https://www.capital.fr

  • Covid-19 : “Nous ne sommes pas du tout sur une fin de pandémie” - Capital.fr
    https://www.capital.fr/economie-politique/covid-19-nous-ne-sommes-pas-du-tout-sur-une-fin-de-pandemie-1455506

    L’épidémiologiste suisse et directeur de l’Institut de santé globale de Genève, Antoine Flahault, analyse pour Capital le pic de la neuvième vague de Covid-19, que la France vient de franchir.

    (...)

    On n’est clairement pas du tout sur une fin de pandémie, mais plutôt sur une accélération très forte. On ne voit pratiquement plus de répit, ni même d’entre-deux vagues épidémiques comme pendant l’été 2020. On ne voit plus la mortalité rechuter. On est de plus en plus dans un plateau de transmission élevé permanent.

    Comment ils disent déjà les jeunes ?... "ah t’en es encore là ?" :-))

  • Immobilier : comment Christelle, enseignante, est devenue propriétaire de 23 logements - Le Parisien
    https://www.leparisien.fr/immobilier/immobilier-comment-christelle-enseignante-est-devenue-proprietaire-de-23-
    https://www.leparisien.fr/resizer/o9ECXTbP1DhrIVXGG_qQhgqUq48=/1200x675/cloudfront-eu-central-1.images.arcpublishing.com/leparisien/KNEZRJPRZJGN7OT6HDM5R24YEI.jpg
    Parasite, mode d’emploi  !

    Les clés de sa réussite ? « Il faut se fixer un objectif clair sur le long terme et réunir certaines conditions pour investir sereinement : souscrire un emprunt de longue durée, sélectionner un bien immobilier nécessitant de gros travaux, idéalement placé pour miser aussi sur sa revente, et bien choisir ses locataires », résume-t-elle. Sur ce dernier point, elle ne retient que des étudiants dont les parents se portent caution et seulement après les avoir rencontrés. « Je regarde leur savoir-vivre et leur savoir-être, leur sérieux aussi… J’ai l’œil pour ça, c’est une habitude qu’on ne perd pas », rappelle l’ancienne enseignante qui n’a jamais essuyé de retard ou de défaut de paiement.

    • #immobilier #propriétaires_bailleurs #locataires #paywall (?)

      Ne serait-ce que dons mon bled, il y a plein de maisons en locatifs dans le parc privé. Des personnes plutôt d’âge avancée qui ont « investi dans la pierre ». Parfois, la boulimie de ces gens-là est telle qu’ils rachètent de vieilles maisons et les laissent inoccupées. Pour ces derniers, l’atterrissage risque d’être rude :

      https://www.capital.fr/immobilier/limmobilier-en-france-fonce-t-il-vers-un-krach-1455093

      Alors que dans l’immobilier, les ventes plongent, les prix des biens accusent le coup. A Paris, la chute des prix de l’immobilier depuis le pic dépasserait déjà 10%. Et ce n’est pas fini, avertit notre chroniqueur Marc Touati, président d’ACDEFI.
      .../...
      Face à cette décrue, une grande question se pose : celle-ci est-elle durable ? La réponse est évidemment positive. En effet, les arbres ne montent pas au ciel et n’oublions pas que la flambée des prix des dernières années s’explique principalement par la forte baisse des taux d’intérêt des crédits, elle-même liée aux niveaux artificiellement bas des taux d’intérêt des obligations d’Etat. A présent que la Banque Centrale Européenne augmente ses taux directeurs et arrête sa planche à billets, les taux d’intérêt des bons du Trésor et des crédits au sens large remontent fortement et durablement. Actuellement à 2,5%, le taux refi de la BCE atteindra bientôt 3%, voire 3,5% et le taux d’intérêt à dix ans des obligations d’Etat se rapprochera des 4%.

    • « LE PARISIEN » ET LE CONTE DE FÉES DE L’ENSEIGNANTE-RENTIÈRE
      https://www.arretsurimages.net/articles/le-parisien-et-le-conte-de-fees-de-lenseignante-rentiere

      Le quotidien médiatise une société de « coaching immobilier » de façon trompeuse

      Christelle n’est plus institutrice à Paris depuis huit ans, mais c’est sur son ancienne profession qu’a choisi de titrer « Le Parisien ». Quitte à publier telle quelle la communication de cette entrepreneuse rentière et multipropriétaire reconvertie dans le « coaching immobilier ».

      L’éthique journalistique du Parisien a connu meilleure année. En juin, le journal se prenait les pieds dans une (fausse) histoire de propriétaires ayant acheté une maison qu’ils disaient « squattée » depuis son achat.C’était faux : ils en avaient connaissance à l’achat, contrairement à la version qu’ils déversaient dans les colonnes du Parisien et dans une vidéo virale, sans contradiction ni vérifications du journal. Un fiasco journalistique dont la rédaction n’assumait pas vraiment la responsabilité, mais qui avait mené à un communiqué reconnaissant l’erreur et une réflexion interne « pour améliorer le processus de vérification ».

      aujourd’hui : Immobilier à Paris : dans les coulisses de la rénovation d’un appartement haussmannien
      https://www.leparisien.fr/immobilier/immobilier-a-paris-dans-les-coulisses-de-la-renovation-dun-appartement-ha

      Deux architectes parisiens du studio Mo-ah ont eu carte blanche pour transformer ce bien du boulevard Raspail, qui était dans son jus, en un luxueux appartement familial. Ou comment préserver le cachet de l’ancien en offrant tout le confort moderne optimal.

      Tu kiffe Guizot, joue au loto !

      #rentier #rentière #Le_Parisien

  • Manuel Valls condamné à payer une amende salée en raison du financement de sa campagne électorale à Barcelone
    Par Stéphanie Bascou - Publié le 27/11/2022 - Capital.fr
    https://www.capital.fr/economie-politique/manuel-valls-condamne-a-payer-une-amende-salee-en-raison-du-financement-de-s

    (...) Concrètement, les juges ont infligé une amende de 277.000 euros (251.698,28 euros et 25.000 euros) à l’ancien homme politique français. Il aurait violé deux textes de loi : la loi sur le financement des partis politiques ainsi qu’un autre article de la Loi organique du régime général électoral. Non seulement Manuel Valls n’a pas respecté le plafond de la loi décidé pour les dépenses de publicité faites à l’étranger. Mais il a accepté des paiements de tiers pour financer sa campagne municipale en 2019 – un tel financement est normalement interdit, détaille le site local Barnadiario.com, samedi 26 novembre. Des hommes d’affaires et des membres de la haute bourgeoisie catalane de Barcelone et de Madrid avaient participé à ce financement illégal. Le candidat avait obtenu 13% des voix. Plus récemment, l’homme politique, rentré dans l’Hexagone, n’est pas parvenu à se faire élire député des Français de l’étranger, sous la bannière de la majorité présidentielle.

  • Plan de #sobriété de l’#Université_Grenoble_Alpes

    Cette récupération du champ sémantique macroniste... Quand on dit sobriété au lieu de dire #austérité !

