• Un mystérieux accident nucléaire se serait produit fin septembre en Russie
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    A partir des données météorologiques de Météo France (sur les déplacements des masses d’air notamment) et des résultats des mesures des autres pays européens, l’IRSN a réalisé des simulations afin de localiser et de quantifier le rejet. Il en ressort que « la zone la plus plausible se situe entre la Volga et l’Oural, sans qu’il soit possible de préciser la localisation exacte du point de rejet ». Celui-ci « aurait eu lieu au cours de la dernière semaine du mois de septembre ».
    La zone de rejet la plus plausible se situe entre la Volga et l’Oural (en rouge sur la carte). L’échelle de couleur va du plus probable (rouge) au moins probable (blanc).

    Quant à la quantité de ruthénium 106 relâchée dans l’atmosphère, elle est « très importante », entre 100 et 300 térabecquerels, un térabecquerel équivalant à mille milliards de becquerels. Des résultats confirmés par les simulations faites par les homologues étrangers de l’IRSN. Comme le souligne l’institut :

    « Les conséquences d’un accident de cette ampleur en France auraient nécessité localement de mettre en œuvre des mesures de protection des populations sur un rayon de l’ordre de quelques kilomètres autour du lieu de rejet. »

    Selon les normes européennes, ce niveau de radioactivité signifie aussi un dépassement des seuils maximaux de contamination des denrées alimentaires « sur des distances de l’ordre de quelques dizaines de kilomètres autour du point de rejet ».

    Le gouvernement précise avoir, par précaution, réalisé des « contrôles par sondage sur les champignons importés des pays concernés, qui n’ont révélé aucune contamination à ce jour ». Dans le cas contraire, « les mesures appropriées seraient immédiatement prises et feraient alors l’objet d’une communication », assure le ministère.

    Néanmoins, l’IRSN juge, de son côté, que « la probabilité d’un scénario qui verrait l’importation en France de denrées (notamment des champignons) contaminés par du ruthénium 106 est extrêmement faible » et que « le risque sanitaire potentiel lié à ce scénario est lui aussi très faible ». En sorte que pour l’autorité de sûreté française, il n’est « pas justifié de mettre en place des contrôles systématiques des niveaux de radioactivité de denrées alimentaires importées en France ».

    Et moi qui croyait benoîtement que depuis Tchernobyl ce contrôle était quasi systématique, au moins par sondage...

    #Nucléaire