• La Turquie selon Erdogan | ARTE Info
    https://info.arte.tv/fr/la-turquie-selon-erdogan

    Recep Tayyip Erdogan, depuis son arrivée au pouvoir comme Premier ministre en 2003, puis son élection à la présidence de la République en 2014, n’a eu de cesse de remodeler la #Turquie à son image. Le putsch raté du 15 juillet, qui a causé la mort de 270 personnes (dont 179 civils), lui a fourni une nouvelle occasion d’asseoir sa mainmise dans toutes les sphères de la société. Des médias à l’armée, en passant par la justice et l’éducation, le dirigeant a licencié ou fait arrêter tous ceux qui, à tort ou à raison, sont soupçonnés d’être liés à la tentative de coup d’Etat… Voire même de simples opposants au régime d’Ankara. Un grand nettoyage qu’ARTE Info vous résume sous forme de lexique, dans l’image ci-dessous.

    https://www.thinglink.com/scene/815625913491259392?buttonSource=viewLimits

  • L’assistenza in denaro offre ai rifugiati la possibilità di scegliere

    L’UNHCR sta ampliando il programma di assistenza in denaro in modo che milioni di persone assistite dall’organizzazione possano ricevere protezione, soddisfare i propri bisogni con dignità e diventare più resilienti.


    https://www.unhcr.it/news/storie/lassistenza-denaro-offre-ai-rifugiati-la-possibilita-scegliere.html
    #aid_in_cash #aide_en_cash #asile #migrations #réfugiés #choix #cartes_prépayées #cartes_de_débit #Liban #HCR #Mobile_Money #camps #camps_de_réfugiés #Niger #Amal_Bank #micro-finance #Somalie #cash_based_intervention #monétisation

    Je me rappelle d’une scène dans l’excellent film #Bienvenue_au_Réfugistan (https://info.arte.tv/fr/bienvenue-au-refugistan) où des réfugiés dans un camp, probablement en Jordanie ou Liban, je ne me rappelle plus, avaient reçu de l’argent pour s’acheter ce qu’ils/elles voulaient, sauf que... c’était possible de le faire dans un seul supermarché où tout était tellement cher que le choix se limitaient à une gamme très très petite de produits qui étaient présents dans les étalages du supermarché...

  • Liban : #graines de guerre

    Ali Shehadeh a fui Alep et la guerre en laissant derrière lui l’un des trésors les plus précieux de #Syrie : une collection de plus que 140.000 variétés de graines capables de nourrir une région confrontée au réchauffement climatique.
    Ces semences appartenaient à l’#ICARDA, le #Centre_international_de_recherche_agricole_pour_les_zones_arides. Quand les combats se sont rapprochés d’Alep, les agronomes ont lancé une opération désespérée pour sauver leur collection. Entre les groupes armés, les enlèvements, les bombes, ils ont réussi à exfiltrer presque toutes leurs graines hors de Syrie. Direction le Pôle Nord et la réserve mondiale de semences de #Svalbard. C’est une arche de #biodiversité unique au monde, un coffre-fort de glace qui conserve une copie de secours de toutes les cultures indispensables à l’humanité. Aujourd’hui les scientifiques syriens en exil font le voyage au Pôle Nord pour récupérer leur collection et la replanter à partir du #Liban et du #Maroc.

    Cette histoire du conflit syrien dépasse le temps des hommes et des régimes. La #biodiversité est en effet devenue une victime collatérale de cette guerre. Mais l’espoir existe, au bout d’un long voyage. L’équipe d’Arte Reportage a suivi les agronomes de la plaine de la Bekaa aux neiges éternelles du Svalbard.


    https://info.arte.tv/fr/liban-graines-de-guerre

    #Liban #agriculture #film #documentaire #semences #banque_de_graines #conservation #agronomie #Plaine_de_la_Bekaa #changement_climatique #climat #diversité_génétique #recherche #herbier #sécurité_alimentaire #réfugiés_syriens

    cc @reka @odilon

  • #PARAGUAY : L’#ORCHESTRE DES #INSTRUMENTS_RECYCLÉS

    https://info.arte.tv/fr/paraguay-lorchestre-des-instruments-recycles
    publié le 27/06/2015 à 18h30
    consulté le 07/06/2018

    « Le monde nous envoie ses #déchets, nous lui renvoyons de la #musique » : telle est la devise de l’#orchestre_de_Cateura, un quartier pauvre d’Asunción. Vingt-cinq mille personnes vivent à quelques mètres de la plus grande #décharge de la capitale paraguayenne. Misère, chômage, délinquance, difficile pour les enfants de Cateura d’imaginer un avenir différent.
    Et si le changement venait de la musique ? C’est l’idée originale qu’a eu #Favio_Chavez en #2006. Mais acheter des instruments neufs était inenvisageable, il les a donc fait fabriquer à partir de déchets récupérés sur les monticules d’ordures. Un saxophone avec un bout de gouttière et des pièces de monnaie. Un violon avec un pot de peinture, une fourchette et un bout de palette. Une contrebasse avec un bidon d’huile. Une guitare avec des boîtes de conserve. Des instruments qui permettent de tout jouer, de Mozart à Metallica, en passant par Astor Piazzolla.

    Composé de quarante musiciens, cet orchestre, invité à se produire dans de nombreux pays, sillonne le monde avec ses instruments recyclés afin de financer ses projets sociaux : cent cinquante enfants du quartier ont, grâce à eux, accès à des cours à l’école et certains d’entre-eux peuvent également entamer des études supérieures. Les bénéfices de l’orchestre ont également permis à plusieurs familles d’être relogées.

    Mon commentaire sur cet article :
    Cet article est la preuve de la capacité de l’art à changer le monde. Dans un quartier pourtant pauvre, situé à quelques mètres d’une décharge, l’art a été le moyen le plus efficace pour améliorer la condition des habitants. D’autant plus, l’orchestre a été créé à partir de la misère des habitants, à savoir « grâce » aux déchets (ou malgré eux).
    Difficile d’en dire plus sur cet article tant l’exemple de cet orchestre se suffit à lui-même : l’art est ici un, sinon le facteur direct de l’amélioration des conditions de vie des habitants.

