SPIP est-il un logiciel français ?

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  • Matrix, le protocole décentralisé made in France qui cartonne en Ukraine | Marie Roy
    https://usbeketrica.com/fr/article/matrix-le-protocole-decentralise-made-in-france-qui-cartonne-en-ukraine

    Matrix et Element sont respectivement un protocole et une application sécurisés et décentralisés. Avec le conflit ukrainien, ces technologies ont connu un certain succès auprès des utilisateurs. Mais qu’ont-elles de spécifique ? On a rencontré Amandine Le Pape, la co-fondatrice de ces services, pour y voir plus clair. Source : Usbek & Rica

  • Islamic State fighters on #diaspora* - The diaspora* Project
    https://blog.diasporafoundation.org/4-islamic-state-fighters-on-diaspora

    We rely on our community members to use the report function to alert their podmin to any post or comment they believe to be a cause for concern. However, because this is such a crucial issue, we have also accumulated a list of accounts related to IS fighters, which are spread over a large number of pods, and we are in the process of talking to the podmins of those pods. So far, all of the larger pods have removed the IS-related accounts and posts. This includes a high-volume account on JoinDiaspora.com which was apparently used as a main distribution channel.

    #logiciel_libre et #propagande #guerre #communication

    • et quand même aussi #censure... Je connais pas assez la "philosophie" de diaspora* mais au départ on fait du logiciel libre et du réseau décentralisé pour, entre autre, garantir la liberté d’expression, et on fini comme tous les autres par parler de « inappropriate activity ». Je dis pas qu’il y a de réponses simples, mais ce post de diaspora me semble pas à la hauteur.

    • Que chaque « podmin » fasse le ménage sur son pod ça me semble logique (on fait pareil sur #seenthis…) : en tout cas, ça renvoie à la question de la responsabilité de l’hébergeur.

      Mais là en effet ce qui est intéressant c’est qu’il s’agit des auteurs du logiciel — et j’ai bien l’impression qu’ils ont les foies qu’on leur reproche des choses au nom du PATRIOT ACT :)

      Instant #shameless, en tant que co-auteur de #SPIP j’ai écrit deux fois sur le grand (hum) plaisir que j’avais à ce qu’il soit utilisé par des fafs, ici ou là :
      http://www.monde-diplomatique.fr/2003/10/RIVIERE/10470
      http://zzz.rezo.net/SPIP-est-il-un-logiciel-francais.html

    • @homlett @liotier je vous trouve un peu sévères : le problème n’est pas simple. Leur article dit bien qu’ils n’ont aucun pouvoir sur les instances des autres administrateurs, et c’est bien une des raisons qui fait que la censure est, si ce n’est impossible, au moins très difficile. Cette architecture fait des réseaux décentralisés un outil contre la censure.

      À côté de celà il y a le problème légal : en France par exemple tu n’as pas le droit - en théorie - de diffuser des messages qui incitent à la haine raciale. Il y a potentiellement un risque pénal selon ce que tu fais et dans quel pays tu te trouves/tes serveurs se trouvent.

      Je ne connais pas l’organisation citée, aussi je ne me prononcerai pas là dessus, mais c’est vrai qu’il est étrange que les développeurs partent du principe qu’il faille supprimer les messages. Maintenant on ne connait pas le contexte : ils ont peut être eu des demandes répétées d’utilisateurs, voire ils ont pû être contactés par une instance officielle quelconque.

      À la fête de l’huma il y a quelques années j’avais discuté avec un des membres de « the changebook », une alternative propriétaire plus ou moins « de gauche » à FB. Le mec m’avait dit qu’ils supprimaient les messages de fafs : c’est une chose qui me choque, surtout qu’on ne sait pas trop où on met la limite entre faf/pas faf ; tout comme ça me choquerait qu’on coupe le téléphone ou la possibilité d’envoyer des lettres à des membres d’extrême droite (ou autre, je prends cet exemple parce que @fil parlait de fafs).

