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  • La réforme de l’assurance chômage entre en vigueur le 1er novembre 2019 : 41% des chômeurs verraient leurs indemnités baisser (Franceinfo)
    https://www.crashdebug.fr/actualites-france/16636-la-reforme-de-l-assurance-chomage-entre-en-vigueur-le-1er-novembre-

    VIDEO :...la réforme de l’assurance chômage entre en vigueur le 1er novembre : 40% des chômeurs verraient leurs indemnités baisser

    = Plus de miséreux en famille/enfants donneront plus de révolutionnaires

    Contributeur anonyme

    https://www.francetvinfo.fr/economie/emploi/chomage/reforme-de-l-assurance-chomage-les-chomeurs-impactes_3629737.html

    Informations complémentaires :

    Crashdebug.fr : Pôle emploi : comment les allocations des jeunes et des précaires vont baisser discrètement (Marianne)

    Crashdebug.fr : Les causes véritables du chômage, par Maurice Allais (2010)

    Crashdebug.fr : La crise permanente (Marc (...)

    #En_vedette #Actualités_françaises

  • « Quand on joue avec la vie des gens… » Licencié, Antoine raconte sa procédure aux prud’hommes, réformés il y a deux ans par les ordonnances Macron
    https://www.francetvinfo.fr/economie/emploi/reforme-du-code-du-travail/quand-on-joue-avec-la-vie-des-gens-licencie-antoine-raconte-sa-procedur

    Antoine, lui, a passé trois ans dans l’association qui l’employait. « Selon le barème Macron, j’aurai au maximum quatre mois de salaire, environ 9 000 euros, là où avant, c’était six mois minimum d’indemnités. » Sans compter le remboursement de la formation qu’Antoine était en train de suivre au moment du licenciement, financée sur ses fonds propres à hauteur de 10 000 euros environ.

    Son avocat va donc réclamer une somme supérieure à celle imposée par le plafond des ordonnances Macron. "C’est le principe même du barème qui n’est pas concevable, selon maître David Métin, avocat au barreau de Versailles. « Le juge est enfermé dans une cour de prison », avance-t-il en faisant référence à la fourchette écrite dans la loi. Lui plaide « pratiquement tous les jours » au-delà du barème.

  • Pensions alimentaires impayées : ce qu’il faut savoir sur le nouveau dispositif de recouvrement dévoilé par le gouvernement
    https://www.francetvinfo.fr/economie/emploi/carriere/formation/pensions-alimentaires-impayees-ce-qu-il-faut-savoir-sur-le-nouveau-disp

    Une pension alimentaire sur trois est totalement ou partiellement impayée, d’après l’Aripa. Cet organisme public, créé en 2017, est actuellement chargé de récupérer les pensions non payées, notamment via saisie sur salaire. Par ailleurs, lorsqu’un parent est mauvais payeur, l’Aripa verse l’allocation de soutien familial de 115 euros par mois et par enfant. Mais, largement méconnue, l’agence n’est sollicitée que par 10% à 20% des familles rencontrant des difficultés.

  • « Que ces gens-là arrêtent de délirer » : la FNSEA dénonce la position des écologistes à propos de la consultation sur les pesticides
    https://www.francetvinfo.fr/economie/emploi/metiers/agriculture/que-ces-gens-la-arretent-de-delirer-la-fnsea-denonce-la-position-des-ec


    Christiane Lambert, présidente du syndicat agricole FNSEA, devant l’hôtel de Matignon, le 5 septembre 2019.
    FRANCOIS GUILLOT / AFP

    Christiane Lambert, la présidente du syndicat agricole, revient sur la consultation, lancée lundi par le gouvernement, au sujet de la distance à respecter entre les habitations et les zones d’épandage de pesticides.

    La présidente du syndicat agricole FNSEA a dénoncé lundi 9 septembre sur franceinfo « des écologistes et des politiques qui, tout le week-end, n’ont pas arrêté d’insulter et de mépriser les agriculteurs », au sujet de la consultation lancée lundi par le gouvernement pour fixer, dans la loi, une distance minimale entre les champs traités aux pesticides et les habitations. « Que ces gens-là arrêtent de délirer », a ajouté Christiane Lambert.

    Les distances proposées par le gouvernement s’appuient sur le dernier rapport de l’Anses (Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail) : 5 mètres pour les cultures basses et 10 mètres pour les cultures hautes. Une distance jugée ridicule par les associations écologistes.

    franceinfo : 5 ou 10 mètres, n’est-ce pas une mesurette ?
    Christiane Lambert : Les écologistes et des politiques n’ont pas arrêté tout le week-end d’insulter et de mépriser les agriculteurs. Ce n’est du tout une mesurette, ceux qui parlent n’ont jamais vu un pulvérisateur pour certains d’entre eux. Quelle voix doit prévaloir ? Celle des scientifiques. Que dit l’Agence nationale de sécurité (Anses) ? Elle dit : 3, 5 et 10 mètres pour les produits les plus problématiques. Que font les autres pays ? Un mètre au Danemark, rien dans la majorité des pays européens. Que ces gens-là arrêtent de délirer. Ce sont des distances qui ont été fixées de façon politique par un maire [le maire de Langouët avait pris un arrêté interdisant les pulvérisation à moins de 150 mètres des maisons] qui a voulu faire un clash et exister. C’est aujourd’hui à peine 25 maires sur 36 000 maires qui, eux, n’ont qu’une chose en tête : cultiver le bien-vivre ensemble et ne pas caricaturer les agriculteurs.

    Le maire de Langouët prône une distance de 150 mètres. Vous trouvez aberrant d’évoquer une distance plus importante quand on parle de produits chimiques ?
    Bien sûr, c’est aberrant. Il le sait lui-même. A Langouët, où il y a une densité de population importante, le village s’est développé en allant dans les champs. Aujourd’hui, il veut imposer une distance que personne ne juge fiable. Les scientifiques n’ont jamais parlé de 150 mètres. 150 mètres, c’est retirer 15 à 20% de la surface agricole française. Qui peut penser que c’est possible ? Sauf ceux qui veulent une France sans pesticides.

    Cette consultation est lancée alors que la décision semble être déjà prise, est-ce que ce n’est pas le meilleur moyen de donner l’impression que le gouvernement suit les souhaits de la FNSEA ?
    Qui a dit 3 ou 5 mètres ? Ce sont les scientifiques de l’Anses. Tout le monde s’excite aujourd’hui avec cette histoire de 150 mètres. Moi, je pense qu’il faut raison garder, écouter les scientifiques, ceux de l’agence nationale, ceux des instituts techniques. Ils n’ont pas suffisamment voix au chapitre.

