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  • À Paris, une messe retransmise sur les réseaux sociaux interrompue par des policiers armés - L’Express
    https://www.lexpress.fr/actualite/societe/religion/a-paris-une-messe-retransmise-sur-les-reseaux-sociaux-interrompue-par-des-p

    Un voisin aurait alerté les forces de l’ordre, afin de dénoncer « des prétendues messes clandestines », indique le curé de la paroisse Saint-André-de-l’Europe.

    Puisque les fidèles ne peuvent plus se rendre à l’Église, c’est l’Église qui vient à eux... Lorsque les célébrations ne sont pas interrompues par la police. Alors qu’il diffusait une messe sur les réseaux sociaux, dimanche dernier, l’abbé Philippe de Maistre, curé de la paroisse parisienne de Saint-André-de-l’Europe, a été interrompu en pleine homélie par des membres de forces de l’ordre armés, lui sommant d’arrêter son intervention. 

    La célébration dominicale se tenait pourtant à huis clos. « Nous étions sept personnes : moi-même, un servant, un chantre, un organiste, et trois paroissiens pour donner la réplique et faire les lectures », indique l’homme d’Église au Figaro. « Or, l’autorité de police dans une église, c’est le curé ! À part les pompiers, la police ne peut entrer, tant qu’elle n’est pas appelée par le curé », s’indigne-t-il. 

    Les policiers, qui auraient selon l’abbé été appelés par un voisin voulant « dénoncer des prétendues messes clandestines », ont finalement quitté les lieux après une vingtaine de minutes, exigeant que les trois paroissiens présents sortent de l’église. « On profite de cette crise pour remettre en question la liberté de culte », s’inquiète Philippe de Maistre. 

    « Il n’y avait pas de terroristes ! »

    Selon les lois sur la laïcité de 1905 et 1907, qui garantissent la liberté de culte, le prêtre est la seule personne en charge de la police intérieure de son église, tant qu’il s’agit de préserver l’exercice du culte, rappelle Le Figaro. La police ne peut ainsi intervenir dans un lieu de culte que si l’ordre public est menacé, par un problème de sécurité, de tranquillité ou de sécurité. (...)

    L’Express qui titre en précisant que les flics sont ... armés :)
    La #police, c’est la liberté.
    #confinement #corbeaux

  • Je dois être un peu con, je n’avais pas compris que l’objectif du confinement, c’était « la disparition de la délinquance et de l’insécurité ». Sacré modèle sécuritaire : on enferme tout le monde, et comme ça on aura moins de délinquance.

    Délinquance dans le nord-est de Paris : Anne Hidalgo interpelle Christophe Castaner
    https://www.lexpress.fr/actualite/politique/delinquance-dans-le-nord-est-de-paris-anne-hidalgo-interpelle-christophe-ca

    Anne Hidalgo a demandé à Christophe Castaner de déployer davantage de policiers dans le nord-est de la capitale où la délinquance persisterait en dépit du confinement, selon une lettre datée de mardi dont l’AFP a eu connaissance ce vendredi. 

    « Le contrôle du confinement (...) ne doit pas peser de manière disproportionnée sur les policiers des commissariats de la capitale », écrit la maire socialiste de Paris à l’adresse du ministre de l’Intérieur. « Il me semble nécessaire de déployer davantage d’autres moyens de police dans les rues de Paris », complète Anne Hidalgo. 

    Pour répondre à ce besoin d’effectifs supplémentaires, l’élue socialiste propose notamment d’avoir recours aux réservistes de la Garde nationale pour épauler les forces de sécurité dans la lutte contre la délinquance. Selon Anne Hidalgo, les mesures de confinement n’ont pas signé la disparition de la délinquance et de l’insécurité à Paris, en particulier dans les arrondissements du nord-est.

  • Coronavirus : les services de renseignement craignent l’embrasement après le confinement - Le Parisien
    http://www.leparisien.fr/faits-divers/coronavirus-les-services-de-renseignements-craignent-l-embrasement-apres-

    Ils ont baptisé leur collectif « Refusons le retour à la normale ». Depuis le 4 avril, ces militants de la mouvance contestataire rennaise préparent des actions chocs à coups de slogans et invitations Facebook à des rassemblements… dont l’heure est connue (11 heures) mais pas le jour. Épidémie de coronavirus oblige. « Notre colère ne sera pas confinée. Retrouvons-nous dans la rue dès la fin du confinement ! scandent-ils sur les réseaux sociaux. Mettons le pouvoir en quarantaine ! »

    Voilà le type de messages qu’analysent quotidiennement les policiers des renseignements français depuis la crise sanitaire. Dans des notes confidentielles sur le « suivi de l’impact du Covid-19 en France », les agents du service central du renseignement territorial (SCRT) alertent sur le risque d’embrasement de la contestation sociale à la sortie du confinement. « Le jour d’après est un thème fortement mobilisateur des mouvances contestataires, lit-on dans ces analyses datées du 7, 8 et 9 avril. Le confinement ne permet plus à la gronde populaire de s’exprimer, mais la colère ne faiblit pas et la gestion de crise, très critiquée, nourrit la contestation. »

    #paywall...

    • C’est pourquoi le ministre de l’Intérieur, Christophe Castaner, avait évoqué jeudi « des réseaux d’ultra-droite et d’ultra-gauche très actifs, qui appellent à préparer un certain nombre d’actes », devant la mission parlementaire. Mais sans livrer plus de précisions.


      L’un documents appelant à des actions violentes qu’ont trouvé sur les réseaux les services de renseignement./DR

      Les notes du SCRT révèlent que des groupuscules de la mouvance autonome — tels « Nantes Révoltée » ou « Rouen dans la rue » — exploitent l’exaspération du monde médical face à la pénurie de masques et de matériel de protection. Et appellent ainsi « à une transversalité des luttes », qui associeraient « gilets jaunes et blouses blanches ».

      Des manifestations sont déjà prévues pour le premier samedi post-confinement ou le 21 juin, en hommage à Steve Maia Caniço, ce jeune mort en marge d’une opération de police controversée à Nantes l’an passé. Lors des grèves de novembre contre la réforme des retraites, des rapprochements avaient déjà été observés entre Gilets jaunes radicalisés et cheminots irréductibles.

      « Attestation de déplacement révolutionnaire »
      Dans l’attente de la sortie du confinement, les agents du renseignement anticipent « la création de comités de lutte entre personnes d’un même immeuble » ainsi « qu’une organisation commune à distance ».

