• 2 Himmels-Bilder - DaybyDay ISSN 1860-2967
    https://www.daybyday.press/article8213.html

    An Stelle der Imbißbude wo sich 1986 der Mensch gewordene Engel Peter Falk und Solveig Dommartin in ihrer Rolle als Marion unterhalten, hat uns die Stadtverwaltung einen Fahrradständer beschert.

    Zu guter Letzt noch dieser Screenshot aus dem laufenden Film mit einem weiteren Bezug zur aktuellen Lebenswirklichkeit:

    Denn der Standort der Redaktion liegt seit 2022 in unmittelbarer Nachbarschaft zum U-Bahnof "Güntzelstraße, am Prager Platz.

    Wim Wenders: Muffensausen beim „Himmel über Berlin“
    https://www.welt.de/kultur/kino/article846526/Muffensausen-beim-Himmel-ueber-Berlin.html

    Wim Wenders: Ich denke vor allem: „Mensch, wie haben wir das bloß gemacht?“ Das ist ein Film, für den es keine Formel, kein Rezept und kein Vorbild gab. „Das würde ich nie wieder so hinkriegen!“ Das bringt wohl am meisten auf den Punkt, was mir beim heutigen Sehen in den Sinn kommt.

    WELT ONLINE: Woran erinnern Sie sich am liebsten?

    Wenders: An die Arbeit mit dem alten Curt Bois. Wie wir da eines Sonntags morgens auf dem Potsdamer Platz gedreht haben, an der Mauer, unter der Magnetbahn, die damals da noch entlang fuhr. Kein Mensch weit und breit. Das war ja eine Stadtwüste, eine Steppe, ein Niemandsland. Die Sonne schien, es war aber trotzdem kalt. Curt war ein Witzbold. Der brachte uns alle ständig zum Lachen. Und was er alles zu erzählen hatte zu dem alten Platz, den er tatsächlich als junger Mann mit seinem Auto oft überquert hatte. Den armen Otto Sander brachte Curt an dem Tag zur Verzweiflung. Wenn Otto hinter ihm stand, was er ja in seiner Rolle als sein Schutzengel oft genug mußte, ließ Curt sich immer unvermittelt nach hinten fallen, sobald ich „cut“ gesagt hatte. Dann mußte Otto ihn auffangen. „Du bist doch mein Schutzengel!“ begründete Curt das. Auch beim Proben ließ er sich plötzlich nach hinten fallen. Nicht nur angetäuscht. Wenn Otto ihn nicht immer festgehalten hätte, hätte der alte Mann sich Gott weiß was brechen können.

    Pommesbude aus legendärem Film: Jetzt kommt sie in den Frittenhimmel - taz.de
    https://taz.de/Pommesbude-aus-legendaerem-Film/!5288827

    1.4.2016 von Claudius Prösse - In „Himmel über Berlin“ trank Peter Falk hier Kaffee; jetzt wird die im Film zu sehende Pommesbude am U-Bahnhof Güntzelstraße abgerissen. Warum nur?


    Einst stand hier Peter Falk; nun steht hier bald nichts mehr.Foto: dpa

    Nichts weiß die junge Frau über den Mann, den sie sucht, nicht, wie er aussieht, und auch keinen Namen. „Nothing, huh? Now, this is a tough case“, gluckst Peter Falk, der gerade einen Kaffee am Imbiss trinkt. Bundesallee Ecke Trautenaustraße, neben dem Eingang zum U-Bahnhof Güntzelstraße und der Shell-Tankstelle. Was hat Lieutenant Columbo dorthin verschlagen? Ganz einfach: das Drehbuch von Wim Wenders’ „Der Himmel über Berlin“, 1987, Koautor Peter Handke.

    Peter Falk spielt darin einen US-Seriendarsteller namens Peter Falk, der in Wirklichkeit früher Engel war und deshalb gerne mal auf Verdacht mit seinen Exkollegen plaudert, etwa beim Kaffee. In diesem Fall ist die junge Frau aber ein Mensch und auf der Suche nach Bruno Ganz alias Damiel, noch so einem frisch geerdeten Geistwesen.

    Peter Falk ist tot, Solveig Dommartin, die Frau, ebenso. Bruno Ganz spielt nur noch eine einzige Rolle, den grantelnden Alten mit den buschigen Augenbrauen und dem weichen Kern. Überhaupt ist Berlin nicht mehr, was es 1987 mal war. Aber die Bude, die steht noch. Noch!

    Vergilbte Filmszenen

    Denn schon seit Jahren brutzeln hier keine Pommes mehr in Palmin, der Rollladen bleibt unten, und die Screenshots aus dem Film, der die kleine Bräterei ein bisschen berühmt gemacht hat, vergilben hinter verschmiertem Kunststoff. Und in ein paar Wochen soll das Abräumkommando anrücken, sagt der Baustadtrat von Charlottenburg-Wilmersdorf, Marc Schulte (SPD), auf Anfrage der Grünen im Bezirk. Es gelinge dem Amt nämlich einfach nicht, Kontakt zum heutigen Eigentümer herzustellen. – Mal im Ernst: Wer macht denn so was? Ohne Not die ganz reale Kulisse eines Kultfilms be­seitigen? Um womöglich an derselben Stelle einen Kotbeutelspender oder eine Stromzapfsäule aufzustellen? Das darf nicht passieren.

    An dieser Stelle deshalb die herzliche Bitte an Wim Wenders, der immerhin noch lebt und sich guter Solvenz erfreut: Kaufen Sie die Bude! Lassen Sie dort wieder Fritten im Fettbad schwimmen, oder stellen Sie halt einen Bildschirm rein, auf dem Ihre Filme rauf und runter laufen. Oder besser nur den „Himmel“, das reicht.

    Damit sich die größten Melancholiker unter uns auch künftig davorstellen können, um bedeutungsschwanger ins Leere zu sprechen: „I can’t see you, but I know you’re here. I feel it. Compañero.“

    #Berlin #Wilmersdorf #Taxihalte #Trautenau #Bundesallee #U-Bahnhof_Gützelstraße #Trautenaustraße #Prager_Platz #Film #Himmel_über_Berlin

  • Ukraine : quand le journalisme s’égare - Vu du Droit Régis de Castelnau - vududroit.com
    https://www.vududroit.com/2022/08/ukraine-quand-le-journalisme-segare

    La liberté d’information dans un monde globalisé n’est pas en très grande forme. En Occident, le système médiatique représenté par la presse écrite et audiovisuelle est entièrement entre les mains de puissantes oligarchies qui entendent bien mettre leurs médias au service du maintien d’un ordre politique et social qui assure leur domination fructueuse. Internet comme espace de liberté pourrait être un formidable un outil de ré-information, mais parfaitement conscients du danger, les mêmes grands intérêts, s’efforcent d’y contrôler strictement l’expression.

    L’Occident malade de sa presse
     L’élection présidentielle américaine de 2020 a été de ce point de vue un épisode assez sidérant. Qui a vu la presse américaine prendre résolument et massivement parti pour Joë Biden pendant que les GAFAM mettaient en place un système de filtrage et de censure de ses adversaires que l’on peut qualifier de totalitaire. Il n’est pas besoin de suivre Trump sur ses accusations de trucage du scrutin lui-même, pour constater qu’au regard des standards juridiques internationaux relatifs aux règles qui assurent « la sincérité du scrutin » , l’élection présidentielle américaine de 2020 a été irrégulière. Situation identique en France et au sein de l’Union Européenne, où la liberté d’expression est un combat, avec la domination d’une oligarchie et la nécessité de sans cesse s’opposer aux tentatives récurrentes visant à empêcher les réseaux d’être un outil de débat contradictoire face à la propagande produite par le système.

    Comment alors s’étonner de la défiance des opinions publiques vis-à-vis de la presse en général et des journalistes en particulier. Toutes les études d’opinion sont de ce point de vue absolument calamiteuses et les journalistes sont les plus déconsidérée, souvent devant les politiques eux-mêmes ! En France, près de 70 % des Français les considèrent, ni indépendants, ni objectifs et soumis au pouvoir et à l’argent. Comment s’étonner que la diffusion en kiosque et points de vente, de la presse écrite nationale pourtant gavée de subventions, ait été divisée par deux en cinq ans pour se situer à des chiffres grotesques ! La situation est encore pire aux États-Unis, où la presse avait pourtant depuis longtemps un statut et une réputation démocratique importante. La société transnationale Gallup, un des premiers opérateurs mondiaux dans le domaine des sondages et des études d’opinion, vient de publier son bilan annuel https://dernieres-nouvelles.com/la-confiance-des-americains-dans-les-medias-atteint-un-niveau-r concernant la confiance de l’opinion publique américaine dans ses médias. Et c’est ainsi que l’on apprend que seulement 11 % de la population américaine conservent leur confiance dans les médias télévisuels, alors que 89 % pensent qu’ils mentent !

    Quand l’information n’est plus que propagande
    C’est dans ce contexte médiatique particulier qu’a commencé la guerre en Ukraine. Ce qui a permis d’assister incrédule, à un déferlement de propagande où la bêtise le disputait au racisme. Mais où régnait surtout le mensonge, que ce soit directement ou par omission. C’est Emmanuel Macron affirmant le 24 mars au sommet de l’OTAN : « L’économie russe est en cessation de paiement, (…) son isolement est croissant » . La rodomontade se transformant rapidement en mensonge puisque les pays qui refusent de condamner et de sanctionner la Russie représentent 82 % de la population mondiale. C’est Bruno Lemaire ne voyant aucun inconvénient à passer pour un imbécile en annonçant triomphalement : « Les sanctions sont d’une efficacité redoutable. Nous allons livrer une guerre économique et financière totale à la Russie. Nous allons provoquer l’effondrement de l’économie russe. » C’est Jean-Luc Mélenchon rappelant à juste titre la position diplomatique de la France initiée par le général de Gaulle, sur l’existence « d’une seule Chine » , pour se faire immédiatement accuser de « soutenir les dictateurs »  !

    Ce sont les soi-disant experts de plateaux télévisés, de la presse et des réseaux, aux compétences en général limitées qui n’hésitent pas à raconter n’importent quoi. Mais c’est surtout l’effondrement déontologique des journalistes quand 90 % d’entre eux oubliant toute morale professionnelle, se transforment en petits télégraphistes acharnés du récit médiatique concocté par les officines opaques entourant Zelensky, le bateleur de Kiev, et n’ayant rien à voir avec ce qui se passe réellement sur le terrain. Le mensonge éhonté mis au service d’une guerre de la communication, pour l’utilisation duquel Zelensky a quant à lui, répétons-le, l’excuse de le faire pour ce qu’il pense être les intérêts de son pays. C’est la volonté furieuse de minimiser la présence et l’influence néonazies en Ukraine https://www.vududroit.com/2022/06/le-retour-des-assassins-de-la-memoire , et ce contre des évidences admises en Occident il y a encore quelques mois. C’est le silence obstiné sur les bombardements des populations civiles du Donbass par l’armée ukrainienne, l’adoption immédiate du narratif inepte d’une armée russe écrasée qui irait jusqu’à se bombarder elle-même etc. etc.

