• Harcèlement : Philippe appelle à la prudence face au risque « d’accusations excessives »
    http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2017/11/22/01016-20171122ARTFIG00367-harcelement-philippe-appelle-a-la-prudence-face-a

    « Une fois qu’on a dit ça - que la libération de la parole était une bonne chose, que la société devrait traiter ce fait social, que ces comportements étaient inacceptables et devaient être sanctionnés -, il ne faut pas oublier que dans cette libération de la parole, il arrivera mécaniquement que des accusations portées soient excessives par rapport aux faits dénoncés », déclare le premier ministre du masculin l’emporte

    #culture_du_viol #domination_masculine #patriarcat #sexisme_d'Etat #sexisme #blâmer_la_victime #masculinisme

  • Les aveugles ont demandé « la fin du mélange des genres »

    http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2017/11/21/01016-20171121ARTFIG00179-edouard-philippe-bannit-l-ecriture-inclusive-de-l

    Lundi, la fédération des Aveugles de France avait demandé la fin du « mélange des genres » concernant l’écriture inclusive avec le point milieu. Cette écriture, a-t-elle indiqué dans un communiqué, donne une « langue illisible, incompréhensible » et « proprement indéchiffrable par nos lecteurs d’écrans ». « Vouloir à tout prix dans une même phrase faire référence aux deux genres revient à faire naître une langue illisible, incompréhensible en particulier par ceux qui éprouvent quelques difficultés avec cette même langue, les dyslexiques par exemple », explique dans un communiqué cette fédération. « S’il est un combat qui retient l’attention de la Fédération des Aveugles et Amblyopes de France, c’est bien celui pour l’égalité des droits et des chances » mais « faire de la question de la construction de la langue un sujet qui aurait rapport avec une quelconque discrimination sexuelle, c’est faire preuve d’une inculture incroyable et de confusion redoutable », dit son président

    Franchement, arguer de l’immuabilité de la langue sous le prétexte des lecteurs d’écran, c’est soit une blague soit de la mauvaise foi.
    Tout à l’heure à vélo je demande poliment à la conductrice du bus handicapé qui était arrêté au milieu d’une petite rue et qui ne pouvait elle-même pas en descendre de penser si possible la prochaine fois de laisser un passage aux vélos. Elle m’a répondu qu’il fallait que je pense aux handicapés ce à quoi j’ai retorqué que les handicapés avaient bon dos pour ceux qui ne savaient pas conduire.
    Donc, moi qui suis femme et également disons le : amblyope (car il faut croire que cela donne un droit sur la langue française, contrairement à ma première identité) je vous le dis de suite : j’emmerde les technologies si elles ne sont pas là pour servir la politique et non l’inverse.

    #pauvres_aveugles
    #sur_le_dos_des_handicapés
    #bouc_et_misère
    #sexisme
    #langue_sauce_gribiche
    #informatique
    #lecteurs_d'écran
    #idéologie

    • Il me semble que les logiciels de synthèse vocal se mettent à integré l’écriture inclusive. Pour beaucoup utilisé la synthèse vocal pour écouter les textes que je met sur seenthis pendant que je dessine, je sais que les points médians sont pas une gène particulières. ca fait des « EU-ESSE » à la fin des mots, c’est pas la mort. Le Figaro dit n’importe quoi pour faire des cliques chez son lectorat misogyne et réactionnaire. D’ailleur leur idole Finkielkraut ca le dérrange pas de se foutre de la gueule des bègues alors instrumentalisé les mal voyant·e·s c’est pas ca qui va les étouffé·e·s.

    • WP le dit mieux que moi

      Hélène Carrère, dite Hélène Carrère d’Encausse, est une historienne et femme politique française née le dans le de Paris.

    • Ah bah j’arrive en retard (j’avais fait un doublon, je l’ai supprimé du coup) !

      L’argument des lecteurs d’écran est intéressant quand même je trouve (si effectivement la lecture est gênante avec les technologies actuelles, ce que semble contredire @mad_meg). De mon souvenir tous les mots avec un trait d’union sont mal lus déjà (ça fait un grand blanc comme si c’était 2 phrases distinctes). Est-ce qu’illes demandent la suppression des traits-d’union ?

