• Lorsque l’iPhone est sorti en 2007, peu de gens imaginaient que la moitié de la population mondiale aurait dans sa poche un superordinateur presque indispensable à notre vie. Mais cela, quelque chose de si évident aujourd’hui, était aussi difficile à croire à l’époque qu’il l’est aujourd’hui de penser que les téléphones sont destinés à disparaître en moins d’une décennie. Et peut-être aux mains d’Apple lui-même.

      Un analyste réputé d’Apple - qui a généralement raison dans toutes ses prédictions - affirme qu’Apple lancera des lunettes de réalité mixte à la mi-2022, suivies de lunettes de réalité augmentée en 2025 et de lentilles de contact qui remplaceront tout le reste quelque part dans les années 2030.

      Ce dernier point peut paraître surprenant, mais il existe déjà des start-ups - comme Mojo Vision - qui y travaillent. La voie semble évidente, même si cet avenir se situe encore dans de nombreuses années.

      Quant aux lunettes d’Apple, elles sont un secret de polichinelle. En interne, l’entreprise a admis qu’elle y travaillait.

      Le prochain grand projet

      Vu de l’extérieur, il est évident qu’ils s’y préparent depuis des années. La montagne de preuves démontrant l’intérêt d’Apple pour ces nouveaux gadgets, qui remplaceront l’écran limité du téléphone par une réalité alternative où des objets et des écrans virtuels apparaissent comme par magie sous nos yeux, est énorme.

      D’une part, il y a la découverte d’un code caché dans le système d’exploitation des téléphones et tablettes d’Apple, un projet appelé Star Board. Il y a aussi l’acquisition stratégique de nombreuses entreprises du secteur : les développeurs de technologies de projection Akonia Holographics, les concepteurs de dispositifs de réalité augmentée Vrvana, la société de vision par ordinateur Regain, les fabricants de capteurs 3D PrimeSense et la startup de suivi oculaire SensoMotoric Instruments, entre autres.

      Enfin, il y a les propres appareils d’Apple, qui ont acquis ces dernières années la capacité d’interagir avec la réalité augmentée. Les plus récentes sont les caméras LiDAR - des capteurs dotés de projecteurs à points laser capables de capturer l’espace qui vous entoure en 3D pour positionner de manière réaliste des objets virtuels. C’est comme si l’iPhone et l’iPad Pro se faisaient hara-kiri.

      Tim Cook lui-même a admis que la réalité augmentée était « the next big thing » ("la prochaine grande chose", comme disait Steve Jobs). Selon Cook, il sera impossible d’y échapper et il fera partie intégrante de nos vies.

      L’ère de l’"informatique invisible

      Apple sait que les téléphones sont devenus un appareil de consommation comme les autres, aussi difficile à différencier que les machines à laver. C’est un marché qui stagne et, dans de nombreux cas, qui décline en raison de la saturation. Facebook, Microsoft et Google le savent aussi. Tous se livrent déjà à une guerre non déclarée pour remplacer le téléphone portable par un nouvel appareil.

      Cependant, ce n’est pas seulement pour nous vendre quelque chose d’autre. Objectivement, la réalité augmentée sera plus facile à utiliser et bien plus utile que les smartphones.

      Il représente la nouvelle ère de ce que certains appellent l’informatique invisible : des systèmes d’information numériques qui sont toujours présents et qui ne nécessitent aucun effort de la part de l’utilisateur.

      Les assistants vocaux personnels, par exemple, font partie de cette nouvelle ère. Ils ne sont pas encore aussi sophistiqués que l’ordinateur de bord de l’Enterprise, mais ils s’en rapprochent. Leurs voix sont presque indiscernables des voix humaines, et il en sera bientôt de même pour leur niveau d’intelligence.

      Mais ils sont limités par les dispositifs visuels actuels, dont la résolution et la taille sont limitées. Après tout, l’être humain est un animal qui dépend de la vision plus que de tout autre sens, ce qui se reflète dans le fait que plus de 50 % du néocortex est consacré au traitement visuel.

      La réalité augmentée rompt complètement avec les limites des écrans actuels. Dans sa version actuelle la plus avancée - les lunettes Hololens de Microsoft - l’angle de vision est inférieur à celui de l’œil humain, limité par la capacité des projecteurs et des optiques actuels. Alors que l’œil humain a un angle de vision de 114 degrés pour la perception de la profondeur, l’Hololens 2 n’a que 70 degrés. Il en résulte une expérience qui n’est pas totalement immersive car, dès que les objets dépassent le champ de vision, l’illusion de leur présence dans l’espace est brisée.

      On sait qu’Apple a du mal à réussir à élargir le champ de vision tout en conservant une taille discrète, selon les rumeurs. Des entreprises comme Leap Motion proposent des appareils offrant une résolution suffisante (1 600 x 1 440 pixels à 120 images par seconde) et un angle de vision de 100 degrés. Et même s’ils sont plutôt encombrants, Apple a essayé de les racheter à l’époque (le fondateur de Leap Motion leur a fait un doigt d’honneur deux fois parce qu’il ne supporte pas les gars de Cupertino, selon les rumeurs de la Silicon Valley).

