Société

/societe

  • Au rayon du #titre-de-la-mort-qui-buzze, je viens de découvrir un genre particulièrement pathétique : « l’article à lire » (mais pour comprendre). Et curieusement, il m’a l’air très en vogue dans les médias de service publique…

    L’article à lire pour comprendre le projet d’annexion d’une partie de la Cisjordanie par Israël
    https://www.francetvinfo.fr/monde/proche-orient/israel-palestine/l-article-a-lire-pour-comprendre-le-projet-d-annexion-d-une-partie-de-l

    Epidémie de coronavirus : l’article à lire pour comprendre les enjeux autour de l’application StopCovid développée par la France
    https://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/epidemie-de-coronavirus-l-article-a-lire-pour-comprendre-les-enjeux-aut

    L’article à lire si vous n’avez rien suivi à l’affaire des manifestations interdites ce week-end à Nice
    https://www.nicematin.com/faits-de-societe/larticle-a-lire-si-vous-navez-rien-suivi-a-laffaire-des-manifestations-in

    L’article à lire pour comprendre les dernières tensions irano-américaines en Irak
    https://www.lefigaro.fr/international/l-article-a-lire-pour-comprendre-les-dernieres-tensions-irano-americaines-e

    Où les trouver ? Où les porter ? Comment les entretenir ? L’article à lire pour bien s’équiper en masques
    https://www.lci.fr/population/masques-et-deconfinement-coronavirus-covid-19-ou-les-trouver-ou-les-porter-comme

    L’article à lire si vous n’avez rien suivi à l’incendie qui ravage le sous-marin nucléaire La Perle à Toulon
    https://www.varmatin.com/faits-divers/larticle-a-lire-si-vous-navez-rien-suivi-a-lincendie-qui-ravage-le-sous-ma

    L’article à lire pour comprendre ce que c’est que le Green friday, le pendant écolo du Black friday
    https://www.lejdc.fr/paris-75000/actualites/l-article-a-lire-pour-comprendre-ce-que-c-est-que-le-green-friday-le-pendant-e

    L’article à lire pour comprendre ce que deviennent les déchets de votre poubelle jaune
    https://www.franceinter.fr/l-article-a-lire-pour-comprendre-ce-que-deviennent-les-dechets-de-votre-

    L’article à lire pour comprendre le projet de loi sur le renseignement
    https://www.infini.fr/L-article-a-lire-pour-comprendre-le-projet-de-loi-sur-le-renseignement

    Confinement : l’article à lire pour tout comprendre sur les attestations de déplacement
    https://www.francebleu.fr/infos/societe/confinement-l-article-a-lire-pour-tout-comprendre-sur-les-attestations-de

    Andouille-Andouillette : l’article à lire pour comprendre leurs différences.
    http://www.amand-bianic.fr/andouille-andouillette-l’article-a-lire-pour-comprendre-leurs-differenc

    L’article à lire pour comprendre le débat scientifique sur l’hydroxychloroquine
    https://www.lanutrition.fr/larticle-a-lire-pour-comprendre-le-debat-scientifique-sur-lhydroxychloro

    Coronavirus : l’article à lire pour ne pas céder à la psychose
    https://www.lejdd.fr/Societe/coronavirus-larticle-a-lire-pour-ne-pas-ceder-a-la-psychose-3946734

    L’article à lire pour comprendre les trous noirs
    https://www.francetvinfo.fr/sciences/espace/l-article-a-lire-pour-comprendre-les-trous-noirs_835713.html

    L’article à lire pour comprendre les débats sur le combustible nucléaire mox
    https://www.francetvinfo.fr/societe/nucleaire/l-article-a-lire-pour-comprendre-les-debats-sur-le-mox-ce-combustible-n

  • Etats-Unis : l’Etat du Mississippi va retirer de son drapeau un symbole confédéré
    https://www.francetvinfo.fr/societe/racisme/etats-unis-l-etat-du-mississippi-va-retirer-de-son-drapeau-un-symbole-c

    C’était le dernier Etat américain à conserver ce rappel de la période de l’esclavage. La Chambre des représentants et le Sénat du Mississippi, un Etat du sud des Etats-Unis, ont voté dimanche 28 juin le retrait de l’étendard de la Confédération de leur drapeau. Cet étendard – fond rouge, croix bleue en diagonale avec de petites étoiles blanches – représentait les Etats du Sud, opposés à l’abolition de l’esclavage, lors de la guerre de Sécession (de 1861 à 1865). Le Mississippi était le seul Etat à avoir conservé cet emblème sudiste depuis que la Géorgie voisine l’a abandonné en 2003. 