  • Syrie : dessine-moi la guerre | ARTE Info
    https://info.arte.tv/fr/syrie-dessine-moi-la-guerre#


    Quelles images garderons-nous des années de guerre civile en Syrie ? Celles que nous livrent en boucle les équipes des chaînes tout-info ou celles des syriens « journalistes citoyens ». D’autres, moins connues, empruntent le langage universel du dessin animé. Peu vus, ces « petits » films réalisés par des artistes syriens qui ont majoritairement choisi l’exil, offrent un autre regard sur la Syrie ensanglantée.
    #film_d'animation #Syrie

  • La misère du « made in Macédoine »

    En Macédoine, comme dans d’autres pays d’Europe de l’Est, vêtements et chaussures sont fabriqués à prix cassés. Les #conditions_de_travail y sont parfois pires qu’en Asie.


    https://lecourrier.ch/2018/04/12/la-misere-du-made-in-macedoine

    #industrie_textile #Macédoine #exploitation #esclavage_moderne #habits #vêtements #mode #travail

  • Le conflit syrien n’est pas le seul terrain d’utilisation d’armes chimiques. Depuis le début du vingtième siècle, elles sont utilisées par les pays pour étouffer, neutraliser, tuer, dissuader. Avec l’industrialisation de la guerre, les méthodes évoluent, pour toujours plus de mortalité. Autour du documentaire "Le souffle de la guerre chimique" de Fabienne Lips-Dumas, ARTE Info plonge dans l’histoire des armes chimiques, de leur conception à leur destruction. Un dossier de Laure Siegel.
    https://info.arte.tv/fr/armes-chimiques
    Le souffle de la guerre chimique | ARTE
    https://www.arte.tv/fr/videos/053755-000-A/le-souffle-de-la-guerre-chimique

    L’usage de gaz toxiques contre des civils en Syrie réveille la peur d’une #guerre_chimique. Enquête sur un ennemi invisible toujours menaçant, malgré les efforts de la communauté internationale en faveur du désarmement.


    https://fr.wikipedia.org/wiki/Arme_chimique
    https://seenthis.net/messages/417141
    #OIAC #arsenal #stocks-gaz-toxiques #industrie_chimique

  • Les #Pygmées_Baka du Cameroun sont certainement l’un des plus anciens peuples des forêts de la planète. Leur mode de vie, semi-nomade, est toujours basé sur la chasse et la cueillette.
    Problème, au #Cameroun, comme dans les autres pays du bassin du #Congo, les #forêts sont devenues des marchés bien trop juteux pour les laisser à ces minorités.

    Exploitées par des #sociétés_forestières, elles sont aussi devenues le terrain de jeu exclusif d’ ONG comme le #WWF, qui préfèrent défendre les grands fauves que les peuples autochtones. Le WWF a ainsi contribué à la formation d’éco-gardes armés , accusés d’exactions par les Pygmées. En attendant que leurs plaintes soient instruites, ceux-ci sont relégués aux bords des routes, interdits de #chasse et condamnés à disparaître à plus ou moins brève échéance…

    De Marie David, François Cauwel, Mathias Lavergne – ARTE GEIE / Hikari Films 2018
    https://info.arte.tv/fr/cameroun-la-terreur-verte
    https://seenthis.net/messages/676014

  • Pédophilie : l’Église catholique dans la tourmente | ARTE Info
    https://info.arte.tv/fr/affaires-pedophiles-leglise-catholique-dans-la-tourmente

    Depuis une quinzaine d’année, les révélations d’abus perpétrés par des prêtres souvent ignorés, voire couverts par leur hiérarchie, se multiplient. Viol d’enfants sourds et muets dans un institut catholique argentin, agression de près de 547 choristes du célèbre chœur allemand des Moineaux de Ratisbonne… En 2017, une soixantaine d’affaires concernant des actes de pédophilie commis par des prêtres étaient entre les mains de la justice dans le monde. Les accusations atteignent les plus hautes sphères du pouvoir pontifical : le trésorier du Vatican, George Pell, a été inculpé l’été dernier. De Lyon à la Pennsylvanie, de l’Argentine à l’Italie, Arte a mené l’enquête sur une multitude d’abus souvent méconnus.

    Vu, c’est une enquête très large (allemagne,italie,france,usa, etc) qui montre parfaitement la systémique du viol des enfants et la protection de leurs violeurs au sein de l’église #catholique.

    https://www.youtube.com/watch?v=fLHgSVp8Byo


    Petrolio... bruceremo le chiese e noi vogliamo la libertà.

  • Mexique : à la recherche des migrants disparus | ARTE Info
    https://info.arte.tv/fr/mexique-la-recherche-des-migrants-disparus

    Il s’agit de la quête d’un homme, Ruben Figueroa, un ancien clandestin mexicain, qui s’est donné pour mission de retrouver celles et ceux qui disparaissent dans leur long périple vers les Etats-Unis, ces #migrants qui fuient la pauvreté en Amérique Latine pour trouver du travail, une vie meilleure.

    Magnifique documentaire : le fond, la forme. La ténacité de cet homme est exemplaire. Les images du train sont incroyables. Visible encore quelques jours seulement je pense…
    #immigration #disparition #pauvreté #Etats-Unis #Mexique #amérique_du_sud #famille #replay

    • #Caravana_de_Madres_de_Migrantes_Desaparecidos

      Ciudad de México, a 27 de noviembre de 2017 – Del 1 al 18 de diciembre se realizará la decimotercera “Caravana de Madres de Migrantes Desaparecidos”, ingresando al país por la frontera de Ciudad Hidalgo, Chiapas para iniciar un recorrido de 4 mil kilómetros por la ruta migratoria buscando a sus hijos e hijas desaparecidas. La caravana cruzará 12 estados y 22 localidades de México, levantando la voz acerca de la desaparición de sus seres queridos y de la violencia que miles de migrantes encuentran en su tránsito por el país. En su movilización, la caravana de madres denunciará algunos de los temas principales que subrayan la inseguridad extrema que padecen los migrantes cuando cruzan las fronteras.

      El resurgimiento de políticas extrema derecha en los Estados Unidos y en Europa está fomentando políticas que favorecen una retórica anti-inmigrante de odio y xenofobia. La popularidad de esta ideología ocurre en un contexto de crisis migratorias motivadas por las devastadoras consecuencias de las guerras e intervenciones de los países más poderosos dirigidas a los menos fuertes. Los efectos de estas intervenciones, combinadas con guerras civiles, inseguridad económica y el cambio climático, han resultado en el desplazamiento de millones de personas y numerosas crisis humanitarias en las fronteras de los países más prósperos del mundo.