      Pour le reste la circulaire semble surtout s’en prendre au point médian (que le Figaro a raté en faisant un point normal d’ailleurs).

      Ces collages de mots féminins/masculins avec des séparateurs, c’est pas ce que je trouve le plus intéressant dans ces formes d’écritures ; ça me fatigue plus à lire que la forme décomposée qui écrit tous les mots (par ordre alphabétique par exemple), mais ça prend effectivement plus de place (et c’est plus long à écrire aussi !)… Par contre appliquer des accords de proximité, ça me plait beaucoup mieux !

    • Oui @rastapopoulos mais c’était avant que Macron mette l’égalité homme-femme au centre de son programme...

      Il n’y aura pas d’écriture inclusive dans les textes officiels. Le premier ministre, Edouard Philippe, a donné consigne aux membres du gouvernement de bannir des textes officiels cette forme d’écriture qui remet en cause la règle d’accord de la langue française selon laquelle, au pluriel, « le masculin l’emporte sur le féminin ».

      On devrait changer notre devise nationale car Liberté et égalité c’est un gros vilain mensonge. Je propose « Fraternité, bite et couilles » puisque il est si fondamental que le masculin l’emporte.

      On peu noté que symboliquement c’est la réponse du gouvernement à l’affaire Weinstein, et aux demandes de justice des femmes et féministes. Dans le contexte actuel, quelle urgence y-a-t’il à imposer la règle du masculin l’emporte ? C’est une question rhétorique, l’urgence est de faire diversion car en ce moment illes sont occupé·e·s à détruire les retraites.

      @marcimat le point médian est plus facilement lu par les synthèses vocales que le tiret, car il n’y à pas ce long silence que tu souligne. Je doute pas qu’il y ai des mal voyant·e·s qui sont opposé·e·s à l’écriture inclusive, en particulier parmi les lecteurices du figaro. Pour la préférences des styles et techniques inclusives j’aime bien l’accord de proximité mais j’aime bien toutes sortes d’options et la recherches de celles-ci. Il y a des recherches de neutre, des recherches de féminisations plus ou moins inventives, utilisables, satisfaisantes... Le point médian peut être évité si on le désir et les opposant·e·s à cette écriture devraient profité de l’occasion comme d’un exercice ou un jeu littéraire plutot que de casser les pieds à celleux qui trouvent leur compte avec cette graphie.

      Ca me rappel l’opposition au langage SMS qui était un autre « péril mortel » pour la langue gauloise. C’était un mélange de classisme, agisme et racisme car ce langage était identifié comme celui des « jeunes de cité » qui n’ont pas leur brevet de bon français AOC.

      Aujourd’hui la différence c’est qu’on dit « quartiers pourris » et on supprimerait carrément l’éducation dans les quartiers pauvres cf les propos de Luc Ferry :

      Si on supprimait les 15% de quartiers pourris qu’il y a en France – des établissements où il y a 98 nationalités représentées et où on n’arrive pas à faire cours -, eh bien nous serions premiers du classement Pisa

      #guerre_aux_pauvres #surnuméraires

      La culture et la langue française sont des culture et langue de l’exclusion. Les femmes ont osées parlées sur internet, et voici le niveau du débat qui fait suite à cette prise de parole et ce que les institutions françaises ont à dire. Les personnes racisées osent se réunir entre elles, et pour ce crime de lèse-blancs le ministre du #sens_commun #en_marche veille à les réduire au néant et au silence.
      http://www.20minutes.fr/societe/2173307-20171121-formation-enseignants-non-mixite-blanquer-va-porter-plain

    • J’ai posé la question sur Mastodon, @notabene ma cité un article de Sylvie Duchateau qui est aveugle et qui a un avis plus intéressant que celui de la fédération, probablement parce qu’elle est impliquée dans les problématiques d’accessibilité (qui ne se limitent pas aux lecteurs d’écran).

      https://access42.net/langage-non-genre-accessibilite

      Conclusion

      Afin que tout le monde comprenne le texte, il vaudrait donc mieux tout écrire, comme « lectrices et lecteurs ». Si ce n’est pas faisable, il est possible d’utiliser le point médian, sans en abuser.

