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  • Le #lol du week-end :
    Mauvaise nouvelle : on est dans la merde. Bonne nouvelle : il y en aura pour tout le monde sauf pour ... les Belges !

    Afin de ne pas se retrouver plongé dans le noir, le continent européen tente de chercher des solutions. En France, les pouvoirs publics préparent d’éventuelles coupures de courant programmées et ciblées cet hiver en cas de surcharge du réseau électrique s’il fait très froid. Qu’en est-il chez nos voisins ? Quasi tous les pays européens font face aux conséquences de l’envolée des prix de l’énergie, tout particulièrement du gaz et ses effets sur la production d’électricité, notamment depuis le début de la guerre et la coupure progressive des approvisionnements en provenance de Russie. 

    Dans toute l’Europe, le risque de black-out est bien réel cet hiver et les consommateurs sont appelés à la sobriété. Si le réseau est saturé malgré les alertes, plusieurs pays ont prévu des plans de secours. A commencer par le Royaume-Uni qui a dévoilé un plan d’urgence énergétique qui prévoit des coupures envisagées pour les ménages et les entreprises en cas de saturation du réseau. L’île est confrontée aux réductions des importations de gaz en provenance du reste de l’Europe et le pire des scénarios serait une panne majeure, dans tout le pays pendant 36 heures. La défaillance pourrait avoir des conséquences graves : feux de route éteints, défaillance des systèmes bancaires... La radio britannique BBC a préparé des messages d’urgence diffusés à la radio. 

    En Allemagne, le mot d’ordre est simple : pédagogie. L’agence gouvernementale pour la protection civile et l’assistance est chargée de former la population en cas de panne de courant. L’idée est d’apprendre à réaliser des exercices de base. Par exemple, les stagiaires doivent préparer un sac d’urgence avec une lampe torche. Autre mission : l’approvisionnement rapide en argent liquide, en réponse à la crainte d’une panne de distributeur automatique de billets. En plus de faire passer le mot à la population, d’autres mesures sont prises comme la baisse de la température des piscines publiques. Au niveau local, la ville de Hanovre propose aux utilisateurs de la salle de sport des douches froides plutôt que chaudes afin de lutter contre les pénuries d’énergie potentielles cet hiver. Un festival annuel de spectacles de lumière à Berlin a eu lieu cette semaine, mais les organisateurs ont déclaré avoir réussi à réduire la consommation d’électricité de 75 % par rapport à l’année dernière. 

    De son côté, l’Italie mise sur l’instauration d’un couvre-feu énergétique. Certains établissements pourraient fermer plus tôt pour limiter la consommation, des magasins pourraient tirer le rideau à 19h et les bars et discothèques à 23h. Les bureaux publics seraient logés à la même enseigne. Du côté des particuliers, des coupures seraient réalisées à certaines heures. Autre mesure : la baisse de deux degrés du chauffage résidentiel et l’éclairage public arrêté dans la rue. L’opération Thermostat de ce printemps a déjà conduit à un certain nombre de mesures d’économies d’énergie, dont l’arrêt des fontaines publiques. 

    Chez le voisin ibérique, les températures dans les bars, magasins et bureaux seront limitées à 19 degrés. Autre disposition : les commerces doivent également éteindre l’éclairage des vitrines à partir de 22 heures et tout local climatisé ou chauffé doit être équipé d’un mécanisme de fermeture automatique des portes pour éviter le gaspillage d’énergie. Dans le même temps, le gouvernement devrait encourager les habitants à prendre des transports en commun, certaines lignes seront disponibles gratuitement jusqu’à la fin de l’année. En octobre, le gouvernement a approuvé un plan global d’économies d’énergie, appelé « Plus de sécurité énergétique ». Il contient 73 mesures visant à réduire la consommation de gaz naturel et à adopter les bons gestes. 

    Plus à l’Est, la Pologne pourrait rafler le prix de la réforme la plus dissuasive. Pour inciter ses habitants à la sobriété énergétique, une loi du parti au pouvoir leur permet d’obtenir des tarifs gelés à condition qu’ils ne dépassent pas une certaine consommation. Sinon, ils paieront le prix fort. En Irlande, l’accent est mis sur l’usage de la voiture dont le pays reste très dépendant. Le gouvernement demande à maintenir la pression des pneus et de conduire en douceur pour économiser la consommation d’énergie. L’exécutif incite également la population à opter pour un trajet par semaine pour la marche, le vélo ou les transports en commun. Dublin a même retardé la mise en marche du chauffage au Dáil, le Parlement de l’île d’Emeraude. 

    Si de nombreux pays européens se préparent au pire, la Hongrie se retrouve déjà pénalisée par la crise énergétique. Selon le site Telex, « la moitié du pays est paralysée », précisant que « les théâtres de Szolnok, d’Eger, de Sopron et de Bekzscsaba resteront porte close tout l’hiver », tout comme le théâtre Erkel de Budapest, « fermé depuis le début de novembre ». Tous les niveaux de la société hongroise sont touchés. Les vacances scolaires de la Toussaint ont été supprimées et les congés de Noël étendus, tout en baissant le chauffage des écoles indique le site. Dans certaines villes, les bains thermaux ne rouvriront pas avant le printemps. Idem pour de nombreux stades. 

    Enfin, il y a un pays qui regarde de loin l’agitation européenne, c’est la Belgique. Bruxelles semble sereine puisqu’elle n’envisage aucune coupure d’électricité. En effet, son parc nucléaire affiche complet et ses stocks de gaz s’avèrent au beau fixe. Cerise sur le gâteau, la consommation d’électricité des Belges affiche une solide baisse de près de 10 % depuis le début de l’année. C’est d’ailleurs avec étonnement qu’ils regardent notre EcoWatt français qui permet de renseigner sur la tension du système électrique. Une journaliste belge dans Le Soir tente même de faire preuve d’optimisme pour son voisin. « Le pire n’est jamais certain, l’hiver peut ne pas être trop froid et les Français peuvent faire preuve d’une remarquable sobriété. » Croisons les doigts.

    C’est dans l’Express mais comme leurs pages pleines de « fenêtres surgissantes » m’insupportent, je vous l’ai mis en « mode lecture ».
    https://www.lexpress.fr/actualite/monde/europe/risques-de-coupures-d-electricite-ce-que-prevoient-nos-voisins-europeens_21

  • Gaz, armes, céréales, Otan... Les Etats-Unis, grands gagnants de la guerre en Ukraine - L’Express
    https://www.lexpress.fr/actualite/monde/europe/gaz-armes-cereales-otan-les-etats-unis-grands-gagnants-de-la-guerre-en-ukra

    Que ce soit sur les fronts géostratégique, énergétique ou industriel, l’Amérique de Joe Biden est la grande gagnante du conflit en Ukraine.

