• #Prostitution, #proxénètes… pour en finir avec le mythe de la « pute heureuse » | tradfem
    https://tradfem.wordpress.com/2017/11/30/prostitution-proxenetes-pour-en-finir-avec-le-mythe-de-la-%e2%80%

    Du début à la fin de The Pimping of Prostitution, Bindel compare le combat anti-prostitution à la lutte contre le tabac, où les grandes entreprises ont utilisé la désinformation, des propos faussement scientifiques et leurs vastes réserves d’argent pour propager le mensonge que fumer n’était pas nocif, et ce longtemps après que le contraire ait été démontré. Tout comme allumer une cigarette dans un bureau ou un restaurant est devenu impensable en 2017 dans la plupart des pays d’Europe et les États-Unis, les abolitionnistes espèrent qu’un jour prochain, les bordels du quartier red-light d’Amsterdam seront vus comme une relique d’un autre âge.

  • #Karen_Ingala_Smith : HOMMAGE AUX VIES DES FEMMES TUÉES PAR DES HOMMES CETTE ANNÉE (au Royaume-Uni)
    https://tradfem.wordpress.com/2017/11/27/hommage-aux-vies-des-femmes-tuees-par-des-hommes-cette-annee-au-r

    Il n’existe pas au Royaume-Uni de registre officiel ou de commémoration des femmes tuées par des hommes. C’est pour cette raison que la militante féministe KAREN INGALA SMITH commémore leur nom et leur image sur les réseaux sociaux.
    En juillet 1981, lors de la première Conférence féministe pour les femmes latino-américaines et caribéennes en Colombie, la date du 25 novembre a été déclarée journée annuelle de protestation à la mémoire de trois sœurs militantes, Patria, Maria Teresa et Minerva Mirabel, qui ont été assassinées en raison de leurs efforts pour renverser le gouvernement fasciste de Rafael Trujillo.
    Dix-huit ans plus tard, les Nations Unies ont désigné le 25 novembre Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes.
    Cette année, comme je le fais depuis quelques années, je vais commémorer les femmes britanniques tuées depuis un an par des hommes (ou lorsqu’un homme est le principal suspect dans l’assassinat d’une femme, puisque de nombreuses affaires n’ont pas encore été jugées).
    À partir de 8 h, sur le compte Twitter @countdeadwomen, j’inscrirai le nom et l’âge de chacune de ces femmes et, si j’ai pu la trouver, une photo d’elle.
    Jusqu’à présent, j’ai prévu inscrire les noms de 127 femmes et filles. La mention de chaque nom toutes les 10 minutes exigera plus de 10 heures.
    J’ai amorcé ce projet, que j’en suis venue à appeler Counting Dead Women, en janvier 2012 après le meurtre de Kirsty Treloar, 20 ans.

    Traduction : #Tradfem
    Version originale : http://www.morningstaronline.co.uk/a-70a0-Marking-the-lives-of-the-women-killed-by-men-this-year

    #féminicide #Royaume-uni #commémoration

  • #Andrea_Dworkin : Souvenez-vous, résistez, ne cédez pas (l’article)
    https://tradfem.wordpress.com/2017/11/26/souvenez-vous-resistez-ne-cedez-pas

    Je veux réfléchir avec vous au stade politique que nous avons atteint. Je dirais que nous avons réussi à ce que l’on appelle, par euphémisme, « briser le silence ». Nous avons commencé à parler de certains événements, expériences, réalités, vérités dont on ne parlait pas avant ; et particulièrement d’expériences qui sont arrivées à des femmes et qui ont été cachées – des expériences que la société n’a pas nommées, que les politiciens n’ont pas reconnues ; des expériences que le droit n’a pas abordées du point de vue de celles à qui on a fait mal.