    Il se trouve que les opinions publiques occidentales considérées comme des troupeaux de moutons pouvant avaler n’importe quoi, ont pourtant commencé à réagir. Il est probable que la bêtise et le fanatisme finisse, et c’est tant mieux, à produire l’effet inverse à celui qui est recherché. Au sein de l’Union Européenne, nombreux sont les pays où les populations mesurant probablement les enjeux économiques et stratégiques, mais également le caractère peu recommandable au plan moral du régime de Kiev, sont désormais opposées au soutien sans mesure à lui apporté. Avec maintenant un refus du régime des sanctions, dont elles perçoivent l’effet boomerang, malgré l’aveuglement incompréhensible de leurs dirigeants.

    Les saints ne seraient plus des saints ?
    C’est probablement pour cela que se sont produit plusieurs événements médiatiques très significatifs. C’est d’abord le quotidien allemand « Die Welt » https://www.welt.de/kultur/plus240130237/Selenskyj-Offshore-Konten-und-Wagnergate-geheime-Geschaefte-des-Praesidenten.ht qui revient sur la vertigineuse corruption des gens au pouvoir à Kiev et en particulier celle de Zelensky lui-même. Avec la diffusion d’un documentaire accablant pour celui-ci https://www.youtube.com/watch?v=uVok_bID2pM&t=262s

    . Il y a aussi le retour des dénonciations de l’idéologie et des comportements des groupes néonazis ukrainiens incorporés à l’armée. Et surtout deux publications qui permettent de mesurer par les réactions qu’elles provoquent, la catastrophe démocratique dans le domaine de la presse en général et en France en particulier.

    C’est ensuite la chaîne de télévision CBS qui https://www.cbsnews.com/news/ukraine-military-aid-weapons-front-lines/?intcid=CNM-00-10abd1h diffuse un sujet selon lequel seule 30 % des armes données à l’Ukraine arrivent sur le front. Le reste disparaissant dans une forme de trou noir https://www.vududroit.com/2022/07/lukraine-comme-un-trou-noir . Il n’y avait rien de nouveau, et ce n’était pas un scoop, car ce sujet qui provoquait pas mal d’inquiétudes aux États-Unis, avait déjà été abordé. Mais, dans les bruits de l’orchestre ou plutôt du tintamarre du déferlement propagandiste, cela n’avait pas été relevé. La situation est aujourd’hui toute autre, puisque, que ce soit sur le terrain militaire en Ukraine ou sur le plan géostratégique mondial, la défaite de l’Occident commence à se profiler. Les fanatiques atlantistes en panique se sont immédiatement mobilisés et ont obtenu la censure de la vidéo ! Comme si CBS avait été une vulgaire officine au service de Poutine et financée par le FSB !

    Et puis il y a eu l’épisode Amnesty International https://www.youtube.com/watch?v=Hps6yEo0c6w

    . L’ONG occidentale probablement soucieuse de conserver un minimum de crédibilité a publié un rapport dans lequel elle accusait l’armée ukrainienne d’utiliser les civils, et notamment les populations du Donbass, comme boucliers humains. C’est une vieille histoire, puisque l’AFU s’étaient déjà signalée par ces méthodes pendant la guerre civile du Donbass. Et pour la présente guerre, ce n’était pas non plus un scoop, puisque France Télévisions, difficilement qualifiable d’officine poutinienne, s’en était elle aussi, émue dès le mois de mai dernier. Le phénomène était notoire, voire revendiqué par les militaires ukrainiens qui diffusaient des vidéos dans lesquelles on les voyait installer leur artillerie à proximité de bâtiments tels qu’hôpitaux, maternités, crèches écoles etc. Sans compter les civils retenus contre leur gré comme ce fut semble-t-il le cas dans les sous-sols d’Azovstall.

    On a alors assisté à une formidable levée de boucliers pour essayer d’étouffer l’expression de cette vérité qui permettait d’accéder à un réel qui ne s’écrit pas en noir et blanc. Ce furent d’abord les pressions sur l’O.N.G. afin qu’elle retire son rapport. Puis comme d’habitude les injures pour disqualifier le messager porteur de cette mauvaise nouvelle à valeur de blasphème : les Ukrainiens ne sont pas les saints et les héros que l’on nous a vendus. Ils sont aussi capables de faire une guerre sale, voire très sale.

    Le mensonge revendiqué
    Et enfin, ce qui constitue un sommet assez ahurissant de l’effondrement moral de la presse française. Après avoir tenté de réfuter l’évidence, le quotidien le Monde et l’hebdomadaire le Point se sont signalés par la conception qu’ils ont de leur métier. Celle de militants acharnés d’une cause au service de laquelle la fin justifie les moyens. C’est-à-dire l’utilisation sans vergogne du mensonge. Mais, si mentir pour un journaliste, pose déjà un sérieux problème, que dire du fait de revendiquer officiellement l’utilisation du mensonge.

    Il faut lire le tweet publié par Madame Faustine Vincent journaliste au monde : « ce n’est ni plus ni moins que cela, la responsabilité d’Amnesty : autoriser la Russie à assumer totalement… toute vérité n’est pas bonne à dire à n’importe quel moment. Et ça, on aurait pu espérer qu’Amnesty pense avant de lâcher sa bombe ».

    Donc si l’on comprend bien la déontologie et la morale de Madame Vincent, s’agissant de faits qui sont juridiquement des CRIMES DE GUERRE de l’armée ukrainienne, il est nécessaire de les cacher, et par conséquent de les COUVRIR. Parce que selon elle, pour battre le Russe, la fin justifie les moyens. Cette personne ne mesure même pas que c’est justement cette utilisation des crimes qui disqualifie la cause qu’elle croit défendre. On lui rappellera au passage que le Monde est un quotidien français et que jusqu’à nouvel ordre nous ne sommes pas en guerre avec la Russie.

    Dans le Point, Sébastien Le Fol emprunte le même chemin : « En mettant sur le même plan, dans un rapport, l’agresseur russe et l’agressé ukrainien, la célèbre ONG confirme sa dérive tendancieuse. » Ne pas mentir, dire la vérité c’est mettre sur le même plan l’agresseur et l’agressé. Donc une fois encore, la fin justifie les moyens ? On se moque bien des méthodes employées par les Ukrainiens du moment que c’est contre les Russes. On comprend mieux avec ces gens-là, le silence sur la guerre du Donbass depuis 2014, sur les bombardements, les massacres, et les exactions. On comprend mieux aussi le déni concernant le poids des néonazis en Ukraine. Pas grave, si c’est pour casser du russe, certains doivent penser, comme Fabius avec Al Nosra en Syrie, qu’ils font du « bon boulot ».

    Il est tout à fait légitime de prendre parti pour un camp, de considérer que la Russie a envahi l’Ukraine sans raison le 24 février dernier, qu’il faut s’opposer à cette agression, et que l’Ukraine a raison et qu’il faut aider sa cause. Mais lorsqu’on est journaliste, qu’on appartient à une profession réglementée et protégée, on a une responsabilité particulière. Avec une déontologie qui impose selon la charte de Munich un rapport objectif avec le réel et le refus du mensonge qui sinon transforme le journalisme en propagande. Et violer cette obligation et ce devoir engage sa responsabilité.

    Pour caractériser cette responsabilité, et sans bien sûr faire la moindre comparaison entre les actes et la période, on rappellera le sort de deux journalistes après la deuxième guerre mondiale. Robert Brasillach, qui n’avait tué personne, mais par ses écrits s’était mis au service de l’ennemi a été condamné et fusillé pour cela. Julius Streicher journaliste allemand qui avait mis les siens au service de l’antisémitisme nazi, et qui lui non plus n’avait tué personne, a été pendu à Nuremberg.

    Il n’est pas question évidemment de souhaiter un tel sort à nos journalistes égarés. Mais par le rappel de l’Histoire, d’ajouter à ce qu’avait dit de Gaulle à propos de Brasillach, sur « le talent titre de responsabilité ».

    Le métier de journaliste donne un statut, et lui aussi est un titre de responsabilité.

    #journalistes #information #médias #france #oligarchie #propagande #nazisme #fachisme #otan #guerre #esj #clergé_médiatique #académie_esj https://esj-lille.fr/academie-esj-lille.php?id_formation=40 #fanatisme #journuliste #merdias #clergé_médiatique #esj

  • Unfälle am Bond-Set : Unterwegs in tödlicher Mission - WELT
    https://www.welt.de/kultur/kino/article110582540/Unterwegs-in-toedlicher-Mission.html

    Unfälle sind fast schon Alltag bei den Dreharbeiten zu James-Bond-Filmen. Wenn Hauptdarsteller von Stuntmen gedoubelt werden, wird es meist gefährlich. Wirklich tragisch ging es einmal aus.

    Am 1. November kommt der neue 007-Film „Skyfall“ in die deutschen Kinos. Schon jetzt ist er mit einem Budget von rund 200 Millionen Dollar einer der teuersten Bonds aller Zeiten, aber zumindest ist es nicht der mit den meisten Unfällen. Bei einer Motorradverfolgungsjagd durch den Großen Bazar in Istanbul ging „nur“ die Einrichtung des Boybeyi Juwelier Shop in die Brüche, als der Stuntman dagegen raste.

    Glück gehabt, denn im letzten Bond-Abenteuer „Ein Quantum Trost“ gab es immerhin fünf Unfälle. In Nordchile raste ein aufgebrachter Bürgermeister in das Set und verletzte zwei Stuntmen. Daniel Craig erlitt Rippenprellungen, musste in Panama in das Hospital Punta Pacifica gebracht und in London wegen einer Schnittverletzung an der Hand behandelt werden. Er kommentierte ironisch: „Wenn man hier nichts abkriegt, macht man den Job nicht richtig.“

    Bei den Aufnahmen für eine Verfolgungsjagd am Gardasee rasten zwei Stuntmen in einem Alfa Romeo zweimal in einen Laster und mussten mit Hand- und Kopfverletzungen ins Krankenhaus in Verona geflogen werden. Ein Aston Martin stürzte auf der Fahrt zum Set in den See. Es sind aber nur die jüngsten Beispiele für Pleiten, Pech und Pannen bei Bond-Filmen. Die Unfallserie ist so alt wie die Reihe selbst.

