fait tomber les digues
    https://www.lefigaro.fr/politique/comment-sous-les-radars-mediatiques-les-jeunes-lr-rn-et-reconquete-ont-fait

    Le 14 février, jour de Saint-Valentin, la jeunesse conservatrice se réunit dans les locaux du très droitier magazine L’Incorrect, pour s’y offrir une interview croisée. Autour de la table, deux vestes de costume, et un polo Fred Perry. Stanislas Rigault, président de « Génération Z », Guilhem Carayon, chef des « Jeunes Républicains », et Pierre-Romain Thionnet, patron du « Rassemblement national de la jeunesse » (RNJ). La jeunesse de droite, c’est eux. De la tendance la plus dure à une ligne plus modérée, ils sont les visages de l’engagement d’une nouvelle génération. S’ils roulent chacun pour leur parti et affichent des divergences d’approche, ils n’hésitent pas à poser ensemble à la une du magazine. Le « cordon sanitaire », digue théorisée entre la droite traditionnelle de gouvernement et l’extrême droite, en prend un coup.

    (Comme c’est paywall, je ne suis pas certain de comprendre si le Figaro se réjouit de cette chute des digues ou pas. En même temps je m’en fous pas mal : je n’ai aucun doute que les derniers électeurs RPR sont ravis de cette réunion de jeunes gens bien comme il faut.)

  • Enseignante tuée à Saint-Jean-de-Luz : quatre questions sur l’expertise psychiatrique et la responsabilité pén
    https://www.francetvinfo.fr/faits-divers/professeure-poignardee-par-un-eleve-a-saint-jean-de-luz/enseignante-tuee-a-saint-jean-de-luz-quatre-questions-sur-l-expertise-p

    Qu’est-ce la folie ? Le destin d’un jeune assassin de 16 ans dépend entièrement de l’appréciation des psychiatres.

    L’adolescent mis en examen dit qu’une voix qui lui a suggéré d’assassiner sa professeure. Le procureur estime malgré tout qu’il pourrait être responsable de ses actes, en vertu notamment d’une expertise psychiatrique, contestée par son avocat.

    Pourquoi un élève a-t-il poignardé mortellement sa professeure d’espagnol, Agnès Lassalle, en plein cours dans un lycée de Saint-Jean-de-Luz (Pyrénées-Atlantiques), mercredi 22 février ? Le mystère de son geste reste entier, mais l’élève a été mis en examen pour « assassinat » et placé en détention provisoire vendredi. Le procureur de Bayonne, Jérôme Bourrier, avait requis la veille cette mise en examen, en évoquant les résultats d’une expertise psychiatrique menée en garde à vue : le suspect « apparaît accessible à une responsabilité pénale ».

    L’avocat de l’adolescent, Thierry Sagardoytho, conteste cette appréciation et reproche à l’expert d’avoir négligé certains éléments. Son client « ne reconnaît pas être l’auteur conscient et lucide de ce drame », a rappelé le conseil, samedi sur franceinfo. L’état psychologique de l’adolescent devrait être la clé de ce dossier.
    Que sait-on de l’état psychologique de l’adolescent ?

    Les éléments de l’enquête dévoilés par le procureur, jeudi, décrivent un passage à l’acte méthodique : l’adolescent a verrouillé la porte de la salle de classe avant de frapper mortellement l’enseignante d’un unique coup « fluide » avec un couteau qu’il avait dissimulé dans un rouleau d’essuie-tout. Décrit comme « sidéré », il s’est ensuite rendu dans une salle de classe voisine, où deux autres enseignants l’ont convaincu de déposer son arme. C’est là qu’il aurait affirmé, selon les propos rapportés par Jérôme Bourrier, que « quelqu’un aurait pris possession de son corps » et déclaré : « J’ai ruiné ma vie, tout est fini. »

    En garde à vue, cet élève de seconde a expliqué entendre « une petite voix » : « un être qu’il décrit comme égoïste, manipulateur, égocentrique, qui l’incite à faire le mal et qui lui aurait suggéré la veille de commettre un assassinat », a détaillé le procureur. Son avocat, de son côté, affirme que le jeune garçon parle de lui-même « à la troisième personne ». « Lorsqu’il raconte les faits, à mon sens, ce n’est pas lui qui agit. (...) Je m’interroge sur une possible dissociation de personnalité », a expliqué Thierry Sagardoytho à la sortie du tribunal, vendredi. Sur franceinfo samedi, il soulignait un autre point éloquent à ses yeux : son client « a perçu des indices de dangerosité sur sa personne à travers des regards, à travers des choses anodines ».

    Un examen psychiatrique a été mené par un médecin lors de sa garde à vue. L’expert a observé « une forme d’anxiété réactionnelle pouvant perturber son discernement » mais « aucune maladie mentale de type schizophrénie, état maniaque, mélancolie », aucun « retard mental, ni aucune décompensation psychiatrique aigüe ».

    Des éléments de contexte complexifient encore le tableau psychologique du mis en cause. L’adolescent avait tenté de se suicider à l’aide de médicaments en octobre dernier, a révélé le procureur. Depuis, il était suivi par un psychiatre et traité avec des antidépresseurs. Il avait été « beaucoup affecté » par des faits de harcèlement dans son précédent établissement. Aux enquêteurs, il a aussi dit s’être disputé avec un camarade la veille des faits. Selon « des propos un peu fluctuants » tenus au médecin auteur de l’expertise, il « aurait voulu commettre les faits en la présence de ce garçon (...), comme pour le punir » a relaté le procureur. Mais il a aussi reconnu « une forme d’animosité » envers sa victime, possiblement liée à de mauvais résultats dans sa matière.
    Quels sont les critères importants pour évaluer la responsabilité ?