    On le disait fatigué, au bout du rouleau, presque sénile. Cette année, Joe Biden a remporté deux batailles. Non seulement le raz de marée républicain aux élections de midterms de début novembre n’a pas eu lieu comme prévu. Mais, le soutien sans faille de Washington à l’Ukraine fait des Etats-Unis le grand gagnant de la séquence au plan mondial sans qu’un seul GI n’ait eu besoin de fouler le sol ukrainien. Des gains géostratégiques, économiques, militaires et politiques indéniables. L’Otan, il n’y a pas si longtemps jugée en état de « mort cérébrale » par Emmanuel Macron, sort renforcée. 

    L’industrie américaine engrange des contrats et le gaz naturel liquéfié « made in US » abreuve une Europe assoiffée, car privée de gaz russe. Comme si l’invasion de l’Ukraine au printemps dernier, puis la retraite récente de l’armée russe avaient permis la consolidation de l’hégémonie américaine sur le monde occidental. Sur fond de protectionnisme et de nationalisme économique décomplexés, l’Amérique de Biden peut désormais se consacrer tout entière à la guerre technologique contre son seul grand rival, la Chine. L’Europe, elle, qui avait réussi à jouer solidaire pendant le Covid, sort affaiblie, divisée, avec un tandem franco-allemand en lambeaux. L’Union européenne a beau parler de souveraineté, elle n’en épouse aucun des attributs. Une vraie défaite.

  • A visa ban won’t accomplish what #Ukraine wants
    https://www.politico.eu/article/russia-ukraine-war-united-states-europe-visa-ban

    Currently, individual member countries, including Poland, the Czech Republic, along with the Baltic nations, have all imposed restrictions on issuing short-term visas for Russian nationals. Despite the European Commission saying it’s up to individual member countries to decide whether to issue Schengen #visas, Estonia, Finland and Latvia are still lobbying hard for an EU-wide ban, and the issue is now likely come up at the European Council for formal discussion next month.

  • Nouveau gouvernement : qui est Pap Ndiaye, le ministre de l’Education nationale en rupture avec la ligne de Jean-Michel Blanquer ?
    https://www.francetvinfo.fr/politique/gouvernement-d-elisabeth-borne/nouveau-gouvernement-qui-est-pap-ndiaye-le-ministre-de-l-education-nati

    Sa nomination fait réagir la classe politique

    Dès vendredi, l’arrivée à l’Education nationale du frère de la Prix Goncourt 2019, Marie Ndiaye, qui avait signé en 2012 une tribune appelant à voter pour François Hollande, n’a pas manqué de faire réagir la classe politique.

    A l’extrême droite, on fustige cette nomination. C’est le cas notamment du porte-parole du Rassemblement national, Julien Odoul, qui dénonce sur Twitter « un militant immigrationniste pour rééduquer nos enfants au ’vivre-ensemble’ avec les migrants et déconstruire l’Histoire de France. Cette nomination dépasse les bornes de la provocation. »

    Du côté de La France insoumise (LFI), on salue cette nomination, même si on y voit une manœuvre politique. « Je suis stupéfait de cette nouvelle. Pour moi, Pap Ndiaye n’était pas du tout là-dedans. Ce qui est sûr, c’est qu’il fallait ’déblanquériser’ l’Education nationale », a réagi, auprès de l’AFP, le député LFI Alexis Corbière. Mais « ce coup médiatique, le seul de ce gouvernement terne, ne désamorcera pas la profonde colère dans l’Education nationale », estime le parlementaire.

    La « déblanquérisation » n’a pas l’heur de plaire à l’extrême-droite ... Mais bon, ils ne sont pas racistes du tout chez RN/FN.

    • https://twitter.com/JSvrdlin/status/1527730851886338049

      Beaucoup de gens de gauche se font la même réflexion ce soir. Pour y répondre il faudrait distinguer plusieurs choses qui semblent se s’emmêler. Tentons de le faire dans ce fil : 🧶⤵️1/
      M Pap Ndiaye, que j’avoue ne pas connaitre, semble être très apprécié pour ses travaux d’historien dont tout le monde n’arrête pas de souligner l’écart d’avec la pensée de M Blanquer. C’est d’ailleurs le sujet central sur les chaines d’info ce soir. 2/
      Mais de quel désaccord s’agit-il vraiment ? C’est au sujet du prétendu wokisme que les deux hommes semblent avoir un désaccord majeur. En effet, M Ndiaye parait être le portrait-robot du méchant intellectuel wokiste que M Blanquer n’a pas arrêté d’accuser de tous les maux. 3/
      Rappelez vous de la fameuse gangrène dans les universités françaises : 4/
      Frédérique Vidal et « l’islamo-gauchisme » à la fac : 5 minutes pour comprendre un débat explosif
      La ministre en charge de l’Enseignement supérieur a indiqué dimanche sur Cnews sa décision de demander une enquête au CNRS afin de distingue
      https://www.leparisien.fr/societe/frederique-vidal-et-lislamo-gauchisme-a-la-fac-5-minutes-pour-comprendre-
      Or, ce désaccord, je vais oser le qualifier de secondaire dans le cas qui se présente à nous. Je m’explique : 5/
      si M Ndiaye avait été nommé ministre de l’intérieur, à ce moment-là, son positionnement en tant qu’historien engagé sur le front du racisme aurait acquis une signification politique majeure. 6/
      Il aurait alors été en prise directe avec les discriminations raciales et les violences qui y sont attachées de la part des policiers. La violence systémique et le racisme systémique auraient alors été mis en débat et les décisions qu’aurait eu à prendre alors le ministre 7/
      auraient une importance cruciale. Or, M Ndiaye n’est "que" le ministre de l’Education. Et les maux dont souffre l’Education Nationale ne sont pas de même nature que ceux dont souffre la police (même si certains maux sont partagés). 8/
      Le problème principal de l’EN est son démantèlement, la création d’une EN à plusieurs vitesses, l’abandon des visées émancipatrices et l’assignation à résidence sociale des élèves issus des classes les plus pauvres. Je ne vais pas détailler ici la stratégie de choc néolibérale 9/
      mais je vous invite plutôt à lire par exemple ceci : 10/
      blogs.mediapart.fr/jadran-svrdlin…
      M Macron a explicité le 17 mars dernier comment il compte s’y prendre pour achever tout cela au cours de son 2nd quinquennat : 11/
      blogs.mediapart.fr/jadran-svrdlin…
      M Ndiaye est évidemment au courant du projet présidentiel au moment où il accepte ce poste. Et s’il l’accepte c’est qu’il ne voit pas d’incompatibilité majeure entre ses propres principes et le projet présidentiel. 12/
      D’ailleurs, les premiers mots du nouveau ministre ne laissent aucun doute. Voici ce qu’il dit lors de la passation des pouvoirs au 110 rue de Grenelle :