    Leiden und lächeln

    Die Szene ging in die Filmgeschichte ein. Ursula Andress entsteigt im weißen Bikini den Fluten vor Jamaika, freut sich über eine Muschel und summt ein Liedchen vor sich hin. Tatsächlich hat sie schwer gelitten, denn als die gebürtige Schweizerin am 8. Februar 1962 für den Film den ersten Bondfilm „James Bond – 007 jagt Dr. No“ aus dem Wasser kommt, war eines ihrer Beine nur übergeschminkt.

    Kurz zuvor hatte sie sich an den Korallen eine klaffende Wunde zugezogen. Es ist nur ein Beispiel von vielen, das beweist wie viele Darsteller bei Bond Drehs etwas abbekommen haben. Am meisten traf es jedoch die Stuntmen und Crewmitglieder.

    Hubschrauberkollisionen und Amputationen

    Nur eineinhalb Jahre später stürzten Regisseur Terence Young und der Assistant Director Michael White mit einem Hubschrauber in Schottland ab, knallten ins Wasser und überlebten nur knapp. Ein Kameramann verletzte sich schwer.

    Sie inszenierten in der Nähe von Crinan Hubschrauberszenen, in denen Bond gejagt wird. „Ich knallte in den anderen Hubschrauber, wir stürzten aus etwa 40 Fuß ab und ich blieb etwa eine Minute unter Wasser, weil sich mein Sicherheitsgurt nicht öffnete“, beschrieb Terence Young später die Ereignisse vom 6. Juli 1963. Danach musste er einen Arm in einer Schlinge tragen, drehte aber tapfer weiter.

    Doch „Liebesgrüße aus Moskau“ barg auch für Hauptdarstellerin Daniela Bianchi Gefahren. Auf der Fahrt zum Set kam sie mit einem Wagen von der Straße ab, raste in den Graben und zog sich Hautabschürfungen zu.

    Bei den Dreharbeiten von „Feuerball“, 1965 auf den Bahamas, wurde Ricou Browning, der Regisseur der Unterwasseraufnahmen von einer Harpune ins Bein getroffen, wie Ausstatter Ken Adam sich erinnert. Und das war nicht alles. „Fast wäre jemand gestorben, denn einer der Stuntman sank mit einem Vulkan Bomber auf den Meeresgrund.

    Er hatte einen Alarmknopf, falls etwas schief geht, wollte ihn aber nicht betätigen, weil die Szene sehr aufwändig war. Als wir ihn da rausholten, war er nicht mehr bei Bewusstsein, doch im Krankenhaus konnten sie sein Leben retten“, so Adam weiter.

    Viel schlimmer erwischte es Kameramann Johnny Jordan, der am 22. September 1966 über dem japanischen Ort Ebino von dem Rotor eines French Alouette Hubschraubers touchiert wurde. Der Brite drehte Luftaufnahmen für den Film „Man lebt nur zweimal“ und filmte, ganz und gar Kameramann, den Unfall sogar mit. „Ich dachte, vielleicht hilft es dem Arzt“, so der ironische Kommentar des Mannes.

    Er musste operiert werden und ließ danach, auf eigenen Wunsch, sein linkes Bein vom Knie an abwärts amputieren. Zwei Jahre später arbeitete er an dem Bondfilm „Im Geheimdienst Ihrer Majestät“ – mit Prothese. Die Luftaufnahmen über Japan wurden abgebrochen und über dem spanischen Torremolinos fortgeführt.

    In feuriger Mission

    Dass es bei Bondfilmen heiß hergeht, ist wohl systemimmanent. Dass mehrere Mitwirkende Verbrennungen erlitten, war nicht geplant. Auch Roger Moore bekam etwas ab. Es war die finale Konfrontation zwischen Bond und Stromberg in dem 1977 entstandenen Film „Der Spion, der mich liebte“. Die Kontrahenten sitzen sich gegenüber. Der Gangster drückt ab. Hinter Moores Rücken entzündet sich eine kleine Munitionsladung.

    Doch sein Hintern wird in Mitleidenschaft gezogen, da der Sprengkörper zu früh explodiert. „Es ging direkt durch meine Marine-Uniform durch. Sehr unkomfortabel“, so der Brite gewohnt ironisch über die Erfahrung. „Die Krankenschwester hat es genossen zweimal täglich den Verband zu wechseln.“ Ein anderer bekam mehr ab. Bei der Explosion des Kontrollraums wurde ein Stuntman schwer verletzt.

    Ein herumfliegendes Bauteil traf ihn an Hals- und Nackenrücken und brannte dort weiter. Er erlitt schwere Verletzungen. Mehrfach musste Haut transplantiert werden. Schon 1964 erlitten zwei Akteure des Films „Goldfinger“ Verbrennungen. Alf Joint, der Darsteller von Capungo, der sich gleich zu Anfang des Films mit Bond (Connery) prügelt und in der Badewanne landet, zog sich starke Verbrennungen zu, als sich ein Stromkabel um sein Bein legte. Er spielte nicht nur, sondern schrie vor Schmerzen.

    Harold Sakata, Darsteller des koreanischen Dieners von Goldfinger mit dem schönen Namen Oddjob, verbrannte sich seine Hände schwer, als er seine Melone anfasste, die in den elektrisch geladenen Gitterstäben von Fort Knox steckte. Sieben Jahre später erwischte es Stuntman George Leech, der für Putter Smith, alias Mr. Kidd, doubelte. Beim Schlusskampf mit Bond erlitt er bei den Feuerszenen Verbrennungen an den Händen.

    Die Flammen eines flambierten Schaschliks griffen in „Diamantenfieber“ auf den Mann über. Bei „Feuerball“ (1965) zog sich ein Taucher schwere Verbrennungen zu, als ein Sprengkörper falsch detonierte. Er musste ins Krankenhaus eingeliefert werden. Stuntman Bob Simmons erlitt bei der Explosion eines in Brand geschossenen Autos Verbrennungen am Rücken.

    Auch als Hauptdarsteller lebt man bei Bond gefährlich

    Roger Moores brennender Hintern waren nicht seine einzigen Verletzungen. In seinem jüngsten Buch „Bond über Bond“ (Knesebeck Verlag) schreibt der Akteur gewohnt ironisch: „Ich verletzte mich während der Proben bei der Verfolgungsjagd mit Glastron-Booten in ‚Leben und sterben lassen‘ am Bein und durfte bei meiner Amtseinführung als tapferer Agent 007 netterweise sitzen.“

    Als er vor knapp 40 Jahren parallel zum Start des Films ein Taschenbuch über die Dreharbeiten veröffentlichte, war das nicht so komisch gehalten. Schon im ersten Satz heißt es: „Man sagt, wenn man den Tod vor sich hat, dann läuft das ganze Leben blitzschnell noch einmal vor den eigenen Augen ab.“

    Offensichtlich geschah ihm das mehrfach. Als bei einer Geschwindigkeit von 45 Meilen die Steuerung seines Bootes ausfiel, knallte er gegen ein Dock. Er verlor zwei Schneidezähne, zog sich Beinquetschungen und Hautabschürfungen zu und musste während der Dreharbeiten einen Beinverband tragen.

    In Jamaika raste ein LKW in den Trailer des Hauptdarstellers, der darin gerade auf die nächste Aufnahme wartete. Da blieb er mal unverletzt. Bei der Prügelei, die an Bord einer Seilbahn für den Film „Moonraker – Streng geheim“ entstand, verletzte er sich am Knie, und in Venedig plumpste er sechsmal in den Canale Grande. Der Vorfall brach aber nur das Herz seines Schneiders, nicht seines.

    Sean Connery wurde bei einer Explosion in den Elstree Studios, bei Aufnahmen für den Film „Sag niemals nie“ durch die Luft geschleudert und erlitt Prellungen. Schon 1963 hatte ihn die Hubschraubersequenz von „Liebesgrüße aus Moskau“ fast das Leben gekostet, denn einmal kamen ihm die Rotoren so nahe, dass er fast geköpft worden wäre.

    Timothy Dalton bekam bei „Der Hauch des Todes“ (1987) einen Teil einer Sprengladung ab und zwei Jahre später bei „Lizenz zum Töten“ einen Schnitt in die Hand. Bei einer Prügelei, die 1997 für „Der Morgen stirbt nie“ inszeniert wurde, bekam Pierce Brosnan einen Schlag auf die Lippe, die genäht werden musste.

    Als er im Februar 2002 „Stirb an einem anderen Tag“ drehte, erlitt er bei der Foltersequenz zu Anfang des Films eine Knieverletzung. Die Dreharbeiten mussten unterbrochen werden. Der in Stunts eher unerfahrene George Lazenby, der 1969 mit „Im Geheimdienst Ihrer Majestät“ seinen einzigen Bondfilm drehte, verletzte bei den Probeaufnahmen seinen Partner Yuri Borienko durch einen schweren Schlag und brach ihm die Nase.

    Stürze, Brüche, Schnitte, Bisse

    Schwere Verletzungen jeglicher Art sind bei Bondfilmen schon sehr häufig vorgekommen. Am schlimmsten traf es Stuntman Martin Grace, der für „Octopussy“ (1983) auf einem fahrenden Zug agierte, gegen einen Betonpfeiler knallte, „und sich krampfhaft an den Zug klammerte, um nicht unter die Räder zu kommen“, wie Roger Moore sich erinnert.

    Grace brach sich die Hüfte, musste sechs Monate ins Krankenhaus und war beim nächsten 007-Film wieder dabei. „Das nenne ich hart im Nehmen“, kommentierte Moore. Aber auch andere mussten ins Hospital eingeliefert werden. So kam ein Stuntman beim Abseilen im Krater von „Man lebt nur zweimal“ zu schnell herunter und brach sich beide Fußknöchel.

    Krokodilfarmeigner Ross Kananga, der für Roger Moore in „Leben und sterben lassen“ (1973) über die Rücken der Tiere lief, wurde von einem Krokodil mit dem Schwanz getroffen, so dass er sich eine Zehe brach. Beim Lauf über die Tiere stürzte er viermal in den Teich und erlitt Verletzungen, als ihn eines der Tiere in den linken Fuß biss.

    Bei der Voodoo-Zeremonie wurde der von Michael Ebbin gespielte Hohe Priester von einer Schlange gebissen. Stuntman Bob Simmons verletzte sich bei „Der Spion, der mich liebte“ bei einem Sprung durch die Scheibe. Er war als Double für „Beißer“ Richard Kiel tätig und zog sich Schnittwunden an einer Hand zu, die genäht werden musste.

