• Elèves : le système D des profs contre la #pauvreté - Libération
    http://www.liberation.fr/france/2017/11/26/eleves-le-systeme-d-des-profs-contre-la-pauvrete_1612703

    Emmanuel (1) raconte cette scène. Elle se passe à Auch (Gers), dans sa classe de CP, lors d’une séance sur le développement durable. Au détour d’une phrase, un élève explique qu’à la maison ils remplissent un seau d’eau une fois par semaine et puisent dedans pour se laver. Un autre dit ne plus avoir de lumière chez lui parce que l’électricité a été coupée. « Cette pauvreté, on ne la voit pas forcément tout de suite, elle surgit souvent d’un coup, sur un point de détail. Les enfants n’en parlent pas spontanément, il y a toujours une grande pudeur », témoigne Emmanuel, enseignant depuis quinze ans.

    Pas de chaussures

    Parfois, la réalité lui saute à la figure à cause de la météo, par exemple. Un coup de froid, la neige, et des élèves arrivent quand même en tongs à l’école, parce qu’ils n’ont pas d’autres paires de chaussures. Il parle aussi de ces enfants qui s’endorment sur leur bureau, parce qu’ils n’ont pas de lit pour eux tout seul à la maison. A l’écouter dérouler les exemples, on saisit vite que ces situations n’ont pour lui plus rien d’exceptionnel. Elles font partie de son quotidien. Il s’exprime d’une voix calme, mais dit ressentir une immense colère. « Une colère qui ne sert à rien, puisque rien ne change ».

    Nous sommes en 2017, dans la sixième puissance économique mondiale.

    • Dans certaines écoles de ma région des Hauts de France, on sert de la soupe le matin dans certaines classes de maternelle.

      Dans les écoles, les instits se démerdent avec l’aide d’associations de bienfaisance, dans le silence le plus complet, afin que les élus ne viennent pas y mettre fin.
      Ce depuis des décennies, pour ne pas dire toujours.

      C’est la réalité sur Roubaix, Tourcoing, Wattrelos et consorts.
      Pour les touristes, faites un tour autour de La Condition Publique, entrez dans les courées qui n’ont pas été rasées

      Ca doit exister dans les villes de la banlieue parisienne, ou libération et ses journalistes n’ont jamais mis leur stylo.

    • No problémo @heautontimoroumenos , je ne répondais pas à ton commentaire, je répondais aux sois disants journaleux de libé et leurs soutiens.

      Pour Roubaix, mon témoignage c’est celui de ma rencontre avec Pierette.
      Orpheline à 4 ans (Son Père ouvrier, boxeur, mort très prématurément ).
      Fille de salle au CHR de Lille.
      On y applique toujours les procédures qu’elle a rédigé
      Cours du soir, assistante maternelle , Institutrice, Directrice d’Ecole à Roubaix.
      La vie, la vrai, la réalité, une véritable Femme, elle. *
      Elle attend pas qu’on lui dise de marcher pour on ne sait qui.

      Père Boxeur
      Pour information auprès des fières bénévoles de @legrandmix , Le Fresnoy à Tourcoing était avant tout une salle de Boxe, et de spectacles populaire.
      Certains et certaines y mouraient.

      Pour en effacer ce souvenir, on l’a transformé en salle d’exposition, de spectacle contant pour rien.
      C’est là que le père de Pierrette a du laisser sa peau.
      Dans les Hauts de France, il n’y a pas que l’industrie ou les travaux publics qui tuent. La pauvreté, avant tout.
      Après, on essaye d’effacer les traces.

      Heureusement que des Pierettes existent, elles ne se contentent pas de balancer des hashtag sur Internet, elles.

      Il y a aussi des Pierrot, bien sur.

    • @RastaPopoulos je ne suis pas là pour dire à qui que se soit ce qu’il faut faire avec sa vie.

      Je ne comprends pas très bien d’où tu sort <n’importe quelle féministe connue ou pas>
      Seenthis est il supervisé par des militant(e)s d’#En_Marche ?

      Pierrette, une anonyme qui a fait beaucoup, comme tant d’autres, s’estimait heureuse avoir obtenu un résultat quand les tchos qui avaient de la soupe le matin, (et qui en ont toujours, à Roubaix, et ailleurs) échangeaient un regard avec le personnel de l’école, au bout de 2 ans.
      Sans plus.
      Rien d’autre.
      Vu l’état des ptis gosses, qu’espérait d’autre ?
      C’est ça, la vie, la vraie, pas celles des réseaux soient disants sociaux.

      Dans la majorité des écoles, celles et ceux qui se dévouent n’attendent strictement rien.
      Idem dans les hôpitaux, les hepads . . . .
      C’est le meilleur moyen de ne pas être déçu(e), surtout de la part de celles et ceux qui se proclament militant(e)s d’une grande cause à la mode et veulent avant tout faire semblant d’en garder l’exclusivité, pour un résultat extrêmement volatile, et très peu pédagogue.
      Le vent les emportera.

      Aie !
      Au secours @RastaPopoulos ma réponse peut sembler sexiste !
      Je vais me faire tuer !
      Au secours !
      Bon, pas d’inquiétudes quand même.
      Quand t’a rencontré et compris des femmes pareilles . . . .
      https://www.youtube.com/watch?v=eUvApC0bwUk

    • BCE Tu prétend que les féministes vont tu tuer mais c’est toi qui fait l’apologie du féminicide contre elles en utilisant le meurtrier de Marie Trintignant pour faire tes sous-entendus menaçants aux féministes.

      Pour toi la bonne femme, Pierrette, c’est celle qui ne dénonce pas les hommes qui lui ont fait subir un viol. Mais au fond même les pierrettes tu te torche avec puisque tu détourne le sujet d’elles et de leurs actions et revendications pour baver ta haine des féministes.

      #misogynie #masculinisme #anti-féminisme #féminicide #violophile

    • @bce_106_6

      Au secours @RastaPopoulos ma réponse peut sembler sexiste ! Je vais me faire tuer ! Au secours !

      ta réponse peut surtout sembler super con. Ces petits effets d’opposition entre les féministes (de quoi tu parles ? De rien, de fantasmes englobant, comme n’importe quel couillon sans cervelle qui fait des petits bruits avec sa bouche et a des avis généraux sur tout) et une autre catégorie imaginaire (puisque très également générale), plus vraie, plus authentique, agissante, voilà qui est vraiment encore plus bête que sexiste. On rencontre des têtes creuses dans tous les domaines, politiques ou pas, toujours prêts à établir des frontières inutiles entre les actions et les pensées, les paroles et les actes, au nom d’une illusoire vérité de l’un contre l’autre (brave position anti-intello qui n’imagine pas quelle variété infinie de corps peuvent se loger dans un cortège de tête, ni quelles lectures peuvent être désirées quand l’émeute s’apaise). Sans la préparation patiente par des années de travail du féminisme, aucune idée de ce genre n’aurait simplement percolé socialement pour rendre le reste imaginable, donc possible.
      Le virilisme rock’n’roll de pacotille de ton écriture comme de tes choix musicaux est aussi toc que les effets de parler paysans dans la littérature bourgeoise du XIXe. Je suppose que tu comptes aussi là-dessus pour nous convaincre de ta vérité.