• Le "dôme de fer" : un pognon de dingue

    Attaque de l’Iran contre Israël : comment le « Dôme de fer » a-t-il permis de contrer les missiles ?
    https://www.ouest-france.fr/monde/israel/attaque-de-liran-contre-israel-comment-le-dome-de-fer-a-t-il-permis-de-

    Attaque de l’Iran contre Israël : comment le « Dôme de fer » a-t-il permis de contrer les missiles ?

    L’Iran a mené une attaque sans précédent contre Israël en lançant plus de 200 drones et missiles sur l’État Hébreu. Celui-ci s’est quant à lui félicité d’avoir « déjoué » l’attaque grâce à son système de défense aérien et l’aide de ses alliés. Au cœur de ce système : le fameux « Dôme de fer ».

    C’est une attaque directe de l’Iran sans précédent. Plus de 200 drones et missiles lancés contre Israël, son ennemi juré. L’État hébreu s’est lui félicité d’avoir « déjoué » l’attaque en interceptant « 99 % des tirs » . Au cœur de son arsenal défensif : le « Dôme de fer ». Comment fonctionne ce parapluie qu’Israël utilise aussi contre les roquettes du Hamas ? On fait le point.
    Un système performant

    Le système de défense aérienne israélien « Dôme de fer » a intercepté des milliers de roquettes depuis sa mise en service en 2011, offrant une protection essentielle en période de conflit, rappelle l’AFP.

    Il a été largement utilisé pour protéger les sites militaires et civils des tirs fréquents de roquettes en provenance de Gaza et du Liban dans le cadre de la guerre actuelle entre Israël et le mouvement islamiste palestinien Hamas.

    Israël a d’abord développé seul le « Dôme de fer » après la guerre du Liban de 2006, avant d’être rejoint par les États-Unis, qui ont apporté leur savoir-faire en matière de défense et des milliards de dollars de soutien financier.

    Le système a un taux d’interception d’environ 90 %, selon l’entreprise militaire israélienne Rafael, qui a participé à sa conception. Toutefois certains spécialistes remettent en question les chiffres fournis par Rafael.
    Un système en trois parties

    « Le Dôme de fer » est l’un des éléments du système israélien de défense antimissile à plusieurs niveaux. Il est conçu pour abattre des roquettes d’une portée allant jusqu’à 70 kilomètres, précise l’AFP.

    Chaque batterie de ce « Dôme de fer » se compose de trois parties principales : un système de détection radar, un ordinateur qui calcule la trajectoire de la roquette entrante et un lanceur qui tire des intercepteurs si la roquette est susceptible de toucher une zone bâtie ou stratégique.

    Il s’accompagne d’autres systèmes de défense antimissile tels que le système Arrow, destiné à contrer les missiles balistiques, et le système David’s Sling, dont l’objectif est de contrer les attaques de roquettes ou de missiles à moyenne portée.
    Des tirs coûteux

    La facture du Dôme de fer, pour laquelle les États-Unis contribuent largement, est salée. Chaque intercepteur du « Dôme de fer » coûte entre 40 000 et 50 000 dollars (37 500 à 46 900 €) à produire, selon le Centre d’études stratégiques et internationales, basé à Washington. Un système complet, comprenant le radar, l’ordinateur et trois ou quatre lanceurs - chacun contenant jusqu’à 20 intercepteurs - coûte environ 100 millions de dollars à produire.

    Israël dispose de 10 systèmes de ce type, selon le groupe américain d’aéronautique et de défense RTX (ex-Raytheon), qui participe à la construction du « Dôme de fer ».

    Selon d’autres estimations, ce chiffre est légèrement plus élevé.
    Un système au cœur de l’alliance américano-israélienne

    Le « Dôme de fer » est l’un des piliers stratégiques de l’alliance américano-israélienne, qui a été suivie par les administrations démocrates et républicaines successives.

    En août 2019, l’armée américaine a signé un contrat pour l’achat de deux batteries de « Dôme de fer » afin de renforcer ses propres capacités de défense contre les missiles à courte portée.

  • Liberté pour Salah Hamouri
    18 déc. 2022
    https://twitter.com/LiberezSalah/status/1604352802343378945

    @LiberezSalah
    🚨Salah Hamouri, le fils de Jérusalem, expulsé de sa terre natale par Israël.
    Communiqué ➡️ https://bit.ly/deportation-salah
    #LiberezSalah #JusticeForSalah

    Comité de soutien à Salah Hamouri
    Communiqué de Presse

    Salah Hamouri, le fils de Jérusalem, expulsé de sa terre natale par Israël.
    Le combat est loin d’être terminé !

    Après de longues années de persécutions, d’humiliations, d’emprisonnements arbitraires, de harcèlements psychologiques sadiques, d’accusations fausses et sans fondement visant à le salir, Salah Hamouri a résisté aux volontés israéliennes de le voir quitter de son propre chef Jérusalem, sa ville natale. Il y est resté malgré tout cet acharnement cruel pour continuer à défendre les droits humains et la liberté et les droits du peuple dont il est un des fils, le peuple palestinien. Cela fait près de 20 ans que cela dure. 20 ans... Et Salah a tenu bon provoquant notre respect, notre admiration et notre soutien.

    En passe de devenir un Etat raciste décomplexé, un Etat d’occupation illimitée et de totale épuration ethnique, Israël a considéré qu’il ne pourrait pas faire partir ni plier Salah Hamouri malgré cet arsenal de mesures odieuses. Les autorités israéliennes ont donc décidé de l’expulser. De ce point de vue Salah a tenu Israël en échec.

    Cette mesure d’expulsion est un fait exceptionnel et gravissime car, et les Israéliens le savent parfaitement, ils commettent en le décidant un « crime de guerre » ainsi que le souligne l’ONU et le précise le Statut de Rome. Que ce soit clair : ces dirigeants israéliens devront tôt ou tard rendre des comptes devant la justice internationale.

