• #LuxLeaks Raphaël Halet attaque à son tour le cabinet #PWC L’essentiel - JG - 29 Novembre 2017

    L’un des lanceurs d’alerte dans l’affaire LuxLeaks reproche les méthodes de son ancien employeur, qui enfreindrait la loi sur la protection des sources.
    http://www.lessentiel.lu/fr/luxembourg/story/Raphael-Halet-attaque-a-son-tour-le-cabinet-PWC-22104426

    Alors que l’affaire LuxLeaks est passée en cassation la semaine dernière (en attendant le verdict en janvier), l’un des protagonistes, Raphaël Halet, a lancé une contre-offensive judiciaire. Le lanceur d’alerte a annoncé mercredi qu’il attaquait une ordonnance délivrée en 2014 par la justice française dans le cadre de cette affaire.


    Raphaël Halet avait fait fuiter des documents secrets de son employeur PWC révélant les pratiques fiscales du Luxembourg vis-à-vis de grandes entreprises, qui passaient par le cabinet d’audit. Ces révélations, ainsi que celles d’Antoine Deltour, sont à l’origine de l’affaire LuxLeaks. Dans le cadre de son enquête interne pour trouver les fuites, #PWC avait fait procéder à une perquisition au domicile de son employé, en France, pour saisir du matériel informatique et étudier sa correspondance avec le journaliste Édouard Perrin. Raphaël Halet, tout comme Édouard Perrin, attaquent l’ordonnance délivrée par une juge de Metz permettant cette perquisition.

    « Comment une multinationale étrangère (NDLR : luxembourgeoise) a-t-elle pu se rendre au domicile d’un citoyen français et saisir sa correspondance avec un journaliste, le tout assisté par la force publique française ? » , s’interroge aujourd’hui Raphaël Halet. Cette affaire constitue selon lui une atteinte à la protection des sources, dont bénéficient en principe les journalistes. D’ailleurs, « ce que cherchait le cabinet, en réalité, c’était établir un lien entre Halet et le journaliste », selon Me Bernard Colin, son avocat. L’audience est fixée au 9 janvier.

    #justice_française #Raphaël_Hale #police_française #perquisition

    • Raphaël Halet a attaqué l’ordonnance délivrée par la justice française. Édouard Perrin a fait de même la semaine dernière.

      « Comment une multinationale étrangère (NDLR : luxembourgeoise) a-t-elle pu se rendre au domicile d’un citoyen français et saisir sa correspondance avec un journaliste, le tout assisté par la force publique française ? »

      La justice française fait de drôles de trucs.
      Mais non, ce n’est pas une justice de classe au service des fraudeurs fiscaux