Les ménages médians : fortement hétérogènes en matière de patrimoine en dépit d’un niveau de vie comparable

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  • Les ménages médians : fortement hétérogènes en matière de patrimoine en dépit d’un niveau de vie comparable, Jérôme Accardo, Marie Reynaud, Laurence Rioux −France, portrait social | Insee
    https://www.insee.fr/fr/statistiques/3197261?sommaire=3197289

    En 2014, le niveau de vie moyen des ménages médians (dont le niveau de vie est compris entre 90 % et 110 % du niveau de vie médian) correspond à 87 % du niveau moyen de l’ensemble de la population. Il est 2,3 fois plus élevé que celui des ménages pauvres, mais atteint seulement 38 % de celui des ménages aisés.
    De 1996 à 2014, le niveau de vie moyen des ménages médians progresse de 17 % en euros constants. Cette évolution est moins favorable que celle observée pour les ménages aisés (+ 25 %) mais comparable à celle observée pour les ménages pauvres, modestes et plutôt aisés. Depuis la crise commencée en 2008-2009, le niveau de vie moyen de ménages médians est resté à peu près stable en euros constants.
    Les ménages médians se caractérisent par une part importante des revenus d’activité dans leur revenu disponible (72 %), ce qui les rapproche des catégories de ménages au niveau de vie supérieur, mais aussi par une très faible part de revenus du patrimoine (4 %), ce qui les rapproche des catégories modestes et pauvres. Cette composition explique en partie l’impact très limité de la crise sur le niveau de vie de ces ménages.
    Début 2015, les ménages médians détiennent en moyenne un patrimoine brut de 190 000 euros. Leur patrimoine brut moyen est 1,6 fois plus élevé que celui des ménages pauvres ou modestes, mais ne représente que 23 % de celui des ménages aisés. Cependant, ce niveau moyen de patrimoine recouvre une forte hétérogénéité au sein des ménages médians, en dépit de leur homogénéité sous l’angle des niveaux de vie.

    #revenu_médian #statistiques #classes_moyennes (mythe des)

    • Moi qui ne suis pas matheux avoue que j’ai du mal avec ce genre de phrase qui mélange les pourcentages et les multiplications :
      « Il est 2,3 fois plus élevé que celui des ménages pauvres, mais atteint seulement 38 % de celui des ménages aisés. »
      "Leur patrimoine brut moyen est 1,6 fois plus élevé que celui des ménages pauvres ou modestes, mais ne représente que 23 % de celui des ménages aisés"
      C’est pour le plaisir d’être hermétique, ou quoi ?
      Pourquoi ne pas tout exprimer avec la même échelle ?

    • En effet, ça déborde de chiffres ; même pour un matheux, ça finit par ne plus rien dire du tout, sauf à se concentrer monstrueusement.

      Ce qui saute aux yeux sur ce graphique et qui est dit, mais noyé dans la masse, c’est que le niveau de vie des « aisés » à crû nettement plus que celui de tous les autres de 1996 à 2010. Depuis 2010, l’écart se réduit.

      Pour les autres, les « non aisés », le niveau de vie a augmenté (moins vite, donc) mais uniquement jusqu’en 2008 et depuis il stagne. En détaillant ces « autres », on voit que pour les « pauvres » (là, on a le droit au mot) l’évolution a été un peu moins régulière : un peu plus forte au début (jusqu’en 2002), stagnation et baisse jusqu’en 2005, une petite pointe de croissance jusqu’en 2008 et retour avec l’ensemble des autres.