    Cette expulsion n’aurait pas pu avoir lieu si les autorités françaises, au premier chef le Président de la République, n’avaient pas fait preuve de lâche complaisance vis-à-vis de cet « Etat-voyou » qui multiplie les crimes de tous ordres en toute impunité. Et demain, avec le prochain gouvernement Netanyahu tout sera encore plus effroyable.

    Cette décision est aussi un dur mais net camouflet qu’Israël envoie à la France. C’est un échec total de notre diplomatie qui devra revoir son positionnement vis-à-vis de cet « Etat-voyou » . Les moyens de se faire respecter et de faire respecter le droit ne manquent pas. Car c’est clair : la souveraineté d’Israël s’arrête là où commencent ses engagements internationaux ici bafoués en toute impunité.

    Désormais la France se trouve au pied du mur de la remise en cause de sa politique dans cette région du monde. Ses responsabilités sont accablantes dans ce dénouement terrible que subit Salah Hamouri.

    Cette décision est aussi une déception pour toutes celles et tous ceux qui se sont mobilisés pour soutenir Salah Hamouri. Jamais un soutien pour notre compatriote franco-palestinien n’avait été aussi large, divers et solide. Le droit et son respect ont entrainé l’adhésion d’une foule d’hommes et de femmes solidaires en France, en Palestine et en Europe. La France devra aussi leur rendre des comptes tandis que les proches de Salah Hamouri tiennent à les remercier du fond du cœur.

    Nous les appelons à rester mobilisés. Car ce combat pour le droit et la liberté n’est pas terminé.

    Naturellement Salah Hamouri va devoir s’adapter à sa « nouvelle » vie. Evidemment il faudra un peu de temps. La famille va devoir se retrouver après ces 19 mois de séparation. Chacune et chacun saura respecter ce moment.

    Mais que les choses soient bien claires : Israël n’a pas fini d’entendre parler de Salah Hamouri ! Et nous serons à ses côtés pour poursuivre le combat pour la justice que nous apportons au peuple palestinien dont il est devenu, sans même le vouloir, un symbole fort.

    Israël ne peut espérer éteindre la flamme qui est en lui, qui est en nous. Israël doit le savoir : « Nous sommes malades d’un mal incurable qui s’appelle l’espoir ». Espoir mais aussi lutte pour la vie et l’existence du valeureux peuple palestinien qu’Israël veut rayer de l’histoire.

    Israël doit le savoir : le combat n’est pas terminé. Nous ne mettons pas et nous ne mettrons pas un genou à terre. La tête haute, certains de notre bon droit, nous disons à Israël : Salah Hamouri retournera avec sa femme et leurs enfants vivre à Jérusalem car sa vie, sa place, son combat qui est leur combat sont plus forts que cette mesure d’expulsion, aussi cruelle soit-elle.

    Nous en faisons le serment solennel en ce 18ème jour de ce mois de décembre noir.
    Paris,
    Dimanche 18 décembre 2022

    #Salah_Hamouri

    • Israël / Territoires palestiniens – La France condamne l’expulsion de Salah Hamouri (18 décembre 2022)
      https://www.diplomatie.gouv.fr/fr/dossiers-pays/israel-territoires-palestiniens/actualites-et-evenements/2022/article/israel-territoires-palestiniens-la-france-condamne-l-expulsion-de-sa

      Nous condamnons aujourd’hui la décision des autorités israéliennes, contraire au droit, d’expulser M. Salah Hamouri vers la France.

      Depuis sa dernière arrestation, la France s’est pleinement mobilisée, y compris au plus haut niveau de l’Etat, pour faire en sorte que les droits de M. Salah Hamouri soient respectés, qu’il bénéficie de toutes les voies de recours et qu’il puisse mener une vie normale à Jérusalem, où il est né, réside et souhaite vivre.

      La France a également engagé de multiples démarches auprès des autorités israéliennes pour manifester de la manière la plus claire son opposition à cette expulsion d’un résident palestinien de Jérusalem-Est, territoire occupé au sens de la quatrième convention de Genève.

      Les services du ministère de l’Europe et des Affaires étrangères à Paris, les consulats généraux de France à Jérusalem et à Tel Aviv, ainsi que l’ambassade de France en Israël ont déployé tous leurs efforts pour lui apporter toute l’assistance possible à travers de nombreuses visites consulaires. Le ministère de l’Europe et des Affaires étrangères est en relation continue avec la famille de M. Hamouri.

      #France_diplo

    • WAFA : “Israel expels Palestinian-French lawyer Salah Hammouri to France”
      18 décembre 2022 – – IMEMC News
      https://imemc.org/article/wafa-israel-expels-palestinian-french-lawyer-salah-hammouri-to-france

      JERUSALEM, Sunday, December 18, 2022 (WAFA) – Israeli occupation authorities have expelled French-Palestinian lawyer Salah Hammouri to France after he had been detained without charges or trial since March, said WAFA correspondent

      The Israeli occupation’s Interior Minister, Ayelet Shaked, announced the deportation in a brief statement.

      Hammouri is a human rights lawyer known for advocating for the rights of prisoners, including torture survivors.

      He works with the Addameer Prisoner Support and Human Rights Association — an internationally renowned human rights organization — and the UN Voluntary Fund for Victims of Torture grantee.

      |WAFA: France condemns Israel’s expulsion of Salah Hammouri|

      Hammouri spent more than nine years in Israeli occupation prisons as a result of over six arrests. The longest stretch he spent in Israeli detention was seven continuous years between 2005 and 2011, after he was forced to choose between being deported to France for 15 years or imprisoned for seven years.

      Israel unlawfully designated Addameer and other Palestinian civil society organizations as “terrorist organizations” and in October 2021.