    • Le rapport de l’ANSES

      Avis de l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail relatif à une demande d’appui scientifique sur les mesures de protection des riverains lors de l’utilisation des produits phytosanitaires

      https://www.anses.fr/fr/system/files/PHYTO2019SA0020.pdf

      La recommandation est tout sauf claire… Dans les conclusions et recommandations, après s’être appuyé plein de trucs, on lit :

      • Concernant les mesures de gestion des risques
      Afin de limiter l’exposition des résidents pendant ou après application par pulvérisation, la mise en place de distances de sécurité par rapport aux bâtiments occupés et aux parties non bâties contiguës à ces bâtiments, est recommandée. Elles devraient être au moins égales aux distances introduites dans l’évaluation des risques pour les résidents qui sont basées sur le type de culture et le matériel utilisé, ou supérieures, par mesure de précaution en particulier pour les produits classés cancérogène, mutagène ou toxique pour la reproduction.

      Les distances évoquées (lourdement…) par Madame Lambert sont celles évoquées indirectement dans la partie que j’ai mise en gras qui renvoie au Tableau 2, page 8 de l’Avis. Elles ne sont en aucun cas des distances préconisées, ce sont les distances auxquelles ont été réalisées les mesures. Et encore !… comme on le voit dans ledit tableau, pour l’arboriculture, le rapport mentionne 2-3, 5 et 10 mètres dans le tableau tout en indiquant en note que seule une seule distance a été utilisée (8 mètres…) et qu’on se contentait donc de recopier ce chiffre pour les 3 lignes…

      Pour l’ANSES, les futures distances réglementaires à mettre en place devraient être au moins égales aux distances… ce que la FNSEA et le gouvernement interprètent donc instantanément sous la forme doivent être égales…

    • Par ailleurs, l’Avis de l’ANSES mentionne les mesures prises par d’autres pays de l’UE :

      • en Slovénie (texte en anglais, je ne sais pas pourquoi ils ont pris celui-là plutôt que l’original en slovène…) :
      une zone tampon de 20 mètres, en l’absence de mesures particulières, susceptible d’être réduite en présence desdites mesures,
      • la région Wallonie impose 50 mètres pour les écoles, etc.
      • l’Allemagne fixe un minimum de 2 mètres (cultures basses) et 5 mètres (cultures hautes), en gros sur la même méthode que celle utilisée par l’ANSES : c’est à ces distances qu’on a fait les mesures et qu’on a calibré les modèles de dispersion…

      Insister sur les fondements scientifiques des ces évaluations/préconisations me parait pour le moins hasardeux.

    • Dans notre « grande nation », la situation des locataires est alarmante. Habitant depuis quatre ans, un logement que je juge indécent voire insalubre (infestations par des nuisibles, fouines et/ou rats) le premier conseil que je reçois auprès d’instances comme l’ADIL est : « Avez-vous songé à déménager ou à devenir propriétaire ? »
      Propriétaire donc ? Et là, ce n’est plus le bailleur qui te tient par les « cojones », c’est le banquier. Ce qui revient au même.

  • Grenelle sur les #violences conjugales : Marlène Schiappa est « complètement à côté de la question », selon l’ex procureur Luc Frémiot
    https://www.francetvinfo.fr/economie/emploi/metiers/droit-et-justice/grenelle-sur-les-violences-conjugales-marlene-schiappa-est-completement

    C’est moi qui ai lancé ça en 2003 à Douai. J’avais trois points précis qui étaient : suppression des mains courantes, on prenait des plaintes avec une tolérance zéro et on chassait du domicile conjugal l’auteur de violences que je plaçais dans un centre de manière à ce qu’il soit pris en main par des psychiatres et des psychologues, afin qu’on le fasse réfléchir sur les causes de la violence. Et aujourd’hui on a l’air de nous sortir ça. J’ai fait ça en 2003 et ça fonctionnait parfaitement. D’ailleurs la chancellerie a repris ce dispositif dans le guide des bonnes conduites.

    • Pourtant quand le gouv et sa police ont décidé de s’occuper de sujet « serieux » (tel le décrochage de portrait jupiterien, la possession d’un gilet jaune ou le vol d’une canette) les moyens sont là et les condamnation pleuvent. Si les flics, les juges et le gouv ne veulent pas réprimer les violences faites aux femmes c’est qu’illes les plebiscite. Parceque quand ils veulent reprimer un truc qui leur semble grave il y a les moyens, mais les victimes de violences par conjoint ou ex, et les victimes de violences sexuelles, ca ne leur semble tellement pas important que le budjet baisse encore de 25% .

  • « Le profit retiré de cette #privatisation est parfaitement scandaleux » : de plus en plus d’élus posent la question de la renationalisation des autoroutes
    https://www.francetvinfo.fr/economie/budget/le-profit-retire-de-cette-privatisation-est-parfaitement-scandaleux-de-

    Mettre fin aux contrats avant leur terme coûterait 25 milliards d’euros. D’après un ancien député socialiste spécialiste du sujet, il faudrait à l’État 15 ans pour commencer à en retirer des bénéfices. L’ex-élu ajoute un chiffre : en 2032 les sociétés d’autoroutes auront versé à leurs actionnaires des dividendes quatre fois plus élevés que le prix auquel ils ont acheté les concessions.

  • Il y a une logique : déjà que c’est un bidasse qui gère Notre-Dame de Paris…

    La France lance un programme d’armement pour sa défense spatiale
    https://www.francetvinfo.fr/economie/emploi/metiers/armee-et-securite/la-france-lance-un-programme-d-armement-pour-sa-defense-spatiale_355095

    Pour ce faire, la loi de 2008 sur les opérations spatiales (LOS) sera modifiée, afin que le ministère des Armées prenne la main sur les activités spatiales, aujourd’hui sous tutelle du Centre national d’études spatiales (Cnes). Le ministère des Armées assumera ainsi une fonction d’opérateur spatial afin de "prendre la main sur nos satellites, qui sont actuellement opérés par nos camarades ingénieurs et techniciens du Cnes" et pouvoir mener ainsi, si nécessaire, de "véritables opérations spatiales militaires".

  • Retraites : les avocats, grands perdants de la réforme (Franceinfo)
    https://www.crashdebug.fr/actualites-france/16253-retraites-les-avocats-grands-perdants-de-la-reforme-franceinfo

    AVOCAT : ... Comment l’Etat va siphonner leur fonds de réserve pour la retraite universelle...jusqu’au point ZERO EURO

    https://www.francetvinfo.fr/economie/emploi/metiers/droit-et-justice/retraites-les-avocats-grands-perdants-de-la-reforme_3531941.html

    1...Comme c’est la caisse la plus bénéficiaire de France, l’Etat va spolier dedans pour compenser les pertes du régime général ou des fonctionnaires par exemple

    2...Conséquence, l’avocat qui aura cotisé 25 ans aura toujours moins de retraite mais le pire c’est qu’avec la future banqueroute mondiale, il cotisera toujours plus or il est déjà à 60-70% de taxation (urssaf 23%, cotisation maladie 10%, cotisations professionnelles 10%, charges professionnelles minimum 10% (loyer, bureau..), IR/taxe d’habitation 10% (...)

