• Hélène Châtelain s’est éteinte ce matin. Comédienne inoubliable dans « La Jetée » de C. Marker, elle fut aussi scénariste, étroite collaboratrice d’Armand Gatti, réalisatrice d’une trentaine de films, écrivaine et traductrice. Nos pensées les plus émues pour sa famille et ses proches.

    source https://twitter.com/LNFleckinger/status/1248890252070133760

    Bio wikipedia...
    https://fr.wikipedia.org/wiki/Hélène_Châtelain

    La Jetée by Chris Marker (1962)
    https://vimeo.com/328083769

    Diffusion bloquée par la société Potemkine...

    #Hélène_Châtelain

    • Hélène Châtelain nous a quitté, mel de Stéphane Gatti via La Parole Errante

      Hélène Châtelain nous a quittés. Pendant 50 ans, ses questions sur le continent russe nous ont révélé l’actualité du monde et ses écritures possibles.

      Avec Hélène, nous avons découvert Nestor Makhno, rencontré Leonid Pliouchtch, parcouru Varlam Chalamov. Elle a traduit Golovanov et nous l’avons lu. Elle nous a initiés au poète Velimir Khlebnikov. Avec ses films et ses images elle a matérialisé le goulag. La langue russe était devenue une évasion verticale qu’elle nous a fait partager.

      Un jour, Armand Gatti m’a dit : Deux êtres qui s’aiment sont deux êtres qui marchent dans la même direction . Pour Hélène et Dante, cette marche ne semble pas devoir s’arrêter. Hélène avait décidé de partager avec Gatti un retour sur les lieux de la Résistance, dans la forêt de la Berbeyrolle. Marquer le chemin d’une pierre. C’est chose faite. Il y aura d’autres pierres. La marche continue.

    • Pour entendre la voix et la pensée d’Hélène Châtelain au présent, approcher les multiples sentiers et écritures qu’elle arpentait, voici quelques émissions radiophoniques re-publiées sur le site de la Parole errante à la rubrique Sons :

      Le Principe Écriture : Armand Gatti. Les Arbres à la conquête du ciel – Premier temps : Les Pronoms personnels
      http://laparoleerrantedemain.org/index.php/2020/04/15/le-principe-ecriture-armand-gatti-i-les-arbres-a-la-conquete-

      Le Principe Écriture : Armand Gatti. Les Arches de Noé – Deuxième temps : Les lexiques
      http://laparoleerrantedemain.org/index.php/2020/04/15/le-principe-ecriture-les-arches-de-noe-deuxieme-temps-les-lex

      Le Principe Écriture : Armand Gatti. Les Arches de Noé – Troisième temps : Les langages
      http://laparoleerrantedemain.org/index.php/2020/04/15/le-principe-ecriture-les-arches-de-noe-troisieme-temps-les-la

      Le Marque-page, Hélène Châtelain nous plonge dans l’œuvre et l’écriture de Sigismund Krzyzanowski.
      http://laparoleerrantedemain.org/index.php/2020/04/16/le-marque-page

      ainsi que les liens d’un article paru en 2015 dans la revue Trafic, et d’un entretien paru dans le livre Cinémas Libertaires :

      Hélène Châtelain, géographe de voyages insensés, par Olivier Neveux.
      https://seenthis.net/messages/843266

      Entretien avec Hélène Châtelain, Isabelle Marinone, CINÉMAS LIBERTAIRES.
      https://books.openedition.org/septentrion/11079?lang=fr

    • La mort d’Hélène Châtelain, metteuse en scène et cinéaste, Mathieu Macheret
      https://www.lemonde.fr/disparitions/article/2020/04/16/la-mort-d-helene-chatelain-metteuse-en-scene-et-cineaste_6036794_3382.html

      Comédienne, avec Chris Marker, dans « La Jetée », assistante d’Armand Gatti au théâtre, elle a bâti une œuvre documentaire considérable sur l’anarchie ou le Goulag, entre autres.