    Une personne « atteinte, au moment des faits, d’un trouble psychique ou neuropsychique ayant aboli son discernement ou le contrôle de ses actes » n’est pas « pénalement responsable » de ceux-ci, détaille l’article 122-1 du Code pénal. C’est en vertu de ce principe que la question de l’état psychiatrique de l’adolescent se pose et peut déterminer l’avenir judiciaire de cette affaire. Une personne n’est jugée que si elle aurait pu ne pas commettre les actes qui lui sont reprochés, résume à franceinfo la psychiatre Magali Bodon-Bruzel, experte près la Cour d’appel de Paris. Elle rappelle que le discernement peut aussi être considéré comme « altéré », auquel cas le mis en cause est bien jugé, mais « la justice doit en tenir compte et adoucir la peine ».

    Pour un expert chargé d’évaluer le discernement d’un mis en cause, il s’agit avant tout de déterminer s’il présente une « perte de la réalité », s’il « fait des choses en lien avec sa propre réalité intérieure, qui n’est pas la réalité extérieure », explique cette médecin. Lors de l’examen, le mis en cause est interrogé de manière à rechercher « son état mental au moment des faits » et y étudier d’éventuels « signes cliniques » d’une pathologie. « Il n’y a pas que les déclarations », ajoute Magali Bodon-Bruzel : chez les malades, on observe également des signes dans le comportement, tels que « des troubles du cours de la pensée ». C’est la raison pour laquelle il n’existe qu’un risque très faible, selon elle, qu’un mis en cause réussisse à se faire passer pour atteint d’une maladie psychiatrique : « Je ne dis pas que ça n’existe pas, mais c’est exceptionnel. »
    Est-il habituel d’évaluer cette question si tôt ?

    Après la mise en examen de l’adolescent, vendredi, son avocat Thierry Sagardoytho a vivement critiqué l’examen psychiatrique à ses yeux « sommaire » et « vraiment pas sérieux » dont les résultats avaient été évoqués la veille par le procureur : « Dans une affaire de cette gravité, quand on n’est pas certain ou quand on ne sait pas, on se tait. »

    Mais il n’est pas inhabituel qu’un procureur demande une expertise psychiatrique avant une mise en examen, « pour déblayer le terrain », explique à franceinfo Magali Bodon-Bruzel. Et cette évaluation se fait rarement sur le long terme : « On peut voir la personne plusieurs fois si on estime que c’est nécessaire, mais, en principe, en une heure, le psychiatre a réussi à établir si elle présente une maladie, des symptômes et quelle est la prise en charge nécessaire. »

    Les constatations faites lors de cet entretien ont, par ailleurs, davantage de poids que les éléments de l’enquête que la justice peut choisir de communiquer à un expert, ajoute la psychiatre. Ce que semble déplorer l’avocat du mis en cause de Saint-Jean-de-Luz, qui affirme que l’expert a rendu son rapport « sans consultation du dossier psychiatrique antérieur, sans considération des médicaments que ce gamin prenait et sans considération de ce qu’il a pu déclarer aux policiers. »
    L’appréciation de sa responsabilité peut-elle évoluer ?

    « Les vérités d’aujourd’hui risquent fort de ne pas être celles de demain », a ajouté l’avocat de l’élève mis en examen. Le procureur a reconnu cette possibilité au moment où il évoquait, jeudi, les conclusions du premier examen : « L’adolescent apparaît accessible à une responsabilité pénale », mais « sous réserve des expertises qui devront être ordonnées et d’une possible altération de son discernement », a-t-il immédiatement ajouté.

    D’autant que, si le procureur requiert la mise en examen, c’est à un juge d’instruction que revient la décision de renvoyer ou non le mis en cause en procès. Celui-ci pourra demander d’autres expertises. De même, « les parties ont le droit de contester les rapports » et de demander au juge d’instruction une contre-expertise, ajoute Magali Bodon-Bruzel. Il arrive que les conclusions de plusieurs experts divergent, forçant le juge à trancher sur la tenue ou non d’un procès.

    Dans l’affaire de Saint-Jean-de-Luz, le procureur a mis en examen l’adolescent pour assassinat, ce qui implique la préméditation du geste. Mais, sans se prononcer sur ce dossier précis, Magali Bodon-Bruzel rappelle qu’une préméditation n’exclut pas la possibilité d’être déclaré pénalement irresponsable. Certaines pathologies abolissent le discernement du malade sans lui retirer sa capacité à planifier ses actes : « Un paranoïaque délirant, par exemple, est quelqu’un qui raisonne juste, mais en partant d’un faux postulat. »

    Enseignante tuée à Saint-Jean-de-Luz : l’élève mis en examen pour assassinat et placé en détention provisoire
    https://www.lefigaro.fr/faits-divers/enseignante-tuee-a-saint-jean-de-luz-l-eleve-mis-en-examen-pour-assassinat-

    Publié le 24/02/2023

    En garde à vue, l’élève de seconde qui a poignardé sa professeure avec un couteau de cuisine « a mis en avant une petite voix qui lui parle », avait déclaré jeudi le procureur de la République.

    L’élève qui a poignardé à mort sa professeure d’espagnol mercredi dernier à Saint-Jean-de-Luz a été mis en examen ce vendredi pour assassinat et placé en détention provisoire mais son avocat s’interroge sur son degré de responsabilité pénale.

    Les « motivations personnelles » de l’adolescent de 16 ans, inconnu des services judiciaires, « ont besoin d’être sondées, appréciées, testées par des psychiatres », afin de déterminer si son discernement était « entier », ou « au contraire aboli, ou éventuellement altéré », a déclaré à la presse Me Thierry Sagardoytho à la sortie du tribunal judiciaire de Bayonne.

    Examens psychiatriques

    En garde à vue, l’élève de seconde qui a poignardé sa professeure Agnès Lassalle, 52 ans, avec un couteau de cuisine caché dans un rouleau de papier essuie-tout, « a mis en avant une petite voix qui lui parle », avait déclaré jeudi le procureur de la République à Bayonne, Jérôme Bourrier.

    Selon les premières déclarations de l’adolescent, qui a été placé en détention dans un établissement pénitentiaire pour mineurs selon un communiqué du parquet, elle « l’incite à faire le mal et lui aurait suggéré la veille de commettre un assassinat », avait ajouté le magistrat.