    En gros, voici ce qu’on nous demande :

    –-> incitation au #télétravail ?
    Télétravail : ce que prévoit exactement le #plan_de_sobriété_énergétique du gouvernement

    “Encourager le recours au télétravail afin d’économiser sur les déplacements et d’optimiser l’usage des bâtiments.” C’est l’une des principales mesures du volet dédié à la #fonction_publique du plan de sobriété énergétique du gouvernement, présenté ce jeudi 6 octobre. L’objectif de ce vaste plan est de baisser de 10% la consommation énergétique de la France par rapport à 2019. Et pour cela, l’État va se montrer “exemplaire” en limitant son utilisation du chauffage et de la climatisation dans les bâtiments, en supprimant l’obligation d’eau chaude sanitaire dans les bureaux, ou encore en renforçant l’usage du télétravail.

    Cette dernière mesure est une incitation, et non une obligation à recourir davantage au travail à distance. L’idée est notamment d’encourager, sur la base du volontariat, certains services de l’État à fermer temporairement leurs bâtiments. “Aujourd’hui, le système de télétravail est libre avec le même jour des agents à la fois chez eux et d’autres qui travaillent dans les administrations. Cela ne permet pas de réaliser de réelles économies d’énergie puisque les bâtiments doivent rester ouverts. En revanche, si on permet à une administration de fermer ses bureaux pendant plusieurs jours (autour d’un week-end, lors d’un pont…), cela constitue un véritable levier en termes d’économies d’énergie”, nous indique le ministère de la Transformation et de la Fonction publiques.

    https://www.capital.fr/votre-carriere/teletravail-ce-que-prevoit-exactement-le-plan-de-sobriete-energetique-du-gou

  • Les chasseurs réclament une aide financière pour changer leur fusil - Capital.fr
    https://www.capital.fr/economie-politique/les-chasseurs-reclament-une-aide-financiere-pour-changer-leur-fusil-1445650

    Avec l’interdiction d’utiliser des munitions en plomb, qui s’appliquera à compter de la mi-février 2023 à moins de 100 mètres d’une zone humide, les chasseurs demandent une aide financière pour racheter de nouveaux fusils.

    Cette aide sera-t-elle plus ou moins compliquée à obtenir que pour l’achat d’un vélo ? :-D

    • Et ils peuvent se faire envoyer paître, les chasseurs, pour leur demande d’aide, dans un marché libre et non faussé ? C’est quand même incroyable ce réflexe d’aller quémander à tout bout de champ :-)

      [on peut prendre les paris, mais je pense qu’ils vont l’avoir, leur sub]

      #foutage_de_gueule

  • Le gouvernement donne un petit coup de pouce au rachat de M6 par TF1 - Capital.fr
    https://www.capital.fr/entreprises-marches/le-gouvernement-donne-un-petit-coup-de-pouce-au-rachat-de-m6-par-tf1-1445555

    Ce soutien discret a de multiples explications. D’abord, aucun gouvernement n’a intérêt à se fâcher avec les médias qui diffusent les journaux d’information les plus écoutés du pays, c’est-à-dire TF1 et RTL (filiale de M6). Ensuite, les fiancés disposent de solides connexions en Macronie, à commencer par le secrétaire général de TF1 Didier Casas, qui fut conseiller spécial d’Emmanuel Macron durant sa campagne présidentielle de 2017.
    Evidemment, l’Autorité de la concurrence n’est pas tenue de suivre l’avis du gouvernement. C’est une autorité indépendante, même si son président est nommé par l’Elysée.

  • En Bretagne, « c’est devenu impossible de se loger, on nous pousse dehors »
    https://www.lemonde.fr/economie/article/2022/07/14/en-bretagne-c-est-devenu-impossible-de-se-loger-on-nous-pousse-dehors_613472


    LOUISE QUIGNON / HANS LUCAS POUR « LE MONDE »

    Hausse brutale des prix, augmentation des résidences secondaires et des locations de de type Airbnb : c’est le cocktail qui a plongé des locaux dans des situations de logement précaire, les obligeant parfois à partir.

    L’hiver, lorsque le calme revient sur Belle-Ile-en-Mer (Morbihan), Audrey (le prénom a été changé) aime se balader de village en village. Sa voix s’enraye quand elle évoque « toutes ces maisons vides aux volets fermés », des résidences secondaires désertées par leurs propriétaires pendant la morne saison. Voilà quatre ans que cette habitante du Palais et son mari cherchent en vain un logement sur cette île bretonne de près de 5 500 habitants. « Je veux juste vivre où je suis née, alors je m’accroche comme une bernique », confie la jeune femme de 26 ans, contrainte de s’installer chez son beau-père, faute de logements abordables et disponibles.

    A Belle-Ile comme ailleurs en Bretagne, la crise sanitaire a accéléré celle de l’immobilier. En 2021, les prix ont augmenté de 15 % dans le Morbihan, département le plus touché de la région Bretagne. En cinq ans, ils ont flambé de 38 %, maisons et appartements neufs et anciens confondus, selon le baromètre de l’immobilier publié par Notaire et Breton, jeudi 7 juillet. « C’est le département de Bretagne qui a le plus de résidences secondaires, avec un taux de 18 % », souligne Nil Caouissin, professeur d’histoire-géographie, auteur du Manifeste pour un statut de résident en Bretagne (Presses populaires de Bretagne, 2021). A Belle-Ile, ce chiffre atteint les 60 % ; il frôle les 80 % à Arzon et dépasse les 70 % à Quiberon, ville de France la plus recherchée sur Airbnb.

    Conséquence, de nombreux locaux sont confrontés à des situations de logement précaire, voire insalubre, poussant certains à quitter leur territoire. « Pour des gens lambda, comme nous, c’est devenu impossible de se loger, on nous pousse dehors », résume Audrey, qui a recensé plus de 700 annonces sur Airbnb pour la saison estivale, « alors qu’on ne trouve rien à l’année ». En deux mois d’été, les propriétaires gagnent en moyenne deux fois plus que s’ils louaient à l’année.


    Elise, 30 ans, contractuelle dans la fonction publique devant son logement, à Pluneret (Morbihan), le 29 juin 2022.
    LOUISE QUIGNON / HANS LUCAS POUR « LE MONDE »

    « On n’a pas le pouvoir d’achat pour rivaliser avec les retraités qui veulent se mettre au vert et les télétravailleurs bien lotis », abonde Etienne, 26 ans, qui cumule trois heures de route par jour pour rejoindre son lieu de travail, dans le Finistère. Après des mois de recherche, Etienne et Elise ont dû repenser leur projet immobilier en Centre-Bretagne, « dans des endroits aujourd’hui saturés de demandes, considérés comme indésirables il y a quelques années », souligne la femme de 29 ans, vacataire dans la fonction publique, comme son compagnon.