    Mais quand nous parlons de « briser le silence », les gens conçoivent parfois ce « silence » comme superficiel, comme s’il y avait de la parole – du bavardage, en fait – et par-dessus cette parole, un niveau superficiel de silence, qui serait affaire de bienséance ou de politesse. Il est vrai qu’on apprend aux femmes à être belles et à se taire. Mais le silence dont je parle est plus profond : il va au cœur de la tyrannie, de sa nature. Il existe une tyrannie qui dicte non seulement qui peut dire quoi mais particulièrement ce que peuvent dire les femmes. Il existe une tyrannie qui détermine à l’avance qui n’a pas droit de parole, une tyrannie où l’on enlève aux personnes le droit de dire les choses les plus importantes pour elles sur la vie. C’est de ce genre de tyrannie que je parle.

    Les systèmes politiques où nous vivons sont basés sur ce profond silence. Ils sont basés sur ce que nous n’avons pas dit. Ils sont basés particulièrement sur ce que n’ont pas dit les femmes – les femmes de toutes les catégories raciales et de toutes les classes, y compris les plus privilégiées. Les a priori qui sous-tendent nos systèmes politiques sont eux aussi basés sur ce que n’ont pas dit les femmes. Nos idées de démocratie et d’égalité – des idées créées par les hommes, des idées qui expriment ce que les hommes pensent que sont la démocratie et l’égalité – ont évolué en l’absence des voix, des expériences, des vies, des réalités des femmes. Les principes de liberté que nous entendons énoncer comme autant de truismes sont des principes élaborés en dépit de ce profond silence : sans notre participation.

    L’article est évidemment disponible dans l’anthologie qui vient de paraître aux éditions #Syllepse et #Remue-ménage


    Traduction : #Tradfem
    #libération_de_la_parole #violences_patriarcales

  • Souvenez-vous, résistez, ne cédez pas !, par Andrea Dworkin (TRADFEM)
    https://tradfem.wordpress.com/2017/11/26/souvenez-vous-resistez-ne-cedez-pas

    Nous avons identifié le #viol ; nous avons identifié l’#inceste ; nous avons identifié la #violence conjugale ; nous avons identifié la #prostitution ; nous avons identifié la #pornographie – comme autant de #crimes contre les #femmes, de façons d’exploiter les femmes, de façons de faire souffrir les femmes qui sont systématiques et soutenues par les pratiques des sociétés où nous vivons. Nous avons identifié l’exploitation sexuelle comme une forme de violence. Nous avons identifié l’objectification des femmes et leur transformation en produits marchands comme des pratiques déshumanisantes, profondément déshumanisantes. Nous avons identifié l’objectification et l’exploitation sexuelle comme des mécanismes servant à créer de l’infériorité, de l’infériorité réelle : pas un concept abstrait mais une vie vécue en tant que personne inférieure dans une société civile. Nous avons identifié les modèles de violence qui se produisent dans les rapports intimes. Nous savons que la plupart des viols ne sont pas commis par l’étranger dangereux et prédateur mais par le copain, l’amant, l’ami, le mari ou le voisin dangereux et prédateur, par l’homme dont nous sommes le plus proches et non le plus éloignées.

  • Des trans féministes s’insurgent contre une proposition de réforme législative au Royaume-Uni
    https://tradfem.wordpress.com/2017/11/14/des-trans-feministes-sinsurgent-contre-une-proposition-de-reforme


    Un article de #Lucy_Bannerman, dans The TIMES de Londres, le 6 nov. 2017
    Yardley, activiste transgenre, fait partie d’un nombre croissant de critiques qu’horrifie le manque apparent de réflexion des ministres sur les conséquences d’une telle réforme.

    Pour Yardley, cette législation « profondément régressive » fera non seulement très peu pour lutter contre la discrimination que vivent les transsexuel·le·s comme elle, mais une telle politique rendra également les femmes incapables de tenir tête aux hommes opportunistes qui s’en serviront de mauvaise foi pour accéder à des domaines comme les refuges, les salles d’essayage de vêtements et les groupes de soutien pour survivantes d’agression sexuelle.

