https://france3-regions.francetvinfo.fr

  • The UK government thinks AI can do 62 percent of the most junior civil servants’ work
    https://www.politico.eu/article/uk-government-ai-can-do-62-percent-most-junior-civil-servants-work

    The British government believes its least senior civil servants spend almost two-thirds of their time on routine tasks that could be automated, documents obtained by POLITICO show.

    Ministers have claimed that public sector digitalization could yield £45 billion in annual productivity savings.

    That rests on an assumption that 62 percent of the tasks done by the most junior grades of the civil service — administrative assistants — are routine and thus automatable.

    D’accord, mais avant ça, il y a d’autres trucs qu’on pourrait avantageusement remplacer :

  • « Elles ont été oubliées » : une professeure explore les causes de l’invisibilité des #femmes artistes dans l’histoire de l’#art
    https://france3-regions.francetvinfo.fr/occitanie/herault/montpellier/elles-ont-ete-oubliees-une-professeure-explore-les-caus
    https://france3-regions.francetvinfo.fr/image/4OD4HM1NUUzeQqbChHbAbTE-0nU/930x620/regions/2025/05/01/corine-girieud-portrait-2-6813779cadc97243789754.jpg

    « Il y a plus inconnu qu’un artiste inconnu, sa femme artiste ». C’est le titre de l’essai de Corine Girieud. Il est peut-être long mais il a du sens car c’est un emprunt à un slogan féministe des années 70 : « Il y a plus inconnu que le soldat inconnu, sa femme », inscrit sur une banderole le 26 août 1970 sous l’Arc de Triomphe. Ce n’est pas anodin. Aujourd’hui, comme le souligne l’essayiste : « Nous sommes dans une période ascendante. Il y a pas mal d’expositions d’artistes femmes, de beaux catalogues ».

  • VIDÉO. Cette Rouennaise mythique figurait parmi les premières femmes photographes : qui était Mme Breton ?
    https://france3-regions.francetvinfo.fr/normandie/seine-maritime/rouen/video-cette-rouennaise-mythique-figurait-parmi-les-prem

    C’est en France, le 19 août 1839, qu’est officiellement inventée la photographie par Louis Daguerre, décorateur parisien. À Paris, la Société Française de Photographie est créée en 1854. Une certaine Mme Breton, habitante de Rouen, y est inscrite dès 1857. C’est la deuxième femme à y figurer.

    Longtemps, on ne connaît presque rien de Mme Breton, recensée comme l’une des premières femmes photographes dans le registre de la Société Française de Photographie (SFP). Seules quatre photos d’elle étaient conservées à la SFP à Paris, des tirages issus d’une exposition qu’elle avait effectuée en 1861 avec une adresse à Rouen.

    Mais en 2022, Guy Pessiot, historien rouennais, aidé de sa fille, a décidé d’enquêter en partant d’une photo rare, peut-être le premier autoportrait de l’histoire.

    Premier autoportrait féminin de l’histoire ?

    Il y a une dizaine d’années, Guy Pessiot achète sur internet un lot de photos anciennes. Quatorze clichés sur papier salé, des photos de la cathédrale de Rouen, du port, parmi lesquelles un portrait de femme avec une indication manuscrite : « Mme Quibel, fervente de photographie, vers 1860, femme de M. Quibel, adjoint au maire de Rouen, il exerçait une profession dans le négoce. »

    https://france3-regions.francetvinfo.fr/image/Wxcnnbczqbp1RysTxEnRtlEIzMI/0x0:1920x1080/800x450/filters:format(webp)/regions/2025/05/05/mme-breton-portrait-6818d5bc342ec259695269.jpg

    « Tout est parti de là, est-ce que Mme Quibel n’est pas Mme Breton ? C’est une photo rare, on peut considérer que c’est le premier autoportrait féminin de l’histoire, c’est peut-être le premier selfie », explique l’historien.
    Une véritable enquête pour retrouver la trace de Mme Breton

    Pendant des mois, la fille de Guy Pessiot, passionnée de généalogie, va donc contacter des dizaines de municipalités pour retrouver la trace du mariage entre une Mme Breton et un M. Quibel… Un acharnement qui va payer.

    C’est finalement dans le 18ème arrondissement de Paris, en 1869, qu’elle retrouve l’acte de mariage entre Françoise Romaine Breton et Pierre Alexandre Quibel. Une découverte qui permet donc de connaître enfin le visage de Mme Breton, de lui attribuer 14 clichés supplémentaires et de retracer le parcours de cette pionnière.

    Elle est née en 1809 à Vienne. On trouve sa trace à Rouen pour la première fois en 1828, avec l’acte de naissance de sa fille naturelle Alexandrine, qui décédera deux semaines plus tard. Couturière, elle déclare alors s’appeler Françoise Romaine Stéphanie Breton pour la première fois.
    « La qualité de ses photos peut rendre envieux les hommes »

    C’est donc à Paris qu’on retrouve sa piste, à la Bibliothèque Nationale, qui abrite aujourd’hui la Société Française de Photographie. Ce n’est qu’en 1857 qu’elle apparaît comme photographe, sous le nom de Mme Breton (ou parfois Le Breton). Elle est alors la deuxième femme à adhérer à la Société française de photographie, après Louise Leghait, la première française.

    https://france3-regions.francetvinfo.fr/image/cKEBio3nrfUFpEzJjg6zBUmgxtw/0x0:1920x1080/800x450/filters:format(webp)/regions/2025/05/05/port-6818d96306d7c030417518.jpg

    Longtemps, la Société française de Photographie conservera les seules photos connues de Mme Breton. Quatre clichés issus des expositions qu’elle y a effectuées dès 1861, car celle qui signe alors Stéphanie Breton participe aux grandes expositions de l’époque.

    Elle sera présente à Londres, aux expositions universelles de Paris, la presse dit alors que « la qualité de ses photos peut rendre envieux les hommes ».
    Comment s’est-elle formée ?

    Mme Breton vit alors au 128 rue des Charettes à Rouen. Dans les almanachs de la ville, on la trouve comme peintre. À l’époque, les premiers photographes exercent généralement deux types de professions, peintres ou pharmaciens.

    Guy Pessiot pense qu’elle aurait pu être formée par Gustave Le Gray. « Il a formé beaucoup de jeunes photographes dont Maxime Ducamp qui a accompagné Balzac en Egypte. Il avait une sorte d’école et il se pourrait que Mme Breton ait fait partie de ses élèves. »
    Des photos de paysages, surtout

    À l’époque les photographes immortalisent surtout des paysages, car ils sont contraints par un temps de pose long. Parmi les photos connues de Mme Breton, on trouve donc des clichés du port, de la cathédrale, des rues de Rouen.