      En fait, les problèmes liés à la taille des optiques et des projecteurs sont la raison pour laquelle, selon Kuo, les premières lunettes de Cook et de la société seront des lunettes de réalité mixte. Au lieu d’utiliser la technologie de projection sur du verre transparent, les lunettes utiliseront des processeurs et des caméras qui mélangeront l’image réelle avec l’image numérique pour projeter sur des écrans rétiniens à haute résolution et à taux de rafraîchissement élevé. Selon M. Kuo, cet appareil couvrira le champ de vision nécessaire pour que tout paraisse réel, pèsera de 200 à 300 grammes et coûtera environ 1 000 dollars.

      Elles auront quelques années de retard sur les lunettes transparentes de réalité augmentée. Ce seront celles qui vous permettront d’ajouter une couche numérique à votre monde physique de manière naturelle, en ajoutant une couche virtuelle qui vous permettra de travailler, de communiquer ou de jouer partout.

      Selon M. Kuo, il faudra ensuite attendre au moins une décennie avant de passer à l’étape suivante, le Saint Graal de la réalité augmentée : des lentilles de contact capables de recouvrir l’ensemble du champ de vision d’une couche de pixels qui affichera des images impossibles à distinguer de la réalité. Pour cela, il reste encore de nombreux progrès à faire en matière de miniaturisation électronique.

      Des conséquences profondes

      Ce qui reste à voir, ce sont les conséquences de l’utilisation de machines capables de transformer la réalité physique en une dimension alternative. Il existe des visions dystopiques comme celle du réalisateur et concepteur d’expérience utilisateur Keiichi Matsuda.

      Son court-métrage « Hyper-Reality » montre un avenir effrayant où les humains vivent dans une réalité régie par l’expérience numérique, contrôlée par des entreprises comme Facebook et exposée aux abus des pirates informatiques.

      Mais, comme Matsuda lui-même me l’a dit il y a quelques années, c’est une vision extrême et pessimiste. Selon lui, la réalité augmentée est un outil extrêmement puissant si on l’utilise à bon escient. Matsuda estime que, bien que les gens considèrent la réalité virtuelle et la réalité augmentée comme des technologies « futuristes », elles ont en fait le potentiel d’être les moyens les plus simples et les plus naturels d’interagir avec le monde numérique. La puissance d’un système de réalité augmentée est à un iPhone ce qu’un iPhone est à un téléphone analogique fixé à un appareil photo Polaroid et à un volume de l’Encyclopaedia Britannica.

      La raison en est évidente : l’être humain a évolué pendant des millions d’années pour utiliser directement ses mains, ses yeux, ses oreilles et tous ses sens, en interagissant avec les objets du monde réel. Comme le dit Matsuda, « nos mains sont l’interface originale avec le monde ».

      La promesse de la réalité augmentée est de nous ramener à la nature humaine, en supprimant la barrière personnelle qu’est devenu l’écran mobile, mais en maintenant l’accès à la technologie qui nous permet de faire des choses inimaginables il y a à peine une décennie. Nous verrons si Apple, Microsoft ou Facebook sont les entreprises qui tiennent cette promesse et si nous pouvons éviter la dystopie de l’hyper-réalité en cours de route.

      Traduit avec www.DeepL.com/Translator (version gratuite)

  • Origen étnico, sexo o vestimenta : el polémico sistema de Renfe para vigilar a sus viajeros
    https://www.elconfidencial.com/tecnologia/2021-02-17/renfe-videovigilancia-pliego-condiciones-tecnicos_2953824

    La compañía publica un anuncio de licitación para el desarrollo de un ’software’ de análisis de vídeo que pretende implementar en 25 estaciones de Madrid, Cataluña, Valencia, País Vasco y Málaga Mientras usted deambula por el andén esperando el próximo tren, esa cámara de seguridad a la que nunca presta atención ha podido reconocer ya si es hombre o mujer, identificar si va bien vestido, si está alegre o triste e incluso clasificarle por su origen étnico. Al menos, eso es lo que pretende Renfe en 25 (...)

    #algorithme #CCTV #racisme #sexisme #vidéo-surveillance #surveillance #

    ##_

  • Esta app mide el nivel de exposición al covid-19 de los empleados de una empresa
    https://www.elconfidencial.com/tecnologia/2020-05-27/covid-coronavirus-riesgo-exposicion-minsait-bra_2600307

    Usa inteligencia artificial para la gestión y el control del riesgo en las empresas y permite reactivar la actividad y el acceso a las oficinas en función de la situación de riesgo del profesional De manera paulatina, muchas empresas están volviendo a la normalidad o, al menos, están abandonando el teletrabajo en aquellos momentos en que se necesita que los empleados estén físicamente en sus instalaciones. Este hecho podría aumentar tanto el riesgo de contagio de los empleados como su propio temor (...)

    #algorithme #COVID-19 #notation #profiling #santé #travail

    ##santé

  • Las ONG piden regularizar a 800.000 inmigrantes y acceso a la renta mínima
    #Covid-19#migrant#migration#regularisation#Espagne#sanspapier#aide

    https://www.elconfidencial.com/economia/2020-04-30/ong-piden-regularizar-inmigrantes-acceso-renta-minima_2573175

    Los estudios sobre la renta mínima avanzan. Y también las reivindicaciones de las organizaciones no gubernamentales, que han reclamado al Gobierno que incluya a los inmigrantes sin papeles en el ingreso mínimo vital que está diseñando el ministro José Luis Escrivá.