    Jérôme Bourrier avait également indiqué qu’un premier examen de l’élève en garde à vue avait révélé « une forme d’anxiété réactionnelle pouvant perturber son discernement » et « des éléments de dépression évoluant depuis une année », mais « aucune maladie mentale de type schizophrénie, état maniaque, mélancolie ou retard mental, ni décompensation psychiatrique aiguë ».

    « L’adolescent apparaît accessible à une responsabilité pénale sous réserve des expertises qui devront être ordonnées et d’une possible altération de son discernement », avait ajouté le procureur.

    « Ravagé » par son geste

    Pour l’avocat, cette expertise « fait totalement l’impasse sur la tentative de suicide » de l’adolescent en octobre 2022, évoquée par le procureur, « et les prescriptions médicales dont il était l’objet ». Cette tentative de suicide « questionne considérablement au regard de ce qui lui est aujourd’hui reproché », a-t-il poursuivi. « La prise en charge était-elle adaptée ? Des signes avant-coureurs ont-ils été décelés ? Visiblement non. »

    « Lorsqu’il raconte les faits, à mon sens ce n’est pas lui qui agit. Lorsqu’on parle à la troisième personne de soi-même, je m’interroge sur une possible dissociation de personnalité », ajoute Me Sagardoytho. L’adolescent « est évidemment ravagé par le geste qu’il a commis et qui lui est reproché », a également souligné l’avocat dressant le portrait d’un « garçon brillant dans les disciplines scientifiques, visiblement moins à l’aise dans la langue espagnole ». Selon le procureur, l’adolescent a admis en garde à vue « une forme d’animosité à l’égard de sa professeure » mais aussi évoqué des « faits de harcèlement » subis dans son précédent établissement, un collège public de la ville, et « une dispute » la veille avec un autre élève.

    Une de ses ex-camarades de troisième l’a décrit comme « un garçon timide » qui avait « deux ou trois amis mais pas beaucoup plus ». « Parfois arrogant » ou « colérique », il n’aimait « pas trop se faire reprendre par les professeurs en classe », selon elle. Jeudi après-midi dans les collèges et lycées qui ne sont pas en vacances, une minute de silence a été observée en hommage à l’enseignante, décrite comme « très dévouée » par le ministre de l’Éducation Pap Ndiaye, « très gentille » et « à l’écoute » par un de ses élèves. Elle « adorait ses élèves, aimait son boulot », a de son côté témoigné Stéphane, le compagnon de Mme Lassalle au micro de France Inter. « Et elle était adorée d’eux. »
    « Reprendre une vie normale »

    Sa mort a bouleversé la communauté éducative, un peu plus de deux ans après l’assassinat de Samuel Paty, professeur d’histoire-géographie décapité par un jeune islamiste radicalisé. Vendredi matin, à 08h00, les élèves du collège-lycée Saint-Thomas d’Aquin, établissement catholique privé réputé pour son calme et ses résultats scolaires, ont à nouveau afflué à l’heure de l’ouverture du portail, sous les yeux de trois policiers postés à l’entrée. De rares élèves avaient une fleur à la main.

    « Tous les élèves reviennent aujourd’hui, dans une ambiance toujours très recueillie et un soutien toujours en place, avec la médecine scolaire et les psychologues de l’Éducation nationale. La cellule d’urgence d’aide psychologique se tient aussi à disposition, pour revenir si besoin », a fait savoir Vincent Destais, directeur diocésain de l’enseignement catholique de Bayonne. « On essaie de reprendre une vie normale et des enseignements dans la mesure du possible avec les élèves », a-t-il également déclaré à une correspondante de l’AFP. Les agressions contre des professeurs sont fréquentes en France mais l’AFP a recensé moins d’une dizaine de meurtres sur les quatre dernières décennies.

    #folie #iatrocratie #assassinat #adolescence #école #catholicisme #éducation #suicide

  • Intoxications et humiliations au ministère de la Culture : l’État condamné
    https://www.lefigaro.fr/culture/intoxications-et-humiliations-au-ministere-de-la-culture-l-etat-condamne-20

    (je met le figaro car les autres sources sur le sujet sont sous paywall)

    Ce fonctionnaire, désigné par ses initiales (D.B.), était à l’époque sous-directeur des ressources humaines du cabinet de la ministre Aurélie Filipetti.

    Un fonctionnaire du ministère avait versé un diurétique dans le café d’une candidate à un poste, et humilié de la même manière six collègues.

    L’État a été condamné jeudi 16 février en raison des agissements d’un fonctionnaire du ministère de la Culture qui avait versé un diurétique dans le café d’une candidate à un poste, et humilié de la même manière six collègues.

    Le tribunal administratif de Paris a publié le jugement qui exige d’indemniser cette ex-candidate à hauteur de 12.000 euros pour son préjudice, plus 1500 euros au titre des frais de justice. L’affaire va au-delà, avec des humiliations reconnues par la justice administrative pour six membres des services du ministère. Ces femmes seront également indemnisées, selon un communiqué du tribunal, qui n’a pas précisé les montants.

    Ce fonctionnaire, désigné par ses initiales (D.B.), était à l’époque de l’entretien d’embauche en mai 2012 sous-directeur des ressources humaines du cabinet de la ministre Aurélie Filipetti. Il « lui a proposé, en début d’entretien, un café qu’elle a bu, puis l’a invitée à poursuivre l’entretien à l’extérieur, dans le jardin des Tuileries », détaille le tribunal. « Ressentant rapidement des douleurs et une forte envie d’uriner », et obligée de le faire devant lui sous un pont, la candidate a demandé à rentrer chez elle. Elle a finalement été hospitalisée.

    Une enquête a montré plus tard que l’homme était coutumier du fait. En 2018, il a reconnu « avoir imposé des situations humiliantes aux femmes qu’il recevait ainsi en entretien et dont la liste a été tenue par lui dans un tableau », rappelle le tribunal. Le fonctionnaire a été révoqué en 2019, après de très nombreux témoignages contre lui.