    Elise reconnaît une forme d’« obsession » liée à cette recherche de logement. Sur son ordinateur, elle consigne « les annonces les plus indécentes » : « Un propriétaire qui loue son garage, un terrain non constructible à 45 000 euros l’hectare, le studio d’une vingtaine de mètres carrés à 640 euros. »

    #paywall

    • Et donc, plus possible de trouver de la main d’oeuvre, par exemple pour travailler dans les hôtels, les restaurants, les supermarchés . . . .
      Ca permettra aux journalistes de crier haro sur ces salarié.e.s qui ne veulent plus travailler.
      Ils ne peuvent plus travailler, tous simplement.

    • la suite :

      Si elle tente aujourd’hui d’en rire, la jeune femme décrit «  l’état de stress  » , «  les cauchemars  » et «  les pleurs  » . «  Mon boulot était en jeu, j’avais signé un contrat, j’ai dû annoncer la veille de la rentrée que je ne pourrai pas travailler avec eux, car nous n’avions pas trouvé de logement  » , se rappelle Elise.

      Tous les deux au smic, Elise et Etienne ont fini par trouver une maison délabrée à Saint-Barthélémy pour 140 000  euros. «  On récupère les rebuts, les ruines, les bords de route  » , poursuit la jeune femme. «  En plus des belles maisons, les personnes avec des moyens s’offrent un cadre de vie sain, quand nous, on risque de crever d’un cancer à 60 ans  » , ajoute Etienne, après avoir visité de nombreuses habitations «  au milieu des champs de monocultures pleins de pesticides  » .

      En arrivant à Belle-Ile, en 2017, après l’embauche de son compagnon, Oriane Pantani a vécu plusieurs mois dans un bungalow avec leurs trois enfants, dont un nouveau-né. Leur second logement, une maison louée 1 000 euros par mois, s’est révélé tout aussi précaire : «  Il pleuvait dans les chambres, et mon fils a fait de l’asthme à cause des champignons.  »

      Dix mois de l’année, Jimmy Faure, 47 ans, occupe une coquette maison ornée d’hortensias fuchsia dans la commune de Locmaria, à Belle-Ile. Durant l’été, l’entrepreneur dans le bâtiment est contraint de vivre au camping, laissant la place à sa propriétaire, de passage pour les vacances. «  J’organise ma vie pour tout déplacer  » , précise le père de famille séparé, posté devant son «  potager à roulettes  » , qu’il emporte avec lui au camping, où il accueille ses deux enfants l’été. Deux mois à 1 600  euros, sans eau, sans électricité.

      «  Mentalité de colons  »

      Vivant de gîte en gîte depuis des mois, Karène Lerner, 48 ans, a dû quitter son dernier logement fin juin. «  Je payais 620 euros par mois, c’est le prix auquel le gîte est désormais loué à la semaine  » , précise la mère de famille au chômage, installée en Bretagne depuis cet hiver, avec l’ambition d’ouvrir une écurie. Grâce à un article publié dans une gazette du coin, Karène s’est vue proposer un logement dans un local agricole, à Languidic. Une solution qu’elle espère temporaire  : «  Ma fille cadette s’installe avec moi à la rentrée.  » En attendant, elle stocke «  quarante-huit ans de vie dans un poulailler  » , gardant, dans sa voiture, les objets de première nécessité, alors que ses deux chevaux vivent sur un terrain prêté par une connaissance.

      Parfois, le départ constitue la seule option. Originaire de Belle-Ile depuis des générations, Tatiana Féchant, 45 ans, a quitté le caillou en 2021, emmenant son père et sa fille cadette, Thaïs. «  Après des années en HLM,j’avais envie de devenir propriétaire, de laisser quelque chose à mes enfants  » , confie cette mère de trois filles. Les prix étant devenus inabordables pour son salaire d’aide-soignante, elle s’est installée à Guern, près de Pontivy.

      « En ayant vécu toute ma vie à Belle-Ile, je sais de quoi je la prive, mais l’évolution de l’île ne me convenait plus » , rapporte Mme  Féchant, évoquant l’arrivée massive de néoinsulaires. Elise décrit aussi «  la mentalité de colons  » de certains résidents secondaires  : «  En venant dépenser leur argent ici, ils pensent apporter leurs bienfaits, à nous, les ploucs.  » Cette crise du logement souligne avec acuité une reconfiguration sociale qui charrie son lot de tensions.

      Samedi 2 juillet, deux mondes se font face à Quiberon. A l’initiative du collectif Dispac’h, des tentes Quechua ont été installées sur l’immense plage de la station balnéaire, alors que l’artère principale déverse son flot de touristes. «  La Bretagne n’est pas à vendre  » , «  Camping pour locaux  », «  La Bretagne n’est pas une résidence secondaire  » , peut-on lire sur les pancartes du rassemblement.

      Déplorant «  un manque de courage politique  » et «  une inaction des élus  » , les différents collectifs réclament en urgence l’intégration de la Bretagne en «  zone tendue  » . Jusqu’ici réservée aux grandes agglomérations, cette catégorisation décidée par l’Etat permet notamment aux maires de plafonner les loyers ou d’augmenter la taxe d’habitation sur les résidences secondaires. Selon le collectif Dispac’h, si plusieurs communes se disent intéressées par ce dispositif, aucune n’en a fait la demande.

      Lors de la dernière session du conseil régional de Bretagne, le président de la région, Loïg Chesnais-Girard (divers gauche), a réclamé au nouveau gouvernement des outils pour mieux réguler les locations de courte durée. «  Nous voulons donner la capacité aux maires d’acquérir des biens pour ensuite loger leurs administrés  » , détaille M. Chesnais-Girard. Jimmy Pahun député (Ensemble  !) du Morbihan, défend, lui, le comblement des «  dents creuses  », des parcelles vides situées entre deux bâtiments construits dans un même hameau.

      «  Les seules mesures proposées consistent à construire de nouveaux logements, mais c’est une aberration écologique de défendre l’artificialisation des sols , selon Ewan Thébaud, porte-parole de Dispac’h.  Les élus ont tout à gagner en dynamisant leurs communes à l’année  » . Sinon, la pénurie de logements pourrait se transformer en pénurie de bras. «  Il ne faudra pas s’étonner quand l’île sera vide, que les bars seront fermés l’hiver, que les infirmières devront quitter l’hôpital  » , s’alarme Audrey, craignant que les volets fermés soient un jour aussi les siens.

      #logement #inégalités #précarité #pression_immobilière #propriété #résidences_secondaires #vacance

    • Nouveau défi quand on organise ses quelques vacances : en plus de ne pas trop polluer en voyageant (pas d’avion au max, train ou voiture bien remplie) : ne pas participer à la spéculation immobilière en arrêtant de prendre une semaine en AirBnb…

      Et là c’est bien compliqué car ya plus que ça d’abordable partout, une semaine en hotel ou chambre d’hôte c’est bien bien plus (d’autant plus pour 4).