      Según Naciones Unidas aproximadamente 500,000 personas cruzan la frontera sur mexicana cada año. La mayoría provienen del Triángulo Norte de Centroamérica, región golpeada por una violencia generalizada y desigualdad económica. La inseguridad económica combinada con el impacto de mega-proyectos de extracción de minerales y otros recursos, crean una situación de violencia estructural y desplazamiento forzado. Esta precariedad económica ocurre en un contexto de aguda violencia en estos países que cuentan con los niveles más altos de homicidio y de violencia de género en todo el mundo.

      Cuando los migrantes huyen de estas condiciones encuentran graves amenazas durante su trayecto a través de México donde la violencia de los grupos criminales y la corrupción de las instituciones del estado deriva en que los migrantes son secuestrados, extorsionados y traficados por grupos del crimen organizado, entre otras muchas violaciones a sus derechos humanos. Estos casos de violencia cotidiana están enmarcados por el descubrimiento de masacres y fosas clandestinas, de la desaparición de miles de migrantes y de los propios mexicanos.

      La violencia a través de la ruta migratoria empeora por la invisibilidad, fáctica y política, de la que son objeto. Por eso, los actos de búsqueda, reclamo de justicia y protesta de las madres de migrantes desaparecidos son transcendentales pues arrojan luz sobre esta crisis. Los riesgos de tránsito a través de México han aumentado en años recientes donde el gobierno mexicano, en cooperación con el gobierno de los Estados Unidos, ha tratado de impedir que el flujo migratorio alcance la frontera norte a través de la militarización del territorio. Estas tácticas de persecución, detención y deportación combinadas con la amenaza de autoridades corruptas coludidas con grupos criminales, han incrementado la vulnerabilidad de los migrantes en tránsito. Al igual que en el caso de mexicanos desaparecidos, existe un nivel de impunidad absoluta en los casos de abuso y desaparición de migrantes en México. La ausencia de voluntad política y la corrupción de autoridades locales obliga a los familiares de los migrantes desaparecidos a realizar el difícil trabajo de búsqueda y demanda de justicia.

      Por todo el mundo mujeres luchan contra el sistema patriarcal, contra el abuso doméstico y la violencia dentro de sus comunidades, se oponen a guerras y desafían los sistemas de injusticia. La demanda de justicia para los desaparecidos mexicanos y centroamericanos ha sido obra de sus madres y esposas quienes se unen en comités de familiares que ya representan una fuerza política.

      La Caravana de Madres Centroamericanas se reunirá con colectivos de madres y familiares de mexicanos desaparecidos para construir y fortalecer la solidaridad política entre las mujeres Mexicanas y Centroamericanas quienes demandan información, justicia y alto a la impunidad. La Caravana representa una oportunidad para mostrar las consecuencias de las políticas anti migrantes, hacer visible el duelo de las madres y crear consciencia de que son personas tan importantes como cualquier otra, que cuentan con familias que los quieren y de los que dependen.

      En el trayecto por los estados y las comunidades mexicanas golpeadas por la violencia y la carencia de oportunidades económicas, la caravana de madres arrojará luz sobre estos temas de violencia y represión que afectan tanto a la población en movimiento como a mexicanos. Las madres seguirán pistas sobre el paradero de sus hijos e hijas que las llevará a través de México con la esperanza de encontrar sus seres queridos. En el camino, construirán fraternidades con madres y familiares mexicanos contra la injusticia.

      Invitamos a la comunidad mexicana a que apoyen a la Caravana y reiteramos que la presencia de los medios de comunicación siempre es una garantía, no sólo para dar a conocer los trabajos de la caravana y las causas que la motivan sino porque su presencia asegura la visibilidad, presionan a la autoridad, impiden que el olvido borre la magnitud del problema y son de gran apoyo en la localización de las personas buscadas por sus familias. Por ello, solicitamos a las agencias de noticias, a corresponsales, reporteros de medios nacionales e internacionales y la industria de la comunicación, que cubran ampliamente las acciones que las madres realizan en esta caravana de denuncia y de búsqueda de sus hijos de los que tuvieron noticia por última vez desde algún lugar del territorio mexicano.


      https://movimientomigrantemesoamericano.org/2017/11/27/comunicado-caravana-de-madres-de-migrantes-desapare
      #marche #caravane

    • Desaparecidos. Sur la trace des migrants disparus

      Un bus, quelques photos et beaucoup d’espoir : chaque année, elles font le tour du Mexique ensemble pour retrouver leurs proches, partis chercher une vie meilleure aux États-Unis. Mais la route vers l’eldorado est aussi l’une des plus dangereuses au monde. Le Quatre Heures a suivi ces 37 femmes venues des pays voisins d’Amérique centrale pour marcher dans les pas de leur fils, fille ou mari disparu.

      https://lequatreheures.com/episodes/desaparecidos-sur-la-trace-des-migrants-disparus

  • Zimbabwe : terres promises | ARTE Info
    https://info.arte.tv/fr/zimbabwe-terres-promises

    De nouvelles élections doivent avoir lieu d’ici à 6 mois. Mais le pays est ruiné et son avenir incertain.

    La grande réforme politique de Robert Mugabe, la #redistribution des #terres dans les années 2000, a détruit l’économie de ce grand pays agricole et bouleversé sa démographie. Aujourd’hui, plus de 90% de la population est au chômage et le pays connaît une pénurie de liquidités. Il n’y a plus d’argent au Zimbabwe.

    Que reste-t-il de son #agriculture, autrefois locomotive de l’économie ? Qui cultive encore les terres du #Zimbabwe ? Comment vit-on aujourd’hui dans ce pays en transition ?

  • Annoncée vendredi au Sénégal, la chanteuse n’est pas la bienvenue aux yeux d’une trentaine d’organisations religieuses réunies au sein du collectif « Non à la franc-maçonnerie et à l’homosexualité ». Certains de ses membres la soupçonnent en effet d’appartenance maçonnique…
    http://www.jeuneafrique.com/525745/societe/senegal-rihanna-declaree-persona-non-grata-par-des-associations-religi


    http://www.rihannanow.com
    #Rihanna #Sénégal

  • Dites les copains, quelqu’un regarde le 20h de Le Média ?

    Perso, non, j’ai essayé, je les trouve sympathiques-tout-ça, mais c’est une forme que je peux vraiment pas regarder plus de 10 minutes. C’est pas une question de qualité : c’est surtout que je ne supporte pas de regarder un « journal » qui enquille des infos que je ne choisis pas, où il faut regarder des gens parler, quelle que soit leur bonne volonté. Ça me fait pareil avec Democracy Now : je peux regarder un segment qu’on me recommanderait en particulier, mais je n’arrive pas à regarder ça régulièrement.