      Ils ont constaté la diffusion d’une « attestation de déplacement révolutionnaire » éditée par un média alternatif bordelais se revendiquant des Gilets jaunes. Parmi les cases à cocher de ce document « à utiliser sans modération après le confinement » : « déplacements entre le domicile et le pouvoir indispensables à l’exercice d’émeutes », « participation à des commandos sur demande des assemblées populaires »…

      Selon les policiers du renseignement, ces mêmes collectifs d’ultra-gauche s’exaspèrent des modalités du confinement et y voient l’occasion d’afficher « leur hostilité envers les forces de l’ordre ». « La police représente une menace plus grande que le virus lui-même », assène un site militant radical, affirmant que « le confinement est utilisé pour harceler, humilier et parfois tuer ceux identifiés à risques pour le pouvoir : les habitants des zones pauvres. » Quand un autre site voit dans le projet de « tracking » des malades du Covid-19 « l’efficience de la techno-police » visant à « surveiller les corps et âme de la plèbe ».

      L’ultra-droite mobilisée
      Cette contestation trouve aussi un écho parmi les sympathisants de l’ultra-droite, dont les identitaires. « L’ultra-droite critique la politique anxiogène qui est menée depuis le début de la crise par des technocrates de l’Etat, visant selon elle à culpabiliser et à manipuler les Français », résument les agents du SCRT. Lesquels ont relevé des écrits appelant ouvertement à la révolte violente.

      « La France est une cocotte-minute […] Ce gouvernement macronien a-t-il conscience des sommes de haine et de colère qui s’accumulent ? […] Que les comportements collectifs pourraient se déchaîner contre lui avec toute la brutalité d’une mutinerie sanglante ? » prophétise par exemple un identitaire sur le site du groupuscule la Ligue du Midi. « Toutes les conditions sont réunies pour mettre à bas cette classe politique malfaisante », appuie un militant d’Égalité et réconciliation, estimant que « nous sommes en phrase prérévolutionnaire ».

      « Un risque avéré de rapprochement entre ultras radicaux et syndicats »
      Un membre des services de renseignement résume : « D’un côté, l’ultra-gauche interprète le confinement comme la mainmise de l’Etat et un supposé totalitarisme. De l’autre, l’ultra-droite nourrit fantasmes et théories du complot sur l’origine de la crise. Nous sommes très vigilants sur les formes que prendra cette contestation à l’issue. » D’un côté comme de l’autre de la mouvance, les sympathisants espèrent que la crise débouchera sur un nouveau modèle de société.

      Selon le SCRT, le concept de « jour d’après » séduit aussi les syndicats traditionnels, qui estiment « que la crise démontre les limites du néolibéralisme » où « seule la logique financière prime ». Les victimes économiques de la crise pourraient être tentées de descendre dans la rue.

      « Il y a un risque avéré de rapprochement entre ultras radicaux et syndicats dans les secteurs transport et énergie,° constate David Le Bars, secrétaire général du syndicat des commissaires de la police nationale (SCPN). °Des pans entiers de l’économie sont à l’arrêt forcé et d’autres en profitent, comme les grands groupes, ce qui crée encore des raisons au complotisme. »

    • pour une fois :-)

      pas de code : ma connexion rame et le paywall met une bonne minute à se mettre en place après affichage de l’intégralité de l’article…
      il m’a suffi d’interrompre le chargement

      (c’était souvent comme ça au début pour la presse nationale et certains titres de la PQR « bloquent » encore ainsi leur contenu, avec quelques variantes…)

    • Covid ou manif, jamais sans mon masque
      https://seenthis.net/messages/835466
      https://expansive.info/Covid-19-Nous-ne-pouvons-compter-que-sur-nos-solidarites-et-nos-resistan
      https://expansive.info/Refusons-le-retour-a-la-normale-2-2173
      vous faites pas chier avec le paywall et leparisen (tête de chien, policier) @expansive et @nantesrevoltee sont sur seenthis.
      expansive affiche le lien www.facebook.com/pasderetouralanormale/
      ett cui-là aussi https://seenthis.net/messages/839048
      et n’oublie pas le meilleur vaccin contre le pouvoir c’est la rue !
      https://kickingrecords.bandcamp.com/track/la-france-dort

    • Ça commence déjà à craquer …

      Bruxelles : affrontements en plein confinement, plus de 40 personnes en garde à vue
      Le décès d’un jeune homme de 19 ans après une course-poursuite avec la police, vendredi soir, à Anderlecht, a provoqué des affrontements dans ce quartier populaire de la capitale.

      http://www.leparisien.fr/faits-divers/bruxelles-affrontements-en-plein-confinement-plus-de-40-personnes-en-gard

      Le 11 avril 2020 à 22h12

      C’est un scénario cauchemardesque en plein confinement. La police belge a arrêté samedi 43 personnes qui avaient pris part à des violences après une collision mortelle entre une voiture de police et un jeune homme à scooter.

      Vendredi, dans le quartier d’Anderlecht, ce garçon de 19 ans prénommé Adil a croisé une patrouille de police qui lui a demandé de s’arrêter, en vain. Alors que les fonctionnaires ont pris en chasse le deux-roues, celui-ci est entré en collision avec une deuxième voiture de police. Son conducteur est mort sur le coup. Un scénario qui rappelle celui qui avait abouti aux émeutes de Villiers-le-Bel en 2007.

    • Contrairement à sa légende, je ne vois aucun signe de violence dans cette image, si la simple phrase #retrouvons_nous_dans_la_rue est devenue synonyme de violence ça présage …

      L’un documents appelant à des actions violentes qu’ont trouvé sur les réseaux les services de renseignement./DR

      #avec_masques #avec_foulards #avec_lunettes

    • et oui ça se présage … ces étrons assermentés sont violentés par le simple fait qu’un médecin montre son caducé pour certifier qu’il est bien médecin.

      Je comprends, au fil de la conversation, que ce n’est pas d’une verbalisation insensée et abusive dont il s’agit, mais de mon attitude « incivique » car j’aurais « utilisé ma fonction comme d’un Graal pour circuler ! »

      https://www.liberation.fr/debats/2020/03/30/la-policiere-l-attestation-et-les-gens-comme-ca_1783580
      https://seenthis.net/messages/836341

      #leur_travail_de_nazi

    • Retrouvons-nous dans la rue dès la fin du confinement ! scandent-ils sur les réseaux sociaux. Mettons le pouvoir en quarantaine ! »

      Dubitatif je suis ... parce que
      a) il n’y aura pas de réel fin de confinement avant longtemps
      b) avec quoi affronterons-nous les milices (sur)armées du #Macronistan et l’#état_policier ?
      c) ce n’est pas sur les « rézosocios » qu’on pourra efficacement organiser la « résistance ».
      d) on pourrait bien tous·tes se retrouver en #GAV avant d’avoir pu bouger le petit doigt.