    Guy Pessiot a également identifié aux Archives Départementales de Seine Maritime deux vues du musée des Antiquités qui peuvent lui être imputées. Elles étaient jusque-là attribuées à un M. Bretony… À tort, il s’agit des seules archivées de Mme Breton dans les collections officielles.

    https://france3-regions.francetvinfo.fr/image/9ajnA9hhq4C2m6lfIJoJgxF09eo/526x277:1452x799/800x450/filters:format(webp)/regions/2025/05/05/breton-photo-star-6818d6e80e2ac835048724.jpg

    Mais c’est à Paris qu’est conservée sa photo star. Un cliché artistique du château de Franqueville, aujourd’hui détruit.

    Une photo présentée au musée de l’Orangerie pour l’exposition Mais qui a peur des femmes photographes puis au Muma du Havre en 2024, qui permet à son autrice de jouir d’une reconnaissance mondiale comme l’une des premières femmes photographes.

    On n’a pas encore tout dit sur Mme Breton.
    Guy Pessiot

    « On n’a pas encore tout dit sur Mme Breton. Il y a encore du travail à faire, j’espère pouvoir y participer », explique de son côté Guy Pessiot. Aujourd’hui, seuls 22 des clichés de Mme Breton sont connus, de nombreux restent sans doute encore à découvrir. Affaire à suivre...

  • Un restaurateur condamné pour avoir expulsé illégalement un cuisinier sans-papiers à Paris
    https://france3-regions.francetvinfo.fr/paris-ile-de-france/paris/un-restaurateur-condamne-pour-avoir-expulse-illegalemen
    https://france3-regions.francetvinfo.fr/image/c9miXoQCUvq5UcMu5YQKldDZ0Mc/930x620/regions/2025/05/08/restaaa-681cc17bc2dfa351435190.jpg

    Un studio insalubre, pour un loyer de 580 euros par mois, sans bail, prélevé sur le salaire. Alors qu’un restaurateur parisien a été condamné en référé à verser 11 000 euros à l’un de ses anciens cuisiniers, l’employé, un homme sans-papiers originaire de Mauritanie, travaillait depuis trois ans dans un restaurant du 10e arrondissement : l’Appartement Saint-Martin.

    Avec sa femme et son bébé, il était logé dans un studio au-dessus des Triplettes de Belleville, un autre restaurant situé dans le 20e, appartenant au même patron. "Je vivais dans un appartement de trois pièces, partagé en trois. Avec ma famille on vivait dans une chambre, où ils ont rajouté une cabine de douche. Il y avait des rats et des trous. La fenêtre ne fermait pas. Et il n’y avait pas de chauffage", témoigne l’ancien cuisinier.

    En mars dernier, le locataire, qui a dénoncé ses conditions de travail, est expulsé alors que le couple est à l’hôpital pour soigner son enfant. Les passeports, les vêtements, des bijoux et 2 000 euros en liquide disparaissent.

    #Paris #restauration #sans-papiers

  • "Faut-il se plier à la « Muselière » ? La Région Paca interdit l’écriture inclusive jugée « wokiste », une #école_de_cinéma privée de #budget

    Fleuron de Marseille, l’école de cinéma #Kourtrajmé vient de se voir refuser une #subvention pourtant programmée. Pour lui verser, la Région Paca, en croisade contre le « wokisme » exige qu’elle abandonne l’écriture inclusive. « Un précédent dangereux », selon l’association.

    Ce devait être une formalité. La convention de #financement était signée et votée. Comme les années précédentes, l’association Kourtrajmé (court-métrage en verlan) attendait le versement bisannuel de la subvention convenue, soit 75 000 euros pour les années 2025 et 2026. Dans le cadre de sa compétence « formation professionnelle », la Région Paca accompagne en effet cette école de cinéma au fonctionnement original, qui forme gratuitement aux métiers du cinéma et de l’audiovisuel une trentaine de jeunes en situation de précarité.

    https://vimeo.com/883978586

    L’association surprise et avertie par mail

    « La Région nous a avertis que la subvention programmée ne serait pas versée, car nous utilisions l’écriture inclusive dans nos communications écrites ». Marie Antonelle Joubert avoue être tombée des nues. « Je ne savais même pas que le versement devait passer à nouveau au vote » avoue la directrice de la structure.

    Fondatrice de la branche marseillaise de cette école initiée à Montfermeil par les Orphelins d’Auteuil, Marie Antonelle Joubert connaît la « sensibilité » de longue date du président de la Région Paca sur la question de l’écriture inclusive. « Nous avions compris qu’ils souhaitaient proscrire l’écriture inclusive des dossiers de demandes de subventions. Jamais nous n’aurions imaginé qu’ils imposent de la supprimer dans les documents qui ne les concernent pas » avoue-t-elle.

    Mouvement contre l’écriture inclusive

    En 2023 déjà, les conseillers régionaux PACA ont voté à l’unanimité une motion proposée par le groupe RN visant à « l’engagement de la Région à ne pas promouvoir directement ou indirectement l’écriture inclusive ». Dans la droite ligne de la proposition de loi adoptée par le Sénat (mais pas par l’Assemblée Nationale) contre « les dérives » de cette forme d’écriture visant à « démasculiniser la langue ». Connue surtout pour l’ajout d’un point médian, l’écriture inclusive permet selon ses promoteurs d’assurer une égale représentation du masculin et du féminin.

    #Croisade régionale contre le « wokisme »

    Affirmant lors de ses vœux au début 2024 être « opposé au wokisme », le président de Région Renaud Muselier a franchi une étape supplémentaire, le 23 avril 2025, en faisant adopter un plan baptisé « #Trajectoires_Valeurs » (V comme vision, A comme autorité, L comme liberté, E comme Europe, U comme unité, R comme respect et S comme souveraineté).

    Et en annonçant la mise en œuvre « dès le lendemain » de dix premiers points, dont le neuvième précise : « stop à l’écriture inclusive dans les demandes de subventions ».

    Dans son exposé des motifs, le président de Région explique que les libertés ne doivent pas « laisser de place aux doctrines de division et de conflit comme le wokisme ou le #négationnisme ». Renaud Muselier poursuit : « L’attachement à la #langue_française doit s’accompagner d’un renforcement de la lutte contre l’écriture dite inclusive, qui en réalité n’apporte que division et complication dans la lecture ».

    Le #Rassemblement_National pilote la fronde

    L’exécutif régional répond ainsi positivement à la demande récurrente du groupe RN Paca, qui souligne à chaque séance plénière, sa volonté de « ne plus financer les associations utilisant l’écriture inclusive ». Au lendemain de l’annonce de Renaud Muselier, le parti d’extrême droite s’est d’ailleurs félicité qu’il « abandonne sa subvention à l’école Kourtrajmé à Marseille ».

