Des policiers abusent des plaintes pour « outrage à agent »
►http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2014/01/18/01016-20140118ARTFIG00351-des-policiers-abusent-des-plaintes-pour-outrage-a
Des policiers abusent des plaintes pour « outrage à agent »
►http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2014/01/18/01016-20140118ARTFIG00351-des-policiers-abusent-des-plaintes-pour-outrage-a
Relire aussi : Pas d’outrage pas d’paye ! La Brique - 5 Décembre 2017
« All cops are bastards », « mort aux vaches », « un flic, une balle », « fumier » . Scandés en manifs ou tagués sur les murs de nos villes, ces (é)cri(t)s de rage contre la police fleurissent avec la rentrée sociale. Mais ils apportent un tas d’emmerdes à qui se risque à les exprimer, quand les flics en font leur treizième mois.
Alors que les manifs s’accentuent à mesure que la casse du code du travail s’intensifie et que la répression l’accompagne, les flics s’enrichissent. Ils tirent profit des réactions épineuses qu’ils suscitent en faisant passer toute tentative de résistance pour de l’« outrage », technique dont ils usent et abusent. Les outrages sont assimilés à des « paroles, gestes ou menaces, des écrits ou images de toute nature non rendus publics ou l’envoi d’objets quelconques » (1). La Protection Fonctionnelle (PF), un bidule mis en place par la loi du 11 juillet 1983, assure aux dépositaires de l’autorité publique une réparation en cas de préjudice ressenti pour ce qu’ils considèrent eux-mêmes relever de l’outrage ou de la rébellion. Si le recours à l’outrage est autorisé pour toutes les catégories de la fonction publique, la police nationale est de loin la plus gourmande en la matière.
Noms d’oiseaux et poulets aux œufs d’or
Depuis un décret de 1995, les frais de justice liés à la procédure sont pris en charge par le Secrétariat général pour l’administration de la police (SGAP). Grâce à ce système, une simple insulte peut représenter une indemnisation de 300 à 800 euros de dommages et intérêts. Si l’inculpé est insolvable, le service d’aide au recouvrement des victimes d’infractions règle la note (jusqu’à 1 000 euros, en tenant compte des frais d’avocat, choisi à la discrétion de l’agent) avant de se retourner contre le salaud d’pauvre à la langue trop pendue.
La suite : ►http://labrique.net/index.php/thematiques/repressions/935-pas-d-outrage-pas-d-paye-3
C’est bien que le figaro reprenne, sachant que c’est pour dénoncer la prise en charge par l’administration des frais d’avocats dans des affaires d’outrage et d’insultes envers des policiers.
@aude_v
L’agent touche les bénefs de l’outrage mais l’administration paie les frais et assume les risques de la démarche. Pas très start-up nation.
Au contraire, dépense publique, revenus privés
City-Tour... ne pas rond.
▻http://labrique.net/index.php/thematiques/droit-a-la-ville/947-city-tour-ne-pas-rond
S’il est une expérience lilloise peu connue de ses habitants, c’est certainement le City-Tour de Lille. Vous les avez certainement vus, ces bus sans toit, parcourant le centre-ville pour permettre aux touristes de s’imprégner de la beauté de ses boulevards et d’expérimenter à pleins poumons une spécialité locale : le pic de pollution.
La Brique : N°52 L’ombre des statues - Le Lille City tour !
▻http://www.campuslille.com/index.php/entry/la-brique-n-52-l-ombre-des-statues-le-lille-city-tour
La Brique, le journal sans peur, sans reproche, sans publicité, sans subventions, sans concession, le collectif sur Radio Campus Lille.
Interview depuis un des petits salons du Casinos Barrière, on fait le point sur le numéro 52.
L’ombre des statues pourquoi ?
Le City tour de Lille.
L’Agence du médicament, le projet est quand même retenu.
Lille Capitale du Design, à 500 000 euros. The World Design Organization (WDO) Le lien.
Friches artistiques - Lieux sans nom.
Pas d’outrage, pas de paye.
La pirogue.
Annonce du numéro 53 de La Brique.
N°52 - AUTOMNE 2017 - L’OMBRE DES STATUES
▻http://labrique.net/index.php/numeros/929-n-52-automne-2017-l-ombre-des-statues
P.2 Edito
P.3 Olieux - Gare sans sauveur
P.4-5 Pas d’outrage, pas de paye
P.6 Brèves
P.7 City-Tour...ne pas rond
P.8-9 L’Union fait la force
P.10-11 Squats : Partout chez nous
P.12-13 CCL : l’oppidum du peuple
P.14-15 Friche artistique - Lieux sans nom
P.16-17 LGBT : quand Lille sort du placard
P.18 Brèves
P.19 Bar "La pirogue"
P.20-21 BCE : quels intérêts
P.22-23 Un samedi à Bazancourt
P.24 Procès Hermant...à suivre.