      Bref, c’est un problème qui n’est pas aussi manichéen qu’on veut bien le croire, et c’est une question dont on n’a pas débattu sérieusement pour « Salut à Toi » : même si on indique ouvertement qu’on est contre la censure ; si un jour on a une demande d’un juge de supprimer un message de nos serveurs, on sera certainement obligés d’obtempérer. Enfin on verra le jour où le problème se posera (ce qui viendra tôt ou tard), et on en discutera le moment venu avec la communauté.

      @fil tes 2 articles sont intéressants, je pense qu’il y a certains point où on se retrouve dans l’histoire de SPIP et celle de SàT. Ça serait intéressant de prendre une bière si on se croise un jour :)

    • J’avoue que j’en avais oubliée la contrainte légale - quand la massue tombe, ça fait mal. Ceci dit, ma position en la matière est d’attendre d’avoir une demande légale de suppression en bonne et due forme, puis d’obtemptérer sagement sans oublier d’en faire largement publicité. Et tant pis si quelqu’un a entre-temps accidentellement copié le contenu censuré sur un hidden service Tor. La contrainte légale est impérieuse mais l’anticiper est de l’auto-censure tout ce qu’il y a de plus conforme aux buts de ceux qui veulent transformer les hébergeurs en policiers.

    • Tiens, l’#AFP en a fait une dépêche. Du coup on la trouve un peu partout. À noter, la réaction de #LiveLeak qui a aussi choisi de revenir sur sa position :

      L’Etat islamique cherche des réseaux sociaux non-censurables pour sa propagande
      http://www.lepoint.fr/monde/l-etat-islamique-cherche-des-reseaux-sociaux-non-censurables-pour-sa-propaga

      LiveLeak, autre site qui avait hébergé la vidéo sur #James_Foley, légèrement tronquée, est revenu sur sa position #libertaire pour annoncer qu’il « ne montrera plus d’autres vidéos de décapitations de l’État islamique ».

      Le site, dont le credo était de montrer la réalité sans censure, raconte avoir connu un pic de trafic mercredi d’internautes qui cherchaient la vidéo sur James Foley.

      « Nous avons montré au monde la véritable horreur de cette forme d’exécution plus d’une fois et ne pouvons trouver aucune raison d’en monter davantage ».

      Liveleaks regrette cependant que « le monde s’émeuve quand meurt un des +nôtres+ mais pas pour des meurtres d’Arabes ».

      Le Monde (Martin Untersinger) a fait un article à lui :

      L’Etat islamique contourne la censure sur les réseaux sociaux
      http://www.lemonde.fr/pixels/article/2014/08/22/l-etat-islamique-contourne-la-censure-sur-les-reseaux-sociaux_4475199_440899

      Un contributeur au projet Diaspora, Flaburgan (il insiste pour n’être identifié que par ce pseudonyme), se félicite quant à lui de la méthode adoptée par la communauté :

      « Nous avons mis en place les moyens techniques pour rester dans la légalité et éviter que les appels à la haine se propagent. »

      L’EI bientôt sur #twister ?

      #État_islamique_(organisation) #Réseau_social

    • Je me demande si le fait de pointer sur des images dans seenthis peut irriter les « producteurs » initiaux de la même manière.

      Le fait est que c’est un problème récurent, un discours mille fois entendu de « on va me piquer mes images », on perd le contrôle etc... (rien qu’en un mois sur visionscarto on a eu deux fois le problème). Mais que choisir : disparaitre ou accepter l’inconvénient d’être pomper peut-être en étant crédité, peut-être pas.

      je dois avouer que moi même, je n’ai pas aimé retrouver mes cartes dans des contextes assez peu gracieux voire franchement obscènes. Soit que c’était franchement pas beau, soit que le site puait franchement la merde.

      Mais je crois que si on publie sur Internet, c’est inévitable, la copie est peut-être seulement un tout petit inconvénient à côté de toute la richesse que ramène la publication libre sur le web. Il faut sans doute s’en accommoder.