    « Cela enlève aux femmes des droits pour en accorder à des hommes. C’est tout à fait pervers », a déclaré #Miranda_Yardley, 50 ans, comptable d’Essex, né de sexe masculin et qui a subi un changement de sexe il y a presque dix ans. Il se définit comme transsexuel, mais jamais comme une femme, « par respect pour les femmes. Je n’essaie aucunement de prétendre être une femme. Je n’ai pas eu la même vie. »

    Lors d’une réunion au Parlement britannique la semaine dernière, Yardley s’est joint à un large éventail de cliniciens, parents, thérapeutes, universitaires et groupes de défense des droits des homosexuel·le·s et des femmes, toutes et tous unis dans leur frustration d’être incapables d’avoir la moindre discussion sur la politique gouvernementale concernant le transgenrisme – notamment sur des enjeux tels que l’opportunité de prescrire à des enfants des traitements qui transforment toute leur vie pour des conditions encore mal comprises, ou l’inquiétude de voir une politique d’auto-déclaration fausser les statistiques sur la criminalité féminine – sans se faire huer par un micro-lobby militant de transactivistes. Ces intervenant·e·s ont prévenu les parlementaires que la possibilité d’un contrôle légitime était actuellement réduite au silence par un seul mot : l’accusation d’être « transphobe ». (LIRE SON INTERVENTION AU BAS DE LA PAGE)

    Traduction : #Tradfem

    #Royaume-uni #transgenre

  • Un grand journal britannique se porte à la défense des jeunes contre les outrances du lobby transgenre
    https://tradfem.wordpress.com/2017/11/13/un-grand-journal-britannique-se-porte-a-la-defense-des-jeunes-con


    Une période de transition
    THE TIMES , 13 novembre 2017
    Un débat confus sur le genre menace de porter préjudice à des jeunes. Les médecins et les politiciens doivent avoir le courage de leur dire qu’elles et ils se trompent.
    Albert Einstein a jadis défini le sens commun comme « la collection des préjugés acquis à l’âge de dix-huit ans ». Il est peu sûr que cela ait jamais été vrai et ce n’est pas vrai aujourd’hui. Nous voyons actuellement un débat confus sur le genre, partagé et attisé dans les médias sociaux, mettre particulièrement à risque les jeunes femmes. La tentative de se montrer compréhensifs et d’éviter toute attitude offensante cache le danger qu’un mal véritable soit en train de se produire.
    Un récent exemple de cette confusion est le compte rendu de travestis invités dans des écoles maternelles pour instruire les enfants des questions liées au transgenrisme. La chaîne de magasins de vêtements Top Shop a récemment déclaré, sous la pression de l’artiste de performance Travis Alabanza, que ses salles d’essayage deviendraient unisexes. Ce serait bien si ses magasins avaient des espaces sécurisés dans lesquels les jeunes femmes pourraient être épargnées de l’attention de voyeurs plus âgés, mais ce n’est pas le cas.
    Pourtant, ce genre de confusion commence à bénéficier d’une sanction officielle. Le gouvernement écossais a récemment publié des directives qui permettraient aux élèves d’école primaire de changer de sexe sans le consentement de leurs parents. Un rapport du comité des femmes et des égalités, qui est déjà sur le bureau de la secrétaire d’État à l’Éducation, Justine Greening, propose que cette politique prenne une envergure nationale. Elle entraînerait que les espaces réservés aux femmes, tels que les refuges pour violences conjugales, les centres de crise anti-viol et les services hospitaliers non mixtes, devraient admettre tout homme qui prétend s’identifier comme femme.
    Il ne fait aucun doute que les enjeux transgenres soulèvent des questions difficiles. Aucun pays sensible aux droits des personnes ne souhaite stigmatiser des personnes dont la conscience de soi ne correspond pas à leur sexe biologique. Tout harcèlement ou discrimination envers les personnes transgenres est inacceptable. Pourtant, le mouvement transgenre actuel veut pousser son plaidoyer beaucoup plus loin.

    Traduction : #Tradfem
    Version originale : The Times (On peut s’abonner au site Web du Times (1 £/ semaine) ou s’y inscrire gratuitement pour l’accès à 2 articles par semaine : https://www.thetimes.co.uk )
    #transgenres #identité

    • Pourtant, ce genre de confusion commence à bénéficier d’une sanction officielle.