    • Se promettre de se retrouver dans la rue masqué au moment du déconfinement, c’est appeler à ruser avec la légalité qui proscrit de se dissimuler le visage dans l’espace public à un moment ou le manque de masques est su de tous, ressenti par un grand nombre de gens. C’est revendiquer de se jouer de la loi à partir d’une situation qui autorise un tel jeu. Un appel à un illégalisme bien éloigné de l’optimisation fiscale ou d’autres pratiques du genre mieux tolérées par l’État. Là est la violence dont il est question pour la police. Rien d’étonnant alors à ce qu’une perspective de maintien de l’ordre considère qu’une telle violence peut en appeler d’autres et que ce soit l’ensemble de ces violences qui doivent être prévenues et réprimées, car sinon comment en limiter la puissance ?
      En plus des méthodes les plus connues (face aux manifs, aux occupations, aux grèves, aux actions), on peut s’attendre à toute sorte de coups tordus répressifs (compter sur des rivalités entre oppositionnels et les développer, par exemple, comme le fit le FBI contre les Black Panthers).

      Par ailleurs, je trouverais pas mal de pas coller du nazi partout. Ça banalise. Et on risque de ne plus distinguer bien les modalités diverses de la délation, des abus de pouvoir, des pratiques policières, de punition, de lois d’exception, d’autoritarisme d’État. Il me semble que fascisme est plus plastique, variable historiquement. Et qu’à propos de la police, la qualifier de fascisante est bien suffisant.

      Pour prévenir et réprimer le désordre qu’occasionnerait un grand nombre de manifestants masqués, les civils, les caméras de surveillance, les drones, et les salles de contrôle préfectorales auraient sans doute à être suppléées comme à Baltimore de moyens d’"enquête aérienne", comme à Baltimore, avec ses « trois avions équipés de caméras haute résolution au-dessus de la ville [dont] les systèmes d’imagerie peuvent photographier jusqu’à 32 miles carrés par seconde, permettant la reconstruction au ralenti de pratiquement tous les mouvements extérieurs. »
      https://seenthis.net/messages/842103
      Restera plus pour dérouter la police qu’à passer comme l’armée israélienne à travers les immeubles ? Rien de marrant, et c’est pas près d’arriver, même si les passages par les toits surveillés par hélicoptère lors d’affrontations en banlieue y invite, mais pas grand chose de nazi non plus.

      Pour ce qui est des manifs sous le confinement, il y eu celle des soignants de l’hosto de je ne sais plus où dans le Nord (restée sur la parking de l’hosto), celles des travailleurs des Baras à Montreuil. J’ai pas connaissance d’autre exemple.

      Pour ce qui est des affrontements avec la police, il y en a sporadiquement dans divers quartiers en ce moment aussi. Après trois morts lors d’opération de police (Béziers, Angoulème, Bruxelles) liées au confinement, on a affaire à Bruxelles à une des rares villes ou la banlieue est dans la ville (comme à Marseille), le populaire non trié en coeur de ville. C’est pas fréquent du tout, sauf de manière dispersée, diffuse, y compris à Paris même, ou comme petites enclaves, dans plein de villes, ce qui permet de cantonner et réprimer aisément les manifestations d’hostilité. On a plutôt des villes policées et des quartiers que l’on dit relégués où si des ripostes à la présence et à l’action de la police ont lieu, elles sont le plus souvent vouées à rester locales voire invisibles (contre exemple novembre 2005), sauf à faire l’objet de campagnes politiques (collectifs des blessés par la police Comité vérité pour Adama Traoré).

      @tintin, la police (et le journal) dit « vous allez voir, on va essayer de gérer un truc qui risque d’être gros », ils sont pas dans le rabâché « les extrêmes se rejoignent » mais alertent sur une contestation qui a deux visages, celui de la gauche extraparlementaire (si on peut encore parler comme ça...) étant présenté comme potentiellement plus composite et donc susceptible d’être ingérable, et celui de l’extrême droite activiste. Par là il désignent un adversaire principal qui n’est pas de droite. Pas étonnant les flics sont plutôt fachos et le l’État-patron en redemande.
      Quand la fascisation répond plus à une poussée révolutionnaire (cf Lazzarato), elle s’invente des menaces (cf @sombre : le risque est faible, cf @arno : avec son « camp », Lallement se pignole), entre intox et auto-intox.

      #ennemi_intérieur #lejourd'après

    • Confinement : l’extrême gauche prépare la révolte du jour d’après
      https://www.letelegramme.fr/bretagne/confinement-l-extreme-gauche-prepare-la-revolte-du-jour-d-apres-14-04-2

      À Rennes (35) comme à Nantes (44), l’extrême gauche prépare l’après confinement. Les services de renseignement estiment que la rentrée sociale de septembre sera plus compliquée que jamais.

      Emmanuel Macron l’a annoncé lundi soir, le confinement est prolongé jusqu’au 11 mai. Pour les activistes membres de l’extrême gauche, cette prolongation sonne comme un nouveau coup de matraque permettant la poursuite d’une « expérimentation totalitaire » qui, sous couvert de bloquer l’épidémie de Covid-19, évite, en fait, « l’insurrection et la grève générale ». Pour contrer cela, les messages et les invitations se multiplient sur les réseaux sociaux.

      Les activistes appellent au rassemblement « insurrectionnel ». Créé le 4 avril à Rennes, le collectif « Refusons le retour à la normale » a déjà fixé le lieu et l’heure d’un premier rendez-vous de l’après confinement : 11 h - place de la République. Quant au jour, ce sera celui même du déconfinement.

      Le jour d’après, thème mobilisateur

      Dans le même registre, la reprise des « assemblées générales », censées faire converger les Gilets jaunes, les chômeurs et précaires en lutte, les membres du groupuscule d’ultra-gauche Défense collective, ainsi que des activistes féministes et des étudiants sont également programmées à 19 h à l’Hôtel-Dieu, le même jour.

      « L’interdiction de rassemblements a privé les militants d’extrême gauche de leur terrain de jeux, explique un policier rennais du service de renseignement territorial. C’est historique. Jamais, ils n’ont autant rongé leur frein. Donc, ils préparent le jour d’après. Après le confinement, la contestation sociale va reprendre, voire s’intensifier. Dans ce contexte, les propos de Geoffroy Roux de Bézieux, le président du Medef sont une bêtise sans nom ! Des gens vont perdre leur travail, se retrouver au chômage, n’obtiendront pas leurs primes, toucheront un salaire amputé, devront liquider leurs congés sans partir en vacances, et lui, il incite à travailler plus sans contrepartie ? Autant jeter de l’huile sur le feu ! »

      Quelle sera l’intensité des mouvements sociaux, telle est la question. « Ça va dépendre de ce que décidera le gouvernement. Fera-t-il passer la réforme des retraites ? s’interroge ce policier spécialiste des mouvements sociaux. À seulement deux ans de l’élection présidentielle, cela paraît délicat. Autre inconnue : quelles seront les avancées pour les hospitaliers ? Les syndicats seront très attentifs à cela. » Le groupuscule autonome, Nantes révoltée, le sait. Il exploite d’ores et déjà l’exaspération du monde médical face à la pénurie de masques et de matériel de protection. Le but ? Faire « converger les luttes Gilets jaunes blouses blanches ».

