#Airbnb ouvre, sous contrôle, ses données pour une consultation locale
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Une « opération transparence ». C’est ainsi qu’Airbnb définit son nouveau portail Dataville, une plateforme opendata lancée ce mardi 21 novembre, qui réunira des données sur l’activité des hôtes et des voyageurs qui utilisent la plateforme dans toutes les communes qui comptent a minima 10 annonces sur Airbnb.
Il s’agit là d’une première mondiale, puisque la France est le premier pays dans lequel l’opérateur ouvre ses données.
Un portail qui se veut informatif et ludique. L’un des objectifs avancés par la plateforme de location de logements entre particuliers vise à permettre aux collectivités locales de mieux comprendre comment Airbnb développe l’activité touristique dans les communes, « et son impact positif sur l’attractivité de leur commune, notamment sur le pouvoir d’achat de leurs administrés », vante les représentants de la plate. Pour cela, seront publiées sur le site différentes données, par commune :
• Le nombre d’annonces dans chaque ville au 1er septembre 2017 ;
• Le nombre de voyageurs accueillis entre septembre 2016 et septembre 2017 ;
• Le nombre de pays dont sont originaires les voyageurs qui y ont séjourné ;
• Le revenu annuel médian d’un hôte dans la commune.
Autres données qui seront disponibles : l’impact économique dans les départements et les régions. Ce qui correspond au total des sommes récoltées par les hébergeurs et des sommes dépensées sur le territoire par les voyageurs. Toutes les données présentes sur le site seront actualisées chaque année.
Quasi #open-data …
Mais comme le rappelle Jean-Marie Bourgogne, délégué général d’Opendata France, mettre des données en opendata, cela signifie que ces données « sont accessibles sur internet dans un format ouvert ». Or, il n’est pas possible de télécharger les données sous forme de fichier. Seule une présentation html est disponible.
Toutefois, Aurélien Perol précise qu’il est possible « de faire parvenir le fichier sur demande, via le lien contact sur la plateforme », même si « la plateforme est consacrée essentiellement à de la consultation locale ».
Autre problème relevé par Jean-Marie Bourgogne : l’absence de licence. « C’est gênant, nous ne connaissons ni les droits ni les devoirs des producteurs et réutilisateurs. Par exemple, on ne sait pas s’il est possible d’en faire un usage commercial pour une autre destination ».
Ce qui fait que ce dernier se demande si cette opération lancée par Airbnb relève d’une réelle envie de transparence ou d’une opération de communication.
via @GFII et @calimaq sur twitter