      In October 2021, Israel issued a decision to revoke his Jerusalem residency status on charges of not showing ‘loyalty’ to Israel, which was based on ‘secret evidence.’ His French wife and two children currently reside in France because the occupation authorities have prevented them from returning to live in Jerusalem, thus depriving the family of living together in the father’s homeland.

    • L’expulsion de Salah Hamouri, une défaite de la diplomatie française
      René Backmann
      20 décembre 2022
      https://www.mediapart.fr/journal/international/201222/l-expulsion-de-salah-hamouri-une-defaite-de-la-diplomatie-francaise

      Désinvolture ? Indifférence ? Volonté de ne pas gêner un gouvernement ami ? Emmanuel Macron et le Quai d’Orsay ont été incapables de convaincre Israël, ou de le contraindre à respecter le droit international dans le dossier de l’avocat franco-palestinien. (...)

    • L’expulsion par Israël du Franco-Palestinien Salah Hamouri constitue un « crime de guerre » pour l’Onu
      Ouest-France avec AFP. Modifié le 19/12/2022
      https://www.ouest-france.fr/monde/israel/l-expulsion-par-israel-du-franco-palestinien-salah-hamouri-qualifie-de-

      Les Nations unies ont condamné, ce lundi 19 décembre 2022, l’expulsion vers la France par Israël de l’avocat franco-palestinien Salah Hamouri. Il était détenu en prison depuis mars sans accusation formelle. Selon l’Onu, le procédé constitue un « crime de guerre ».

      L’Onu a condamné ce lundi 19 décembre 2022 l’expulsion par Israël de l’avocat franco-palestinien Salah Hamouri, détenu depuis mars sans accusation formelle dans des prisons israéliennes, qualifiant le procédé de « crime de guerre ».

      « Le droit international humanitaire interdit l’expulsion de personnes protégées d’un territoire occupé et interdit explicitement de contraindre ces personnes à prêter serment d’allégeance à la puissance occupante », a commenté un porte-parole du Haut-Commissariat de l’Onu aux droits de l’homme, Jeremy Laurence.

      « Expulser une personne protégée d’un territoire occupé est une violation grave de la Quatrième Convention de Genève, constituant un crime de guerre », a-t-il ajouté dans une déclaration envoyée aux médias.
      L’Onu « condamne l’expulsion »

      Salah Hamouri a été expulsé dimanche vers la France. Âgé de 37 ans, il avait été condamné en mars à trois mois de détention administrative, une mesure controversée permettant à Israël d’incarcérer des suspects sans accusation formelle.

      Le Bureau des droits de l’homme de l’Onu « condamne l’expulsion » par Israël de Salah Hamouri vers la France, « et nous sommes profondément préoccupés par le message terrifiant que cela envoie à ceux qui œuvrent en faveur des droits humains dans le territoire palestinien occupé », a souligné Jeremy Laurence.

      Son expulsion, a-t-il déploré, « met en lumière la situation vulnérable des Palestiniens vivant à Jérusalem-Est, la puissance occupante leur ayant accordé un statut de résident révocable en vertu du droit israélien ». C’est également « le signe d’une nouvelle détérioration grave de la situation des défenseurs palestiniens des droits humains ».
      Soupçonné de liens avec une organisation terroriste

      Le Haut-Commissariat a appelé Israël à annuler l’ordre d’expulsion. Soupçonné par Israël de liens – ce qu’il nie – avec le Front populaire de libération de la Palestine (FPLP), une organisation jugée terroriste par l’État hébreu et l’Union européenne, Salah Hamouri avait appris fin novembre qu’il allait être expulsé en décembre vers la France.

      Mais son expulsion avait été reportée à la suite d’audiences devant la justice militaire, ses avocats remettant en cause son ordre d’expulsion et aussi la révocation de son statut de résident de Jérusalem-Est. Né dans cette partie de la Ville sainte, annexée et occupée par l’État hébreu, il ne dispose pas de la nationalité israélienne mais d’un permis de résidence, que les autorités israéliennes ont révoqué, ce qu’il conteste. Début décembre, les autorités israéliennes ont confirmé la révocation de son statut ouvrant ainsi la voie à son expulsion malgré une nouvelle audience prévue le 1er janvier.

      #ONU

  • Une journaliste d’Al-Jazeera tuée par un tir de l’armée israélienne en Cisjordanie (photographe AFP) - RFI
    https://www.rfi.fr/fr/en-bref/20220511-une-journaliste-d-al-jazeera-tu%C3%A9e-par-un-tir-de-l-arm%C3%A9e-isra%

    La journaliste Shireen Abu Akleh, une des plus connues de la chaîne arabe Al-Jazeera, a été tuée, mercredi 11 mai au matin, par un tir de l’armée israélienne alors qu’elle couvrait des affrontements dans le secteur de Jénine en Cisjordanie occupée, a constaté un journaliste de l’AFP sur place. Le ministère palestinien de la Santé et la chaîne al-Jazeera ont, dans la foulée, annoncé le décès de cette journaliste par un tir de l’armée israélienne lors de ces affrontements à Jénine, bastion des factions armées palestiniennes dans le nord de la Cisjordanie occupée, rapporte l’AFP.

    Les Emirats vont sans doute émettre une protestation, les joueurs de la Coupe du monde à Qatar (propriétaire d’Al-Jazeera) porteront un brassard noir pour leur premier match et #israël continuera à rester toujours aussi impuni.

  • Abusive Israeli Policies Constitute Crimes of Apartheid, Persecution
    April 27, 2021 | Human Rights Watch
    https://www.hrw.org/news/2021/04/27/abusive-israeli-policies-constitute-crimes-apartheid-persecution

    (Jerusalem) – Israeli authorities are committing the crimes against humanity of apartheid and persecution, Human Rights Watch said in a report released today. The finding is based on an overarching Israeli government policy to maintain the domination by Jewish Israelis over Palestinians and grave abuses committed against Palestinians living in the occupied territory, including East Jerusalem.