    Le retrait de cet emblème a été approuvé par la Chambre des représentants du Mississippi à une majorité de 91 voix contre 23. Le vote a déclenché des clameurs d’approbation dans la galerie du public. Puis le Sénat a approuvé à son tour la disposition par 37 voix contre 14 et des sénateurs ont célébré le vote par des acclamations et des embrassades. 

    La loi adoptée dimanche prévoit qu’une commission de neuf membres conçoive un nouveau drapeau qui incluera la phrase « In God We Trust » ("En Dieu, nous croyons"), la devise américaine. Les citoyens du Mississippi devront se prononcer sur le nouveau drapeau en novembre. S’ils le rejettent, l’Etat n’aura pas de drapeau tant qu’un nouveau dessin n’aura pas été approuvé.

    Lisant cette info, Xavier Gorce se demande comment il va pouvoir en tirer un gag désopilant autour du thème « on va quand même pas s’excuser d’être blancs ». Moi je m’attends à une très légitime (et légale) manifestation de policier armés pour qu’on cesse de dénigrer les valeurs du drapeau confédéré, mais Lallement risque de leur dire que c’est un peu too much, faut pas se disperser les gars.

  • L’Oréal supprime les mots « blanc », « blanchissant » et « clair » de ses produits (attention : je commente ce titre dégueulasse ci-après)
    https://www.lefigaro.fr/societes/l-oreal-supprime-les-mots-blanc-blanchissant-et-clair-de-ses-produits-20200

    L’Oréal supprime les mots « blanc », « blanchissant » et « clair » de ses produits

    Cette décision intervient dans un contexte mondial de manifestations anti-racistes.

    L’Oréal vient à s’ajouter à la liste des entreprises qui transforme leur stratégie marketing Ty Lim /Shutterstock

    Le groupe L’Oréal a décidé de retirer certains mots, tels que « blanc » ou « blanchissant », de la description de ses produits cosmétiques sur ses emballages, dans un contexte mondial de manifestations anti-racistes.

    À lire aussi : Uncle Ben’s, Banania... Quand la peur guide la stratégie marketing des entreprises

    « Le groupe L’Oréal a décidé de retirer les mots blanc/blanchissant, clair de tous ses produits destinés à uniformiser la peau », indique le géant français des cosmétiques dans un communiqué publié en anglais samedi 27 juin, sans plus de détails, notamment sur un retrait immédiat ou non des rayons.

    Bravo, donc « sans plus de détails », mais vous avez tout de même réussi à tronquer la déclaration pour faire un titre appeau à racistes (dog-whistle) ? « Nan mais tu te rends compte, hein, chez L’Oréal ils ont honte qu’on est blancs… » Vous pouvez dénoncer l’hypocrisie éventuelle du geste, mais L’Oréal dit explicitement qu’il s’agit des produits « destinés à uniformiser la peau », c’est-à-dire un type de produits très spécifiques (et pas « ses produits » en général) auxquels on reproche depuis des années de mettre en avant non pas l’action de lutter contre les taches sur la peau, mais de servir à être « plus blanche ».

    Et il faut donc passer un bon demi-écran pour que ce soit signalé discrètement dans un paragraphe, et encore avec la mention « sans plus de détail », qui laisse entrevoir un excès « PC » des marques.

  • Pornographie : le Sénat impose un contrôle de l’âge aux éditeurs de sites
    https://www.francetvinfo.fr/societe/pornographie/pornographie-le-senat-impose-un-controle-de-l-age-aux-editeurs-de-sites

    Le texte prévoit d’obliger les internautes à s’identifier avec l’outil France Connect ou une carte de paiement. Il faudra bientôt montrer patte blanche pour pouvoir se connecter à un site pornographique. Le Sénat a renforcé la protection des mineurs à l’exposition de ce type de contenu, en adoptant dans la nuit du mardi 9 au mercredi 10 juin un amendement imposant un contrôle de l’âge des internautes aux éditeurs de sites pornographiques. Cet amendement porté par la sénatrice Les Républicains Marie (...)