      Lorsqu’une convention de rédaction non genrée sera établie, les habitudes se feront et il sera ensuite possible de trouver la façon la plus appropriée de gérer cette écriture avec un lecteur d’écran. En attendant, les débats restent ouverts !

      Elle cite également l’article de @tetue, très nuancé aussi :
      http://romy.tetue.net/feminiser-au-point-median

    • Ya un truc de base quand même : le lecteur d’écran est un outil technique qui s’applique à des choses. Un outil ça se code et ça s’améliore. Quand les lecteurs d’écran sont apparus, ça ne gérait que l’anglais en départ par exemple, on n’a pas dit « il ne faut plus écrire qu’en anglais », la logique était évidemment « il faut coder des règles de prononciation et fournir des voix pour le français, le chinois, etc ». Là c’est pareil, si une manière d’écrire est décidée, et bien c’est aux lecteurs d’écran de s’améliorer au fil du temps pour savoir prononcer ces règles, c’est juste logique.

    • @nicod_ ton lien 42 ne fonctionne pas

      les problématiques d’accessibilité (qui ne se limitent pas aux lecteurs d’écran).

      Comme il est question des personnes mal et non voyantes, de quelles autres applications impliquant le point médian tu veux parlé ? Comme le dit @rastapopoulos il s’agit de mettre à jour les logiciels. Ce qui commence à être le cas puisque pas mal de logiciels de traitement de texte l’intègrent. Les mêmes réactionnaires se servent des mal-voyants pour justifier leur crispations masculinistes déplorent simultanément que la technologie intègre dans ses fonctionnalités cette nouvelle écriture.

      Au pays de la prétendue liberté d’expression il est remarquable de voire le premier ministre intervenir pour interdire la liberté grammaticale.

    • Cet article ne parle pas des personnes non-voyantes et pour l’avoir écouté avec une synthèse vocal, tout c’est très bien passé, Amélie s’en est très bien sortie et j’ai pas eu de pbl à la comprendre.
      Quant aux dyslexiques et dysorthographiques qui ne sont pas le sujet ici, pour être copieusement pourvu de ce coté là, l’écriture inclusive est plutot une aide pour moi car elle me permet facilement de reconnaître les noms et adjectifs. Elle décompose les mots et les phrases, pour les rendre plus facile à lire et à comprendre. Si on voulait vraiment aider les dyslexiques et dysorthographiques il y a beaucoup de choses à simplifier dans la langue française avant ces prétendus problèmes de point médian.

      Par rapport aux problèmes de la synthèse vocal, le point médian c’est rien si on compare à l’effet produit par une citation en anglais dans un texte en français Enjoy :
      https://www.youtube.com/watch?v=5jrggr_JKmM

      Encore une chose sur les dyslexiques et dysorthographiques. Si on voulait m’aider/nous aider sur ce plan ca serait justement en intégrant les règles nouvelles dans les correcteurs automatiques, car ce problème me fait perdre un temps fou vu que mes messages sont encore plus saturés de zig-zags rouges quand je l’utilise et que ca rend mon correcteur beaucoup moins efficace. Pour aider les dys mieux vaut leur donner les outils pour etre libre de choisir leur orthographe et etre moins stricte sur ces domaines.

    • Oui, je suis aussi très agacée de la façon dont on se sert du handicap (aveugle, dys, etc. ont bon dos en ce moment) comme prétexte à bannir l’« écriture inclusive » alors qu’on se fiche tellement d’elles et eux ordinairement : ça fait 20 ans que je bosse dans l’accessibilité, plus de 10 ans que c’est une obligation légale, et que ça n’avance guère et paf, il suffit d’un tout petit point ajouté dans certains mots pour que d’un coup on se soucie d’elles et eux ? Foutaises.