    Incompréhension de l’école Kourtrajmé

    « Ça m’énerve ». Marie Antonelle Joubert retient sa colère contre des élus régionaux qui selon elle ne comprendraient rien au monde du cinéma d’aujourd’hui. « Ces gens vivent encore au XXème siècle. Si on veut poursuivre nos collaborations avec ’Plus belle la vie’, ’Tom et Lola’ ou ’Emily in Paris’, on doit s’en donner les moyens ! ». Y compris donc à travers une communication modernisée via l’écriture inclusive.

    Et la fondatrice de l’Ecole Kourtragmé à Marseille s’interroge à haute voix : « Comment peuvent-ils à la fois vouloir promouvoir la région PACA au cinéma et dans les séries, et sanctionner notre association ? Ils nous financent sur la base de nos innovations pédagogiques, et sur ce critère nous sommes les meilleurs, ils en ont pour leur argent ! »

    Nouvelle demande possible

    L’association va-t-elle supprimer l’écriture inclusive de ses communications sur les réseaux et sur son site web ? La modification permettrait à l’école de présenter à nouveau son dossier de subventionnement lors d’une prochaine séance plénière. Marie Antonelle Joubert explique qu’elle laissera le dernier mot aux membres des assemblées générales de la double structure qu’elle dirige. En avouant ne pas être enthousiaste à la perspective de « tout réécrire », ce qui coûterait à la structure « du temps et de l’argent ».

    Pour autant, la directrice de l’école ne digère pas toujours pas le retrait d’une liberté d’expression « au nom d’un combat pour le conservatisme », qu’elle assimile à un dangereux précédent : « je vois ce qui se passe autour de nous, les retours en arrière sociétaux. Va-t-on bientôt me demander d’effacer les femmes cameramen sur les photos ? » s’inquiète-t-elle.

    Vingt stagiaires menacés

    Résister et se priver de 75 000 euros de subventions pour les deux prochaines années ? « Ce serait embêtant, mais pas insurmontable », se risque Marie Antonelle Joubert. Avec un budget annuel d’un million d’euros, l’association devrait alors solliciter davantage ses principaux financeurs, mécènes privés ainsi que le Centre National du Cinéma. Pour autant, elle avoue « ne pas avoir le temps de combattre avec des gens de mauvaise foi ». Et s’inquiète surtout des conséquences qu’une joute frontale aurait pour l’avenir d’une vingtaine de stagiaires, des futurs professionnels du cinéma dont la formation en insertion bénéficie également d’une prise en charge financière par la Région Paca.

    https://france3-regions.francetvinfo.fr/provence-alpes-cote-d-azur/bouches-du-rhone/marseille/faut-il-se-plier-a-la-museliere-la-region-paca-interdit
    #woke #écriture_inclusive #France #Paca #région_Paca #coupures_budgétaires

  • « On ne cache plus rien » : la parole des victimes d’abus sexuels à Combrée fait vaciller l’enseignement catholique
    https://france3-regions.francetvinfo.fr/pays-de-la-loire/maine-et-loire/angers/on-ne-cache-plus-rien-la-parole-des-victimes-d-abus-sex

    La région des Pays de la Loire est celle où il y a le plus d’élèves dans l’enseignement privé catholique en France. Près de 260 000 de la maternelle au lycée. Cela s’explique par le fort ancrage historique de l’Église dans cette région. Ainsi, 43 % des élèves du Maine-et-Loire sont scolarisés dans le privé et 51 % pour la Vendée. Pour le moment, les cas remontés par la cellule diocésaine qui concernent le Maine-et-Loire émanent uniquement de Combrée, cette institution fermée depuis 2005.

    https://france3-regions.francetvinfo.fr/pays-de-la-loire/sarthe/le-mans/viols-au-lycee-militaire-le-professeur-retraite-mis-en-

    L’homme de 76 ans, a été retrouvé sans vie, ce samedi 3 mai. Cet ancien professeur du Prytanée National Militaire avait été mis en examen quelques jours plus tôt pour viols et agressions sexuelles sur mineur de plus de 15 ans. Une enquête est en cours pour déterminer les causes de sa mort.

    #violences_sexuelles #pédophilie #enseignement_catholique

  • Techno+ 1995-2025 : 30 ans de souvenirs…
    https://technoplus.org/category/actualites
    https://vimeo.com/1080301278

    #Techno+ a été créée en 1995. Voici une sélection d’images issues de nos archives... Souvenirs, souvenirs. Depuis 30 ans. Des teufeuses et teufeurs donnent de leur temps bénévolement, dans une démarche communautaire, pour préserver le mouvement et celles et ceux oui le font vivre, pour faire avancer nos droits et nos libertés informer plutôt que réprimer, soutenir plutôt que punir, transmettre plutôt qu’imposer, 30 ans de fêtes, d’obstacles et de résistance. Nous adapter, nous réinventer et, surtout, rester debout je suis, tu es, nous sommes la teuf.

  • Retour sur la tempête de 1999, la plus sévère en France depuis 1980 France3 Régions - Vanessa Hirson *
    En Franche-Comté, trois personnes sont décédées. 91, dans toute la France. _

    Le 26, 27 et 28 décembre 1999, la France est balayée par deux tempêtes : Lothar et Martin. La Franche-Comté n’est pas épargnée. Des milliers de foyers sont privés d’électricité, les dégâts matériels sont considérables.

    3 millions de mètres cube de forêt abattus, plus de 78 000 foyers sont privés d’électricité pendant plusieurs jours. 700 communes touchées.

    Le vent est extrêmement violent (151 km/h à Métabief). Partout, les vitres sont brisées, les tuiles tombées, les voitures écrasées, les arbres arrachés.

    A Métabief, une centaine d’arbres s’est couché sur les télésièges et sur les routes. A Besançon, le chalet du marché de Noël s’est renversé.
    https://www.youtube.com/watch?v=3kgZi4dnkBU

    Le trafic SNCF est stoppé. En Haute-Saône, le train Paris-Bâle de 14h17 est arrêté en gare de Vesoul.

    Des 4 départements de Franche-Comté, aucun n’est épargné. Le Doubs est le plus touché.

    C’est d’ailleurs dans ce département, près de Morteau, qu’une première victime est constatée, écrasée dans sa voiture par un arbre.

    Les agents d’EDF sont mobilisés, sans relâche. Mais leur progression est difficile et ce malgré les moyens déployés, comme deux hélicoptères qui survolent les lignes au dessus des Vosges saônoises pour détecter les lieux de pannes. Les lignards, des monteurs voltigeurs, prennent ensuite le relais pour réparer les lignes.