    Certes ça fait péteux, mais j’aime lire les infos (y compris sur papier, même si ça fait belle lurette que je n’achète plus le journal) : non seulement je choisis ce que je lis, l’ordre dans lequel je le lis, le moment où je le lis, et surtout je peux décider du niveau d’engagement : (1) le papier que je lis pas parce que je m’en fous (2) le papier que je lis pas parce que je sais que je ne vais rien apprendre (3) le papier que je survole, en lisant en biais, histoire de voir en gros si ça vaut le coup de lire (4) le truc que je lis tranquillement. Et dans tout les cas, je lis beaucoup plus vite que quelqu’un qui me lirait le truc à haute voix. Alors rester à regarder et écouter des gens qui enquillent des « sujets » pendant 40 minutes, ça m’est insupportable.

    Avec 20 ans de Web, je vais pas rester assis à écouter des gens me dire des infos. Ou alors : vite fait, pour que j’aille sur le Web chercher les infos qui vont bien sur différents supports (du coup, écouter le flash info de la radio quand je cuisine, des fois ça me permet de pas être totalement dans ma bulle).

    Et enfin, l’idée du grand journal télévisé quotidien qui me causerait de tout, franchement je pige pas le principe. Alors on va causer de la Grèce, et puis d’une chanteuse, mais au début on te parle de la cru de la Seine… encore une fois, après 20 ans de Web, ça me totalement semble inconcevable comme forme.

    Et j’aime le rythme bordélique du Web : l’info suivie en instantané sur Twitter, ou le truc que je découvre ou que je creuses le soir ou quelques jours plus tard grâce aux signalements de Seenthis, ou encore le « retour » sur une info, complétée, mise en relation, encore avec les copains de Seenthis. Différents rythmes qui ne me semble pas coller avec ce principe du « 20h ». Si j’attends 20h pour une info, alors c’est une vieille info, et si elle m’intéresse j’ai déjà lu des choses plus poussées sur le Web que la présentation d’un journaliste télé, et demain j’aurai des articles encore plus intéressants sur le même sujet.

    Bref, je ne comprends pas le principe de refaire un « 20h », le format lui-même me semble tellement anachronique.

    • C’est à cause du journal de 20h que je n’ai plus la télé depuis... oh la la ! Par contre j’écoute toujours la « matinale » à la radio le matin. Je suis passée de France Inter à France Info et de France Info à France culture. Si ce qui se dit m’emmerde (ou si je n’aime pas l’invité·e) j’éteins. Sinon après je laisse la radio gazouiller (selon mes activités), je regarde seenthis et l’oiseau bleu. Petite pose info le midi seenthis et l’oiseau bleu. Enfin le soir je lis les infos sur différents médias sans avoir de chemin tout tracé, je picore ici et là, je rebondis, sur un truc, etc.

    • Dites les copains, quelqu’un regarde le 20h de Le Média ?

      Le quoi ?

      Jamais eu de télé. Sauf à 14 ans au Venezuela, il y a bien longtemps ! Mes souvenirs :
      – les pubs toutes les 10 minutes c’est super pour te rentrer des tournures idiomatiques dans le crâne et te faire prendre l’accent
      – pendant 2 ans, je me suis gavé des séries états-uniennes qui composaient, avec les variétés, le fonds des programmes
      – pendant les 2 années suivantes, au pensionnat, alors que mes correspondants parisiens n’avaient pas non plus la télé, j’ai pu frimer le lundi matin avec mes petits camarades qui se racontaient leurs séries du week-end

      Maintenant, quelques newsletters dans mon mail (Foreign Policy, entre autres), des mensuels spécialisés, très régulièrement, ST, of course.

      Les quotidiens, uniquement quand il y en a à disposition gratuitement sur les lieux où je travaille, mais depuis longtemps plus les gratuits.

      En y pensant, une énorme frustration parce que newsmap.jp ne marche plus (depuis pas loin d’une année). C’était pas forcément régulier, mais c’était un outil fabuleux pour suivre un sujet chaud dans le monde. Si quelqu’un sait comment le faire marcher (chez moi, l’écran s’affiche noir, puis ça mouline et ça n’arrête plus de mouliner - du JavaScript obsolète, j’imagine) ou connait un site équivalent !…

      Et, vous l’aurez noté, j’imagine, un goût prononcé pour la recherche, développé très tôt par la culture familiale qui recourait au dictionnaire pour un oui pour un non et les après-midis à rebondir d’article en article dans les encyclopédies et dictionnaires. Particulièrement les 7 volumes du Dictionnaire des dictionnaires (1895) dans la maison de Bretagne. Ah, son cléricalisme affiché et, à la fin de la notice, le jugement moral…

      Dernière phrase de l’article Voltaire (de mémoire…)

      L’ensemble de son œuvre figure à l’Index.

    • @george le 20h c’est la grande messe médiatique qui, depuis un demi-siècle, a contribué à transformer l’information en un grand spectacle de cirque sur toutes les chaines de télé.

      @arno Malheureusement, la plupart des initiatives de presse/média de ces dernières années se sont crues obligées de singer pâlement ce qui se fait de pire dans la presse écrite ou parlée.

      je me retrouve assez bien dans ce que décris comme étant ton « mode d’acquisition des connaissances » (j’aurai pu écrire ton « mode de consommation de l’information » mais l’expression me fait chier). Comme toi, je n’achète plus les journaux, je les « rencontre » gratuitement dans les terminaux des aéroports ou au salon Air France quand j’ai la chance de pouvoir y accéder, et à chaque fois, ils m’affligent un peu plus.

      Le Média ne fait pas exception à la règle (j’ai regardé deux fois dix minutes, mais c’est insupportable), il singe le spectacle TF1 etc... avec des sujets sans aucun doute plus intéressants et mieux choisis, mai oui comme toi, je trouve que ça fait has been. J’aime bien l’idée de Democratie Now mais pareil, c’est trop lent, c’est trop conventionnel.

      Dans la presse Internet nouvel, pareil pour Les Jours par exemple, a prioiri sympa, sérieux et original mais boom. Ils singent Libé et le points, ils t’envoient des sacs en toile de jute avec leur logo, des autocollant, il te font du marketing digne d’un hebdo en faillite qui essaye de récupérer ses lecteurs, ils ont trop fier d’eux et ne se privent pas de te le dire dans chaque mail qu’ils t’envoient.