      "Je suis un pur produit de la méritocratie républicaine dont l’école est le pilier." 13/
      Donc, M Ndiaye peut tout à fait être progressiste dans sa discipline et être apprécié pour cela et être en phase avec la politique néolibérale la plus dure et mystificatrice. Se poser soi-même en tant qu’exemple de la méritocratie n’augure rien de bon. 14/
      Mener des travaux exemplaires en histoire, faire preuve d’une conscience de race et n’avoir aucune conscience de classe est une chose tout à fait possible. Suffit-il donc d’être progressiste dans un domaine précis pour être qualifié de penseur de gauche ? 15/
      Est-il possible même d’être considéré comme étant de gauche sans jamais s’inscrire dans la lutte des classes ?
      16/
      Une chose est sûre : les médias en font une caution de gauche, un anti-Blanquer, et essaient de façon tout à fait artificielle de faire monter la tension en cette période électorale. Ce fil tente donc de démontrer la vacuité de tout cela. 17/
      Selon moi, M Ndiaye est donc juste une preuve de plus que pour M Macron et le capitalisme en général le racisme et l’antiracisme sont juste des jouets, des instruments de diversion, des paravents qui cachent le lutte des classes qui est en train de déliter toute notre société 18/
      notamment au sein de l’Education Nationale. Je ne dis pas du tout que ce ne sont pas des sujets essentiels. Entendons-nous bien : je dis que le capital les considère et en use comme de vulgaires variables d’ajustement de l’opinion publique. 19/
      Ce que nous, gens véritablement de gauche, pouvons faire de mieux : c’est marcher sur nos deux pieds, bien en équilibre à l’intersection de toutes les luttes, qu’elles soient de classe, de race, de genre, écologiques ou pédagogiques ! 20/
      La classe dominante ne cesse et ne cessera de tenter de dénouer les liens entre toutes ces luttes en faignant accorder de temps à autre de l’aumône à l’une ou l’autre. Comme aujourd’hui, ce ne seront que des leurres. A nous d’être vigilants, lucides et déterminés à les combattre !

    • M Ndiaye est évidemment au courant du projet présidentiel au moment où il accepte ce poste. Et s’il l’accepte c’est qu’il ne voit pas d’incompatibilité majeure entre ses propres principes et le projet présidentiel.

      un coloré cultivé pour ce ministère clé c’est aussi un coup de mousse (qui fera pschit ?)pour amadouer la population des quartiers qui lorsqu’elle ne s’abstient pas - ce que le récent pourcentage des voix exprimées en faveur d’Union populaire a aidé à oublier et silencer - serait foutue de voter nouveau PS.

      #masque_noir #Pap_Ndiaye #dualité #macronisme #éducation

    • On pouvait se demander si, en échange de la vente de son nom et de son image, Pap Ndiaye avait au moins négocié quelques éléments :
      – nommer lui même son dircab
      – des moyens
      – une ou deux mesures progressistes

      La réponse est déjà là : non.

      Un ministre qui ne choisit pas son dircab est sous contrôle direct de l’Elysée. Non seulement il n’a aucun contrôle de son emploi du temps et est trainé de buffet en visite Potemkine, mais il est isolé du monde extérieur.

      Et là… un blanquérien.
      Jean-Marc Huart, un ex-"Dgesco" au coeur de l’affaire Avenir lycéen
      https://www.lexpress.fr/actualite/societe/avenir-lyceen-jean-marc-huart-un-dgesco-dans-l-ombre-de-jean-michel-blanque

      Jean-Marc Huart a été le premier Degesco de Blanquer et a été mouillé dans le détournement d’argent public au profit d’une association lycéenne fictive : Avenir Lycéen.
      Avenir lycéen : Jean-Marc Huart, le recteur de l’Académie Nancy-Metz dans la tourmente
      https://www.francebleu.fr/infos/education/avenir-lyceen-jean-marc-huart-le-recteur-de-l-academie-nancy-metz-dans-la

      @Pr_Logos

      https://twitter.com/Pr_Logos/status/1528644089922691073

    • dans quelle mesure Pap Ndiaye, travaux d’historien mis à part, n’est-il pas fondamentalement un macroniste pur jus question management. L’ethos autoritaire de petits chefs ne supportant pas la démocratie interne se retrouve souvent là où on ne l’attend pas.

      @babou_lou
      https://twitter.com/babou_lou/status/1528655161467494401

      Musée de l’immigration : habillage décolonial et répression antisyndicale
      https://www.unioncommunistelibertaire.org/?Musee-de-l-immigration-habillage-decolonial-et-repressio

    • « Le chantier de l’égalité réelle doit être la grande mission de Pap Ndiaye »
      https://www.lemonde.fr/idees/article/2022/05/23/le-chantier-de-l-egalite-reelle-doit-etre-la-grande-mission-de-pap-ndiaye_61

      A l’école, tout le monde est attaché à l’égalité, mais personne n’y travaille vraiment, constate Louis-Georges Tin, ancien président du Conseil représentatif des associations noires, dans une tribune au « Monde », qui appelle à ce que le souci de l’inclusion soit désormais pris en considération à tous les niveaux.

      A peine nommé, Pap Ndiaye, le nouveau ministre de l’éducation, devra traiter un dossier prioritaire, sans doute le plus difficile : celui de l’égalité réelle. Depuis les travaux de Pierre Bourdieu, au moins, on sait à quel point l’école républicaine, au lieu d’assurer l’égalité, renforce les inégalités.
      Toutes les études de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) le confirment : le système scolaire français est l’un des plus inégalitaires en Europe. Le problème ne se trouve pas dans les principes, qui sont justes, mais dans leur application, qui est manifestement biaisée. Le sujet est d’autant plus difficile à régler que le pays vit dans le déni. La mythologie de l’école de la République empêche de voir ses failles de plus en plus béantes.

      Or ces inégalités croissantes ne sont pas seulement un problème de justice sociale ; elles nuisent aussi à la performance économique de la nation. Quand des jeunes sont exclus du système scolaire, c’est une perte pour eux, mais aussi pour l’ensemble de notre pays. Il faudrait d’ailleurs que les économistes chiffrent le coût financier de cette perte sèche, car il est absolument énorme.

