• Grippe saisonnière : pourquoi vacciner tous les enfants ?
    https://www.la-croix.com/Sciences-et-ethique/Grippe-saisonniere-pourquoi-vacciner-tous-enfants-2023-02-09-1201254477

    La Haute Autorité de santé a recommandé, jeudi 9 février, que la vaccination contre la grippe soit proposée aux mineurs de 2 à 17 ans. L’objectif affiché est de protéger la santé des enfants et celle de leur entourage. Mais l’enjeu est aussi de préserver le système de santé.

  • #Covid-19 : la mauvaise surprise des infections à répétition
    https://www.la-croix.com/Sciences-et-ethique/Covid-19-mauvaise-surprise-infections-repetition-2022-04-07-1201209169

    « la plupart des personnes qui ont été contaminées à deux reprises sur les 3 derniers mois l’ont été par deux variants différents, d’abord Delta à la fin de l’année dernière, et maintenant Omicron ».
    « Ils sont suffisamment distincts pour que les anticorps produits lors de l’infection à Delta aient du mal à reconnaître Omicron. […]

    « ces dernières semaines, d’autres, plus rares, ont eu la mauvaise surprise d’être infectés deux fois par Omicron, d’abord par le sous-variant BA1, puis par son « frère », BA2 ». […]

    « on a su très tôt que l’immunité conférée par #Omicron est assez basse, ce qui est en quelque sorte la contrepartie d’une infection globalement plus légère. Majoritaire en janvier, BA1 a été supplanté par BA2, ce qui a créé une sorte de sous-vague ».

    [le #vaccin] « continue d’être utile, car il protège toujours des formes graves. […] ».

    « l’#immunité globale acquise par les infections et la vaccination font que nous ne sommes pas dans la même situation qu’il y a 2 ans. Cet acquis existe bel et bien, et s’il ne protège pas des infections, il nous préserve des formes graves et donc du risque de saturation des hôpitaux. Quant au risque d’être réinfecté, il reste moins important que celui d’être infecté tout court , surtout si l’on n’a pas de schéma vaccinal complet ». […]

    « se contaminer massivement comme on le fait depuis la levée des restrictions, c’est courir le risque de multiplier les cas de “#Covid_long”. Et une chose est sûre : ce problème de #santé_publique est devant nous ».

    • du coup, je vais essayer Covidliste pour voir ce qu’il en est de cette excellente pratique qui consiste à ne pas gâcher des doses...
      https://www.covidliste.com

      Qu’est ce que Covidliste ?

      Covidliste est une application gratuite permettant d’être alerté lorsqu’une dose de vaccin est disponible près de chez vous. 49 515 volontaires sont déjà inscrits.

      Lorsqu’un patient rate un rendez-vous, le flacon déjà ouvert doit être consommé rapidement. Covidliste permet de faciliter l’accès à une liste de volontaires pour des centres de vaccination.

    • Merci pour covidliste. Il me semble que c’est le gvt qui a fait le choix de doctolib pour gérer la pénurie. On peut imaginer quelques-unes des raisons évoquées dans leurs réunions de consultants : favoriser une « licorne », marquer sa défiance envers les services de l’État, et avoir un bouc émissaire quand ça marchera mal.

      Le succès de Doctolib, est-ce grave docteur ?
      https://www.la-croix.com/Sciences-et-ethique/Sciences-et-ethique/Le-succes-Doctolib-est-grave-docteur-2019-05-14-1201021610

      Doctolib est une entreprise indépendante, détenue à majorité par ses fondateurs et ses managers[réf. nécessaire]. Les autres actionnaires sont la Banque publique d’investissement (Bpifrance), les fonds d’investissements Eurazeo, Accel, Kernel et General Atlantic et les entrepreneurs qui ont participé aux levées de fonds (Ludwig Klitzsch, Pierre Kosciusko-Morizet, Bertrand Jelensperger, Antoine Freysz, Pierre Krings, Olivier Occelli, Maxime Forgeot).
      https://fr.wikipedia.org/wiki/Doctolib

    • Bdcht sur touiteur
      https://twitter.com/Boule_de_Chat/status/1378364064838074377

      [https://covidliste.com] Encore une démonstration des inégalités dans cette campagne de vaccination. Des personnes valides, a l’aise avec le numérique, auront des doses avant des personnes précaires, malades ou éloignées d’internet.