VISITE GUIDÉE SIGNÉE AUBRY DANS UN LILLE QUI BOUGE, l’article de la voix du Nord
Martine Aubry transformée en guide de tour-opérateur, micro en main, à l’avant d’un bus de journalistes. C’était ce vendredi matin, un préambule très concret au lancement de sa communication à mi-mandat.
L’occasion de réviser ses basiques. Ici à Lille, on ne néglige pas les quartiers populaires, bien au contraire. La ville y facilite d’abord la circulation des voitures, des vélos, des piétons, sans oublier de meilleures connections au centre-ville. Elle donne envie d’y vivre en construisant (ou réhabilitant) des logements, des parcs, des écoles... ; puis donne l’envie d’y venir, via quelques équipements.
Illustration à Moulins, avec la porte de Valenciennes, qui a notamment vu pousser la maison Stéphane-Hessel, inaugurée en février 2016. Elle abrite la Maison de l’économie sociale et solidaire, une auberge de jeunesse et une crèche de 70 places. Le secteur est encore en chantier, avec la livraison de 600 logements à venir à l’horizon 2019.
De Fives au projet Swam . . . . . . . EDITO N°52 - HISTOIRES À LUTTER DEBOUT.
On vous a laissé.es cet été avec un bon gros numéro sur le travail qui écrase et qui tue. Il n’a pas pris une ride.
On dénombre le seizième suicide d’un ancien de Goodyear tandis que les victimes de l’amiante ont été une fois de plus déboutées de leur procès. Cette rentrée ne nous prépare rien de mieux au vu du dézingage du droit du travail désormais tout à fait sur les rails, version XXL de la loi El Khomri. Même si on ne comptait pas sur les contrats précaires pour sauver les droits sociaux, on est tout de même abasourdi.es de voir que la majorité des assos’ locales et pas mal de structures d’aide sociale crèvent de ne plus avoir les contrats aidés pour survivre. Les coupes réglées dans les conquis sociaux s’incarnent très concrètement dans nos quotidiens déjà fragiles.
Alors quoi faire ? Bien sûr, on se joint dès qu’on peut aux centaines de milliers de personnes qui battent le pavé pour contester Macron et sa coupe réglée du droit du travail. L’ampleur réjouissante des mobilisations révèle en creux l’ampleur de la merde dans laquelle on est. Des manifs où beaucoup d’entre nous s’amènent avec la boule au ventre. Avec l’entrée de l’état d’urgence dans le droit commun, la répression des militant.es a de beaux jours devant elle. Des camarades prennent du ferme pour avoir osé militer. La rue ne peut plus ces temps-ci, sous les drapeaux colorés des syndicalismes divers, faire croire qu’elle est le terrain de jeux pacifié du « dialogue social ».Or, les combats actuels ont une continuité directe avec l’histoire des luttes passées. Depuis près de deux siècles, l’essor de l’industrie textile et la formation d’une classe ouvrière se sont faites au profit de quelques bourgeois. L’histoire et la mémoire légitimes ont toujours été façonnées au profit des possédant.es, au détriment de celle.ux qui l’ont faite et subie. . . . .
La suite : ►http://labrique.net/index.php/thematiques/editos/930-edito-n-52-histoires-a-lutter-debout
PAS D’OUTRAGE PAS D’PAYE !
« All cops are bastards », « mort aux vaches », « un flic, une balle », « fumier » . Scandés en manifs ou tagués sur les murs de nos villes, ces (é)cri(t)s de rage contre la police fleurissent avec la rentrée sociale. Mais ils apportent un tas d’emmerdes à qui se risque à les exprimer, quand les flics en font leur treizième mois. . . . . . .
La suite : ►http://labrique.net/index.php/thematiques/repressions/935-pas-d-outrage-pas-d-paye-3 BAR LA PIROGUE : « DÉGAGE SALE PÉDÉ ! »
Dans le Vieux Lille, La Pirogue est un bar traversant entre la rue de Weppes et la rue Jean Jacques Rousseau. Dans cet établissement ouvert depuis une vingtaine d’années, tous les ingrédients seraient réunis pour passer un bon moment si le personnel n’avait pas la cogne un peu facile, transformant le moment festif en cocktail explosif.