      Confiance et respect

      Le problème, c’est que la lutte pour l’égalité est généralement un impensé. A l’école, tout le monde y est attaché, mais personne n’y travaille vraiment. Pour les professeurs, la priorité, c’est le programme de mathématiques, de français, d’histoire ou d’anglais, qu’on n’a jamais le temps d’achever à la fin de l’année. Or, comme le disait Léon Gambetta (1838-1882), « le but sacré de la République n’est pas de décréter des égaux, c’est d’en faire ».

      Quand des jeunes sont exclus du système scolaire, c’est une perte pour eux, mais aussi pour l’ensemble de notre pays
      Dans une classe de collège ou de lycée, si les petites filles sont harcelées par des garçons qui s’amusent à jouer les caïds, si les caïds de la classe sont victimes de l’exclusion sociale et raciale au quotidien, s’il y a un jeune homosexuel qui, vivant dans la peur panique d’être découvert, est maintenant en décrochage scolaire, si la jeune fille au fond de la salle n’ose pas dire qu’elle n’entend pas bien, car elle a peur des moqueries concernant son handicap, si formidable que soit le cours, il ne pourra pas être reçu.

      Par conséquent, l’enseignant, homme ou femme, doit d’abord avoir le souci de l’égalité et de l’inclusion, il doit créer activement les conditions de la confiance et du respect, qu’on ne peut pas considérer comme acquis au premier jour de la rentrée. Il faut d’abord travailler sur ces notions, et ensuite, le contenu pédagogique pourra être partagé – il n’en passera évidemment que mieux. Ce n’est pas du temps perdu, c’est au contraire un investissement très productif et très rentable pour le reste de l’année.

      En ce sens, le souci d’inclusion de la diversité ne saurait être un supplément d’âme, quelque chose qu’on évoquera peut-être en fin d’année, s’il reste un peu de temps. Au contraire, ce doit être un préalable à toute communication pédagogique. Et il doit être pris en considération à tous les niveaux : au niveau des enseignants, des parents, des instituts de formation, des inspecteurs, du rectorat, et bien sûr du ministère.

      Dénoncé par les racistes de service

      C’est dans cet état d’esprit général qu’il faut aborder la lutte pour l’égalité réelle, qui est aussi la lutte pour l’efficacité réelle. A partir de là, des mesures concrètes pourront être mises en œuvre, que ce soit sur la formation initiale et continue des enseignants, la réforme des programmes, la lutte contre les orientations scolaires discriminantes, la lutte contre l’apartheid scolaire, le mentorat généralisé dans les quartiers populaires et dans le monde rural, la mise en place d’une agence nationale pour les stages, etc.

      Tous ces sujets, Pap Ndiaye, le nouveau ministre, les connaît parfaitement bien. Il y a travaillé à l’époque où il était vice-président du conseil scientifique du Conseil représentatif des associations noires. Son expérience universitaire l’a préparé à la fonction qu’il occupe aujourd’hui.

      Issu du monde académique qu’il connaît parfaitement, intellectuel brillant et nuancé, il devra mettre en œuvre les convictions qu’il porte depuis longtemps. Principale surprise du nouveau gouvernement, il a été salué par le monde académique, dénoncé par les racistes de service, évidemment, mais il a fait naître un espoir dans tout le pays. Maintenant, c’est à lui de donner à la jeunesse française les moyens de la réussite, pour tous et pour toutes.

      Louis-Georges Tin(Ancien président du Conseil représentatif des associations noires/CRAN)

      Promouvoir une infime fraction par l’école (#égalité_des_chances), créer une bourgeoisie noire. (ceci n’est pas du macKinsey)

  • La pandémie de COVID-19 n’est pas terminée : quelle stratégie pour aujourd’hui et pour demain ?
    https://ducotedelascience.org/la-pandemie-de-covid-19-nest-pas-terminee-quelle-strategie-pour-a

    La pandémie de COVID-19 semble terminée : politiques et médias n’en parlent plus. La campagne présidentielle aurait pu être l’occasion de faire un bilan. Mais pas un mot, rien ou presque, à tel point que l’on pouvait avoir le sentiment étrange que la crise sanitaire n’avait jamais eu lieu. Après avoir vécu pendant deux ans à travers le prisme du COVID-19, ne plus en parler serait une façon non seulement de tourner la page, mais de l’arracher du livre. Source : Du Côté de la Science

    • Enfin, la pandémie a rappelé ce qui est une évidence en santé publique depuis la fin du 19e siècle : les épidémies sont des phénomènes populationnels. Leur gestion ne peut être laissée aux seuls individus, et encore moins aux seuls vulnérables. Invoquer sa liberté individuelle contre les mesures non-pharmaceutiques, ou considérer que le port du masque est de l’ordre de la seule responsabilité individuelle des sujets fragiles, c’est faire comme si on pouvait sérieusement envisager d’isoler les seules personnes immunodéprimées, aussi bien sur le plan moral que sur le plan opérationnel. Il est important d’identifier les spécificités médicales et vaccinales des personnes qui meurent actuellement pour renforcer la prévention individuelle autour de ces personnes ; néanmoins, cela ne saurait justifier un abandon de la prévention collective. La société s’incarne dans les relations et interactions sociales, qui constituent les voies de transmissions des virus respiratoires. Les mesures à prendre sont donc collectives, et par conséquent de la responsabilité des pouvoirs publics.

  • « La pandémie de #Covid-19 n’est pas finie et nous avons les moyens de la combattre » - L’Express
    https://www.lexpress.fr/actualite/idees-et-debats/la-pandemie-de-covid-19-n-est-pas-finie-et-nous-avons-les-moyens-de-la-comb

    Un collectif met en garde contre la « croyance » selon laquelle la pandémie serait finie et critique le fatalisme actuel estimant qu’on ne peut plus contrôler les contaminations.

    Alors que nous entrons dans la troisième année de la pandémie, nombre de pays ont allégé voire supprimé les mesures visant à se protéger de SARS-CoV-2, en dépit d’un nombre de contaminations très élevé et en augmentation dans certains d’entre eux. Alléger les mesures, sans avoir mis en place des moyens efficaces de contrôler le virus, facilite sa transmission avec les conséquences que nous connaissons : plus de décès, de Covid longs et de perturbations sociales, économiques et politiques. 

    A plusieurs reprises, les autorités publiques ont annoncé la fin de la pandémie. L’émergence des variants Alpha, Delta et Omicron ont montré l’inverse. Tant que les individus ne seront pas totalement indifférents au fait de mourir prématurément ou d’être malade de manière régulière, ou tant que nous n’aurons pas changé nos infrastructures et nos comportements, il n’y a aucun moyen de vivre normalement avec ce virus devenu endémique. Il nous faut rapidement mettre en place les mesures capables de limiter sa propagation.