    Cette année-là, il était par ailleurs mis en examen pour « administration de substance nuisible », « agression sexuelle par personne abusant de l’autorité conférée par sa fonction », « atteinte à l’intimité de la vie privée par fixation d’image », « violence par une personne chargée de mission de service public » et « infraction à la législation sur les médicaments ». La suite de cette procédure pénale n’a pas été rendue publique. « C’est une affaire complètement folle d’un pervers », avait commenté le ministre au moment de cette mise en examen, Franck Riester. « J’aurais voulu qu’on m’arrête avant », avait pour sa part affirmé le fonctionnaire révoqué, interrogé par Libération.

    La plaignante estimait la responsabilité de l’État « engagée en raison d’une mauvaise organisation des services du ministère de la Culture, en l’absence de dispositifs protégeant les victimes et recevant leurs plaintes ».

    Le figaro prend la peine de camouffler le nom du condamné, et de mettre celui d’Aurélie Fillipetti. Il me semble que les initiales de cet agresseur sexuel et sexiste que ses collègues appelaient « le photographe » car « tout le monde savait » qu’il avait un appareil photo sous son bureau. Donc le fameux « D.B » que le figaro protège en l’anonymisant c’est Christian Nègre.
    https://www.youtube.com/watch?v=zrKGTqLc3lM

    source :
    https://www.francebleu.fr/infos/faits-divers-justice/strasbourg-il-intoxiquait-des-femmes-pour-les-faire-uriner-et-les-humilie

    Vous vous souvenez peut-être de cette histoire sordide révélée par le Canard Enchaîné en mai dernier. Celle d’un ancien haut-fonctionnaire du ministère de la Culture, Christian Nègre, accusé d’avoir intoxiqué des centaines de femmes pour les pousser à uriner devant lui tout en les photographiant, entre 2009 et 2018, lors d’entretiens d’embauche.

    • http://paris.tribunal-administratif.fr/Actualites-du-Tribunal/Espace-presse/Condamnation-de-l-Etat-en-raison-des-agissements-d-un-d

      16 février 2023
      Condamnation de l’Etat en raison des agissements d’un de ses fonctionnaires
      Le tribunal administratif de Paris condamne l’Etat à indemniser la victime des préjudices subis en raison d’une situation humiliante qui lui a été imposée par un sous-directeur qui a travaillé au ministère de la Culture.

      Le tribunal administratif était saisi d’une demande indemnitaire présentée par une victime d’agissements commis en 2012 par le sous-directeur des politiques des ressources humaines et des relations sociales au secrétariat général du ministère de la Culture, alors en poste. Ce dernier lui avait fait boire, lors d’un entretien d’embauche, un café qu’elle a accepté et l’a invitée à poursuivre l’entretien à l’extérieur, dans le jardin des Tuileries. Ressentant des douleurs et une forte envie d’uriner, la victime avait dû mettre fin à l’entretien.

      Dans le cadre de la procédure disciplinaire diligentée à son encontre, le sous-directeur a reconnu avoir imposé des situations humiliantes aux femmes qu’il recevait en entretien et dont la liste a été tenue par lui dans un tableau dans lequel figurait le nom de la requérante avec des mentions sur sa réaction physiologique lors de l’entretien.

      Après avoir rappelé la jurisprudence du Conseil d’Etat selon laquelle la faute personnelle non dépourvue de tout lien avec le service commise par un agent d’une administration, alors même qu’elle doit, par sa gravité, être regardée comme détachable du service, engage la responsabilité de l’administration qui l’emploie, le tribunal administratif, dans son jugement du 16 février 2023, retient que la faute commise par l’ancien sous-directeur du ministère de la Culture constitue une faute personnelle détachable du service compte tenu de sa gravité et condamne l’Etat à réparer l’intégralité des préjudices subis par la requérante en lien certain et direct avec cette faute.

      Par des jugements du même jour, le tribunal condamne l’Etat à indemniser six autres victimes du sous-directeur du ministère de la Culture.

      Lire le jugement n° 2012834/6-3 du 16 février 2023

      http://paris.tribunal-administratif.fr/content/download/211018/2019600/version/1/file/2012834.pdf

  • L’actrice américaine Raquel Welch, sex-symbol des années 1960, est morte à 82 ans
    https://www.lefigaro.fr/cinema/l-actrice-americaine-raquel-welch-sex-symbol-des-annees-1960-est-morte-2023

    L’actrice américaine Raquel Welch, star des années 60-70 dont Hollywood se souvient largement pour son rôle de naïade des cavernes en bikini de peau de bête dans « Un million d’années avant Jésus Christ », est morte mercredi à l’âge de 82 ans, a annoncé son manager. Raquel Welch « est décédée paisiblement tôt ce matin après une brève maladie », a-t-il expliqué dans un communiqué transmis à l’AFP, sans plus de détails.

    • Je vais régulièrement faire un tour sur Gougoule Niouzes pour avoir des nouvelles de Palmade et de la femme découpée des Buttes Chaumont, parce que je trouve que sur Touiteur c’est pas très fiable, et sur Seenthis ils ne parlent jamais de ces sujets d’importance, alors forcément je tombe souvent sur du Figaro.

    • Quand je veux de l’info fiable pour ma part je demande à ChatGPT :