    Ein tödlicher Unfall

    Der Titel des fünften Bondfilms mit Roger Moore in der Hauptrolle wurde für einen Stuntman tatsächlich zu einer „tödlichen Mission“, denn am 17. Februar 1981 wurden die Dreharbeiten von einem schweren Unfall überschattet. Stuntman Paolo Rigon, der vorderste Mann im Viererbob, starb in der Bobbahn von Cortina d´Ampezzo.

    Die Idee war, dass der Bob während der Szene aus der Bahn fliegt. Das Team markierte die Stelle, verschätzte sich aber in der Distanz, flog später aus der Bahn und knallte direkt gegen einen Baum. Der Unfall passierte am allerletzten Tag – es war die letzte Szene des zweiten Teams. Da auch das erste Team bereits abgereist ist, erfuhr man erst im Schneideraum von dem Unfall. John Glen: „Es war deswegen ein schrecklicher Schock, weil während der gesamten Produktion eine Reihe von gefährlichen Situationen auftraten und nichts schief ging.

    Bei ‚Im Geheimdienst Ihrer Majestät‘ drehte ich dreimal eine Szene, in der ein Bob aus der Bahn flog, und nichts geschah.“ Aber diese Aussage ist geschönt, denn tatsächlich verletzte sich ein Stuntman bei der Bobjagd schwer, und es geschahen eine Reihe kleinerer Unfälle.

    Am 5. Mai 1989 sagte Koproduzent Michael G. Wilson anlässlich eines Vortrags in der „New York School for Social Research“ in New York City: „Stunts sind bekanntermaßen sehr riskant, aber die Stuntmen sind so professionell und die Stunts so gut vorbereitet, dass wir nur selten wirklich ernsthafte Unfälle hatten. Die höchste Verletzungsrate hatten wir beim Bau der Sets. Dort gibt es ständig Risiken, und wir hatten andauernd Unfälle.“ Nicht gerade zutreffend, aber neuere Aussagen von ihm gibt es nicht.

    #film #cascadeurs #accidents #tournage #sécurité #James_Bond

  • Actionszenen der Weltliteratur: Als Joseph Conrad den Kongo zu hassen lernte - WELT
    https://www.welt.de/kultur/literarischewelt/article206215135/Actionszenen-der-Weltliteratur-Als-Joseph-Conrad-den-Kongo-zu-hassen-lernte.htm

    Er heuert als polnischer Flusskapitän an – und geht als englischer Erzähler von Bord. Was Joseph Conrad 1890 auf dem Kongo erlebt, ist traumatisch. Er verarbeitet die kolonialen Verbrechen in einer Novelle.

    Am 28. Juni 1890 bricht der polnische Kapitän Józef Teodor Nalęcz Konrad Korzeniowski von Matadi mit 31 Trägern und Helfern auf. Sie wollen nach Leopoldville (Kinshasa), das am Kongo oberhalb der Wasserfälle liegt. Ab dort ist der Fluss schiffbar, und auf den Kapitän, 33 Jahre alt, wartet ein Kommando. Seit zwei Wochen ist Korzeniowski vor Ort, er hat einen Vertrag über drei Jahre, seine Stimmung ist nicht gut, er hat Elfenbein in Fässer gepackt. „Idiotische Beschäftigung“, schreibt er in seinem erstmals auf Englisch geführten Tagebuch.

    Der Marsch zum Fluss ist beschwerlich, es geht 350 Kilometer bergauf und bergab. Die Tagesstrecken sind mal 20, mal 25 Kilometer lang. Am 3. Juli liegt die Leiche eines toten Schwarzen an der Straße, „grässlicher Geruch“. Am Tag darauf sieht er weitere Tote. Moskitos quälen ihn, die Nächte sind kalt, er schläft meist schlecht. Nach einer Woche ist er krank und muss pausieren.

    Am 25. Juli gehen sie weiter, sein französischer Begleiter ist schwach, Gallenkolik und Fieber, er wird in der Hängematte getragen. Auf der Straße sehen sie ein Skelett, das an einem Pfosten hängt. Ein Staatsangestellter streitet sich mit den Trägern. „Stockschläge, die nur so niederprasselten.“ Die Einträge im Tagebuch sind knapp und düster.

    Der Kongo ist erst vor einem Dutzend Jahren von Weißen erforscht worden. Das riesige Gebiet gehört seit 1885 privat dem belgischen König Leopold II., der es brutal und ohne jede Menschlichkeit ausbeuten lässt. Sklavenhandel und Grausamkeiten sind üblich. Inmitten der Hasardeure und von Gier getriebenen weißen Ausbeuter fühlt der Pole sich von Beginn an unwohl, er sehnt sich nach der See.

    Am 1. August erreichen sie ihr vorläufiges Ziel, Leopoldville. Berüchtigt ist dort der Garten des Kapitäns der Sicherheitsabteilung der königlichen Unternehmen, er schmückt die Blumenrabatte mit 21 Köpfen von Eingeborenen. Er hat sie von einer Metzelei mitbringen lassen.

    Doch das Schiff ist kaputt. Stattdessen soll er auf dem Flussdampfer „Roi des Belges“ unter dem Kommando eines jungen Dänen mitfahren. Vier Wochen schippern sie auf der „leeren Keksdose“, wie er später schreibt, den Fluss hinauf, 1500 Kilometer. Großenteils sind sie allein, nur umgeben von dichtem Urwald. Auch über das Unbehagen inmitten der fremden Ungewissheit wird er als Autor später berichten.

    Der außerplanmäßige Offizier führt ein Logbuch, das „Up-river Book“, penibel beschreibt er die Navigation und vermerkt Wassertiefe, Sandbänke, Baumstämme. An Bord ist der Geschäftsführer, ein „Elfenbeinhändler mit niederem Instinkt“, der Engländer verabscheut. Korzeniowski will seinen Namen ändern und als Engländer auftreten, die Abneigung ist sofort gegenseitig.

    Am 1. September erreichen sie Stanley Falls (Kisangani). Der Kapitän und Korzeniowski haben beide die Ruhr, dazu Fieber. Am 6. September schreibt ihm der verhasste Vorgesetzte, dass er auf der „Roi des Belges“ das Kommando hat, bis es dem Dänen besser geht. Sie nehmen einen kranken französischen Passagier auf, Monsieur Klein, und fahren los. Die Rückreise stromabwärts dauert nur zwei Wochen. Nach einigen Tagen an Bord stirbt Klein und wird in einem Dorf begraben, seine letzten Worte sind nicht überliefert.

    Kaum zurück, schickt die Firma ihn mit einem Kanu los, um Baumfällarbeiten zu überwachen. Korzeniowski bereut es bitter, in den Kongo gegangen zu sein, bezeichnet sich selbst als „weißen Sklaven“. Er erkrankt erneut schwer an Ruhr, fürchtet um sein Leben. Träger bringen ihn in der Hängematte den ganzen Weg zurück nach Matadi, Ende Januar 1891 ist er in London.

    Seine Kapitänszeit endet 1893, er wird als „J. Conrad Korzemowin“ aus dem Dienst entlassen. Das Kongo-Erlebnis hinterlässt tiefe psychologische Spuren – und beeinträchtigt seine Gesundheit bis zu seinem Tode.

    1899 erscheint eine Novelle, die von der katastrophalen Flussfahrt berichtet, der Erzähler sucht und findet am Kongo einen legendenumwobenen Sklavenhändler namens Kurtz. Er nimmt ihn krank an Bord, wo er stirbt, die letzten Worte sind: „Das Grauen! Das Grauen!“ Joseph Conrad nennt die albtraumhafte Geschichte, bis heute seine berühmteste, „Herz der Finsternis“.

  • Wim Wenders: Muffensausen beim „Himmel über Berlin“ - WELT
    https://www.welt.de/kultur/kino/article846526/Muffensausen-beim-Himmel-ueber-Berlin.html

    In Cannes wurde der Film am 17. Mai 1987 uraufgeführt. Die Befürchtung des Regisseurs, dass er nicht verstanden werden könnte, trat nicht ein. Nun, zwanzig Jahre danach, kommt der Klassiker noch einmal in die Kinos. Wenders spricht mit WELT ONLINE über Berlins Wandel und Schutzengel.

    WELT ONLINE: Herr Wenders, was empfinden Sie selbst, wenn Sie heute „Himmel über Berlin“ sehen?

    Wim Wenders: Ich denke vor allem: „Mensch, wie haben wir das bloß gemacht?“ Das ist ein Film, für den es keine Formel, kein Rezept und kein Vorbild gab. „Das würde ich nie wieder so hinkriegen!“ Das bringt wohl am meisten auf den Punkt, was mir beim heutigen Sehen in den Sinn kommt.

    WELT ONLINE: Woran erinnern Sie sich am liebsten?

    Wenders: An die Arbeit mit dem alten Curt Bois. Wie wir da eines Sonntags morgens auf dem Potsdamer Platz gedreht haben, an der Mauer, unter der Magnetbahn, die damals da noch entlang fuhr. Kein Mensch weit und breit. Das war ja eine Stadtwüste, eine Steppe, ein Niemandsland. Die Sonne schien, es war aber trotzdem kalt. Curt war ein Witzbold. Der brachte uns alle ständig zum Lachen. Und was er alles zu erzählen hatte zu dem alten Platz, den er tatsächlich als junger Mann mit seinem Auto oft überquert hatte. Den armen Otto Sander brachte Curt an dem Tag zur Verzweiflung. Wenn Otto hinter ihm stand, was er ja in seiner Rolle als sein Schutzengel oft genug mußte, ließ Curt sich immer unvermittelt nach hinten fallen, sobald ich „cut“ gesagt hatte. Dann mußte Otto ihn auffangen. „Du bist doch mein Schutzengel!“ begründete Curt das. Auch beim Proben ließ er sich plötzlich nach hinten fallen. Nicht nur angetäuscht. Wenn Otto ihn nicht immer festgehalten hätte, hätte der alte Mann sich Gott weiß was brechen können.

    WELT ONLINE: Wie haben Sie die Szenen auf der Siegessäule gedreht?

    Wenders: Für die Goldelse haben wir ein maßstabgetreues Modell gebaut, zumindest für ihren Oberkörper. Das stand für unseren Dreh auf einer Wiese irgendwo. (In Berlin gab’s ja damals freie und leere Flächen en masse.) Bruno Ganz und Otto Sander konnten bequem auf ihrer Schulter sitzen. Otto hatte aber Höhenangst, da war es ihm auch bei den fünf Metern schon ganz schön mulmig. Und dann mußte er auch noch runterspringen! Wir hatten tausend Pappkartons und Matratzen ausgebreitet, und laut unserem Stunt-Coordinator konnte bei dem Sprung absolut nichts passieren. Aber weil Otto so Angst hatte (umso mehr habe ich ihm angerechnet, daß er dann doch gesprungen ist), passierte dann das Unvermeidliche: Er hat sich den Fuß verknackst und ist in die einzige Ritze reingesprungen, die sich da zwischen all den Kartons versteckt hatte. Erst für den Nachfolgefilm fünf Jahre später, „In weiter Ferne, So Nah!“ haben wir dann auf der echten Goldelse in luftiger Höhe gedreht. Aber da hatte Otto natürlich ein Double!

