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  • Gazoduc Nord Stream 2 : les Etats-Unis s’en prennent directement aux entreprises européennes
    https://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/energie-environnement/gazoduc-nord-stream-2-les-etats-unis-s-en-prennent-directement-aux-entrepr

    Washington maintient la pression contre le projet de #gazoduc germano-russe, #Nord_Stream_2, en menaçant de sanctions les entreprises allemandes impliquées.

    Le porte-parole de l’ambassade américaine à Berlin a indiqué dimanche à l’AFP que « La lettre rappelle à toutes les entreprises impliquées dans le secteur des gazoducs d’exportation de l’énergie russe qu’elles s’exposent à des sanctions américaines », une information révélée par le quotidien allemand Bild paru dimanche.

    Ce risque de sanctions est prévu par la Loi sur les « sanctions pour lutter contre les adversaires de l’Amérique » (CAATSA), adoptée en 2017 et qui vise l’Iran, la Corée du Nord et la Russie.

    Le porte-parole a précisé que cette missive n’avait pas « pour but d’être comprise comme une menace mais comme un message clair de la politique américaine ». Il a également souligné que le seul « chantage » possible dans ce dossier serait de voir à l’avenir le Kremlin contrôler les livraisons gazières à l’Europe.

    Le gazoduc qui attire ainsi les foudres de Washington est le projet Nord Stream 2 qui doit permettre de livrer directement du gaz russe à l’Allemagne et au reste de l’Europe en passant par la mer Baltique. Cela en contournant l’Ukraine, aujourd’hui principal point de passage.

    Afin de multiplier par deux la capacité de gaz transportée, Nord Stream 2 a pour objectif de doubler Nord Stream 1, dont le parcours traverse les eaux territoriales de cinq pays, Russie, Finlande, Suède, Danemark et Allemagne.

    Le projet regroupe le géant russe Gazprom et plusieurs groupes énergétiques européens dont les allemands Wintershall et Uniper, le néerlando-britannique Shell, le français Engie et l’autrichien OMV.

    Ce n’est pas la première fois que les Etats-Unis critiquent ce projet mais en menaçant directement de sanctions les entreprises concernées, ils franchissent in pas de plus dans leur opposition.

    #NordStream (1 et 2)

  • Comment Bucarest s’emploie à couler Naval Group en Roumanie
    https://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/aeronautique-defense/comment-bucarest-s-emploie-a-couler-naval-group-en-roumanie-803669.html


    Crédits : Naval Group

    C’est un peu la chronique d’une trahison de la Roumanie annoncée. Un air de déjà vu en Pologne. Bucarest a suspendu l’appel d’offres qui avait été pourtant gagné par Naval Group.

    Et ce qui devait arriver, arriva. La Roumanie ne voulait pas que Naval Group gagne un appel d’offres pour la fabrication de quatre corvettes que le groupe naval français avait pourtant gagné. Car ce dernier a présenté la meilleure offre financière pour la fabrication de quatre Gowind fabriquées en Roumanie : 1,2 milliard d’euros, contre 1,25 milliard au néerlandais Damen et 1,34 milliard à l’italien Fincantieri, l’allié de Naval Group. Ce qui a beaucoup embarrassé Bucarest, notamment l’homme fort et trouble de la Roumanie, le président social-démocrate de la Chambre des députés Liviu Dragnea, qui a cherché tous les moyens pour disqualifier le groupe français ou casser l’appel d’offres.

    Après la Pologne et l’affaire des hélicoptères d’Airbus, la Roumanie, qui avait pourtant assuré que le résultat serait publié le 12 janvier, franchit à son tour une ligne jaune sur le plan diplomatique avec la France. Qui plus est au moment où la Roumanie a pris pour six mois la présidence de l’Union européenne (UE).

    Comme par hasard, Bucarest a donc suspendu vendredi l’appel d’offres. C’est donc la chronique d’une trahison de la Roumanie qui s’annonce… La suspension de l’appel d’offres est le premier pas de cette volonté roumaine d’écarter Naval Group. C’est le secrétaire d’Etat en charge de l’Armement Andrei Ignat, chargé de la procédure de l’appel d’offres, qui a suspendu la procédure en invoquant notamment des soupçons d’illégalités. Il a présenté un rapport au ministère de la Défense et a informé que le département de l’Armement avait saisi le bureau du procureur militaire en raison des «  soupçons raisonnables liés à de possibles illégalités perpétrées pendant la procédure d’attribution qui auraient pu compromettre les intérêts de sécurité nationale  », explique-t-on à La Tribune.

    Selon le ministère, le chantier naval SNC basé à Constanta (est), le partenaire de Naval Group, a, de son côté, demandé «  l’annulation  » de la décision du gouvernement en vertu de laquelle cet appel d’offres avait été lancé début 2018. La procédure de passation a donc été suspendue jusqu’à la clarification de ces deux procédures.

  • Les jolis coups de Vinci dans les aéroports confortent son statut de favori pour ADP
    https://www.latribune.fr/entreprises-finance/services/transport-logistique/les-jolis-coups-de-vinci-dans-les-aeroports-conforte-son-statut-de-favori-

    Moins de 15 jours après avoir raflé la concession à vie de l’aéroport londonien de Gatwick, Vinci a signé un accord avec le gouvernement portugais pour doubler les capacités aéroportuaires de Lisbonne. De quoi renforcer son statut de favori pour la privatisation d’ADP. Et faire oublier les actes de vandalisme sur les autoroutes en France.

    A l’heure où, un peu partout dans le monde sauf en Chine, l’extension des capacités aéroportuaires est extrêmement difficile et la création d’un nouvel aéroport quasiment impossible pour des raisons environnementales, le Portugal fait exception. Face à la saturation de l’aéroport de Lisbonne du fait du doublement du trafic au cours des six dernières années, le gouvernement portugais a décidé de lancer un projet permettant d’accueillir à Lisbonne deux fois plus d’avions. En accord avec le groupe français Vinci, le propriétaire du gestionnaire des aéroports portugais ANA depuis fin 2012, le gouvernement a acté l’extension de la capacité de l’aéroport actuel Humberto Delgado, situé au bord du Tage, et de construire d’ici à la fin 2022 un deuxième aéroport sur l’autre rive du fleuve, sur une base militaire de Montijo, déjà équipée d’une piste. Ce faisant, le gouvernement portugais met fin à 50 ans de débats sur l’opportunité de créer un nouvel aéroport dans la région de la capitale portugaise au cours duquel pas moins de 17 projets ont été débattus.