      Pourquoi on ne fait pas des listes a partir par exemple des bénéficiaires de l’AAH ? Des minima sociaux ? Des pensions d’invalidité ? Par exemple c’est juste une idée.

      Plutôt que de jouer au « premier arrivé premier servi », a « celui qui a le meilleur réseau », a « celui qui est suffisamment valide pour avoir l’énergie pour faire la queue tous les soirs à la recherche d’une dose restante (oui c’est pas a la portée des handi ça) »...

      « celui qui a le plus de culot », « celui qui connait des médecins ». Bref je peux continuer longtemps.

      Tout cela est la porte vers des inégalités. Cette campagne de vaccination est une source immense d’inégalités.

    • covidliste, la nouvelle était trop belle ?

      « CovidListe », une nouvelle arnaque « parce que c’est notre projet » ?
      https://blog.davidlibeau.fr/covidliste-une-nouvelle-arnaque-parce-que-cest-notre-projet

      ...plusieurs détails qui ont été d’une importance capitale pour moi m’ont dissuader de m’inscrire (et m’ont convaincu d’écrire cet article, et croyez moi j’ai autre chose à faire). Je souhaite vous partager mon analyse dans cet article.

      Le manque de transparence

      Lorsque j’ai eu connaissance de CovidListe, j’ai immédiatement cherché des garanties. L’une d’elle est la publication du code source du site web. Avec le code source, on peut mieux comprendre comment est conçu et codé le site et ainsi réduire le risque de mauvaises surprises. Il n’est pas rare qu’en lisant le code source d’un logiciel on détecte une différence entre la communication faite par le producteur de logiciel et sa réalisation.

      Pour CovidListe, j’ai facilement trouvé un code source publié sur GitHub. C’est d’ailleurs à cet égard que j’ai découvert que ce site web n’était pas du tout codé comme il l’annonçait. Le code source que j’avais ne faisait qu’enregistrer les données personnelles des utilisateur·rice·s. Toute la partie prise de contact pour avoir un rendez-vous et recevoir une dose n’était pas présent dans le code source. J’ai publié quelques tweets à ce sujet. Quelques heures plus tard, j’ai reçu des messages d’un administrateur de CovidListe qui me demandait de supprimer la copie que j’avais faite du projet. Pour les non-connaisseurs, lorsqu’on souhaite contribuer à un projet sur GitHub, pour proposer une amélioration, on doit faire un copie du projet et ensuite envoyer notre contribution. C’est ce que j’avais fait ce même jour. J’ai copié le projet et envoyé une modification (qui était mineure, c’était simplement le fait de partager le lien du code source sur le site).

      J’ai été interloqué du fait qu’on me demande de supprimer la copie du code source de CovidListe. J’ai été d’autant plus étonné de voire que le code source que j’avais analysé avait été supprimé de GitHub. Je considère que ce site est d’utilité publique et que donc, il doit pouvoir être auditable par tout un chacun. Supprimer le code source de GitHub est un acte d’opacité inexplicable et qui ne présage rien de bon. Cela remet en question les intentions des auteurs de CovidListe.

      Je n’ai pas supprimé la copie du code source de CovidListe. Il est donc disponible à cette adresse : https://github.com/DavidLibeau/covidliste.

      Il faut de toute urgence que l’algorithme de sélection soit auditable. A l’instar de l’affaire Admission Post Bac (l’ancien Parcousup), l’algorithme de sélection est un algorithme sensible et potentiellement discriminant. Les utilisateur·rice·s doivent pouvoir l’auditer et, d’une façon optimale, la conception de l’algorithme devrait être faite de façon démocratique.