  • TECHNOLOGIES DE SURVEILLANCE DANS LE MONDE

    Coronavirus : exemples d’utilisations des technologies de surveillance numérique et de l’Intelligence artificielle dans le monde

    En France : « Des professeurs en réanimation et médecine intensive de la France entière leur demandent de participer à l’étude de recherche clinique en cours (...) Concrètement, les essais se déroulent de la façon suivante : le patient, volontaire pour participer aux essais cliniques, ne choisit pas son traitement, le médecin non plus. C’est un logiciel qui a intégré auparavant différents critères qui désigne tel ou tel traitement »
https://www.ouest-france.fr/sante/virus/coronavirus/coronavirus-participez-la-recherche-clinique-lancent-des-medecins-67932
 


    Au niveau mondial, comme l’explique le Figaro, c’est cette solution technologique et numérique qui est mise en avant :
« C’est du côté de la technologie qu’arrivent les premiers outils efficaces contre le Covid-19 (...) Du Safe Path du MIT, au Digital Passport de l’Imperial College en passant par l’application développée par Oxford pour le gouvernement britannique ou celle conçue en Italie par le Centro medico Sant’Angelo de Milan, ces applications poursuivent des objectifs communs : suivre les déplacements des personnes testées positives et punir celles qui ne respectent pas le confinement (...) On comprend que ces boucliers digitaux seront peut-être la condition même de la fin du confinement.
(...) Des questions cruciales n’en restent pas moins posées : les personnes qui refuseraient de télécharger le « passeport digital » se verront-elles refuser le droit de sortir ? L’immunité collective sera-t-elle acquise si tout le monde ne le télécharge pas ? Et si cet outil technologique doit être considéré comme un médicament, saura-t-on le supprimer de nos téléphones quand on sera sorti de l’état d’urgence ? » 
https://www.lefigaro.fr/international/italie-contre-le-coronavirus-l-utilisation-massive-de-la-geolocalisation-20
 


    En Russie ce sont les caméras à reconnaissance faciales qui reconnaissent les personnes non-confinées : « La puissance du système repose sur un maillage très serré. Pas un couloir de métro, pas une rue n’échappe aujourd’hui aux 170 000 caméras déployées peu à peu depuis une décennie au nom de l’ordre public. Quelque 100 000 d’entre elles sont reliées à l’intelligence artificielle capable d’identifier les personnes filmées et les 70 000 restantes doivent suivre sous peu. La police de Moscou a dit avoir identifié depuis février près de 200 personnes ayant enfreint leur quarantaine, grâce à cette surveillance (...) Son dispositif, qui est aussi exporté en Chine, premier marché mondial, et en Amérique latine, est même capable d’identifier les personnes par leur seule silhouette dans 80 % des cas ».
https://www.ouest-france.fr/europe/russie/coronavirus-100-000-cameras-surveillent-les-confines-moscou-et-tous-les

    En Chine : « un système développé par le géant chinois de l’internet Baidu contrôle les passagers de la gare Qinghe via des technologies de reconnaissance faciale et des capteurs infrarouge, photographiant automatiquement chaque visage. Si la température d’un corps dépasse 37,3 degrés, l’alarme stridente se déclenche, entraînant un second contrôle (manuel) » (...) L’expert chinois de la reconnaissance faciale, Megvii, a aussi développé en urgence un système similaire, expérimenté dans une station de métro à Pékin. Selon lui, l’équipe a optimisé ses modèles « pour détecter efficacement les températures corporelles même quand seul le front est à découvert ». 
http://www.leparisien.fr/international/comment-la-chine-utilise-la-reconnaissance-faciale-pour-traquer-les-malad

    En Chine : « un algorithme évalue si la personne est allée dans une zone à risque ou a été en contact avec des contaminés, et cela détermine si elle a le droit de se déplacer ».
https://www.franceinter.fr/coronavirus-le-tracage-numerique-prochaine-etape-de-l-urgence-sanitaire-
 


    « En Corée du sud, Chine et Taïwan, les données proviennent des "appli", plus précises avec la localisation par GPS, et elles ont été utilisées massivement pour contrôler les déplacements de population, et dans de nombreux cas arrivant même à des identifications personnelles »
https://www.elconfidencial.com/tecnologia/2020-03-23/coronavirus-moviles-telecomunicaciones-antenas-covid19_2508268

    Taïwan « Le gouvernement taïwanais utilise des smartphones pour surveiller les personnes en quarantaine. Celles-ci reçoivent un message d’avertissement si elles ne respectent pas leur confinement ».
https://www.franceinter.fr/coronavirus-le-tracage-numerique-prochaine-etape-de-l-urgence-sanitaire-

    « Singapour a mis en place ce dispositif de détection des cas suspects et d’identification de l’entourage de chaque patient, via le bornage téléphonique, le contrôle des terminaux bancaires, etc. La mise en quarantaine est immédiate et vérifiée par géolocalisation trois fois par jour. Des cartes interactives sont même mises en ligne par les autorités qui géolocalisent chaque nouveau cas à la rue près, de façon à ce que chacun sache s’il a pu se trouver à proximité d’un cas détecté. Toutes les données sauf l’identité sont affichées ». 
https://www.decision-sante.com/actualites/breve/2020/03/25/geolocalisation-des-personnes-contaminees-faut-il-en-avoir-peur-_293