    [...] Pour 30 personnes décédées de Covid, on compte une personne décédée du fait d’une surcharge du système de santé. (...) Une étude des CDC montre que si l’utilisation des services de réanimation augmente d’un facteur 2 (passant de 50 à 100 %), l’excès de mortalité augmente d’un facteur 10.

    #covid_long

  • Prévention et guérison : la vaccination joue-t-elle un rôle contre le « Covid long » ? - L’Express
    https://www.lexpress.fr/actualite/sciences/prevention-et-guerison-la-vaccination-joue-t-elle-un-role-contre-le-covid-l

    Les chercheurs tentent aussi de savoir si les vaccins pourraient servir de « traitement » contre les symptômes post-Covid afin de soigner, voire réduire les symptômes. "Les données manquent, mais nous constations que certains patients souffrant de « Covid Long » peuvent voir leurs signes disparaître après la vaccination, d’autres chez qui ils persistent et d’autres encore pour qui les symptômes sont exacerbés", nous indique Olivier Schwartz, à la tête de l’unité Virus et Immunité de l’Institut Pasteur. [...]Une autre question agite une partie de la communauté scientifique, celle de la possibilité que les vaccins puissent, en de très rares occasions (probablement moins d’un cas sur 100 000), provoquer des « Covid longs ». La revue Science aborde prudemment le sujet dans un long article citant le cas d’une poignée de personnes jamais infectées par le Covid-19, mais se plaignant de problèmes de santé persistant après avoir été vaccinées. Des chercheurs du National Institutes of Health (NIH, Etats-Unis) ont mené l’enquête en janvier 2021, mais leur étude, qui repose sur nombre réduit de patients, n’a pas prouvé de lien entre la vaccination et la survenue d’un Covid long. D’autres études précliniques et sur des souris suggèrent que les anticorps ciblant la protéine Spike du Sars-CoV-2, la même protéine que celle utilisée par les vaccins afin de déclencher une réponse immunitaire protectrice, pourraient causer des dommages collatéraux. « Des chercheurs ont étudié des anticorps monoclonaux qui apparaissent quand est infecté ou vacciné et qui semblent avoir un tropisme pour des tissus de l’hippocampe [NDLR : dans le cerveau]. Ils pourraient attaquer ces tissus sains, ce qui suggère un potentiel effet auto-immun, qui pourrait être relié à certains symptômes persistants », souligne Hervé Fleury, virologue et professeur émérite au CNRS et à l’université de Bordeaux.Si cette piste reste explorée par les scientifiques, ces derniers savent qu’ils marchent sur des oeufs. L’étude des effets secondaires des vaccins est importante, mais elle peut aussi alimenter des craintes - et les délires antivax - alors qu’ils sont sûrs, efficaces et permettent de sauver des vies. Surtout, même si les vaccins induiraient des symptômes persistants, ils seraient extrêmement rares, alors que, dans le même temps, 10% des personnes contaminées par le Sars-CoV-2 semblent atteintes plus de trois mois après l’infection. « Un vaccin peut provoquer des effets secondaires qui, jusqu’à preuve du contraire, ne sont jamais différents des effets négatifs liés à l’infection, sauf que les effets secondaires des vaccins sont toujours moins fréquents, moins graves et moins durables que ceux de la maladie », rappelle Mathieu Molimard.

    #covid-long

    • Un vaccin qui sert à tout, sans avoir prouvé son efficacité. Voir les résultats, par exemple en Israel, Afrique du sud, France . . .

      A t’il été testé contre les boutons d’acné juvénile, et la calvitie précoce ?
      Quels sont les résultats ?

  • Dans un entretien accordé à l’Express, le professeur Yaneer Bar-Yam, spécialiste des « systèmes complexes » nous prévient qu’il ne faut pas prendre à la légère l’actuelle #pandémie ainsi que celles qui suivront fatalement.

    Covid-19 : « L’élimination du virus est toujours possible » - L’Express
    https://www.lexpress.fr/actualite/idees-et-debats/covid-19-l-elimination-du-virus-est-toujours-possible_2171556.html

    Les pandémies sont un danger pour nos sociétés, car il y a un risque de ruine ou d’extinction. Il nous faut élaborer des stratégies solides pour les prévenir. Après deux ans de Covid, tout le monde devrait réaliser les immenses dommages à long terme de cette maladie, des prochains variants ou d’une quelconque autre épidémie à venir. Tant que le monde était suffisamment séparé géographiquement en entités locales, le danger d’une propagation rapide d’une maladie mortelle était minime. Cela pouvait arriver, mais relativement rarement, par exemple une fois tous les cent ans.
    Aujourd’hui, les choses sont fondamentalement différentes du fait de la rapidité des transports internationaux.

    • À propos de deux stratégies opposées : l’élimination du virus, ou son atténuation.

      La Nouvelle-Zélande et l’Australie sont les deux pays occidentaux qui ont ouvertement poursuivi l’élimination. Pendant les deux premières années, à l’issue de leur investissement initial dans un premier confinement strict, ils ont été gagnants sur tous les tableaux : mortalité, économie, mobilité et même libertés. Ils ont dû mettre en place des confinements locaux et de courte durée lorsqu’il y avait des résurgences locales du virus, comme on éteint un feu lorsqu’il se déclare, mais dans l’ensemble, ils s’en sont mieux sortis. Leur réussite est un exploit et leur échec à poursuivre l’élimination est en partie liée à la stratégie d’atténuation adoptée dans le reste du monde occidental.

  • Roussel dogwhistle - R(ou)ennais - PCF hate account @rouennes

    https://docs.google.com/document/d/1L7OEI8ErjD9kpNCZ7L92QHVDvF3ldS7ZTfiyDMC_f9M/edit?usp=sharing&usp=embed_facebook
    https://lh3.googleusercontent.com/CyIFjPop7Z-blmVrjoupA0MUBiSydneHKW1XVcfmklNiVG5qoL5xgOfXsFMY3

    Liste non exhaustive des dogwhistles de Roussel,
    ou comment il a participé à la banalisation de l’extrême droite

    –Appel à davantage de répression policière pour la manifestation du 1er mai 2019
    https://twitter.com/Fabien_Roussel/status/1123141648442122242?s=20

    –Ne soutient même pas la CGT Électricité quand elle coupe l’électricité du siège de la CFDT à Paris :
    https://www.bfmtv.com/politique/fabien-roussel-pcf-ne-partage-pas-les-actions-de-la-cgt-electricite-au-siege-

    –Prétend rendre hommage à Guillaume victime de viol par deux cadres du PCF, sans en faire mention dans son hommage et tandis que les deux élus PCF accusés ne sont pas renvoyés du PCF :
    https://twitter.com/Fabien_Roussel/status/1359459683908661255?s=20