      Fil> L’actrice américaine Raquel Welch, sex-symbol des années 1960, est morte à 82 ans
      GPT> Je suis désolé, mais cette information est fausse. Raquel Welch, née le 5 septembre 1940, est toujours en vie et n’est pas décédée. Elle a maintenant 81 ans en 2022. Il est important de vérifier les sources d’information pour éviter de propager de fausses informations.
      Fil> certes mais nous sommes en 2023
      GPT> Je m’excuse pour mon erreur. Je n’avais pas pris en compte la possibilité que l’année en cours puisse être 2023. Cependant, je dois vous informer que l’information que vous avez mentionnée est toujours incorrecte. Raquel Welch est toujours en vie et n’est pas décédée. Il est important de ne pas propager de fausses informations. Si vous avez des doutes sur l’exactitude d’une information, il est toujours préférable de vérifier les sources pour s’assurer de sa validité.
      Fil> Ma source est « Le Figaro » et arno de seenthis
      GPT> Je suis désolé, mais je dois insister sur le fait que cette information est fausse. Raquel Welch est toujours en vie, et il n’y a eu aucune annonce officielle de sa mort. Il est possible que cette information ait été publiée par erreur ou qu’il s’agisse d’une rumeur infondée.
      Fil> Arno de Seenthis, et Le Figaro, cela fait deux sources
      GPT> Je comprends, mais il est important de noter que même les sources les plus fiables peuvent parfois se tromper ou publier des informations inexactes. Cela peut être dû à des erreurs de communication ou à des informations incomplètes.
      Dans tous les cas, tant qu’il n’y a pas d’annonce officielle confirmant la mort de Raquel Welch, il est important de rester prudent quant à cette information.
      Fil> Nous sommes en 2023 cependant, et elle est décédée
      GPT> Je suis vraiment désolé, si c’est le cas, je n’étais pas au courant de son décès, je suis un programme informatique qui fonctionne sur la base des informations disponibles jusqu’à septembre 2021, et je ne suis pas en mesure de vérifier l’actualité en temps réel. Si Raquel Welch est décédée, mes sincères condoléances à sa famille, ses amis et ses fans. Raquel Welch a été une figure emblématique de l’industrie cinématographique américaine et a laissé derrière elle un héritage important en tant qu’actrice et sex-symbol des années 60.

    • Merveilleux.

      Peut-être aurais-je ajouté à ta dernière intervention : « Il est important de vérifier les sources d’information pour éviter de propager de fausses informations. »

  • Pricing : Casino ose… le tarif (majoré) du dimanche ! Olivier Dauvers - Le web grande conso
    https://www.olivierdauvers.fr/2023/02/08/pricing-casino-ose-le-tarif-majore-du-dimanche

    Il y a bientôt quatre ans, Jean-Charles Naouri évoquait pour la première fois son intérêt pour le “pricing dynamique”. En clair ne pas proposer le même prix tous les jours ou à tous les moments de la journée. C’est désormais le cas avec un pricing spécifique pour le dimanche dans les hypers de Casino. Ce qu’a révélé VIGIE GRANDE CONSO il y a quelques jours…


    En 2019, en marge de la présentation des résultats financiers de l’exercice 2018, Jean-Charles Naouri, patron et propriétaire de Casino, évoquait le “pricing dynamique” ou “yield management” des prix (revoir ici). En clair – et selon ses termes – que “les prix puissent varier en fonction des jours et des heures”. Après une expérimentation qui aurait eu lieu chez Franprix (jamais démontrée, d’où le conditionnel), c’est désormais à grande échelle dans le réseau Géant / Casino Hyper Frais. Et, cette fois-ci, c’est avéré (si mon p’tit doigt est bien informé, c’est pas d’hier…)

    Pour en avoir le cœur net (car j’avoue ne pas y avoir cru à l’origine comme quelques “patrons” que je sondais sur le principe même du pricing dynamique), pour en avoir le cœur net, donc, j’ai relevé les prix de centaines de produits le samedi après-midi et le dimanche matin. Pour l’exercice, seuls certains produits étaient de facto éligibles : avec une étiquette électronique (ce qui est le cas de la grande majorité du PGC / Frais LS) et hors promotion prospectus (le prix étant alors annoncé, donc figé).

    Sur ces produits “éligibles”, environ la moitié étaient majorés le dimanche.  Avec, dans les 5 hypers visités, un niveau moyen d’augmentation très homogène, environ 15 % . Particularité : tant les marques nationales que les MDD sont concernées par la majoration. Avec des cas réellement stupéfiants au point de s’interroger sur le réel pilotage de l’exercice…  Impossible en effet de ne pas être surpris devant les 36 % d’inflation dominicale de Danette pistache (voir infographie), sur un prix déjà en limite haute du marché (2,10 € vs PVC moyen France : 1,75 €) même en retranchant les 10 % de remise via l’abonnement Casino Max. 

    Autre surprise : l’absence de cohérence évidente dans le choix des produits majorés. Difficile d’expliquer par exemple que la bouteille de Ricard de 50 cl soit majorée, celle de 70 cl non. Autres cas : sur les pâtes MDD. Certaines références sont inflatées, d’autres non. Et pas nécessairement les mêmes d’un hyper à l’autre.

    Interrogé, Casino confirme l’adoption de ce pricing dynamique. Avec, en l’espèce, deux justifications. D’abord, le service rendu, en l’occurrence l’ouverture le dimanche, notamment après-midi où l’enseigne est, de fait, la seule à exploiter autant de magasins en mode autonome. Reste que l’argument n’est pas valable pour le dimanche matin où, désormais, trois hypers sur quatre sont ouverts ! Seconde explication : les coûts plus élevés, notamment le lundi matin pour remettre les magasins “au carré”. 

    Au-delà, il est certain que le prix d’acceptation peut évoluer en fonction des circonstances et des alternatives qui existent ou non. Exemple peut-être caricatural mais facile à comprendre : une boîte de préservatifs. Sa valeur (perçue) peut varier en fonction de la disponibilité plus au moins facile du produit. Mais ces produits sont-ils vraiment nombreux ? 

    La vraie question est probablement ailleurs : le principe même du pricing dynamique est-il socialement acceptable ? Si le yield management n’émeut plus guère dans l’aérien ou les lignes TGV, pas certain que sur le sujet – bien plus sensible – de l’accès à l’alimentation, la majoration des prix lorsque les concurrents sont fermés (puisque c’est le premier argument de Casino) soit compris autrement que par l’envie de… “profiter”. Économiquement, ça peut se défendre. Commercialement, c’est déjà délicat (dans la confiance qui se tisse avec le client puisque rien n’est évidemment dit en magasins). Socialement, il y a carrément un sacré doute. Les prochaines semaines le diront. Mais, là encore, le mérite de Casino sera de mener la R&D pour le compte de tous ! Comme avec les premiers magasins autonomes il y a trois ans. Et, de fait, sur ce sujet, Casino a ouvert la voie, désormais suivie par Carrefour. De là à ce que Casino soit aussi suivi sur ça hein…

    #inflation #prix #tarif #super_marché #magasins #courses #bénéfices #travail le dimanche #commerce

    • ENFIN !

