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  • Quand tout va mal, tout va très, très mal pour Airbus...
    http://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/aeronautique-defense/quand-tout-va-mal-tout-va-tres-tres-mal-pour-airbus-756226.html

    Airbus a révélé s’être dénoncé aux autorités américaines pour des « inexactitudes » dans des ventes d’armes. Les commandes du groupe sont en chute libre.

    Un véritable séisme... Après s’être dénoncé à la justice britannique, Airbus a transmis fin 2016 à Washington à la suite d’un examen de ses procédures de conformité avec la réglementation américaine « certaines inexactitudes dans les déclarations faites au Département d’Etat américain au titre de la partie 130 de la réglementation américaine sur la commercialisation d’armes (ITAR) ». Le constructeur européen a précisé dans son communiqué sur les résultats portant sur les neuf premiers mois de l’année qu’il « coopère pleinement » avec les autorités américaines.

    Précisons, ce qui n’est pas fait dans l’article, que la partie 130 de ITAR porte sur les POLITICAL CONTRIBUTIONS, FEES AND COMMISSIONS
    https://www.ecfr.gov/cgi-bin/text-idx?SID=86008bdffd1fb2e79cc5df41a180750a&node=22:1.0.1.13.67&rgn=div5

  • Airbus joue sa survie, la France et l’Allemagne à sa rescousse
    http://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/aeronautique-defense/airbus-joue-sa-survie-la-france-et-l-allemagne-a-sa-rescousse-754183.html

    Explications sur un dossier où la morale est bannie...
    […]
    Les Etats-Unis vont-il s’inviter dans ce dossier ? C’est la question qui trotte dans toutes les têtes des acteurs de cette affaire d’Etat(s). Mais ils y sont déjà comme le révèle Le Monde. En revanche, ce qu’ont pu faire impunément les Etats-Unis avec Alstom, il n’est pas sûr qu’ils puissent infliger le même châtiment à Airbus sans coup férir. Pour sauver le constructeur européen, joyau industriel européen, « la France est prête à rendre coup pour coup si les Etats-Unis recommencent à faire du terrorisme économique » avec ce dossier, assure-t-on à la Tribune.

    Les Etats-Unis vont donc devoir analyser les conséquences d’une attaque contre Airbus et en jauger les avantages et les inconvénients. Car après Alstom, Technip, Total, BNP ou encore Crédit Agricole qui ont courbé l’échine face aux Etats-Unis, Airbus serait la goutte d’eau qui ferait déborder le vase. Trop, c’est trop. Clairement, le dossier Airbus peut basculer dans une guérilla potentiellement mortifère des deux côtés de l’Atlantique dans le cadre de la guerre économique que se livrent les Etats-Unis et l’Europe. D’autant que le comportement du département de la justice américain (DoJ) est de plus en plus considéré en Europe comme un comportement de « voyou », fait-on valoir en France.

    Avec l’inconnue Trump, bien connu pour jouer tout en finesse…

  • #SpaceX poursuit son show incroyable
    http://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/aeronautique-defense/spacex-poursuit-son-show-incroyable-753955.html


    Quinzième lancement réussi de l’année pour SpaceX
    Crédits : SpaceX

    Trois jours après avoir lancé dix satellites de la constellation Iridium NEXT de la base aérienne de Vandenberg en Californie, SpaceX a réussi jeudi un nouveau lancement de Cap Canaveral en mettant sur orbite le satellite EchoStar 105/ SES-11.

  • Ça coince également entre l’Argentine et la France pour les cinq Super Etendard
    http://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/aeronautique-defense/ca-coince-egalement-entre-la-l-argentine-et-la-france-pour-les-cinq-super-

    Décidément entre l’Argentine et la France, les relations sont mauvaises. Après le pataquès des patrouilleurs français sélectionnés par Buenos Aires puis mis en stand-by, le dossier des cinq Super-Etendard destinés à la marine argentine est également à l’arrêt. Contrairement à ce qu’a relaté la presse ces derniers jours, le contrat n’a pas été signé, selon nos informations. Une lettre d’intention pour un achat de cinq appareils est encore en attente sur le bureau du nouveau ministre de la Défense, Oscar Aguad. La France qui a envoyé une proposition, attend un retour de Buenos Aires.