    « L’âge et le sexe sont précisés, de façon à ce que chacun sache s’il a pu se trouver à proximité d’un cas détecté ». 
https://www.franceinter.fr/coronavirus-le-tracage-numerique-prochaine-etape-de-l-urgence-sanitaire-
 


    En Corée du Sud, les terminaux bancaires sont aussi utilisés. 
https://www.franceinter.fr/coronavirus-le-tracage-numerique-prochaine-etape-de-l-urgence-sanitaire-
 


    En Israël, « l’analyse des données numériques et des conversations par l’intelligence artificielle pour tracer les contacts, déplacements et activités des suspects » (« Israel approves mass surveillance to fight coronavirus », https://www.ynetnews.com , 17/03/20 cité par Pièces et Main d’oeuvre « Leur virus, nos mort, op.cit)
 


    Mieux ou pire, au choix, en Pologne : « le pays a lancé une application permettant de géolocaliser les personnes rentrant de l’étranger et sommées d’observer une quarantaine.
Drones, géolocalisation, reconnaissance faciale : l’arsenal technologique mis en place par la Chine pour contrer l’avancée du nouveau coronavirus fait des émules. Les télécoms italiens travaillent avec le gouvernement pour détecter les mouvements des personnes infectées. La police de Paris utilise des engins sans pilote pour surveiller les zones interdites d’accès. Et la Pologne propose aux personnes en quarantaine d’installer une application de reconnaissance faciale pour vérifier qu’elles ne quittent pas leur domicile.
    
Le gouvernement polonais invite ainsi les personnes qui reviennent de l’étranger, et dont les données et le numéro de téléphone sont conservés dans une base de données spéciale, à installer une application mobile appelée "La quarantaine à domicile". Cette dernière utilise les technologies de la géolocalisation et de la reconnaissance faciale pour s’assurer du respect du confinement.
A l’installation de l’application, la personne en quarantaine devra se prendre en photo, qui servira de référence. Par la suite, l’application lui demandera de prendre des selfies, à n’importe quel moment de la journée. Ces photos sont géolocalisées. L’utilisateur de l’application a vingt minutes pour s’exécuter. S’il n’obtempère pas, la police est prévenue et peut lui imposer une amende allant jusqu’à 5000 Złotys, soit 1000 euros (...) En effet, l’utilisation de cette application n’est pas obligatoire, mais les personnes qui refusent de l’installer doivent s’attendre à des visites-surprises des forces de l’ordre »
https://www.lefigaro.fr/secteur/high-tech/les-polonais-en-quarantaine-doivent-se-prendre-en-selfie-pour-prouver-qu-il

    La commission Européenne, plus généralement, travaille avec « Orange, Vodafone, Telecom Italia, Deutsche Telekom, Telefonica, Telenor, Telia, A1 Telekom Austria : si vous êtes abonné à l’un de ces opérateurs, sachez que vos données de géolocalisation vont être transmises "dans les jours qui viennent" au JRC, le Centre d’étude scientifique de la Commission européenne, chargé d’analyser la propagation du virus. (...) Elle assure que les données utilisées seront anonymes, agrégées en grandes masses et traitées de façon purement statistique. Loin, donc, du traçage numérique de la population envisagé ou déjà mis en œuvre dans plusieurs pays d’Asie, en Israël et en Russie.
https://www.franceinter.fr/coronavirus-le-tracage-numerique-prochaine-etape-de-l-urgence-sanitaire-
 


    En Allemagne : « Deutsche Telekom vient de livrer à deux reprises les données anonymisées de ses 46 millions de clients à l’Institut Robert Koch, chargé de modéliser l’épidémie en fonction des mouvements de population ».
https://www.franceinter.fr/coronavirus-le-tracage-numerique-prochaine-etape-de-l-urgence-sanitaire-
 


    En Espagne (merci beaucoup pour la traduction bénévole, retrouvez l’intégralité de l’article ici : https://ccaves.org/blog/wp-content/uploads/traduction-article-espagnol-coronavirus-surveillance-numeriqueodt.pdf) :

    « La situation est si désespérée, car telle est la réalité, la situation est grave, que l’administration centrale était finalement ouverte à tout », explique Tekanautas Nuria Oliver, docteur au MIT (1), Chief data Scientist de Data-Pop (...)
L’équipe de Valencia utilisera les données anonymes et associées fournies par les opérateurs pour extraire des modèles de mobilité de la population. Dans quels quartiers beaucoup de gens descendent dans la rue ? À quelles heures ? Où vont ceux qui doivent aller travailler ? Y a-t-il trop de regroupements dans un point particulier de la ville ?
(...) Le projet est très similaire à celui que les opérateurs avaient déjà signé par la passé avec le gouvernent et d’autres organismes publiques
(...) À la fin de l’année dernière, l’INE a signé un accord controversé avec Telefónica, Vodafone et Orange pour connaître les schémas de mobilité dans tout le pays. Fomento (2) a déjà travaillé avec Orange en 2018 pour accéder aux données des abonnés et analyser la mobilité interprovinciale des voyageurs au niveau national. À la fin de l’année dernière, l’INE (3) a signé un accord controversé avec Telefónica, Vodafone et Orange pour connaître les schémas de mobilité dans tout le pays.
(...)
Ana Berenguer, Directrice générale des analyses et des politiques publiques de la Generalitat Valenciana et une autre responsable du projet, souligne que l’idée derrière tout cela est de pouvoir disposer de meilleures informations et de mieux répartir les ressources. « Nous essayons de le faire avec le Ministère de la Santé pour améliorer nos modèles épidémiologiques et faire une projection beaucoup plus précise des ressources sanitaires dont nous aurons besoin et éviter les effondrements : là où il y a une croissance exponentielle, là où nous devons affecter plus de soins intensifs, là où il faut renforcer la présence policière etc ».