    • Vitemadose ne propose pas plus de rdv que Santé publique pour Paris... Je suis passé par un 3975 de la Ville de Paris où j’ai obtenu un rdv pour une vaccination pfizer dans 15 jours, sur déclaration verbale d’une commorbidté qui rentre dans les clous au regard de mon âge, non démontrée (de quoi se faire refouler au centre de vaccination). Lors de la prise de rdv vaccinal par cette entremise, il n’est fait mention d’aucune possibilité de prévenir si on doit/veut annuler un rdv... Allez, hop ! Aggravons la pénurie par la gabegie.

      Pourtant j’ai l’intention de décommander si je trouve une dose qui risque d’être gaspillée (voir ci-bas). J’aurais tout aussi bien pu être covidé avant ce rdv, me casser une jambe, trouver du travail loin de Paris, aller à la rescousse de quelqu’un en région, etc. et rien ne dit que l’une ou l’autre de ces éventualités n’arrive pas.

      touiteur est pas le royaume de l’entraide :) et on trouve pas des masses de forêts de Sherwood, pas de réponses utile à ce qui suit

      Fréquentant avec précautions +++ et non sans inquiétude des proches âgés isolés qui refusent de se faire vacciner, je cherche, sans succès, à bénéficier à Paris et environs d’un reliquat Pfizer -pour éviter d’être « porteur sain »- qui risquerait d’être gâché. Mes dm sont ouverts.

      c’est moi qui finit par indiquer un moyen de se faire vacciner et de ne pas gâcher de doses lorsque l’on est pas encore ayant droit

      Pour qui veut se faire vacciner avec des « restes » d’astra zénéca (très bon si on voit pas des non vaccinés à gros risques), il y a un moyen simple : se signaler en pharmacie (ils se font pas mal de blé sur ce taff...) pour être appelé pour les doses non utilisées.

  • Covid long : toujours peu de soutien en France

    https://www.la-croix.com/Sciences-et-ethique/Face-Covid-longs-patients-perdus-medecins-demunis-2021-03-04-1201143761

    Caroline Hodak : l’offre de soins est sous-dimensionnée. « En Angleterre, des dizaines de cliniques post-covid ont déjà vu le jour. Aux États-Unis, on compte 12 cliniques de suivi rien que dans l’État de New York. Ici, seules quelques consultations spécialisées existent, et la plupart sont saturées », regrette-t-elle.
    [...]
    « Rehab Covid », une consultation pour récupérer après la maladie : « Cela permet aux généralistes de nous soumettre les dossiers des patients afin qu’on les aiguille dans le traitement », explique le docteur, qui espère voir fleurir ce type de programmes partout en France.

    En attendant, « le chemin des patients reste compliqué », selon le professeur Renaud Tamisier, médecin au CHU de Grenoble (Isère) et investigateur principal de l’étude Co-survivors.
    [...]
    Menée avec le laboratoire HP2 de l’Inserm, cette étude s’appuie également sur les CHU de Créteil, Bobigny et Nancy ; l’objectif est d’évaluer sur cinq ans les séquelles physiques mais aussi psychologiques de la maladie.

    #covid_long
    #systeme_de_sante

  • À chaque fois qu’ils se merdent, ils nous donnent le choix entre « un numéro vert », ou « un panel citoyen ». Là c’est le panel citoyen.

    Coronavirus : 35 Français tirés au sort dès lundi pour se prononcer sur la stratégie vaccinale
    https://www.francebleu.fr/infos/sante-sciences/coronavirus-35-francais-tires-au-sort-des-demain-pour-se-prononcer-sur-la

    Le Conseil économique, social et environnemental (Cese) annonce ce dimanche 3 janvier au Journal du Dimanche et à franceinfo que le tirage au sort des 35 membres du futur « collectif de citoyens » chargé de se prononcer sur la stratégie vaccinale française contre le coronavirus débutera ce lundi. Le panel formé respectera des critères d’âge, de genre, de région de résidence, de niveau de diplôme, de catégorie socioprofessionnelle et de type de domicile. 