      Pourquoi ? Parmi les catégories de personnes victimes de discrimination, cet article (et d’autres contributions, de @tradfem notamment, il me semble) donne l’impression que les transgenres « bénéficient » d’une capacité particulière à faire avancer leur cause. Est-ce le cas ? Et encore une fois, pourquoi, comment ? Merci d’avance pour un éclairage (si c’est possible d’éclairer des analphabètes de ce sujet sur la place publique : risque de trollage élevé a priori...).

  • Discussion collective : Le mouvement #MoiAussi a été une démonstration audacieuse de la réalité de la violence masculine contre les femmes, mais quelle sera notre prochaine étape ?
    https://tradfem.wordpress.com/2017/11/09/le-mouvement-moiaussi-a-ete-une-demonstration-audacieuse-de-la-re

    #Meghan_Murphy : Bien que j’aie généralement critiqué ce qu’on appelle parfois le « clic-activisme », j’ai trouvé les messages #MoiAussi des femmes très émouvants et courageux. Quelles sont vos impressions sur les conversations et les messages suscités par ce hashtag au cours des deux dernières semaines ?

    #Finn_Mackay : Moi aussi, je les ai trouvés émouvants et courageux. Je pense qu’il est toujours utile de briser la honte et la stigmatisation imposée que les agresseurs, aidés et encouragés par la société, transposent sur les victimes de ces crimes au lieu de les vivre eux-mêmes. C’est un exemple du meilleur que l’on puisse attendre des médias sociaux, car dans ce cas, le mouvement sert à unir les femmes et à démontrer l’étendue énorme du harcèlement sexuel et des agressions.
    #Lee_Lakeman : Même si le nombre et la diversité des femmes à s’être exprimées au-delà des barrières de classe et de race sont impressionnants, la solidarité est touchante, et l’histoire de ce mouvement est intéressante, je trouve tout de même cela très déconnecté des effets vécus dans la vie réelle.

    #Keira_Smith-Tague : Je suis sceptique quant à l’utilisation des hashtags et de l’activisme Internet en général, pour tout programme de changement social, mais j’ai été aussi surprise de voir à quelle vitesse et en quelle quantité des femmes se sont ralliées à #MoiAussi et ont porté le mouvement. Il est logique pour moi que les femmes expriment maintenant en masse leur indignation sur Internet. Le discours public sur la violence masculine envers les femmes n’a cessé de croître au cours des dernières années. Je pense à quelques-uns des soulèvements majeurs, comme ceux de l’Inde suite au viol collectif et au meurtre commis à Delhi en 2012, aux féministes latino-américaines du mouvement #niunamenos (pas une seule de plus !) contre le féminicide et aux Marches mondiales des femmes du début de cette année. Ce sont autant de réponses des femmes qui ont contribué à un changement majeur dans la sensibilisation du public à l’enjeu de la violence anti-femmes. Je pense que nous avons créé plus d’espace pour que les femmes individuelles aient moins peur de briser le silence à propos de leurs propres expériences. Ce qui m’inquiète au sujet des messages de #MoiAussi, c’est leur caractère limité à Internet, qui engendre une individualisation et une aliénation les unes des autres, et c’est la dernière chose dont nous avons besoin en ce moment.

    Traduction : #Tradfem
    Version originale : http://www.feministcurrent.com/2017/10/30/metoo-bold-demonstration-reality-male-violence-women-next

  • #Robert_Jensen : Au-delà des gentils et des méchants.
    https://tradfem.wordpress.com/2017/11/07/au-dela-des-gentils-et-des-mechants

    Je ne suis pas aussi violent que le producteur ciné Harvey Weinstein, ni aussi narcissique que l’animateur télé Bill O’Reilly. Je suis plus respectueux envers les femmes que le président Donald Trump, et pas aussi tordu que le politicien Anthony Weiner.

    S’il faut en juger par les normes établies par ces hommes qui encourent aujourd’hui la réprobation générale, la plupart d’entre nous les hommes semblons presque être des saints, et là se situe un danger. La divulgation publique du comportement de ces hommes – qu’il s’agisse d’offenses routinières ou de crimes occasionnels – est une excellente chose, et toutes les personnes à avoir été harcelées ou violées devraient continuer à le dire haut et fort.