    1. Le Massachusetts Institut of Technology américain est une université, spécialisé dans les domaines de la science et de la technologie.

    2. El Ministerio de Fomento est le département ministériel actuel avec les compétences de travaux publics, transports et communications.
    
3. Instituto Nacional de Estadística.


    https://www.elconfidencial.com/tecnologia/2020-03-23/coronavirus-moviles-telecomunicaciones-antenas-covid19_2508268
 


    LE GENDARME EUROPÉEN DE LA VIE PRIVÉE A BEL ET BIEN BAISSÉ LES ARMES
 


    En Italie : « L’Italie a permis l’échange et le traitement des données personnelles sans l’intervention d’un juge, à commencer par les données de santé aujourd’hui analysées par la protection civile et géolocalisées grâce aux données des opérateurs télécoms ».
https://www.lefigaro.fr/international/italie-contre-le-coronavirus-l-utilisation-massive-de-la-geolocalisation-20
 


    En Europe : « Lors d’un entretien téléphonique, le commissaire européen chargé du marché intérieur, Thierry Breton, s’est entretenu avec plusieurs opérateurs télécoms – dont Orange et Deutsche Telekom – pour leur demander de fournir les données mobiles liées aux déplacements de leurs clients. Une fois les données agrégées et anonymisées, l’objectif sera de suivre en temps réel la propagation de la maladie Covid-19 afin de savoir où les demandes de matériel médical sont les plus pressantes » 
https://www.usine-digitale.fr/article/covid-19-l-union-europeenne-demande-aux-operateurs-telecoms-dont-oran

    « (...) plaide un expert en gestion de crise, qui récuse l’idée que cela reviendrait à vendre son âme au diable. C’est déjà le cas ! Google ou Facebook utilisent nos données à des fins commerciales ou pour évaluer les embouteillages, par exemple ». 
http://www.leparisien.fr/politique/coronavirus-pour-vaincre-l-epidemie-faut-il-traquer-les-francais-24-03-20

    Et : « Une équipe du Big Data Institute de l’université d’Oxford développe une application pour smartphone qui géolocalise en permanence son propriétaire et l’avertit en cas de contact avec un porteur du virus. Selon leur degré de proximité, l’application ordonne le confinement total ou la simple distance de sécurité, et donne des indications aux autorités pour désinfecter les lieux fréquentés par le contaminé » 
https://www.bdi.ox.ac.uk/news/infectious-disease-experts-provide 10 Le Monde, 20/03/20 – cité par Pièces et main d’œuvre, op.cit.

    « Mais face à l’urgence du coronavirus, les CNIL européennes, chargées de faire respecter le RGPD, commencent à assouplir leur posture. Cela ouvre la voie à des utilisations innovantes des données pour combattre l’épidémie ».
https://www.lefigaro.fr/secteur/high-tech/les-polonais-en-quarantaine-doivent-se-prendre-en-selfie-pour-prouver-qu-il
 


    « le gendarme européen de la vie privée, qui, ce 19 mars, a décidé de l’encourager "pour lutter contre le fléau qui touche de grandes parties du monde". S’il rappelle que "l’urgence est une condition juridique pouvant légitimer des restrictions de liberté, à condition qu’elles soient proportionnées et limitées à la période d’urgence", le gendarme de notre vie privée a bel et bien baissé les armes ».
https://www.lefigaro.fr/international/italie-contre-le-coronavirus-l-utilisation-massive-de-la-geolocalisation-20

    Bien que tout de même : « La Commission assure respecter les différentes législations en matière de protection de la vie privée (directive ePrivacy, Règlement européen sur la protection des données ou RGPD). Par ailleurs, le Contrôleur européen de la protection des données (EDPS) a été consulté. Enfin les données exploitées seront détruites une fois la crise sanitaire surmontée » 
https://www.franceinter.fr/coronavirus-le-tracage-numerique-prochaine-etape-de-l-urgence-sanitaire- 
 


    Mais l’anonymisation des données reste problématique. Pour exemple, dans le domaine de la santé, le rapport du Sénat de P-L. Bras et A. Loth de 2014 admet ce risque important : « il suffit de peu de données, et des données anodines en apparence -pour que l’empreinte laissée par celles-ci permette d’identifier une personne parmi d’autres, ce qui permet de la retrouver dans la base en dépit de son anonymisation et donc d’avoir accès ensuite, à tout son dossier. » Ce rapport rappelle : « que 89 % des patients ayant connus un séjour à l’hôpital en 2008 sont identifiables si l’on connaît les informations suivantes, relativement aisées à trouver : hôpital d’accueil, le code postal, le mois et l’année de naissance, sexe, mois de sortie, durée du séjour. Ce chiffre atteint 100 % pour des patients hospitalisés deux fois la même année. La robustesse des opérations d’anonymisation (...) n’y change rien »
 

    Par ailleurs, le spécialiste en informatique américain Arvind Narayanan précise « pas de solution magique : l’anonymisation n’existe toujours pas » (Pièces et Main d’Oeuvre, article « Les données carroyées, dans les grilles de l’INSEE »).
 