    Si la marine pousse à fonds pour obtenir ces cinq appareils, l’armée de l’air essaie quant à elle de torpiller ce projet évalué à 12 millions d’euros, dont 10 millions pour l’achat des appareils. En outre, il semblerait que l’Argentine n’a pas dédié de budget à cet achat. Enfin, cette opération semble conditionnée au règlement de la crise entre les deux pays sur la vente de quatre patrouilleurs de type L’Adroit à l’Argentine. Aussi, ce dossier est devenu très politique. Pas sûr que la France, qui s’interroge sur le sérieux de l’Argentine, veuille satisfaire les Argentins si ces deniers relancent un appel d’offres international pour l’achat de quatre patrouilleurs. À suivre…

    • Armement : l’Argentine ira-t-elle jusqu’au clash avec la France ?
      http://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/aeronautique-defense/armement-l-argentine-ira-t-elle-jusqu-au-clash-avec-la-france-752873.html

      Après la Pologne et les hélicoptères, l’Argentine et les patrouilleurs ? Buenos Aires pourrait annuler un contrat de 360 millions d’euros environ promis à Naval Group, qui propose de fabriquer quatre patrouilleurs de type L’Adroit.

      Incroyable... Alors qu’un contrat de 360 millions d’euros environ portant sur la vente de quatre patrouilleurs de Naval Group était accepté par les deux parties et prêt à la signature début septembre, l’Argentine hésite ces dernières semaines à le signer. Pourtant, Naval Group a déjà gagné fin 2016 la compétition lancée par l’Argentine au printemps de la même année. Le gouvernement argentin va-t-il tenir sa parole vis-à-vis de la France ou bien lancer un nouvel appel d’offres international comme il en est question ?
      […]
      Mais que s’est-il passé cet été pour en arriver à ce pataquès ? Un petit chantier naval espagnol Gondan, situé dans les Asturies (Nord de l’Espagne), aurait convaincu Federico Ramón Puerta, l’ambassadeur argentin en Espagne très controversé dans son pays mais réputé proche du président argentin Mauricio Macri, de faire mieux et moins cher (50 millions d’euros l’unité) que Naval Group. A partir de là le dossier de Naval Group, qui avait jusqu’ici été géré d’une main de maître, se grippe.
      […]
      Ce contrat aurait été également semble-t-il parasité par un dossier agricole. Les producteurs français et allemands de colza se sont alliés contre la réouverture du marché européen au biodiesel argentin et ont annoncé leur volonté de déposer une plainte auprès de l’Organisation mondiale du Commerce (OMC). Ce qui fâché Mauricio Macri, l’Argentine étant le troisième producteur mondial de biodiesel. Mais début septembre, l’Union européenne a annoncé sa volonté de baisser les taxes d’importation du biodiesel argentin, se conformant ainsi à une décision de l’OMC. Enfin, un autre dossier complique également les relations entre la France et l’Argentine. Buenos Aires avait promis de régler un contentieux financier avec Paris… Ce qui n’a pas été encore fait.

  • Moteurs d’hélicoptère : Safran voit gros, très gros
    http://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/aeronautique-defense/moteurs-d-helicoptere-safran-voit-gros-tres-gros-752626.html

    Safran Helicopter Engines lance une nouvelle famille de moteurs de forte puissance, qui est disponible immédiatement pour le marché. Le motoriste vise la place de leader dans ce segment de marché.

    Safran Helicopter Engines (Safran HE) se renforce considérablement dans les moteurs de forte puissance. Ainsi, la filiale de Safran a lancé mardi une nouvelle famille disponible pour le marché dès maintenant et baptisée Aneto, du nom du très célèbre et plus haut sommet pyrénéen, qui culmine à 3404 mètres. Conçue pour les appareils super-medium et lourds, la famille Aneto offrira au moins trois versions, qui couvriront la gamme de puissance allant de 2.500 à plus de 3.000 chevaux. Première prise de guerre pour Safran HE, Leonardo qui va remotoriser l’AW189 avec le moteur Aneto 1-K (2.500 chevaux) et le proposer en double source à côté du CT7 de General Electric (GE). Cet appareil entrera en service fin 2018.

  • Safran dévoile l’#Open_Rotor, un moteur en rupture pour les Airbus et les Boeing du futur
    http://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/aeronautique-defense/safran-devoile-l-open-rotor-son-moteur-disruptif-pour-les-airbus-et-les-bo

    Safran a dévoilé mardi l’Open Rotor, un prototype de moteur d’avion conçu pour consommer nettement moins de kérosène à l’horizon 2030, à temps pour le renouvellement attendu des A320 et des B737.