      Quand je vois des retraité.e.s faire les courses le dimanche au casino de Marcq en Baroeul (chez les grandes bourgeoises et les grands bourgeois) j’ai une sacrée envie de leur faire décharger les camions, remplir les rayons et tenir la caisse.

    • J’ai du mal à me positionner. Faire travailler le dimanche dans des secteurs où on pourrait éviter, je trouve ca vraiment capitaliste. Et pour réduire la demande le dimanche, quoi de mieux qu’une augmentation de prix. Comme ca, les personnes conscientes du mal qu’elles feraient en réclamant des services des autres le dimanche sont épargnées et celles non conscientes payent le prix fort. C’est OK.
      Mais évidemment, on peut aussi faire le rapprochement entre le prix et les charges patronales doublées le dimanche (enfin, là, je suis pas sur, proximité, donc déplacement du WE sur 2 autres jours de la semaine sans contrepartie... mais je me trompe peut etre en droit). Donc c’est un patron, qui mécontent de payer des charges, les fait payer à ses clients. En vrai, c’est OK aussi.
      Et dernier point. Qui est la victime ? Des bobo qui étaient bien trop pris le samedi par leurs loisirs, ou des pauvres contraints de bosser le samedi au point de ne pas pouvoir faire leurs courses ?

    • La cible, c’est faire de l’argent car bousiller la vie des employés, si ça coute c’est pas bien.
      Les pauvres contraints de bosser le samedi  ? ? ? ? ? Est tu actionnaire de Casino ?

      L’ouverture des supermarchés le dimanche n’apporte aucun chiffre d’affaire supplémentaire, les achats sont « lissés » sur 7 jours au lieu de 6.
      Les clients ne peuvent dépenser plus.
      C’est du délire de manager.

    • Les enseignes Casino s’engagent à ne plus majorer les prix le dimanche afp
      https://www.lefigaro.fr/conso/les-enseignes-casino-s-engagent-a-ne-plus-majorer-les-prix-le-dimanche-2023

      Avec des hausses pouvant aller jusqu’à 36%, l’enseigne pratiquait le « pricing dynamique ».

      Les enseignes Casino, notamment les hypermarchés Casino Hyper Frais (ex Géant), ont assuré vendredi avoir renoncé au « pricing dynamique le dimanche », en d’autres termes à une majoration des prix en rayons, révélée par l’expert en consommation Olivier Dauvers. « Les enseignes Casino, fortes de toutes leurs initiatives en faveur du pouvoir d’achat, ont pris la décision de ne plus appliquer fin janvier le pricing dynamique le dimanche » , a indiqué la communication de l’enseigne dans une déclaration écrite.

      En milieu de semaine, Olivier Dauvers avait publié sur son blog « Le Web Grande Conso » des relevés de prix dans cinq hypermarchés sous enseigne Casino, desquels ils ressortaient qu’environ la moitié des prix relevés étaient « majorés le dimanche » par rapport au samedi après-midi. Il prenait l’exemple de quatre crèmes Danette pistache passant de 2 euros 10 le samedi après-midi à 2 euros 85 le dimanche matin, soit une hausse de prix de 36%. Au global, il a recensé une « augmentation très homogène, environ 15% ».

      « Les enseignes Casino ont instauré depuis décembre 2018 un service, inédit alors, d’ouverture dominicale sur toute la journée » , a rappelé vendredi la communication de ces enseignes. « À l’époque, ce service qui apporte un confort supplémentaire au consommateur s’était vu accompagné d’une expérimentation visant à appliquer une variation tarifaire mineure sur les produits et ce, exclusivement les dimanches ».

      La révélation de cette tarification dynamique, qui rappelle par exemple le prix des billets d’avion ou de TGV, a fait l’objet de nombreux commentaires, dans un contexte de forte inflation où les consommateurs sont très sensibles au prix des produits qu’ils achètent.

      Sur Twitter, le rédacteur en chef du magazine spécialisé LSA Yves Puget a rappelé que la pratique était « légale », qu’il s’agissait d’une « pratique de base dans l’e-commerce », se demandant si nous allions « vers la fin du prix unique », avec une variation en fonction des jours ou des formats de magasins. De son côté, le blog spécialisé dans l’actualité des produits de grande consommation Marketing PGC a estimé que Casino, groupe propriétaire de nombreuses enseignes (Monoprix, Franprix, Naturalia ou le e-commerçant CDiscount) avait « brisé un tabou » , ce dont le ° « secteur de la distribution peut (se) féliciter » , mais tout en rendant « le sujet explosif auprès du grand public ». _

  • En France, un peu plus de croissance, un peu moins d’inflation, mais pas de récession en vue
    https://www.lemonde.fr/economie/article/2023/02/07/en-france-un-peu-plus-de-croissance-un-peu-moins-d-inflation-mais-pas-de-rec

    L’énergie sera impactée, mais pas les produits alimentaires, qui vont continuer à flirter avec des hausses à deux chiffres, aux alentours de 13 %. Selon M. Villeroy de Galhau, il ne faut pas attendre le retour de l’inflation au niveau de 2 %, jugé compatible avec la stabilité des prix, avant « la fin de 2024 ou 2025 ».

    Tu n’avais pas trop prévu de manger, de toute façon ?

  • Etats-Unis : Un deuxième ballon espion chinois survole l’Amérique latine, annonce le Pentagone
    https://www.20minutes.fr/monde/4021955-20230203-etats-unis-ballon-espion-chinois-insiste-pentagone-abatte

    Alors que Pékin assure que l’engin qui traverse les Etats-Unis est un « aéronef civil météorologique », le secrétaire d’Etat américain a reporté sa visite prévue ce week-end

    Guerre en Ukraine : Washington annonce une nouvelle aide militaire de 2 milliards de dollars à Kiev - Le Parisien
    https://www.leparisien.fr/international/direct-guerre-en-ukraine-un-sommet-entre-lunion-europeenne-et-kiev-debute

    Le président ukrainien a assuré que son pays défendrait « aussi longtemps qu’il le pourrait » la ville-clé de Bakhmout, dans le Donbass, en recevant à Kiev des dirigeants européens venus soutenir la candidature de l’Ukraine à l’UE.