      Enfin, quid de la manière dont le confinement sera levé. « Il y a fort à parier que tous les rassemblements resteront interdits afin d’éviter la propagation massive du virus, ajoute un autre spécialiste du renseignement. Si l’extrême gauche appelle à manifester, ce sera interdit par la préfecture. Le centre-ville sera barricadé par des cordons de CRS. Et les commerçants seront de nouveau privés d’activité. Et le cirque rennais recommencera. En septembre, assurément, la rentrée sociale sera compliquée. »

    • Dans un éclair de lucidité, « les agents du service central du renseignement territorial », autrement dit, la police politique du gouvernement, craignent un « embrasement après le confinement ». C’est un article du journal Le Parisien qui l’affirme. Il a fallu trois semaines aux enquêteurs pour en arriver à cette conclusion. Et des heures à glander devant des pages Facebook pour se faire peur.
      https://www.nantes-revoltee.com/%f0%9f%94%a5-lucide-le-gouvernement-craint-deja-la-revolte-lors-du-
      l’article du torchon parisien est disponible sur le site de @nantesrevoltee 12/4/2020

      Cet article démontre que le pouvoir craint d’avantage le déconfinement que la crise sanitaire. Avec des dirigeants pareils, on risque de ne pas être déconfinés avant le mois de juillet !

    • Contestation sociale : un printemps calme avant un automne chaud ? Anne Vidalie, le 17/04/2020 https://www.lexpress.fr/actualite/societe/contestation-sociale-un-printemps-calme-avant-un-automne-chaud_2123960.html


      Les policiers du renseignement parisien n’excluent pas quelques échauffourées le 1er mai. AFP / Hans Lucas

      Contrairement à leurs collègues du renseignement territorial, les policiers parisiens ne prévoient pas d’embrasement du front social avant la rentrée de septembre.

      #Paris #paywall

  • L’Agence Nationale de Sécurité du Médicament et des Produits de Santé (ANSM) signale, lors des traitement par lopinavir-ritonavir et par hydroxychloroquine, des effets indésirables graves accrus (plus importants que ceux déjà connus pour des applications non-covid) chez les patients atteints de Covid-19. Les effets indésirables semblent surtout cardiaques concernant l’hydroxychloroquine, et des atteintes du rein et du foie concernant lopinavir-ritonavir (article de l’Express).

    C’est pourquoi l’ANSM rappelle que ces médicaments [ne doivent pas être prescrits par des médecins libéraux dans leur application anti-covid mais] doivent être utilisés uniquement à l’hôpital, sous étroite surveillance médicale dans le cadre fixé par le Haut conseil de la santé publique.

    En collaboration avec le réseau national des centres de pharmacovigilance (CRPV), l’ANSM a mis en place une surveillance continue des effets indésirables liés à l’utilisation des médicaments chez les patients atteints du COVID-19, en particulier lorsqu’ils sont utilisés en dehors des essais cliniques. Plusieurs molécules sont suivies dont l’hydroxychloroquine et le lopinavir/ritonavir.
    ...

    Une centaine de cas d’effets indésirables ont été déclarés en lien avec des médicaments utilisés chez des patients infectés par le COVID-19, dont 82 cas graves dont 4 cas de décès. La majorité des cas d’effets indésirables déclarés se répartissent par moitié entre lopinavir-ritonavir et hydroxychoroquine. La plupart des effets observés sont connus et décrits dans la littérature et dans les notices et RCP (résumé des caractéristiques du produit) des médicaments : hépatotoxicité, nephrotoxicité, atteintes rétiniennes, troubles cardio-vasculaires notamment.

    L’existence de ces risques cardiovasculaires nous a conduits à mettre en place une seconde enquête, menée par le CRPV de Nice, dédiée à ces évènements particuliers.

    53 cas d’effets indésirables cardiaques ont ainsi été analysés, dont 43 cas avec l’hydroxychloroquine, seule ou en association (notamment avec l’azithromycine). Ils sont classés en trois catégories : 7 cas de mort subites, dont 3 « récupérées » par choc électrique externe, une dizaine de troubles du rythme électrocardiographiques ou symptômes cardiaques les évoquant comme des syncopes, et des troubles de la conduction dont allongement de l’intervalle QT, d’évolution favorable après arrêt du traitement.

    Ce premier bilan montre que les risques, notamment cardio-vasculaires, associés à ces traitements sont bien présents et potentiellement augmentés chez les malades du COVID-19. La quasi-totalité des déclarations provient des établissements de santé. La prescription non autorisée en ville explique vraisemblablement la quasi absence de signalement dans ce secteur, bien que des cas de prescriptions ou d’autoprescriptions par des médecins aient été rapportés.

    Ces informations, si l’on prend en compte la sous-déclaration des effets indésirables, habituelle, et probablement accentuée dans cette période de forte tension dans les services hospitaliers, constituent un signal important. C’est pourquoi l’ANSM rappelle que ces médicaments doivent être utilisés uniquement à l’hôpital, sous étroite surveillance médicale dans le cadre fixé par le Haut conseil de la santé publique.

    https://ansm.sante.fr/S-informer/Actualite/Medicaments-utilises-chez-les-patients-atteints-du-COVID-19-une-surveilla

    https://www.lexpress.fr/actualite/societe/sante/hydroxychloroquine-l-avertissement-de-l-agence-du-medicament_2123489.html

    Les procédures de " pharmacovigilance ", c’est à dire le suivi et le recensement des "incidents" signalés par les médecins, lors de la mise en vente de médicaments nouvellement autorisés, ou d’autorisation d’anciennes molécules pour de nouvelles applications, sont des procédures essentielles.

    #Coronavirus #covid-19 #hydroxychloroquine #Didier-Raoult #politique-de-santé #pharmacovigilance

  • Le coronavirus pourrait amener à une pénurie « désastreuse » de préservatifs - L’Express
    https://www.lexpress.fr/actualite/monde/le-coronavirus-pourrait-amener-a-une-penurie-desastreuse-de-preservatifs_21

    Conséquence inattendue du #coronavirus, une pénurie mondiale de #préservatifs se profile à cause des nombreuses usines et circuits de distribution paralysés, a averti le principal fabricant du secteur : une situation qui pourrait se révéler « désastreuse » selon l’ONU.

    Près de la moitié des habitants de la planète sont à présent confinés chez eux et les entreprises jugées « non essentielles » sont fermées dans de nombreux pays. En Malaisie, l’un des premiers pays producteurs de préservatifs et de #caoutchouc, leur matière première, un confinement strict est en vigueur depuis le 18 mars après une recrudescence des cas de #Covid-19. [...]