    #enfants #pornographie #FranceConnect

  • VIDEO. Télésurveillance des examens : HEC enregistre les mouvements des yeux de ses étudiants
    https://www.francetvinfo.fr/societe/education/admission-post-bac/video-telesurveillance-des-examens-hec-enregistre-les-mouvements-des-ye

    Alors que les examens des étudiants se déroulent à distance, la prestigieuse école de commerce HEC a mis en place un système de surveillance qui détecte le moindre mouvement des yeux. Des élèves dénoncent un logiciel intrusif. Jusqu’à présent, les examens à l’université, c’était sous les yeux d’un surveillant. Mais depuis l’épidémie de coronavirus, le pion a été remplacé par des logiciels qui filment les candidats chez eux et analysent leurs moindres faits et gestes pour détecter des tricheurs potentiels. Une (...)

    #algorithme #CCTV #spyware #biométrie #vidéo-surveillance #comportement #enseignement #surveillance (...)

    ##CNIL

  • Une expertise psychiatrique décrit « l’emprise » qu’avait Tariq Ramadan sur ses principales accusatrices
    https://www.francetvinfo.fr/societe/justice/tariq-ramadan/une-expertise-psychiatrique-decrit-l-emprise-qu-avait-tariq-ramadan-sur

    Ces deux femmes disent avoir été violées respectivement en 2012 et en 2009. Cette dimension d’emprise « éclaire essentiellement la phase postérieure aux faits, rendant compte de l’ambivalence des sentiments et réactions et de la persistance du lien dans la durée », estime l’expert.

    Concernant Henda Ayari, « pour la phase antérieure, il convient de considérer également l’intensité des sentiments amoureux qui l’ont amenée à consentir à une relation sexuelle », poursuit-il. L’expert estime par ailleurs qu’"il serait erroné de considérer que seule l’emprise a conduit [Christelle] à consentir à une rencontre sexuelle". Mais pour les deux femmes, il conclut, à l’identique : « Ce à quoi elle n’a pas consenti, c’est aux actes qu’elle décrit comme un mélange d’extrême violence et d’absence de considération pour son propre désir et sa dignité ».

    Concernant une troisième plaignante, une femme de 37 ans apparue l’an dernier dans l’enquête, l’expert note que « si emprise il y a eu, c’est celle de l’état amoureux de X qui a vite cédé devant le constat de l’écart entre ses attentes et la nature de celles de Monsieur Ramadan ». « C’est d’un autre ordre qu’un viol physique, (...) il y a un viol moral », avait expliqué cette femme aux enquêteurs au sujet de ses deux rencontres avec l’islamologue en mars 2016 à Paris.

    Après avoir nié toute relation extraconjugale, le prédicateur a dû changer de version face aux abondantes correspondances sexuelles exhumées par les enquêteurs. Il plaide désormais des « relations de domination », rudes mais « consenties ».

    Je trouve ça intéressant, qu’on puisse considérer comme une violence ces actes-là. Les femmes sont admiratrices, amoureuses, elles consentent à une relation sexuelle mais pas à une relation « SM » (avec des guillemets puisque le SM est fondé dans l’idéal sur le consentement et vise la sûreté des participant·es) et c’est cet écart entre la relation acceptée (le sexe) et la relation imposée (le sexe violent) qui est jugée comme un crime. On avance !

    Et s’il y en a ici qui trouvent que c’est couper les cheveux en quatre, imaginez que vous (ou une femme à qui vous voulez du bien) signez pour un coït vaginal et subit une sodomie forcée, violente, sans protection. Dire oui pour l’une, ce n’est pas accepter l’autre...
    #violence_de_genre #violences_sexuelles #viol #justice (un peu)

  • France : Quinze millions d’euros de « chèques services » pour les SDF

    Des « chèques services » vont être distribués aux personnes sans domicile en France afin de leur permettre d’acheter des produits d’alimentation et d’hygiène pendant la période de crise sanitaire liée à l’épidémie de coronavirus, a annoncé mercredi le ministère de la Ville et du Logement.

    Ce dispositif, qui vient en complément des actions des collectivités locales et des associations, maraudes et distributions alimentaires, « bénéficiera à 60.000 personnes sans domicile, pour un budget de 15 millions » d’euros, a précisé le ministère dans un communiqué.

    « Ces chèques seront d’un montant de sept euros par jour » et "seront distribués par des associations aux personnes et aux ménages sans domicile

    https://www.boursorama.com/actualite-economique/actualites/france-quinze-millions-d-euros-de-cheques-services-pour-les-sdf-ba6b9391

  • « C’était totalement disproportionné » : des manifestantes dénoncent la violente intervention policière lors d’une marche féministe samedi à Paris
    Anne Brigaudeau | France Télévisions | Mis à jour le 08/03/2020
    https://www.francetvinfo.fr/societe/droits-des-femmes/charge-policiere-lors-d-une-manifestation-feministe-a-paris-ca-na-pas-d

    Les réseaux sociaux ont relayé, samedi 7 mars, des images de charges des forces de l’ordre et de femmes violemment traînées dans le métro à l’issue d’une manifestation féministe qui, de l’aveu même de la préfecture de police, s’était « déroulée dans le calme ».