    « New Midsize Airplane » à l’horizon 2025 ( également appelé « MOM » pour "Middle of the Market" ), « A320 NEO++ », plus ou moins dans le même temps, ou encore « New Short Range », le successeur des best-sellers A320 et B737 dans les années 2030 : Safran est sur tous les fronts. Aujourd’hui leader de ce marché dans le cadre de CFM International, l’entreprise commune avec General Electric, Safran pousse les feux en termes d’innovation avec l’inauguration, ce mardi sur la base aérienne d’Istres (Bouches-du-Rhône), de son nouveau banc d’essais de démonstrateurs : l’un concernera un moteur d’architecture classique, l’« UHBR » (" Ultra-High Bypass Ratio " ou, en français, " à très fort taux de dilution "), lequel peut être disponible à l’horizon 2025, l’autre, l’Open Rotor, qui présente une architecture en totale rupture avec les technologies actuelles et qui pourrait voir le jour après 2030.

  • Renault Trucks Defense : les coulisses d’une vente explosive
    http://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/aeronautique-defense/renault-trucks-defense-les-coulisses-d-une-vente-explosive-751429.html

    La vente de l’activité défense de Volvo ne se passe pas comme le constructeur suédois l’avait prévu. Ni en termes de prix, ni en termes de calendrier.

    Volvo est actuellement sous pression. Car rien ne se passe vraiment comme le souhaite le constructeur de camions suédois, qui veut céder à un très bon prix (trop ?) son activité défense, composée de Renault Trucks Defense (RTD) - qui détient les marques Acmat, Panhard et Renault Trucks Defense -, de Mack Defense et de Volvo Defense. Le groupe suédois a décidé de se séparer de sa branche « governmental sales », qui représente environ 1,5% de ses ventes totales (500 millions d’euros de chiffre d’affaires environ). Selon plusieurs sources concordantes, la vente de cette activité a pris un peu de retard par rapport au calendrier prévu.

    Depuis la remise le 24 juillet des offres par le groupe franco-allemand KNDS (Krauss-Maffei Nexter Defense Systems) et le belge CMI Group, Volvo n’a pas donné signe de vie. Le constructeur suédois aurait pourtant dû prendre contact vers la fin août, début septembre avec les deux acheteurs pour lancer les négociations. Ce n’est pas le cas et cela agace beaucoup CMI Group, selon nos informations.
    […]
    Un prix délirant demandé
    Si KNDS n’a pas remis une offre « recevable », cela tient au moins à deux raisons profondes. Notamment au prix demandé par Volvo et sa banque conseil, Rothschild. Dans un premier temps, le constructeur suédois attendait de cette vente 500 millions d’euros environ. Mais la banque conseil s’est vantée de pouvoir faire beaucoup mieux et de décrocher un jackpot de 700 millions d’euros. Mais à l’issue des due diligence (ouverture des comptes), KNDS et CMI ont trouvé « délirant » le business plan imaginé par Volvo et sa banque conseil. « Ce business plan, personne n’y croit, explique un bon connaisseur du dossier. Volvo doit revoir drastiquement son business plan et redéfinir avec la banque Rothschild sa stratégie ».

    Aussi le prix de vente est considéré comme trop élevé. Et ce d’autant plus que Volvo a retiré de la vente la marque américaine Mack Defense, qui avait obtenu en 2015 un très important contrat au Canada pour un montant supérieur à 500 millions d’euros environ. Le « détourage » de cette activité semble également très compliqué. En outre, Volvo et RTD ne seraient pas propriétaires des marques Renault Trucks Defense et Panhard, qui appartient à PSA. Quant à Renault, le constructeur français voudrait voir disparaître la marque RTD. Ainsi, selon des sources concordantes, CMI aurait proposé une somme de 400 millions d’euros environ alors que KNDS estime un prix de vente entre 300 et 400 millions d’euros.

  • Macron : quatre erreurs et une réussite dans la crise avec le général de Villiers
    http://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/aeronautique-defense/macron-quatre-erreurs-et-une-reussite-dans-la-crise-avec-le-general-de-vil

    La démission du chef d’état-major des armées est un gâchis incroyable. Quatre erreurs d’appréciation ont contribué au départ du général Pierre de Villiers.

    Tout Jupiter qu’il est, Emmanuel Macron s’est « raté » dans la gestion de la crise avec le général Pierre de Villiers et sa démission. Un gâchis incroyable dû à une succession d’au moins quatre erreurs d’appréciation majuscules qui ont entraîné le départ d’un chef d’état-major des armées (CEMA) respecté des militaires, des parlementaires et des industriels : économies dans le budget de la défense pour 2017 à la surprise générale, recadrage public très sévère du général de Villiers, mise en cause du droit à l’information du Parlement et, enfin, méconnaissance des responsabilités du chef d’état-major des armées.