    L’agence craint aussi une hausse des avortements risqués et un bond des maladies sexuellement transmissibles et notamment du VIH. Alors même que les usines à l’arrêt et la fermeture des frontières chamboulent l’approvisionnement en préservatifs, la demande semble, elle, décoller.

    Commentaire de @dianeducret sur l’oiseau bleu

    Le battement d’aile d’une chauve-souris à Pékin t’empêche de baiser à Andernos-les-bains

  • Coronavirus : en Irak, des lieux saints à haut risque.
    Le gouvernement irakien a interdit les grandes processions. Certains dignitaires chiites appellent les fidèles à passer outre à ces appels à la prudence
    #Covid-19#Iraq#confinement#Religion#Pèlerinages#migration

    https://www.lexpress.fr/actualite/monde/proche-moyen-orient/coronavirus-en-irak-des-lieux-saints-a-haut-risque_2121913.html

  • publié le 24/01/2020 ; publié le 24/01/2020 ; publié le 24/01/2020

    Coronavirus : un test de dépistage disponible en France

    Un test de dépistage du Coronavirus qui sévit actuellement en Chine sera proposé la semaine prochaine dans toute la France.

    https://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/coronavirus-un-test-de-depistage-disponible-en-france_3798209.html

    Aucun cas n’a pour l’instant été détecté, mais les autorités sanitaires françaises préfèrent prendre les devants, en cas de contamination. Un test de dépistage, mis au point en Allemagne est déjà disponible à Paris et à Lyon, et le sera dans le reste de la France la semaine prochaine.

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    Coronavirus : quand la peur accélère les demandes de tests de dépistage
    David Pauget, publié le 28/02/2020
    https://www.lexpress.fr/actualite/societe/sante/ou-faire-le-test-quand-la-peur-accelere-les-demandes-de-depistage-du-corona

    Dimanche dernier, le ministre de la Santé Olivier Véran a annoncé plusieurs mesures afin de se préparer à une possible « épidémie ». Parmi celles-ci, l’augmentation du « nombre de laboratoires équipés en tests de diagnostic pour atteindre une capacité de plusieurs milliers d’analyses par jour et sur tout le territoire, contre 400 aujourd’hui ».

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    Coronavirus. Durée du confinement, nombre de masques et de tests : Olivier Véran fait le point
    avec AFP , le 21/03/2020
    https://www.ouest-france.fr/sante/virus/coronavirus/coronavirus-duree-du-confinement-nombre-de-masques-et-de-tests-olivier-

    « Nous avons fait le choix d’un usage rationnel des tests, ils ne servent pas à mesurer mais à contenir l’épidémie », a rappelé Olivier Véran. Avant de réaffirmer que le gouvernement entendait se donner les moyens « d’évoluer rapidement sur la stratégie de dépistage » pour pouvoir « multiplier les tests au moment où le confinement sera levé ». « Quand je dis multiplier, cela veut dire multiplier. Nous travaillons avec l’ensemble des industriels pour augmenter nos capacités dans les plus brefs délais », a-t-il insisté.

    • Pangolin Production
      Où sont les masques ? - YouTube
      https://www.youtube.com/watch?v=GCSjpYVC9Dw

      Le 23 février dernier, Olivier Véran assurait que la France était prête à affronter l’épidémie de coronavirus. Entretenant cette fiction de préparation, le gouvernement a promis pendant trois semaines, aux professionnels (médecins, hospitaliers, pharmaciens, soignants des EHPAD, pompiers, policiers...), des équipements de protection basiques, à commencer par les masques, qui ne sont jamais arrivés, ou au compte-gouttes. Le 20 mars, Olivier Véran a finalement reconnu à l’Assemblée que la France n’était pas préparée, et le 21 mars en conférence de presse que les stocks de masques étaient peu fournis. Retrouvez dans ce document trois semaines de déclarations pour le moins étranges, sinon oxymoriques, qui ont réduit les professionnels de santé à une attente toujours vaine, et les ont exposés, avec leurs patients, à un risque toujours plus élevé. Il y avait des masques et en même temps il n’y en avait pas. La France était prête et en même temps elle ne l’était pas. Ah, si les envolées compassionnelles et le lyrisme louangeur, promulguant l’héroïsme de nos soignants, avaient pu se traduire en masques, tests, blouses, gel et gants : mais après tout qu’y peut le gouvernement ? Vous savez bien que les français sont irresponsables.

  • Mère éborgnée en Seine-Saint-Denis : deux policiers à nouveau acquittés en appel
    avec AFP , publié le 13/03/2020 - L’Express
    https://www.lexpress.fr/actualite/societe/fait-divers/mere-eborgnee-en-seine-saint-denis-deux-policiers-a-nouveau-acquittes-en-ap

    Les deux fonctionnaires de police ont été acquittés au titre de « l’état de nécessité » et de la « légitime défense ».

    Deux policiers ont été à nouveau acquittés jeudi en appel à Paris au titre de « l’état de nécessité » et de la « légitime défense », pour des violences lors d’une intervention en 2013 en Seine-Saint-Denis à l’issue de laquelle une mère de famille avait perdu un oeil. Le verdict a été prononcé après dix heures de délibéré, dans une salle remplie par les familles des fonctionnaires et les proches des parties civiles.

    « On se rend compte aujourd’hui qu’après sept ans de combat, on n’aura pas de justice pour notre mère », a regretté Makan Kébé, l’un des fils de la victime. Plusieurs dizaines de personnes, venues le soutenir, sont sorties du Palais de justice en scandant « Pas de justice, pas de paix ».

    #violences_policières

  • La Fed va injecter 1500 milliards de dollars de plus cette semaine sur le marché monétaire
    https://www.lefigaro.fr/conjoncture/la-fed-va-injecter-1500-milliards-de-dollars-de-plus-cette-semaine-sur-le-m

    La Réserve fédérale américaine (Fed) va injecter 1500 milliards de dollars supplémentaires cette semaine sur le marché monétaire, ce qui a permis à Wall Street de nettement réduire les pertes d’une séance noire.

    La Fed va offrir ce jeudi 500 milliards de dollars à échéance de trois mois et offrira vendredi 500 milliards à trois mois et 500 milliards à un mois. Elle injectera chaque semaine 500 milliards à trois mois et 500 milliards à un mois jusqu’au 13 avril.

    – Nombreux commentaires acerbes sur Touitteur, évidemment, notamment du camp Sanders, faisant remarquer qu’à chaque fois qu’on évoque Medicare for All ou une réduction des dettes étudiantes, tous les commentateurs se demandent où on va trouver l’argent, mais que quand il s’agit de filer de l’argent magique aux banques, ça ne suscite aucune question.