      #immobilier #spéculation_immobilière #loyer #tourisme #Bretagne (mais partout pareil)

    • Oui et non, car le problème de AirBnb c’est pas juste l’intermédiaire, c’est que le système complet pousse (plus encore qu’avant) à utiliser des millions de logements uniquement pour faire de la location touristique, et non pas juste louer son propre logement où on habite quand on part soi-même ailleurs. Même pas juste pour les escrocs qui ne font que ça, même pour les gens qui ont hérité d’un autre logement unique en plus du leur, il est plus rentable de le transformer en AirBnb permanent plutôt qu’un location normale à un habitant.

      C’est ce point précisément qui fait qu’autant en Bretagne que dans les grandes villes Paris, Bordeaux et partout dans le monde, il y a des millions de logements jamais utilisables pour des vrais habitants (permanents ou étudiants), et qui fait que ça augmente encore la bulle immobilière.

      Le tourisme c’est quasi toujours la plaie à long terme pour les habitants d’un lieu, et il est très difficile d’imaginer du tourisme réellement « éco-citoyen-responsable ». Mais bon si déjà hotels, campings et chambres d’hôte étaient moins chers (les méthodes que les gens utilisaient avant AirBnb), ça permettrait de revenir un peu en arrière (tout en sanctionnant les logements AirBnb où on n’habite pas et qui devraient toujours être loués en priorité à des vrais habitants).

    • Airbnb. Quiberon dans le top 10 des destinations les plus recherchées de l’été
      https://www.ouest-france.fr/bretagne/auray-56400/quiberon-dans-le-top-10-des-destinations-les-plus-recherchees-de-l-ete-


      Selon le site Airbnb, Quiberon, dans le Morbihan, est la 6e destination la plus recherchée par les internautes pour cet été.

      Selon le site Airbnb, Quiberon, dans le Morbihan, est la 6e destination la plus recherchée par les internautes pour cet été.

      La Bretagne, ça vous gagne. Le slogan semble n’avoir jamais été si vrai. D’après Airbnb, plateforme de partage de logements, Quiberon (Morbihan) est en effet la 6e destination la plus « tendance » de l’été 2022, c’est-à-dire parmi les destinations estivales nationales les plus recherchées par les voyageurs français.

      Le littoral, premier lieu de vacances des internautes
      Selon cette étude menée du 1er janvier au 31 mars, le littoral et la montagne restent des incontournables de l’été en France sur Airbnb. Arrive en tête le village du Castellet, dans le Var, puis l’île Rousse, en Haute Corse.
      Les destinations côtières sont également prisées, avec Honfleur et Deauville dans le Calvados en 3e et 4e position, Clisson en Loire-Atlantique.

      Le festival de métal Hellfest juste au dessus de Quiberon
      La 5e place revient à une recherche liée au festival de métal Hellfest. Enfin, la Bretagne, avec Quiberon, se place donc dans le top des destinations les plus recherchées.

      100% d’accord avec @rastapopoulos
      d’autant plus vu ci-dessus,…

      je cherche à avoir des infos sur le poids actuel de la location de très courte durée dans le coin ; pas facile…
      subjectivement, j’ai l’impression que ça a explosé cette année.

      sinon, sur le tourisme, voir le manifeste de l’Office de l’anti-tourisme, https://seenthis.net/messages/967356 , dernier article de la revue Nunatak mise en ligne hier (et accessible…) par @cdb_77 (merci !)

    • Mon cas était celui d’un gîte dans les Cévennes :)

      Plusieurs villes serrent la vis sur ce sujet :

      La ville de Lisbonne part en guerre contre les appartements et maisons inoccupés

      Dans la capitale portugaise, les propriétaires des dizaines de milliers de logements vides vont être incités à mettre leur bien sur le marché de la location pour faire baisser les prix et répondre aux besoins les plus urgents, rapporte le “Diário de Notícias”.

      https://www.courrierinternational.com/article/le-chiffre-du-jour-la-ville-de-lisbonne-part-en-guerre-contre

    • En location, il ne peut pas non plus louer à plus de 833 €/mois.

      Imagine les mères isolées qui sont en plus *punies* par la CAF si elles louent en surpeuplement, sachant qu’elles doivent héberger des gosses avec des revenus inférieurs ou égaux au SMIC et qu’elles sont soumises aussi à la règle de 3 (percevoir au moins 3 fois le montant du loyer) et qu’avec les résidences alternées, le père peut carotter tout ou partie de l’ALS ET imposer une zone de résidence…

      #logement #crise

    • Le tourisme écolo n’existe pas

      Le tourisme, « vert » ou de masse, détruit territoires et rapports sociaux. Il transforme tout en marchandise, en produit à consommer, dénonce Henri Mora dans « Désastres touristiques ».

      [...]

      Mais, me direz-vous, ne serait-il pas possible d’imaginer un tourisme durable, compatible avec les désirs des habitants d’un territoire ? C’est là que la critique de Mora se fait la plus radicale. Pour l’auteur, le tourisme alternatif est une fable, car, intrinsèquement, cette industrie détruit un territoire et ses rapports sociaux.

      https://reporterre.net/Le-tourisme-ecolo-n-existe-pas

  • Cinéma : Netflix, bouc émissaire trop facile de la chute des entrées
    https://www.capital.fr/entreprises-marches/cinema-non-netflix-et-disney-ne-sont-pas-seuls-responsables-de-la-chute-des-

    Selon l’étude menée par GroupM, 76% des Français sont moins allés au cinéma depuis la crise sanitaire. La première raison avancée (pour 23% d’entre eux) est “la crainte d’être contaminé par le Covid-19”.

    […]

    Le Covid-19 continuant à circuler (les contaminations repartent à la hausse dans certains pays comme la France), de nombreux pays (Etats-Unis, Belgique…) ont lancé de vastes plans d’aération des lieux clos. Concernant les salles de cinéma, le plus avancé est le Japon, où des salles affichent à l’extérieur le taux de CO2 à l’intérieur de la salle, de façon à rassurer le spectateur.

    En France, la question de l’aération des salles n’a jamais été évoquée ni par le gouvernement, ni par les professionnels de la profession. Aucun plan n’a été lancé, ni aucune étude n’a été menée. Nous avons recensé un seul exploitant (sur 2.000) qui a installé sept purificateurs d’air pour un coût de 25.400 euros. Interrogée à plusieurs reprises sur le sujet, la FNCF (le lobby des exploitants) ne nous a jamais répondu. Quant au sondage du CNC sur la désaffection des spectateurs, il proposait aux sondés plusieurs causes possibles mais la question de la contamination ne faisait pas partie des réponses proposées.