    En revanche, Emmanuel Macron a semble-t-il fait le bon choix sur le successeur du général Pierre de Villiers. La nomination du nouveau chef d’état-major des armées le général François Lecointre (55 ans), qui arrive à la tête des armées dans une situation de crise, semble faire l’unanimité dans les armées.

    Vraie volée de bois vert de la part de la toujours gauchiste Tribune, en particulier les points 3 et 4.

    • Castaner : « Le général de Villiers a été déloyal dans sa communication »
      http://www.lemonde.fr/politique/article/2017/07/21/castaner-au-figaro-villiers-a-ete-deloyal-dans-sa-communication_5163565_8234

      « C’est son comportement qui a été inacceptable. On n’a jamais vu un chef d’état-major s’exprimer via un blog, ou faire du off avec des journalistes ou interpeller les candidats pendant la présidentielle, comme cela a été le cas. Il s’est comporté en poète revendicatif. On aurait aimé entendre sa vision stratégique et capacitaire plus que ses commentaires budgétaires », poursuit M. Castaner.

      Le porte-parole du gouvernement est en train de s’enfoncer ! Sur la forme, reprocher au général de Villiers son comportement en campagne alors qu’il a été confirmé dans ses fonctions ; pour un licenciement ordinaire, aux prudhommes, ressortir ex post une faute lourde qui n’a pas été sanctionnée lors de sa constatation disqualifie absolument l’incrimination de faute lourde.

      Sur le fond, il manifestait devant l’instance compétente la divergence qu’il constatait entre sa " vision capacitaire " et les orientations budgétaires.

    • L’autoritarisme de Macron cache une absence de réflexion stratégique
      https://www.marianne.net/debattons/tribunes/l-autoritarisme-de-macron-cache-une-absence-de-reflexion-strategique

      L’autoritarisme d’Emmanuel Macron est aggravé par le contenu des choix critiqués par Pierre de Villiers, et le contexte politico-militaire dans lequel ils sont opérés. L’inquiétude des militaires tient avant tout à la déconnexion entre les moyens qui leur sont alloués et les missions qui leur sont attribuées. En pratique il est irresponsable de maintenir l’armée française sur autant de théâtres d’opérations tout en l’amputant de 850 millions d’euros, alors que l’usure des hommes et des matériels est d’ores et déjà plus que problématique.

      C’est pourquoi lors de la campagne présidentielle le candidat de la France Insoumise avait précisé : « La question des moyens ne doit pas être posée avant celle des objectifs. Nous devons viser la cohérence entre les moyens et les fins géopolitiques. Il est inutile de graver dans le marbre un pourcentage qui ne signifie rien en lui-même. Affirmons plutôt, entre autres exemples, qu’aucun soldat français ne devra compenser avec ses propres deniers tel ou tel manque d’équipement avant de partir en mission ».

      A l’inverse de cette sagesse élémentaire le candidat Macron, relayant les exigences de l’OTAN, a lui endossé la promesse de consacrer, à l’horizon 2025… 2 % du PIB au budget militaire. Avait-il, déjà, l’intention d’entamer son mandat en aggravant l’austérité pour les armées, entre autres ? Il était en tout état de cause prévisible que sa pensée néolibérale strictement comptable, et sa propension à reprendre à son compte des injonctions européennes contraires aux intérêts de la nation, l’amèneraient à opérer de tels choix.

      Ces contradictions ont d’autant plus heurté les militaires qu’Emmanuel Macron a dès son élection abusé des mises en scènes aux côtés de
      « ses soldats » - là encore il a fallu lui rappeler que ce sont les soldats de la nation - pour prendre une posture régalienne. Mais les photos du président au Mali, ou se faisant hélitreuiller à bord d’un des sous-marins de la force de dissuasion – singeant ainsi de plus en plus la communication de Vladimir Poutine – ne feront pas oublier les promesses trahies ni, surtout, l’absence de vision stratégique en toile de fond de cette crise.