    #Apartheid

    • Israël accusé d’« apartheid » envers les Palestiniens par l’ONG Human Rights Watch

      L’ONG de défense des droits de l’homme Human Rights Watch a qualifié d’« apartheid » la politique qu’applique Israël sur la Palestine. Le gouvernement israélien s’en défend et quailifie le rapport de l’ONG de « tract de propagande ».
      Ouest-France avec AFP. Publié le 27/04/2021
      https://www.ouest-france.fr/monde/israel/israel-accuse-d-apartheid-envers-les-palestiniens-par-l-ong-human-right

      (...) Avant même la publication du rapport de l’ONG, le ministère israélien des Affaires étrangères a réagi en le qualifiant auprès de l’AFP de « tract de propagande » sans lien « avec les faits ou la vérité sur le terrain » et rédigé par une organisation mue « de longue date par un agenda anti-israélien ».

      De son côté, l’Autorité palestinienne de Mahmoud Abbas a qualifié ce rapport de « témoignage fort et crédible des souffrances des Palestiniens ».

      Des ONG israéliennes avaient déjà employé ce terme d’apartheid

      Ces derniers mois, des ONG israéliennes comme B’Tselem avaient commencé à utiliser le terme « apartheid » pour désigner les politiques d’Israël à l’égard des Arabes israéliens — descendants des Palestiniens étant restés sur leurs terres après la création de l’État hébreu — et des Palestiniens de Cisjordanie, Gaza et de Jérusalem-Est.

      Mais c’est la première fois qu’une grande ONG internationale de défense des droits de l’Homme qualifie cette politique « d’apartheid ». (...)

  • Tuer Gaza à petit feu
    Par Yousef Alhelou - 18 août 2020 – Middle East Monitor – Traduction : Chronique de Palestine
    https://www.chroniquepalestine.com/tuer-gaza-a-petit-feu

    Les deux millions d’habitants de Gaza se sont habitués ces vingt dernières années aux frappes aériennes, aux incursions terrestres et aux attaques navales israéliennes.

    En fait, l’enclave côtière assiégée est devenue un terrain d’expérimentation où sont utilisés les dernières technologies et l’arsenal militaire israélien, y compris des drones faits pour tuer. La peur et la panique sont devenues la norme alors que le bruit des explosions et des déflagrations secoue les 40 kilomètres de la Bande. (...)

    #GAZA

    • Israël bombarde Gaza après un tir de roquette
      Ouest-France Avec AFP. Publié le 19/08/2020
      https://www.ouest-france.fr/monde/israel/israel-bombarde-gaza-apres-un-tir-de-roquette-6941995

      Des avions israéliens ont bombardé la bande de Gaza dans la nuit de mardi 18 août à mercredi après un tir de roquette depuis l’enclave palestinienne vers le sud de l’État hébreu. Le conflit s’est intensifié depuis une douzaine de jours, après des lancers de ballons incendiaires depuis Gaza, qui ont causé plus d’une centaine d’incendies en territoire israélien, et de tirs de roquettes. L’État hébreu a répondu par des frappes et par un resserrement du blocus imposé à l’enclave palestinienne.
      (...)
      « Le terrorisme recourant aux cerfs-volants et aux ballons est une forme de terrorisme comme les autres », a déclaré, selon un communiqué, le président israélien, Reuven Rivlin, lors d’une visite aux pompiers dans la zone frontalière.

      « Le Hamas devrait savoir que ce n’est pas un jeu. Le moment viendra où ils devront décider… S’ils veulent la guerre, ils auront la guerre », a ajouté le président, dont la fonction est essentiellement honorifique.

  • » Israeli Soldiers Kill A Palestinian, Injure Another, Near Salfit
    July 10, 2020 2:04 AM – IMEMC News
    https://imemc.org/article/israeli-soldiers-kill-a-palestinian-injure-another-near-salfit

    The Palestinian Health Ministry has confirmed, on Thursday at night, the death of a Palestinian man who was shot by Israeli soldiers near the main intersection of Kifl Hares town, north of Salfit in central West Bank, and added that the soldiers injured Palestinian teen.

    The Ministry stated that the soldiers shot Ibrahim Mustafa Abu Yacoub , 33, with a live round in his neck, causing life-threatening wounds.

    It added that Palestinian medics rushed the seriously wounded Palestinian to Salfit Governmental Hospital, where succumbed to his injuries.

    The soldiers also shot and injured a Palestinian teen man with a live round in his thigh.

    There were no protests when the soldiers opened fire at the Palestinians who were just walking near the main entrance of the town, which was blockaded by the army four days ago, and the soldiers have been preventing the Palestinians from entering or leaving it.

    Eyewitnesses said Abu Ya’coub was just walking with a few of his friends when the soldiers targeted them with live fire without any cause or justification.

    #Palestine_assassinée

    • Proche-Orient. Un Palestinien tué par l’armée israélienne en Cisjordanie

      Un jeune palestinien a été abattu par l’armée israélienne dans les environs de Naplouse. Les circonstances des faits n’ont pas été précisées.
      Ouest-France Avec AFP Publié le 09/07/2020
      https://www.ouest-france.fr/monde/israel/proche-orient-un-palestinien-tue-par-l-armee-israelienne-en-cisjordanie

      Un Palestinien a été tué par l’armée israélienne jeudi dans le nord de la Cisjordanie occupée, a rapporté le ministère de la Santé palestinien, sans préciser dans l’immédiat dans quelles circonstances.

      « Un citoyen a été tué par les forces israéliennes », a indiqué le ministère palestinien dans un communiqué, précisant qu’il avait reçu « une balle dans le cou » dans le village de Kifl Hares, au sud de Naplouse.

      Le Palestinien tué se nommait Ibrahim Moustapha Abou Yacoub et était âgé de 29 ans, selon Abdullah Kamil, le gouverneur de la province de Salfit où se trouve le village de Kifl Hares.