  • L’énorme crash du marché des satellites de télécoms commerciaux en 2018
    https://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/aeronautique-defense/l-enorme-crash-du-marche-des-satellites-de-telecoms-commerciaux-en-2018-80

    Le marché des satellites télécoms géostationnaires s’est élevé entre quatre ou cinq en 2018. C’est peu, trop peu pour faire vivre une dizaine de constructeurs de satellites.

    Entre quatre et cinq, selon les sources interrogées. C’est le nombre de satellites de télécoms commerciaux commandés en 2018 sur le marché ouvert. C’est peu, très peu par rapport aux années précédentes (huit satellites GTO en 2017, 15 en 2016 et 22 en 2015). C’est trop peu également pour faire vivre la dizaine de constructeurs de satellites. Car le marché est complètement atone. A-t-il atteint son niveau le plus bas et va-t-il rebondir dès cette année ? C’est ce qu’anticipe le PDG d’Arianespace, Stéphane Israël, qui présentait mercredi ses vœux à la presse et qui a recensé cinq contrats de satellites vers l’industrie. « Le marché commercial géostationnaire est calme » mais Stéphane Israël anticipe « un rebond » dès 2019, au-delà même du niveau de 2017. L’ensemble du marché géostationnaire (ouvert et fermé) est estimé à plus de 1,2 milliard de dollars en 2018.

  • L’informatique de la BNP tombe encore en panne
    https://www.linformaticien.com/actualites/id/51117/l-informatique-de-la-bnp-tombe-encore-en-panne.aspx

    A croire que les années impaires sont maudites pour la banque. En 2015 et 2017, ses sites étaient tombés en rade. La BNP commence 2019 sur les chapeaux de roues, avec un incident affectant non seulement ses sites et ses apps, mais aussi les opérations de paiement et de retrait par carte.

    La journée d’hier fut particulièrement compliquée pour les clients de la BNP Paribas. Un grand nombre d’entre eux se sont plaints sur les réseaux sociaux de problèmes non seulement pour accéder aux sites Internet de la banque et à ses applications mobiles, mais aussi pour retirer de l’argent ou encore effectuer des achats. Selon certain témoignages, les DAB de la BNP eux-mêmes étaient hors service.

    Sur Twitter, la BNP a prévenu, un peu tardivement aux yeux de ses clients, qu’un incident était effectivement en cours. Le problème a été résolu dans la soirée, la banque expliquant dans un autre tweet qu’il s’agit d’un « incident informatique interne survenu sur l’accès à nos sites et applications mobiles et certaines opérations de paiement et de retrait par carte ». Sa filiale en ligne Hello Bank a elle aussi été touchée par cette panne.

    En l’absence de postmortem ou d’un minimum d’explications de la part de la banque, impossible pour l’heure de connaître avec exactitude l’origine de l’incident. On se rappellera qu’en juin 2017, la BNP avait connu un problème technique, en l’occurrence une panne DNS : le seul serveur gérant le nom de domaine de la banque étant tombé en rade. Cette panne faisait écho à une autre, similaire, survenue en 2015. Mais cette fois-ci, le problème semble plus grave puisque le système de paiement par carte bancaire à lui aussi été touché.

    • Panne chez BNP Paribas : un incident interne, pas une cyberattaque
      https://www.latribune.fr/entreprises-finance/banques-finance/panne-chez-bnp-paribas-un-incident-interne-pas-une-cyberattaque-803199.htm

      La banque, qui se montre peu disserte, affirme avoir subi une panne informatique dont l’ampleur reste difficile à évaluer. La non-disponibilité du réseau a concerné les clients particuliers et professionnels français, belges (Fortis) mais aussi ceux d’Hello Bank !, l’offre 100% en ligne de l’établissement bancaire. Elle a débuté mardi 8 janvier en fin de matinée et aurait été totalement résolue dans le courant de la soirée.

      Le périmètre de la panne reste flou puisque ni le nombre de clients affectés, ni les produits concernés n’ont été communiqués par la banque. En France, l’établissement bancaire compte près de 7 millions de clients particuliers. Impossibilité d’effectuer un retrait, de payer en magasin ou encore de réaliser des opérations en ligne... « Le paiement par chèque fonctionne », a répondu le compte SAV à un client sur Twitter, s’attirant les sarcasmes des internautes. Sur les réseaux sociaux, de nombreux particuliers ont partagé leur mécontentement.

  • Au tribunal, Carlos Ghosn nie en bloc mais Nissan enfonce le clou
    https://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/automobile/devant-le-tribunal-ghosn-clame-son-innocence-mais-nissan-enfonce-le-clou-8

    Les avocats de l’ex-Pdg de Nissan ont obtenu du tribunal de Tokyo le rare privilège de cette audience publique qui s’est déroulée à Tokyo ce mardi 8 janvier à 10h30, heure locale (2h30, heure de Paris). Au cours de cette audience de deux heures, Carlos Ghosn n’a eu que 10 minutes pour lire sa déclaration dans laquelle il nie toutes les accusations portées contre lui. Le juge a cependant décidé le maintien en détention du prévenu.

    Dès les premières heures de la matinée, une longue file d’attente s’était formée devant le tribunal. Plus d’un millier de personnes, parmi lesquelles de nombreux journalistes étrangers, ont patienté dans le froid pour tenter de décrocher une des rares places dans la salle : seulement 14 tickets ont été alloués par tirage au sort à des membres du public, pour assister à la comparution du célèbre accusé.

    Carlos Ghosn, qui est toujours Pdg de Renault et de l’alliance Renault-Nissan, était auditionné ce mardi matin à 10h30 heure locale (1h30 GMT, soit 2h30, heure de Paris) à sa demande par le tribunal du district de Tokyo pour obtenir une clarification des motifs de sa détention et lui permettre de s’exprimer publiquement sur les accusations de malversations financières chez Nissan portées contre lui.