  • Les projets routiers, un carnage écologique portés par de nombreux élus : en Drôme aussi
    https://ricochets.cc/Les-projets-routiers-un-carnage-ecologique-portes-par-de-nombreux-elus-en-

    En #Drôme comme ailleurs, les aménagements routiers ravagent les terres, la biodiversité et la nature en général, contribuant aux carnages écologiques et climatiques, et donc aux désastres sociaux qui vont avec. Elus, industriels, plateformes logistiques... sont avides de toujours plus d’infrastructures routières, ce qui nourrit aussi le gros business du BTP si proche des élus locaux qui décident des projets, toujours avec l’aval des préfectures. Les projets routiers, un carnage écologique Plus de (...) #Les_Articles

    / Drôme, #Catastrophes_climatiques_et_destructions_écologiques

    https://reporterre.net/Les-projets-routiers-un-carnage-ecologique
    https://reporterre.net/Routes-autoroutes-un-gachis-a-18-milliards-d-euros
    https://frapnadrome.org/2022/02/09/nos-arguments-contre-le-projet-de-deviation-saint-peray-cornas
    https://www.francebleu.fr/infos/societe/des-habitants-de-suze-la-rousse-se-mobilisent-contre-un-projet-de-deviati
    https://jaimesuzelarousse.wixsite.com/association/le-projet-de-d%C3%A9viation
    https://www.capital.fr/entreprises-marches/bornes-pour-voiture-electrique-energie-verte-comment-vinci-veut-rendre-le-tr

  • Aventures entrepreuneuriales.
    Les bonnes affaires du médiatique docteur Blachier - Capital.fr
    https://www.capital.fr/entreprises-marches/les-bonnes-affaires-du-mediatique-docteur-blachier-1436107

    Sa société Public Health Expertise a en effet vu son chiffre d’affaires bondir de 69% en 2020, pour atteindre 1,2 million d’euros. Ses bénéfices ont grimpé de 32%, à 323 220 euros, indiquent les comptes consultés par Capital. Soit une plantureuse marge nette de 26%...

    Hasard ou coïncidence ? Cette progression coïncide avec l’irruption de Martin Blachier dans les médias. Depuis le début de la crise sanitaire, il y est intervenu 2.000 fois, selon le Figaro. Il effectue en ce moment une tournée supplémentaire pour promouvoir son premier livre qui vient de sortir (...). Il est le plus souvent optimiste sur l’évolution de l’épidémie, ce qui a fait de lui la figure de proue des “rassuristes”, et apporte un peu de baume au coeur de téléspectateurs excédés après deux ans de Covid. Hélas, ses prédictions rassurantes ne se sont pas toujours réalisées (cf encadré ci-dessous), ce qui lui a valu d’être finalement blacklisté par BFM TV. “Il s’est planté tout le temps sur toute la ligne”, a résumé lapidairement Yonathan Freund, médecin-urgentiste à l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière.

    Alors, comment expliquer ce bond des résultats ? “La totalité de la hausse du chiffre d’affaires en 2020 provient du recrutement d’un associé senior, qui avait 15 ans d’expérience et un réseau important, et qui a ramené du chiffre d’affaires”. Et aussi à la qualité de ses travaux : “nous sommes la meilleure équipe de modélisation en France, qui est notre spécialité depuis dix ans”. Sur LCI, il avait même affirmé : "mon équipe a des capacités d’analyse de la situation qui sont à peu près supérieures en France, à toutes les autres équipes, mêmes les équipes de modélisation de l’Inserm et l’institut Pasteur".

    L’épidémiologiste Dominique Costagliola, grand prix de l’Inserm, l’avait renvoyé dans ses buts : “le discours de Martin Blachier n’est basé sur rien si ce n’est une prétention incroyable". Martin Blachier lui avait répondu : “Dominique Costagliola n’est pas une scientifique de bon niveau et n’a pas produit grand-chose”. Un twittos avait alors relevé que Martin Blachier n’affiche au compteur que 11 publications scientifiques, vingt fois moins que Dominique Costagiola…

    Le CV de Martin Blachier lui-même revendique moult expériences (Sanofi-Aventis, Merck, Inserm…), qui en réalité ont été effectuées durant ses études de médecine. L’intéressé explique : “j’ai fait mes semestres d’internat dans des filiales de laboratoires pharmaceutiques - car à l’époque on pouvait y aller en tant qu’interne de santé publique -, à l’Inserm, au ministère de la santé, à la Haute autorité de santé… Puis, à la sortie de mon internat, j’ai créé Public Health Expertise avec trois associés”.

    Martin Blachier, qui a en outre fait un mastère à l’Essec, assure qu’être son propre patron lui permet d’être “totalement indépendant”. “Je suis une des rares figures médicales [à l’être]. J’ai pas de corporatisme à défendre. Je ne défends même pas ma société. J’ai la chance de ne pas être dans une institution, et de me dire qu’en disant ça, je vais mettre en difficulté la direction…”, déclarait-il récemment.

    Mais sa petite entreprise dépend évidemment des clients qui lui rapportent du chiffre d’affaires. Selon la base de données Eurofordocs, les trois principaux sont Merck (360.900 euros), Johnson & Johnson (275.840 euros) et Gilead (120.600 euros). Jusqu’en 2019, le site web de Public Health Expertise publiait aussi une liste des clients, qui comprenait également l’OMS, la Sécu, le cabinet Ernst & Young, Astra Zeneca, Bristol-Myers Squibb, Eli Lilly, Amgen ou Biogen.

    [...]

    Ces relations d’affaires suscitent moult critiques. “Il a à la fois l’autorité médicale, ce qui lui donne une certaine aura scientifique et, de l’autre, il est PDG d’une société qui s’occupe de faire des prédictions et veut se placer sur le marché, et qu’il promeut. On peut difficilement être les deux”, a pointé Olivier Joannes-Boyau, professeur d’anesthésie-réanimation au CHU de Bordeaux.

    Surtout, plusieurs clients de Public Health Expertise (Astra Zeneca, Janssen, Gilead…) fabriquent des traitements sur le covid, sujet sur lequel Martin Blachier s’exprime en permanence. Notre homme avait notamment pris la défense du vaccin d’Astra Zeneca lorsqu’il est sorti début 2021 : “il est hors de question d’interdire le vaccin Astra Zeneca, et ça n’arrivera jamais”.

    Problème : la loi Bertrand sur les conflits d’intérêts stipule que "les membres des professions médicales qui ont des liens avec des entreprises produisant des produits de santé, sont tenus de faire connaître ces liens au public lorsqu’ils s’expriment sur lesdits produits dans la presse écrite ou audiovisuelle”. Mais Martin Blachier assure “ne pas être concerné par cette loi, qui veut prévenir les influences sur le médecin lorsque le médecin prescrit des médicaments, or je ne prescris rien”.

    Un argument qui ne convainc pas Yannick Schmitt, président du collectif pour une Formation médicale indépendante (Formindep) : “les conflits d’intérêts ne se limitent évidemment pas à la seule prescription. Si on promeut un médicament inutile ou dangereux pour que d’autres le prescrivent, c’est tout aussi grave que de le prescrire soi-même”.

    Mais, droit dans ses bottes, Martin Blachier assurait encore récemment : “je n’ai jamais caché qui j’étais. La seule manière ultime de lutter contre les conflits d’intérêts, c’est la transparence”. On pourrait donc humblement lui suggérer de publier à nouveau la liste de ses clients, comme il le faisait jusqu’en 2019 sur le site web de sa société…

    Martin Blachier est connu comme associé-fondateur de Public Health Expertise, un cabinet spécialisé dans les études de santé publique. Il en détient 50%, le solde étant détenu par le co-fondateur et gérant Henri Leleu. Lors d’une récente réorganisation du capital, la société a été valorisée 500.000 euros. Très rentable, le bureau d’études a distribué 1,5 million d’euros de dividendes depuis sa création en 2012. A cela s’ajoute le salaire versé à Martin Blachier, qui s’élevait à 30 496 euros en 2014.