      Dans la presse écrite, il y a « le 1 », mais rien à en dire en particulier, ils imitent les titres dans lesquels ils ont travaillés, ils ouvrent leurs colonnes à BHL ou Finkielkraut, c’est donc sans intérêt et pas crédible (et le contenu est de toutes façons assez médiocre).

      C’est dur. D’où l’intérêt de ton post, qui nous permet de faire le pont, de réfléchir à haute voix et de revenir sur la manière dont nous nous informons aujourd’hui.

      Si je regarde les sites de TF1 ou du Monde, c’est pour des raisons purement anthropologiques (ou ethnographiques) pour constater que ça va « toujours » plus bas.

      Enfin, pour mon mode d’acquisition du savoir et de l’actualité, sans vraiment m’en rendre compte, j’ai glissé peu à peu vers ce que j’appelle le « bouquet », aidé en cela depuis quelques années par l’exceptionnelle intelligence collective réunie sur Seenthis (on ne te remerciera jamais assez d’avoir inventé cet outil aussi génial), et partiellement par Twitter (avec une très stricte sélection des comptes à suivre) et même Facebook (avec une encore plus stricte sélection des comptes à suivre). Tu pourrais être légitimement étonné que je compe Facebook dans mes consultations quotidiennes, mais voilà : il y a des comptes et des gens fabuleux qui ne postent que là parce qu’il pensent que c’est là qu’ils ont leurs « ali(e)s » et/ou leur audience : Nicolas Auzanneau, Achille Mbembe, Céline Bayou, Isabelle Saint-Saëns pour nen citer que quatre. Pour cela il faut bien nécessairement éradiquer ls LOL et les pizzas ; les shushis, les chats etc.

      Au total, ma « consommation » quotidiennes passe par la lecture ou le référencement d’article, de rapports, d’analyses puisées dans un cinquantaine de journaux quotidiens (en ligne), de revues universitaires (en ligne), de sites d’institutions publiques ou privées, d’ONG, de blogs, de plateformes genre Quartz,... C’est un univers de diffusion de savoir et d’information tellement riche, que lorsqu’on s’y est habitué, revenir à la lecture d’un journal - ou même deux ou trois :) - ne peux que générer une immense frustration.

    • Oui.

      Et je me dis aussi que, l’écriture, c’est quand même d’une incroyable modernité ! L’air de rien. À avoir l’impression d’être littéralement une machine.

      Imaginer… Des petits dessins (des « glyphes ») qui représentent des lettres ; des lettres qu’on va regrouper pour former des mots ; des mots qui porteront des idées ; des mots qui vont être agencés pour faire des phrases ; des phrases qui exprimeront une pensée. Transmettre des pensées… des choses abstraites ! Et tout cela, il sera possible de le balayer d’un regard. (Et en plus, ça prend peu de place.)

      C’est pas possible, c’est une technologie extra-terrestre !

    • Je regarde pas la tv mais j’écoute présentement le 20h du le média et pendant que je dessine c’est plutot pas mal. Ca me permet de suivre des sujets que j’aurais pas choisi moi même et de pas faire une attaque de nerfs toutes les 2 phrases comme ca me fait avec la TV.

    • Si vous trouvez ça bof, c’est que vous n’êtes pas les cibles. La source principale d’information des non-connectés que nous sommes, c’est le 20h. Et je partage l’avis de DS dans son second message. L’autre soir, les 20 minutes d’inondations sur France2, c’était absurde...

      Télé-Insoumis : soudain, de la neige dans la soupe | Arrêt sur images
      https://beta.arretsurimages.net/chroniques/tele-insoumis-soudain-de-la-neige-dans-la-soupe

      Mais qu’est-ce qui leur prend, avec le 20 Heures ? Mais qu’est-ce qui leur prend, aux maquisards de l’info, aux créateurs d’alternatives, aux inventeurs d’avenir, de vouloir absolument dupliquer la forme la plus ringarde, la plus dépassée, de l’information par l’image ?

      20 Heures : Le Media esquisse un contre-modèle | Arrêt sur images
      https://beta.arretsurimages.net/chroniques/20-heures-le-media-esquisse-un-contre-modele

      Seuls les imbéciles ne changeant pas d’avis, j’ai bien peur de devoir revenir sur ce que je disais l’autre semaine, à propos de l’adoption par Le Media des Insoumis, de cette forme ringarde et dépassée qu’est un journal de 20 Heures.

      Soir après soir, comme dans un bain de révélateur, ce choix prend son sens. Et son sens, c’est l’émergence, dans la forme classique de la grand messe du soir, d’une véritable contre-hiérarchie de l’info.

    • Je me suis dit un peu pareil en en regardant un : c’était trop comme le 20h, à enchaîner des sujets divers, souvent moroses. Cela dit le point de vue comme les sujets traités étaient en partie différents, ce qui était déjà une bonne chose. Mais ça ne m’a pas spécialement donné envie d’en regarder d’autres, contrairement par exemple au format de « Le fil d’actu ».

    • Bonjour vous, Pareil ressentiment Arno, tu as écris ce que je n’arrive pas à exprimer, j’peux le mettre sur ma page fucktonbouc ?. Les infos c’est à 7h36, non... Je suis pour un journal que ne traite que d’un sujet pendant le temps que tous nous l’avons compris, exemple : pourquoi les banques gouvernent-elles, pourquoi le chomage, etc.... bref, un journal pour m’éduquer pas pour me bourrer le crane. Plaisir vous.

    • D’accord avec @biggrizzly (et aussi Schneidermann par la même occasion, la différence de hiérarchie des sujets montre en contrepoint la médiocrité des choix rédactionnels des autres), les gens qui traînent sur Seenthis et/ou Twitter, lisent des journaux (papier ou web) ou revues (moi la seule revue papier que j’arrive encore à lire est Books) ne sont pas la cible d’un 20h généraliste qui balaie l’actu en 30 minutes ou 1h que personnellement je n’arrive pas à regarder parce que je n’y apprend rien de fondamental (mais il peut y avoir parfois un bout qui m’intéresse et que je regarde après sur youtube). Tout le monde n’est pas hyper connecté et ne lit pas 50 quotidiens, donc au final l’initiative est plutôt bonne. Surtout que Le Média propose aussi des articles écrits et documentaires (et d’autres émissions à venir aussi je crois).