    Pour l’eurodéputée néerlandaise Sophie in ’t Veld (Renew), "dans la pratique, il est très difficile d’anonymiser" les données.
« Il faut être attentif. Je ne voudrais pas me réveiller un jour en me rendant compte que les garde-fous de la démocratie et de l’État de droit dans l’UE ont disparu ».
https://www.franceinter.fr/coronavirus-le-tracage-numerique-prochaine-etape-de-l-urgence-sanitaire-

    EN FRANCE PRENONS GARDE À LA PÉTAINISATION DES ESPRIT

    Sous couvert d’anonymat, un membre du Conseil d’État, garant des libertés, sonne le tocsin, inquiet : « Prenons garde à la pétainisation des esprits ! »
http://www.leparisien.fr/politique/coronavirus-pour-vaincre-l-epidemie-faut-il-traquer-les-francais-24-03-20

    Est-ce que ces « utilisations innovantes » seront utilisées en France et se retrouveront dans le droit commun après cet état d’urgence ?
Les déclarations en ce sens de Stanislas Guérini, président de La République en Marche, qui plaide pour transcrire dans le droit commun les lois de l’État d’urgence, énoncent une velléité qui est bien présente :
« Le cœur de ce texte, c’est l’état d’urgence sanitaire que nous avons créé. Il repose sur trois principes. (...) Le deuxième principe c’est d’avoir construit cet outil juridique mais de l’avoir borné dans le temps. Je crois que c’est un principe de responsabilité. L’heure viendra où nous aurons à réfléchir collectivement à la façon d’inscrire de façon plus pérenne dans nos textes cet état d’urgence sanitaire. Ce sera une réflexion qui correspondra au moment de la reconstruction du pays, où nous devrons nous interroger collectivement dans les profondeurs philosophiques, sociétales de ce qu’est notre société. Mais aujourd’hui, il fallait agir dans l’urgence. »
https://linsoumission.fr/2020/03/25/semaine-de-60h-conges-payes-confisques-letat-durgence-sanitaire-biento
 


    Et ce de la même manière que des mesures de l’état d’urgence de 2015 en France (qui selon les statistiques ont d’abord permit une répression contre les militants écologistes et syndicaux) suite aux attentats ont été transcrites dans les lois ordinaires en 2017 sous l’actuel gouvernement.
Le gouvernement Français : « a annoncé mardi 24 mars la mise en place d’un comité de chercheurs et de médecins qui sera notamment chargé de conseiller l’exécutif sur les pratiques de « backtracking » qui permettent d’identifier les personnes en contact avec celles infectées par le coronavirus (...) sur l’opportunité de la mise en place d’une stratégie numérique d’identification des personnes ayant été au contact de personnes infectées ». https://www.lefigaro.fr/flash-actu/coronavirus-paris-ne-ferme-pas-la-porte-a-un-tracage-numerique-20200324

    France Inter nous apprend que ce comité, le CARE (Comité Analyse Recherche Expertise) réfléchit au suivit des populations : des chercheurs de l’ INSERM qui ont un partenariat avec Orange ont accès aux données « agrégées et anonymisées » (voir paragraphe précédent) : cela a déjà permit de savoir que 17 % des parisiens ont quitté leur domicile depuis le premier week-end du confinement, et suivre ces flux, avec l’Île de Ré qui a vu sa population augmenter de 30 %, l’Yonne de 10%. Didier Guillemet de l’Université Saint Quentin-Versailles de l’Institut Pasteur va équiper du personnel soignant dans trois régions, et une dizaine d’hôpitaux d’un petit capteur, genre dosimètre, qui s’active lorsqu’il rencontre un autre soignant équipé à un mètre pour déterminer le nombre de contact et quantifier les relations inter-humaines (Chronique de Sophie Becherelle, émission Grand Bien vous fasse, France Inter-28 mars 2020).
 


    (...) le PDG d’Orange, Stéphane Richard, a annoncé travailler avec l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm). Si l’objectif est de permettre aux épidémiologistes de modéliser la propagation du virus, les données pourraient également servir à évaluer "l’efficacité des mesures de confinement". Or ce projet nécessite d’importants ajustements juridiques. "Il faudrait pouvoir garder des données sur une durée de temps longue, or actuellement nous devons les supprimer au bout d’un an. Nous voudrions les garder deux ans", précisait Stéphane Richard. https://www.usine-digitale.fr/article/covid-19-l-union-europeenne-demande-aux-operateurs-telecoms-dont-oran
 


    « Frédérique Vidal, la ministre de la Recherche a par la suite réfuté tout projet d’utilisation du numérique pour vérifier, par exemple, le respect des obligations de confinement. "On n’en est pas à ce stade-là", a déclaré la ministre de la Recherche à l’occasion de l’installation du comité Care. Elle a évoqué notamment la possibilité d’utiliser le numérique pour "aider en termes de logistique" et pour "être capable de prévoir" le nombre de patients guéris quittant les hôpitaux et les places de réanimation qui vont se libérer ». https://www.decision-sante.com/actualites/breve/2020/03/25/geolocalisation-des-personnes-contaminees-faut-il-en-avoir-peur-_293