      #FraternitéBiteCouilles oui :P

  • Voilà comment NE PAS parler de migrations... Le Figaro dans toute sa splendeur :

    Les forces de l’ordre face à une nouvelle *vague migratoire à la frontière italienne*

    REPORTAGE - Plus de 43.000 illégaux ont été arrêtés depuis janvier dans les Alpes-Maritimes. À la gare de Menton-Garavan, les policiers de la PAF appuyés par les CRS contrôlent systématiquement les trains en provenance d’Italie.

    http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2017/11/19/01016-20171119ARTFIG00124-immigration-nice-s-erige-en-verrou-de-la-frontier
    #vocabulaire #invasion #préjugés #afflux #illégal #asile #migrations #réfugiés #terminologie #vague #frontières

  • L’association des Travailleuses missionnaires mise en examen pour travail illégal
    http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2017/11/15/01016-20171115ARTFIG00373-l-association-des-travailleuses-missionnaires-mis

    L’association catholique est accusée d’avoir employé des centaines de femmes étrangères - venues d’Afrique ou d’Asie - dans ses restaurants en France en dehors de tout cadre légal. Huit plaintes ont, pour l’heure, été déposées.

    L’association catholique des Travailleuses missionnaires a été mise en examen à Épinal, dans les Vosges, pour avoir employé dans des restaurants des centaines d’étrangères en dehors de tout cadre légal, a indiqué ce mercredi le parquet, confirmant une information du quotidien La Provence . L’inculpation, qui remonte au 9 novembre, porte sur l’« emploi d’étrangers démunis d’une autorisation de travail » et le « recours à personnes exerçant un travail dissimulé », a indiqué dans un communiqué le procureur de la République à Épinal, Étienne Manteaux.

    Les Travailleuses missionnaires de l’Immaculée (TMI), dans le collimateur depuis plusieurs années de la Mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires (Miviludes), sont des « vierges chrétiennes » affectées à des restaurants de sanctuaires. Elles appartiennent à la Famille missionnaire Donum Dei (FMDD), association reconnue par le Saint-Siège et rattachée à l’ordre des grands carmes. Une enquête préliminaire avait été ouverte en octobre 2015 par le parquet d’Épinal après un signalement de l’inspection du travail visant un établissement à Domrémy-la-Pucelle, dans les Vosges.

    Les investigations, conduites par l’Office central de lutte contre le travail illégal (OCLTI), ont abouti au regroupement à Épinal d’autres procédures ouvertes à Lisieux, dans le Calvados, et Marseille en 2016 pour les mêmes faits.
    Toutes les femmes ne souhaitent pas porter plainte

    Au total, la Miviludes a comptabilisé huit plaintes, dont une émanant d’une femme décédée depuis, en 2016, à 38 ans, alors que, menacée d’expulsion, elle avait refusé d’être hospitalisée. La dernière plainte a été déposée en juillet dernier pour « exploitation d’une personne réduite en esclavage ». Ces TMI, formant une main-d’œuvre recrutée très jeune au Burkina Faso, au Cameroun, au Vietnam, aux Philippines ou encore au Pérou, œuvraient le plus souvent dans des restaurants de la chaîne L’Eau vive sans être déclarées ni toucher de salaires ou de pourboires.

    « C’est une association dont tous les membres, en apparence, faisaient partie d’un ordre religieux, mais cette structure n’est jamais devenue un ordre religieux », a indiqué le procureur. « Toutes les femmes entendues faisant partie de l’association ne souhaitent pas porter plainte. Le discours c’est : “On ne touche pas de salaire, on est heureuses, on donne notre vie au Seigneur” », a constaté le magistrat. L’association Aide aux victimes des dérives de mouvements religieux et à leurs familles (Avref) avait consacré à cette association un « livre noir » en 2014.

    Après avoir auditionné d’anciennes TMI, la Miviludes avait relevé en 2015 « des éléments qui caractérisent la déstabilisation mentale », pointant « la diabolisation du monde extérieur, les ruptures avec l’environnement d’origine, l’absence de soins et les atteintes à l’intégrité physique ».