    – Cette injection massive par la FED semble confirmer l’article de Lordon :
    https://seenthis.net/messages/830209

    • Cela dit, je suis rigoureusement persuadé que, d’ici 24 heures, les commentateurs·tatrices des chaînes d’info seront exclusivement occupé·es à dénoncer le problème de l’Islam et du Grand remplacisme en Allemagne.

    • Völkischer Zorn
      https://www.heise.de/tp/features/Voelkischer-Zorn-3374474.html?seite=all

      Les attentats commis par des extrémistes de droite plus ou moins organisés est le résultat de 40 ans de lutte contre les structures solidaires jugés trop couteuses par le capital et ses exécutants politiques.
      L’Homme est capable de commetre des actes inhumains et il le fait systématiquement quand il est placé dans un contexte où il y est encouragé. Ceci est vrai pour les SS dans les camps, pour les maras du Mexique et pour les loups solitaires du type Breivik.

      En Allemage la descente dans l’enfer commence avec la destitution du chancelier socialdémocrate Willy Brand et l’installation de son adversaire SPD de droite Helmut Schmidt. Depuis les Kohl, Schröder et Merkel continuent le démantèlement des structures solidaires et sociales, avec comme résultat la création de plusieurs armées de droite secretes et visibles à la fois dont les commandos continueront à frapper chaque cible sans défenses adéquates.

      On verra plus souvent encore dans l’avenir les vrais responsables verser des larmes de crocodile quand ont déplorera l’énième victime des formations terroristes de droite.

      L’article décrit le mécanisme de la construction de structures terroristes de droute dans le détail.

      25. Juli 2015 von Michael Klarmann

      Ist Deutschland auf dem Weg zu einem neuen rechten Terror? Zumindest brechen zivilisatorische Hemmschwellen, auch angesichts des Treibens im Internet

      Reale und verbale Gewalt gegen Asylsuchende und deren (künftigen) Unterkünfte wächst in Deutschland. Parteien vom rechten Rand wittern Morgenluft und liefern sich untereinander ein Wettrennen um die Gunst der rechten Wutbürger.

      Richtete sich ihre Hetzpropaganda bis vor Monaten noch überwiegend gegen Muslime, so agitieren sie heute schwerpunktmäßig wieder gegen „Asylbetrüger“, „Scheinasylanten“, die „Asylflut“ oder gar einem „Asyl-Tsunami“. Der Konfliktforscher Andreas Zink warnt, Deutschland drohe ein rechter Terror.

      Auf welcher Gratwanderung man sich in Deutschland derzeit befindet, zeigt ein Blick zurück: in den 1990er Jahren waren Asylsuchende und deren Unterkünftig massenhaft Ziel von Anschlägen, es kam zu Toten. Schließlich richtete sich der „Volkszorn“ auch gegen alle in Deutschland lebenden Migranten, etwa bei dem mörderischen Anschlag in Solingen mit fünf toten Türkinnen, darunter drei Kinder. Der braune Mob differenzierte Anfang und Mitte der 1990er Jahre nicht mehr: Alles Fremde musste weg und falls nötig wollte man die Migranten so lange feindselig terrorisieren, bis sie es auch verstanden und das Land freiwillig verlassen würden. Aus jener Ursuppe heraus entstand später der NSU, der nach dem Prinzip „Taten statt Worte“ handelte. Das „Terror-Trio“ hatte offenbar erkannt, dass der alltägliche braune Terror Migranten nicht genug überzeugte, also musste ein anderes Kaliber her.

      Wer wissen will, warum Neonazis nicht nur darüber diskutierten, in den Untergrund zu gehen und zu kämpfen, sondern dies seinerzeit auch zu tun bereit waren, der sollte sich durch zahlreiche Rechtsrock-Songs jener Tage hören. Rechtsextreme Musik war damals das wichtigste Propagandainstrument der Szene, braune Schläger, Brandstifter und Mörder sagten etwa vor Gericht aus, jene Musik habe sie aufgeputscht, dann seien sie zur Tat geschritten.

      Es geht in den Songs um den Kampf gegen das System, gegen die Demokratie, gegen Migranten, Schwarze, Juden und Asylbewerber, gegen „Zecken“ und Frauen, die „Rassenschande“ begehen und „Ausländerhuren“ seien. 1992 sangt die Band „Kraftschlag“ über solche: „Raus mit den Ausländerhuren, raus mit der Asylantenflut, weg mit dem Ausländerpack, denn in Deutschland erwacht die weiße Wut“.

      Gewaltbereitschaft ist allgegenwärtig in den Songs aus jenen Jahren, eines der markantesten Beispiel ist ein Lied auf der konspirativ produzierten und später indizierten CD „Live in Teterow - 30. August 1997“. Auf dem Tonträger werden keine Namen der Musiker genannt, lediglich gibt es einen Hinweis darauf, dass die Aufnahmen im „Rahmen eines Parteitages“ getätigt wurden. Noch im selben Jahr, gut ein Jahr bevor der spätere NSU untertauchen musste, wurde die CD veröffentlicht. Angeblich handelt es sich bei einem der Sänger um einen in Szenekreisen auch als „Bonzenjäger“ oder „Endlösung“ bekannten „Liedermacher“. Jener „Liedermacherabend“ soll im Rahmen oder im Umfeld eines NPD-Parteitages in Mecklenburg-Vorpommern stattgefunden haben.

      Im Song „Nehmt die Waffen“ wird in zweieinhalb Minuten skizziert, an welcher Schwelle der NSU damals stand. Es wird gehetzt gegen „Asylbetrüger“, gegen das „Zigeunerpack“, gegen die „Itzigs“ (Juden), „Linken“ und „Pfaffen“. Im Refrain heißt es: „Widerstand, nehmt die Waffen zur Hand, Granaten und Gewehre wie einst Äxte und Speere, jagt das Gesindel aus unserem Land.“ In einer Strophe heißt es: „Parlamente, Quasselbuden, da haben sie agiert, die Knechte der Juden, räuchert sie aus, schlagt sie zu Brei, der Schande ein Ende - Deutschland befreit.“ Das Publikum applaudiert am Ende gut gelaunt.

      Im weitesten Sinne vereint der Liedtext klassische Feindbilder, die wir heute ebenso kennen aus Forendiskussionen, Reden oder Äußerungen „besorgter Bürger“, die sich gegen Asylbewerber richten. Jene Feindbilder sind auch bekannt aus dem Umfeld von Islamfeinden, Ausländerhassern, Pegida, HoGeSa, EnDgAmE ("Engagierte Demokraten gegen die Amerikanisierung Europas"), Rechtspopulisten und Neonazis. Mussten in den 1990er Jahren Neonazikader noch mühselig reisen, um vor Ort den Mob radikalisieren und anstacheln zu können, etwa 1992 bei den tagelangen Ausschreitungen, Pogromen und Anschlägen in Rostock-Lichtenhagen, radikalisiert sich heutzutage der „Volkszorn“ in den sozialen Medien und über Blogs selbst oder wird dort durch geschickt über ihre Computer und Smartphones agierende Kader weiter angefixt.