    En Picardie sont utilisés des drones pour confiner les habitants :
https://www.francebleu.fr/infos/societe/coronavirus-2-drones-pour-faire-respecter-le-confinement-dans-la-somme-15

    Collectif du Vallon, Marcillac dans l’Aveyron

  • EEUU resucita el F-15: por qué vuelve a fabricar su caza más letal 50 años después
    https://www.elconfidencial.com/tecnologia/2020-02-16/f15-fabricaciones-razones-cazas-tecnologia-militar_2455811
    En diciembre de 2019 el Congreso de EEUU aprobó un presupuesto de 985 millones de dólares para que la USAF pudiera adquirir los primeros 8 ejemplares del nuevo F-15EX de Boeing, un nuevo modelo del conocido F-15 Eagle. Un hecho bastante insólito, pues en el mundo de la aviación militar algunos aviones, como el B-52, parecen llamados a seguir volando eternamente y otros, como el F-14 Tomcat, se hicieron famosos gracias al cine, pero pocos, muy pocos, tienen una nueva vida y se vuelven a fabricar tras más de 40 años en activo. Una medalla que el F-15 ya se puede poner

  • Nouvelles #caméras et système de #reconnaissance_faciale à la frontière entre le #Maroc et #Ceuta

    Le système de sécurité à la frontière entre le Maroc et Ceuta se modernise. De nouvelles caméras de surveillance ont été installées dans l’enclave espagnole et un système de reconnaissance faciale devrait bientôt être mis en place, bien qu’aucune date de mise en route n’ait été communiquée par l’Espagne.

    Le ministère espagnol de l’Intérieur a ainsi récemment mis à jour le système de surveillance vidéo dans tout le périmètre de la frontière de Ceuta. 41 caméras #DOMOS et 11 caméras fixes ont été remplacées et 14 nouvelles #caméras_techniques et une plateforme plus moderne de contrôle du système de #vidéosurveillance ont été installées, rapporte El Confidencial (https://www.elconfidencial.com/espana/andalucia/2019-06-09/frontera-ceuta-marruecos-concertinas_2061042). La plupart des caméras dataient du milieu des années 90 et étaient déjà obsolètes, souligne le quotidien espagnol.

    L’une des autres mesures phares annoncées par l’Intérieur est le système de reconnaissance faciale qui sera lancé non seulement à la frontière entre Ceuta et le Maroc, mais également à Melilla, rappelle la même source. L’objectif est de réduire les temps de contrôle aux frontières et d’accroître la sécurité là où des milliers de personnes passent chaque jour.

    Pour la déléguée du gouvernement de Ceuta, Salvadora Mateos, il s’agit de créer une véritable “frontière intelligente”, indique Ceuta TV, à même de “relever les défis du XXIe siècle”, à savoir la hausse de l’immigration illégale.

    Le ministre espagnol de l’Intérieur Fernando Grande Marlaska avait également annoncé en février que les lames et fils barbelés installés en haut de la barrière frontalière (les “concertinas”) seraient bientôt enlevés et la barrière rehaussée.

    Des mesures qui ne sont toujours pas effectives alors que du côté marocain, de nouvelles lames ont été installées pour rendre plus difficile l’accès des migrants à la partie espagnole du périmètre, souligne Ceuta TV.

    “Cela fait partie d’un projet de renforcement des dispositifs marocains en Méditerranée sur 1.000 kilomètres. C’est le résultat d’une analyse qui a débuté en 2016, lorsque nous avions identifié certaines améliorations et que nous les intégrons maintenant”, a déclaré le directeur de l’immigration et de la surveillance des frontières du ministère marocain de l’Intérieur, Khalid Zerouali, rapporte El Confidencial.

    Selon le journal, le ministère espagnol de l’Intérieur attend la fin de l’installation de ces “concertinas” du côté marocain pour enlever celles du côté espagnol.

    https://www.huffpostmaghreb.com/entry/nouvelles-cameras-et-systeme-de-reconnaissance-faciale-a-la-frontie
    #Espagne #frontières #militarisation_des_frontières #surveillance #asile #migrations #réfugiés

    • Spanish-Moroccan borders upgraded with new cameras, facial recognition and a barbed wire ’swap’

      The Spanish government is seeking a 50% reduction in illegal immigration and to achieve this goal is deploying new surveillance cameras and facial recognition technology at its borders with Morocco in Ceuta and Melilla. The Spanish government also plans to remove the barbed wire fences at those borders - but the Moroccan government is constructing its own.

      New surveillance technology

      The Spanish interior ministry has updated the #CCTV system at the border between the enclave of Ceuta and Morocco, replacing 52 cameras (mainly dating from the mid-90s) with 14 new ones, backed up by a new control system.

      Facial recognition technology will also be deployed, not only at Ceuta’s border with Morocco, but also at that with the enclave of Melilla. The stated objective is to reduce the time taken to conduct border checks and to increase security at crossings used by thousands of people daily.

      It is not clear how exactly the facial recognition system will be used - for example, while the technology could be used to compare an individual’s face against the image stored in their passport (a ’one-to-one’ match), it may also be possible to scan faces in a crowd against police databases.