    La procédure de comparution de ce type est rare, seulement 0,6% des détenus ont fait une telle requête l’an dernier. Elle n’a quasiment aucune chance de changer le cours des choses mais la portée symbolique est forte pour M. Ghosn, qui a pu rompre le silence médiatique dans lequel il est muré depuis plusieurs semaines.

    Lors de cette première apparition publique depuis son incarcération le 19 novembre dernier, Carlos Ghosn a nié tout méfait et déclaré avoir agi dans le respect des lois et avec l’approbation des cadres compétents du groupe automobile japonais.

    « J’ai été injustement accusé et placé en détention sur la base d’accusations sans fondement », a-t-il déclaré lors de l’audience, selon une allocution préparée à l’avance que Reuters a pu consulter.

    Vêtu d’un costume sombre, sans cravate, sandales vertes en plastique au pied, le magnat de l’automobile de 64 ans est apparu nettement amaigri, les joues creuses, menotté, avec une corde autour de la taille tenue par un policier, avant le début de la séance qui a duré quasiment deux heures, de 10h30, heure locale à 12h15 (4h15, heure de Paris). Pourtant, Carlos Ghosn n’a eu lui en tout et pour tout que 10 minutes de temps de parole.
    […]
    A la suite de cette audience de son ex-patron, Nissan a enfoncé le clou, déclarant mardi qu’une enquête interne avait permis de mettre au jour des preuves substantielles et convaincantes de fautes commises par son ancien président Carlos Ghosn.

  • Clap de fin entre Michel Drucker et les industriels de défense
    https://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/aeronautique-defense/quand-michel-drucker-se-prend-une-veste-par-les-industriels-de-l-aeronauti

    notez le titre original, dans l’url, … :
    Quand Michel Drucker se prend une veste par les industriels de l’aéronautique et de la défense

    Airbus, Dassault Aviation, MBDA, Naval Group, Nexter... ont refusé de cofinancer l’émission « Un Noël avec nos soldats » présentée notamment par Michel Drucker. La société de production demandait à chacun 30.000 euros pour une émission à la gloire des militaires en opérations extérieures.

    Quand ça ne veut pas, ça ne veut pas. Non contente d’avoir réalisé une audience plutôt faiblarde le soir du 25 décembre en prime time (9,7% de parts d’audience, très loin derrière M6, France 3 et TF1, qui ont tous dépassé les 15%), l’émission « Noël avec nos soldats » produite et réalisée par Tim Newman, présentée par Michel Drucker et diffusée sur France 2, a valu pas mal de déconvenues à son producteur. Sollicités pour la première fois lors d’un déjeuner organisé le 12 septembre par la délégation à l’information et à la communication de la défense (DICoD), les directeurs de la communication des grands groupes industriels de la défense sont tombés de l’armoire quand Tim Newman, qui se prévalait d’un accord de l’Elysée, leur a demandé de cofinancer l’émission.

    Contacté par La Tribune, le producteur préfère parler d’échanges commerciaux en contrepartie du cofinancement de l’émission : valorisation des matériels des industriels pendant l’émission, mise à disposition des rushs de tournages pour une utilisation non commerciale et vidéo exploitable en interne de Michel Drucker dans laquelle il remercie les industriels de leur aide lors du tournage du plateau. Toutefois, les grands industriels du secteur comme Airbus, Dassault Aviation, MBDA, Nexter, Naval Group ainsi que les trois groupements professionnels (GIFAS, GICAT et GICAN), ont refusé de mettre la main à la poche.

    Le producteur est revenu plusieurs fois à la charge tout au long de l’automne. En vain, les industriels ont tenu bon. Pour les grands industriels du secteur, déjà très sollicités par le passé par Tim Newman ("Une nuit avec la police et la gendarmerie", « Les stars fêtent les 15 ans du Charles de Gaulle », « Une nuit avec l’armée de l’air », « Une nuit sous les mers »...), la réponse a été collectivement négative : « No go » général. Tous ont considéré que ce format d’émission était « obsolète ».

    Toutefois, ils ont été longtemps suspendus à une éventuelle intervention politique leur demandant de participer. Seul un appel du ministère des Armées aurait pu les mobiliser. Mais il n’est jamais venu.

    • Selon des sources concordantes, Tim Newman, à la tête de la maison de production STH 255, demandait 450.000 euros aux industriels du secteur pour financer une émission, dont le devis était estimé à 1 million d’euros environ. Cette émission de 2h30 devait mobiliser 80 personnes, invités compris, sur la base de Port-Bouët, à Abidjan (Côte d’Ivoire). Le montant demandé par Tim Newman à chaque industriel s’élevait à 30.000 euros.

      Bientôt notre #Michel_Drucker national va monter une #cagnotte sur leetchi pour financer la production de ses émissions pour « la boîte à connerie »
      #France

  • La taxe d’habitation pourrait finalement être maintenue pour les 20 % de ménages les plus riches
    https://www.lemonde.fr/politique/article/2019/01/07/la-taxe-d-habitation-pourrait-finalement-etre-maintenue-pour-les-plus-riches

    Critiqué pour sa politique fiscale jugée inégalitaire, le gouvernement pourrait revenir sur la suppression de la taxe d’habitation pour les 20 % de ménages les plus riches. Interrogé lundi 7 janvier sur France Inter, le porte-parole du gouvernement, Benjamin Griveaux, a assuré que le maintien de cet impôt pour les 20 % de ménages les plus aisés était « sur la table ».

    La promesse de campagne d’Emmanuel Macron concernait les « 80 % des Français » les moins aisés, a souligné M. Griveaux, assurant que la suppression de la taxe d’habitation pour les ménages les plus riches « n’était pas dans le projet initial ». « La question est de savoir si nous irons sur ces 20 % restants. Oui », a reconnu ce proche du chef de l’Etat.

    La veille, déjà, le ministre des finances, Bruno Le Maire, avait déclaré que Bercy pourrait revoir sa copie si une demande en ce sens venait à être formulée dans le cadre du débat national lancé par Emmanuel Macron. « Si nous répondons non à chaque demande des Français, que nous ne sommes pas capables d’écouter la demande de justice, nous ne réussirons pas le grand débat qui doit s’ouvrir dans les prochaines semaines », a expliqué M. Le Maire dans l’émission « Le Grand Rendez-vous » Europe 1-CNews-Les Echos.