    • Budget défense : quand Florence Parly était d’accord avec le général Pierre de Villiers
      http://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/aeronautique-defense/budget-defense-quand-florence-parly-etait-d-accord-avec-le-general-pierre-

      Début juillet, la nouvelle ministre des Armées Florence Parly était encore sur la même longueur d’onde que le chef d’état-major des armées, le général Pierre de Villiers, qui depuis a démissionné... « J’ai bien connaissance du chiffre que le chef d’état-major des armées a rappelé comme cible : il a raison de considérer qu’il faut trouver les financements pour les OPEX (opérations extérieures, ndlr) et, en même temps, assurer la régénération de l’équipement des armées. Nous ne sommes pas en désaccord sur ce point », avait-elle ainsi expliqué le 6 juillet lors de son audition devant les députés de la commission de la défense. Pour 2018, le chef d’état-major des armées d’alors réclamait trois milliards d’euros supplémentaires, dont un milliard, pour les OPEX, selon le député Joaquim Pueyo.
      […]
      Par ailleurs, la ministre avait également « l’espoir » dans le cadre de la prochaine loi de programmation militaire, de « mettre en cohérence ce modèle d’utilisation intense de nos forces avec les moyens qui leur sont nécessaires. En tout état de cause, ce sera le premier axe de ma feuille de route : donner les moyens de la réussite à nos forces armées ».

      Exactement la position du général de Villiers. La ministre n’a pas jugé bon de mettre en jeu son poste dans l’arbitrage, le général n’a pas vraiment eu le choix quant à lui.

      Toute légitimité doit découler du souverain…

  • Fincantieri, le nouveau Machiavel de l’armement
    http://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/aeronautique-defense/fincantieri-le-nouveau-machiavel-de-l-armement-744524.html

    Fincantieri propose ses navires à l’Iran et à l’Irak ainsi qu’à l’Arabie Saoudite et au Qatar....

    et à la fin du premier paragraphe…

    C ’est aussi le cas au Qatar et... en Arabie Saoudite où Fincantieri, tout comme d’ailleurs Naval Group et bien d’autres, a récemment proposé la vente de navires de guerre aux deux pays.

    Naval Group, dont le nouveau nom masque efficacement le caractère franco-français (ex-DCNS). Les mots France ou français n’apparaissent pas dans l’article (sauf pour dire que Fincantieri sera l’actionnaire principal de STX France…) mais en revanche abondamment dans les commentaires qui soulignent que ce « machiavélisme » est assez largement partagé chez nos vendeurs d’armes à nous…

  • #Galileo, l’épidémie mystérieuse continue de se propager dans les horloges atomiques
    http://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/aeronautique-defense/galileo-l-epidemie-mysterieuse-continue-de-se-propager-sur-les-horloges-at

    Une « épidémie » mystérieuse continue de se propager au sein de la constellation Galileo. En novembre 2016, il y avait deux horloges atomiques en panne, avait finalement avoué l’Agence spatiale européenne (ESA) après les révélations de La Tribune, puis, en janvier, c’était neuf. Enfin, selon nos informations, aujourd’hui c’est une vingtaine d’horloges, qui auraient des dysfonctionnements, dont dix seraient d’ores et déjà hors service. Soit une vingtaine d’horloges sur les 72 en orbite (quatre par satellites). Ce qui fait beaucoup. Beaucoup trop ? Pas pour l’ESA qui estime que le problème est sous contrôle même si personne à l’Agence spatiale européenne ne connait encore avec exactitude le mal dont souffre les horloges. Ce qui pose problème…
    […]
    Tous les satellites dont les horloges sont touchées par cette épidémie, sont fonctionnels, assure-t-on à La Tribune.

  • Changement de nom : pourquoi Naval Group a coulé DCNS
    http://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/aeronautique-defense/changement-de-nom-pourquoi-naval-group-a-coule-dcns-741956.html

    Hervé Guillou tenait vraiment beaucoup au changement de nom de son groupe en dépit du manque d’enthousiasme de son conseil d’administration convoqué mardi à 15 heures pour avaliser la nouvelle identité du groupe naval. Fini donc DCNS, place à Naval Group, un nom anglo-saxon. Et c’est peu de dire que les administrateurs de l’Etat (défense et Bercy) ont modérement goûté à cet exercice de la direction de DCNS. Certains administrateurs de l’Etat (Direction générale de l’armement et l’Agence des participations de l’Etat) auraient évoqué, selon nos informations, un manque de transparence, voire de déloyauté sur la méthode de la direction de DCNS, qui avait déjà tout mis en scène pour mercredi. Bref, ambiance autour de la table. Mais Hervé Guillou, qui se sent actuellement plus fort, n’en a eu cure...
    […]
    Pour Hervé Guillou, c’est clair et net, DCNS n’évoquait rien à l’étranger, ni chez les jeunes. « Notre société manquait de lisibilité à l’international et chez les jeunes quand on cherchait à recruter de nouveaux talents », a-t-il expliqué aux journalistes. Avec Naval Group, c’est « simple, international et intelligible dans toutes les langues », a pour sa part estimé la directrice de la communication de Naval Group Claire Allanche.