    • Je le regarde, en différé. Et pas systématiquement d’une traite, ni même toujours en entier, et pas forcément dans l’ordre.

      En fait, je le regarde exactement suivant le même découpage que mes lectures, tout comme toi @arno, et précisément parce que c’est possible avec ce JT. J’appuie sur pause quand je veux pour chercher d’autres sources, j’accélère quand je m’en fous, etc.

      Sur 2 semaines d’existence, je dirais que le temps moyen que je consacre à sa vision doit être de l’ordre de 7/8 minutes...

      Par ailleurs, il me semble avoir vu des versions « digest » par-ci par-là.

      Pour info, à l’heure de son premier Journal, Le Media aurait réuni l’argent pour se financer 6 mois et n’a pas pour unique projet d’offrir un 20h gratuit pour tous. Et effectivement, la « cible » de cette formule, c’est pas les @arno ou les @james, et par extension les réguliers de SeenThis. :-)

    • https://www.youtube.com/watch?v=Av5l4PsJwhM


      Le 20h au moins aussi vieux que Roger Gicquel.
      Comme je ne suis pas encore assez abruti, je réalise parfois que je surf sur internet (pas mal sur @seenthis) en écoutant la radio ou le la musique avec les images télévisé sur mute.
      Il me faut au moins le quart d’un bon livre pour redescendre. Ou lire une bonne analyse comme celle-ci :
      https://seenthis.net/messages/663317
      merci @etraces
      parfois c’est sans-issue car je ne lis pas que des bons livres et j’ai au moins les 3 derniers CQFD à rattraper !

    • Tout cela est bien intéressant ! Quelques autres pistes de discussion…

      – Je suis un peu vieux Web, alors tout de même : The medium is the message. Du coup, j’ai du mal à croire que, même avec la meilleure volonté du monde, refaire un « anti-20h », identique dans la forme au « 20h », avec le même rythme, avec des journalistes professionnels largement issus de la télévision, etc., ça puisse produire quelque chose de très « anti ».

      D’ailleurs tout à son enthousiasme, Schneidermann (dont honnêtement je n’attends pas qu’il tienne un discours bien révolutionnaire sur les médias) souligne que ça manque encore de moyens et de budget, de professionnalisme, de rythme. Et donc on revient bien, fondamentalement, à cette contradiction d’un « anti-médium-20h » qui ne sera crédible que lorsqu’il répondra bien au cahier des charges d’un « médium-20h »… à quel prix, pour quel message ?

      – Ça j’ai bien conscience que je ne suis pas la cible, vu que je n’ai pas regardé un 20h à la téloche depuis sans doute 30 ans. Mais alors : à qui c’est censé s’adresser ? N’est-ce pas destiné à une audience qui a déjà rompu avec le consensus des grands médias mainstream et qui cultive déjà largement d’autres supports d’information ? Pourquoi m’opposer la critique d’être « hyper-connecté » (ce que je suis, oui – mais LeMediaTV, c’est pas le 7e bouton de la vieille télévision où l’on change les chaînes depuis le fauteuil avec le manche du balais : c’est une chaîne Youtube) par rapport aux « vrais gens », alors qu’il me semble qu’on cible là des gens qui, justement, ont déjà été touchés par autre chose que les médias officiels du macronisme triomphant ?

      Et puisque ces gens ont déjà rompu avec le format « chaque soir le gouvernement vous parle dans le poste », pourquoi ramener ces gens dans le format anachronique du 20h ?

      – Surtout, je voudrais revenir à cette petite période historique qui a été la nôtre, celle du « Web indépendant ». Pour ma génération, l’internet, c’est la promesse de l’accès réel pour tous à l’expression publique ; c’est un changement de paradigme fondamental dans notre rapport aux médias et à l’information. Pour moi, ce n’est pas un échec, mais ça reste un combat à poursuivre pour échapper à la perversion de l’expression publique pour tous en personal branding et en indignation stérile et préformatée, contre la méfiance généralisée envers les expressions non mainstream, toutes choses dont on a rapidement mesuré les effets dès que les blogueurs ont commencé à cesser de ses référencer entre eux, et que les sites « alternatifs » n’ont quasiment plus eu comme possibilité de se faire connaître que le Portail des copains, ou un buzz occasionnel sur Facebook grâce à une indignation qui tombait bien dans l’air du temps.

      Et dans ce cadre, la notion de flux et d’entrées multi-sources, tel qu’on le pratique sur le Portail, sur Seenthis, mais aussi sur Twitter…, ça me semble l’alternative la plus crédible aujourd’hui pour éviter d’en être réduit à revenir à l’abonnement payant à des médias certifiés conformes par le Décodex.

      Et du coup, refaire un « 20h » au principe (forcément) hypercentralisateur, avec ses « journalistes » réguliers, experts tous-terrains, un format de diffusion qui ne facilite pas l’hypertexte, je reviens à MacLuhan : ça ne peut pas être le bon message (aussi sympathiques que soient ces gens et ce qu’ils disent).

      – Pour être bien clair : je ne suis pas contre le principe de ce « grand média » de gauche sous forme de chaîne Youtube, avec son financement et donc ses professionnels compétents, des rendez-vous plus ou moins réguliers… (par exemple les entretiens d’Aude Lancelin, je suis assez client). Et qu’ils arrivent à soulever l’enthousiasme et fédérer autant de bonnes volontés, je dis youpi. C’est juste cette histoire de format-20h qui me gêne et que je n’arrive pas à suivre (ou alors, comme Meg, en mode « radio » pendant que je cuisine).

      – Problématique un peu tout de même la place des « vedettes » de la gauche. Sans doutes sympathiques, mais pfff. J’ai déjà dit que quand j’étais gamin, les « références intellectuelles » de la gauche populaire, c’étaient des chanteurs de variété… ça ne nous a pas aidés tout de même. Du coup, le risque du recyclage de vieilles vedettes « de gauche », il me semble réel.

    • Pour moi ce 20h je vois ça comme un coup « marketing » pour entre autres essayer d’attirer l’attention et en faire une porte d’entrée, avec ce repère évident et simple de la grand messe au moment du repas. Le but ici est quand même de s’adresser potentiellement à des millions de personnes, pas juste au Landerneau militant, bref je me répète mais sur les 10 millions de gens plus ou moins de gauche que comptent ce pays y en a un paquet qui regardent juste les infos sur France2 ou TF1 ou au mieux le replay sur le net. Parce qu’au final si tu vas sur le site du Média ça ressemble bien à un truc assez moderne tel que tu le souhaites @arno . En revanche pour ce qui est de la possible starisation là oui je suis d’accord que ça peut être un risque si ce 20h continue d’être trop mis en avant par rapport au reste.