    Dans Le Parisien, Gabriel Attal, le porte-parole du gouvernement, a expliqué que ce groupe d’une trentaine de « citoyens tirés au sort, représentant tous les territoires, sera constituée le 10 janvier ». Leurs travaux débuteront le 16 janvier. Le porte-parole du gouvernement assure qu’ils « pourront poser toutes les questions, faire toutes les observations et interpeller Olivier Véran ou le professeur Alain Fisher » sur la gestion de l’épidémie de Covid-19 et de la vaccination. Ce collectif citoyen avait été évoqué en premier par Emmanuel Macron le 24 novembre dans une allocution.

  • #Covid-19 : nouvelle alerte sur le manque de bras à l’#hôpital
    https://www.la-croix.com/Sciences-et-ethique/Covid-19-nouvelle-alerte-manque-bras-lhopital-2020-10-06-1201117981

    Des personnels médicaux épuisés, des postes non pourvus, une charge de travail de plus en plus difficile à porter : le Collectif Inter Hôpitaux alerte sur les besoins de recrutement dans les établissements hospitaliers.

    #politique

  • #Vaccin contre le #coronavirus, des avancées mais pas d’emballement
    https://www.la-croix.com/Sciences-et-ethique/Vaccin-contre-coronavirus-avancees-pas-demballement-2020-07-23-1201106150

    Attention donc aux effets d’annonce des laboratoires, « souvent motivés par des enjeux financiers », abonde l’infectiologue grenoblois. Les deux chercheurs sont formels sur un point : « Ces vingt dernières années, aucun vaccin n’a été élaboré en moins de dix ans », rappelle Morgane Bomsel. Même si la connaissance de certains virus similaires à la #Covid-19, comme le MERS, permettra peut-être de « gagner trois ou quatre ans car on peut recycler une partie des #vaccins déjà existants ».

  • Le gouvernement veut créer un #fichier pour les malades du coronavirus

    Le projet de loi du gouvernement prévoit la création d’un fichier spécifique rassemblant les noms des #malades du #Covid-19 ainsi que de leurs contacts. Et ce « sans le consentement » des personnes concernées.

    Comment assurer le #suivi des malades du Covid-19 et des personnes qu’ils ont croisées ? C’est pour répondre à cette question que le gouvernement entend créer un nouveau fichier, prévu par le projet de loi prorogeant l’#état_d’urgence_sanitaire, qui devrait être examiné par les parlementaires les 4 et 5 mai.

    L’article 6 du texte prévoit en effet que soient rassemblées dans un même fichier toutes les informations susceptibles d’aider à la reconstitution, par des « #brigades » d’#enquêteurs_épidémiologiques, des #relations de chacun. Le fichier, non anonyme, devrait ainsi contenir l’#identité des malades et les résultats de leurs #examens_biologiques, mais aussi plus largement la liste des personnes croisées au cours des derniers jours – car « présentant un #risque_d’infection » -, leur #adresse et leurs #déplacements. Et ce afin d’opérer, peut-on lire dans le texte du gouvernement une « #surveillance_épidémiologique aux niveaux national et local ».

    Plusieurs administrations auront accès aux données

    Le nouveau fichier, qui n’a aucun lien avec l’application de #traçage #StopCovid, dont Olivier #Véran a annoncé qu’elle ne serait pas prête le 11 mai, abritera ces #informations, d’abord collectées par le #médecin_traitant puis par les « brigades » de l’#Assurance_maladie. Des #données_personnelles extrêmement sensibles qui seront ensuite mises à la disposition non seulement des professionnels de santé en charge du suivi des personnes malades, mais aussi de plusieurs administrations comme le #ministère_de_la_santé, le service de santé des #armées, l’Assurance maladie et les #Agences_régionales_de_santé.