      Aus dieser Melange entstand einst der Massenmord eines Anders Behring Breivik, der jedoch nicht direkt in den Krieg zog, um Muslime oder Migranten anzugreifen, sondern die „Kulturmarxisten“ in der Regierung und bei der sozialistischen Jugend attackierte. Dylann Roof erschoss anders als Breivik kürzlich in den USA Schwarze in einer Bibelstunde, wollte so einen „Rassenkrieg“ entfachen; der Mörder war offenbar ebenso ein in der Gesellschaft Gescheiterter, der sich via Internet radikalisierte.
      Angriffe und Anschläge nehmen zu, die virtuellen Brandstifter verstärken den Gewaltkontext

      Binnen weniger Monate schienen sich im Zuge von Pegida und HoGeSa teilweise seit langem als Neonazis und Hooligans bekannte Personen einer „Old School Society“ via Web zu radikalisieren, so dass die Behörden die Gruppe hochnahm. Es hieß, dies sei geschehen, weil man Angst habe, dass die Kleingruppe bald völlig durchdreht.

      Attacken und Anschläge nehmen zu, im ersten Halbjahr 2015 erreichten sie schon das Niveau von 2014 und „Spiegel Online“ publiziert nun eine Karte mit den Orten der Schande. Zuvor schon hatten Neonazis eine Karte via Google verbreitet, auf der sie markiert hatten, wo etwa alles Asylbewerberunterkünfte zu finden sind in Deutschland. Egal, wie jene Karte gedacht war, für Menschen, die nach Zielen suchten, um ihrer Wut - wie auch immer - freien Lauf zu lassen, war sie ein nützlicher Wegweiser und machte den prähistorisch über Telefonbücher und später mittels des frühen Internets zusammengetragenen NSU-Zettelkasten überflüssig.

      Auch die Agitation rechter Parteien und Gruppen oder von Vertretern aus dem Pegida-Umfeld in Freital beruhigt keineswegs die Lage, sie stachelt etwaigen „Volkszorn“ nur weiter an. Längst sind diese besorgten Bürger nicht mehr vom Personaltableau eines echten Naziaufmarschs zu unterscheiden. Wer nicht beim Straßenkampf aktiv wird, sitzt am heimischen Rechner und läuft Amok mittels eines Shitstorms.

      Til Schweiger hatte erst kürzlich mit diesem „empathielosen Pack“ seine helle Freude, wobei manche Medien tatsächlich glaubten, der Schauspieler habe seine „Fans beschimpft“ - dabei dürften die meisten, die via Facebook Schweiger den Krieg erklärten, einer virtuellen Reisegruppe rassistischer Schreibtischtäter angehören, die von Profil zu Profil, von Gruppe zu Gruppe jumpen.

      Jener „Schwarm“, der nahezu in Sekundenschnelle mobilisiert werden kann und echte oder vermeintliche Gegner virtuell niederknüppeln will, ist nämlich das, was Zink, der Leiter des Instituts für inderdisziplinäre Konflikt- und Gewaltforschung an der Universität Bielefeld, gegenüber dem WDR beschrieb als Selbstradikalisierung von Menschengruppen via Internet. „Es ist eigentlich so, dass sie meinen, die Volksmeinung zu vollstrecken und ihre Community die Wahrheit gepachtet hat“, umschrieb der Extremismusforscher das Phänomen. In dem Falle fliegen also weder Fäuste noch Brandsätze, hierbei will man gemütlich und irgendwie anonymer als üblich vom heimischen Küchentisch oder dem Schreibtisch im Büro aus verbal jene vernichten, die einem selbst nicht ins Weltbild passen.

      Es sind oft also jene Leute, die behaupten, Medienvertreter seien ständige Lügner, die aber selbst keine Probleme damit haben, zu verbreiten, dass Anschläge wie in Tröglitz ein Versicherungsbetrug gewesen seien und bar jeder Realität verbreiten, „Biodeutsche“ hätten heute in Deutschland keine Rechte mehr und seien eine unterdrückte Minderheit.

      Tatsächlich trifft man in jenen Kreisen auch Frauen an, die in Facebook-Gruppen fast jedes Katzenfoto mit „süß“ kommentieren oder liken, jede Nachricht über ein entlaufenes Tier als sehr schlimm für die Halter und das Tier einstufen - zugleich aber über Asylbewerber im menschenfeindlichen Duktus herziehen und teils befürworten oder sogar dazu aufrufen, dieses „Pack“ zu bekämpfen. Beate Zschäpe in virtuell sozusagen.

      Der Begriff Terror kann vielerlei Bedeutungen haben. Die Serie von Brand- und Mordanschlägen im Deutschland der 1990er Jahre waren streng genommen schon eine Terrorserie. Wörterbücher erklären zum Begriff „terrorisieren“, dieses Handeln sei einerseits das Durchsetzen des eigenen „Willens“ mit Gewalt, das Schaden von anderen durch Gewalt und das Stören von Menschen durch „penetrante Aufdringlichkeit“. So gesehen hat Zink also Recht, längst agieren rechte Parteien und die Internet-SA im Sinne des Terrors.
      Die Feindbilder austauschbar

      Aktuell richtet sich die rechte Propaganda bevorzugt gegen Asylbewerber, was abermals an die 1990er Jahre erinnert. Damals gab es nur sehr selten offen zutage tretende Feindschaft gegenüber Muslimen. Erst nach den Anschlägen in New York 2001 entdeckten auch rechte Ideologen die Islamfeindschaft als etwas, was sich zwecks Agitation einzusetzen lohnte. Die Studie „Die Mitte im Umbruch“ verwies jedoch auf die Austauschbarkeit von Feindbildern bei Menschen, die fremdenfeindliche und rechtsextremistische Ansichten vertreten.

      „Im Jahr 2012 ist ein enormes Potenzial an islamfeindlicher Einstellung zu konstatieren. Es lohnt sich allerdings, immer wieder darauf hinzuweisen, dass die Gruppen, die entsprechende Ressentiments auf sich ziehen, auswechselbar zu sein scheinen. Ende der 1980er- und Anfang der 1990er- Jahre waren ’die Asylbewerber’ öffentlich den größten Anfeindungen ausgesetzt, davor waren es ‚die Gastarbeiter‘“, heißt es in besagter Studie.

      Diesbezüglich gibt es derzeit in Deutschland also einen Rollback - und wann die ersten Asylsuchenden oder von dem rechten Mob als solche eingeordnete Urlauber, Migranten, Gaststudenten und Wirtschaftsreisende hierbei zu Tode kommen, dürfte nur eine Frage der Zeit sein. Denn natürlich gibt es sie wieder, jene Menschen, denen ein Shitstorm oder Aufmarsch nicht genügt oder die sich durch derlei befähigt und legitimiert fühlen, zur Tat zu schreiten. Brandsätze fliegen, Steine auf Helfer ebenso - und vereinzelt wird auch schon scharf geschossen.