    #Violences_policières

  • Parmi les marronniers journalistiques qui me réjouissent, il y a les titres en « On vous explique… », qu’on comprend évidemment comme « on vous fait savoir qu’on va faire notre travail… » et « et en même temps on vous fait savoir qu’on considère que vous avez la comprenotte atrophiée alors on va vraiment faire un effort d’esplication, bande d’abrutis ».

    On vous explique ça avec une rapide recherche dans Gougoule Niouze (bande d’abrutis)…

    https://www.theferrarista.com/forum-ferrari/uploads/monthly_2017_06/IMG_0103.JPG.7f4d63f122ff7c8806b81e395b27b42a.JPG

    – Climat : on vous explique ce qu’est la neutralité carbone et comment y parvenir
    https://www.lejdd.fr/Societe/climat-on-vous-explique-ce-quest-la-neutralite-carbone-et-comment-y-parvenir-3

    – Dacia s’y met aussi : on vous explique pourquoi les véhicules électriques coûteront bientôt moins cher
    https://www.ladepeche.fr/2020/03/04/dacia-sy-met-aussi-on-vous-explique-pourquoi-les-vehicules-electriques-cou

    – Coronavirus : on vous explique le stade 3 du plan de prévention
    https://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/coronavirus-on-vous-explique-le-stade-3-du-plan-de-prevention_3851931.h

    – Jean Paul Gaultier : lance son nouveau concept Haute Couture, on vous explique tout
    https://www.mariefrance.fr/mode/jean-paul-gaultier-lance-son-nouveau-concept-haute-couture-inedit-473523

    – Vous n’avez pas pu joindre SOS Médecins samedi ? On vous explique pourquoi
    https://www.varmatin.com/vie-locale/vous-navez-pas-pu-joindre-sos-medecins-samedi-on-vous-explique-pourquoi-47

    – Vous ne comprenez rien au « Super Tuesday » ? On vous explique tout
    https://www.nouvelobs.com/elections-americaines-2020/20200303.OBS25574/vous-ne-comprenez-rien-au-super-tuesday-on-vous-explique-tout.html
    (ce « Vous ne comprenez rien ? » est vraiment admirable…)

    – Le décor du défilé Louis Vuitton était tout simplement exceptionnel : on vous explique pourquoi
    https://www.vogue.fr/mode/article/fashion-week-paris-louis-vuitton-defile-automne-hiver-2020-2021-decor-exceptio

    – Cotes de sécurité des véhicules : on vous explique tout !
    https://www.guideautoweb.com/articles/54335/cotes-de-securite-des-vehicules-on-vous-explique-tout

    – Coronavirus : on vous explique les différents niveaux de mobilisation des hôpitaux de la région
    https://www.nicematin.com/sante/coronavirus-on-vous-explique-les-differents-niveaux-de-mobilisation-des-h

    – On vous explique comment est fabriquée la raclette (et comment bien la déguster)
    https://www.europe1.fr/societe/caillage-pressage-comment-est-fabriquee-la-raclette-et-comment-la-deguster-3

    – Du prélèvement à la transfusion, on vous explique tout sur le don du sang
    https://www.ledauphine.com/sante/2020/02/13/on-vous-explique-tout-sur-le-don-du-sang-hautesalpes-alpesdusud

    – On vous explique le fonctionnement et le but du conseil départemental des citoyens en transition
    https://www.lejdc.fr/nevers-58000/actualites/on-vous-explique-le-fonctionnement-et-le-but-du-conseil-departemental-des-cito

    – Coronavirus Covid-19 : on vous explique pourquoi les deux morts en Italie inquiètent autant
    https://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/coronavirus-covid-19-on-vous-explique-pourquoi-les-deux-deces-en-italie
    (parce qu’ils sont morts ?)