    Le dossier est d’autant plus sensible que les données dont il est question sont en partie couvertes par le #secret_médical. « Comme lorsque nous consultons un confrère à propos d’un patient ou lorsque nous envoyons à l’Assurance maladie les motifs médicaux d’arrêt de travail, nous serons dans le cadre d’un #secret_médical_partagé », assure le docteur Jacques Battistoni, président du premier syndicat de médecins généralistes, #MGFrance. Les #généralistes seront chargés de collecter les premières informations sur le « #premier_cercle » fréquenté par un malade dans le fichier. Ils ont d’ailleurs reçu un courrier en ce sens, jeudi 30 avril, signé par Nicolas Revel, le patron de l’Assurance maladie.

    « Je comprends que ce système puisse impressionner, car il contient des #informations_sensibles et personnelles, mais c’est un moindre mal. Il me semble vraiment indispensable si l’on ne veut pas que l’#épidémie reparte », souligne le docteur Battistoni.

    Une transmission de données « sans le #consentement des personnes »

    Autre question sensible, au cœur de ce nouveau fichier : la #transmission_des_informations qu’il contient sera opérée « sans le consentement des personnes intéressées », peut-on lire dans le projet de loi gouvernemental. Une précision qui inquiète plusieurs observateurs, comme le président de l’#Union_française_pour_une_médecine_libre (#UFML), le docteur Jérôme Marty. « Le consentement est l’un des socles de la médecine. Le fait de ne pas demander le consentement de son patient pour constituer un fichier est sans précédent. La situation d’#urgence ne peut pas tout justifier », alerte-t-il.

    « Imaginez le scandale si nous avions fait ce genre de fichiers pour le sida, poursuit-il. Cela pose un problème #éthique et déontologique important. » Ce praticien réclame l’avis Conseil de l’Ordre sur le sujet, mais aussi celui du Comité national d’éthique, de l’Académie de médecine, de la Cnil et du Conseil constitutionnel.

    « Garde-fous »

    « Que signifie cette absence de consentement ? », interroge quant à lui l’avocat Thierry Vallat. Ce spécialiste des données personnelles estime que des « #garde-fous » devront ainsi être nécessaires. « Il faut définir très précisément qui collectera les informations, la liste des informations précises, qui pourra y avoir accès et surtout pour combien de temps », insiste l’avocat. Sur ce dernier point, le gouvernement prévoit la disparition du fichier « au plus tard » un an après la promulgation de la loi.

    Mais surtout, l’avocat s’inquiète d’éventuelles #fuites de données. « Nous sommes dans un contexte exceptionnel où les services de l’État agissent très rapidement, et risquent de ne pas avoir le temps de sécuriser ce nouveau fichier. Or les données de santé font régulièrement l’objet de fuites, et elles sont extrêmement convoitées », estime-t-il.

    Dans l’ensemble, l’architecture de ce nouveau dispositif demeure assez floue. Et pour cause : il devrait ainsi être précisé, après coup, par un #décret d’application. Ce qui permettra de consulter la Cnil sur ce nouveau fichier. Jusqu’à maintenant, la Commission indépendante n’a en effet pas été sollicitée sur ce dossier sensible.

    https://www.la-croix.com/Sciences-et-ethique/Sante/Le-gouvernement-veut-creer-fichier-malades-coronavirus-2020-05-03-12010923
    #coronavirus #France #loi #déontologie
    ping @etraces @isskein

  • Tourisme spatial : Virgin Galactic présente ses combinaisons de vol
    https://www.la-croix.com/Sciences-et-ethique/Tourisme-spatial-Virgin-Galactic-presente-combinaisons-vol-2019-10-16-1301

    La date du premier vol commercial n’est pas encore calée mais les tenues, très tendance Star Trek, sont fin prêtes : Virgin Galactic et son fondateur Richard Branson ont présenté mercredi à New York les combinaisons que porteront les premiers astronautes privés, qui seront réalisées sur mesure pour leurs clients.

    Hé les pauvres, n’oubliez pas d’envoyer votre diesel à la casse. Notre maison brûle et c’est à cause de l’espèce humaine : de vous qui êtes trop nombreux. Alors va falloir revoir son mode de vie.

  • Stéphane Bortzmeyer : « Les limites du réseau sont encore très loin »
    https://www.la-croix.com/Sciences-et-ethique/Numerique/Stephane-Bortzmeyer-limites-reseau-sont-encore-tres-loin-2019-07-24-120103

    Stéphane Bortzmeyer : « Les limites du réseau sont encore très loin »

    Stéphane Bortzmeyer, informaticien à l’Association française pour le nommage Internet en coopération (Afnic), spécialiste des réseaux informatiques, explique les menaces qui pèsent aujourd’hui sur Internet.

    Recueilli par Gauthier Vaillant

    #C&F_éditions #Stéphane_Bortzmeyer

  • Enfants sans bras : les mauvais calculs de Santé publique France
    https://www.lemonde.fr/sante/article/2018/10/16/enfants-sans-bras-les-mauvais-calculs-de-sante-publique-france_5369895_16513

    Sollicités par « Le Monde », des biostatisticiens jugent qu’un rapport écartant un excès de malformations dans l’Ain contient des erreurs « grossières ».

    Des erreurs méthodologiques « grossières », « indignes », des marges de confiance « ubuesques »… Le Monde a soumis à trois biostatisticiens le rapport publié jeudi 4 octobre par l’organisme de sécurité sanitaire Santé publique France (SpF), statuant sur un nombre suspect d’enfants naissant sans bras, ou sans main, dans le centre de l’Ain : les trois scientifiques, dont deux ont demandé au Monde de garantir leur anonymat, formulent des critiques assassines à l’encontre du rapport rassurant de l’agence.

    Trois rapports ont été rendus simultanément par SpF sur des suspicions d’excès de cas de malformations dans des zones géographiques restreintes. Deux d’entre eux, qui concernent la Bretagne et la Loire-Atlantique, concluent à un nombre de cas significativement accru par rapport à la norme – sans qu’une cause soit identifiée.

    En revanche, le rapport sur la situation dans l’Ain écarte toute anomalie statistique. Mais, au contraire des deux autres et en contravention avec les usages de l’expertise scientifique, il n’a pas été signé par ses auteurs. Interrogée par Le Monde, SpF a dans un premier temps expliqué que leurs noms n’apparaissaient pas dans le rapport en raison d’un oubli, puis dans un second temps que l’auteur était… SpF.

    Controverse depuis deux ans

    Selon SpF, l’accumulation, entre 2009 et 2014, de sept cas de malformations – dites « agénésie transverse des membres supérieurs » (ATMS) – dans une zone rurale de l’Ain d’un rayon de 17 km, ne présente pas de caractère inhabituel.

    Un jugement en opposition frontale avec celui du registre des malformations en Rhône-Alpes (Remera), l’organisation à l’origine de l’alerte sanitaire relative à la situation dans l’Ain. Selon le Remera, qui suspecte une contamination environnementale, le nombre de cas d’ATMS observés dans la zone est plus de cinquante fois supérieur à ce qui est normalement attendu.

    La directrice du registre, Emmanuelle Amar, doit être auditionnée le 23 octobre à l’Assemblée nationale, à l’initiative des députés Delphine Batho (Deux-Sèvres, Génération Ecologie) et Jean-Luc Fugit (Rhône, La République en marche).

    La controverse entre le Remera et SpF dure depuis plus de deux ans. Mais la publication de plusieurs articles de presse sur ces enfants sans bras, fin septembre, a contraint SpF à communiquer officiellement sur le sujet, et à publier ces rapports.

    Erreurs « incompréhensibles »

    Après lecture de celui concernant l’Ain, l’épidémiologiste et biostatisticien Jacques Estève, ancien professeur à l’université Claude-Bernard (Lyon) et aux Hospices civils de Lyon, est catégorique. Pour l’ancien directeur de l’unité de biostatistiques du Centre international de recherche sur le cancer, les erreurs d’analyse de SpF sont « incompréhensibles ».