    • Du lundi au vendredi, à #20_heures, en direct. Conçu et présenté par les journalistes du Média, il vous propose une information mise en perspective. Journalistes engagés dans différentes luttes et ayant à cœur de donner la parole à ceux qui ne l’ont pas souvent, ils vous parleront de l’actualité politique sans vous tromper : #Le_Média affiche son opposition aux politiques d’austérité qui saccagent les services publics, au démantèlement des protections sociales qui précarise la vie des gens ou encore à l’irresponsabilité en matière écologique.

      https://www.lemediatv.fr/programmes/le-journal
      Avec le 20 h du Le Média il est 20 h à toutes heures. Je pense pas que « les gens » regardent ce 20 h à 20 h pétante sur le net sous prétexte qu’il est 20 h et que les autres 20 h (delahousse, lapix, BFMTV & co) raconte à peu près la même chose. Aucun intérêts mais le site Le Média est pas mal avec un fil info.
      Le retour aussi d’un ancien présentateur moustachu de journal TV : https://www.lemediatv.fr/equipe/noel-mamere

    • @david2 je zappe beaucoup entre 19.30 et 21 h quand je regarde la tv. Pour l’info internationale je privilégie Arte-journal (l’essentiel en 20 mn) https://info.arte.tv/fr
      parfois j’enchaîne sur 28 mn avec Elisabeth Quin mais ça dépend des invités.es.
      pour échapper à Macron et son nombril j’écoute souvent rfi http://www.rfi.fr
      http://www.rfi.fr/moyen-orient/20180130-yemen-combats-aden-palais-presidentiel-forces-separatistes

    • @david2 : tu as raison, il y a tout un langage à réinventer ou à se réapproprier, et hélas, les équipes dans ce nouveau média arrivent tous des médias traditionnels. Alors... leur demander de revoir leur façon de dire les choses, ça va sans doute prendre un petit peu de temps. Mais en devenant « socios », peut-être y-aura-t-il une chance de leur faire passer des messages ? Espoir fou.. Qui sait.

    • J’aimerais revenir sur ma première impression après en avoir visionné quelques uns récemment : je trouve qu’illes ont amélioré le journal en diminuant la part de courtes brèves ; j’ai apprécié certains sujets qui me seraient totalement passés inaperçus et même si ça reste concis, je n’ai pas la sensation de superficiel, ni même d’actualité à chaud. Du coup je trouve qu’illes s’en sortent pas mal pour ce format « journal télévisé ».

      je précise que je ne regarde pas en direct non plus

    • Gardons nos nerfs ! Au Média

      Le plus difficile dans la configuration actuelle c’est de garder ses nerfs. Pas un jour ne se passe sans que je ne ressente l’envie de renverser la table et de traiter d’abrutis tous les caniches du système qui tentent l’étouffement du Média. Pourtant il faut résister et je regrette que l’excellente Aude Lancelin s’abaisse à leur niveau.

      Toutefois je lui reconnais des circonstances atténuantes. Antoine Perraud est réellement un sinistre individu...

      Quant à Daniel Shneidermann, il fait partie de cette gauche bobo, championne de la bonne conscience occidentale, qui veut bien remettre en cause un système établi… mais pas trop quand même. Chassez le naturel et il revient au galop ! Il est du même acabit que ces fameuses « personnalités » qui ont cessé de soutenir le Média pour aller courir pleurer au Monde, soutien de toutes les saloperies imaginables mais licites tant qu’elles sont néolibérales et occidentales.

      Donc oui il faut garder ses nerfs et rester sur la ligne fixée. Un jour le balancier repartira dans l’autre sens et des gens comme Perraud et consorts n’occuperont plus dans nos mémoires que la place qu’occupe la brosse qu’on trouve derrière la lunette des toilettes

      Quand Daniel Sneidermann sur son site Arrêt sur images se perd dans la twittosphère !
      https://beta.arretsurimages.net/chroniques/perraud-lancelin-une-engueulade-soutenue-et-ce-quelle-revele

      Je suis devenue socios et je soutiens à fond Lemédia en pleine évolution ; il faut leur laisser du temps ; les émissions sont intéressantes, les entretiens et certains articles aussi. Il n’est pas destiné aux bobos de gauche (déjà « bien informés ») dont je fais un peu partie mais à de simples citoyens qui veulent un autre journal que celui du service public trop proche du pouvoir ou même celui d’Arte.
      Et on peut l’écouter en différé comme à la radio.

    • Entre nous, DS a raison : Le Média et ses membres ne devraient montrer que mépris aux réactions sur les réseaux sociaux de la part des sous-fifres des médias mainstream.
      Et quand Médiapart crée sa télé, on devrait tous dire « super », mais n’en penser pas moins. Ils (Plenel) décident de tirer dans l’dos. Tant pis. Ce sont eux qui ont décidé d’agir de la sorte, et on s’en souviendra en les lisant et en les regardant, si cela doit arriver (j’en doute personnellement... je ne me suis pas abonné, et vu le nombre de tirs dans l’dos qu’ils ont à leur actif, ça ne va pas arriver de sitôt).
      Prendre de la hauteur, c’est tous ce dont on a besoin, et c’est tout ce que moi, personnellement, j’attends du Média.

  • Gambian migrants’ choice: bury the straggler alive or be killed

    Water was running low as the convoy drove through the desert into Libya, so Khadim was given a terrible choice: bury a sickly fellow migrant alive, or be killed by their smugglers.

    “They told us to bury him in the sand,” said Khadim, 29. “They started waving their guns. ‘If you refuse, you’re dead.’ We started digging and digging. As we buried him he said, ‘I’m not dead yet, why are you doing this to me?’ ”

    Khadim is one of about 2,600 migrants repatriated to the Gambia from Libya on flights paid for by European countries trying to stem crossings of the Mediterranean. The vast majority of those coming home are young men, who arrive at Banjul airport with at most a few belongings in a plastic bag, sometimes after spending years in Libyan detention centres.

    They are the among the first to be sent back since footage emerged in November of migrants being sold at slave markets in Libya. African and EU leaders agreed an emergency plan shortly afterwards to repatriate thousands.

    Many tell stories of frequent beatings, or of fellow migrants dying from hunger or violence. Others described watching companions drown on sinking boats in the Mediterranean.