    WELT ONLINE: Ahnten Sie damals auch nur im entferntesten, dass Sie einen Klassiker des Berlinfilms drehen würden?

    Wenders: Nein, so was kann man ja nicht wissen. Gott sei Dank!

    WELT ONLINE: Gibt es das überhaupt, „den“ Berlinfilm?

    Wenders: Ich denke schon. Berlin hat ja sein eigenes Flair, wie keine andere deutsche Stadt, und das macht dann schon so was aus wie ein eigenes „Genre“.

    WELT ONLINE: Könnten Sie das Berlin von damals auf einen Begriff bringen – und das von heute?

    Wenders: Das Berlin vom „Himmel“ war noch die Nachkriegsstadt, die Frontstadt, die Inselstadt, die wir inzwischen alle vergessen haben. Ein Universum für sich, auf beiden Seiten der Mauer. (Aber auf der anderen konnte ich ja nicht drehen, bis auf zwei oder drei „gestohlene“ Einstellungen, die wir heimlich gemacht haben.) Auf jeden Fall waren beide Berlins je für sich einmalige Städte in der ganzen Welt. Merkwürdig grau und duster beide, aber von einer erstaunlichen Lebensfülle. Grundehrlich! Welch andere Stadt hat sich schon getraut, seine Wunden so deutlich zu zeigen? Die Stadt, die sich da heute unter dem Himmel von Berlin als eine einzige ausbreitet, hatte es lange Zeit schwer, ein Gefühl für sich zu entwickeln. In den Neunzigern zum Beispiel fand ich Berlin oft zum Davonlaufen: griesgrämig und ewig schlecht gelaunt. Inzwischen hat sich das wieder gewendet und Berlin ist in meinen Augen zu großer Form aufgelaufen. Herrlich, hier zu leben. Aufregend. Man weiß, man lebt nicht an irgendeiner Peripherie der Welt, sondern an einem ihrer Brennpunkte.

    WELT ONLINE: Außer Ihnen wäre wohl keiner auf die Idee gekommen, Berlin als Hort von Engelein zu inszenieren. Die Idee entstand, weil Sie aus Amerika zurückkamen und, noch beim Schnitt von „Paris, Texas“, Ihre neue Heimat per Spaziergang und Radtour entdeckten?

    Wenders: Genau. Viel zu Fuß erlaufen. Nach acht Jahren in der Fremde war das wie ein völlig neues Wiederentdecken. Oft tut das ja gut, wenn man lange weg war. Ich hatte jedenfalls wieder eine richtige Neugierde und eine Lust auf diese Stadt. Dabei sind mir dann die vielen Engelsfiguren uffjefallen. Und die tägliche Lektüre von Rilke hat das Ihre dazugetan, um mir Engel nahe zu bringen. Trotzdem habe ich mir noch beim Drehen oft gedacht: „Worauf hast Du Dich denn da bloß eingelassen?! Schutzengel! Sieht Dir doch überhaupt nicht ähnlich, Dich auf so eine Schnapsidee einzulassen!“

    WELT ONLINE: Hätten Sie damals andere Routen genommen, wäre ein anderer Film daraus geworden?

    Wenders: Ich kannte Berlin damals wie meine Westentasche. Und in meinem Büro in der Potsdamerstraße hingen Hunderte von Photos von allen Orten, die mich in der Stadt interessierten. Und an den meisten haben wir auch gedreht.

    WELT ONLINE: Ging es Ihnen damals, aus den USA kommend, ein wenig wie Damiel: ein „Überflieger“, der durch Berlin neu „geerdet“ wird?

    Wenders: Könnte man so sehen. Aus Amerika kommend, hing ich sozusagen „in der Luft“...

    WELT ONLINE: Wie war Ihr Gefühl bei der Weltpremiere in „Cannes“?

    Wenders: Muffensausen. Bei der Pressevorführung bin ich weggegangen und so weit wie möglich davongelaufen. Ich war sicher: Die zerreißen mich in der Luft. Ich hatte ja eben nicht die Erwartungen nach „Paris, Texas“ erfüllen und was Ähnliches drehen wollen. Im Gegenteil: einen größeren Kontrast als „Himmel über Berlin“ hätte man kaum liefern können.

    WELT ONLINE: Ein Großteil der Drehorte existiert nicht mehr, angefangen beim Potsdamer Platz. Ist Ihr Film auch deshalb ein Vermächtnis, weil er quasi diese ‚verlorenen Orte’ vor dem Gedächtnisverlust bewahrt hat?

    Wenders: Unbeabsichtigt, durchaus. Die Deutschen haben es ja immer besonders eilig, Geschichte wegzuradieren. Von der Stadt damals ist ja echt wenig übriggeblieben. Von der Mauer schon gar nichts. Ich glaube, viele Jugendliche heute, und auch Besucher, halten die für ein Gerücht. Gleichzeitig, ganz ehrlich, radle ich heute durch Berlin, und freue mich, was für eine aberwitzig andere Stadt das geworden ist. Ich bin da kein (N)Ostalgiker.

    WELT ONLINE: Hat es Sie gewurmt, dass Sie damals keine Drehgenehmigung für Ost-Berlin erhielten, oder ist Ihr Film erst dadurch zu einer Chiffre geworden – weil er eben auch jene Teilung nachzeichnet und zu überwinden sucht?

    Wenders: Ich hätte damals alles gegeben, im Ostteil der Stadt drehen zu können! Aber das war nicht drin. Ich habe ja dem Filmminister einen Besuch abgestattet. Und der war auch voll des guten Willens. Nur als der merkte, daß ich kein Drehbuch hatte, und daß die Hauptfiguren unsichtbar waren und durch Mauern gehen konnten (und deswegen auch durch DIE Mauer), da war mit ihm nicht mehr zu reden. Aber, wie Sie schon sagen, wahrscheinlich hat gerade diese historische Limitierung dem Film auch seine immanente Sehnsucht gegeben, diese zu überwinden.

    WELT ONLINE: Sie haben mit „In weiter Ferne, so nah“ eine Fortsetzung gedreht, in der Sie dann doch noch im Osten drehen konnten. Könnten Sie sich heute einen dritten Teil vorstellen (und wo müsste dieser spielen)? Oder ist Berlin inzwischen zu ausge-, zu „überdreht“?

    Wenders: Ich hänge an dieser „Fortsetzung“, vielleicht gerade weil sie unter so einem schlechten Stern stand. Als der Film rauskam, wollten die Deutschen wohl gerade nichts weniger sehen als sich selbst, oder gar ihre wundeste Stelle, dieses Nach-Wende-Berlin. Wenn Sie heute jemanden fragen: Was ist das für ein Film, in dem folgende Besetzung mitspielt: Bruno Ganz, Otto Sander, Peter Falk, Heinz Rühmann, Nastassja Kinski, Willem Dafoe, Solveig Dommartin, Rüdiger Vogler, Horst Buchholz, Michail Gorbatschow, Lou Reed... da würden wohl die meisten Leute sagen: So einen Film gibt es nicht! Ich werde auf jeden Fall wieder einmal in Berlin drehen. Aber die Engel werde ich nicht ein drittes Mal bemühen.

    WELT ONLINE: Sie haben Ihre Hauptdarsteller zur Premiere eingeladen. Wie wird das Zusammentreffen – auch im Hinblick auf Marcel Wehns Dokumentarfilm „Von einem, der auszog“, in dem Bruno Ganz ein wenig traurig vernehmen lässt, dass Sie Freunde haben und dann wieder zeitweise vergessen (was Sie mehr oder minder auch selbst darin zugeben).

    Wenders: Bruno und ich, wir sind immer noch gut aufeinander zu sprechen. Drei Filme haben wie immerhin zusammen gemacht! Und einen vierten werden wir hoffentlich auch noch hinkriegen. Im Film ist das eben so, und auch die Regel: Da geht man auseinander, und irgendwann weiß man auf einmal wieder: es wird Zeit, mit dem oder der wieder zu arbeiten!

    WELT ONLINE: Sie äußern sich in dieser Dokumentation auch kritisch über Ihren früheren Fehler, Berufliches und Privates bei der Hauptdarstellerin verbinden zu müssen. Wie sehen Sie – verzeihen Sie die sehr persönliche Frage – in diesem Zusammenhang die vor kurzem verstorbene Solveig Dommartin im „Himmel“?

    Wenders: Solveig hat Unwahrscheinliches geleistet für den Film. In drei Monaten hat sie sich unter unglaublichen Qualen zu einer richtigen Trapezkünstlerin ausbilden lassen. Die hatte Angebote hinterher, professionell in einem Zirkus weiterzuarbeiten! So eine geradezu besessene Hingabe an eine schauspielerische Aufgabe habe ich selten gesehen. Wir beide haben auch den „Himmel“ gut verkraftet. Es war der Wahnsinn von „Bis ans Ende der Welt“, der uns auseinandergebracht hat. Da sind wir über alle Grenzen gegangen, die man als Regisseur und auch als Schauspieler einhalten sollte. Und vor allem als Paar...

    WELT ONLINE: Auf der DVD gibt es ein alternatives Ende, in dem auch Otto Sander Mensch wird und dieses neue irdische Dasein mit einer Tortenschlacht begangen wird. Hatten Sie dies je als wirkliches Ende geplant?

    Wenders: Das war am letzten Drehtag. Und nicht so ganz ernst gemeint. Da haben wir alle einfach alle Anspannungen fallen gelassen, Schauspieler und Team, und einfach die Sau rausgelassen. So eine anständige Tortenschlacht hat es in sich! Aber schon beim Drehen, trotz oder gerade wegen des allgemeinen Spaßes, war es klar, daß die Szene wohl nie im Schnitt landen würde.