    • Ouille, ça sent la panique ! ou comment fâcher tout le monde…

      Céder à une première revendication, c’est montrer que les méthodes utilisées payent et ça encourage à monter la barre et c’est aussi, surtout ?, mécontenter violemment les pauvres (!) contribuables qui ont cru à (à qui on a fait miroiter) une suppression de leur taxe : ah, ben non, c’était pour rire !

    • La taxe d’habitation pour les plus riches à l’agenda du grand débat national
      https://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/biens-d-equipement-btp-immobilier/la-taxe-d-habitation-pour-les-plus-riches-a-l-agenda-du-grand-debat-nation

      Hé ! Lemaire, même LR s’y perd …
      (sinon, jouer « les petits » contre « les gros », c’est pas populiste quand ça vient du gouvernement)

      Le ministre de l’Économie et des Finances, Bruno Le Maire, veut poser la question de la taxe d’habitation pour les plus riches dans le cadre du grand débat national.

      « On peut très bien demander aux Français s’il est légitime de supprimer la taxe d’habitation pour les 20% les plus riches. » Invité d’Europe 1 le 6 janvier 2019, le ministre d’Économie et des Finances veut introduire ce sujet dans le cadre du grand débat national. La deuxième question « Comment faire évoluer le lien entre impôts, dépenses et services publics pour mieux répondre aux besoins des Français ? » s’y prête en effet particulièrement.

      Le Premier ministre avait certes annoncé en mai dernier "une suppression complète" de la taxe d’habitation (TH), mais dans son programme, Emmanuel Macron écrivait bien : « nous exonérerons 4 Français sur 5 ». Aussi, le 7 janvier 2019 sur France Inter, le porte-parole du gouvernement Benjamin Griveaux n’a pas dit autre chose que son candidat : "La promesse de campagne de la supprimer pour 80% des Français est mise en place. La question de savoir si nous irons sur ces 20% restants, oui, elle est sur la table".

      « Il y a une différence entre ce qui a déjà été ratifié par les parlementaires et des choses annoncées pas encore votées », insiste Bercy auprès de La Tribune. "Au moment où il y a une demande de justice fiscale, ça fera partie du grand débat sur la fiscalité. Quand certains payent 50-60 voire 80.000 euros de taxe d’habitation, il faut regarder comment on fait pour avoir des mesures plus justes et plus ciblées."

      Gérald Darmanin, le ministre de l’Action et des Comptes publics, s’est, lui aussi, déclaré sur RTL favorable à ce que les Français ayant de "gros revenus et de grosses habitations", s’acquittent de la TH. "Peut-être est-ce qu’on pourrait effectivement imaginer que ce ne serait pas juste de les exclure", a-t-il encore souligné. Sur la même antenne, le président (LR) de la commission des Finances de l’Assemblée nationale, Eric Woerth, a plaidé pour de la "stabilité". « C’est changer de pied sans arrêt, on n’y comprend plus rien », a accusé l’ancien ministre du Budget.

  • Gel du taux du livret A : 3,6 milliards d’euros de perte de pouvoir d’achat pour les épargnants
    https://www.latribune.fr/entreprises-finance/banques-finance/gel-du-taux-du-livret-a-3-6-milliards-d-euros-de-perte-de-pouvoir-d-achat-

    L’association de défense des consommateurs CLCV a estimé ce jeudi 3 janvier que le gel du taux d’intérêt du Livret A à 0,75% conjointement à l’accélération de la hausse des prix a entraîné une « dévalorisation historique » de l’épargne des ménages en 2018. Le manque à gagner pour le collectif d’épargnants est chiffré à 3,6 milliards d’euros.

    Les épargnant le savent, il n’y a plus grand chose à attendre des placements sans risque, et ce d’autant plus que le taux du Livret A est gelé à 0,75% durant les deux prochaines années. Pour l’association de défense des consommateurs CLCV, en décidant de ne plus coller le taux du Livret A à l’inflation, le gouvernement aurait fait perdre près de 3,6 milliards d’euros de pouvoir d’achat aux Français en 2018 - si on additionne les encours du livret A et du LDDS des particuliers.

    … au bénéfice de qui ? …

  • Vinci prend le contrôle de l’aéroport Londres-Gatwick pour 3,22 milliards d’euros
    https://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/aeronautique-defense/vinci-devient-actionnaire-majoritaire-de-l-aeroport-londres-gatwick-pour-3

    Vinci Airports, la filiale de Vinci Concessions, a signé, ce jeudi 27 décembre, un accord pour acquérir 50,01 % des parts de l’aéroport Londres-Gatwick pour environ 2,9 milliards de livres (3,22 milliards d’euros). Le groupe Vinci devient ainsi l’actionnaire majoritaire du deuxième aéroport du Royaume-Uni.

    C’est une acquisition de choix. Vinci Airports, l’un des cinq principaux acteurs internationaux du secteur aéroportuaire et filiale de Vinci Concessions, a conclu un accord pour le rachat de 50,01 % des parts de Gatwick Airport Limited, société propriétaire de l’aéroport de Londres-Gatwick. Montant de l’opération : environ 2,9 milliards de livres sterling (3,22 milliards d’euros), rapporte un communiqué publié ce jeudi 27 décembre par la filiale du groupe français. Les 49,99% restants demeurent entre les mains des propriétaires actuels, le fonds américain Global Infrastructure Partners.

    La transaction devrait être finalisée au cours du premier semestre 2019. Avec cette acquisition, la filiale du géant français du BTP met la main sur le deuxième aéroport du Royaume-Uni et le huitième d’Europe. Pour cause, Londres-Gatwick revendique 45,7 millions de voyageurs en 2018 et dessert 228 destinations dans 74 pays. Une fois cette transaction bouclée, Vinci Airports étendra encore un peu plus son réseau constitué de 46 aéroports répartis dans 12 pays et accueillant plus de 228 millions de passagers par an.