    #En_vedette #Actualités_françaises

  • «On a créé des ghettos de vieux riches» : en #Bretagne, les habitants ne font pas de quartier avec les #résidences_secondaires
    https://www.francetvinfo.fr/economie/immobilier/prix-immobilier/on-a-cree-des-ghettos-de-vieux-riches-en-bretagne-les-habitants-ne-font

    Mi-avril, des tags contre les résidences secondaires ont recouvert les murs de treize communes bretonnes. Certains habitants sont vent debout contre ces nouveaux voisins qui font grimper les prix de l’#immobilier. Reportage sur la presqu’île de Rhuys, dans le Morbihan.

    #démographie #finances_locales #vieillissement #tourisme #cohésion_sociale #aménagement_du_territoire #urbanisme #littoral

  • ENQUÊTE FRANCEINFO. Comment les agents de Pôle emploi suivent deux fois plus de #chômeurs que les chiffres affichés par la direction
    https://www.francetvinfo.fr/economie/emploi/chomage/enquete-franceinfo-les-chiffres-secrets-des-agents-de-pole-emploi_34900

    Selon un rapport sur Pôle emploi publié au début de l’année 2019 par le député Les Républicains des Vosges, Stéphane Viry, cette taille importante des portefeuilles des agents de Pôle emploi aurait une conséquence sur l’accompagnement des chômeurs. Il dénonce « une dégradation du service rendu en termes d’accompagnement » et souligne que « certains demandeurs d’emploi ne sont pas contactés par leur conseiller pendant plusieurs mois, ce qui est une aberration absolue ». Le député souligne que les agents ne sont pas responsables et qu’ils ne peuvent pas faire un accompagnement digne de ce nom parce qu’ils n’en ont pas les moyens. Il rappelle « qu’après une première baisse en 2018, le projet de loi de finances 2019 prévoit une nouvelle diminution des effectifs de 800 équivalents temps plein ».

    Le ministère du Travail justifie ces réductions de postes par un début de baisse du chômage et la dématérialisation des services qui permet de gagner du temps sur certaines tâches. À partir du mois de juillet 2019, de nouveaux entrants devraient arriver aux guichets de Pôle emploi. Un décret ouvrant des droits – sous conditions - aux travailleurs indépendants et aux démissionnaires, devrait en effet être publié. La réforme devrait toutefois dans le même temps durcir les règles d’entrée. Au moins 230 000 personnes pourraient donc être exclues du système d’indemnisation.

  • « L’obligation de travailler les dimanches relève de la fatalité » : des salariés de la grande distribution témoignent
    https://www.francetvinfo.fr/economie/entreprises/travail-le-dimanche/l-obligation-de-travailler-les-dimanches-releve-de-la-fatalite-des-sala

    « Dans ce genre de cas, les salariés vont souvent aux prud’hommes. Et ils gagnent puisque la grande distribution n’a jamais été dans les clous, explique Antoine. Mais c’est prévu : chaque magasin provisionne les sommes nécessaires. » En clair, les directions sortent à l’occasion le chéquier pour virer le personnel jugé indésirable, résume Antoine. La grève du 22 octobre 2016 contre le travail dominical à l’hypermarché Cora de Lempdes (Puy-de-Dôme) est ainsi restée gravée dans les mémoires des salariés auvergnats. « Ils se sont débarrassés de la plupart des grévistes, révèle une employée, par des ruptures conventionnelles ou des départs en formation. Quand il n’y a plus eu le budget, ils ont aussi procédé à des licenciements. Mais pas avec ce motif-là, bien sûr ».

    #cynisme #travail #dimanche

  • Discrimination : des salariées de la Caisse d’épargne dénoncent leur employeur
    https://www.francetvinfo.fr/economie/disparites-salariales/discrimination-des-salariees-de-la-caisse-d-epargne-denoncent-leur-empl

    Des femmes dénoncent leur employeur, le Caisse d’épargne d’Île-de-France, pour discrimination salariale. C’est la première fois qu’une opération de ce genre est lancée en France. Elles pointent des disparités salariales trop fortes avec leurs collègues hommes.

    Elles ont décidé de s’associer pour lutter contre les discriminations. Huit femmes salariées de la Caisse d’épargne d’Île-de-France dénoncent mardi 4 juin des écarts de salaires injustifiés entre hommes et femmes et des carrières qui n’évoluent pas. La CGT et un collectif d’avocats lancent la première action de groupe pour discrimination à l’égard des femmes. Selon le syndicat, en 2018, si l’on regarde la moyenne des salaires dans l’entreprise, l’écart entre hommes et femmes est de 700 € par mois.
    La banque balaie les accusations

    La société mise en demeure a six mois pour faire cesser ces discriminations et rendre des comptes. Passé ce délai de six mois, l’action pour discrimination se fera devant le tribunal. De son côté, la direction rejette ces accusations, affirmant avoir obtenu 94 sur 100 au baromètre de l’égalité mis en place par le gouvernement. L’action de groupe pour discrimination est une procédure nouvelle. Elle est possible en France depuis 2017.

  • Des députés veulent interdire l’#avion sur les courts trajets en France
    https://www.francetvinfo.fr/economie/transports/des-deputes-veulent-interdire-l-avion-sur-les-courts-trajets-en-france_

    Favoriser le train aux avions trop polluants. Plusieurs députés, notamment l’élu de La France insoumise François Ruffin, ont déposé plusieurs amendements à la Loi d’orientation des #mobilités (#LOM). L’un de ces textes propose d’interdire les #vols_intérieurs sur un parcours faisable en train qui durerait jusqu’à 2h30 de plus que le trajet aérien, précise Le Parisien.

    #assemblée_nationale #train

    Les commentaires de l’article…

    • Dur à ficeler un texte pareil… un avion privé ça peut toujours voler. Ça déporterait le problème vers des services hors du circuit standard. Seraient vraiment touchés ceux n’y auraient pas accès… les « pauvres » encore une fois.
      Le temps de trajet, c’est une chose, mais la relouitude, c’est un meilleur critère. Changer de gare à Paris, c’est court, mais c’est chiant, par exemple.
      Je ne défend pas l’avion, mais ça sent l’excès législatif qui se traduit en une règle formelle dont le sens initial a été perdu.
      Argument marteau : souvent l’avion n’est qu’un segment d’un plus long trajet, c’est donc facile de tomber sous la barre des 2h30, pour beaucoup plus de complications en échange, que juste 2h30 de trajet en plus.
      Lille-Toulouse, par exemple, c’est plus long qui Bruxelles-Berlin, et de bcp.

      Je retiens surtout « favoriser le train » et j’aimerais savoir comment ça va se traduire. Car je lis surtout un interdit.