    #Berlin #Film #Mythologie #Geschichte

  • jungle.world - Zumutbare Erinnerung
    https://jungle.world/artikel/2019/02/zumutbare-erinnerung


    Edgar Hilsenrath est mort le 30 décembre 2018. Avant son déménagement dans une province moins polluée on le rencontrait de temps en temps dans les locaux du parti de gauche de son arrondissement berlinois. Ce survivant des efforts nazis pour exterminer les juifs d’Europe détestait les philosémites parce qu’il considérait leur manière de penser comme structurellement antisémite. Ses romans tragiques et grotesques traitent les génocides juifs et arméniens. Son succès international précédait de vingt ans sa céĺébrité allemande. Pour lui ses contemporains du Gruppe 47 se comportaient comme une mafia culturelle qui n’échappait pas au philosémitisme obligatoire en l’Allemagne de l’Ouest. L’ironie de l’histoire veut que l’organe officiel des philosémites de gauche ( Antideutsche ) lui consacre un nécrologue qui montre encore que son auteur n’a rien compris.

    Edgar Hilsenrath, dieser witzigste Autor unter den Überlebenden der Shoah, ist tot. Humor in der Holocaust-Literatur, geht das überhaupt? In seinem Fall, ja. Niemand verblüffte mit solchen alltagssprachlichen Dialogen, kaum jemand konnte solche Grotesken über die Judenvernichtung schreiben und zugleich so einfühlsame, leise Töne der Erinnerung an den größten Massenmord der Geschichte anschlagen wie Hilsenrath.

    Als 1926 in Leipzig geborener, in Halle aufgewachsener und 1938 in das Schtetl Sereth in der rumänischen Bukowina geflohener Jude überlebte Hilsenrath das Ghetto von Mohyliw-Podilskyj, in dem bis zur sowjetischen Befreiung im April 1944 etwa 40 000 Menschen an Kälte, Hunger, Fleckfieber und Cholera starben. Über Palästina und Frankreich emigrierte er schließlich in die USA. Dass er seine schriftstellerische Karriere dort begann, beeinflusste sein Schreiben stark. Zugleich machte Hilsenrath aus seiner Liebe zu seiner Muttersprache keinen Hehl und zog 1975 zurück in die Bundesrepublik.

    Zum Leben und Werk von Edgar Hilsenrath. Nachruf anlässlich seines Todes am 30. Dezember 2018 – Edgar Hilsenrath
    http://hilsenrath.de/nachruf
    Son ami et éditeur Ken Kubota publie un long nécrologue sur le site officiel de l’auteur.

    Edgar war Zionist, aber kein Dogmatiker. Als ich ihn wegen der Diskriminierung der Palästinenser einmal zur Rede stellte, so räumte er ein, auch er wisse, dass die Araber unfair behandelt würden. Er sehe aber keine wirkliche Lösung des Problems, und so sehe er auch keinen anderen Weg. Zugleich war mir bewusst, dass er als jüdischer Holocaust-Überlebender einen instinktiven Überlebensreflex hatte, der auch in seiner Argumentation zugunsten des jüdischen Staates zum Ausdruck kam.

    Edgar Hilsenrath war ein großer Verehrer der Politikerin Sahra Wagenknecht, die er auch im Wahlkampf unterstützte.
    ...
    Schon als Studentin übertraf Sahra Wagenknecht mühelos die allermeisten Philosophieprofessoren einschließlich derer, die offiziell für Hegel zuständig sind.

    Œuvre
    https://fr.wikipedia.org/wiki/Edgar_Hilsenrath#%C5%92uvre

    Voici une liste de nécrologues des médias philosémites notoires.

    https://www.tagesspiegel.de/kultur/nachruf-auf-edgar-hilsenrath-so-reden-die-menschen-halt/23817440.html
    https://www.sueddeutsche.de/kultur/nachruf-edgar-hilsenrath-ist-gestorben-1.4271386
    https://www.berliner-zeitung.de/kultur/literatur/nachruf-auf-schriftsteller-edgar-hilsenrath-der-meister-des-geschwa
    https://www.welt.de/kultur/literarischewelt/article186366878/Edgar-Hilsenrath-ist-tot-Nachruf-auf-einen-Solitaer.html
    https://www.zeit.de/news/2019-01/01/edgar-hilsenrath-mit-92-jahren-gestorben-190101-99-398971
    https://www.swr.de/swr2/literatur/nachruf-edgar-hilsenrath/-/id=6891032/did=23130850/nid=6891032/2dbvis
    http://www.taz.de/!5562395

    #Allemagne #histoire #gauche #holocaust #littérature #nécrologie

  • Rudolf Thome Bio
    http://www.moana.de/Thome/ThomeBioD.html

    Geboren am 14. November 1939 in Wallau/Lahn (heute Biedenkopf), 1960 Abitur an der Christlichen Internatschule Gaienhofen ( Bodensee), ab 1960 Studium der Germanistik, Philosophie und Geschichte in München und Bonn, 1962 nach einer Parisreise erste Filmkritiken im Bonner Generalanzeiger, dann Umzug nach München, Kritiken für Filmkritik und Film, dann auch für die Süddeutsche Zeitung, 1964 erster Kurzfilm zusammen mit Max Zihlmann und Klaus Lemke, ab 1965 Geschäftsführer des Clubs Münchner Filmkritiker, Kreditsachbearbeiter der Bausparkasse Neue Heimatstatt, die Arbeit an einer Dissertation über Albert Paris Güterslohs Roman Sonne und Mond wird abgebrochen, 1968 erster langer Spielfilm, 1973 Umzug nach Berlin, Filmkritiken für der Tagesspiegel und Hobo und Arbeit für die Freunde der deutschen Kinemathek, 1977 Gründung der Moana-Film GmbH, 1981 Gildepreis für den zweit-besten deutschen Film - Berlin Chamissoplatz, 1989 Preis der Internationalen Filmkritik in Montreal für den besten Film - Der Philosoph, 1991 Gründung der Verleihfirma Prometheus, 2000 Silberner Bär für das Darstellerensemble in Paradiso - Sieben Tage mit sieben Frauen. 2007 Hessischer Filmpreis (Förderpreis) für das Gesamtwerk. 2008 „Fellini 8 1/2 Award for Cinematic Excellence“ in Viareggio.

    filmographie
    http://www.moana.de/FilmographieD.html

    Kurzfilme

    64 Die Versöhnung 66 Stella 67 Galaxis 67/68 Jane erschießt John, weil er sie mit Ann betrügt
    80 Hast Du Lust mit mir einen Kaffee zu trinken? 84 Zwei Bilder

    Spielfilme

    68 Detektive 69 Rote Sonne

    70 Supergirl 72 Fremde Stadt 74 Made in Germany and USA 75 Tagebuch 77/78 Beschreibung einer Insel

    80 Berlin Chamissoplatz 82/83 System ohne Schatten 86 Tarot 87 Das Mikroskop 88 Der Philosoph 89 Sieben Frauen

    91 Liebe auf den ersten Blick 92 Die Sonnengöttin 94 Das Geheimnis 97 Just Married 97 Tigerstreifenbaby wartet auf Tarzan 99 Paradiso, sieben Tage mit sieben Frauen

    00 Venus talking 02 Rot und Blau 03 Frau fährt, Mann schläft 05 Du hast gesagt, daß Du mich liebst 05 Rauchzeichen 06 Das Sichtbare und das Unsichtbare 08 Pink

    10 Das rote Zimmer 11 Ins Blaue

    Moana/Prometheus/Rudolf Thome
    http://home.snafu.de/thome

    last updated : Thursday, April 15, 1999
    © Copyright 1998 Moana-Film GmbH
    Fidicinstrasse 14d
    10965 Berlin

    Telefon : 030 - 69 50 90 71
    Telefax : 030 - 69 50 90 72
    info@moana.de

    Rudolf Thome: Über den unbekanntesten aller großen Regisseure – Filmstart, Trailer, Kritik „Überall Blumen“ - WELT
    https://www.welt.de/kultur/kino/article158232070/Das-ist-der-groesste-Regisseur-den-keiner-kennt.html

    Verbindungen überallhin, aber Thome hat keinem der Lager angehört. Er war stets sein eigenes Lager. Er hat Godard bewundert, den Godard, der Hawks bewunderte, und deshalb sind Thomes frühen Filme voll von Männern, die zwar schießen können, aber angesichts von Frauen hilflos werden. In „Rote Sonne“ gerät Marquard Bohm in eine Frauen-WG, wo nicht nur ein revolutionärer Bombenanschlag geplant wird, sondern auch Liebhaber nach spätestens fünf Tagen getötet werden müssen, damit bloß keine Gefühle aufkommen.
    ...
    Thomes stabile Karriere – 28 Langfilme in 44 Jahren sind für einen Fraktionslosen wie ihn bemerkenswert – verdankte sich vor allem der Degeto, der ARD-Schnulzenfabrik, die sich den Luxus leistete, einen Autor kontinuierlich zu unterstützen: Thome. Damit war es vorbei, als die Degeto sich finanziell übernommen hatte, die Schäuble-Tochter Christine Strobl zum Aufräumen geholt wurde und Thome wegräumte, jenes Relikt, das allerdings seine Förderung meist zurückgezahlt hatte, vor allem durch Verkäufe ins Ausland, wo der Prophet einer Bürgerlichkeit nach ‘68 mehr gilt als daheim.

    Rudolf Thome – Wikipedia
    https://de.wikipedia.org/wiki/Rudolf_Thome

    Seit 1999 schreibt Thome seine Drehbücher im Internet, d. h., er stellt seine Notizen ins Internet, für die er sich jedes Mal eine Frist von 28 Tagen setzt.[16] In seinem Spielfilm Venus im Netz oder Venus.de (2000) machte er diese öffentliche Arbeitsweise zu einem Film-Plot. Von System ohne Schatten (1983) an verwendete er auch als einer der ersten deutschen Regisseure den Computer als Filmsujet.[4] Im Oktober 2003 begann Thome mit dem Moana-Tagebuch,[17] einem Blog mit Bildern und Videoclips, den einige Leser wie Beat Presser als ein „Gesamtkunstwerk“ bezeichnen.

    Joya Thome — PageMagnet
    http://www.pagemagnet.de/portfolio/joya-thome

    Ich wurde 1990 in Berlin geboren und habe, so erzählt es mein Vater, vor der Kamera laufen gelernt. Nachdem ich einige Male in seinen Filmen mitgespielt hatte, stand spätestens mit zwölf Jahren für mich fest: Ich will selber Filme machen!
    Nach meinem Abitur, einigen Kurzfilmen und zahlreichen Jobs am Filmset entschied ich mich dagegen auf die Filmschule zu gehen. Lieber wollte ich noch einmal etwas ganz anderes zu studieren: Erziehungswissenschaften und Sozialwissenschaften.
    Um nicht jahrelang auf Filmförderung zu warten, realisierte ich 2016 mit einem kleinen Team und mit bescheidenem Budget meinen ersten Langfilm „Königin von Niendorf,“ der nach einer ausgiebigen Festivaltournee 2018 in die Kinos kommt.