    Et pourtant ! Dans une longue et solide tradition maritime, l’évocation des arsenaux ou plus encore des « ouvriers de l’arsenal » déclenchait des témoignages innombrables sur leur légendaire productivité :-D

  • L’Argentine est très intéressée par l’achat de six Super-Etendard français
    http://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/aeronautique-defense/l-argentine-est-tres-interessee-par-l-achat-de-six-super-etendard-francais

    Selon nos informations, l’Argentine négocierait avec la France l’achat d’occasion de six avions de combat Super-Etendard d’occasion pour un montant évalué à un peu plus de 12 millions d’euros. La Direction générale de l’armement (DGA) serait prête à accorder un financement pour faciliter cette opération. Pour l’heure, les Argentins, qui sont en train de sortir difficilement d’une crise financière sans précédent, tentaient de négocier à la baisse le montant de la commande.Selon Infodefensa, Buenos Aires offrirait 10 millions de dollars.

    Décidément, le marché d’occasion marche bien. Après les Mirage F-1, déclassés en 2014 (cf. https://seenthis.net/messages/609169 ), voilà les SEM, déclassés en 2016. Dans ce dernier cas, les SEM, pleinement opérationnels en Syrie l’année dernière, ont laissé la place aux Rafale car ça simplifiait les opérations (et les coûts) de ne plus avoir à maintenir deux chaînes logistiques pour deux types d’appareil.

    Hélas, ils ne pourront plus revenir faire un petit coucou, amical ou belliqueux, à leur ancienne maison mère puisque le Brésil a finalement décidé en février de désarmer le São Paulo ex-Foch.

  • La France près de vendre 64 Mirage F1... aux Etats-Unis
    http://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/aeronautique-defense/la-france-pres-de-vendre-64-mirage-f1-aux-etats-unis-741119.html

    La France devrait vendre 64 vieux Mirage F1 à une des deux sociétés de services américaines, Draken International ou Airborne Tactical Advantage Company (ATAC)
    […]
    Draken, qui dispose déjà d’une flotte de 80 avions de combat, et ATAC proposent à l’armée de l’air (USAF) et à la Marine (US Navy) des avions de combat pour la formation de pilotes de chasse (tactique, simulation de menaces, soutien tactique air-sol, ravitaillement air-air...)

  • Jackpot pour Lockheed qui va vendre 440 #F-35 à un 11 pays, dont cinq d’Europe
    http://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/aeronautique-defense/jackpot-pour-lockheed-qui-va-finaliser-la-vente-de-440-f-35-a-un-11-pays-d

    Les onze pays concernés sont l’Australie, la Corée du Sud, le Danemark, les Etats-Unis, Israël, l’Italie, le Japon, la Norvège, les Pays-Bas, la Turquie et le Royaume-Uni. Soit cinq pays d’Europe (Danemark, Italie, Norvège, Pays-bas et Royaume-Uni). Des pays qui une fois encore n’ont pas hésité à tourner le dos à l’Europe pour acheter le F-35 de Lockheed Martin, dont « le programme et son coût sont hors de contrôle », avait tonné en décembre dernier Donald Trump. Le F-35 est le programme d’armement le plus cher de l’histoire militaire, avec un coût estimé à 400 milliards de dollars pour le Pentagone.Pourtant trois avions européens sont disponibles sur le marché : Eurofighter (Airbus, BAE Systems et Leonardo), Gripen (Saab) et Rafale (Dassault Aviation).

    Point à l’occasion du salon du Bourget, pas forcément de nouveaux contrats donc. Surtout l’occasion de rappeler que ce fer à repasser volant ne marche toujours pas…

    Cinquante-cinq avions de chasse F-35 de Lockheed Martin vont rester cloués au sol jusqu’à nouvel ordre sur une base de l’armée américaine dans l’Arizona en raison de problèmes avec les masques à oxygène, a annoncé lundi dernier un porte-parole de l’US Air Force. Les vols d’entraînement avec ces appareils ont été annulés vendredi et devaient reprendre lundi mais ils sont désormais suspendus sine die. Ces 55 avions représentent environ un quart des plus de 220 F-35 utilisés à travers le monde. Les vols de F-35 se poursuivent sur les autres bases de l’armée de l’air américaine.