    • De même je vois mal comment on peut résoudre ce problème par le bout de l’interdit. C’est polluant, mais à la base : ça concernait très peu de monde. La clientèle s’est étoffée tout simplement parce qu’il n’y a plus de trains, et que ceux qui restent sont plus chers que l’avion !

      D’après moi la seule vraie manière de résoudre ça, enfin en tout cas le point prioritaire, c’est avant tout : remettre des trains partout, dont plein qui ne passent PAS par Paris, dans le centre de la France, etc.

      Et imposer des baisses de prix drastiques, et aussi retrouver des prix fixes comme il y a 20 ans (là les prix changent en permanence suivant 50000 params exprès, c’est une technique, on avait vu un article là-dessus).

      Si le commun des mortels a des trains souvent et peu chers, l’intérêt de prendre l’avion baissera déjà fortement. Après qu’on fasse des lois pour les quelques affairistes et politicien⋅nes, pourquoi pas, mais c’est en second plan.

      #transport #mobilité #avion

    • Sur l’avion, Alternatives économiques a sorti ce mois-ci un dossier sur le sujet (avec un plaidoyer pour le ferroviaire) : https://www.alternatives-economiques.fr/faut-arreter-de-prendre-lavion/00089449

      Pour le train, un gros effort serait à faire pour améliorer les dessertes, mais cela passe aussi nécessairement par une « attaque » du secteur aérien qui profite notamment d’avantages fiscaux et de subventions des collectivités.

    • L’interdiction s’appliquera-t-elle aux hommes politiques ? On aimerait assez qu’ils prêchent par l’exemple sur cette affaire mais je parie qu’ils nous expliqueront que leur temps est trop précieux...

    • Des députés veulent interdire l’avion quand le train va aussi vite
      https://reporterre.net/Des-deputes-veulent-interdire-l-avion-quand-le-train-va-aussi-vite

      François Ruffin, avec le soutien des députées Delphine Batho et Mathilde Panot, a présenté hier, lundi 3 juin, une proposition de loi visant à interdire certains vols intérieurs. Le but est de peser sur les débats autour du projet de loi mobilité, et de remettre la question de l’aérien dans un texte qui voulait l’ignorer.

  • Maintien de l’ordre : « Il y a eu des blessures graves. C’est toujours malheureux. L’échec, il est collectif » selon le syndicat Unité SGP Police-FO
    https://www.francetvinfo.fr/economie/transports/gilets-jaunes/policiers-renvoyes-en-correctionnelle-la-justice-prend-une-tournure-pol

    Grégory Joron, le secrétaire national CRS pour le syndicat, estime que « les policiers de terrain vont servir de bouc-émissaire et vont être donnés en pâture à la vindicte populaire ».

    Un policier ne serait pas un justiciable comme un autre ?

    Aujourd’hui ce n’est plus un justiciable comme un autre. C’est bien cela le problème. J’ai envie de poser une question. Quand on se trompe de dispositif, quand le dispositif n’est pas à la hauteur de l’enjeu, quand mes collègues sont envoyés sans être formés, ni équipés du bon matériel et que, de fait, ils font avec ce qu’ils peuvent et comme ils peuvent, personne ne se pose la question de savoir qui va être le lampiste de l’affaire et se retrouver devant le tribunal. La réponse on l’a aujourd’hui. Ce sont les policiers de terrain qui, sur certaines journées, ont assuré et ont tenu la République à bout de bras. Ces collègues-là, qui ont risqué leur vie, vont se retrouver devant le tribunal correctionnel entre un délinquant de la route et un agresseur sexuel.

    Vous mettez en cause la hiérarchie ?

    Bien évidemment. Nous on l’a mise en cause dès le premier jour. On a été reçus deux fois chez le ministre au sujet de la stratégie du maintien de l’ordre sur Paris. Le préfet de police n’a pas été entendu. On lui a donné un poste de conseiller d’Etat, alors que mes collègues se retrouvent devant le tribunal. Encore une fois ce sont les policiers de terrain qui vont servir de bouc-émissaire et donnés en pâture à la vindicte populaire.

    En quoi y a-t-il une dimension politique dans les propos du procureur de Paris ?

    On a l’impression que c’est une réponse à la pression médiatique. Il va falloir chercher des responsabilités. Et les responsabilités on va aller au plus simple. C’est le collègue de terrain, qui a fait comme il a pu et avec ce qu’il avait, que l’on va incriminer sur une crise qui était hautement politique. Il y a eu des blessures graves. C’est toujours malheureux. L’échec, il est collectif. Ce n’est pas l’échec d’un seul individu tout seul derrière son LBD. C’est l’échec d’un ministère, d’un dispositif et c’est un échec absolu à chaque fois qu’il y a un blessé de cet ordre-là. Je m’interroge très clairement, pas sur l’indépendance de la justice, mais sur son impartialité.

    #maintien_de_l'ordre #giletsjaunes #police #justice

  • Hausse des tarifs de l’électricité en juin : la CLCV va demander « l’annulation de cette hausse illégale » devant le Conseil d’Etat
    https://www.francetvinfo.fr/economie/hausse-des-tarifs-de-l-electricite-en-juin-la-clcv-va-demander-l-annula

    franceinfo : Ce rattrapage de la hausse des prix, c’est absolument inévitable ?

    François Carlier : C’est absolument évitable en réalité et le suspense reste tout à fait entier car avec l’association CLCV et l’UFC-Que Choisir, nous allons très bientôt déposer un recours devant le Conseil d’Etat pour demander l’annulation de cette hausse. C’est une hausse qui est illégale. J’insiste, elle est illégale elle est infondée elle est injuste. On n’est pas les seuls à le dire, l’autorité de la concurrence qui fait autorité en la matière a produit deux avis en janvier et en mars pour dire que cette Commission de régulation de l’énergie s’était trompée et a recommandé au gouvernement de ne pas la suivre. Le gouvernement a fait la sourde oreille tant à l’Autorité de la concurrence qu’à l’association de consommateurs, nous allons aller devant le juge et nous espérons bien faire annuler cette hausse.

    #EDF #électricité #concurrence (mon cul quand elle est « administrée ») #racket #administration_maffieuse #état-voyou

    • Qui a souvenir de cette hausse de l’électricité qui a fait que l’on s’est retrouvé ponctionné d’un surcout plusieurs années après ? Un peu comme si le boulanger t’annonçait prélever sur ton compte un nouveau tarif pour la baguette que tu lui as acheté l’année dernière.

  • Intrusion à la Pitié-Salpêtrière : comment le gouvernement défend Christophe Castaner, accusé d’avoir menti

    https://www.francetvinfo.fr/economie/transports/gilets-jaunes/pitie-salpetriere-accuse-d-avoir-menti-sur-l-attaque-comment-le-gouvern

    Quand je dis qu’à LaREM la bassesse le dispute à la petitesse (pas un seul pour relever le niveau). En fait pour le dire simple voilà deux citations de deux gros cons qui malheureusement nous gouvernent.