    #catholicisme #esclavage #sexisme #escroquerie

    • un extrait d’autre article de 2014

      "Un climat autoritaire infantilisant

      C’est au cours d’une session organisée à Rome par les supérieures majeures pour les formatrices de communautés internationales que cette Burkinabée, dévouée à cette famille spirituelle où elle était entrée à 16 ans et avait fait ses « épousailles » (2), a un « déclic » : « J’ai pu mesurer le gouffre qui nous séparait des autres congrégations : nous vivions en autarcie sans les clés d’une vraie liberté intérieure », explique Émilienne, partie en 2010 après un long discernement avec une accompagnatrice spirituelle extérieure.

      Passeport confisqué par les responsables, courrier lu en public, logement en dortoir, sans ressources personnelles (5 € à 15 € mensuels tout au plus), communication restreinte avec la famille et interdiction de lier amitié avec les clients du restaurant : la plupart se plaignent d’un climat autoritaire infantilisant.

      Camerounaise, Gracia, elle, a quitté les TM en 2006 et mène des études de droit : « Je ne peux pas dire que je me suis trompée de vocation, mais elles ne savent pas entretenir leurs vocations… J’aurais aimé qu’elles tiennent compte de nos aspirations et de notre charisme personnel. Même après seize ans chez les TM, j’étais considérée comme la petite nouvelle qui n’a pas son mot à dire, aucune idée à apporter… J’étouffais, j’avais besoin de donner le meilleur de moi-même. »"

      https://www.la-croix.com/Religion/Actualite/Le-malaise-des-anciennes-Travailleuses-missionnaires-de-L-Eau-vive-2014-07

  • L’Allemagne enquête sur son ambassade de Paris Le Figaro.fr avec AFP - 12/11/2017
    http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2017/11/12/97001-20171112FILWWW00149-allemagne-enquete-sur-un-systeme-de-travail-dissi

    Le ministre des Affaires étrangères allemand Sigmar Gabriel a ordonné une enquête sur les allégations faisant état de travail dissimulé et de fausses facturations au sein de l’ambassade d’Allemagne à Paris, a affirmé aujourd’hui le ministère.

    >> Lire aussi - L’État allemand devant les prud’hommes http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2017/11/05/01016-20171105ARTFIG00167-l-etat-allemand-devant-les-prud-hommes.php

    Le ministre a demandé une « inspection spéciale » sur les pratiques présumées dénoncées par deux ex-salariés de l’ambassade qui ont assigné l’Etat allemand devant la justice française pour « travail dissimulé » et « licenciement abusif », indique le ministère des Affaires étrangères dans un communiqué envoyé à l’AFP.

    Selon le journal Le Monde qui a révélé l’affaire, ce système de rémunérations non déclarées mis en place au sein de l’ambassade prévoyait des compléments de revenus en espèces pour les employés, en partie grâce à un mécanisme de fausses facturations liées à des événements organisés à la résidence de l’ambassadeur, notamment par des entreprises.

    « Plusieurs centaines de milliers d’euros »
    Les sommes en jeu porteraient sur « plusieurs centaines de milliers d’euros depuis 2007 », affirme le quotidien. Les deux salariés en litige avec l’ambassade estiment avoir été licenciés pour avoir remis en cause ce système.

    Le ministère des Affaires étrangères allemand avait indiqué qu’il allait se pencher sur les allégations des deux anciens salariés avant d’admettre des irrégularités passées, en réponse à une parlementaire des Verts. Les pratiques de facturation « ne correspondaient pas aux normes habituelles », a reconnu un haut responsable du ministère dans un communiqué.

    Cette affaire « doit être complètement éclaircie et les responsables (doivent) rendre des comptes », a déclaré la parlementaire des Verts, Franziska Brantner, au quotidien Koelner Stadt-Anzeiger.

    #France #Allemagne #Fraude #travail_au_noir #cotisation_sociale #union_européenne #prudhomme #caisse_noire #prud'hommes #travail_dissimulé

  • Pauvreté : les couples avec enfants de plus en plus touchés
    http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2017/11/09/01016-20171109ARTFIG00001-pauvrete-les-couples-avec-enfants-de-plus-en-plus

    « Une féminisation de la pauvreté »

    Les femmes représentent, avec 56,3%, la majorité des adultes rencontrés par les équipes du Secours catholique en 2016. La plupart sont des mères isolées. Les familles monoparentales représentent 29,6% des bénéficiaires des aides apportées par le Secours catholique. Dans 88% des cas, ce sont les femmes qui élèvent seules leurs enfants.