  • Mobilités : le monde rural peut-il se désintoxiquer du tout-voiture ?
    https://www.latribune.fr/entreprises-finance/services/transport-logistique/mobilites-le-monde-rural-peut-il-se-desintoxiquer-du-tout-voiture-800563.h


    D’après l’Union routière de France (URF), plus de 90% des ménages vivant dans des communes de moins de 5.000 habitants (moyenne des trois dernières années) sont motorisés.
    Crédits : Regis Duvignau

    Alors que sévit la colère des "Gilets jaunes", la question des mobilités en zone rurale a jusqu’ici été largement sous-traitée par les pouvoirs publics. Pourtant, la loi d’orientation des mobilités espère apporter des solutions alternatives au tout-voiture. Mais le problème semble être bien plus profond.

    "Qu’ils roulent à l’électricité" va-t-il devenir le "qu’ils mangent de la brioche" de 1789, pour reprendre la phrase attribuée à Marie-Antoinette (même si cela est contesté par les historiens) alors que le peuple, révolté, réclamait du pain. Avec les "Gilets jaunes", c’est le prix du carburant qui semble avoir cristallisé la colère du peuple, comme si le gouvernement avait sous-estimé la dépendance d’une partie d’entre eux aux motorisations thermiques. Pourtant, beaucoup de Français s’étaient déjà émus de la décision de limiter à 80 km/h certaines nationales, assimilé à la vision d’un "président des villes", et premier symptôme d’une fracture territoriale.
    […]
    Reste la solution des transports en commun... Pour les communes, c’est un immense casse-tête économique. Elles ont eu beau s’associer à travers des communautés de communes pour mutualiser les moyens, la mayonnaise n’a jamais pris... D’après l’observatoire de la mobilité créé par l’Union des transports publics, l’espace desservi par les transports en commun a augmenté de 25% entre 2014 et 2016 pour atteindre les 40.000 km². Paradoxalement, la population desservie n’a quasiment pas augmenté. Résultat : le coût des transports en commun a explosé mais sans effet sur la population.
    […]
    Le député [Jean-Marc Zulesi, LREM] croit également à la navette autonome qui peut permettre de "résoudre la question du dernier kilomètre". Mais il reconnaît que « cette solution en est encore au stade expérimental ».
    […]
    Pour la chercheuse [Marie Huyghe, chercheuse associée au CNRS], la culture du tout voiture n’est pas un problème mais une conséquence d’une politique urbanistique. Il faut donc traiter le problème par la racine : « Il s’agit de sortir du modèle de l’étalement urbain pour adopter notamment une stratégie de réhabilitation des centres-bourgs, et remettre en cause le modèle du lotissement très consommateur d’espace ». La voiture individuelle comme Totem des mobilités en zone rurale a encore de beaux jours devant elle…

  • Ces nouvelles armes qui vont donner une avancée militaire considérable à la Russie
    https://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/aeronautique-defense/ces-nouvelles-armes-qui-vont-donner-une-avancee-militaire-considerable-a-l


    La Russie développe des armes de rupture stratégique comme les missiles hypersoniques (Kinjal et Avangard) qui pourront lui conférer à termes une avancée technologique et militaire.
    Crédits : MAXIM SHEMETOV

    La Russie a réussi un test du nouveau système de missile hypersonique russe Avangard, capable de transporter des ogives nucléaires et conventionnelles.

    La Russie développe des armes de rupture stratégique, les missiles hypersoniques (#Kinjal et #Avangard) qui pourront lui conférer à terme une avancée technologique et militaire. Dans ce cadre, Vladimir Poutine a supervisé le test réussi du nouveau système de missile hypersonique russe Avangard, capable de transporter des ogives nucléaires et conventionnelles, a annoncé mercredi le Kremlin selon l’agence de presse RIA. De façon générale, le développement de vecteurs hypervéloces pourrait conférer une avance militaire considérable à un club restreint d’Etats détenteurs, estime le Secrétariat général de la défense et de la sécurité nationale (SGDSN).

    Les armes hypersoniques marquent une rupture
    De telles armes grâce à leur vitesse supérieure à Mach 5, à la condition qu’elles soient associées à des manœuvres, disqualifient les capacités actuelles d’interception des défenses adverses (déni d’accès). Du coup, ces armements peuvent faire peser à tout moment et à toute distance une menace instantanée de frappe conventionnelle, voire nucléaire. Selon le SGDSN, les vecteurs hypersoniques restent encore très immatures et les premières mises en service opérationnelles ne devraient pas intervenir avant plusieurs années et ce, avec de probables limitations en termes de charge utile, d’autonomie de navigation et de précision terminale.

    Outre la France, quatre pays disposent de programmes visibles de recherche et de développement en matière d’armements hypersoniques : les Etats-unis, la Chine, la Russie et l’Inde (en coopération avec la Russie). Il est évident qu’à l’horizon 2030, les armements hypersoniques figureront très certainement dans les arsenaux de plusieurs puissances. La France elle-même envisage d’en disposer pour la composante aéroportée de sa dissuasion nucléaire à partir de 2035. Et vraisemblablement avant si la France choisit l’hypervélocité pour les missiles qui vont succéder au Scalp et à l’Exocet , le programme FMAN/FMC, en coopération avec la Grande-Bretagne.

    Le président russe a observé l’essai à distance, d’un bâtiment du ministère de la Défense à Moscou. Le test a eu lieu dans l’extrême-orient russe. Le maître du Kremlin a annoncé en mars une série de nouveautés dans le domaine de l’armement, parmi lesquelles l’Avangard, à l’occasion d’un discours au ton particulièrement offensif. Il a affirmé qu’elles pourraient frapper presque n’importe quel point du globe et échapper à un bouclier antimissile construit par les États-Unis.

    En mars, la Russie avait testé avec succès le nouveau missile hypersonique Kinjal (poignard) qualifié par le président Vladimir Poutine d’"arme invincible". Lors d’un discours au Parlement le 1er mars, le président russe avait assuré que les missiles Kinjal allaient dix fois plus vite que la vitesse du son et pouvaient déjouer les systèmes antimissiles existants.