    Mais, à côté de cela, le médiatique docteur s’est aussi lancé dans différents projets plus ou moins originaux, mais dont aucun n’a abouti. “J’ai toujours été attiré par le monde de l’entreprise, et je suis entrepreneur dans l’âme, donc j’ai eu de nombreuses aventures entrepreneuriales”, confirme l’intéressé.

    D’abord, à la fin de ses études, notre docteur en santé publique tente de lancer une école de management spécialisée dans la santé. “Jean-Marie Goehrs, un de mes tuteurs de stage en internat, voulait lancer un mastère de management en santé, car il estimait que le management est une grande déficience chez les médecins, se souvient Martin Blachier. A la fin de mes études, il m’a proposé de le rejoindre. Mais le projet demandait des fonds importants. Nous avions reçu un bon accueil de l’université de Versailles Saint Quentin, mais celle-ci a eu des difficultés financières, et donc finalement le projet est tombé à l’eau”.

    Ensuite, en 2014, Public Health Expertise lance une appli sur les risques de la consommation d’alcool, baptisée One More. “L’application avait été très bien accueillie par les médecins, mais c’était impossible à monétiser, et nous y avons perdu plus de 70.000 euros”, raconte Martin Blachier.

    Puis, fin 2019, il crée avec Henri Leleu une agence de conseils en communication digitale, Digimed, qui est liquidée 8 mois plus tard. “Nous n’avons pas eu le temps de nous en occuper, et nous avons finalement laissé tomber”, explique Martin Blachier.

    Mais le projet le plus inattendu est un centre esthétique spécialisé dans l’épilation. “Le projet avait été proposé à Henri Leleu et moi-même par Adrien Vidal, un pharmacien qui avait fait un stage à Public Health Expertise”, explique Martin Blachier. En 2015, les trois hommes créent donc une société à leurs initiales, Depil BLV SARL, dont chacun détenait un tiers du capital. Ils ouvrent un centre à Issy-les-Moulineaux (Hauts-de-Seine), et achètent pour 26.400 euros une licence Depil Tech. Cette enseigne promet à ses franchisés un retour sur investissement en sept ans, après un investissement initial d’environ 200.000 euros. Mais, au bout de seulement deux ans, les trois associés rompent leur contrat avec DepilTech, ferment le centre d’Issy-les-Moulineaux, et se rabattent sur Paris. Ils ouvrent en 2016 un centre de dépilation boulevard de Sébastopol sous l’enseigne Belle à Paris, puis en 2017 un institut de beauté rue Coquillière intitulé la Clinique du visage. La société recrute 20 personnes, et dépense beaucoup pour se faire connaître sur le web. Las ! Des clientes mécontentes utilisent les comptes Facebook et Instagram pour se plaindre.

    “BLV a plutôt bien marché au début, mais s’est effondré avec les grèves SNCF et surtout le covid. Parallèlement, Adrien Vidal est parti en 2018 sur un autre projet”, explique Martin Blachier, qui doit alors reprendre par intermittence la gérance de la société. Finalement, en 2020, il décide de lâcher l’affaire : il ferme le centre du boulevard Sébastopol, et revend au groupe Lazeo celui de la rue Coquillière, qui réalisait environ un million d’euros de chiffre d’affaires. (...)

    Les prédictions controversées de Martin Blachier

    10 octobre 2020  : “On est sans doute au sommet d’une vaguelette” (la seconde vague atteint son pic mi-novembre 2020)

    13 octobre 2020  : "L’entrée en réa semble arriver au sommet de sa courbe, on est à un début de plateau descendant sur l’entrée en réanimation… Les mesures de couvre-feu et de confinement, c’est totalement décalé" (le second confinement démarre le 30 octobre 2020)

    1er février 2021  : "Je ne prédis pas une explosion des cas. Je ne pense pas qu’on se reconfinera” (le 3e confinement national démarre le 3 avril 2021, et la 3e vague atteint son pic mi-avril 2021)

    18 février 2021  : “Cet été, ce sera terminé”

    23 février 2021  : "On entre vraiment dans les derniers mètres les plus compliqués de l’épidémie. On sait qu’il n’y aura pas un nombre de morts beaucoup plus important qu’aujourd’hui" , c’est-à-dire un peu moins de 100.000 morts (au 6 mai 2022, le nombre de morts s’élève à 146.608)

    9 mars 2021  : “On a passé un pic et on en est en train de rediminuer” (la 3e vague atteint son pic mi-avril 2021)

    30 avril 2021 : "L’hypothèse de variants qui entraîneraient des nouvelles vagues n’est pas confirmée par toutes les études sur la vaccination contre les variants. Plus on avance, plus c’est un épouvantail qui est assez peu probable. Ça reste une hypothèse de moins en moins crédible, qui n’est observée nulle part” .

    7 juin 2021  : “L’épidémie va s’éteindre pendant l’été, ca ne risque pas de remonter avant l’automne” (la 4e vague démarre fin juin 2021 et atteint son pic mi-août 2021)

    6 décembre 2021  : "Dans notre modélisation, on prévoyait un pic mi-décembre. Noël sera dans une phase de descente de l’épidémie" (lors de la semaine de Noel, le nombre de cas est en hausse de 50%, c’est le début de la 5ème vague)

    16 novembre 2021  : “Ça va probablement monter jusqu’à 50.000 nouveaux cas autour du 15 décembre” (le pic est atteint mi-janvier 2022 avec 365.366 cas)

    27 décembre 2021  : “Clairement, la vague Omicron cataclysmique qu’on avait prévue n’aura pas lieu.... La vague Omicron n’emmène pas les gens en réanimation” (mi-janvier 2022, au pic de la 5e vague, il y avait 3.985 personnes avec covid en réanimation)

    3 janvier 2022 : “L’histoire de la pandémie, elle est réglée… Finalement, cette vague Omicron aura eu très, très peu d’impact sur les pays qui ont été touchés... Omicron, c’était rien… Olivier Véran a dit que la vague Omicron allait remplir tous nos services hospitaliers. Je comprends pas cette vérité qu’il a sortie” (au pic de la 5ème vague, 33.447 personnes avec covid ont été hospitalisées, soit légèrement plus que lors de la première vague).

  • Immobilier : Airbnb sera-t-il bientôt le refuge des passoires thermiques ? - Capital.fr
    https://www.capital.fr/immobilier/immobilier-airbnb-sera-t-il-bientot-le-refuge-des-passoires-thermiques-14344

    A partir de l’an prochain, les logements dits passoires thermiques seront progressivement interdits à la location, en raison de leur indécence énergétique. Sauf que cette interdiction ne s’appliquera pas aux biens destinés à la location touristique. Les propriétaires pourraient donc être tentés de changer la destination de leur logement.