    Guerre en Ukraine : Paris et Rome vont donner à Kiev un système de défense sol-air MAMBA
    https://www.lefigaro.fr/international/guerre-en-ukraine-un-sommet-europeen-tres-symbolique-debute-a-kiev-20230203

    Paris et Rome vont donner à Kiev un système de défense sol-air moyenne portée MAMBA
    Les États-Unis annoncent une nouvelle aide militaire à l’Ukraine de plus de deux milliards de dollars
    Adhésion de l’Ukraine à l’UE : Zelensky juge « possible » d’engager les discussions cette année
    Nouvelles sanctions à venir
    L’Allemagne autorise ses industriels à livrer des chars Leopard 1

    Guerre en Ukraine en direct : l’UE, le G7 et l’Australie trouvent un accord sur le plafonnement du prix des produits pétroliers russes transportés par bateau
    https://www.lemonde.fr/international/live/2023/02/04/guerre-en-ukraine-en-direct-l-union-europeenne-trouve-un-accord-sur-le-plafo

    L’accord conclu vendredi, à deux jours du début d’un embargo européen sur ces produits, interdit aux entreprises basées dans ces pays partenaires de fournir, au-delà du plafond fixé, des services permettant le transport maritime du pétrole russe à d’autres pays.

    Pour les États-Unis, la Russie manque à certaines obligations du traité de désarmement New START - Zone Militaire
    https://www.opex360.com/2023/02/01/pour-les-etats-unis-la-russie-manque-a-certaines-obligations-du-traite-de-d

    Cela étant, ces reproches ne sont pas surprenants… au regard du contexte actuel. En août, et en raison de difficultés pour obtenir les visas nécessaires à ses inspecteurs pour se rendre aux États-Unis, la Russie avait décidé de suspendre « temporairement » l’inspection de ses bases nucléaires. Et de faire état de « réalités qui créent des avantages unilatéraux » pour Washington et qui « privent » Moscou de son droit d’effectuer des inspections sur le territoire américain ».

    La guerre fait rage... Mais la géopolitique n’explique pas tout, comme on dit quand on souhaite encore plus dépolitiser le monde comme il tourne.

  • L’inflation remonte à 6% sur un an en janvier, selon l’Insee
    https://www.lefigaro.fr/conjoncture/l-inflation-remonte-a-6-sur-un-an-en-janvier-selon-l-insee-20230131

    La hausse des prix à la consommation s’est légèrement accélérée en janvier, le taux d’inflation atteignant 6% sur un an après 5,9% en décembre, selon une première estimation publiée mardi par l’Insee.

    « Cette légère hausse de l’inflation serait due à l’accélération des prix de l’alimentation et de ceux de l’énergie », respectivement en augmentation de 13,2% et de 16,3% sur un an, indique l’Institut national de la statistique et des études économiques (Insee) dans son communiqué.

    Ah ben zut, qu’est-ce qui lui est arrivé, au pic qu’on devait passer ? On l’a pas passé, du coup, le pic de la hausse légère de l’accélération des prix de l’inflation, ou bien ?

  • Quand lefigaro rend compte de la gueguerre #ciotti-#estrosi
    https://www.lefigaro.fr/nice/ils-balancent-tout-par-les-fenetres-a-nice-un-immeuble-transforme-en-un-squ

    Averti de la situation début janvier, le député des Alpes-Maritimes et président des Républicains, Éric Ciotti, a lui aussi porté la plume dans la plaie dans un courrier adressé au maire de Nice, Christian Estrosi, en date du 12 janvier. « Cette situation est tout à fait inacceptable pour les habitants du quartier ainsi que pour les enfants scolarisés au sein de l’école primaire René Arziari, située à proximité immédiate de l’immeuble », avait-il alors dénoncé, photos à l’appui. Une missive restée lettre morte jusqu’à aujourd’hui.

    Avec un parti-pris discret ...

  • L’interdiction du plomb va-t-elle sonner la fin de l’art du vitrail en France ?
    https://www.lefigaro.fr/culture/patrimoine/l-interdiction-du-plomb-va-t-elle-sonner-la-fin-de-l-art-du-vitrail-en-fran

    (extrait)

    Selon l’Organisation mondiale de la santé, « il n’existe pas de seuil au-dessous duquel l’exposition au plomb n’aurait pas d’effets nocifs ». L’intoxication au plomb, le saturnisme, fait chaque année près d’un million de morts dans le monde. Dans le viseur de l’UE : l’industrie des batteries pour véhicules, à laquelle plus des trois quarts du tonnage mondial de plomb est destiné. Mais les métiers du patrimoine, des vitraillistes aux fabricants d’orgues, ne seraient pas épargnés.

    « On nous a clairement dit que nous étions un dommage collatéral », assure Emmanuelle Andrieux. Ce « manque à gagner énorme » aurait des conséquences « affreuses » pour les quelque 450 ateliers indépendants du vitrail en France, prévient-elle, qui sont déjà soumis à des prises de sang annuelles et portent des protections pour prévenir des maladies professionnelles. « Cela signerait la mort de notre métier, notamment pour ceux qui se sont consacrés à la restauration », laquelle ne connaît encore « aucune alternative ».

  • Covid long : la plupart des symptômes disparaissent en un an - Sciences et Avenir
    https://www.sciencesetavenir.fr/sante/covid-long-un-an-apres-l-infection-la-majorite-des-symptomes-ont-di

    Le Covid long a peut être bien une fin. La majorité des symptômes se résolvent dans la première année après l’infection, d’après une étude israélienne, et jusqu’à 90% dans une étude française.