      Barbed wire: out and in

      In the summer of 2018 the announcement from the Spanish interior ministry that the barbed wire between Spain’s enclaves and Morocco would be removed was welcomed by many as a positive development.

      However, on the other side of the border, Morocco is installing its own barbed wire fencing, which according to El Confidencial has its origins in an agreement between the EU and Morocco through which Brussels will provide €140 million for migration control.

      The Spanish government has denied any relationship between the developments, but it plans to wait until the Moroccan fence is installed before removing its own - it is “a question of borders and borders are between two countries,” said Fernando Grande-Marlaska, the interior minister, in June.

      It is not clear from where Morocco has purchased the new fencing, which is made up of two-metre-high layers of barbed wire stacked on top of one another and surrounds the eight kilometres of wall surrounding Ceuta.

      However, the Malaga-based European Security Fencing would be an obvious choice - as well as being the supplier of the fence Spain now plans to remove, it has supplied its galvanised steel, razor-tipped products to Hungary, Denmark and is expanding into the Arabian Gulf.

      Secret agreements

      The push for new border control measures between Spain and Morocco does not only involve infrastructure - the two countries signed bilateral agreements on the control and return of irregular migrants in February this year.

      The Andalusian Association for Human Rights (APDHA) requested access to them from the European Commission, which refused, arguing that “the guarantee of confidentiality is essential for the complex operation to succeed, the objective of which is to guarantee the interests and values of the EU”.

      Intensive training has also been provided to Moroccan military, and the EU has equipped the state with search and rescue equipment. On top of the 140 million given by the EU to Morocco to “combat illegal immigration” Spain is the state’s third largest foreign investor, with the Morocco-Spain Economic Forum held to encourage partnership and investment projects. These collaborative measures share the objectives of ensuring the control, detention and return of people trying to make irregular border crossings.

      At the start of March this year, Grande-Marlaska credited cooperation between Spain, the EU and Morocco as a fundamental factor in the reduction in recorded entries to Spain, where 10,475 people had arrived by boat by July this year, compared to 14,426 in the same period of 2018.

      http://www.statewatch.org/news/2019/sep/es-mo-borders-tech.htm
      #reconnaissance_faciale #surveillance #caméras_de_vidéosurveillance #vidéosurveillance

      ping @reka @etraces @isskein

  • Interior anuncia la creación de tres nuevos #CIE en #Málaga, #Algeciras y #Madrid

    El ministro del Interior, Juan Ignacio Zoido, ha anunciado este martes la creación de tres nuevos Centros de Internamiento de Extranjeros (CIE): uno en Málaga, otro en Algeciras y un tercero en Madrid. La decisión llega cuando el debate por el cierre de estos centros, denunciados desde hace años por organizaciones de derechos humanos, había llegado a las instituciones.


    http://www.eldiario.es/sociedad/Zoido-CIE-Malaga-Algeciras-Madrid_0_629587971.html
    #Espagne #détention_administrative #rétention #asile #migrations #réfugiés

    • Los tres nuevos CIE de Zoido están pactados con la Unión Europea desde 2013

      Su partida se viene prorrogando en los presupuestos generales desde hace cinco años, aunque el ministro haya defendido que ahora son «necesarios»


      https://www.elconfidencial.com/espana/2017-11-15/nuevos-cie-madrid-algeciras-malaga_1477671

      Traduction française reçu via la mailing list de Migreurop:

      Il y aura trois nouveaux centres d’internement pour les étrangers (CIE) en Espagne avant 2020, ils seront construits à #Malaga, #Algeciras et #Madrid.
      Cela est prévu sur la base de lignes de financement européens pour l’Espagne depuis cinq ans. Les documents des accords entre l’Espagne et l’Union européenne, analysés par la Fondation PorCause en collaboration avec El Confidencial, indiquent que leur construction a été approuvée en 2013 dans le cadre du Fonds Asile, Migration et Intégration (FAMI) pour les années 2014-2020. L’Espagne présente annuellement des projets à ce fonds pour leur financement, dont le retour des migrants à leurs pays d’origine (ce qui inclue la gestion et le maintient des CIE) est la partie la plus importante. Elle reçoit, juste pour cette « activité », 103 millions d’euros, soit 42% du total prévu pour la période.

    • #Angela_Davis en el Centro de Internamiento de Extranjeros (#CIE) en Madrid

      La reconocida filósofa y activista feminista, antirracista y anticarcelaria, Angela Davis, estuvo en el Centro de Internamiento de Extranjeros (CIE) de Madrid, en una visita organizada por la Asociación de Mujeres de Guatemala AMG. Al finalizar, se dirigió al presidente del Gobierno Pedro Sánchez y al ministro de Interior, Grande-Marlaska, para denunciar la privación de libertad de las personas inmigrantes, diciendo: “Deberían reconocer que nadie debe ser tratado de esta manera. España y todos los otros países de Europa deben asumir la responsabilidad histórica por la situación en la que nos encontramos hoy”. A la vez, reclamaba la liberación de Josbylle Yrure y de todas las personas migrantes encerradas en “cárceles cómo ésta, a las que se disfraza con otros nombres.”

      https://www.youtube.com/watch?v=mg-rRBuwIJo&feature=youtu.be