    Jean-Michel Blanquer :

    « Je pense qu’il ne s’est pas rien passé à la Pitié-Salpétrière parce que c’est quand même grave de voir que quelque chose, qui ressemble à de la violence, s’est passé dans l’hôpital », a déclaré Jean-Michel Blanquer. Une formule alambiquée qui ne cache pas la gêne du ministre de l’Education nationale interrogé sur Radio Classique.

    « Une enquête a lieu, elle permettra de savoir exactement ce qui s’est passé mais c’est évidemment, en soi, un gros problème qu’il y ait eu ce qu’il s’est passé. Après, la façon de le qualifier, c’est dans les jours qui viennent que l’on pourra le dire davantage. »"
    « On est dans l’étymologie »

    Gabriel Attal :

    « Tout le temps que l’on perd à alimenter une espèce de pseudo-polémique pour faire l’exégèse du terme ’attaque’, c’est du temps que l’on perd pour dire que ce n’est pas acceptable de s’introduire dans un hôpital en défonçant une grille », a déclaré Gabriel Attal, secrétaire d’Etat auprès du ministre de l’Education nationale et de la Jeunesse, sur RTL.

    #connard_intersidéral #connards_intersidéraux #psychopathes

    En plus, il fallait Amélie de Montchalin, totalement affligeante comme d’habitude, qui parle de personnel terrorisé alors qu’ils et elles ont toutes et tous dit qu’il NE S’ÉTAIT RIEN PASSÉ DU TOUT ! ET QUE LE PERSONNEL AVAIT JUSTE REMARQUÉ QUE LES SALETÉS DE FLICS QUI ROULE POUR MONTCHALIN LES AVAIENT GAZÉ !"

    T’es sourde ou aveugle ou quoi ?

    On ne s’introduit pas dans un lieu où on sauve des vies", a estimé Amélie de Montchalin, sur BFMTV. « La justice définira si c’est une attaque, une intrusion violente. Là, on est dans l’étymologie », a balayé la secrétaire d’Etat aux Affaires européennes. « On a surtout entendu des équipes médicales terrorisées », a-t-elle affirmé alors qu’un infirmier en première ligne a simplement évoqué « un moment de stress » et qu’une aide soignante a déclaré « on ne s’est pas sentis plus agressés que ça ».

  • Obscénité d’état : La REM persiste dans le mensonge gouvernemental de la Pitié-Salpétrière et continue de diffamer les nassé·es de l’hôpital, bien que tous les faits soient maintenant établis.

    Décidément, il n’y a pas une ou un député·es de LaREM pour relever le niveau (pathétiquement bas) des autres. Ce matin c’est au tour d’Olivia Grégoire, porte parole des député·es En Marche à l’assemblée, de nous affliger dans un entretien minable sur France Inter.

    Nous sommes six jours après les faits, la journaliste lui pose une question sur le couac castanérien de la Salpétrière (bien que ça ne soit pas le sujet de l’entretien dédié à sa responsabilité à la commission des finances).

    Et Olivia Grégoire ose confirmer les grossiers propos que Castaner a lui-même reconnu - à demi-mots certes, et du bout des lèvres - comme étant des gros mensonges.

    https://www.franceinter.fr/emissions/le-7-9/le-7-9-06-mai-2019

    Olivia Grégoire :

    « j’ai beaucoup écouté Thomas Legrand (sic), je pense que [la déclaration de Castaner] est une maladresse ou une erreur de communication, en revanche, pour ce qui est de la Salpétrière, vous m’excuserez, pour avoir regardé les images en détail et en précision, on est sur de la sémantique, c’est important, c’est pas une attaque, c’est une intrusion violente ! [...] »

    Prise en flagrant délit de soutenir le gros gros mensonge de Castaner qui s’est lui-même engouffré dans la chaine de mensonges de la directrice de l’hôpital, du directeur de l’APHP et d’un médecin - par ailleurs conseillé médical pour le GIPN - qui a affirmé que du matériel informatique avait été dégradé et volé ce qui a été confirmé comme entièrement faux par l’hôpital : A l’heure où Olivia Grégoire parle, les nombreuses vidéos qu’elle a soi-disant regardé attentivement et les nombreux témoignages - y compris du personnel de l’hôpital ont permis d’établir que :

    – Ce n’était pas une intrusion violente, les manifestant·es violemment attaqué·es et maltraité·es par les forces de l’ordre cherchaient désespérément un refuge pour se protéger et respirer dans un espace avec moins de gaz lacrymogène.

    – Que la plupart des manifestant·es ne savaient même pas qu’elles et ils entraient dans l’enceinte d’un hôpital.

    – Que la grille n’a pas été forcé mais que le passage était libre, soit que la grille était déjà ouverte ou en tout cas pas bloquée

    – Que les manifestant·es ont été pousuivi·es dans cet espace par la police qui les a matraqué·es, violenté·es et gazé·es à nouveau (personne n’a mentionné que les forces de l’ordre ont tiré des palets lacrymogènes dans l’enceinte de l’hôpital en direction du service de réanimation, ce qui est très moyennement bon pour les malades)

    – Que la passerelle sur laquelle se sont réfugié·es les manifestant·es terrorisées était la seule issue possible pour elles et eux pour échapper aux matraques. Pratiquement aucune et aucun de ces manifestant·es ne savait que cet escalier menait à un service de réanimation.

    – Confirmé par le personnel de l’hôpital : il n’y a eu aucune intrusion, aucune violence, aucun vol ni dégradation de matériel par ces manifestant·es, tout s’est passé dans le calme.

    OG poursuit :

    « j’ai moi-même malheureusement beaucoup fréquenté les services de réanimation, je pense que se réfugier et/ou apporter de la violence et mouvements comme ça dans un hôpital a été problématique et je pense qu’il faut aussi écouter les mots qu’on a entendu, et je les ai entendu avec force "achevez-le" crié sur le CRS à terre, à quelques mètres de la salpé, et je crois qu’on aurait pu se l’éviter, même si le ministre de l’intérieur a parlé trop vite, il l’a dit lui même, je pense qu’un service de réa c’est grave, il faut du calme, il s’agit juste de la vie et de la mort »

    Ici ce qui est très grave, c’est l’amalgame. Il semble que les membres du gouvernement et les responsables LaREM aient été coaché·es sur cette affaire puisque Marc Fesnau, ministre chargé des relations avec le Parlement auprès du premier ministre tient exactement le même langage et cite aussi l’épisode du CRS à achevé alors qu’il était à terre et blessé dans une interview sur sud radio le 3 mai (ainsi que d’autres membres du gouvernements et d’autres député·es LaREM dont il semble qu’elles et ils soient prié·es de prendre leurs directives de communication à la même source).