      Contactée par l’AFP, l’armée israélienne a indiqué que « deux assaillants ont lancé des cocktails Molotov en direction de soldats israéliens, qui ont riposté en ouvrant le feu ».

      L’incident a eu lieu dans les environs de Naplouse, a précisé un porte-parole de l’armée, sans faire état de morts. La Cisjordanie est un territoire palestinien occupé depuis 1967 par l’armée israélienne.

  • Israël. Les partis arabes apportent leur soutien à Benny Gantz, contre Benjamin Netanyahu
    Publié le 22/09/2019 à 19h37
    https://www.ouest-france.fr/monde/israel/israel-les-partis-arabes-apportent-leur-soutien-benny-gantz-contre-benj
    https://media.ouest-france.fr/v1/pictures/MjAxOTA5YTU4N2Q1OGMzMTM0MTIzMjA4ZmEzYjU0ZjFhNTcxMTU?width=1260&he

    Mais une grande question demeure : qui pourra diriger cet éventuel gouvernement de coalition ?La « Liste unie » des partis arabes israéliens d’Ayman Odeh, devenue la troisième force politique du pays avec 13 sièges, a causé la surprise en répondant : Benny Gantz.« Sous l’ère Netanyahu, nous sommes devenus non légitimes dans la politique israélienne […]. Nous cherchons donc à empêcher Netanyahu d’être Premier ministre », a déclaré M. Odeh au président Rivlin.C’est pourquoi « nous recommandons cette fois Benny Gantz pour former le prochain gouvernement », a-t-il ajouté.

    Il s’agit de la première fois depuis 1992 que des partis majoritairement arabes soutiennent un candidat au poste de Premier ministre en Israël.À l’époque, ils avaient soutenu Yitzhak Rabin, assassiné trois ans plus tard par un extrémiste juif opposé aux accords de paix israélo-palestiniens d’Oslo.« Aujourd’hui, nous écrivons l’histoire : nous ferons tout ce qui est nécessaire pour faire chuter Netanyahu », a renchéri Ahmad Tibi, un cadre de la Liste arabe unie.

    Cet appui des partis arabes ne permet pas pour l’instant à Benny Gantz de franchir le seuil des 61 députés.Mais il envoie un message clair au président que la troisième force politique du pays ne souhaite pas voir M. Netanyahu comme chef d’une éventuelle coalition incluant, entre autres, le Likoud et « Bleu-blanc ».Le Likoud a aussitôt dénoncé ce soutien à Benny Gantz, affirmant qu’il était « interdit qu’un gouvernement puisse se former en se basant sur les partis arabes opposés à l’État d’Israël ».
    (...)
    « Nous ne ferons pas partie du bloc avec les haredim (juifs ultra-orthodoxes, NDLR) et les messianistes. Nous ne recommanderons pas Netanyahu au président pour cette raison », a déclaré M. Lieberman lors d’une conférence de presse avant sa rencontre avec Reuven Rivlin.Et « nous ne pouvons pas recommander Benny Gantz qui envisage un gouvernement soutenu par la liste arabe », a-t-il ajouté. « Les haredim sont nos adversaires politiques, mais les Arabes sont nos ennemis », a-t-il asséné.

    M. Lieberman souhaite former un gouvernement d’union avec le parti « Bleu-blanc » de M. Gantz et le Likoud de M. Netanyahu mais a ainsi refusé, du moins pour l’instant, de soutenir l’un ou l’autre de ces ténors pour diriger le gouvernement.

    #élections

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    ‘Israël’ : les partis arabes soutiennent Gantz pour « faire chuter Netanyahu »
    23 septembre 2019
    http://french.almanar.com.lb/1503702

    Le député Ahmad Tibi, un cadre de la Liste arabe unie, a fait une déclaration à ce sujet sur Twitter :

    « Aujourd’hui, nous écrivons l’histoire : nous ferons tout ce qui est nécessaire pour faire chuter Netanyahu. »

    Pourtant, le parti Balad, qui figure sur la Liste unie mais qui n’a pas participé aux consultations, a annoncé qu’il ne soutenait pas cette candidature. Son président, Jamal Zahalka, a déclaré dès samedi soir que le parti s’opposerait à ce que Benny Gantz soit recommandé à Reuven Rivlin.

    En règle générale, les partis arabes se trouvent en opposition et n’ont jamais soutenu qui que ce soit depuis 1992, lorsque des députés de deux partis majoritairement arabes avaient permis à Yitzhak Rabin de former un gouvernement.

    • J’ai l’impression qu’on confond beaucoup dans les médias français deux choses. En arabe, il y a la « liste commune » ou encore « liste collective » (qâ’ima mushtaraka) apparemment traduit par "liste unifiée (https://fr.wikipedia.org/wiki/Liste_unifi%C3%A9e), qui n’est pas la même chose que la Liste arabe unie (Ra’am ou Al-qâ’ima al-’arabiyya al-muwahhada : https://fr.wikipedia.org/wiki/Liste_arabe_unie_(1996)) : ce n’est pas exactement la même chose !

    • Israel election results: Three Arab lawmakers refuse to endorse Gantz; Netanyahu leads with 55 backers
      Jonathan Lis | Sep. 23, 2019 | 3:04 PM |
      https://www.haaretz.com/israel-news/elections/.premium-israel-election-results-three-arab-lawmakers-say-they-won-t-endors

      Balad announces it won’t back Gantz, leaving Kahol Lavan with 54 recommendations, while 55 lawmakers said they would recommend Netanyahu

      After two days of consultations with party leaders which included a rare endorsement of a prime ministerial candidate by an Arab party alliance, Israeli President Reuven Rivlin on Monday summoned a joint meeting of the two contenders after both failed to secure a 61-majority of backers to form a governing coalition. (Who is Benny Gantz? Meet the man who might be Israel’s next prime minister)

      Balad, one of the four parties that make up the Joint List, an alliance of four Israeli Arab parties, has decided not to recommend Kahol Lavan chairman Benny Gantz for prime minister, Joint List co-chairman Ahmad Tibi told Rivlin on Sunday.