    Mais nous ne devrions pas laisser les cas les plus flagrants faire déraper l’analyse de la façon dont un large éventail de comportements sexuels masculins intrusifs et violents envers les femmes (ainsi qu’envers les filles, les garçons et les hommes vulnérables) sont à ce point imbriqués dans le tissu quotidien de la vie dans une société patriarcale que ces intrusions et ces violences sont souvent invisible pour les hommes.

    Traduction : #Tradfem
    Version originale : http://www.feministcurrent.com/2017/11/06/good-guys-bad-guys
    #proféministe #violences_masculines #Donald_Trump #Harvey_Weinstein #feminist_current

  • Au-delà des gentils et des méchants. | TRADFEM
    https://tradfem.wordpress.com/2017/11/07/au-dela-des-gentils-et-des-mechants

    S’il faut en juger par les normes établies par ces hommes qui encourent aujourd’hui la réprobation générale, la plupart d’entre nous les hommes semblons presque être des saints, et là se situe un danger. La divulgation publique du comportement de ces hommes – qu’il s’agisse d’offenses routinières ou de crimes occasionnels – est une excellente chose, et toutes les personnes à avoir été harcelées ou violées devraient continuer à le dire haut et fort.

    Mais nous ne devrions pas laisser les cas les plus flagrants faire déraper l’analyse de la façon dont un large éventail de comportements sexuels masculins intrusifs et violents envers les femmes (ainsi qu’envers les filles, les garçons et les hommes vulnérables) sont à ce point imbriqués dans le tissu quotidien de la vie dans une société patriarcale que ces intrusions et ces violences sont souvent invisible pour les hommes.

    #patriarcat #domination_masculine #culture_du_viol

  • #Beatriz_Ranea_Triviño : On ne naît pas prostitueur, on le devient
    https://tradfem.wordpress.com/2017/11/01/on-ne-nait-pas-prostitueur-on-le-devient

    Le débat sur la prostitution en Espagne stagne depuis des années, mais la récente arrestation du réalisateur cinématographique « Torbe », spécialiste espagnol de la « pornographie freak », pour traite d’enfants à des fins sexuelles, pourrait être une bonne occasion de discuter de l’industrie du sexe. En recentrant l’accent du « débat » traditionnel de la prostituée vers la demande, nous pouvons remettre en question la perception publique de l’acheteur sexuel typique et la banalisation de la prostitution dans la culture des « prostitueurs ».

    La prostitution est une institution sociale qui implique divers groupes, donc avant de prendre position, il est instructif de les écouter tous ; femmes prostituées, survivantes de la prostitution, acheteurs de sexe et proxénètes. Pour celles et ceux d’entre nous qui cherchent à recentrer le débat, il est fondamental d’écouter les voix des demandeurs, soit laisser les clients parler, les inviter à sortir de l’anonymat social, divulguer les forums Internet (comme celui créé par Torbe), où ils échangent leurs opinions et expériences — afin de réfléchir au sens que ces hommes donnent eux-mêmes à la prostitution et à leur rôle dans son maintien.

    Si nous concentrons le débat sur la demande, nous devons commencer par une analyse critique de la masculinité. Tous ces hommes ne sont pas comme Torbe ; il y a aussi des footballeurs célèbres, des pères, des frères, des voisins, des amis, des collègues, des patrons, des hommes d’affaires, des banquiers, des politiciens, des juges… Nous devons délaisser le stéréotype de l’acheteur de sexe comme un homme vieillissant et inélégant, dépourvu de compétences sociales. En entrant dans le « quartier chaud », le sex-club ou le bordel, il devient clair que ces stéréotypes ne correspondent qu’à une minorité. En effet, des études démontrent que la consommation masculine de prostitution féminine est un phénomène intergénérationnel qui concerne toutes les classes sociales.

    Traduction : #Tradfem et #Ben_Riddick
    Version originale : http://tribunafeminista.org/2016/06/descentrar-el-debate-sobre-prostitucion-putero-no-nace-se-hace

    Version anglaise : http://radfemintranslation.blogspot.ca/2016/08/oneis-not-born-but-rather-becomes-john.html?m=1

    #système_prostitutionnel #prostitueur #Espagne