      #terrorisme #extrême_droite #Allemagne #politique #histoire #SPD

    • Et Oola hoop, Barbatruc : Dati établit un lien entre la fusillade en Allemagne et la politique migratoire de Merkel
      https://www.lexpress.fr/actualite/monde/europe/dati-etablit-un-lien-entre-la-fusillade-en-allemagne-et-la-politique-migrat

      La candidate LR à la mairie de Paris, Rachida Dati, a estimé ce vendredi après les fusillades en Allemagne qu’Angela Merkel « paie au prix fort » l’accueil en 2015 de plus d’un million de migrants, dénonçant à ce sujet le « laxisme » de la maire socialiste de Paris Anne Hidalgo. 

      La chancelière allemande Angela Merkel « paie aujourd’hui au prix fort cette ouverture massive des frontières », dont elle « n’a pas mesuré les conséquences » et qu’elle a décidé « sans anticipation », a affirmé sur franceinfo l’ancienne ministre sarkozyste, interrogée sur la double fusillade à caractère raciste survenue jeudi à Hanau, qui a fait 9 morts.

  • Biodiversité : les lucioles risquent (aussi) de s’éteindre - L’Express
    https://www.lexpress.fr/actualite/sciences/biodiversite-les-lucioles-risquent-aussi-de-s-eteindre_2117174.html

    L’activité humaine menace les lucioles et les vers luisants : c’est la conclusion d’une étude américaine sur plus de 2000 espèces dans le monde.

    #pollution_lumineuse

  • Le Brésilien Almir Narayamoga Surui n’a pas donné de nouvelles depuis le 18 janvier, alors même que sa tête a été mise à prix.

    Il est l’un des plus grands activistes autochtones d’Amérique du Sud : Almir Narayamoga Surui était invité à participer à la cérémonie de voeux du Medef de Côte-d’Or, ce mardi. Mais ce diplômé de biologie, engagé notamment contre l’abattage illégal d’arbres de la forêt amazonienne, ne s’y est jamais rendu.

    https://www.lexpress.fr/actualite/societe/environnement/invite-en-france-par-le-medef-un-chef-indien-defenseur-de-l-amazonie-dispar

  • Retraites : des manifestants tentent d’entrer dans un théâtre où se trouve Emmanuel Macron - L’Express
    https://www.lexpress.fr/actualite/societe/retraites-des-manifestants-tentent-d-entrer-dans-un-theatre-ou-se-trouve-em

    Selon une source judiciaire, le journaliste Taha Bouhafs a été placé en garde à vue dans la nuit, pour « participation à un groupement formé en vue de commettre des violences ou des dégradations ». Il a été interpellé à l’issue de la représentation théâtrale à laquelle il assistait également.
    Les manifestants repoussés par la police

    Finalement, les manifestants ne sont pas parvenus à entrer dans le théâtre, repoussés par les forces de l’ordre, a confirmé la Préfecture de police de Paris, et le président, qui aime sortir discrètement dans Paris pour aller au restaurant ou au théâtre, a quitté les lieux en voiture vers 22h sous bonne escorte policière.

    Un reportage fait à moitié sur #Twitter.

  • Pourquoi a-t-on si peur des études postcoloniales en France ? - L’Express
    https://www.lexpress.fr/actualite/pourquoi-a-t-on-si-peur-des-etudes-postcoloniales-en-france_2115044.html

    Si dans le milieu universitaire français ces études alimentent encore des réticences c’est que beaucoup de chercheurs sont angoissés à l’idée que leur fonds de commerce - l’histoire racontée ou enseignée unilatéralement sous le prisme de la gloriole occidentale avec ses canons traditionnels - ne tombe définitivement en faillite et qu’une autre page s’ouvre, contredisant ou nuançant le récit national et égocentrique français, pour une conception plus éclatée et la remise en cause des vérités toutes faites.

    #postoconialisme #Afrique

    • Mouais. D’abord l’argument du pré carré, il est utilisable contre n’importe quel champ de recherche, dans lequel se positionnent des personnes qui n’oublient pas leur intérêt personnel. Les vieux mâles blancs se positionnent dans des champs établis, les autres essaient d’en faire surgir de nouveaux. Leur intérêt personnel n’est jamais étranger à leur intérêt académique...

      L’attitude de repliement de ces chercheurs français s’est encore manifestée le 24 décembre 2019 dans une enquête de L’Express intitulée « Les obsédés de la race noyautent le CNRS ». En vérité, cet article préparait une tribune, publiée deux jours plus tard sur le site de L’Express, signée par six chercheurs et universitaires, avec en figure de proue Laurent Bouvet (un des fondateurs du Printemps républicain) et Pierre-André Taguieff, « l’instigateur de cette tribune », précise l’hebdomadaire.

      Sauf que Bouvet et Taguieff sont des politistes, donc pas des historiens. On peut aussi pointer du doigt les historiens médiatiques façon Decaux et Deutsch (pardon pour l’orthographe)
      https://www.librairielibertalia.com/web/les-historiens-de-garde-1.html
      mais on n’a toujours pas d’exemples de concurrence entre historien·nes (raci·es vs. postcoloniaux) dans le champ académique.

      Puisque les attaques contre les études postcoloniales sont extérieures à l’université (en tout cas aux départements d’histoire), il faudrait se demander pourquoi l’université bouge mais les médias et les classes politiques dominantes (Bouvet et Taguieff sont moins des universitaires que des figures médiatiques) préfèrent se positionner contre et faire vivre un roman national nauséabond.

      #histoire #université

    • Est-ce que l’université bouge dans le bon sens ? Dans le livre de l’historienne Catherine Coquery-Vidrovitch « Enjeux politiques de l’histoire coloniale » paru en 2009, le premier chapitre s’intitule le ’Le solide héritage d’une longue historiographie" ; elle y analyse les orientations des différents travaux d’historiens français sur la colonisation en Afrique depuis les années 50. Elle y dit ceci :"il n’est pas vrai que l’histoire de la colonisation n’a pas été écrite. Il est faux que tout a déjà été dit"... et de poursuivre « Nous sommes aujourd’hui en situation postcoloniale. L’enjeu, aujourd’hui comme hier, demeure d’innover, en produisant de nouvelles analyses suggérées pas de nouvelles théories. »

    • J’ai l’impression que ça a beaucoup bougé et qu’on ne peut plus écrire la même chose dix ans après mais mon point de vue est un peu biaisé. Et je ne sais pas s’il y a ou non concurrence dans le champ académique mais dans cet article, finalement, les forces réacs ne sont pas dans les départements d’histoire.