    Trois jours plus tard, l’heure est au bilan. En Franche-Comté, trois personnes sont décédées. 91, dans toute la France. Les dégâts sont estimés à plusieurs dizaines de milliards de francs. Autre victime de la tempête, la forêt franc-comtoise : en deux jours, 3 millions de mètres cube ont été abattus. Ce sont près de 150.000 hectares de forêt qui sont à moitié dévastés. Les résineux sont les plus touchés.
    . . . . .
    Source et suite : https://france3-regions.francetvinfo.fr/bourgogne-franche-comte/retour-sur-la-tempete-de-1999-la-plus-severe-en-france-
    #Electricité #France #Blackout #histoire #énergie

  • Bientôt jugé pour apologie du terrorisme, qui est Shahin Hazamy, influenceur franco-iranien propalestinien ?
    https://france3-regions.francetvinfo.fr/paris-ile-de-france/paris/bientot-juge-pour-apologie-du-terrorisme-qui-est-shahin

    Cet influenceur franco-iranien âgé de 29 ans sera jugé début juillet devant le tribunal de Bobigny (Seine-Saint-Denis) pour apologie du terrorisme. Il a été interpellé ce mardi et est ressorti libre de sa garde à vue.

    La justice vise des propos tenus par l’influenceur sur l’attaque sanglante du Hamas le 7 octobre 2023, qui a entraîné la mort de 1 218 personnes du côté israélien (en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP basé sur des chiffres officiels).

    Shahin Hazamy, s’est vu « délivrer une convocation à une audience du 3 juillet pour apologie du terrorisme par un moyen de communication en ligne en public », a déclaré le parquet de Bobigny, confirmant son arrestation mardi révélée par le magazine Le Point. (...)

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    déjà il y a 3 ans :

    Portrait : Shahin Hazamy, journaliste indépendant et militant de quartier harcelé par la police
    Matteo Falcone et Ana Demianoiseau | 28 avril 2021
    https://www.revolutionpermanente.fr/Portrait-Shahin-Hazamy-journaliste-independant-et-militant-de-q

    Arrêté, intimidé et violenté par la police de Cergy au lendemain du passage de la loi sécurité globale, Shahin Hazamy « ghetto reporter » et journaliste indépendant qui dénonce chaque jour le racisme et les violences policières que subissent les quartiers populaires est aujourd’hui harcelé par la police.

    Cergy-le-haut, au milieu du parking, entre deux bâtiments Shahin salut de la main un ami à lui, pour ce dernier, « Shahin c’est notre représentant, tout ce qu’il dit, ou qu’il montre, on l’a tous vécu au moins une fois si ce n’est plus dans notre vie. ». Shahin renchérit : « en effet il y a des choses à dire sur la police à Cergy, combien de fois on a été contrôlé, intimidé et agressé dans ce parking. ». Des contrôles abusifs, des violences policières, Shahin Hazamy en dévoile tous les jours sur son compte Instagram. Reporter des banlieues il décrit la triste réalité que les habitants des quartiers populaires vivent chaque jour : racisme et violences policières. La dernière en date : un jeune de Saint-Denis, étranglé et frappé au sol devant sa famille et une sortie du commissariat le visage tuméfié. Un travail important qui vise à la différence des grands médias à mettre « la lumière sur le quotidien que vivent les jeunes des quartiers, pour comprendre pourquoi ils se révoltent. » (...)

  • Près de 35.000 morts en deux mois, la guerre des Paysans est un massacre peu connu de l’histoire
    https://france3-regions.francetvinfo.fr/grand-est/alsace/pres-de-35-000-morts-en-deux-mois-la-guerre-des-paysans

    Il y a 500 ans, période où l’Alsace appartenait au Saint-Empire, le peuple, poussé par la Réforme et écrasé par les taxes, s’insurge et demande plus de justice. Éclate alors une révolution d’une incroyable violence : la guerre des Paysans.

    Pour comprendre les racines de la colère direction Andlau et sa Seigneurie (Bas-Rhin). Une exposition revient sur cette période sombre de l’histoire alsacienne. Une révolution oubliée qui a fait près de 35.000 morts en à peine deux mois.

    « On n’a jamais rien entendu de cette période à l’école. On a appris l’histoire de France, mais la guerre des Paysans... Rien ! » lance ce visiteur devant les nombreuses pancartes retraçant la révolte du printemps 1525.

    « Tout commence un peu plus tôt, en 1493. Le premier » Bundschuh « a eu lieu à ce moment-là. Le premier soulèvement des paysans en Alsace. Le mot » Bundschuh « fait référence à la chaussure paysanne avec des lacets. Des chausses que l’on noue à l’inverse des bottes portées par les seigneurs » nous explique Franck Burckel, directeur de la Seigneurie d’Andlau.

    Avril 1525, les combats démarrent. Des milliers de paysans et d’artisans du Saint-Empire s’unissent pour protester et combattre la grande armée du Duc Antoine de Lorraine venue par le col de Saverne. Ils demandent 12 améliorations à leurs seigneurs. « Des requêtes assez simples : ils veulent que le pasteur soit élu par les villageois et non par le seigneur. Ils souhaitent plus de justice pour tous. » Des combats ne vont rien changer. Hommes, femmes et enfants ont été massacrés pour rien.

    Plusieurs villages d’Alsace portent encore les traces de cette guerre. Exemple à Lupstein, village bas-rhinois, où les combats du 16 mai 1525 ont fait 4000 morts. « Le village a brûlé. Les derniers combattants se sont réfugiés dans l’église qui a soit volontairement été incendiée ou qui a brûlé par la propagation
    des flammes alentour. Les derniers paysans sont morts asphyxiés et brûlés » raconte Joseph Linder, adjoint au maire. D’abord, enterrés dans une fosse commune, les dépouilles ont été déterrées et rassemblées dans un ossuaire.

    Si la guerre a longtemps été oubliée, certains philosophes et artistes contemporains s’en sont inspirés depuis le siècle dernier. Marx, Käthe Kollwitz, Léo Schnug ont repris le thème dans leurs écrits et peintures comme on peut le voir à Andlau. Une exposition qui développe aussi l’idée d’un vêtement commun comme signe d’appartenance à un mouvement. Alors que la chaussure à lacets a été le symbole de la guerre des Paysans, d’autres ont récemment adopté le bonnet rouge ou le gilet jaune. L’exposition est à découvrir jusqu’au 28 septembre.