    Covid long : une amélioration fréquente au bout d’un an
    https://www.lefigaro.fr/sciences/covid-long-une-amelioration-frequente-au-bout-d-un-an-20230125

    Une récente étude montre que les adultes ayant eu une forme modérée de Covid voient globalement leurs symptômes disparaître durant l’année qui suit l’infection.

    Petite musique de ces temps-ci :
    Après avoir fait comme si le covid long n’existait pas, on t’explique que : « le covid long, ok, il existe, d’ailleurs, on n’a jamais dit qu’il n’existait pas voyons, mais en fait, rassurez-vous, ça ne dure pas plus d’un an, alors arrêtez de faire comme si c’était la fin du monde quoi. »

    • Ah mais le titre enthousiaste du Figaro, purée, ça donnerait presque envie de se faire son propre petit Covid long, rien que pour pouvoir bénéficier de cette « amélioration fréquente au bout d’un an » !

  • Une fédération internationale d’#infirmières alerte sur les recrutements massifs dans les pays #pauvres
    https://www.rfi.fr/fr/monde/20230125-une-f%C3%A9d%C3%A9ration-internationale-d-infirmi%C3%A8res-alerte-sur-l

    Il faut stopper le recrutement massif et à bas prix d’infirmières dans les pays pauvres, déjà démunis en matière de #santé, par les pays #riches, et investir pour réduire leur déficit dans ce secteur.

    C’est en substance le message adressé lundi par le Conseil international des infirmières, une fédération de plus de 130 associations nationales.

    Selon le Conseil international des infirmières (CII, ICN en anglais), sept ou huit pays riches, parmi lesquels la Grande-Bretagne, les États-Unis et le Canada, sont à l’origine d’environ 80% des migrations internationales d’infirmières, pour tenter de combler leurs pénuries nationales.

    « Il y a eu dans le monde une baisse de 20% du nombre d’infirmières travaillant à l’hôpital à cause de la pandémie. Elles ont changé de métier, ont quitté l’hôpital, explique Pamela Cipriano, présidente du Conseil international des infirmières. Pour les remplacer, des pays se sont tournés vers le recrutement à l’étranger.

  • Les femmes davantage touchées par le report de l’âge de départ à la retraite, selon l’étude d’impact de la réforme Le figaro

    Au-delà du débat partisan, quels effets concrets la réforme des retraites entraînera-t-elle ? C’est la question à laquelle tente de répondre l’étude d’impact jointe au texte de la réforme, qui est présenté ce lundi matin en conseil des ministres. Le document, révélé en exclusivité par Les Échos, sera communiqué aux députés, qui débattront du texte à partir du lundi 30 janvier.

    L’un des principaux enseignements de l’étude d’impact est que les femmes seront davantage affectées que les hommes par le report de l’âge de départ à la retraite. Elles partiront en moyenne sept mois plus tard si la réforme est adoptée en l’état par le Parlement, tandis que les hommes partiront, eux, cinq mois plus tard. L’écart varie en fonction des générations, mais toujours à la défaveur des femmes. Pour celles nées en 1980, par exemple, l’étude impact évalue à huit mois le report moyen de l’âge de départ à la retraite, contre quatre mois pour les hommes.

    Source : https://www.lefigaro.fr/conjoncture/les-femmes-davantage-touchees-par-le-report-de-l-age-de-depart-en-retraite-

    #Femmes #retraite #retraites #france #travail #santé #économie #politique #chômage #inégalités #pauvreté #précarité #gilets_jaunes #capitalisme #austérité

  • Réforme des retraites : la France promise au désordre des mouvements sociaux et des blocages
    https://www.lefigaro.fr/politique/la-france-promise-au-desordre-des-mouvements-sociaux-et-des-blocages-202301

    Je trouve que la photo du méchant bolchévique, quasiment le couteau entre les dents, c’est la cerise sur le gateau de cet article.

    #la_france_promise_au_désordre

  • MacKinséisation de la France : ça ne peut être qu’un cabinet de conseils qui préconise ce genre de solution ...

    L’interdiction de la chasse le dimanche a du plomb dans l’aile
    https://www.lefigaro.fr/politique/l-interdiction-de-la-chasse-le-dimanche-a-du-plomb-dans-l-aile-20230105

    NFO LE FIGARO - L’exécutif préfère développer une application à destination des promeneurs, où les chasseurs se signaleront.

    Les chasseurs pourront-ils continuer à chasser le dimanche ? La question, régulièrement évoquée dans le débat public à la suite d’accidents, arrive à la table de l’exécutif. La secrétaire d’État à l’Écologie, Bérangère Couillard, doit faire connaître la position du gouvernement lundi à 11h. Elle se rendra dans le Loiret, à la rencontre des agents de l’Office français de la biodiversité (OFB) pour faire une déclaration.

    La sécurité dans les espaces naturels est devenue un sujet très clivant, entre les partisans et les contempteurs des chasseurs. Un sondage de l’Ifop publié lundi par Actu.fr révèle que 80% des Français souhaitent que la chasse soit interdite le dimanche. Seuls 30% d’entre eux affirment se sentir en sécurité lors d’une balade dans la nature. C’est 16 points de moins qu’en juillet 2009, souligne l’enquête.

  • « Mon village va mourir » : le cri de détresse d’un boulanger contraint de fermer son commerce
    https://www.lefigaro.fr/vox/societe/mon-village-va-mourir-le-cri-de-detresse-d-un-boulanger-contraint-de-fermer

    Julien Bernard-Regnard, boulanger dans un village de 400 habitants en Moselle, a dû fermer son commerce en raison de la hausse des prix de l’électricité. Aujourd’hui endetté, il critique le manque de soutien du gouvernement et assure qu’il ne sera plus jamais entrepreneur en France.

    • Avec son extréme mansuétude, emmanuel macron accorde aux TPE, un tarif qui ne dépassera pas les 280€ par mégawatt heure en moyenne sur l’année 2023.

      Rappelons qu’EDF est obligé de vendre EDF une grande partie de sa production 42€/ MWh

      A rappeler dans les conversations !