      Elle est apparue pour la première fois au cinéma dans l’un des plus beaux films du monde : La Jetée (1962), de Chris Marker, un court-métrage d’anticipation de 28 minutes, unique en son genre, car entièrement composé de photographies fixes. Son visage, familier et néanmoins mystérieux, était figé sur la crête de l’instant, pris dans la glaise durcie du temps, son rayonnement singulier se dérobant comme un souvenir lointain. Hélène Châtelain était alors une jeune comédienne de 25 ans, entrée au théâtre « comme en religion », engagée dans l’aventure politique de la décentralisation.

      Proche du mouvement libertaire, passionnée par l’histoire de ses luttes, elle ne se refuserait, pour mieux les mettre au jour, aucun mode d’expression et deviendrait aussi bien scénariste et réalisatrice, que traductrice (du russe vers le français) et éditrice. Elle est morte le matin du 11 avril, à l’âge de 84 ans.

      Hélène Châtelain naît, à Bruxelles, le 28 décembre 1935, d’un père russe et d’une mère ukrainienne émigrés. Elle commence des études universitaires et théâtrales, qu’elle poursuit en France dès 1956. A Paris, elle travaille avec le metteur en scène Jean-Marie Serreau, joue Ionesco et des textes de l’écrivain algérien Kateb Yacine. Elle monte ensuite, selon l’expression consacrée, « sur le chariot de Thespis », battre la campagne française, de village en village, pour perpétuer la flamme du théâtre itinérant.

      L’œuvre filmée d’Hélène Châtelain est considérable, une trentaine de films, principalement des documentaires, consacrés la plupart du temps aux figures de l’anarchisme
      De retour à Paris, elle intègre la troupe du Théâtre national populaire (TNP) alors dirigé par Georges Wilson. En 1962, année charnière, elle joue dans La Jetée le rôle d’une jeune inconnue, à laquelle un voyageur du temps, venu d’un futur dévasté, rend des visites inopinées, sans se douter qu’elle n’est peut-être qu’un mirage, un fantôme de sa propre mémoire. C’est au même moment que Chris Marker, le réalisateur, lui présente Armand Gatti, auteur, dramaturge et cinéaste, auprès duquel elle s’engage pour un long et fructueux compagnonnage artistique.

      Entre 1966 et 1968, Hélène Châtelain assiste Gatti dans la mise en scène de ses pièces. A l’automne 1968, après le tourbillon de mai, La Passion du général Franco, programmée au TNP, est frappée d’interdiction par le ministère des affaires culturelles, sous la pression du gouvernement espagnol. Le dramaturge s’exile à Berlin, et Châtelain consomme sa rupture avec les planches. Elle se tourne alors vers la réalisation avec un premier film, Les Prisons aussi (1973), au sujet du groupe d’information sur les prisons, fondé par Michel Foucault. Deux ans plus tard, elle retrouve Gatti à l’occasion d’une résidence d’écriture à Montbéliard (Doubs). Il en sortira une vaste et magnifique fresque de huit films, Le Lion, sa cage et ses ailes (1975-1977), sur la classe ouvrière et les travailleurs immigrés du site de Peugeot-Montbéliard. Tourné à six mains (avec Stéphane Gatti, le fils d’Armand) avec le tout nouvel outil vidéo, à l’usage léger, cet ensemble majeur, d’une durée totale de cinq heures trente, nécessitera deux ans de montage.

      D’importantes pièces à conviction

      L’œuvre filmée d’Hélène Châtelain est considérable, une trentaine de films, principalement des documentaires, consacrés la plupart du temps aux figures de l’anarchisme : Nestor Makhno, fondateur des premières communes libertaires autogérées en Ukraine (Nestor Makhno, paysan d’Ukraine, 1996), Sacco et Vanzetti (Chant public devant deux chaises électriques, 2001) ou encore Bobby Sands, activiste incarcéré de la cause républicaine irlandaise (Irlande, terre promise, 1982).