      With the backing of only three out of four parties comprising the Joint List, together with Kahol Lavan’s 33 lawmakers, Labor-Gesher’s six elected representatives and the Democratic Union’s five, Gantz has only 54 recommendations, while Netanyahu has secured 55 recommendations from his own Likud party, ultra-Orthodox parties Shas and United Torah Judaism and right-wing alliance Yamina.

      Following the consultations, Rivlin summoned both Gantz and Netanyahu for a meeting at his office on Monday evening.

      In an official letter, Tibi stressed that the Joint List’s recommendation applies to only 10 of its 13 elected lawmakers, not including Balad.

      “Balad has worked as part of the Joint List to take down Benjamin Netanyahu, and will clearly keep on doing so, but at the same time does not see Gantz as an alternative, when he and his party support the annexation of Jerusalem and the Golan Heights, threaten with a war in Gaza and unwilling to annul the racist Nation-State Law.”

      UTJ chairman Yaakov Litzman said that “We’ve agreed to unequivocally back Netanyahu and the right-wing bloc.”

      Before meeting Rivlin on Sunday, Joint List Chairman Ayman Odeh said they decided to back Gantz because “we want to put an end to the Netanyahu era.”

      Odeh also wrote in a New York Times opinion piece explaining the decision: “I have argued earlier that if the center-left parties of Israel believe that Arab Palestinian citizens have a place in this country, they must accept that we have a place in its politics [. . .] We have decided to demonstrate that Arab Palestinian citizens can no longer be rejected or ignored. Our decision to recommend Mr. Gantz as the next prime minister without joining his expected national unity coalition government is a clear message that the only future for this country is a shared future, and there is no shared future without the full and equal participation of Arab Palestinian citizens.”

      Netanyahu said that “exactly what we’ve been warning of” has happened. “Now, there are two options: Either a minority government backed by those who reject Israel as a Jewish and democratic state and praise terrorists … would be formed, or a broad national unity government,” he said, vowing to “work as much as I can to form a broad national unity government. There’s no other solution.”

      As meetings began, Yisrael Beiteinu’s Avigdor Lieberman announced he wouldn’t endorse either Prime Minister Benjamin Netanyahu or Kahol Lavan leader Benny Gantz.

      “The commitments we’ve made to our voters are rock solid, and we won’t budge at all,” he said. “As soon as Benjamin Netanyahu and Likud decided to form a bloc with ultra-Orthodox parties and religious fanatics, we can’t be part of that bloc.”

      On Gantz, Lieberman argued, “He’s keeping the option of forming a government with the ultra-Orthodox and the Joint List. The ultra-Orthodox parties are not enemies, but political rivals. Joint List members are certainly enemies, wherever they may be.”

      On Sunday, the leaders of Labor-Gesher said they would recommend Gantz, while the two ultra-Orthodox parties, Shas and United Torah Judaism, said they would endorse Netanyahu.

      Each outfit represented in the Knesset recommended its pick at a potential prime minister in meetings that were broadcast live, according to new regulations that came into force during Israel’s previous election in April. Rivlin will announce his choice on Wednesday, after the Central Elections Committee confirms the final results.

      Because both Gantz and Netanyahu’s parties fall short of the 61 seats needed for a majority, the man who could have tipped the scales was Lieberman, with his crucial eight seats.

      The presidential nod should be given to “the candidate with the highest chances” of forming a “stable government as quickly as possible,” top aide Harel Tobi said on Friday.

      Kahol Lavan sources: Party prefers not to get first chance at forming coalition

      Sources in Kahol Lavan said that the party had decided it would prefer for Netanyahu to get the first chance at forming a coalition, under the assumption that he will fail to do so. “We came to the conclusion that whoever gets the chance to form a government first will fail, which is why we’d prefer to get the assignment after the various parties will be prepared to be flexible, not at the stage when they are entrenched in their positions,” a source said.

      Kahol Lavan has no control over the order in which the president will assign the task of forming a government. But preferring not to go first means that the party would be prepared to give up the post of chairman of the arranging committee, which controls the Knesset mechanisms until the coalition is formed and the regular Knesset committees are filled. By law, this job goes to the party of the first lawmaker tasked with forming a government.

      The arranging committee appoints interim members to the Knesset Finance Committee and the Knesset Foreign Affairs and Defense Committee, advances legislation during the transition period until the new government is formed, and can decide on questions of granting parliamentary immunity to MKs that request it.

      Sources in the President’s Residence told Haaretz that Rivlin will not decide who goes first on the basis of requests by the various candidates.

      Netanyahu’s legal woes could inform president’s decision

      Sources involved in the discussions at the President’s Residence told Haaretz that so far, no legal opinion has been presented to prevent Rivlin from giving the task to Netanyahu, even in case the attorney general files an indictment against the premier in the coming weeks.

      Rivlin will be meeting Kahol Lavan, Likud, the Joint List, Shas and Yisrael Beiteinu on Sunday, so his decision on whom to task with forming a government will likely become clear even before he finishes consulting with the other parties on Monday.

      Rivlin may well convene a three-way meeting with Gantz and Netanyahu to promote the formation of a unity government if negotiations on building a governing coalition seem to be stuck. So far he hasn’t called for such a meeting.

      In recent weeks, several people who met with Rivlin have raised the possibility of a deal in which charges against Netanyahu would be dropped in exchange for his departure from political life. But Rivlin has declined to discuss the matter.

      These interlocutors, who included lawyers and journalists, raised the question on their own initiative. None of them appear to have been acting openly on Netanyahu’s behalf, though some of them are acquainted with him.