    Ich arbeite immer wieder gerne mit Kindern vor der Kamera, da sie oft so etwas unverstelltes und natürliches haben. Wenn die Kamera zur richtigen Zeit am richtigen Ort ist, können dabei wunderschöne Kino-Momente entstehen.

    #Allemagne #film

  • Neil Young Archives
    https://neilyoungarchives.com


    C’est gratuit pour le moment ;-)

    Neil Young: „Musik ist von Apple und Spotify kastriert worden.“ - WELT
    https://www.welt.de/kultur/article178526666/Neil-Young-Musik-ist-von-Apple-und-Spotify-kastriert-worden.html

    Im vergangenen Jahr hat Young auf seine Weise auf diese Situation reagiert, als er sein gesamtes musikalisches Werk als vorerst kostenlosen Stream auf seiner Website bereitstellte – in weitaus besserer Klangqualität als die Konkurrenz. „Es klingt komplett anders, als alles andere, was den Leuten von Spotify oder Apple Music verkauft wird – das ist alles Mist, Schrott, absoluter Müll. Denn die dort verfügbaren MP3-Files rekonstruieren gerade mal fünf Prozent der ursprünglichen Klangqualität. Das ist ein Verbrechen gegen die Kunst“, sagte der 72-Jährige der Zeitung, „deshalb habe ich mein eigenes Streamingformat entwickelt. Ich wollte zeigen: Wenn ein 72-jähriger kanadischer Hippie das schafft, könnten das doch auch große Konzerne machen.“

    Love and no fear

    Neil Young’s Pono Music Player Is Chocolate For Your Ears
    https://www.youtube.com/watch?v=inWuUdEpfzU

    #musique #rock #canada #streaming

  • Suhrkamp: Die unterschätzte Coolness der Ulla B. - WELT
    https://www.welt.de/kultur/literarischewelt/article112444864/Die-unterschaetzte-Coolness-der-Ulla-B.html

    Im Streit um Suhrkamp geht es um vieles, aber nie um Haltung. Dabei besitzt die Verlegerin Ulla Berkéwicz mehr Sinn für Poesie und Größe als die meisten ihrer Autoren und Richter. Eine Verteidigung.

    Von Ulf Poschardt | Veröffentlicht am 07.01.2013

    George Steiner ließ seinen jungen Freund Durs Grünbein alt aussehen. Leichtfüßig tänzelte der 83-jährige Literaturwissenschaftler den 49-jährigen Geniemimen aus. Steiner klagte die Gegenwartsliteratur an, ein narzisstischer Kanon banaler Mittelschichtneurosen zu sein, der nichts von den Revolutionen der Naturwissenschaften verstehe und selten so gut geschrieben werde wie „Harry Potter“, dessen wissenschaftliche Analyse noch ausstehe. Die Zukunft der Literatur sei zudem weiblich, schalkte Steiner, das Denkpatriarchat werde fallen.

    Grünbein antwortete beflissen, doch Lacher und Pointen gehörten Steiner. Unglücklich war der in Paris geborene Jude dennoch, zu nahe fühlte er sich in der Verlegerinnen-Villa in Nikolassee dem Ort, an dem einst seine Auslöschung geplant wurde: das Haus der Wannseekonferenz.

    Das war ein wenig typisch für den Glanz der Soireen bei Ulla Berkéwicz, noch typischer aber war die Erkenntnis, dass angesichts der großen Geister des Verlags die Nachgeborenen ein wenig streberhaft und unbedarft daherkommen – und auf aufgemotzte Art bieder.

    Die Chuzpe der alten Meister

    Grünbeins Scheitern war auch das Scheitern einer netten, belesenen Generation von Intellektuellen, der die Gravitas und Wucht, aber auch die Chuzpe und Unabhängigkeit der alten Meister fehlt.

    Mit dem Tod gleich zweier zentraler Figuren der Nachkriegsmoderne, Samuel Becketts und Thomas Bernhards, verlor die Gegenwartsliteratur bei Suhrkamp 1989 an Halt, abgesehen vielleicht von Peter Handke. Die bedeutenden amerikanischen Autoren von William S. Burroughs über Thomas Pynchon bis zu Bret Easton Ellis landeten bei Rowohlt, Kiepenheuer & Witsch oder anderswo.

    Rainald Goetz mit seinem die Dinge verändernden Debüt „Irre“ 1983 war ein Solitär in der deutschsprachigen Suhrkamp-Literatur. Es blieben possierliche Popliteraten, die Sex, Drugs und Rock ’n’ Roll nur aus dem Oberseminar kannten, Sprachwirbler und aufgerüschte Denkakrobaten von barocker Selbstüberschätzung. Dazu kamen Tellkamps langweiliger, aber erfolgreicher „Turm“, Albert Ostermaiers expressionistische Wortglut – und Clemens Setz als echte Hoffnung.

    In Sichtweite der Studentenrebellion
    Ziemlich genau vierzig Jahre ist es her, dass George Steiner den Begriff der „Suhrkamp Culture“ erfand und damit jenem Pakt zwischen Intelligenzija, Boheme und akademischem Milieu ein Qualitätssiegel verlieh, das dem Verlag schmeichelte.

    Suhrkamp war in Sichtweite der Studentenrebellion auf der Höhe der Zeit und blieb es nahezu unangefochten, bis aus der Etabliertheit irgendwann Hybris und aus dem weltanschaulichen Kampfauftrag sektiererischer Irrsinn wurde.

    1979 stöhnte Marcel Reich-Ranicki in der „Frankfurter Allgemeinen“ über die „Abhandlungen über die Rolle des Orgasmus im Klassenkampf und über den Beitrag der Zahnmedizin zur Befreiung der Arbeiterklasse“. Das war polemisch, traf aber einen Punkt. Die wirklich interessanten, insbesondere linken Theorien erschienen bei Kleinverlagen wie Merve.

    Die großen Fragen der Menschheit
    Ulla Berkéwicz hat dies erkannt und ahnte nicht erst 2003 bei ihrer Übernahme, dass die Pflege des Status Quo und einer exquisiten Backlist nicht ausreichen würde, um den Muff unter den linken Talaren zu vertreiben.

    Vorsichtig und behutsam änderte sie den Kurs – mit der Edition Unseld, die den Austausch zwischen immer noch kaum miteinander bekannten Wissensbereichen von der Physik und Neurowissenschaft bis zur Philosophie und Wissenssoziologie betreibt, der Edition Nova oder der verdienstvollen Filmedition mit cineastischen Kostbarkeiten von Godard, Kluge und Fritz Lang.

    Exakt um jene neuen Horizonte ging es an jenem denkwürdigen Abend im vergangenen März dem unruhigen Geist Steiner. Er erklärte, die großen Fragen der Menschheit und des Universums würden nicht mehr gestellt und die Kraft dichterischer Philosophie – Hegels Gedicht für Hölderlin, Wittgensteins Sehnsüchte, sein Werk in Verse zu setzen, und jene mythisch gewordene Begegnung zwischen Paul Celan und Martin Heidegger – sei abgetaucht.

    Mehr Mut! Mehr Neugier!

    Steiner, der 83-Jährige, stand da und erklärte heimlich, was er sich von der künftigen Suhrkamp-Kultur wünschte. Und von ihren Autoren: mehr Mut, mehr Neugier, mehr Größe, weniger Biedermeier.

    Ulla Berkéwicz lebt das auf sehr amerikanische, fast aufreizend verspielte Art aus. Der Umzug nach Berlin 2010 war ebenso naheliegend wie richtig. Ihr Versuch, die von Habermasianern besiedelte Edition Suhrkamp mittels Verpackung zur Boutiquenware zu machen und in Berlins modischer Mitte eine temporäre Suhrkamp-Lounge einrichten zu lassen, war eine ebenso ironische wie imagebildende Idee, mit der sie die Suhrkamp-Kultur dahin brachte, wo sie vor allem Culture war, ein Lifestyle-Accessoire und eine IQ-Behauptung.

    Das war auch ein Fausthieb in die Magengrube jener einst so gern verlegten Stadtsoziologen mit ihrem Gentrifizierungsgejammer, setzte diese Hochkultur-Boutique doch der Aufwertung des Viertels die bildungsbürgerliche Krone auf. Auch die Bücher wurden anders.

    Eine trübe Pointe

    Die Verlegerin, die als Schauspielerin ihr Leben als Werk begann, nahm Suhrkamp die verknöcherte Humorlosigkeit und schuf neue Lässigkeit. Rainald Goetz, der Sprachbesessene, veröffentlichte einen Fotoband, die Schriften von Jonathan Meese erschienen in der Edition, und Rafael Horzon, der Karl Valentin von Berlin-Mitte, alberte da weiter, wo Robert Walser irre geworden war.

    Das ausgerechnet die Verlegerinnen-Villa an der Rehwiese nun zum Verhängnis zu werden droht, ist eine trübe Pointe. Natürlich hat die Villa etwas Protziges und Parvenühaftes, wie Gustav Seibt in der „Süddeutschen Zeitung“ sauertöpfisch bemerkt. Aber gerade das ist ein Befreiungsschlag gegen das kleinbürgerliche und mittelschichtsfixierte Denken und Schreiben der deutschen Intelligenz. Ulla B. did it her way – nicht wie Frank Sinatra, sondern wie Sid Vicious.

    Die 1909 gebaute Villa wurde mit einer Art monströsem Schaufenster ausgestattet, welches die burgartige Verpanzerung des Gründerzeitbaus zur Straße und in die Tiefe öffnete. Wer es über den – Empörung! – beheizbaren Weg nach oben an die Treppe zum Haus geschafft hatte, konnte auf die liebliche Rehwiese und ein wenig auf den Rest der Welt hinabblicken.

    Gerüchte über ein Übernahmeinteresse

    Diese Topografie hat etwas Anmaßendes und Spielerisches zugleich. Fortgesetzt wird dieses Schwanken zwischen Grandezza, Pathos und albernem Kitsch auch im Inneren.

    Natürlich dürfen Minderheitsgesellschafter, so halbseiden und unbelesen sie auch daherkommen, die Frage nach der wirtschaftlichen Vernunft der Verlegerin aufwerfen. Natürlich kann ein Richter auch ohne jedes Wohlwollen oder gar Verständnis über die Soireen der Verlegerin urteilen.

    Aber das sollte nicht den Blick auf das doch eher größere Ganze verstellen. Instinktiv hat sie die Aporien der Frankfurter Jahre erkannt und mit den zeitgenössischen Waffen einer Frau, was im Steinerschen Sinne als Kompliment gemeint sein will, mit der Kraft eines Neuanfangs in Berlin korrigiert.