    • je n’ai pas aimé retrouver mes cartes dans des contextes assez peu gracieux voire franchement obscènes

      Dans le cas où une reprise te pose vraiment un problème, parce qu’il y a un abus manifeste (commercial ou politique), tu as le droit d’auteur qui est censé te protéger, et tu peux envoyer ton avocat. Je tiens à a disposition (gracieusement) un modèle de #mise_en_demeure très efficace.

      Comme dit larcenet, les gens ne sont pas toujours polis… mais au fond, ce qui irrite, ce n’est pas qu’ils réutilisent ton travail dans un contexte miteux ; c’est que tu sois au courant. Autrefois des abruti·e·s réutilisaient ton travail et tu le savais pas, parce que tu ne lisais pas leurs journaux et que tu n’assistais pas à leurs conférences. Aujourd’hui par la grâce de l’organisation de toute l’information du monde, tu retrouves la moindre réutilisation, fût-elle la plus minable, et tu as le loisir de pouvoir t’en offusquer.

      Il faut sans doute s’en accommoder

      et même plus :) Certes on peut éventuellement mitiger le "problème" :

      1. tatouer les images avec l’url du site (au risque de faire moche sur le site lui-même) ;
      2. interdire à gogole images de référencer les images (au risque de ne pas “faire référence”) ;

      Pour faire du logiciel libre depuis 1999, j’ai choisi l’option 3 :

      3. s’en foutre et estimer que ce n’est pas un problème

      Parfois un site très très à droite, ou encore l’armée, utilise SPIP, et ça ne m’émeut plus.

      Si tu as peur d’être accusé d’"endosser" les réutilisations sauvages de ton travail, je crois qu’il n’y a vraiment plus personne qui pense ça. Et si jamais on te pose la question ("ah oui vous publiez chez cet abruti de XXXX maintenant ?"), tu peux faire une mise au point, qui sera tout à fait crédible.

      Par exemple quand ton ami Besson avait lancé son site des vrais Français ouverts et sympas en utilisant SPIP, je m’étais fendu d’une petite bafouille : http://zzz.rezo.net/SPIP-est-il-un-logiciel-francais.html

    • Mon expérience n’est pas du tout la même que celle de Larcenet et Tanxxx (blogueur, pas BDaste et pas graphiste, les images sont peut-être traitées différemment des textes). Bien que mon blog soit explicitement sous une licence libre, les gens me demandent très souvent l’autorisation de reprise, souvent en des termes extrêmement polis.

    • Les désirs de maîtrise sur le devenir de son travail sont tout de même assez ridicules et pompeux ; se soucier de la cohérence de son travail n’implique pas de pister ses oeuvres une fois qu’elles ont été diffusées mais simplement d’être attentifs au cadre de leur production. Autrement dit : je n’irai pas dessiner pour tel torchon ni travailler avec telle tête de con, mais si les mêmes utilisent mon travail en taillant dedans comme des malpropres, ça ne me concerne plus. Et si on me demande ce que j’en pense en soupçonnant un assentiment de ma part à leurs petites manoeuvres, j’enverrai chier du même mouvement pillards et inquisiteurs.
      Sinon, juridiquement,mon travail est sous copyleft pour qu’au moins personne ne puisse prétendre exercer sur le pillage la moindre exclusivité. Il m’arrive de bigner si je vois qu’une image traine sans la mention copyleft, c’est vrai. Mais je me fous de la façon dont c’est réarrangé, taillé, colorisé ou même fachisé, sait-on jamais (enfin si, on sait quand même un peu ; je plaisantais à peine quand je disais plus haut : pas concerné, pas décoratif).
      Mes lectures m’ont habitué à voir des gougnafiers citer des auteurs brillants en se les accaparant. Que faire ? Les poursuivre, partir en guerre parce que Onfray se croit nietzschéen ? Non. Plaindre les ahuris qui sont dupes de ces manœuvres, et, dès que l’occasion s’en présente, rendre public ce minable petit trafic. C’est tout.
      Sinon, quelle est le seuil exactement auquel arrêter mon inquisition ? Vendre mes bouquins sur pédigrée (pas question qu’un coiffeur me cite) ? Faire expulser les socialistes de mes salles de concert (putain, imagine un sampling socialiste) ? Et le internet, hein, on va faire quoi avec le terrible internet ?
      S’en branler est la seule attitude qui me semble tenable sous peine de se surprendre dans le miroir en train de partager très étrangement nos critères selon que le pilleur est un gentil ami de la famille (oooh, il est de gauche, comme moi) ou une saloperie goudronneuse du côté noir de la force, et de se voir révéler ainsi que ce n’était pas l’usage de notre travail qui nous titillait, mais l’esprit de clan ; on bouillonnait de rage d’avoir été aimé par l’ennemi...