    • Le roman graphique de Gérard Mordillat et Éric Liberge :

      Début du XVIe siècle, en Allemagne. Un moine du nom de Martin Luther prépare la Réforme protestante. Il publie ses « 95 thèses » contre les indulgences dont l’Église catholique fait commerce pour financer la construction de la basilique Saint-Pierre de Rome. C’est une véritable déclaration de guerre contre le pape Léon X.
      Bientôt, dans les campagnes, la révolte gronde. Entre 1524 et 1526, des paysans prennent les armes par milliers. Ils clament leur foi dans la Réforme et affirment leur volonté de bouleverser l’ordre politique, économique et social. Luther les désavoue et fait alliance avec les Princes. Mais un autre moine, Thomas Müntzer, les rejoint et prend leur tête. Son mot d’ordre est révolutionnaire : « Omnia sunt communia », « Tout est à tous ». C’est dans ce contexte que le jeune Luca est envoyé par Léon X à Wittemberg pour être ses yeux et ses oreilles. Bref, pour être son espion...

      Un récit historique de haute volée signé par Gérard Mordillat (Ulysse Nobody, Le Suaire) et sublimé par le dessin généreux d’Éric Liberge (Le Suaire).
      Un récit d’une guerre contre les inégalités sociales et économiques qui résonne encore aujourd’hui.

      https://www.futuropolis.fr/9782754830416/la-guerre-des-paysans.html

  • Claude Lévêque, plasticien accusé de viols sur mineurs : que cette affaire agisse comme un détonateur
    https://www.liberation.fr/idees-et-debats/editorial/claude-leveque-plasticien-accuse-de-viols-sur-mineurs-que-cette-affaire-a

    L’icône de l’art contemporain a organisé sa vie et son œuvre pour favoriser son emprise sur ses victimes. Le témoignage de six hommes, aujourd’hui âgés de 35 à 60 ans, doit aider à libérer la parole dans ce milieu hermétique.

    L’homme et l’artiste. Dans le cas de Claude Lévêque, la distinction est presque impossible. Comme le montre l’enquête menée par Libération, le plasticien a tout entremêlé. Toute sa vie et son œuvre sont organisées pour favoriser son emprise et se garantir un vivier de victimes. Cette mécanique implacable vaut à Claude Lévêque, qui a reconnu une partie des faits mais conteste avoir entretenu des relations avec des mineurs de moins de 15 ans, d’être mis en examen depuis 2023, l’enquête judiciaire étant toujours en cours. Les enfants, tous des garçons, ont entre 8 et 14 ans lors des premières agressions sexuelles. Les faits relatés s’étendent sur quatre décennies, de 1979 à 2009 : une suite ininterrompue de violences, au vu et au su de tout un milieu artistique. Souvent présentées comme ses assistants, les victimes l’accompagnent partout, cosignent parfois ses œuvres. Laurent, David (1), Armand, Léo, Jean-Paul (1), Mathias… Ces deux dernières années, Libération a pu recueillir la parole de six hommes, aujourd’hui âgés de 35 à 60 ans. Certains évoquent des faits qui ne seraient pas prescrits. Beaucoup témoignent pour la première fois à visage découvert, afin d’avertir, espérant que des familles puissent protéger leurs enfants d’autres prédateurs.

    Leurs histoires révèlent un mode opératoire bien rodé chez le plasticien, un véritable système vicieux qui piège des familles entières, des fratries, des parents, souvent détruits par la culpabilité. Comme souvent dans ces affaires, on s’interroge : comment un système peut-il perdurer si longtemps sans que personne, jamais, ne parle ? La stature du monument vivant auquel on s’attaque fait taire les témoins, ou détourner les regards. Pourtant, souvent, on découvre a posteriori que certains ont tenté de dire l’indicible. L’artiste a par ailleurs œuvré à effacer ses traces, à manipuler ses victimes même des années après les faits, restant présent dans leur vie pour continuer à exercer son emprise. Espérons que la multiplication de ces « Me Too » aidera les prochains qui s’exprimeront à se faire entendre. Espérons aussi que cette affaire agisse comme un détonateur dans le milieu de l’art contemporain, encore très hermétique à la libération de la parole.

    (1) Les prénoms ont été modifiés.

  • La laïcité c’est pour les autres (épisode trouze mille).

    https://www.francetvinfo.fr/monde/vatican/pape-francois/mort-du-pape-francois/direct-mort-du-pape-francois-le-vatican-en-deuil-prepare-les-obseques-d

    Les drapeaux seront mis en berne « sur les bâtiments publics » samedi, jour des obsèques du pape François, a fait savoir Matignon, mardi 22 avril.

    https://www.francebleu.fr/infos/societe/la-region-sud-met-ses-drapeaux-en-berne-pour-rendre-hommage-au-pape-franc

    L’ensemble des drapeaux de l’hôtel de la région PACA a été mis en berne après l’annonce de la mort à 88 ans du pape François, une décision qui interroge le principe de laïcité.

    https://france3-regions.francetvinfo.fr/occitanie/haute-garonne/toulouse/drapeaux-en-berne-facade-de-la-mairie-eteinte-l-hommage

    Pour rendre hommage au pape François, décédé ce lundi 21 avril 2025, le maire de Toulouse, Jean-Luc Moudenc, a décidé de mettre les drapeaux en berne sur la façade du Capitole.

    https://www.lalibre.be/belgique/politique-belge/2025/04/22/deces-du-pape-francois-un-parti-politique-demande-que-la-belgique-mette-ses-

    Les drapeaux des bâtiments de la Commission européenne à Bruxelles ont été mis en berne en mémoire du pape décédé lundi.

  • « Tu es une guerrière », « Tu es une battante », « Sois forte »... un podcast met en question les injonctions à guérir du #cancer qui culpabilisent les #femmes
    https://france3-regions.francetvinfo.fr/occitanie/haute-garonne/toulouse/tu-es-une-guerriere-tu-es-une-battante-sois-forte-un-po
    https://france3-regions.francetvinfo.fr/image/k5HYQMW75FIdiUXO25LHJXpe2mI/930x620/regions/2025/04/17/2025-04-17-16-43-17-vulnerables-mais-pas-coupables-o-po

    vous soulevez dans ce podcast la question du nombre démultiplié de cancers depuis les années 90 et la question des polluants, notamment des polluants industriels...

    Mandy Simoes et Jonathan Grondin : C’est une question qu’on ne soulève jamais parce que c’est considéré comme un problème individuel d’avoir un cancer. Par exemple, lorsque le corps soignant interroge un patient, vu que notre imaginaire est totalement captif et cantonné à la question de l’individu, il va poser des questions comme « est-ce que vous fumez ? », « est-ce que vous faites du sport ? », « est-ce que vous mangez bien ? ». Par contre, il va rarement demander s’il travaille dans une usine, s’il est confronté à des produits cancérogènes, etc.

    Ce qui est terrible avec cette pensée très individualisante du cancer et de nos vies de manière générale, c’est que ça vient vraiment clore notre imaginaire sur la question de la responsabilité individuelle exclusivement. On ne va pas demander « est-ce que vous habitez à la campagne ? », « est-ce que là où vous habitez, il y a des champs et des pesticides épandus dans ces champs ? ».