    – Réforme des retraites : Pourquoi le 49.3 ne résout pas tout pour le gouvernement
    https://www.20minutes.fr/faits_divers/2730751-20200302-reforme-retraites-pourquoi-493-resout-tout-gouvernement

    – [Le saviez-vous ?] On vous explique comment ça marche les élections municipales (car c’est un peu compliqué)
    https://www.info-tours.fr/articles/tours/2020/02/24/12619/le-saviez-vous-on-vous-explique-comment-a-marche-les-elections-municipale

    – Procuration de vote : on vous explique comment faire
    https://www.femmeactuelle.fr/vie-pratique/procuration-de-vote-on-vous-explique-comment-faire-2091094

    – La raquette à neige est sexy et on vous explique pourquoi
    https://news.google.com/articles/CBMieWh0dHBzOi8vd3d3LmxlZGF1cGhpbmUuY29tL2VkaXRpb24tY2x1c2VzLW1vbnQtYmx

    – On vous explique les nombreuses mesures de la loi « anti-gaspillage »
    https://www.nextinpact.com/news/108690-on-vous-explique-nombreuses-mesures-loi-anti-gaspillage.htm

    – Lutte contre le "séparatisme religieux" : on vous explique pourquoi Emmanuel Macron a décidé de supprimer le dispositif Elco
    https://www.francetvinfo.fr/societe/religion/religion-laicite/lutte-contre-le-separatisme-religieux-on-vous-explique-pourquoi-emmanue

    – Des "entrepreneurs banquiers" en milieu rural : on vous explique l’expérience tentée par la Caisse d’épargne
    https://www.ladepeche.fr/2020/02/19/tout-savoir-sur-le-nouveau-projet-de-banquiers-entrepreneurs-mis-en-place-

    – Débat démocrate : on vous explique pourquoi c’était aussi compliqué pour Michael Bloomberg
    https://www.lejdd.fr/International/debat-democrate-on-vous-explique-pourquoi-cetait-aussi-complique-pour-michael-

    – On vous explique pourquoi Ernest Seka manquera ASNL-Guingamp
    https://www.estrepublicain.fr/sport/2020/02/13/on-vous-explique-pourquoi-ernest-seka-manquera-asnl-guingamp

    – Apple : les achats unifiés Mac / iOS arrivent, on vous explique ce que ça change
    https://www.frandroid.com/marques/apple/672600_apple-les-achats-unifies-mac-ios-arrivent-on-vous-explique-ce-que-

    – Quel est le rôle des délégués du Défenseur des droits dans la Nièvre ? On vous explique
    https://www.lejdc.fr/nevers-58000/actualites/quel-est-le-role-des-delegues-du-defenseur-des-droits-dans-la-nievre-on-vous-e

    – Mushu, Cri-Kee, Li Shang : on vous explique pourquoi ils sont absents du remake de Mulan
    https://www.konbini.com/fr/cinema/mushu-cri-kee-shang-li-pourquoi-absents-remake-mulan

    – Gestion opaque, polémique Polanski… On vous explique pourquoi les César sont en pleine crise
    https://www.francetvinfo.fr/culture/cinema/cesar/on-vous-explique-pourquoi-les-cesar-sont-en-crise-a-quelques-semaines-d

    – On vous explique pourquoi l’invasion de criquets en Afrique de l’Est fait craindre une crise humanitaire et environnementale
    https://www.francetvinfo.fr/economie/emploi/metiers/agriculture/on-vous-explique-pourquoi-l-invasion-de-criquets-en-afrique-de-l-est-fa

    – Saint-Amand-Montrond : l’extension d’Intermarché a été refusée, on vous explique pourquoi
    https://www.leberry.fr/saint-amand-montrond-18200/actualites/saint-amand-montrond-l-extension-d-intermarche-a-ete-refusee-on-vous-expliqu

    – Les revenus des plus pauvres ont-ils baissé ou augmenté sous Macron ? On vous explique la bataille de chiffres
    https://www.lci.fr/politique/les-revenus-des-plus-pauvres-ont-ils-baisse-ou-augmente-sous-macron-on-vous-expl

    –----

    Un aspect toujours spectaculaire de ces stéréotypes dans les titres de médias, c’est qu’ils apparaissent tout autant dans les articles de la presse « sérieuse » que dans l’anecdotique de la PQR et, surtout, que dans la presse People. Le niveau de mépris affiché est tellement flagrant que j’ai même l’impression que c’est la presse « noble » qui reprend ici un tic de la presse trash.

  • L’application Uber admet 6 000 agressions sexuelles dans ses véhicules en deux ans aux Etats-Unis
    https://www.francetvinfo.fr/societe/harcelement-sexuel/l-application-uber-admet-6-000-agressions-sexuelles-en-deux-ans-aux-eta

    Après des années à refuser de chiffrer le problème, