Pourquoi un Canadien sur cinq choisit la vasectomie

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    Au Québec, le partage de la contraception dans le couple est devenu la norme : en un
    an, le professeur Michel Labrecque réalise à lui seul autant de vasectomies que la
    moitié de celles réalisées en France dans le même temps. Nous l’avons suivi, lui et
    ses patients, durant une journée à la clinique médicale de Lėvis-Les Rivières, où il
    exerce.

    « Vous baisserez seulement votre pantalon et vous vous allongerez. Les conjointes peuvent assister à l’opération, il n’y a pas de problème ». Dans une salle d’attente aux fauteuils confortables, sept hommes entre 30 et 60 ans écoutent attentivement les dernières consignes que leur dispense Nadia, l’infirmière, avant leur vasectomie. Cette opération, remboursée par la sécurité sociale québécoise, consiste à réaliser une incision au niveau des bourses pour couper et bloquer les canaux déférents – qu’on appelle ici familièrement le « canal famille » - afin d’empêcher les spermatozoïdes de s’écouler lors de l’ėjaculation.
    Une vingtaine d’opérations par jour

    La scène ne se déroule pas en France, où seulement 0,2 % des hommes ont recours à cet acte de stérilisation définitive, selon les dernières données disponibles issues de l’enquête Fecond réalisée en 2010 par l’Inserm et l’Ined ; elle se passe à Quebec, où elle est devenue tout ce qu’il y a de plus banal. « Sur une cohorte d’hommes âgés de 50 ans, un sur trois a eu une vasectomie », assure le professeur Michel Labrecque en consultant son agenda, qui affiche 22 opérations prévues pour la journée à la clinique Lėvis-Les Rivières. Faut-il en conclure qu’à l’heure où les effets secondaires de la pilule sont de mieux en mieux connus, la contraception sera partagée entre hommes et femmes dans le futur ?

    #contraception_masculine #vasectomie