    Auch Peter Suhrkamp war ein lausiger Buchhalter, es wäre schade, wenn Ulla Berkéwicz’ buntscheckiger Aktionismus und ihre soziale Intelligenz ihr Forum verlören. Hubert Burda soll, so raunt man, Interesse am Verlag haben. Was für eine hübsche Pointe! Der große Denker Friedrich Kittler erhielte dort, wo er hingehört, endlich eine Gesamtausgabe – im Verlag von Hegel, Benjamin und Gilles Deleuze. Burda, übernehmen Sie!

    Verlag: Der tiefe Fall des hohen Hauses Suhrkamp - WELT
    https://www.welt.de/kultur/literarischewelt/article112063412/Der-tiefe-Fall-des-hohen-Hauses-Suhrkamp.html

    Und dann kauft sich Ulla Berkéwicz eine Villa in Berlin-Nikolassee und lässt sie äußerst luxuriös umbauen. Von vornherein ist das Anwesen an der Gerkrathstraße 6 als repräsentative Adresse des Verlag vorgesehen. Mit dem Umzug des Verlags nach Berlin wird die bisherige Dependance in der Fasanenstraße aufgegeben. Und natürlich hat Berkéwicz dabei das Frankfurter Vorbild im Sinn: die inzwischen immer noch einmal im Jahr für den traditionellen Kritikerempfang zur Buchmesse entstaubte Unseld-Villa in der Klettenbergstraße. Sie wird mit dem neuen Haus nicht nur ersetzt, sondern geradezu überbaut. Das Frankfurter Haus, wo sich die Kritiker reinquetschen, dürfte in die Berkéwicz-Villa gleich mehrfach passen, vom Garten, den man wohl eher einen Park nennen kann, ganz zu schweigen.

    Man kann das übertrieben finden, aber gegen Reichtum und Glanz ist ja gerade im sonst eher unglamourösen deutschen Literaturbetrieb nichts einzuwenden. Doch macht Ulla Berkéwicz nun einen entscheidenden Fehler: Sie vermietet einen großen Teil der Villa, in der zum Beispiel auch ihr Chauffeur wohnt, an den Verlag, dessen Geschäftsführerin sie ist. Kostenpunkt 6600 Euro im Monat. Und sie hat dem Verlag auch Einrichtungsgegenstände auf die Rechnung gesetzt, „Möbelstücke, Küchen“, wie Barlach sagt.
    Bei der Nebenkostenabrechnung verrechnet

    Das Problem ist allerdings: Es ist nicht allein ihr Verlag, wie es auch nie der Verlag Siegfried Unselds war. Die Reinharts hatten keinen Grund, der Geschäftsführung zu misstrauen. Barlach tut das aber und stößt auf den merkwürdigen Deal, der, selbst wenn er legal gewesen wäre, ein seltsames Licht auf die Geschäftsführung wirft. Warum muss man für gelegentliche Veranstaltungen gleich das ganze Ding dauerhaft mieten? 552 Quadratmeter sind ziemlich viel Platz, um da ab und zu mal einen Gastautor aus Lateinamerika unterzubringen.

    Man hatte geglaubt, es bestehe keine Informationspflicht, weil im Gesellschaftervertrag offenbar eine Grenze von 75.000 Euro für solche Ausgaben festgelegt ist. Erst danach muss der Kommanditist zustimmen. Doch ist man bei der peinlich genauen Berechnung der Konstruktion von der Kaltmiete ausgegangen. 6600 Euro beträgt aber die Miete mit Nebenkosten und mal zwölf macht das nach Adam Riese 79.200. Dumm gelaufen. Es wäre ein bitterer Scherz des Weltgeistes, wenn der Suhrkamp Verlag am Ende an einer Nebenkostenabrechnung zugrunde ginge.

    Man hat die Gefahr, die dem Verlag durch solches Geschäftsgebaren droht, vollkommen unterschätzt. Noch zwei Tage vor dem Berliner Urteil gab Suhrkamp-Anwalt Peter Raue der„Berliner Morgenpost“ ein Interview, in dem er dem Verfahren nur „untergeordnete Bedeutung“ zubilligen wollte, er sehe dem „gelassen“ entgegen; Barlach habe eben eine „Klagewut“ und sei von Hass getrieben. Wütend sind allerdings, wie man hört, vor allem die Suhrkamp-Mitarbeiter, weil die Gefahr so unterschätzt wurde. Was hat man nun von der Versicherung des Anwalts zu halten, auch Barlachs Frankfurter Antrag auf Auflösung des Verlags habe „keine Chance“?

    Unseld-Berkéwicz abberufen: Suhrkamputt: Haus ohne Hüterin - Bücher - FAZ
    http://www.faz.net/aktuell/feuilleton/buecher/unseld-berkewicz-abberufen-suhrkamputt-haus-ohne-hueterin-11988908.html

    Das Urteil des Berliner Landgerichts im Prozess der Medienholding Winterthur gegen die Geschäftsführung des Suhrkamp Verlags ist eindeutig: Die Verlegerin Ulla Unseld-Berkéwicz hat die Räume ihrer Privatvilla im Berliner Stadtteil Nikolassee (unser Bild oben) rechtswidrig an ihren eigenen Verlag für Veranstaltungen und Übernachtungen vermietet. Deshalb müssen Frau Unseld-Berkéwicz und ihre Mitgeschäftsführer Thomas Sparr und Jonathan Landgrebe dem Verlag zusammen 282.486 Euro Schadenersatz zahlen sowie alle Kosten ersetzen, die im laufenden Jahr durch die Anmietung des größten Teils der Villa für monatlich 6600 Euro entstanden sind.

    #Berlin #Nikolassee #An_der_Rehwiese #Gerkrathstraße #Literatur

  • Project Gutenberg’s Prinz Friedrich von Homburg, by Heinrich von Kleist
    http://www.gutenberg.org/cache/epub/6723/pg6723-images.html

    In Staub mit allen Feinden Brandenburgs!

    Kleist, Heinrich von, Dramen, Prinz Friedrich von Homburg - Zeno.org
    http://www.zeno.org/Literatur/M/Kleist,+Heinrich+von/Dramen/Prinz+Friedrich+von+Homburg

    „Prinz Friedrich von Homburg“: Vor dem Unruhestand - Theater - derStandard.at › Kultur
    http://derstandard.at/2000052549326/Prinz-Friedrich-von-Homburg-Vor-dem-Unruhestand

    JOACHIM LANGE AUS BERLIN, 13. Februar 2017, 15:20
    Abschiednehmen: Claus Peymann inszeniert am BE

    Auf seine herrlich inkorrekten Statements wird man wohl auch im bevorstehenden Unruhestand des bald 80-Jährigen hoffentlich nicht verzichten müssen. Zumal er ja oft recht hat. Zum Abschied als Regisseur entschied er sich für Kleists Prinz Friedrich von Homburg. Diesen Balanceakt zwischen Traum und Staatsräson. Bei dem es erst des Blicks ins offene Grab bedarf, damit der Held die Gefahr erkennt, in die er sich selbst hineinmanövriert hat. Und mit der Pointe, dass man alles für einen Traum halten könnte, um mit einem „In den Staub mit allen Feinden Brandenburgs!“ aufzuwachen.

    Das passiert Peymann natürlich nicht. So wach ist er auch dann, wenn er sich selbst zum puren Textexegeten stilisiert. Wie schon bei Andrea Breth bleibt auch sein Prinz auf der Strecke. In die nächste Schlacht ziehen sie ohne ihn.

    Claus Peymann: Abschied mit Kleists „Prinz von Homburg“ - WELT
    https://www.welt.de/kultur/buehne-konzert/article162015688/Sag-zum-Abschied-leise-Demut.html

    Kultur in Potsdam: Offizier mit Todesfurcht
    http://www.pnn.de/potsdam-kultur/1223381

    Kleist hat die Figur für sein letztes Stück (1811) nicht erfunden. Es gab sie tatsächlich. Auch die im Stück vorkommende Schlacht von Fehrbellin ist bedeutender Teil des preußischen Gründungsmythos: Die Schweden wurden hierin 1675 vernichtend geschlagen. Im Dezember 1674 waren schwedische Truppen in die Mark Brandenburg einmarschiert, ein Ablenkungsmanöver, um Kurfürst Friedrich Wilhelm von Brandenburg zu zwingen, seine Truppen vom Oberrhein abzuziehen und dort die französischen Verbündeten zu entlasten. Der reagierte, indem er seine Truppen ins fränkische Winterquartier schickte, um dann im Sommer 1675 die Schweden in Brandenburg zu stellen. Am 28. Juni 1675 trafen bei Fehrbellin die auf dem Rückzug befindlichen Schweden auf die brandenburgischen Truppen. Die Schweden wurden vernichtend geschlagen.

    König Friedrich II. machte daraus 1748 in seiner „Histoire de la Maison de Brandenbourg“ Staatspropaganda. Sie handelt von der Milde des Herrschers gegenüber einem jungen Offizier, der ohne Befehl einen Angriff gestartet und mit diesem Ungehorsam zum Sieg beigetragen hatte. Kleist hat die Geschichte wahrscheinlich im vaterländischen Lesebuch des Feldpredigers K. H. Krause gelesen: „Der Prinz Friedrich von Hessenhomburg stand, im Bewusstsein seines Dienstfehlers, in einiger Entfernung und wagte es nicht, seinen Blick zu dem streng gerechten Fürsten aufzuschlagen. Der Kurfürst winkte ihm liebreich, heranzutreten. ‚Wollte ich’, redete er ihn an, ‚nach der Strenge der Kriegsgesetze mit Ihnen verfahren, so hätten Sie den Tod verdient. Aber Gott bewahre mich, dass ich meine Hände mit dem Blute eines Mannes beflecke, der ein vorzügliches Werkzeug meines Sieges war.’“

    Kleist dreht diese Szene in ihr Gegenteil und verschärft den Konflikt zwischen Gesetz und Gnade, zwischen Regel und Ausnahme bis zum Äußersten. Die Begegnung des Prinzen mit dem Kurfürsten und seiner Familie erscheint ihm wie ein Traum, von dem er aber einen realen Handschuh zurückbehält. Seinem befehlswidrigen Eingreifen in die Schlacht begegnet der Kurfürst nun nicht, wie auch der Prinz erwartet, mit Milde, sondern mit der Strenge des Gesetzes.

    Homburgs Kampf um sein Leben scheint verloren – bis er zur Selbstopferung bereit ist, zur Unterwerfung im Namen des Gesetzes. Erst dann wird ihm sein Leben zurückgeschenkt. Was Kleists Drama über ein Stück nachtschwarzer Pädagogik heraushebt, sind die Reste

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