      Au début des années 1990, la cinéaste se tourne vers la Russie et affronte le refoulé de la dissidence soviétique. Plusieurs de ses films constituent d’importantes pièces à conviction dans ce dossier historique, comme l’extraordinaire Goulag (2000), coréalisé avec son complice Iossif Pasternak, qui rassemble de rares images d’archives et nombre d’entretiens avec des survivants du système concentrationnaire.

      Au milieu de tout cela, Hélène Châtelain a trouvé le temps de traduire de grands auteurs russes : Anton Tchekhov, Leonid Andreïev, Boris Pasternak, entre autres. En 2010, elle fonde la précieuse collection « Slovo », aux éditions Verdier, pour publier, notamment, les Récits de la Kolyma, de Varlam Chalamov (2003), et d’autre textes inédits de Sigismund Krzyzanowski, Daniil Harms, Iouri Dombrovski ou Vassili Golovanov.

      C’est dire si le vide intellectuel, artistique et politique qu’elle laisse est immense, impossible à combler. Mais si l’on en croit la boucle temporelle de La Jetée, que sa présence illuminait, la fin n’est jamais qu’une façon de revenir au début et de tout recommencer de zéro.

      Hélène Châtelain en quelques dates
      28 décembre 1935 Naissance à Bruxelles.
      1962 « La Jetée », de Chris Marker.
      1966-1968 Travaille avec le metteur en scène Armand Gatti.
      1975-1977 Réalise « Le Lion, sa cage et ses ailes ».
      2000 « Goulag » (2000).
      11 avril 2020 Mort.

      #théâtre #cinéma #traduction

  • Soutenir la Parole Errante

    http://laparoleerrantedemain.org

    La Parole Errante, ouverte à #Montreuil depuis 1997 à l’initiative du poète dramaturge Armand Gatti et de sa tribu, accueille un grand nombre de réalités et de pratiques : des associations de quartiers, des syndicalistes et des gilets jaunes, des collectifs en lutte, des fêtes de solidarité, des événements contre les violences policières, les violences d’État, la prison, des permanences d’entraide, des ateliers, des créations théâtrales, un #café-librairie, des maisons d’édition, des revues, une #cantine, un jardin et un potager autogérés, des collectifs de création ou de diffusion cinématographique…

    Nombreuses sont les réalités qui ont pu et peuvent toujours trouver à la Parole Errante un refuge, un espace où se retrouver, échanger, s’organiser.

    Depuis 2015 et la fin prévue du bail entre le Conseil Départemental de la Seine-saint-Denis, propriétaire des lieux et l’équipe d’Armand Gatti, un collectif d’usager.ère.s, la Parole Errante Demain, s’est constitué pour imposer, inventer, dans un processus collectif et à partir de l’existant, des suites possibles, désirables pour ce lieu.

    Convaincue de la nécessité de faire vivre des espaces d’#expérimentation, à distance des logiques marchandes, la Parole Errante Demain a pour l’heure réussi à éviter la transformation du lieu en un espace culturel normalisé, et à imposer une suite qui reparte de la multiplicité des usages accueillis, par-delà les frontières établies entre culture, politique et social.

    Depuis la fin effective du bail en 2017, c’est à partir de ce collectif que s’organise le quotidien, la programmation de la grande salle, la vie du lieu ainsi que la lutte pour son devenir et sa réinvention.

    La Parole Errante repose entièrement sur le volontariat des usager.ère.s qui y participent, sur les contributions financières des collectifs qui en font usage régulièrement ou ponctuellement, sur les recettes des évènements de soutien au lieu et des dons…

    Pour être tenu au courant des activités à la Parole, vous pouvez vous inscrire à la lettre d’information sur le site http://laparoleerrantedemain.org, venir aux évènements, au café-librairie, participer aux ateliers du #centre_social_autogéré

    Nous avons besoin de lieux d’auto-organisation pour se rencontrer, discuter, combattre les logiques de concurrence, de privatisation, faire vivre des pratiques de solidarité, épauler les luttes en cours, rendre possible des initiatives culturelles, sociales et politiques qui dessinent une autre ville, une autre géographie que celle imposée par les politiques urbaines et la métropole du Grand Paris.