    Il est bien évident que crier "achevez-le" alors qu’il est à terre est inacceptable et condamnable, mais le problème est que cet incident n’a rien à voir avec le mouvement de panique des manifestant·es dans l’enceinte de l’hôpital. L’épisode a lieu bien avant, et est un incident complètement séparé. C’est vraiment une mauvaise fois crasse et bien dégueulasse de la part de La REM de faire croire que les nassé·es de la Salpé aient eu quelque chose à voir avec ça. C’est vraiment du niveau de La Rem en général d’ailleurs : le niveau du caniveau. Aucun·e des manifestant·es n’ont insulté ou menacé les forces de l’ordre dans l’enceinte de l’hôpital (c’est d’ailleurs plutôt le contraire, car on entend sur les vidéo de nombreuses insultes et menaces proférées par les forces de l’ordre envers les manifestant·es).

    C’est troublant d’entendre aussi Marc Fesnau sur Sud Radio le vendredi soit deux jours après les événements, donc à un moment où l’essentiel des faits sont établis. Et en réalité lui, il est même pire qu’Olivia Grégoire parce qu’il travestit complètement les faits et la réalité. Comme ses patrons, c’est mensonges sur mensonges. Et c’est très grave car beaucoup sont tenté de croire qu’en effet "il n’y a pas de violence policière mais seulement du maintien de l’ordre" (répété dans cet entretien) :

    https://www.sudradio.fr/politique/marc-fesneau-ne-rentre-pas-dans-un-hopital-quel-que-soit-le-motif

    – Il prétend que Castaner est arrivé à la Salpé et s’est entretenu avec des personnel de l’hôpital qui avaient vécu cet événement de façon violente. C’est faux, tous les personnels ont témoigné du contraire, ont réaffirmé que tout s’était bien passé et qu’ils ne se sont jamais sentis en danger, que quand ils ont expliqué aux gens sur la passerelle qu’ils ne pouvaient pas les laisser rentrer, ils n’ont pas insisté et se sont laissé·es emmener par la police.

    Marc Fesnau poursuit :

    « Tout ça c’est le produit d’un certain nombre de manifestant qui ont fait de la violence toute la journée contre les forces de l’ordre, produisant ce qu’on a vu parfois, c’est-à-dire des actes de violence, à l’endroit parfois des syndicalistes, parfois à l’endroit des forces de l’ordre [...] et quand vous avez des acteurs aussi violents que ceux là, ça produit cette violence là et ça produit aussi parfois des mouvement de foule, et des gens qui, dans cette violence généralisée, peuvent aller dans tel ou tel établissement : y a quand même quelque chose d’étonnant, et c’est d’une certaine façon une violence à soi-même (sic) que d’entrer, même pour se réfugier dans un hôpital »

    Déjà le mec s’exprime comme un manche, rhétorique médiocre, il s’emmêle complètement les pinceaux en hésitant entre la version officielle qu’on lui demande de répéter comme un perroquet (la violence), et la réalité (mouvement d’une foule paniquée), ce qui montre que finalement, il ne croit pas vraiment lui même à ce qu’il dit : il répète cinq fois le mot « violence » [des manifestant·es] dans la même phrase :)

    Par ailleurs il affirme que les éléments violents ont « attaqué » le cortège syndical, ce qui est faux, c’est établi par les témoignages qui désignent encore une fois la police (à neuf reprises). Il décrit le cortège et les manifestant·es comme une bande de voyous et de voyelles incontrôlables qu’il fallait nécessairement ramener « à la raison » (justifiant la charge et le matraquage).

    « les mouvements de force de l’ordre se font pour réprimer une violence (ça fera donc six fois) qui s’exerce par les manifestants ». Ce n’était pas de la répression, c’était du maintien de l’ordre (quand il y a des violences - sept fois - on rétablit le calme)

    Le reste de l’entretien est de cet acabit, en vrac lui, comme Olivia Grégoire s’enfonce dans le mensonge, n’arrive même pas à se rattraper aux branches. Fesnau précise en fin d’entretien que Martin Hirsh, pourvoyeur du gros mensonge a porté plainte pour intrusion violente et que "donc vous voyez, il n’y a pas de fumée sans feu ect..."

    Ce qui est très grave à mon sens, entre autre chose, c’est que le gouvernement via ses caniches persiste à jeter le discrédit sur les manifestant·es de la Salpé alors qu’elles et ils savent très bien aujourd’hui la vérité, ils savent très bien ce qui s’est passé réellement, qu’aucune de ces personnes n’étaient ni violentes, ni mal intentionnées, ne cherchant légitimement que un refuge alors qu’ils se sentaient menacé·es dans leur intégrité physique, terrorisé à l’idée qu’on leur fasse mal. En somme, que ces gens n’ont absolument rien fait de mal ou de répréhensible.

    De ce point de vue mesdames et messieurs responsables ou ministres de LaRem, vous êtes vraiment bien cradoc. Vous leur devez les excuses de la République, cette république que vous êtes en train de pervertir en nous faisant croire que vous « assurer l’exercice de l’état de droit ».

    Gouverner par le mensonge n’est pas tout à fait « l’exercice de l’état de droit ».

    En plus

    Je n’ai pas parlé des étudiants qui habitaient dans la résidence et qui ont été aussi poursuivis et matraqués sans raisons. Nous y reviendrons.

    Je n’ai pas parlé des témoignages des gardés à vue de la Salpé qui ont subi beaucoup de violences, d’insultes et noté de nombreuses irrégularités au cours de leurs 30 heures passés en GAV. Nous y reviedrons aussi.

    #castaner #macron #violences_policières #mensonge_d_état #psychopathie_d_etat

    • Je pense qu’il faut absolument considérer qu’il ne s’agit pas du tout d’énoncer ce qu’on pense être une vérité. La notion de vrai ou de faux des faits, dans le cadre du discours politico-médiatique, n’a pas grand intérêt. Le principe, ici, c’est d’exprimer un marqueur d’attachement à un camp, pas à la véracité de ce qui est dit. Je m’en fous de ce savoir si c’est vrai : j’affirme que j’appartiens au camp qui défend cette position et c’est tout ce qu’on attend de moi.

      C’est le principe des foutaises de Trump : plus c’est gros, plus « ça passe », parce qu’en fait l’idée n’est pas l’énoncé du vrai ou du faux du fait, mais d’avoir une position (effet « dog whistle ») que les gens vont soutenir, dans le seul but d’afficher son attachement à son camp. Le fait que ce soit factuellement faux, de façon plus ou moins évidente, introduit un aspect « clivant » qui renforce cet aspect : si on s’accordait en gros sur la réalité des faits, il n’y aurait plus de marqueur d’attachement à telle ou telle version ; si je marque mon attachement à une version particulièrement contestable, là la « fidélité » à mon camp devient d’autant plus visible.