    « Un étudiant de première année d’université serait surpris d’apprendre que sept cas observés dans une population de 5 738 naissances, où la probabilité d’en observer un seul est de 1,7 sur 10 000, ne soit pas un événement exceptionnel, ironise M. Estève. Une approche un peu plus sophistiquée montre que l’observation d’un nombre de cas supérieur ou égal à sept dans ces conditions a une probabilité égale à 7,1 pour 100 000 ! » Pour M. Estève, « la présence d’une telle erreur dans un rapport de SpF est inexplicable et, s’il s’agit d’une erreur de bonne foi, elle doit être corrigée ».

    Deux autres mathématiciens sollicités par Le Monde, spécialistes de ces questions et n’ayant jamais pris part à la controverse, réagissent de manière tout aussi tranchée. « Ma principale critique est qu’ils [SpF] investiguent la présence d’un agrégat dans chaque commune où un cas a été signalé, puis dans le département de l’Ain tout entier », explique le premier.

    Dilution statistique artificielle

    En clair, SpF a d’abord calculé l’excès de cas dans chacune des sept communes touchées (un cas par commune ayant été relevé ces dernières années), par rapport à la fréquence moyenne de ces malformations, sur l’ensemble du territoire.

    Or cette approche est inappropriée : il est, par définition, impossible d’identifier un agrégat de cas en analysant ceux-ci un par un, pris isolément les uns des autres. Or, explique le mathématicien, un cas unique dans une commune, quelle que soit la taille de celle-ci, peut toujours être attribué au hasard.

    Ensuite, pour conclure à l’absence d’un excès de cas à l’échelle de la petite zone touchée, l’agence a comparé le nombre de cas y étant survenus, au nombre de cas normalement attendus sur l’ensemble du département de l’Ain. Une technique qui revient à une dilution statistique artificielle.

    « L’analyse de SpF ne prend pas du tout en compte la proximité géographique des cas de malformations, explique le premier scientifique interrogé par Le Monde. Si ces sept cas avaient eu lieu aux quatre coins du département de l’Ain, le résultat des analyses aurait été exactement le même. » Or le regroupement géographique est précisément l’un des éléments-clés de la détection des « clusters », ces agrégats de cas pathologiques survenant dans une fenêtre de temps et sur un territoire donnés.

    Critiques à la marge

    Au contraire, jugent les deux mathématiciens, l’étude du Remera, présentée comme fausse par SpF, est plus adéquate. Elle « présente une méthodologie plus adaptée et rigoureuse, même si le modèle est moyennement adapté », estime le deuxième mathématicien sollicité par Le Monde. Ce dernier juge que l’évaluation de l’excès de cas publiée par Remera dans son rapport, un taux de malformations cinquante-six fois supérieur à ce qui est attendu, « ne doit pas être considéré en raison du trop faible nombre de cas ».

    L’autre mathématicien interrogé estime aussi que la technique utilisée par le Remera, dite « méthode de scan à fenêtre variable », est plus adaptée que celle de SpF et « a obtenu beaucoup de succès en épidémiologie ». Lui aussi formule toutefois quelques critiques, mais à la marge, sur le travail du Remera – sur la fenêtre de temps analysée notamment.

    Sollicitée par Le Monde, SpF se dit « toujours ouverte au débat scientifique ». Cependant, ajoute l’établissement public, « ces discussions, qui permettent de faire avancer les connaissances, sont souvent complexes et ne peuvent avoir lieu par média interposé ».

    Lors de sa conférence de presse du 4 octobre, les responsables de SpF ont assuré que le désaccord avec le Remera était sans conséquence puisque l’agence dit avoir malgré tout conduit l’enquête de terrain, au même titre qu’en Bretagne et en Loire-Atlantique. Ces enquêtes n’ont pas découvert de causes et SpF disait ne pas avoir l’intention de poursuivre les investigations, devant la faible probabilité de découvrir une cause aux trois situations. Trois jours plus tard, dans une déclaration à RTL, le ministre de la transition écologique et solidaire, François de Rugy, prenait le contre-pied de l’agence, assurant qu’une nouvelle enquête serait ouverte.