  • Spatial militaire : big bang ou pschiiit en 2019 ? (1/3)
    https://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/aeronautique-defense/spatial-militaire-un-big-bang-ou-un-pschiit-en-2019-1-3-797045.html


    "Je crois pouvoir dire aujourd’hui que si nous perdons la guerre dans l’espace, nous perdrons la guerre tout court", a estimé le chef d’état-major de l’armée de l’air, le général Philippe Lavigne.
    Crédits : ESA/NASA

    2019 sera l’année du spatial militaire... ou pas. Emmanuel Macron veut une stratégie spatiale de défense pour l’année prochaine. Florence Parly va très prochainement recevoir un rapport sur le spatial militaire. La France se veut ambitieuse. Mais en a-t-elle les moyens ? et sera-t-elle dot[ée] de moyens à la hauteur de son ambition ?
    […]
    Bref, cela pourrait augurer en 2019 d’un big bang en France ou… d’un pschittt. Car faute de crédits supplémentaires dans la future loi de programmation militaire (LPM), la France pourrait être tentée de se concentrer sur une (r)évolution de la gouvernance du spatial militaire et/ou appeler à une grande réforme pour faire évoluer la réglementation spatiale internationale, qui a des trous béants dans la raquette sur la problématique de l’arsenalisation de l’espace. Le Traité de l’espace n’interdit que l’envoi dans l’espace des armes de destruction massive. A défaut de lancer des programmes disruptifs horriblement chers mais capables de réduire le retard de la France par rapport aux nations leader, le ministère des Armées pourrait être tenté de lancer des projets d’études amont (PEA) et/ou des démonstrateurs. Ou encore de repousser le lancement des programmes après 2025. A suivre…

    • Pourquoi Florence Parly insiste tant sur l’importance stratégique du spatial militaire
      https://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/aeronautique-defense/pourquoi-florence-parly-insiste-tant-sur-l-importance-strategique-du-spati

      A l’occasion du lancement du satellite d’observation français CSO-1, la ministre des Armées a rappelé tout l’importance stratégique du spatial militaire pour les armées. Un nouveau discours audacieux qui oblige Florence Parly à décliner cette ambition sur le plan budgétaire et capacitaire.

      A quelques jours de Noël, le lancement du satellite d’observation #CS0 (Composante spatiale optique), a permis le 19 décembre à la ministre des Armées Florence Parly d’insister à nouveau sur l’importance stratégique du spatial dans la gestion et l’exécution des opérations des armées. « Aujourd’hui, plus que jamais, notre défense passe par l’espace », avait-elle à nouveau martelé lors de son discours prononcé à l’Ecole militaire. Et de rappeler toute l’importance du spatial lors de l’opération internationale Hamilton (Etats-Unis, Grande-Bretagne et France), qui a permis de détruire des sites de production et de stockage des armes chimiques du régime syrien.

      « Quand le régime syrien a décidé de franchir les limites de l’humanité et de gazer son propre peuple, il nous fallait réagir, a rappelé la ministre. Si nous avons pu le faire vite, précisément : c’est grâce à l’espace. Grâce à Hélios et _Pléiades, nous avons pu collecter des renseignements, détecter les lieux stratégiques de production et de stockage des armes chimiques du régime. Avec le GPS et demain Galileo, nous avons pu positionner et guider nos chasseurs. Grâce à Syracuse, nous avons pu communiquer en permanence pendant l’opération_ ».

      Pour le ministère des Armées, le lancement du premier satellite CSO est « un premier pas », a précisé la ministre. Car la loi de programmation militaire 2019-2025 prévoit le renouvellement complet des capacités spatiales militaires françaises. En 2020 et 2021 seront tirés les deux autres satellites qui compléteront cette composante. Ce qui placera la France « définitivement à la pointe de l’observation spatiale », a fait valoir la ministre. En 2020, la France lancera également trois satellites d’écoute électromagnétique CERES. « C’est une capacité nouvelle pour détecter les centres de commandement et les flottes ennemies », a précisé Florence Parly.

      D’ici à 2022, les deux premiers satellites de télécommunication Syracuse 4 seront en outre lancés. Enfin, la ministre a décidé qu’un troisième serait commandé en 2023. A l’exception du troisième satellite Syracuse 4, la ministre a pris le train en marche pour le renouvellement des capacités spatiales françaises.

  • Japon : Carlos Ghosn derrière les barreaux jusqu’au 1er janvier au moins
    https://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/automobile/japon-carlos-ghosn-derriere-les-barreaux-jusqu-au-1er-janvier-au-moins-802

    Le PDG de Renault et ex-patron de l’Alliance Renault-Nissan, Carlos Ghosn, passera Noël et le réveillon derrière les barreaux, la justice japonaise ayant décidé dimanche de prolonger sa garde à vue jusqu’au 1er janvier.

    Le PDG de Renault et ex-patron de l’Alliance Renault-Nissan, Carlos Ghosn, passera Noël et le réveillon derrière les barreaux, la justice japonaise ayant décidé dimanche de prolonger sa garde à vue jusqu’au 1er janvier.

    Cette décision judiciaire est le dernier développement en date dans la saga qui passionne le Japon et le monde des affaires depuis que ce titan du monde de l’autombile a été arrêté soudainement le 19 novembre à Tokyo à l’arrivée de son jet privé.

    « Aujourd’hui, la décision a été prise de maintenir (M. Ghosn) en détention. La garde à vue viendra à expiration le 1er janvier », a dit le tribunal du district de Tokyo dans un communiqué.

    Ce jugement ne signifie pas que l’ancien patron de Nissan sera libéré au Nouvel An, le parquet pouvant requérir à cette date que sa garde à vue soit prolongée de 10 jours supplémentaires pour les besoins de l’enquête.

    soit 43 jours, de GàV, plus 10 si affinités,…
    la France battue à plates coutures, la durée étant de 24h reconductibles par tranche de 24h avec un maximum de 144h, soit 6 jours, pour les affaires de terrorisme.