    Continuons à prendre la Parole !

    Des sous, tiens !

    La Parole Errante nécessite en terme d’entretien, de coût des fluides (électricité, eau, gaz pour le chauffage), de consommables, d’assurances et du minimum vital pour faire vivre le lieu au quotidien, un budget annuel d’environ 45 000 €.

    Financièrement, la Parole Errante fonctionne essentiellement grâce aux participations des collectifs et réalités qui en ont l’usage régulièrement (librairie Michèle Firk, Centre Social Autogéré, par ex.) comme ponctuellement (évènements, théâtre, projections…), aux recettes des événements de soutien organisés pour le lieu ainsi qu’à des dons réguliers et occasionnels.

    Cette économie très fragile permet tout juste de couvrir le minimum des besoins de ce grand espace et ne peut financer les diverses améliorations des conditions matérielles de l’accueil, par exemple.

    Pour que ce lieu reste disponible à des initiatives à l’économie souvent précaire, pour qu’il reste accessible au plus grand nombre, en privilégiant les évènements gratuits et à #prix_libre, il est important de le soutenir, à la hauteur de ses moyens.

    Voilà pourquoi nous vous appelons à soutenir la Parole errante par un don ponctuel ou un virement automatique, aussi faibles soient-ils.

    Poursuivons cette #fabrique_du_commun, continuons à défendre ce lieu d’expérimentation auto-organisé, les manières d’être et de faire qu’il rend possibles, les formes de partage et l’autonomie, rare en région parisienne, qu’il permet.

    Des sous, tiens !

    Donner via HelloAsso : https://www.helloasso.com/associations/la-parole-errante-demain/formulaires/1

    Faire un virement IBAN : FR76 17515 90000 08 0117920 91 73

    Le café librairie Michèle Firk

    Ouvert du mercredi au samedi de 15h à 20h. On y trouve des tracts et des informations sur les #luttes en cours ou les initiatives à venir, on peut s’attarder sur une collection de fanzines et de brochures, acheter ou consulter des #livres neufs ou d’occasion. Le collectif accueille volontiers de nouvelles personnes qui souhaitent participer, passer du temps ou proposer un événement ou une lecture, passez-donc !

    http://laparoleerrantedemain.org/index.php/le-cafe-librairie-michele-firk/?oaq%5Buid%5D=92132525

    Le Centre social autogéré

    C’est l’une des nombreuses portes, joyeuses brèches, dont s’est doté le collectif La parole demain : un lieu pour faire co-habiter les initiatives culturelles, politiques et sociales ; un lieu de rencontres, de transmission, de #solidarité et de défense face aux institutions. Il propose différentes activités sous forme d’ateliers et de permanences gratuites et ouvertes à toutes et tous.

    http://laparoleerrantedemain.org/index.php/le-centre-social-autogere

    #Parole_Errante #caillasse

  • floraisons | Podcast (2-1) : Contre la #métropolisation capitaliste (avec Isabelle Attard, Guillaume Faburel & Floréal M. Roméro)
    https://floraisons.blog/podcast2-1

    En cette période d’agitation électorale, les grandes #villes auraient, nous dit-on, les solutions face à l’effondrement du vivant. Un emploi dans un fab lab ? Un post-it bleu ou rose pour faire #démocratie ? Des fermes en aquaponie pour notre autonomie ? Des jeux olympiques face au mur climatique ? Soyons sérieux·ses. C’est sans nul doute la raison pour laquelle nous assistons, justement dans les grandes villes, à une effervescence des mobilisations, accompagnées du mot d’ordre de la radicalité.

    Or, si les causes premières de ces crises sont effectivement à trouver dans les régimes urbains d’accumulation l’efficacité de tels mouvements demeure limité. Pourquoi ? En fait, il persiste quelques croyances vives quant à la puissance #politique de la transformation sociale et écologique de et par la ville, la grande, celle en voie active de métropolisation. Et si les formes de vie imposées à chacun·e par le #néolibéralisme, métropolitain, nous maintenaient dans la réalité hégémonique du fétiche de la marchandise et de ses formes actualisées de biopouvoir ?