    –Appel à manifester avec les keufs en reprenant une revendication d’alliance police :
    Veut la création d’une peine spécifique pour les incivilités qui touchent le policiers :
    https://www.dailymotion.com/video/x817evz


    Veut une peine fixe de 30 an pour l’assassinat de tout “détenteur d’autorité” (revendication Alliance police) :
    https://www.leparisien.fr/elections/presidentielle/presidentielle-le-communiste-roussel-debute-sa-campagne-sur-le-terrain-se

    Reprend la rhétorique d’extrème droite :
    “c’est le rôle de l’Etat qu’il n’y ait pas de zone de non-droit où on n’a pas le droit de passer”
    https://www.dailymotion.com/video/x817f1j


    “Nous voulons plus de moyens pour faire assurer la sécurité dans nos quartiers, pour faire revenir la République dans ces quartiers (...) nous avons besoin de faire vivre la République dans tous ces quartiers où la République s’est retirée”
    https://www.dailymotion.com/video/x81capq

    –Se justifie en disant manifester à l’appel de la cgt police : faux
    La cgt police a appelé à participer à la manifestation deux jours plus tard :
    Déclaration de participation à la manif policière de Roussel : le 11 mai
    https://www.youtube.com/watch?v=kVP_pPc1Ag4&t=505s


    La CGTpolice (qui n’a pas signé l’appel à manifester des autres syndicats policiers https://ibb.co/4TJwtb1 ) appelle à se rendre à la manifestation policière du 19 mai, seulement le 13 mai :
    https://cgtpolice75.fr/2021/05/13/appel-a-la-marche-citoyenne-pour-le-respect-la-memoire-de-nos-camarades-

    Pour information le syndicat CGT intérieur se désolidarise de la CGT police
    “La CGT Intérieur n’a pas appelé à participer au rassemblement de syndicats de policiers du 19 mai 2021 à Paris. Ce rassemblement, largement instrumentalisé au plan politique, a donné lieu à des attaques verbales contre la justice témoignant d’un dangereux mépris contre le principe de la séparation des pouvoirs. Appeler à rejoindre un tel rassemblement, inscrit dans le registre de la réaction émotionnelle vis-à-vis de l’opinion publique et de la récupération politique, n’était pas acceptable pour la CGT Intérieur.”
    https://drive.google.com/file/d/1J0_gyB5vrhuTBkvqsmx8hbVKCa1SPKDM/view

    -Démission de Mina Idir, responsable de la commission anti-raciste, qui quitte le PCF par la même occasion, suivi par d’autres membres de cette commission et d’adhérents excédés :

    https://www.facebook.com/permalink.php?story_fbid=2882117292114285&id=1772647346394624

    –est absent de l’AN lors du vote de la loi sécurité globale (seuls 2 députés sur 16)
    https://www2.assemblee-nationale.fr/scrutins/detail/(legislature)/15/(num)/3658

    –s’abstient à l’AN lors du vote de la loi séparatisme :
    https://www2.assemblee-nationale.fr/scrutins/detail/(legislature)/15/(num)/3421

    –Refuse de participer à la manifestation contre l’islamophobie en 2019 :
    Fabien Roussel, qui a dit mercredi trouver "réducteur" le terme "islamophobie"
    https://www.lexpress.fr/actualite/politique/marche-contre-l-islamophobie-le-pcf-appelle-a-manifester-malgre-les-reserve

    –Refuse de signer l’appel à manifester contre les idées d’extrème droite
    Son refus de signer l’appel n’a pas fait l’objet de déclaration publique, mais son silence et l’absence de sa signature a fait grand bruit à gauche, notamment au sein même du PCF. Il a finalement manifesté en catimini à Lille
    https://www.appelpourleslibertes.com (absence de signature de Fabien Roussel)

    –Se positionne contre les réunions non-mixtes :
    "Les réunions segmentées selon la couleur de sa peau, sa religion ou son sexe, cela divise le combat", conclut Fabien Roussel.
    https://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/covid-19-il-faut-que-les-ecoles-ferment-plaide-fabien-roussel-pcf_43516
    –Veut renvoyer les réfugiés déboutés du droit d’asile
    https://twitter.com/LalutteCclasse/status/1403020323256258563?s=20
    ce qui contrevient au programme officiel du PCF (et ses propres déclarations passées)
    https://twitter.com/rouennes/status/1403394296687083520?s=20
    https://twitter.com/rouennes/status/1403390104245243911?s=20

    –Tellement facho que Valeurs Actuelles est séduit et lui consacre deux pages dans son dernier numéro (24 juin 2021)
    https://web.archive.org/web/20211113175525/https://www.valeursactuelles.com/clubvaleurs/politique/fabien-roussel-un-facho-chez-les-cocos

    –Philippe martinez (CGT) tacle Fabien Rousel :
    "Un scandale !" Le secrétaire général de la CGT, Philippe Martinez, a vivement dénoncé mardi 22 juin, dans une interview aux journaux du groupe Ebra, "une sorte de glissement sécuritaire" des "politiques de gauche", dont Fabien Roussel, secrétaire national du Parti communiste français (PCF) avec qui la CGT a longtemps eu des liens privilégiés.
    Alors que Fabien Roussel a lancé sa campagne présidentielle sur le thème de la sécurité, Philippe Martinez s’est insurgé contre " un scandale ". "Que des politiques de gauche, (Fabien) Roussel, (Jean-Luc) Mélenchon, des socialistes, proposent ça, qu’ils attaquent le droit d’asile, les travailleurs détachés, c’est grave ! C’est une sorte de glissement sécuritaire et les idées d’extrême droite aspirent tout le débat politique, même à gauche ", a-t-il fustigé.
    Philippe Martinez, qui a participé comme de nombreux militants PCF à la marche contre l’extrême droite du 12 juin, a affirmé ne pas "comprend(re) comment on peut manifester contre le racisme et prendre pour cible le droit d’asile...". "Nous, nous sommes clairs, nous nous battons pour la régularisation des sans-papiers", a-t-il affirmé.
    https://www.boursorama.com/actualite-economique/actualites/les-idees-d-extreme-droite-aspirent-tout-le-debat-politique-meme-a-gauch

    Fabien Roussel défend la chasse, la corrida, et miss France
    https://www.politique-animaux.fr/chasse/fabien-roussel-soutient-les-chasses-traditionnelles-et-affirme-que
    Miss France
    https://twitter.com/slavignotte/status/1450575318369148932?s=20

    Roussel défend la chasse à la glue et “en a un peu marre des intellectuels condescendants qui donnent des leçons”

    (...)