    Like many others, Khadim was betrayed by smugglers and drivers before he saw the sea. He was kidnapped for ransom, arrested and put in a detention centre before he could reach Tripoli.

    He is relieved to have landed back in Banjul, the Gambian capital. Not only is he alive but there are promises of money to help him make a fresh start.

    The UN’s migration agency, as part of an EU-funded plan, can support people to go to college, start a business or buy livestock. Other EU help offers grants to those aged 15 to 35, returning or potential migrants, to start businesses.

    It likely to be just the beginning. The International Organisation for Migration estimates that up to a million migrants remain in Libya. Since late 2015, the EU has spent more than €2 billion in African countries trying to create jobs in the hope that people will stay.

    Those returning to the Gambia, where almost half of the two million population live below the poverty line, are provided with just enough cash to go home and live for a few weeks, after which they can apply for more help.

    Last week, a group of former Gambian migrants, with some funding from the German government, began touring the country to warn young people of the dangers of taking the “back way”, as the journey through the desert and across the Mediterranean is called.

    “Before we go we knew the risks involved, but we didn’t believe,” said Mustapha Sallah. “Most of the people that talked to us were government officials, activists who are living good. I was thinking they were just trying to discourage us.”

    With fellow Gambians who were incarcerated in Libyan detention centres, he has now started Youths Against Irregular Migration. As well as sharing their harrowing experiences, they try to persuade people to stop dreaming of Europe and make a living at home, through education, setting up in business, or agriculture.

    The Gambia’s nascent democracy, restored after the former dictator Yahya Jammeh was deposed last year, has prompted many to return from exile, as the fear of arbitrary arrest, detention and torture dissolved.

    The economy is growing at about 5 per cent but youth unemployment is about 44 per cent. Rising food prices mean many struggle. “The opportunities are not many and they’re not easy to get right now,” said Mr Sallah.

    Paul Jatta, 23, came home on a repatriation flight a few months ago and is trying to put the trauma behind him. Three times he tried and failed to cross to Italy in flimsy boats. On the last attempt he watched five people die as the vessel started to sink. “I seriously cried that day. Because I saw them drown but I couldn’t do anything to help,” he said.

    He said he had not received any support and was back doing what he used to, working in a computer repair shop and cleaning swimming pools in his spare time. He works up to 12 hours a day most days but earns less than £100 a month, and most of that goes to support his extended family.

    After spending his savings of more than £1,000 trying to reach Europe, he is now in a worse financial situation than he was two years ago, and has even less to lose. “I still want to go to Europe. I’m waiting for a miracle,” he said. “There are no opportunities here.”

    https://www.thetimes.co.uk/edition/world/gambian-migrants-choice-bury-the-straggler-alive-or-be-killed-62qf0qjbl
    #retour_volontaire #Libye #asile #migrations #réfugiés #retour_au_pays #renvois #Gambie

    Possible/probable future #migrerrance:

    After spending his savings of more than £1,000 trying to reach Europe, he is now in a worse financial situation than he was two years ago, and has even less to lose. “I still want to go to Europe. I’m waiting for a miracle,” he said. “There are no opportunities here.”

  • Sibérie : l’hôpital sur rail | ARTE Info
    https://info.arte.tv/fr/siberie-lhopital-sur-rail

    Pour ces régions éloignées, frappées par l’exode rural, la voie ferrée est le seul lien avec le reste du monde. Pas de routes, pas d’internet et encore moins de dispensaire. Dans ces campagnes dépeuplées ne vivent plus que des personnes âgées.
    L’hôpital sur rail est confortable, chauffé et équipé de ses propres services d’imageries médicales et de laboratoire. A son bord, une vingtaine de spécialistes - cardiologue, gynécologue, neurologue, ophtalmologue -, auscultent et soignent gratuitement jusqu’à deux cents patients par jour.

    Une équipe d’ARTE Reportage a passé plusieurs jours à bord d’un de ces trains, du côté de Krasnoyarsk, au milieu de nulle part.

    vidéo de 20 minutes, diffusée en août 2017

  • Pérou : le mur de la honte

    Environ deux tiers de la population vit à #Pamplona_Alta, à la périphérie de la capitale péruvienne.

    Ici, ni gaz, ni électricité, ni eau courante, mais des cabanes en bois et en tôle accrochées à flanc de montagne. De ce côté du mur, une maison coûte moins de trois cents dollars. De l’autre côté, à #Las_Casuarinas et la #Molina, des rues goudronnées ourlées d’espaces verts accueillent des villas cossues avec jardins et piscine.

    C’est pour se protéger des naufragés du système, considérés comme des délinquants par la haute société péruvienne, que les habitants de Las Casuarinas ont, avec l’appui des autorités, bâti ce mur. Une séparation qui contribue à créer une ségrégation sociale, territoriale mais aussi raciale, agrandissant un peu plus le fossé qui sépare ceux qui ont tout de ceux qui n’ont rien.

    https://info.arte.tv/fr/le-mur-de-lima
    #Lima #murs #barrières #frontières #urban_matter #Pérou #inégalités #ségrégation #pueblo_jueven #exode_rural #bidonville #urban_matter #urbanisme #sécurité #gated_communities #discriminations #propriété_privée #géographie_urbaine #ressources_pédagogiques #murs_intra-urbains

  • #Roumanie : les forçats du textile

    Première industrie exportatrice du pays, les quelque 7000 entreprises textiles emploient plus de 200 000 travailleurs, majoritairement des femmes.

    Si l’Asie reste compétitive en termes de coûts de production, la Roumanie jouit de deux atouts comparatifs bien plus puissants sur le marché européen : le salaire minimum s’élève à 322 euros brut et le pays est capable de produire et de livrer la marchandise en moins d’une semaine. Une économie considérable d’un point de vue logistique et salarial, une situation déplorable au niveau humain… Les ouvrières travaillent dans des conditions précaires, à l’abri de tout contrôle, la peur au ventre. Un salaire dérisoire, des cadences de travail infernales, des menaces et des insultes. Une évidente violation du droit du travail, qui se heurte pourtant à un mur de silence : la crainte de perdre son emploi…

    https://info.arte.tv/fr/roumanie-les-forcats-du-textile
    #documentaire #travail #femmes #industrie_textile #working_poor #syndicats #droits_syndicaux #mondialisation #globalisation
    #ressources_pédagogiques

    Citation :

    « La Roumanie, c’est le Bangladesh de l’Europe »