    Le registre des malformations en Rhône-Alpes au bord de la fermeture

    De structure associative, le registre des malformations en Rhône-Alpes (Remera) est au bord de la fermeture. Sa directrice, Emmanuelle Amar, devait se présenter, mardi 16 octobre, à un entretien préalable à son licenciement par les Hospices civils de Lyon (HCL), l’institution-hôte du registre, qui encaisse les subventions et fait vivre l’association. Deux de ses principaux soutiens financiers ont cessé en 2018 : celui de l’Institut national de la santé et de la recherche médicale et de la région Auvergne-Rhône-Alpes. Quant à celui de Santé publique France, il n’a pas encore été versé pour l’année en cours. Ce sont les HCL qui règlent, à titre intérimaire, les salaires des six employés depuis plusieurs mois. Pour la députée Delphine Batho (Deux-Sèvres, Génération écologie), le licenciement des personnels du registre contreviendrait à la loi dite « Sapin 2 » protégeant les lanceurs d’alerte.

  • Il n’y a plus d’herboriste diplômé en France - La Croix
    https://www.la-croix.com/Sciences-et-ethique/Sante/Il-dherboriste-diplome-France-2018-01-29-1200909621

    En dépit des promesses des gouvernements successifs, la France reste le seul pays de l’Union européenne à ne pas reconnaître la profession d’herboriste. « L’herboristerie se meurt », regrette Michel Pierre, auteur de nombreux livres sur les bienfaits des plantes (1) et patron de la célèbre Herboristerie du Palais-Royal (à Paris). Car depuis une quinzaine d’années, explique le spécialiste, 143 plantes bénéfiques pour la santé sont en vente libre dans les grandes surfaces. Quant aux autres plantes médicinales, elles ne peuvent être vendues qu’en pharmacie. Un marché qui n’intéresse pas forcément les officines, si bien qu’on a du mal à les trouver.
    Une industrialisation de la phytothérapie

    Les pharmaciens préfèrent commercialiser des produits confectionnés à partir de molécules de plantes qui occupent moins de place et coûtent plus cher que des sachets de thym ou d’ortie. « On assiste clairement à une industrialisation de la phytothérapie. Environ 500 plantes – et bientôt près d’un millier – peuvent ainsi être utilisées comme compléments alimentaires sous forme de gélules, ampoules ou concentrés. Mais on n’a pas pour autant le droit de les vendre comme plantes pour tisane », déplore Michel Pierre, qui persiste à vendre de la bruyère en tisane, quitte à se mettre hors-la-loi.

  • L’anomalie géologique de Rochechouart
    https://www.la-croix.com/Sciences-et-ethique/Sciences/Lanomalie-geologique-Rochechouart-2017-11-14-1200891821?from_univers=lacro

    Pour la première fois en France, des géologues forent à l’endroit où, il y a 200 millions d’années, une météorite se serait écrasée.

    Voici « environ 200 millions d’années, avant le jurassique et avant même la séparation des continents, une météorite de près d’un kilomètre de diamètre et de 6 milliards de tonnes s’est écrasée ici, à la vitesse de 72 000 km/h »

    Inutile de préciser que l’atterrissage d’un tel bolide sur Terre a laissé des traces. Mais ce qu’on appelle l’astroblème (du grec blêma, coup, jet), un cratère formé par la chute d’une météorite, partiellement détruit par l’érosion ou recouvert par des sédiments, est difficilement décelable.

    Témoignage rare en Europe occidentale, l’impact de Rochechouart a la particularité d’être situé tout près de la surface et ressemble à « une assiette creuse aux rebords érodés ». « On marche dessus ! Il n’y a pas de couche sédimentaire à creuser pour l’atteindre », jubile Philippe Lambert.

    En tout 20 carottes seront prélevées d’un à 120 mètres de profondeur, en huit sites choisis sur les 50 hectares que comporte la réserve. D’un coût total de 150 000 euros, financés à 80 % par l’État et l’Union européenne, cette campagne pourrait être le début d’une vaste aventure scientifique. Une fois traités et archivés, les échantillons de roches de l’astroblème de Rochechouart pourront être prêtés ou donnés dans le cadre de recherches.