      Nevertheless, journalist and political commentator Raviv Drucker reported on Channel 13 television over the weekend that a Netanyahu envoy did come to Rivlin to ask the same question. Drucker reported that this envoy isn’t someone directly affiliated with the prime minister, but rather someone “who could deny any connection with him.”

    • Les Palestiniens, désormais troisième force politique d’Israël ?
      Malgré les intimidations de la droite au pouvoir, les Palestiniens d’Israël ont envoyé treize députés à la Knesset lors des législatives du 17 septembre. Ils pourraient constituer le plus grand groupe d’opposition du pays, mais avec quel pouvoir réel ?
      JÉRUSALEM - Par Marie Niggli – Date de publication : Mardi 24 septembre 2019
      https://www.middleeasteye.net/fr/reportages/les-palestiniens-desormais-troisieme-force-politique-disrael

      (...) Malgré le soutien surprise de dimanche soir à Benny Gantz, beaucoup en Israël – le président israélien en premier lieu – préféreraient voir se mettre en place un gouvernement d’union nationale. Depuis lundi, les discussions entre le Likoud et la coalition Bleu Blanc laissent penser qu’un accord est possible. Et dans cette configuration, les députés arabes deviendraient la première force d’opposition.

      Serait-il alors possible qu’Ayman Odeh, le dirigeant de la Liste unifiée, prenne la tête de l’opposition ?

      Fadi n’ose pas en rêver : « Quand un président ou un Premier ministre étranger viendrait en Israël, il serait obligé de rencontrer Ayman Odeh, s’il était le président de l’opposition. Ayman Odeh recevrait aussi chaque mois un briefing de la part des services de sécurité », du jamais vu dans l’État d’Israël, qui continue à percevoir les Palestiniens de l’intérieur comme des ennemis infiltrés.

      « Cela permettrait de faire monter les voix de notre minorité, qu’elles soient entendues dans le monde entier », se réjouit-il.

      Pas si vite, rétorque Alif Sabbagh. Ayman Odeh « est le président de la plus grosse faction de l’opposition. Mais ça ne veut pas dire qu’il va devenir le président de l’opposition. L’opposition peut voter pour quelqu’un d’autre qu’Ayman Odeh pour en prendre la tête, le droit le leur permet ».

      « Et quand bien même il serait président de l’opposition, que pourrait-il faire ? », poursuit l’analyste. « Le Premier ministre peut tout à faire dire : ‘’Je ne peux pas donner de briefings sécuritaires au chef de l’opposition parce qu’il est arabe.’’ Il peut invoquer des raisons sécuritaires pour ne pas l’informer. »

      Alif Sabbagh, qui milite pour le boycott des élections israéliennes, estime que la campagne pour inciter les Palestiniens d’Israël à voter a été plus agressive cette fois-ci. « Ils ont utilisé les religieux » pour convaincre les gens de se rendre aux urnes, « ils ont dit des mensonges comme : ‘’Si tu ne votes pas, ta voix va au Likoud.’’ »

      Reste que « 40 % des gens n’ont pas voté », dont des partisans du boycott « qui refusent toute légitimité à la Knesset », précise-t-il. (...)

    • Accorder son soutien à un criminel de guerre est une lourde erreur
      Haiddar Eid - 24 septembre 2019 – Al-Jazeera – Traduction : Chronique de Palestine
      http://www.chroniquepalestine.com/accorder-son-soutien-a-un-criminel-de-guerre-est-une-lourde-erre

      Les élus palestiniens en Israël ne gagneront rien à aider un général accusé de crimes de guerre à devenir Premier ministre.

      L’une des conséquences graves des accords désastreux d’Oslo a été de redéfinir le peuple palestinien comme étant celui de la Cisjordanie occupée et de la bande de Gaza. Les 1,8 million de citoyens de deuxième classe palestiniens d’Israël et les 6 millions de réfugiés palestiniens vivant dans la diaspora étaient ainsi relégués au bas de la liste des questions, car ils n’ont pas de représentants à la table des négociations.

      En conséquence, chaque composante du peuple palestinien poursuit son propre programme et sa solution pour un statut final – qu’il s’agisse d’un État indépendant pour ceux qui vivent en Cisjordanie et à Gaza, d’une allocation budgétaire plus importante pour les citoyens palestiniens d’Israël ou de plus de droits civils pour les réfugiés vivant dans le monde arabe.

      Ce n’est que dans ce contexte que l’on peut comprendre la tentative catastrophique de trois des quatre partis composant la Liste arabe commune d’accorder à Benny Gantz le poste de prochain Premier ministre israélien – un homme qui a orchestré des crimes de guerre lors de l’assaut israélien sur Gaza qui a tué en 2014 plus de 2 200 Palestiniens et n’a exprimé aucun regret à cet égard.

      La Liste commune arabe, à l’exception de trois membres du parti Balad, a décidé de soutenir Gantz pour « mettre fin à l’ère Netanyahu », comme l’a expliqué son responsable Ayman Oudeh.

      Il a ajouté dans l’un de ses tweets : « Nous voulons vivre dans un endroit pacifique fondé sur la fin de l’occupation, la création d’un État palestinien aux côtés de l’État d’Israël, une égalité réelle sur le plan civil et national, la justice sociale et la démocratie pour tous », sans expliquer en quoi cela justifie la nomination de Gantz, qui a déjà rejeté toutes ces demandes et qui se vantait pendant la campagne électorale d’avoir assassiné des Palestiniens.

      Cette initiative sans précédent des représentants politiques palestiniens en Israël, qui survient à un moment où des tireurs d’élite israéliens tuent et mutilent des manifestants palestiniens chaque vendredi à la barrière de Gaza, a provoqué une onde de choc dans toute la Palestine historique. C’est non seulement parce que cet avenant donne une légitimité à un criminel de guerre qui soutient la loi raciste d’État-nation en Israël, qui relègue les Palestiniens à des citoyens de deuxième classe, mais aussi parce qu’en tant que Premier ministre, il continuera sans aucun doute de commettre des crimes contre le peuple palestinien. (...)