    Par exemple, j’ai un ami qui me racontait que lorsqu’il était petit, il habitait juste à côté d’un champ et que des avions d’épandage passaient et éjectaient des petites boules rouges. Lui, enfant, jouait avec. Si malheureusement cet ami tombe malade, personne ne va l’interroger là-dessus. Il n’y a pas d’enquêtes. Or il y a une explosion de cancers et ça doit nous interroger.

    J’ai une patiente qui était coiffeuse, qui a 38 ans. Elle attribue son cancer à la séparation qu’elle a vécue qui n’a été pas si douloureuse que ça, il y a neuf mois. Elle ne l’attribue pas aux produits chimiques qu’elle utilise quotidiennement. Or si tout ça n’était en lien qu’avec le comportement individuel, quid des cancers pédiatriques ? Ils sont aussi en augmentation alors que les enfants ne fument pas, ne boivent pas.

  • Envoi au service client de france télévisions

    Bonjour,
    il y a une inclusion de carte google dans cette page https://france3-regions.francetvinfo.fr/occitanie/haute-garonne/toulouse/il-y-a-eu-une-anomalie-geologique-le-passage-du-tunneli

    Pouvez-vous expliquer aux internautes français comment il vous est possible en 2025 d’avoir une politique éditoriale qui permet d’utiliser encore les services de Google ?

    Je ferai passer votre réponse et vos arguments sur les réseaux

    https://www.francetelevisions.fr/et-vous/aide-et-contact/nous-contacter/motif-de-contact-franceinfo
    Votre message a bien été reçu par le service Clients
    de France Télévisions !

    Ouvert de 9h à 13h et de 14h à 18h du lundi au vendredi
    sauf week-end et jours fériés

  • « Je suis fier d’avoir donné à manger » : un employé d’aéroport licencié pour avoir offert des sandwichs invendus à des SDF
    https://france3-regions.francetvinfo.fr/provence-alpes-cote-d-azur/bouches-du-rhone/marseille/je-suis-fier-d-avoir-donne-a-manger-un-employe-d-aeropo
    https://france3-regions.francetvinfo.fr/image/ekAXiGRfHgEixXiJMTuCqV-THKQ/930x620/regions/2025/04/12/maxstockfr268791-67fa89f8849fb872251797.jpg
    Les sandwiches, bientôt périmés, étaient donnés à des SDF mais aussi à des femmes de ménages et des agents de sécurité. • © Patrick Lefevre / MAXPPP

    Terminal 1, Sabri était garçon de comptoir-limonadier. Pendant 30 ans, il remplissait un chariot avec des invendus alimentaires de Starbuck et Prêt-à-manger. Il allait ensuite à la rencontre des SDF de l’aéroport et leur offrait cette nourriture destinée à être jetée, les dates de péremption étant très proches.

    80 SDF dans tout l’aéroport

    "Je commençais par les SDF, on les connaît tous. Il y en a qui sont là depuis plus de 20 ans. Je connais une femme adorable, d’une grande dignité qui ne demande jamais rien, même pas un verre d’eau. Une autre lave son linge ici et puis l’étend". Ils sont des dizaines à Marseille-Provence, 80 dans tout l’aéroport selon Sabri.

    La distribution des invendus s’étend ensuite aux femmes de ménage et aux agents de sécurité. Sabri raconte que les femmes de ménage sont celles de l’aéroport, "elles nettoyaient chez nous en échange de nourriture". Il dit qu’il ne s’est jamais caché, que tout se passait dans la plus grande transparence, sous les caméras de vidéosurveillance. "Ma direction était au courant, le directeur opérationnel de l’aéroport aussi" affirme-t-il. "Il y avait une surproduction, mon supérieur me disait que c’était bien comme ça, de continuer. Sinon, il était obligé de sortir de l’enceinte de l’aéroport pour jeter dans des poubelles spéciales, ça a un coût".

  • « Ces documents sont inestimables » : des listes de convois de déportés du camp de #Royallieu retrouvées dans un grenier 80 ans plus tard

    https://france3-regions.francetvinfo.fr/hauts-de-france/oise/compiegne/ces-documents-sont-inestimables-des-listes-de-convois-d
    https://france3-regions.francetvinfo.fr/image/Y8NVKsqPi4TZVxBlYXCBD1Ut1hw/930x620/regions/2024/07/12/chloe-cover-youtube-2024-2-6690f689180e6150517312.jpg

    Spoiler : le grenier est celui de la délégation de la Croix-Rouge de Compiègne qui n’a jamais déménagé depuis 150 ans. #france #nazis #déportation #archives #accès_aux_archives

    « C’est là que le facteur chance inhérent à toute découverte extraordinaire entre en jeu : depuis sa création en 1860, la délégation de la Croix-Rouge de Compiègne n’a jamais déménagé. Depuis 150 ans, elle occupe le même hôtel particulier situé rue Le Féron.

    Donc je vais rue Le Féron. On me donne la clé du grenier. Je monte. C’est un vrai grenier. Avec des tas de choses entreposées là depuis des dizaines d’années. Je commence à fouiller. Et là, à terre, dans un carton, le vrai cliché du carton oublié et plein de poussière, je retrouve un stock d’archives allemandes qui concernent le camp de Royallieu. Et au milieu de tout ça, deux gros livres. »
    L’une des deux listes de déportés du camp de Royallieu découvertes dans le grenier de la Croix rouge de Compiègne.

    • © Mémorial de l’internement et de la déportation de Compiègne

    Deux gros livres qui sont en fait les listes sur lesquelles sont tapés à la machine à écrire le nom et la date de naissance de ceux qui vont partir en déportation. Deux listes de convois vers les camps de concentration...

    • La #Croix-Rouge française pendant la seconde guerre mondiale
      La neutralité en question

      https://shs.cairn.info/revue-vingtieme-siecle-revue-d-histoire-2009-1-page-149?lang=fr

      Depuis 1945, la Croix-Rouge française est régulièrement mise en cause pour son attitude pendant la seconde guerre mondiale. En 1948, son comportement vis-à-vis des déportés politiques en Allemagne avait été violemment critiqué par le Dr Jean Rousset dans un bimestriel lyonnais intitulé Albums du crocodile [1]. Interné à Fresnes, déporté à Buchenwald puis à Neu-Bremm, le Dr Rousset, à partir de sa propre expérience, dénonçait le caractère non seulement inutile mais aussi nuisible de l’action de la Croix-Rouge française, son absence dans les prisons pour détenus politiques, les paquets de vivres mangés par les gardiens, la distribution de livres exclusivement consacrés à la religion. Dans les camps de concentration allemands, il mettait en parallèle l’action des Croix-Rouges norvégienne, suédoise et danoise, très utile aux prisonniers, avec celle de la Croix-Rouge française, absente des camps et qui ne se souciait guère de savoir si les colis, par ailleurs « ridiculement mesquins », arrivaient bien à leurs destinataires. L’accusation s’élargissait à la Croix-Rouge française d’après la Libération, jugée par l’auteur encore pire que celle qui agissait sous l’Occupation.

