• Un maraîcher s’entoure de chats pour continuer à cultiver bio
    http://www.lefigaro.fr/conso/2017/11/27/20010-20171127ARTFIG00008-un-maraicher-s-entoure-de-chats-pour-continuer-a-

    Au cours d’une vente, il a ainsi évoqué ses problèmes avec ses clients, dont certains travaillent pour Saint-Quentin félin, un refuge pour chats errants. Au cours de cette discussion, les membres de l’association proposent de lui apporter des chats peu domestiqués recueillis dans la rue pour qu’ils viennent chasser sur ses terres.
    En Chine, le chat, animal protecteur des stocks agricoles

    Et la solution a porté ses fruits. Celui qui a auparavant été ingénieur informaticien pendant 30 ans explique qu’il a déjà moins de pertes. Les félins sont difficiles à approcher et le producteur les voit peu, en revanche il a retrouvé quelques cadavres de rongeurs, des mulots, rats, une pie et même une canette ! Il est encore un peu tôt pour savoir si cette initiative a permis au maraîcher de sauver ses cultures mais les premiers trophées des félins sont porteurs d’espoirs !

  • Un paysan sauve ses cultures d’un virus dévastateur … grâce à la musique !
    http://www.lefigaro.fr/conso/2017/11/13/20010-20171113ARTFIG00015-un-paysan-sauve-ses-cultures-d-un-virus-devastate

    Le producteur fait de la monoculture de courgette. Il y a dix ans, toutes ses cucurbitacées sont contaminées par le virus de la Mosaïque. « Aucune méthode de lutte contre ce fléau n’existe », indique l’agriculteur qui dit avoir tout essayé. Ce dernier ne se résignait pas à arracher tous ses plants, seule solution préconisée par l’agriculture conventionnelle. « Je suis tombé sur le site de l’entreprise Genodics qui proposait de soigner les plantes avec les protéines de musique ! Je n’avais rien à perdre, j’ai donc voulu essayer », confie le paysan qui cultive 40 hectares sous serre et 50 en plein champs. « Dès que j’ai commencé à diffuser la musique dans mes serres, j’ai vu la différence. Mais le plus difficile était de propager de la musique dans une serre avec un taux d’hygrométrie élevé », précise le producteur. Pour cela, la société Genodics conçoit alors des appareils autoalimentés par des panneaux solaires et adaptés aux conditions des tunnels. « Après quelques ajustements de départ, nous sommes parvenus à sauver mes plants de courgettes. Aujourd’hui, le virus est toujours présent mais il est inhibé par la musique et mes légumes n’en portent aucune trace. Je peux donc de nouveau les commercialiser », se réjouit l’agriculteur.

    Pour atteindre ce résultat spectaculaire, le producteur applique à la lettre le protocole établit par la société. Il diffuse toutes les nuits entre 5 et 7 minutes d’une musique ciblée, « mais pas plus, sinon cela fatigue les plantes », précise l’agriculteur qui récolte 600 à 700 tonnes de légumes par an. Des rendements qui font des envieux. Si ses voisins étaient, au départ, amusés par la méthode de Gilles Josuan, ils s’y intéressent désormais de très près. « Certains voisins me posent des questions sur mes méthodes de production et réfléchissent à faire de même », indique l’agriculteur convaincu. À condition toutefois de trouver la musique adaptée à leurs cultures.

    #agriculture #bio