    La pauvreté touche les familles monoparentales de façon importante et depuis « une dizaine d’années », confirme au Figaro Catherine Coutansais, du Secours catholique. « Le binôme emploi et garde d’enfants est la cause principale de leur précarisation. Si les mères travaillent, elles ont souvent des petits boulots comme caissière ou aide à domicile. Les horaires sont souvent décalés et elles n’ont donc pas de solution de garde. »

    Récemment, le Secours catholique s’est également aperçu de l’accroissement du nombre de femmes seules, plus âgées et dont les ressources ou pensions de retraite sont faibles.

    #femmes #pauvreté #monoparentalité

    24,2% des personnes accueillies au Secours catholique sont des couples avec enfants. Soit le deuxième type de ménage le plus touché par la précarité, après les parents isolés. Le phénomène est plus « récent mais a augmenté sur les six dernières années », précise Catherine Coutansais.

    « Habituellement, une des deux personnes dans le couple possède un travail à peu près fixe. Aujourd’hui, c’est de moins en moins fréquent. L’un des deux conjoints travaille dans seulement trois cas sur dix. Celui ou celle qui exerce a souvent un contrat d’interim ou des CDD à répétition. »

    La précarité du couple engendre indéniablement une « pauvreté des enfants ». Tous les ans, le Secours catholique en accueille 700.000. Ils représentent 47% du nombre total de personnes aidées. Cette part reste stable au cours du temps mais très élevée. Pourtant, le nombre d’enfants par ménage diminue depuis plusieurs années : 2,12 enfants en 2016 contre 2,20 en 2002.

    Entre 2015 et 2016, le nombre d’étrangers accueillis au Secours catholique a augmenté de 3 points. Ils représentent 39% des personnes aidées. « La pauvreté chez la population française évolue mais de façon légère. Chez les étrangers, on assiste à une véritable explosion. C’est une tendance très longue et très lourde entre 2000 et 2016. Ils sont, sur tous les items (logements, emplois, soins) les plus pauvres », souligne Catherine Coutansais, du Secours catholique.

    Pourtant, la population générale d’étrangers vivant en France est restée stable (entre 6% et 7%). « Ce n’est pas étonnant, au niveau national les sans-papiers ou en attente d’un statut ne sont pas comptabilisés alors qu’ils le sont chez nous », explique-t-elle. « Les étrangers n’ont quasiment pas de droits. Ceux qui sont en attente de statut n’ont pas de droit au travail. Parfois, obtenir un statut peut prendre des années. C’est pour ça qu’ils font appel aux associations, ne serait-ce que pour les démarches administratives puisqu’ils ne peuvent pas aller voir les assistantes sociales. »

    L’Insee estime que le taux de pauvreté a légèrement diminué en 2016 (13,9% contre 14,2% en 2015). Catherine Coutansais reconnaît qu’« il n’y a pas davantage de personnes en dessous du seuil de pauvreté » mais elle précise que « ceux qui le sont, sont exagérément en dessous ». « En moyenne, les personnes accueillies chez nous vivent avec 548 euros par mois. En dix ans, nous avons vu une augmentation de seulement trois euros du revenu moyen », poursuit-elle. Au Secours catholique, 19% des personnes aidées n’ont aucune ressource.

    • Même pas @monolecte les couples avec enfants qui sont de plus en plus nombreux ont de moins en moins d’enfants par couples. Ils sont pourtant de plus en plus nombreux et « ceux qui le sont, sont exagérément en dessous » du seuil de pauvreté.

      La précarité du couple engendre indéniablement une « pauvreté des enfants ». Tous les ans, le Secours catholique en accueille 700.000. Ils représentent 47% du nombre total de personnes aidées. Cette part reste stable au cours du temps mais très élevée. Pourtant, le nombre d’enfants par ménage diminue depuis plusieurs années : 2,12 enfants en 2016 contre 2,20 en 2002.