  • Une nouvelle localité sur le Golan portera le nom de Trump
    23 avril 2019 Par Agence Reuters
    https://www.ouest-france.fr/monde/israel/en-israel-une-localite-sur-le-plateau-du-golan-portera-le-nom-de-donald

    Israël va donner le nom de Donald Trump à une nouvelle localité sur le Golan pour remercier le président américain d’avoir reconnu le mois dernier la souveraineté d’Israël sur ce plateau stratégique, a annoncé mardi le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu.
    (...)
    Les autorités israéliennes ont par ailleurs décidé de baptiser « Donald J. Trump » la future gare qui desservira à Jérusalem le Mur des Lamentations, en contrebas de l’Esplanade des Mosquées.

  • EP delegation: ’Khan al-Ahmar demolition considered war crime’
    Sept. 21, 2018 12:30 P.M. (Updated: Sept. 21, 2018 5:12 P.M.)
    http://www.maannews.com/Content.aspx?ID=781155

    BETHLEHEM (Ma’an) — Eight European Union members declared their opposition to Israel’s planned demolition of the Bedouin village of Khan al-Ahmar, east of Jerusalem, and urged Israel to reconsider its decision, on Thursday.

    The eight EU members opposing Israel’s demolition decision are Belgium, France, Netherlands, Poland, Sweden, United Kingdom, Germany and Italy.

    Dutch Ambassador, Karel Van Oosterom, read the statement, outside the United Nations Security Council, which rebuked the Israeli High Court’s decision to demolish Khan al-Ahmar.

    “We will not give up on a negotiated two-state solution with Jerusalem as a capital” of both Israel and a new Palestinian state, the statement read, referring to the United States Trump administration’s recognition of Jerusalem as the capital of Israel.

    Earlier this week, a delegation of European parliamentarians for relations with Palestine, visited Khan al-Ahmar and warned that its demolition could be considered a war crime.

    #Khan_al-Ahmar

    • Huit pays européens demandent à Israël d’épargner un village bédouin emblématique
      https://www.ouest-france.fr/monde/israel/huit-pays-europeens-demandent-israel-d-epargner-un-village-bedouin-embl
      Par Ouest-France - Publié le 20/09/2018 à 22h28

      (...) Les huit pays européens rappellent que la politique de colonisation d’Israël est « illégale en vertu du droit international ».

      « Les États membres de l’Union européenne n’abandonneront pas la solution négociée de deux États » au Proche-Orient, « avec Jérusalem comme future capitale des deux États », israélien et palestinien, insiste aussi la déclaration, alors que les États-Unis ont décidé il y a près d’un an de reconnaître cette ville comme capitale de l’État d’Israël.

      Les huit signataires de ce texte sont les Pays-Bas, la Suède, la Pologne, le Royaume-Uni, la France, la Belgique, l’Allemagne et l’Italie. Les pays arabes à l’ONU ont souligné par la suite qu’ils approuvaient et soutenaient la prise de position des huit pays européens.

      Entre la Cisjordanie et Jérusalem-Est, plus de 600 000 colons israéliens coexistent, de manière souvent conflictuelle, avec près de trois millions de Palestiniens. Les colonies rognent peu à peu les territoires sur lesquels les Palestiniens souhaitent créer leur État.

  • La lente asphyxie des #Palestiniens de #Jérusalem-Est
    https://www.ouest-france.fr/monde/israel/la-lente-asphyxie-des-palestiniens-de-jerusalem-est-5041773

    Entretien avec Betty Herschmann, responsable d’Ir Amim, ONG israélienne qui documente la colonisation à Jérusalem.

    Que s’est-il passé en 1967 à Jérusalem ?

    Israël a absorbé illégalement Jérusalem-Est, soit 28 villages palestiniens, qui sont devenus des quartiers de la ville ; et 80 000 Palestiniens - qui sont maintenant plus de 300 000.

    Que s’est-il passé ensuite ?

    Israël n’a pas cessé de construire pour consolider son assise sur la partie palestinienne de la ville. Ces colonies juives, illégales au regard du droit international, ont permis l’installation de près de 200 000 Israéliens à Jérusalem-Est.

    Comment la colonisation a-t-elle évolué ?

    Dans les années 1970, les colonies étaient établies à côté des quartiers palestiniens. Maintenant, elles sont véritablement en leur sein. On voit des colons radicaux, plus religieux. Ils cherchent une proximité géographique avec les lieux saints [comme le mur des Lamentations] et s’installent dans la vieille ville, qui fait partie de Jérusalem-Est. Le gouvernement israélien vient d’approuver plus de 10 000 nouveaux logements à Jérusalem-Est.

    Quelles sont les dynamiques à l’oeuvre aujourd’hui ?

    Il y a une dangereuse politique du fait accompli. Elle consiste à construire le plus possible de manière à séparer les Palestiniens de Jérusalem-Est et ceux de Cisjordanie. Dans le même temps, il y a eu un nombre record de démolitions de bâtiments palestiniens en 2016 (plus de 200). Et pour l’année en cours, le rythme semble être le même.

    Il y a donc un risque important de rompre la continuité territoriale palestinienne. Or, si elle est rompue pour de bon, il sera vraiment difficile de créer un État palestinien. Nous sommes dans la dernière étape d’un encerclement.

    Comment vivent les Palestiniens de Jérusalem-Est ?

    Le quotidien est très difficile : 80 % de la population vit sous le seuil de pauvreté. Même s’ils représentent près de 40 % des habitants de Jérusalem, les Palestiniens ne se voient allouer que 8 à 9 % du budget municipal. Il n’y a pas d’autorisation pour construire davantage, pas de ramassage des poubelles, pas même de trottoirs parfois... Certains se mobilisent mais ils n’ont pas de cadre pour peser politiquement.

    #Israel #impunité