    • J’ai testé les lettres de mise en demeure et ça marche 99% du temps. Et ça te fait passer pour une queen of the net auprès des amis. Dans les cas que j’évoque, les textes ou images avaient été repris dans des contextes politiques dégueux ou modifiés pour leur faire dire le contraire des originaux, atteignant non seulement l’essence des contenus mais surtout les personnes elle-même en les faisant passer pour ce qu’elles ne sont/disent pas. Donc + un pour les lettres qui vont bien. C’est assez facile à faire, de surcroît.

    • Fil disait :

      Si tu as peur d’être accusé d’"endosser" les réutilisations sauvages de ton travail, je crois qu’il n’y a vraiment plus personne qui pense ça.

      Il y a une affaire de réutilisation sauvage qui m’amuse et en même temps me désole. Depuis que l’extrême droite ou Hollande reprennent les idées économiques d’extrême gauche, l’extrême gauche n’ose plus revendiquer ses propres idées.

      J’ai un petit peu tendance à penser que les antifas, en nous disant ce qu’il est bien ou pas de fréquenter, sur la foi de leur boussole hyper moderne « si c’est l’extrême droite qui le dit, c’est que c’est mal », ils nous mettent profondément dans les ennuis et nous poussent à l’oblitération intellectuelle.

      Pourquoi ne raisonnons nous pas dans l’autre sens ? Si les fachos reprennent les idées des gauchistes, des anars, c’est sans doute qu’ils sont contaminés. Et qu’ils ne sont pas des vrais fachos. Et tout, et tout. Mais non. L’envie de pureté, elle est de notre côté bizarrement.

      Tout est là en somme, de la part de L.L. de Mars :

      (...) et de se voir révéler ainsi que ce n’était pas l’usage de notre travail qui nous titillait, mais l’esprit de clan ; on bouillonnait de rage d’avoir été aimé par l’ennemi...

    • Depuis que l’extrême droite ou Hollande reprennent les idées économiques d’extrême gauche, l’extrême gauche n’ose plus revendiquer ses propres idées.

      Quelles sont les idées économiques de l’extrême gauche qu’elle n’oserait plus revendiquer suite à leur reprise par les nazis ou… les socialistes ?

  • Election présidentielle, quels CMS utilisés par les candidats à l’élection - Silicon
    http://www.silicon.fr/quels-cms-sont-utilises-par-les-candidats-a-la-presidentielle-72170.html

    #SPIP à l’extrême gauche

    Hébergé par l’Agence des Médias Numérique (Paris), le site de la candidate de Lutte Ouvrière, Nathalie Arthaud (créditée de 0,5 % des voix au premier tour), a été développé avec SPIP, tout comme le site du candidat du NPA (Nouveau Parti Anticapitaliste), Philippe Poutou (moins de 0,5 % des voix).

    « Système de publication pour l’internet » utilisant le langage PHP et distribué sous licence libre GNU/GPL, SPIP est né en 2001 d’une initiative du collectif francophone minirézo. Celui-ci s’est engagé en faveur d’un web indépendant et de la libre expression.