    Pour rappel (article de janvier 2017)…

    F-35 in crisis as Pentagon find 276 different faults | Daily Mail Online
    http://www.dailymail.co.uk/sciencetech/article-4125830/F-35-crisis-Pentagon-276-different-faults.html

    The Pentagon’s Office of Operational Testing and Evaluation says only half of its long list of concerns will be addressed before the major performance milestone.

    The Services have designated 276 deficiencies in combat performance as “critical to correct” in Block 3F, but less than half of the critical deficiencies were addressed with attempted corrections in 3FR6

    But addressing even that reduced list is appearing rushed, it says. 

    There are ’significant, well-documented deficiencies resulting in overall ineffective operational performance ... ’hundreds of which will not be adequately addressed with fixes and corrections verified with flight testing.

  • Space X réussit son premier lancement d’un cargo avec une fusée déjà utilisée
    http://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/aeronautique-defense/space-x-reussit-son-premier-lancement-d-un-cargo-avec-une-fusee-deja-utili

    C’est une première. La société #SpaceX a envoyé un vaisseau-cargo samedi 3 juin vers la Station spatiale internationale (ISS) à l’aide, pour la première fois, d’une fusée ayant déjà été utilisée. En réutilisant ses fusées et autres composants après chaque tir, plutôt que de les faire plonger dans l’océan, la société cherche à rendre les vols spatiaux moins dispendieux.

  • Le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian relance une filière de munitions de petit calibre de guerre (5,56 mm, 7,62 mm et 9 mm) en France. La Tribune - Michel Cabirol - 17/03/2017

    Et le miracle s’est accompli... Le ministre de la Défense va un peu par hasard recréer une filière de munitions de petit calibre de guerre (5,56 mm, 7,62 mm et 9 mm) en France. Jean-Yves Le Drian l’a annoncé ce vendredi en Bretagne. Baptisé secrètement par le ministère « Provinces de France », ce dossier improbable à l’arrivée de Jean-Yves Le Drian au ministère en 2012 doit se transformer en une belle histoire industrielle. Ainsi, l’armée et les forces de l’ordre françaises pourraient tirer dès 2020 des munitions estampillée « Made in France ».
    Du « Made in Bretagne »

    Ces munitions seront fabriquées en Bretagne dans une nouvelle chaine d’assemblage à Pont-de-Buis-lès-Quimerch (Finistère) par le leader international des munitions de chasse et de tir NobelSport, qui détient 30% du marché mondial, et le groupe électronique Thales, qui équipe en fusils d’assaut et munitions les forces armées australiennes grâce à une production locale. Pourquoi sur ce site ? NobelSport dispose de terrains immenses pour installer à la fois une chaine d’assemblage et des terrains de tirs.

    Les deux industriels ont d’ailleurs signé vendredi un protocole d’accord (MoU) pour lancer officiellement les opérations. Pour sa part, Manurhin en tant que sous-traitant fournira les machines de cartoucherie. Pour autant, « il faut que les industriels travaillent encore sur le modèle économique », explique-t-on dans l’entourage du ministre de la Défense, qui pourrait pour sa part mettre un peu la main à la poche pour payer les machines outils de Manurhin. Cela reste encore à discuter...

    Un investissement de moins de 100 millions d’euros
    En partenariat avec le ministère de l’Intérieur, l’hôtel de Brienne fait aujourd’hui le pari de rebâtir à moindre frais une filière de souveraineté nationale. « Moins de 100 millions d’euros », précise-t-on. NobelSport et Thales devraient financer cet investissement puis l’amortir sur le prix des munitions (30 à 40 centimes d’euros l’unité) ainsi que sur les volumes commandés par l’État. Le marché français est estimé à une centaine de millions de munitions par an pour l’ensemble des besoins des ministères de la Défense, de l’Intérieur, de la Justice et des Finances.

    . . . .
    La suite : http://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/aeronautique-defense/miracle-resurrection-des-munitions-de-petit-calibre-de-guerre-made-in-fran

  • Défense : le budget 2016 a été quasiment exécuté à la perfection
    http://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/aeronautique-defense/defense-le-budget-2016-a-ete-quasiment-execute-a-la-perfection-631382.html

    Sur les 32,9 milliards d’euros à sa disposition en 2016, le ministère de la Défense a utilisé plus de 32,7 milliards.