      En 1997, le périodique Impact médecin hebdo, dans un dossier sur « Les médecins et Vichy [2] », lui consacrait aussi un article qui soulignait, à partir de trois témoignages, les limites de la neutralité de l’organisation humanitaire, suspectée de ne pas avoir averti les juifs parisiens de la rafle du Vel’ d’hiv’ ou soupçonnée d’indifférence vis-à-vis du sort des internés de Pithiviers ou de Drancy.

      (…)

      C’est à peu près à ce moment que le même Bernard Kouchner adressait au président de la Croix-Rouge française une lettre rappelant la circulaire du Premier ministre visant à faciliter l’accès aux archives publiques de la période 1940-1945 [3] et manifestant la volonté du secrétariat d’État à la Santé que la Croix-Rouge française rende accessible aux chercheurs les archives dont elle pouvait disposer sur cette période [4].

      Contrairement à la Croix-Rouge internationale, qui a fait l’objet d’importants travaux – notamment sur son (faible) rôle dans les camps de concentration et d’extermination [5] –, contrairement aussi à d’autres sociétés nationales de Croix-Rouge, comme la Croix-Rouge allemande [6] – complètement instrumentalisée par le pouvoir nazi –, la Croix-Rouge française n’a en effet donné lieu à aucune étude scientifique [7].

  • La justice tergiverse au sujet d’un dangereux terroriste pédo-nazi violeur de chatons :

    https://france3-regions.francetvinfo.fr/nouvelle-aquitaine/haute-vienne/limoges/chauffeur-de-car-licencie-pour-avoir-depose-des-enfants

    Damien Tabard va devoir encore patienter pour être fixé sur son sort. En 2022, ce chauffeur de car scolaire avait été licencié pour avoir déposé des élèves près de chez eux plutôt qu’aux arrêts officiellement prévus. [...]
    Les deux conseillers du collège employeur et les deux conseillers du collège salariés ne se sont pas mis d’accord. Un juge professionnel départiteur devra trancher après une nouvelle audience. [...] Afin de leur éviter un trajet dangereux à pied, Damien Tabard déposait certains enfants devant leur domicile plutôt qu’à l’arrêt défini sur le parcours, sans faire de détour. « L’hiver, il fait nuit le matin et le soir, il n’y a pas de trottoir, pas d’éclairage »,

    17 ans de boîte, 72 ans, le mec, il cherche les emmerdes aussi. Il pourrait pas sucer des cailloux au chômage en attendant la retraite comme tous les vioques de son age ?

  • L’incendie d’un McDonald’s près de Toulouse revendiqué par une organisation inconnue, Les Frites insoumises, « en soutien au peuple palestinien »
    https://www.lemonde.fr/international/article/2025/04/08/l-incendie-d-un-mcdonald-s-pres-de-toulouse-revendique-par-une-organisation-


    Le restaurant McDonald’s incendié, à Montrabé (Haute-Garonne), le 8 avril 2025. ED JONES / AFP

    « Les Frites insoumises ont incendié le McDonald’s en construction à Montrabé, en soutien au peuple palestinien, et contre la nouvelle stratégie d’expansion de la firme, qui souhaite ouvrir 50 nouveaux restaurants cette année et imposer sa présence dans tout le territoire français afin de compenser les pertes financières dues au boycott » du groupe américain, selon un communiqué transmis à l’AFP.

    [...]

    Le 4 mars, un autre incendie volontaire avait ciblé une marque américaine près de #Toulouse, une concession Tesla, dans laquelle douze voitures avaient brûlé. Un collectif anarchiste avait revendiqué le sinistre.

    #une_organisation_inconnue (j’adooore)

  • Ah tiens, Lundi matin s’intéresse au Repli un docu de Joseph Paris sorti fin octobre 2024 :

    https://lundi.am/Dechirer-les-images-du-pouvoir

    J’avais vu ce film en salle et l’avais trouvé un peu décevant. La thématique du repli identitaire n’est, au fond, pas réellement traitée. Il s’agit de suivre Yasser Louati qui n’est jamais vraiment présenté. Le film est, quelque part, plus un document de lutte contre l’islamophobie.

    Le passage le plus intéressant et qui m’avait amené à aller voir ce film concerne la grève des OS de 1983. En vrai, cet événement à lui seul mériterait un documentaire.

    En 2016, lors du mouvement contre la loi Travail, je m’étais demandé depuis quand un pouvoir « de gauche » avait dû affronter des grèves d’ampleur. J’avais cherché. Je pensais que les années qui suivaient 1981 avaient été calmes sur ce plan. Or, en réalité, il y a un gros pic autour de 1983.

    Ce sont les grèves « pour la dignité » des OS de l’automobile. Un numéro d’Hommes et migrations évoquait l’année 1983 côté médias et des chercheurs ont travaillé sur ce mouvement. Les archives des JT et un autre film intitulé Haya témoignent de ce moment.

    À l’époque, le gouvernement socialiste discrédite les grévistes en insinuant qu’ils sont manipulés par des religieux. Il remplace l’ancienne lecture de classes par une interprétation basée sur l’identité religieuse supposée des grévistes. Les OS musulmans pratiquants demandent, en effet, à pouvoir bénéficier de salles de prières plutôt que de devoir prier sur les chaînes de montage.

    Mais ce n’est pas le centre des revendications. Les conditions de travail sont désastreuses pour ces ouvriers (cadences, risques, salaires, petits chefs etc.) Les libertés syndicales ne sont pas respectées chez Peugeot et Talbot : syndicats jaunes d’extrême droite. Les OS espèrent simplement que la gauche apportera un changement aussi pour eux. Ils ne seront pas entendus.