      Je pense que ça a toujours été le cas, y compris à gauche et très à gauche, mais ça fait plus de trente ans que j’en bouffe dans mes discussions de famille : tu peux dire ce que tu veux, au bout d’un moment on arrive où les faits sont résumés par : « oui mais de toute façon quand même ça se fait pas… », avec immédiatement l’énoncé de son attachement aux valeurs de l’ordre, le respect des flics, de la hiérarchie, de la bonté généreuse de l’État français à l’égards des indigènes basanés, etc.

      Ce qui m’a frappé, c’est la déclaration de Précresse, qui a explicité très exactement ce « oui mais quand même ça se fait pas… » :

      https://www.francetvinfo.fr/economie/transports/gilets-jaunes/pitie-salpetriere-le-ministre-de-l-interieur-a-un-peu-surreagi-mais-il-

      « Qu’est-ce qui justifie une intrusion dans un hôpital public ? s’interroge Valérie Pécresse. Peu importe l’intention ! Qu’est-ce qu’on en sait ? Qu’est-ce qu’on sait des dégradations qu’ils auraient pu commettre s’ils avaient pu rentrer dans ce service de réanimation ? Franchement, je suis désolée, je suis dans le parti de l’ordre et vous ne m’en ferez pas dévier. » "L’hôpital, c’est un sanctuaire, et il doit être respecté par les manifestants", conclut Valérie Pécresse.

      Difficile de mieux résumer l’énoncé systématique du populisme de droite : « peu importe », de toute façon je n’énonce cette fadaise que pour proclamer mon attachement au parti de l’ordre…

  • #Journalisme : une tribune importante mais que je n’ai pas pu signer, je m’en explique à la fin :

    "Nous assistons à une volonté délibérée de nous empêcher de travailler" : plus de 350 #médias, #journalistes, #photographes, #vidéastes, indépendants ou appartenant à des rédactions dénoncent, dans une tribune publiée sur franceinfo.fr, les violences policières subies par leur profession depuis le début du mouvement. Ils alertent sur la précarisation de leurs conditions de travail et les agressions physiques et psychologiques vécues sur le terrain. Ils revendiquent leur droit à informer et la liberté de la presse.

    https://www.francetvinfo.fr/economie/transports/gilets-jaunes/tribune-nous-assistons-a-une-volonte-deliberee-de-nous-empecher-de-trav


    photo : Niclas Messyasz

    Cette tribune est doublement importante. Évidemment elle l’est car elle dénonce enfin, clairement et massivement, la volonté flagrante de mutiler les témoins de la répression.

    Il n’y a pas eu de manifestations ou de rassemblements ces derniers mois sans qu’un·e journaliste n’ait été violenté·e physiquement et ou verbalement par les forces de l’ordre.

    Par violence, nous entendons : mépris, tutoiement quasi systématique, intimidations, menaces, insultes. Mais également : tentatives de destruction ou de saisie du matériel, effacement des cartes mémoires, coups de matraque, gazages volontaires et ciblés, tirs tendus de lacrymogènes, tirs de LBD, jets de grenades de désencerclement, etc. En amont des manifestations, il arrive même que l’on nous confisque notre matériel de protection (masque, casque, lunettes) en dépit du fait que nous déclinions notre identité professionnelle.

    Toutes ces formes de violences ont des conséquences physiques (blessures), psychiques (psychotraumatismes) ou financières (matériel cassé ou confisqué). Nous sommes personnellement et professionnellement dénigré·e·s et criminalisé·e·s.

    Plus récemment, un cap répressif a été franchi. Plusieurs confrères ont été interpellés et placés en garde à vue pour « participation à un groupement en vue de commettre des violences ou des dégradations », alors même que nous nous déclarons comme journalistes. Par ces faits, la police et la justice ne nous laissent ainsi que deux options :
    – venir et subir une répression physique et ou judiciaire ;
    – ne plus venir et ainsi renoncer à la liberté d’information.

    Cela fait des années qu’on le sait, qu’on le dit, un premier acte de solidarité avait été avorté en 2014 suite à la manif pour la #zad de Notre-Dame-des-Landes du 22 février à Nantes, suite à laquelle #Yves_Monteil et #Gaspard_Glanz avaient porté plainte, en vain, dans un silence assourdissant face au rouleau compresseur de la communication parlant uniquement d’une ville « dévastée » (image faussée à laquelle, ironie du sort, ce dernier avait contribué en parlant de guerre). Voir l’article de @bastamag à l’époque : Silence médiatique sur les dizaines de manifestants et de journalistes blessés à Nantes : https://www.bastamag.net/Silence-mediatique-sur-les

    Depuis, ça n’a fait que s’aggraver, forçant certain-e-s à bosser groupé-e-s sans être libres de suivre leur inspiration, forçant les autres à prendre de gros risques. Et pour témoigner de manière indépendante il ne reste que deux solutions : la première consiste à ne jamais aller au front, ce qui était mon cas, mais désormais le front est partout et des traumatismes en 2018 m’ont fait définitivement quitter le terrain des manifs. L’autre consiste à s’infiltrer dans le black-bloc, voire à faire du « #gonzo », au risque de devenir aussi la cible de celles et ceux qui, légitimement, veillent à l’anonymat des personnes présentes. De très nombreuses images de ces angles différents ayant permis aux flics de faire des « triangulations » et mettre en taule un paquet de militant-e-s, souvent avec des preuves très bancales et la complicité de la justice...

    Cette tribune est aussi importante car elle souligne, en ce #1er_mai, la précarité de la profession, allant jusqu’à entraîner parfois un asservissement volontaire et souvent des distorsions cognitives chez les candidat-e-s aux métiers du journalisme. C’est difficile sur le terrain mais c’est aussi difficile ensuite. Après le dérushage et le travail / indexage des images, il faut se battre pour vendre. A des tarifs de misère particulièrement en photo. 15€ en PQR, 150€ en presse nationale... Ça ne permet que rarement de vivre et d’avoir les moyens de continuer. Et, à quelques exceptions près, l’esprit de concurrence prime sur tout. Écouter les interviews croisées de #NnoMan_Cadoret, #Adèle_Löffler, #Martin_Noda et #Maxime_Reynié qui n’ont pas tou-te-s de carte de presse délivrée par la Commission de la Carte d’Identité des Journalistes Professionnels. Et qui, pourtant, font vraiment le métier de journalistes...
    https://radioparleur.net/2019/04/30/photojournalistes-independants-violences-policieres

    J’en viens à la raison qui m’a empêchée de signer cette tribune.
    D’une part je ne me considère pas comme journaliste, mais comme photographe-illustratrice , ou photographe #auteure, comme on dit. Pour ça, je ne dois pas viser le fait de vendre, mais de faire, d’œuvrer. Être oeuvrière comme le dit justement Lubat. Faire sens. Et donc de ne pas quitter le chemin de ce qui m’inspire, de refuser beaucoup de compromis et n’accepter que ce qui va dans le sens de ce que je fais. Évidemment, être payée pour illustrer articles et livres est une joie et j’espère le faire de plus en plus ... et pour être franche, mon matériel photo en a grave besoin ! Même si franchement, la méconnaissance de ce travail et les contrôles incessants de la CAF ne motivent pas... Mais le #bénévolat est logique pour illustrer les #médias_libres et les luttes auxquelles je participe ; à contrario la recherche de vente à tout prix tait / tue mon travail. Être considéré-e comme professionnel-le est certes beaucoup trop inféodé à l’argent et pas suffisamment à la pratique mais cette tribune ne parle hélas pas des autres professions de l’information, de l’illustration, ni du bénévolat. J’ai donc posé la question de l’exclusion des autres photographes, craignant que nous nous retrouvions à définir une nouvelle norme qui allait de toute façon en laisser beaucoup sur le carreau.