    Cette rencontre entre Isabelle Attard, Guillaume Faburel et Floréal M. Roméro a permis de croiser plusieurs trajectoires de pensée et d’action, depuis celles mettant en critique les régimes passionnels de l’urbain métropolisé et l’assujettissement politique qui en découle très directement, jusqu’aux perspectives ouvertes par le #municipalisme_libertaire et son écologie sociale et les expériences décentralisées de l’autonomie.

    Enregistré à la Maison de L’Écologie de Lyon le 22 janvier 2020

    https://d3ctxlq1ktw2nl.cloudfront.net/staging/2020-02-19/51172355-44100-2-0d93decd60795f6ba6541264bdcbdc1c.m4a

  • 1,2,3 Parole ! Weekend de soutien à la Parole Errante Demain 1, 2 et 3 décembre |
    http://laparoleerrantedemain.org/index.php/2017/11/01/123-parole-weekend-de-soutien-a-la-parole-errante-demain-12-e

    1.

    Au départ, il y a un lieu hors-normes, la Parole errante, à Montreuil, qui s’est fabriqué à la croisée de deux histoires. Celle du travail d’Armand Gatti et de son équipe, entrelacée à celle des innombrables initiatives, rencontres et créations accueillies dans cette ancienne usine depuis plus de dix années. Au-delà de tout critère de rentabilité ou de reconnaissance, tout comme des frontières habituellement admises de « l’art », du « social » ou de la « politique ». À l’été 2015, le bail liant l’usage du lieu à son propriétaire, le Conseil Général, arrive à échéance. Face aux menaces de fermeture ou de normalisation, un collectif d’usagers et d’usagères se constitue pour défendre les suites possibles de la Parole errante.

    2.

    Contre toute idée de « projet » ou de « programmation » extérieure à l’histoire du lieu, un processus de réflexion et de réinvention est alors entamé. Il consiste à comprendre (collectivement et au plus grand nombre possible) ce qui a poussé là – les besoins, les usages – entre assemblées, réunions, concerts, spectacles, discussions, ateliers, répétitions, repas, projections, fêtes, festivals… Et à tenter d’y mettre des mots comme on replante sur un territoire en friche : solidarité, commun, soin, fabrique, rencontre, partage, lutte, accueil, hospitalité… Mots premiers et fragiles qui désignent moins des pratiques ou des activités définies qu’une façon de tenir ensemble des façons d’être et de faire, de fabriquer et de s’assembler. Une ligne de conduite : nous travaillons d’abord et avant tout à la fabrication d’un lieu.

    3.

    Depuis deux années, le collectif la Parole errante demain œuvre à exposer publiquement les enjeux liés à l’existence rare d’un tel espace en banlieue parisienne. Forts de ce parcours et des nombreux soutiens exprimés à l’idée que quelque chose continue ici, nous sommes plus que jamais déterminés-ées à poursuivre l’expérimentation en cours. Depuis le début, nous affirmons que « nous ne défendrons l’existant qu’à le réinventer » : c’est ainsi qu’un « centre social autogéré » a émergé ou qu’une grande partie de la programmation a été prise en charge par un nombre toujours croissant d’usagers et d’usagères… À l’heure où le Conseil Général a mis en place une mission de préfiguration pour déterminer « d’en haut » un avenir pour la Parole errante, plus que jamais, il s’agit d’habiter plus et mieux cet espace au quotidien, de le faire vivre comme une question adressée à tous : que peut un lieu aujourd’hui ? C’est le sens de ces trois journées ouvertes. Ni assemblée générale, ni festival, mais une invitation à venir mettre un pied au milieu de cette fourmilière, de cette auberge, de cette place de village, de ce grand point d’interrogation qu’est la Parole errante.

    … PAROLE !

    #Parole_errante #Montreuil