    La même année, ce sont les municipales
    partielles de Dreux (Stirbois, FN). Le droit de vote pour les étrangers aux élections locales, de nombreuses fois programmé y compris pour la victoire de la gauche en 1981, n’a jamais été mis en place.

    https://journals.openedition.org/hommesmigrations/3546

    https://shs.cairn.info/revue-geneses-2015-1-page-110?lang=fr

    https://militotheque.org/wiki/Haya_(documentaire)

    #histoire_sociale_contemporaine
    #grève
    #industrie_automobile
    #classe_ouvrière
    #immigration
    #islamophobie

    • Un regard rétrospectif en parallèle
      La Marche pour l’égalité et contre le racisme « n’est pas assez entrée dans l’histoire », Mogniss H. Abdallah, 2014
      https://vacarme.org/article2609.html

      ... politique consistant à scinder la prise de parole des jeunes (français) de celle de leurs pères et mères (toujours perçus comme étrangers) ; à opposer la parole, entendue sinon admise, des jeunes « issus » de l’immigration, à celle des luttes de l’immigration (contre la double peine, pour les régularisations, etc.). Ce qui s’est joué à Talbot, Poissy, en 1982-84, s’est perpétué depuis : il est des luttes que l’on construit comme légitimes, et celles considérées illégitimes. La célébration œcuménique de la Marche a aussi pour effet, sinon pour fonction, de condamner les luttes de l’immigration, et d’encourager le clivage générationnel.

      edit c’est le 1er ministre Pierre Mauroy, social-démocrate bon teint, qui - 10 ans après la grève générale lancé par Mouvement des Travailleurs Arabes en 1972 - a initié ce type de disqualification des ouvriers grévistes arabes.

      Par ailleurs les années 80 sont marquées par la restructuration de diverses branches industrielles entamée dans les années 70 (mines, construction navale, sidérurgie), qui se poursuivent dans le secteur automobile. La grève chez Talbot est l’une de celle qui n’est pas encore enfermée dans une "défense de l’emploi" qui dès les années 70 servit essentiellement, en fonction du rapport de forces à récupérer du salaire malgré le licenciement (avec des "primes de départ" dont le montant variait en fonction de l’ampleur et du degré du rupture des mobilisations, cf Longwy).

      Tiens tiens, une préparation de congrès : Réconcilier le Parti Socialiste avec les classes populaires : un impératif pour éviter la dérive vers l’extrême droite https://www.parti-socialiste.fr/reconcilier_le_parti_socialiste_avec_les_classes_populaires_un_impe

      #racisme #PS

    • Oui ces grèves interviennent dans le contexte où l’on parle des « rodéos » dans les cités aux Minguettes (Vénissieux) par exemple puis de la Marche pour l’égalité et contre le racisme récupérée par le PS. Une série de crimes racistes sont aussi médiatisés. Mais ceci semble séparé du mouvement dans l’automobile. Peut-être que les émeutes dans les banlieues faisaient plus peur aux pouvoirs que les grèves des parents.

      Chez Talbot, les incidents sont violents (ces images sont dans Le repli) :

      https://youtube.com/watch?v=f727toiGcAg

      https://youtube.com/watch?v=8jP50q6ZFjA

      Il y a même un court essai d’autogestion, la mise en place de délégués d’ateliers. Mais avec la robotisation, les OS étaient destinés à être sacrifiés.

      Sur la question de la religion, il y a des notes internes aux usines puis des RG qui rapportent des éléments sur lesquels vont s’appuyer Defferre (Intérieur) puis Mauroy et Auroux (Travail).

      https://shs.cairn.info/revue-geneses-2015-1-page-110?lang=fr

      Le ministre de l’Intérieur Gaston Defferre est le premier à évoquer le rôle d’« intégristes, de chiites » [26] dans les grèves, suivi par le premier ministre Pierre Mauroy qui déclare que « les principales difficultés sont posées par des travailleurs immigrés […] agités par des groupes religieux et politiques qui se déterminent en fonction de critères ayant peu à voir avec les réalités sociales françaises » [27]. Mais c’est surtout Jean Auroux, ministre du Travail, qui multiplie les déclarations à ce sujet en l’espace de quelques jours

      Mais :

      Trente ans après les faits, Jean Auroux reconnaît lui aussi que bien que présente dans les usines, la religion n’a pu jouer qu’un rôle mineur dans les conflits

      Pourtant, en 2017, évoquant la fermeture de l’usine d’Aulnay, Jean-Christophe Lagarde (UDI) ressort ce vieil argument aussitôt démenti par le patronat :

      https://france3-regions.francetvinfo.fr/paris-ile-de-france/yvelines/jean-christophe-lagarde-lie-fermeture-psa-aulnay-omnipr

  • Ces lycéens de Deuil-la-Barre se mobilisent contre le départ du cuistot de la cantine « trop généreux » en portions
    https://www.leparisien.fr/val-d-oise-95/le-cuistot-de-la-cantine-mute-pour-des-assiettes-trop-genereuses-ces-lyce

    https://www.leparisien.fr/resizer/LVz_T0RBtQXQn3rVoxQ47O-gYq4=/1200x675/cloudfront-eu-central-1.images.arcpublishing.com/leparisien/WL7EES4QLVBPVKSI5UCAG5VL3A.jpg
    Deuil-la-Barre (Val-d’Oise), le 1er avril 2025. Le lycée Camille Saint-Saëns se mobilise pour soutenir son cuisinier, écarté subitement alors qu’il était le seul, selon les élèves et les enseignants, à servir des portions normales dans les assiettes. Une pétition doit être envoyée au groupe Elior. (LP/Ma.P.)

    Au lycée Camille Saint-Saëns, une mobilisation inédite est en cours pour soutenir le cuisinier, sanctionné il y a quelques jours. Il était le seul, d’après les élèves et enseignants, à servir des portions suffisantes dans un contexte de détérioration du service.

    « Des fois quand on sort de table, on a encore vraiment faim. » Tous les jours Clément, élève au lycée Camille Saint-Saëns de Deuil-la-Barre (Val-d’Oise), mange à la cantine. Mais en ce moment, ses repas lui restent en travers de la gorge et il n’est pas le seul. « Le pain maintenant on a le droit seulement à un mini-bout, c’est un toast quoi », renchérit un autre grand gaillard. Depuis le mois de janvier, la colère gronde entre les tables du self approvisionnées par le groupe Elior. Et en ce début de semaine, la grogne a explosé avec le départ de celui que beaucoup de lycéens affamés considéraient comme leur seul allié.

    L’article : https://justpaste.it/akbj1

    Cet employé trop proche des élèves se voit muté au loin. Chez Elior, filiale de Derichebourg, la mutation forcée est un outil de management.

    Lutte déterminée à Elior contre la mutation forcée des salariées
    https://www.cgt.fr/actualites/auvergne-rhone-alpes/commerce-distribution-services/egalite-pro-mobilisation/lutte-determinee-elior-contre-la-mutation-forcee-des-salariees

    Les femmes de ménage d’Elior-Derichebourg de Grenoble se sont mises en grève suite à la mutation forcée de treize d’entre elles. (mars 2024)

    Elles exigent l’annulation de cette décision inacceptable.

    #ELIOR #Derichebourg #Lycée #lycéens #alimentation #IDF #cantine #mutation_forcée #management_toxique