    Je sais pas trop comment exprimer ça mais s’engouffrer dans ce truc de carte de presse je le perçois comme le même piège que la signature des conventions pour la zad : c’est déléguer sur [nous] la norme et le tri alors que le problème n’est pas là. Quid des hors-normes ?
    Le véritable problème c’est la répression, les violences policières et judiciaires, le mépris d’un Castaner accompagné d’une « christalisation » dangereuse autour de Gaspard Glanz dont lui-même ne veut pas, qui tendrait à faire croire qu’il existe un modèle de « bavure » inacceptable
    Macron base toute sa politique sur une communication orwellienne. Tout le monde le sait, même, et surtout, son fan club mediatique, qui se mord les lèvres entre hilarité face à l’insolence et désir de lui ressembler. Refuser et contrer cette stratégie est un devoir.
    Je me garderai bien d’évoquer une solution car pour moi seule la diversité des réponses ALLIÉES peut faire effet. Et on est loin du compte, surtout si face à chaque attaque nous choisissons ce qui nous trie et nous affaibli...
    https://twitter.com/ValKphotos/status/1121714579350929408

    Autre questionnement, encore plus important à mes yeux : quid de tou-te-s les autres témoins ? De toutes les personnes qui, enfin, légitimement, et souvent en tremblant, lèvent leurs smartphones face aux violences policières ? N’exiger le respect de l’acte de « reporter » que pour les « professionnel-le-s » et pas pour tout-e-s, n’est-ce pas la brèche qu’attendent les censeurs pour revenir sur le décret qui permet à toute personne de témoigner et l’usage qui permet à bien des personnes d’être journalistes bénévoles ou à temps choisi ?

    Et quid des témoins des #violences_policières dans les quartiers et cités ? Il y a deux ans l’arrestation de #Amal_Bentounsi avait d’ailleurs relancé pour la énième fois le sujet de l’autorisation de filmer les forces de l’ordre : https://www.bondyblog.fr/reportages/au-poste/amal-bentounsi-arretee-et-placee-en-garde-a-vue-pour-diffusion-dimages-de- D’ailleurs un policier avait fait une note assez complète sur le sujet : https://blog.francetvinfo.fr/police/2017/06/19/le-policier-et-le-droit-a-son-image.html
    En proie régulièrement aux mêmes problèmes, #Taranis avait fait un dossier très complet dont le 1er chapitre revient sur ce droit que j’espère inaliénable avec un pdf vers la circulaire de police rappelant la loi, ainsi qu’un mémo :

    « Les policiers ne bénéficient pas de protection particulière en matière de droit à l’image, hormis lorsqu’ils sont affectés dans les services d’intervention, de lutte anti-terroriste et de contre-espionnage spécifiquement énumérés dans un arrêté ministériel [comme le GIGN, le GIPN, la BRI …] et hormis les cas de publications d’une diffamation ou d’une injure à raison de leurs fonction ou de leur qualité. ».

    http://taranis.news/2017/04/classic-manuel-de-survie-du-journaliste-reporter

    Lorsque j’ai posé ces deux questions il était, m’a-t-on dit, trop tard pour modifier le texte : il y avait effectivement déjà une centaine de signataires. L’initiateur ne m’a pas répondu mais d’autres ont tenté d’apporter le débat de l’intérieur. Hélas dans le même temps ils ont dû faire face à une levée de boucliers de professionnels inquiets pour leurs privilèges et refusant l’idée d’un plus grand accès à la carte de presse... La question a été posée sur twitter, je vous laisse vous délecter des réponses : https://twitter.com/gchampeau/status/1123485761842626562

    Je sais qu’une partie des signataires sera attentive à ne pas faire de cette tribune la brèche qui permettra de trier qui a le droit ou non de témoigner en image de la répression et plus généralement des dérives actuelles. Mais j’avoue ne pas être optimiste du tout...

    • Je n’avais pas vu ton mot, @aude_v : nous sommes d’accord. Après, pour avoir pas mal discuté avec une des personnes qui ont fait cette tribune, iels n’ont absolument pas anticipé les risques que ça induisait pour les autres. Je crois que ce qui s’est passé avec l’arrestation de Gaspard a été le signal déclencheur d’un trop plein et de la nécessité de se rassembler pour être plus fort-e-s. Et c’est ce qui a fait que j’ai réellement hésité à la signer, moi aussi, jusqu’au dernier moment, car je comprends vraiment le fond.

      L’autre truc ballot c’est de l’avoir sortie au matin du 1er mai alors qu’on savait que d’une manière ou d’une autre ça allait être une grosse journée. Du coup elle a été noyée sous la lacrymo et le reste. En fait c’est aujourd’hui, « _Journée De La #Liberté De La #Presse_ » qu’il aurait fallu sortir cette tribune. Mais quand je vois comment l’intox #Pitié_Salpetrière a été démontée, je suis encore plus convaincue par les raisons que j’ai privilégiées pour ne pas l’avoir signée : ce sont clairement les anonymes qui ont fait le « reportage » et les journalistes sans cartes (comme @davduf ) qui ont fait le job d’alerter tout le monde.

      Je continue à ne pas savoir comment me définir, où me situer là dedans... mais je ne peux appeler ce que je fais comme ici https://seenthis.net/messages/778352, là https://seenthis.net/messages/653494 / https://seenthis.net/messages/744712 ou ce 1er mai ici https://seenthis.net/messages/778352 , ou encore avec @karacole ici ou comme transmission de flux ailleurs, ou pour #demosphere aussi, comme du journalisme. Même si, pourtant, c’est ma motivation journalière, clairement. Faire passer l’info depuis les sources, et parfois mettre en perspective, décrypter, pour que le plus grand nombre ait la possibilité d’un accès direct et se fasse sa propre opinion...
      Vivement qu’on foute les riches dans des camps de redressements et qu’on puise, mondialement, avoir le choix du toit et du couvert, et ne se consacrer qu’à ce qui nous fait vibrer, pour le bien du plus grand nombre !
      :D