    Ce qui est plus que sûr, en revanche, c’est que C. Ghosn n’aura qu’une envie à sa sortie, lesté d’une probable interdiction de quitter le territoire, c’est de mettre les bouts…

  • Kerviel : annulation de la condamnation de Soc Gen aux prud’hommes
    https://www.latribune.fr/entreprises-finance/banques-finance/kerviel-annulation-de-la-condamnation-de-soc-gen-aux-prud-hommes-801629.ht

    La Cour d’appel de Paris a annulé la condamnation de la banque aux prud’hommes en 2016 pour licenciement "sans cause réelle ni sérieuse", et dans des conditions "vexatoires" de son ex-trader Jérôme Kerviel. Ce dernier est débouté de ses demandes et ne touchera pas son bonus de 2007.

    La décision du conseil des prud’hommes avait fait sensation en juin 2016 : la Société Générale avait été condamnée à payer plus de 450.000 euros à son ancien trader Jérôme Kerviel, pour l’avoir licencié « sans cause réelle ni sérieuse » et dans des conditions « vexatoires » en janvier 2008. La banque avait fait appel de cette décision, qualifiée de « scandaleuse » par son avocat, et qui constituait la première victoire judiciaire de Jérôme Kerviel.

    La Cour d’appel de Paris a rendu ce mercredi 19 décembre son arrêt : elle a annulé cette condamnation et jugé ce licenciement « fondé sur une faute grave ».

    Elle a ainsi débouté Jérôme Kerviel de ses demandes, notamment le versement de son bonus de 300.000 euros au titre de 2007. Le montant de 455.000 euros comprenait, outre le bonus, des dommages et intérêts, congés payés et autres indemnités pour les « conditions vexatoires » du licenciement.

  • Alliance Renault-Nissan : Thierry Bolloré tape du poing sur la table
    https://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/automobile/alliance-renault-nissan-thierry-bollore-tape-du-poing-sur-la-table-801556.

    Face au refus d’Hiroto Saikawa de convoquer une assemblée générale d’actionnaires, Renault a fait capoter le processus de nomination du président du conseil d’administration de Nissan. Le conflit est quasiment ouvert entre les deux « alliés »…

    Le stade de la stupeur semble bel et bien terminé chez Renault. Depuis l’arrestation spectaculaire de son Pdg, Carlos Ghosn, par la justice japonaise le 19 novembre dernier, le groupe automobile français s’est employé à figer tous ses process managériaux : maintien en poste du gardé à vue, continuité opérationnelle sous la direction de Thierry Bolloré, soutien de l’État français, communication de crise placée sous le signe de la discrétion. En réalité, Renault semblait surtout démuni d’outils et agissait à rebours de Nissan qui avait trois temps d’avance sur son « allié ».

    Trois jours après l’arrestation de Carlos Ghosn, les représentants de Renault au conseil d’administration de Nissan n’avaient eu d’autres choix que de joindre leurs voix à celles des administrateurs japonais pour acter la destitution de celui qui avait pourtant sauvé le japonais de la faillite vingt ans auparavant.

    En un mois, Renault mais également Bercy voire même la présidence de la République qui a rencontré le Premier ministre japonais lors du dernier G20, n’ont eu aucune fenêtre de tir pour reprendre l’initiative, laissant penser que c’est bien Nissan qui menait le jeu
    […]
    Ce lundi 17 décembre toutefois, Renault a décidé de ne pas rester les bras ballants en faisant capoter la tentative de nomination d’un successeur à Carlos Ghosn à la tête du conseil d’administration de Nissan.

    Alors que Nissan a constitué une commission de trois personnes pour trouver un successeur, celle-ci a échoué, sous la pression de Renault. Le groupe automobile français exige désormais une assemblée générale des actionnaires (AG). Selon Thierry Bolloré, auteur d’une lettre adressée à Hiroto Saikawa et divulguée par le Wall Street Journal, cette AG permettrait de remettre sur la table des sujets comme celui de la gouvernance et les nominations au conseil d’administration. De son côté, Hiroto Saikawa, la gouvernance doit être prioritaire, tandis que l’AG peut attendre.

    En réalité, Renault est coincé puisqu’en l’absence de Carlos Ghosn, il perd une voix au conseil d’administration. D’où la nécessité d’une AG afin de récupérer cette troisième voix qui compte tant, sur un conseil composé de 8 personnes seulement.
    […]
    Le prochain épisode de ce feuilleton devrait survenir après les fêtes lors de la fin de la deuxième garde à vue de Carlos Ghosn. Si celui-ci est maintenu en détention, l’État français et Renault n’auront plus d’autres choix que de le faire remplacer à la tête du groupe français, mais également à la tête de l’Alliance... Aucun doute que les discussions ont déjà commencé en coulisse…

  • Et si les lasers réduisaient la radioactivité à seulement quelques minutes…
    https://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/energie-environnement/et-si-les-lasers-reduisaient-la-radioactivite-a-seulement-quelques-minutes

    C’est un projet hors-norme, voire un rêve qui apparaît inaccessible. Il demandera beaucoup de temps, de financements et de volonté. Mais il vaut le coup. Le prix Nobel de physique, Gérard Mourou, travaille sur un projet permettant de réduire la radioactivité des déchets nucléaires.

    C’est un projet secret aussi dingue que magnifique, qui pourrait révolutionner la filière nucléaire mondiale. De quoi parle-t-on ? De réduire la radioactivité des déchets nucléaires d’un million d’années à seulement quelques minutes une fois qu’ils aient été bombardés de neutrons par un laser d’une puissance d’au moins 100 térawatts pour fissionner les éléments lourds comme le plutonium. « Le rêve serait de transmuter tous les déchets nucléaires. Il y a une volonté de travailler sur ce sujet, c’est bien l’idée », a confirmé à La Tribune en marge du forum innovation défense Gérard Mourou, qui s’est vu attribuer le 9 décembre prix Nobel de Physique pour ses travaux sur les lasers avec la Canadienne Donna Strickland.
    […]
    « On travaille sur un projet de réduction des déchets qui ont 200.000 ans de durée de vie, alors si on met 30 ans pour y parvenir, ce n’est pas très grave et ce sera toujours utile », fait valoir Benoît Deveaud.
    […]
    Le développement de ce laser, auquel a participé le prix Nobel de physique, a pour ambition de fournir un faisceau laser multi-pétawatt (jusqu’à 10 PW) pour réaliser des expériences en condition extrêmes. Si Apollon est l’un des lasers les plus puissants au monde, sinon le plus puissant actuellement, Gérard Mourou a besoin pour réussir d’un laser ayant une fréquence de répétition beaucoup plus élevé que ce laser (une impulsion toutes les minutes).