    #PCF

  • Dominique Costagliola : « Le #storytelling de McKinsey sur le #Covid n’est pas scientifique » - L’Express
    https://www.lexpress.fr/actualite/sciences/dominique-costagliola-le-storytelling-de-mckinsey-sur-le-covid-n-est-pas-sc

    Il y a quand même déjà près de 18 000 #morts du Covid depuis le début d’année. Cent personnes meurent en moyenne tous les jours en ce moment. Mais cela ne pose aucun problème à personne. A ce rythme, le nombre de décès à la fin de l’année sera considérable - peut-être encore 40 000 !

    Par le passé, on a adopté des mesures en matière de #sécurité routière, notamment avec l’obligation du port de la ceinture, alors qu’il y avait moins de décès que cela. Chaque mort évitable est un échec. Il faut bien sûr une balance, en prenant en considération l’ensemble des facteurs. On constate aujourd’hui une #désorganisation dans certains secteurs, comme les compagnies aériennes, au Royaume-Uni, du fait des absences pour Covid. Donc, l’absence de mesure peut avoir un effet économique délétère. Aujourd’hui, on ne discute pas des enjeux globaux. Et si une part de ces personnes contaminées développent des pathologies dans le futur, cela nous coûtera plus cher, y compris en termes de capacité de travail.

    Pour l’instant, il y a des incertitudes sur les #Covid_longs, sur les effets neurologiques ou cardiovasculaires à moyen terme de l’infection. Mais on ne peut pas faire comme si cela n’existait pas. On ne voit jamais la logique scientifique des décisions prises par le gouvernement. Au final, elles sont toujours basées sur l’opinion d’une seule personne, le président, alors que les décisions de santé publique devraient être collectives.

    • Le cabinet McKinsey, qui fait aujourd’hui l’actualité, avait même publié un rapport en octobre dernier, « Pandemic to endemic, how the world can learn to live with Covid-19 », dans lequel le masque est présenté comme une contrainte. En faisant cela, on ne réussira jamais, comme en Asie, à dire aux personnes touchées par une maladie infectieuse respiratoire qu’il est recommandé de mettre un masque pour éviter de contaminer ses voisins. McKinsey n’a aucune compétence en santé publique. Avec un tel message dépeignant le masque comme une contrainte, on tue définitivement un outil de prévention dont on pourrait pourtant avoir à nouveau besoin bientôt.

      […]

      Je comprends qu’il ne peut pas y avoir uniquement des aspects sanitaires dans les décisions prises par les responsables politiques. Il y a un équilibre à gérer. Mais il faudrait au moins qu’une partie de leur raisonnement soit basée sur des éléments scientifiques et de santé publique, c’est-à-dire sur l’idée d’une solidarité vis-à-vis des personnes les plus fragiles. Le masque pourrait servir dans le futur. Mais on a tiré à boulet rouge sur lui.

    • Le Covid long chez les enfants a été sous-estimé, voire nié. Il est pourtant une réalité. Au mois de novembre, Calenn, 11 ans, a contracté le Sars-Cov-2. « Avec une forme qui ressemblait à une rhinopharyngite, se souvient sa mère. Mais elle a commencé à ressentir de violentes douleurs à l’estomac. » Depuis, la petite fille est victime d’un Covid gastrique qui la plonge dans un état de fatigue extrême, l’a vue perdre 3 kilos et continue à la faire horriblement souffrir. Elle se déplace toujours en fauteuil roulant, a dû arrêter l’école et a multiplié les passages dans les hôpitaux. "Aux urgences, les médecins ont minimisé son état en disant que tout était psychosomatique, poursuit sa maman. Elle était soignée par antalgiques qui aggravaient ses douleurs et nous nous retrouvions totalement démunis.

    • La mention « plus rare », quand ensuite on annonce que ça touche « près de 4% des 5 à 17 ans »… si on reprend le chiffre de 500 000 cas positifs chez les jeunes par semaine, ça fait 20 000 gosses par semaine.

  • Une artiste saoudienne jugée à Paris pour esclavage moderne
    https://www.lefigaro.fr/faits-divers/une-artiste-saoudienne-jugee-a-paris-pour-esclavage-moderne-20220208

    A priori, l’humanité n’entrait pas dans ses méthodes de gestion du personnel. Ce mardi, Shalimar Sharbatly, artiste saoudienne de 51 ans, est jugée par la cour d’appel de Paris pour traite d’êtres humains, travail dissimulé et emploi d’un étranger non muni d’une autorisation de travail. Le Parisien rappelle qu’elle avait été condamnée à trois ans de prison en première instance, mais n’a jamais été incarcérée, ayant fui en Arabie Saoudite où elle se trouverait toujours.

    Artiste de renommée internationale, Shalimar Sharbatly a notamment été exposée au Louvre, et est la première femme commissionnée par le gouvernement saoudien pour des œuvres artistiques. Sa spécialité consiste à transformer des voitures en « œuvres d’art » en peignant sur leur carrosserie. Plusieurs riches clients lui ont ainsi confié leur Porsche, Ferrari, Pagani ou Mercedes au fil des années, comme elle le montre sur son site internet.

    Résidant à Paris, elle y possède un appartement, actuellement saisi par la Justice, dans lequel elle aurait réduit en esclavage plusieurs employés de maison. À la suite de l’alerte d’un ancien chauffeur et garde du corps, le service de lutte contre la criminalité organisée liée à l’immigration irrégulière de la Police nationale aurait mis à jour des pratiques répréhensibles. Selon l’enquête, l’artiste employait des personnes vulnérables, dont trois femmes illettrées amenées depuis Djeddah. Âgées de 33 à 55 ans, elles étaient « corvéables à merci, insultées et frappées, mal nourries, logées dans deux chambres de bonne, sans jamais sortir de leur immeuble », selon le rapport d’enquête cité par Le Parisien. Elles auraient travaillé entre 14 et 17 heures par jour, sans repos ni vacances. Sans autorisation de séjour sur le sol français, leur passeport aurait été confisqué par leur patronne. « Elles n’avaient ni accès au soin, ni à de la nourriture convenable, se cachant dans la cuisine pour manger les quelques restes », poursuit le document.

    Les trois femmes étaient payées entre 300 et 700 euros par mois, une misère au regard du train de vie de leur patronne. Lors d’une perquisition, la police retrouvait en outre plus de 55.000 euros d’espèces, et des devises étrangères. Au total, onze personnes auraient été employées depuis 2014 par Shalimar Sharbatly, seuls deux chauffeurs étant déclarés. Auxquels s’ajoutait le personnel de la mère de la peintre, habitant le même immeuble : un chauffeur, une cuisinière, une auxiliaire de vie, deux femmes de ménage. L’appartement pourrait être vendu pour rembourser environ 530.000 euros de préjudice pour les victimes. Il est estimé à 3,1 millions d’euros.

    Pour l’avocat de Shalimar Sharbatly, Me David-Olivier Kamisky, les employées étaient engagées via des agences saoudiennes et donc assujetties au droit saoudien. Les plaintes auraient été faites dans l’espoir de recevoir un titre de séjour en France, effectivement garanti pour toute enquête sur des faits de traites d’être humains.

    En 2019, une princesse saoudienne avait été condamnée à dix mois de prison avec sursis pour vol, complicité de violences et séquestration sur un artisan venu travailler dans son appartement de l’avenue Foch. Un autre membre de la famille royale est également visé pour une enquête pour traite d’être humains à Neuilly-sur-Seine, depuis 2019.

  • Homéopathie, biodynamie... Comment les zététiciens bataillent contre les pseudosciences - L’Express
    https://www.lexpress.fr/actualite/sciences/homeopathie-biodynamie-comment-les-zeteticiens-bataillent-contre-les-pseudo

    Sur Internet, des croisés de la rationalité luttent contre #fakenews et charlataneries en prônant l’esprit critique. Quitte à se faire accuser d’être des suppôts de l’industrie. — Permalien

    #critiquedelinfo #science

  • Désinformation : les principales propositions de la commission Bronner - L’Express
    https://www.lexpress.fr/actualite/societe/desinformation-les-principales-propositions-de-la-commission-bronner_216590

    Mieux comprendre le fonctionnement des algorithmes, promouvoir « les logiques publicitaires responsables », permettre une demande de réparation quand de fausses informations ont causé un préjudice... Voici les principales propositions de la commission sur la désinformation face au risque de voir émerger des « réalités parallèles ». Présidée par le sociologue Gérald Bronner, elle a rendu son rapport mardi à Emmanuel Macron. La commission composée de quatorze universitaires ou personnalités compétentes était chargée de faire le point sur l’impact de l’explosion d’informations permise par le numérique, et sur les éventuelles mesures à prendre pour éviter que celle-ci ne favorise désinformation et, in fine, l’affaiblissement de la démocratie. Dans leur viseur : les « antivax » et les promoteurs des théories complotistes.

    #EMI #Infox #Complotisme #Information #Numérique

  • Vaccination des enfants : pourquoi ça n’avance pas ? - L’Express
    https://www.lexpress.fr/actualite/societe/sante/vaccination-des-enfants-pourquoi-ca-n-avance-pas_2166034.html

    Seuls 115 000 d’entre eux ont reçu une première injection - soit 2% de cette tranche d’âge -, selon les chiffres du ministère des Solidarités et de la Santé.

    Un résultat poussif, surtout si on le compare à celui du Portugal et de l’Espagne, qui ont eu accès aux doses pédiatriques du vaccin Pfizer quasiment en même temps que la France et qui ont déjà vacciné plus de 300 000 enfants âgés de 5 à 11 ans, soit 48% de cette tranche d’âge au Portugal et 1,24 million, soit 37%, en Espagne. La France accumule donc un retard non négligeable. Mais comment l’expliquer ? 

    Une non-campagne du gouvernement et des sociétés savantes

    L’une des explications est sans doute que la campagne de vaccination des plus jeunes n’a été que peu mise en avant. « Les autorités sanitaires et les sociétés savantes ne la mènent pas, attaque Mahmoud Zureik, professeur d’épidémiologie et de santé publique à l’université Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines et cofondateur du collectif Du côté de la science. Résultat, qui va vacciner ses enfants ? Les gens bien informés. Ceux qui sont peu informés ou désinformés ne le feront pas. »

    • Oui, c’est ce que je signale régulièrement sur Montpellier aussi.
      (Après, même en sachant, pour faire vacciner les miens, il me faut prendre la bagnole 20 minutes en dehors de Montpellier un dimanche après-midi, c’est pas comme si c’était fastoche ou faisable à pied, comme ça a été le cas pour nous ; je pourrais aussi faire remarquer que la picouze des adultes au vaccinodrome de la mairie, tu arrives, tu remplis le papier, hop piqûre dans les même pas 10 minutes, et voilà ; pour les gamins, rien de ça, il a fallu faire la queue 45 minutes dans le couloir avec 3 papas qui avaient décidé que porter le masque sous le nez était une bonne idée dans une clinique).

    • Les sociétés savantes se sont, elles, montrées très frileuses. Le 15 novembre dernier, trois sociétés savantes de pédiatrie, ainsi que la Société de pathologie infectieuse, signaient une tribune indiquant qu’il n’y avait « aucune urgence » à vacciner les 5-11 ans.

    • de mieux en mieux (je comprends pas qu’elle dise ça alors que les « millions » elle les avaient déjà avec les states en décembre) :

      « Nous sommes provaccins et n’avons pas de grandes inquiétudes sur de potentiels effets secondaires graves, les premières données sur quelques milliers d’enfants semblent le confirmer. Mais si l’on veut être absolument sûr de détecter les risques, il faut attendre les résultats portant sur des millions d’injections », se justifiait notamment Christèle Gras-Le Guen, chef de service des urgences pédiatriques au CHU de Nantes et présidente de la Société française de pédiatrie (SFP). Cette dernière, comme de nombreux autres pédiatres, n’ont cessé de répéter qu’il ne fallait pas vacciner les enfants uniquement pour l’intérêt collectif et a fortiori pour l’intérêt d’adultes qui n’ont pas voulu se faire vacciner. Elle indiquait néanmoins que la question devrait se reposer si la situation sanitaire empirait... Ce qui est le cas aujourd’hui. Sauf que la SFP s’est contentée, depuis, de se prononcer en faveur d’une « vaccination rapide de tous les enfants présentant des maladies chroniques les exposant à un risque de forme grave de Covid ou vivant au contact de personnes immunodéprimées ».

      #bras-cassés

    • https://seenthis.net/messages/944702

      Pourquoi la vaccination des enfants a peu de succès en Suisse aussi ?
      ( source letemps.ch)

      Le taux n’est pas glorieux : seulement 4,1% des 5-11 ans ont reçu au moins une dose de vaccin, depuis que cette possibilité est ouverte à cette catégorie d’âge. Dans certains cantons, le taux frôle même l’insignifiance. Ainsi, Genève n’affichait le 16 janvier que 0,5%, le Valais 0,7%, le Jura 1,1%, Fribourg et Vaud 1,3%, Neuchâtel 1,4%. Même s’il faut nuancer, puisque vendredi dernier, Genève par exemple comptait 1900 enfants inscrits en attente du vaccin.