    Jean-Yves Le Drian superstar du budget 2016. Pour une fois, le ministère de la Défense a pu quasiment dépenser cette année la totalité de son budget. Sur les 32,9 milliards d’euros à sa disposition en 2016 (contre près de 32 milliards en projet de loi de finances), l’Hôtel de Brienne a utilisé plus de 32,7 milliards. Bercy a réussi à « sauver » le 30 décembre dernier 147 millions d’euros, dont 75 millions venant du compte d’affectation spéciale (CAS) portant sur les recettes exceptionnelles générées par la vente du patrimoine immobilier du ministère de la Défense (sur un total de 250 millions espérés). Toutefois, la défense a l’autorisation de Bercy de dépenser ces 147 millions en 2017, grâce à un nouveau report de charges.

    #défense #budget

  • Lorsque les pseudo journalistes de reflets info prétendent dévoiler des secrets qui n’en sont pas car déjà en 2006 et 2007 la presse en parlait comme on peut le voir ici par exemple : http://secretdefense.blogs.liberation.fr/2007/12/11/libye-ngociatio
    ou là : http://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/aeronautique-defense/20100723trib000533101/exclusif-paris-tente-de-propulser-le-rafale-en-libye.html

    Quand Saadi Kadhafi s’envoyait en l’air chez Dassault : Reflets
    https://reflets.info/quand-saadi-kadhafi-senvoyait-en-lair-chez-dassault

    Cette fois, pas de vidéo, mais des photos. Elles sont bien entendu inédites, l’épisode que nous allons vous conter s’étant déroulé dans le plus grand secret.

    #pseudo_journalistes

  • L’Etat nationalise enfin Areva TA
    http://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/aeronautique-defense/l-etat-nationalise-enfin-areva-ta-624735.html

    Selon nos informations, Areva doit signer ce jeudi les documents de cession de sa filiale Areva TA que le groupe nucléaire détenait à 83,5%. Dans le cadre de cet accord, l’Agence des participations de l’Etat (APE) rachète à Areva plus de 50% de sa filiale spécialisée dans la conception et la maintenance des réacteurs nucléaires de bâtiments militaires français (sous-marins et porte-avions). Pour sa part, le groupe naval DCNS monte dans le capital de l’ex-Technicatome, passant de 6,5% à 20% tandis que le Commissariat à l’énergie atomique et aux énergies alternatives (CEA) prend une participation de 20%. Enfin, EDF détiendra au moins 9% d’Areva TA.

    Question dans les tout premiers commentaires :

    Est la levée du dernier frein à la vente d’AREVA dont les erreurs en chaîne coûtent si cher au contribuable et à EDF ?

    L’État est l’actionnaire majoritaire (83%) d’Areva via le CEA (54%) et l’APE (29%)…

  • Pourquoi la France lance la frégate Belh@rra
    http://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/aeronautique-defense/pourquoi-la-france-lance-le-fregate-belh-arra-608783.html


    La première frégate Belh@arra doit être livrée en 2023.
    Crédits : Thales

    Cette nouvelle frégate est une nouvelle arme à l’exportation. La France n’était jusqu’ici pas présente sur ce segment de 4.000 tonnes, à mi-chemin entre les corvettes Gowind (2.500 tonnes) et les frégates multimissions FREMM (6.000 tonnes)
    Et voguent les frégates Belh@rra. La France va lancer son programme de frégates de taille intermédiaire (FTI) en 2017, dans l’espoir de capter des marchés à l’export sur ce créneau très disputé, a annoncé mardi le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian. Il a précisé qu’il notifierait la commande de l’État français au groupe naval DCNS au « premier trimestre » 2017. La Marine nationale doit acquérir cinq frégates Belh@rra au total - la première sera livrée en 2023. Le programme est estimé à 3,8 milliards d’euros, coûts de développement compris, a détaillé le ministre.

    Les #FTI deviennent donc #Belh@rra

    • https://www.youtube.com/watch?v=8t9boa0ZwM8

      Pourquoi DCNS a-t-il nommé ses nouvelles frégates Belh@rra ? C’est en référence à l’unique vague géante de toute l’Europe : la Belharra. Belharra-Perdun est un haut-fond situé sur la côte basque au large d’Urrugne (Pyrénées-Atlantiques). Ce haut-fond engendre une vague de 8 à 15 mètres très violente. Elle se forme au nord-ouest de la baie de Saint-Jean-de-Luz entre Socoa et Hendaye, à environ 2,5 kilomètres de la côte. En outre, l’arobase @ renvoie à l’aspect fortement numérisé de la frégate proposée par DCNS.