Alertée par un lecteur, La Brique s’est penchée sur les drôles d’habitudes de la Pirogue. Le 16 août 2017 vers 23h, sortant du bar gay le Privilège, Emmanuel et son frère François de passage à Lille, vont terminer leur soirée à La Pirogue. Emmanuel connaît le bar depuis dix ans. Les deux frangins ne sont ni violents, ni ivres : Emmanuel concède « avoir bu seulement trois pils ». Rien d’extraordinaire dans un quartier où il n’est pas rare de croiser une faune largement plus éméchée.« Après notre entrée, l’un des barmen me donne la carte et sans raison apparente la refuse à mon frère en lui disant qu’il ne le servirait pas. » Drôle de situation et esprit peu commerçant. Les frères demandent la raison du refus et François récolte un... « Dégage sale pédé ! ». Emmanuel est abasourdi et fait entendre que « ces manières sont totalement inacceptables ». Ni une ni deux, le barman « saute par-dessus le bar » en furie. « Il nous a violemment mis à la porte avant de nous frapper tous les deux avec l’aide de l’autre barman, sous les yeux incrédules du videur présent pendant la scène. Mon frère a pris un coup de poing. Moi deux, avant que l’un d’entre eux me gaze avec une bombe lacrymogène ! » Que le barman vide à moins d’un mètre du visage d’Emmanuel.
Les passant.es, les client.es et même le videur interviennent en donnant de l’eau et en appelant les pompiers. . . . . .
►http://labrique.net/index.php/thematiques/histoires-du-bocal/931-bar-la-pirogue-degage-sale-pede
ACCOMPAGNEMENT MUSICAL :
Naif, L’assureur militant.
Mégacombi (Radio Canut) ►http://audioblog.arteradio.com/blog/3012947/megacombi
Le petit jardin - Jacques Dutronc.
▻https://www.youtube.com/watch?v=Z8O_XEggIMs
Ch’ti Lyrics Les corons.
▻https://www.youtube.com/watch?v=YC7ptWTm-LQ Les Ch’ti Lyrics - Odile et Odette Vandekaestecker, deux comédiennes chanteuses interprètent un spectacle musical a cappella.
De "formation lyrique", ce duo propose un concert inspiré du répertoire de chansons
régionales et plus particulièrement en « Ch’ti » : de l’immuable hymne du P’tit quinquinà la déchirante mélodie Les Corons, de l’originale musique
de film Quand la mer monte à l’attendrissante ballade Tout in haut de ch’terril, mais également avec l’audacieuse reprise en ch’ti Tout di parèle (d’après le succès international My Way / Comme d’habitude), ...
Elles explorent la mémoire de nos grands classiques. Leur virtuosité vocale couplée d’une polyphonie inventive permettra à la fois de reconnaître les plus grands tubes patoisants, et de dénicher des joyaux d’humour et de bon sens plus que centenaires.
▻http://compagnieonoff.com/spectacle/chti-lyrics
#La-Brique #HDF #Lille #Presse-alternative #médias #Audio #Radio #Radio-libre #Radio-Campus-Lille #luttes #médias_libres
L’Union fait la force
▻http://labrique.net/index.php/thematiques/lutte-des-classes/936-l-union-fait-la-force
À Lille, au cœur de Moulins, l’enseigne d’un supermarché Match enlaidit une façade grandiose et bien conservée, dont le fronton arbore encore les mots « Coopérative L’Union de Lille ». Qui soupçonne aujourd’hui que se trouvait là une des institutions ouvrières les plus puissantes qui aient vu le jour dans la région ?
Gare Saint Sauveur, voix sans issue
▻http://labrique.net/index.php/thematiques/immigration/932-gare-saint-sauveur-voix-sans-issue
Depuis l’été dernier, les jeunes mineurs isolés ont installé leurs tentes sur la friche de l’ancienne gare Saint Sauveur. Leurs conditions de vie sont loin des préoccupations de la mairie. Martine Aubry n’hésite pas à noyer le poisson, à fuir ses responsabilités. Sans pudeur, elle se défausse et délègue aux associatifs le soin d’apporter le minimum vital. Une action entravée par la ville qui excelle dans sa chasse aux moindres refuges de fortune. Invisibiliser des jeunes, étouffer la contestation et réprimer toute forme de lutte, voilà la stratégie pour régler un « problème » qui traîne.
Pas d’outrage pas d’paye !
►http://labrique.net/index.php/thematiques/repressions/935-pas-d-outrage-pas-d-paye-3
« All cops are bastards », « mort aux vaches », « un flic, une balle », « fumier » . Scandés en manifs ou tagués sur les murs de nos villes, ces (é)cri(t)s de rage contre la police fleurissent avec la rentrée sociale. Mais ils apportent un tas d’emmerdes à qui se risque à les exprimer, quand les flics en font leur treizième mois.
Partout chez nous ! Quelle mémoire des squats lillois ?