  • L’OMS confirme le lien entre des problèmes cardiaques et les vaccins à ARNm
    https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1807959/oms-confirme-lien-problemes-cardiaques-vaccins-arnm

    Il existe un lien « probable » entre des cas d’inflammation au niveau du coeur et l’injection de vaccins contre la COVID-19 à ARN messager, mais les avantages de ces sérums l’emportent sur les risques, a déclaré vendredi l’OMS, confirmant l’expertise américaine.

    Dans un communiqué, les experts du Comité consultatif mondial de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) pour la sécurité des vaccins expliquent que des cas de myocardite – une inflammation du muscle cardiaque – et de péricardite – une inflammation de la membrane enveloppant le coeur – ont été signalés dans plusieurs pays, en particulier aux États-Unis.

    “Les cas rapportés sont généralement survenus dans les jours qui ont suivi la vaccination, plus fréquemment chez les jeunes hommes et plus souvent après la deuxième dose des vaccins à ARN messager contre la COVID-19”, ont-ils indiqué.

    Après examen des informations disponibles à ce jour, les experts de l’OMS concluent que “les données actuelles suggèrent un lien de causalité probable entre la myocardite et les vaccins à ARN messager”. . . .

    #OMS #myocardite #covid-19 #vaccination #sante #vaccins #santé #vaccin #coronavirus #covid #pandémie #variant #sars-cov-2 #santé_publique
     

  • Les taux et la dette publique de la France s’envolent : "tout le monde s’en moque, mais plus pour longtemps” - Capital.fr
    https://www.capital.fr/entreprises-marches/les-taux-et-la-dette-publique-de-la-france-senvolent-tout-le-monde-sen-moque

    Alors que le poids de la dette publique de la France a explosé, l’actif net de l’Etat est négatif, dénonce notre chroniqueur Marc Touati, président du cabinet ACDEFI, qui exhorte le prochain président à agir pour que l’Hexagone ne finisse pas par faire faillite. D’autant que l’envolée des taux à long terme, amenée à se poursuivre, n’arrange rien.
    Par Marc Touati
    Publié le 19/02/2022 à 12h30 & mis à jour le 19/02/2022 à 15h42
    Tribune libre

    Comme tous les ans depuis environ deux décennies, la Cour des Comptes vient de lancer une alerte sur le dérapage de la dette publique française et plus globalement des comptes publics de la France. Et ce, quasiment dans l’indifférence générale, là aussi comme d’habitude. Ainsi, la dette publique française a beau battre des records historiques de trimestres en trimestres, tout le monde s’en fiche. D’ailleurs, comme cela s’est déjà observé lors des trois dernières campagnes présidentielles françaises, la dette publique est quasiment oubliée des programmes des candidats et des débats de la Présidentielle, qui restent d’ailleurs au ras des pâquerettes.

    Qui se souvient du moment où la dette publique française a atteint 80% du PIB ? Certainement pas grand monde. Ce n’est pourtant pas si vieux puisqu’il s’agit du troisième trimestre 2009. A l’époque, cette barre était présentée comme fatidique et devait, soi-disant, inciter les dirigeants du pays à tout faire pour stopper l’hémorragie. Et ce, d’autant qu’au quatrième trimestre 2007, ce ratio n’était “que” de 64,5 %. Il était alors de bon ton de penser que ce dérapage était dû à la crise de 2008-2009 et que désormais la dette publique allait être, sinon stoppée, du moins freinée. Comme nous le craignions à l’époque, il n’en a évidemment rien été.

    En effet, bien loin de la prise de conscience salutaire, les dirigeants politiques français ont continué leur gabegie de dépenses publiques, sans aucune efficacité, c’est-à-dire sans parvenir à redresser la croissance économique structurelle. Avec la pandémie de Covid 19 et le fameux “quoi qu’il coûte” financé par la “planche à billets” de la BCE, la situation a évidemment empiré, mais toujours dans l’indifférence générale.

    Ainsi, la dette publique a atteint au troisième trimestre 2021, la modique somme de 2.834,3 milliards d’euros et devrait bientôt franchir la barre des 3.000 milliards d’euros, soit environ 120% du PIB français. Et encore, pour ne pas affoler les foules, l’usage veut que l’on compare la dette publique au PIB. Ce qui n’a finalement pas grand sens, puisque tout le PIB n’est pas public (encore heureux !). Il paraît donc plus opportun de la rapporter aux recettes publiques, histoire de se rapprocher d’un ratio “dette / chiffre d’affaires”. Et là, avant de prendre connaissance de ce chiffre, il faut s’asseoir pour ne pas tomber, car ce ratio est actuellement d’environ 230% !

    Mais, ce n’est pas tout, car, au-delà de ces chiffres qui donnent le vertige, le vrai danger réside dans l’augmentation presque exponentielle de ces derniers. Ainsi, en 1980, la dette publique n’était que de 20,7% du PIB et 45,4% des recettes publiques. Dix ans plus tard, c’est-à-dire en 1990, la dette publique progresse mais reste encore limitée à 35,2% du PIB et à 75% des recettes publiques. En 2000, en dépit des efforts réalisés pour entrer dans la zone euro et malgré la croissance forte des années 1998-2000, la dette publique monte à nouveau, pour atteindre 59% du PIB et 117,8% des recettes publiques. Présentés alors comme des sommets, ces niveaux vont pourtant être pulvérisés au cours des années suivantes, pour atteindre les pics actuels, qui ne sont malheureusement qu’une étape vers d’autres plus hauts.

    C’est en cela qu’au-delà de son stock de dette faramineux, la puissance publique française apparaît durablement fragilisée. Et ce d’autant que le vieil adage selon lequel il suffirait de vendre quelques “bijoux de famille” pour réduire massivement la dette publique n’est plus applicable aujourd’hui dans l’Hexagone. Et pour cause, ces bijoux, en l’occurrence le patrimoine financier des administrations publiques avoisine les 1.579 milliards d’euros en 2020 (selon l’INSEE). C’est certes appréciable, mais largement insuffisant pour casser la spirale de la dette et de la croissance molle.

    Et quand bien même l’Etat français vendrait tous ses “trésors”, tels que la Joconde, le château de Versailles et autres actifs non mobilisables, il n’arriverait même pas à rembourser son stock de dette. Et bien oui, c’est triste à dire mais l’actif net de l’Etat français est négatif. Cette notion est assez simple : elle représente l’actif de la puissance publique française duquel on soustrait sa dette. D’un point de vue comptable, si un agent économique a une dette supérieure à ses actifs, cela signifie que son actif net est négatif, et qu’il est alors en situation d’insolvabilité. A moins de trouver un financier extérieur, également appelé “chevalier blanc”, il sera bientôt mis en faillite.

    À cela, certains objectent que, si cette situation peut entièrement se comprendre pour une entreprise, elle ne semble pas devoir s’appliquer à un État. En effet, un État dispose généralement d’un horizon très long et n’aura pas à rembourser sa dette en une seule fois, sauf en situation de guerre. Pour autant, lorsque son actif net est négatif cela signifie que ce dernier ne dispose plus de marge de manœuvre pour augmenter sa dette, et doit donc inverser rapidement la tendance.