    C’est pour cela que le prix Nobel de physique suit les travaux XCAN de Polytechnique, qui sont financés par la direction générale de l’armement (DGA) et menés en coopération avec Thales. Objectif, développer des amplificateurs à fibres, puis de coupler ensemble 100, 200, 300, 1.000 amplificateurs de façon à avoir la puissance qui est beaucoup mieux répartie que dans un seul amplificateur comme celui d’Apollon.

    • C’est formidable ces promesses d’un futur qui abolit les responsabilités d’aujourd’hui. Et il faudra quoi comme énergie pour faire fonctionner le laser, du plutonium ?

      Térawatt = 10 exposant 12 watts
      1,7 TW - Géo : la puissance moyenne électrique consommée au monde en 2001.

    • Le principe est séduisant, le bilan énergétique beaucoup, mais alors beaucoup moins…

      Je prends les chiffres dans un rapport sur le sujet
      La transmutation laser des déchets nucléaires
      https://www.researchgate.net/publication/257116317_La_transmutation_laser_des_dechets_nucleaires_Laser_induced_
      assez ancien (apparemment 2004) et avec une technologie où les lasers produisent des électrons (et non des neutrons) pour bombarder la matière à transmuter.

      (calculs de coin de table…)

      Production française de plutonium déchet de centrales : 11 t/an, je ne m’en occupe pas, il n’y a pas la répartition par isotopes, sachant que certains sont « utiles » : réutilisation comme combustible pour centrale nucléaire ou fabrication de bombes.

      Production de Neptunium 237 : 800 kg/an, demi-vie 2 millions d’années, soit 2.10^27 atomes par an.

      la technologie décrite (la plus performante des deux, d’un ordre de grandeur) consomme 0,5 J par tir de laser, répétable 10 fois par seconde ce qui produit 10 000 transmutations par seconde avec 5 J

      d’où un nombre de secondes nécessaires à traiter la quantité annuelle de Ne237 de 2.10^23 secondes, soit 6.10^15 années de fonctionnement d’un laser (il en faudra beaucoup) et une consommation énergétique de 10^24 joules, soit 282 millions de TWh.

      Le parc nucléaire français a produit 379 TWh en 2017. On a donc besoin de 750 000 ans de fonctionnement du parc nucléaire pour transmuter le Ne237…

      Bon, on en est dans les tout débuts, mais même si on gagne 3 ordres de grandeur en efficacité énergétique (gain énorme), on descend à « seulement » 750 ans. Ça reste très beaucoup. Et ce, sans compter l’énergie nécessaire à la séparation des isotopes à longue période du reste des déchets.

      (sauf grossière erreur de calcul (ou de conversion d’unités) de ma part)

      EDIT : @touti, le temps que je fasse les calculs et, surtout, que je les vérifie ;-)

    • @simplicissimus la #télépathie marche assez bien sur seenthis :) je n’ai même pas eu à te poser la question mais je pensais que tu le ferais si l’idée te prenait !

      et c’est certainement un moyen plus réaliste pour faire baisser notre consommation électrique !

      Les scientifiques continuent de faire mumuse quand la solution est à la portée d’un enfant de cinq ans, à la question que faut-il faire pour arrêter de polluer, il répondra #arrêter.

  • Chine : Shanghai teste le modèle des « villes éponges »
    https://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/energie-environnement/chine-shanghai-teste-le-modele-des-villes-eponges-801020.html


    Les rues sont construites avec des matériaux perméables et les terres-pleins centraux sont transformés en jardin pluviaux
    Crédits : DR

    Face au risque de montée du niveau de la mer, la mégalopole côtière innove sur la prévention des inondations.

    S’inspirer de la nature pour corriger les effets pervers des constructions humaines. C’est la voie empruntée par le gouvernement chinois afin de faire face au danger des inondations urbaines, aggravé par le réchauffement climatique comme par l’artificialisation des sols. Depuis 2015, il a lancé le programme « #villes_éponges », visant à promouvoir le développement d’alternatives écologiques aux systèmes traditionnels de prévention des inondations - fondés sur les seuls réseaux d’assainissement. Initialement limité à 16 villes, le programme en comprend désormais 30, dont Shanghai.

    Dans la ville la plus peuplée de Chine, particulièrement exposée au danger de la montée des eaux en raison de sa position côtière, le modèle de « #ville_éponge » est notamment testé dans le quartier de Lingang (dit aussi Nanhui), rapporte The Guardian. Les rues y sont construites avec des matériaux perméables, permettant à l’eau de pénétrer dans le sol. Les terres-pleins centraux, remplis de plantes, y sont transformés en jardins pluviaux. Une multiplication de parcs, un lac artificiel, des toitures végétalisées ou équipées de réservoirs complètent le dispositif.

  • L’histoire des huîtres irlandaises gratifiées de l’appellation « Origine France »
    https://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/agroalimentaire-biens-de-consommation-luxe/l-histoire-des-huitres-irlandaises-gratifiees-de-l-appellation-origine-fra

    Êtes-vous certains que les huîtres « Origine France » que vous allez consommer en fin d’année sont bien élevées en France ? Pas certain lorsque la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) poursuit des ostréiculteurs de La Rochelle pour « tromperie ».

    Sept ostréiculteurs de Marennes-Oléron, poursuivis pour « tromperie », comparaissaient jeudi soir en correctionnelle à La Rochelle pour avoir vendu entre juillet 2015 et juin 2016 des huîtres mêlant des coquillages provenant d’Irlande ou de France avec la mention « Origine France ».
    […]
    L’un d’eux est accusé d’avoir importé 99 tonnes d’huîtres d’Irlande et les avoir vendues sous le label Marennes-Oléron tandis que 3,725 tonnes étaient vendues avec une fausse « origine France ».
    […]
    Un autre cas porte sur 32 tonnes d’huîtres vendues sous la mention imprécise ou erronée « pays d’élevage ».