« La Bosnie est un pays abandonné »

?v=7uuKNVbB97g

  • Le journaliste Philippe Deprez a couvert, en tant que reporter de guerre, les conflits en Irak, au Liban, en Libye, mais aussi la dernière guerre survenue en Europe : l’ex-Yougoslavie. La Bosnie-Herzégovine, où il vit depuis plus de vingt ans, n’a plus de secret pour lui. Il nous livre ses impressions sur les conditions de vie et les perspectives d’avenir du pays. Sur la chaîne Bruxelles Bondy Blog, il dresse le portrait d’une Bosnie secouée par des politiciens nationalistes et privatisée à l’extrême :
    https://www.youtube.com/watch?v=7uuKNVbB97g


    #Bosnie #Ex_Yougoslavie #Balkans #TPIY
    source : https://www.franceculture.fr/emissions/les-enjeux-internationaux/balkans-alors-que-le-tribunal-penal-pour-la-yougoslavie-termine-sa-mis

    • https://www.franceculture.fr/conferences/universite-de-nantes/loic-tregoures-balkans-la-chronique-instabilite

      Les grandes puissances se confrontent à nouveau dans les Balkans. Face à la Russie, l’Union européenne, absorbée par d’autres crises, n’a pas su répondre pour l’instant au défi, même si c’est sur ce terrain que se joue à moyen terme sa propre stabilité. L’influence de l’UE dans la région et le projet à long terme de démocratisation et de stabilité pourraient être remis en cause. La Russie est devenue plus proactive dans la région depuis l’annexion de la Crimée. L’instabilité caractéristique des pays de cette région inquiète les responsables européens. En témoigne les accusations souvent portées contre la Russie d’attiser les tensions politiques dans les Balkans pour y maintenir son influence, freiner le processus d’adhésion de ses membres à l’Union européenne et entraver celui à l’Otan. La crise des réfugiés a contraint l’Europe à remettre les Balkans occidentaux dans son agenda. La route des Balkans, qui concerne la Macédoine, la Serbie, la Croatie, la Slovénie, la Hongrie et l’Autriche, est devenue leur principale porte d’entrée. Les dispositifs de renforcement des frontières, non seulement offrent des images honteuses de familles transies de froid sous la pluie devant des barbelés et des soldats en armes, mais en plus participent à un goulot d’étranglement dont les pays des Balkans sont victimes. Il y a un sentiment croissant, chez les habitants de cette région, que l’UE se désintéresse de leur avenir et qu’elle ne prend pas au sérieux le sujet de l’intégration.