▻http://labrique.net/index.php/thematiques/histoires-du-bocal/937-partout-chez-nous-quelle-memoire-des-squats-lillois
Souvenirs marquants pour plusieurs d’entre nous, l’histoire des squats s’écrit très peu. La Brique propose ici un récit subjectif à travers quelques lieux mythiques, mais surtout des pratiques collectives. Ou quand féminisme, antispécisme, anticapitalisme, autogestion, action directe, anarchisme sont transmis par une poignée de punk.es et de teufeur.ses en train de caler un bastaing contre une porte de hangar.
Un samedi à Bazancourt
▻http://labrique.net/index.php/thematiques/lutte-des-classes/940-un-samedi-a-bazancourt
Éric Louis est cordiste, travailleur itinérant. Il écrit régulièrement ses expériences de travail, ses galères de tous les jours. Dans le dernier numéro, il racontait la mort d’un de ses jeunes collègues sur son lieu de travail. Il revient ce mois-ci sur le rassemblement suite au décès.
Le procès Hermant... ou comment la démocratie se dissout dans le fascisme
►http://labrique.net/index.php/thematiques/histoires-du-bocal/941-le-proces-hermant-ou-comment-la-democratie-se-dissout-dans-le-fascisme
La Brique connaît un peu Claude Hermant. Lorsque La Voix du Nord faisait la pub de la Maison Flamande, on rétorquait ‘’Tiens, un plan com’ pour les fachos’’. Lorsqu’il serrait des pinces aux flics en manif, on prenait des notes. En peu de temps, à force de l’entendre plastronner sur l’internet, dans la presse, à la TV, on s’était à notre tour tenté de croquer l’animal. On était encore loin du compte. Pourtant, on l’observe depuis longtemps, gesticuler et pérorer, entre la boxe thaï, le paintball, la moto, le patriotisme folk, la bière, et sa carrière d’amant retraité des armes, du service d’ordre du Front National à la section de recherches de Villeneuve d’Ascq, sa carrière de politicard avortée, de ses alliances avec Serge Ayoub, leader de troisième voie et des jeunesses nationalistes révolutionnaires à (...)
La BCE : quels intérêts ?
▻http://labrique.net/index.php/thematiques/politicaille/939-la-bce-quels-interets
Clément Fontan est chercheur en science politique. Spécialiste de la Banque Centrale Européenne, il critique depuis plusieurs années les gouvernements européens, Frankenstein modernes, créateurs d’un monstre – la banque centrale européenne. Il nous raconte l’histoire de ce colosse « indépendant » dont les actions ne cessent de creuser les inégalités, entre sauvetage des banques, réformes néolibérales et petits arrangements entre amis.
Quand Lille sort du placard
▻http://labrique.net/index.php/thematiques/feminismes/938-quand-lille-sort-du-placard
Militant de longue date au sein de l’association les Flamands roses et membre du J’en Suis J’y Reste, Bruno a accumulé au fil des années quantité de souvenirs et de documents de travail qui, le temps passant, ont pris une valeur historique. Il organise aujourd’hui des promenades qui donnent à voir une autre histoire de Lille, particulièrement méconnue. Et si on se lançait dans l’histoire d’une autre Lille ?
Edito N°52 - Histoires à lutter debout
►http://labrique.net/index.php/thematiques/editos/930-edito-n-52-histoires-a-lutter-debout
Histoires à lutter debout On vous a laissé.es cet été avec un bon gros numéro sur le travail qui écrase et qui tue. Il n’a pas pris une ride. On dénombre le seizième suicide d’un ancien de Goodyear tandis que les victimes de l’amiante ont été une fois de plus déboutées de leur procès. Cette rentrée ne nous prépare rien de mieux au vu du dézingage du droit du travail désormais tout à fait sur les rails, version XXL de la loi El Khomri. Même si on ne comptait pas sur les contrats précaires pour sauver les droits sociaux, on est tout de même abasourdi.es de voir que la majorité des assos’ locales et pas mal de structures d’aide sociale crèvent de ne plus avoir les contrats aidés pour survivre. Les coupes réglées dans les conquis sociaux s’incarnent très concrètement dans nos quotidiens déjà (...)
Bar La Pirogue : « Dégage sale pédé ! »
►http://labrique.net/index.php/thematiques/histoires-du-bocal/931-bar-la-pirogue-degage-sale-pede
Dans le Vieux Lille, La Pirogue est un bar traversant entre la rue de Weppes et la rue Jean Jacques Rousseau. Dans cet établissement ouvert depuis une vingtaine d’années, tous les ingrédients seraient réunis pour passer un bon moment si le personnel n’avait pas la cogne un peu facile, transformant le moment festif en cocktail explosif.