    Encore plus grave, après avoir bénéficié de la « planche à billets » de la BCE qui a permis de maintenir les taux d’intérêt des obligations de l’Etat français sur des niveaux artificiellement bas, la fête est désormais finie et ces derniers ont nettement augmenté. De -0,1% en août 2021, le taux d’intérêt à dix ans des obligations de l’Etat français a atteint 0,8% ces derniers jours et devrait encore se tendre significativement au cours des prochains mois.

    Autrement dit, si la flambée de la dette publique française a jusqu’à récemment été indolore, elle va désormais coûter de plus en plus cher, pas seulement pour les générations à venir, mais aussi dès 2022 et a fortiori après les élections présidentielles ? Autrement dit, non seulement les promesses des candidats de nouvelles hausses des dépenses publiques ne pourront être tenues, mais surtout les prochains dirigeants du pays devront cesser la fuite en avant de la dette publique et prendre des mesures courageuses pour que la France ne tombe pas en faillite.

    Taux d’intérêt à 10 ans et dette publique de la France ACDEFI (Sources : Insee, ACDEFI)

  • Avec Eugénie Bastié et Pascal Bruckner, CNews réhabilite le sexisme et l’hitlérisme | Samuel Gontier
    https://www.telerama.fr/ecrans/avec-eugenie-bastie-et-pascal-bruckner-cnews-rehabilite-le-sexisme-et-l-hit

    “Le premier grand écologiste, ç’a été un certain Adolf Hitler”, clame Pascal Bruckner. Hitler qui, d’ailleurs, “n’était pas d’extrême droite”, assure Gabrielle Cluzel, approuvée par l’écrivain. Sur CNews, les fachos, ce sont les “woke” qui infiltrent l’État pour, malheur !, priver notre pays de ses saines traditions de violences sexuelles… Si Vincent Bolloré prétend prendre sa retraite, ce n’est pas le cas de ses idées. Source : Ma vie au poste

  • Une artiste saoudienne jugée à Paris pour esclavage moderne
    https://www.lefigaro.fr/faits-divers/une-artiste-saoudienne-jugee-a-paris-pour-esclavage-moderne-20220208

    A priori, l’humanité n’entrait pas dans ses méthodes de gestion du personnel. Ce mardi, Shalimar Sharbatly, artiste saoudienne de 51 ans, est jugée par la cour d’appel de Paris pour traite d’êtres humains, travail dissimulé et emploi d’un étranger non muni d’une autorisation de travail. Le Parisien rappelle qu’elle avait été condamnée à trois ans de prison en première instance, mais n’a jamais été incarcérée, ayant fui en Arabie Saoudite où elle se trouverait toujours.

    Artiste de renommée internationale, Shalimar Sharbatly a notamment été exposée au Louvre, et est la première femme commissionnée par le gouvernement saoudien pour des œuvres artistiques. Sa spécialité consiste à transformer des voitures en « œuvres d’art » en peignant sur leur carrosserie. Plusieurs riches clients lui ont ainsi confié leur Porsche, Ferrari, Pagani ou Mercedes au fil des années, comme elle le montre sur son site internet.

    Résidant à Paris, elle y possède un appartement, actuellement saisi par la Justice, dans lequel elle aurait réduit en esclavage plusieurs employés de maison. À la suite de l’alerte d’un ancien chauffeur et garde du corps, le service de lutte contre la criminalité organisée liée à l’immigration irrégulière de la Police nationale aurait mis à jour des pratiques répréhensibles. Selon l’enquête, l’artiste employait des personnes vulnérables, dont trois femmes illettrées amenées depuis Djeddah. Âgées de 33 à 55 ans, elles étaient « corvéables à merci, insultées et frappées, mal nourries, logées dans deux chambres de bonne, sans jamais sortir de leur immeuble », selon le rapport d’enquête cité par Le Parisien. Elles auraient travaillé entre 14 et 17 heures par jour, sans repos ni vacances. Sans autorisation de séjour sur le sol français, leur passeport aurait été confisqué par leur patronne. « Elles n’avaient ni accès au soin, ni à de la nourriture convenable, se cachant dans la cuisine pour manger les quelques restes », poursuit le document.

    Les trois femmes étaient payées entre 300 et 700 euros par mois, une misère au regard du train de vie de leur patronne. Lors d’une perquisition, la police retrouvait en outre plus de 55.000 euros d’espèces, et des devises étrangères. Au total, onze personnes auraient été employées depuis 2014 par Shalimar Sharbatly, seuls deux chauffeurs étant déclarés. Auxquels s’ajoutait le personnel de la mère de la peintre, habitant le même immeuble : un chauffeur, une cuisinière, une auxiliaire de vie, deux femmes de ménage. L’appartement pourrait être vendu pour rembourser environ 530.000 euros de préjudice pour les victimes. Il est estimé à 3,1 millions d’euros.

    Pour l’avocat de Shalimar Sharbatly, Me David-Olivier Kamisky, les employées étaient engagées via des agences saoudiennes et donc assujetties au droit saoudien. Les plaintes auraient été faites dans l’espoir de recevoir un titre de séjour en France, effectivement garanti pour toute enquête sur des faits de traites d’être humains.

    En 2019, une princesse saoudienne avait été condamnée à dix mois de prison avec sursis pour vol, complicité de violences et séquestration sur un artisan venu travailler dans son appartement de l’avenue Foch. Un autre membre de la famille royale est également visé pour une enquête pour traite d’être humains à Neuilly-sur-Seine, depuis 2019.

  • Le marché du #logement exclut toujours plus de ménages - Capital.fr
    https://www.capital.fr/immobilier/le-marche-du-logement-exclut-toujours-plus-de-menages-1427023


    Même Capital s’inquiète de l’exclusion galopante.

    De qui parle-t-on ? Des ménages qui peuvent devenir propriétaires. On s’abstient volontiers de regarder de près qui achète. Les classes moyennes, et en leur sein les ouvriers ou les salariés des services les moins rétribués, jeunes en particulier, sont de plus en plus sous-représentés. Century 21 est l’une des seules enseignes qui nous fournissent régulièrement cette typologie… Les autres informations, plus heureuses, finissent par occulter ces preuves inquiétantes d’un marché qui exclut de plus en plus. Alors pour attirer l’attention et incliner même à la compassion, il y a les sans-abris, les privés de logement. En fait, on se rassure à bon compte : ce sont des pauvres, des gens éprouvés par la vie, des malchanceux. Ils ne relèvent pas de la politique du logement, mais d’un traitement social. Un peu comme si l’on disait, et l’on ne le dit pas, que les enfants moins bien nourris, les chétifs, ceux dont les parents n’ont pas eu les moyens de faire détecter une vue défaillante ou une mauvaise dentition, ne relevaient pas de la politique de santé. Tant pis pour eux en quelque sorte.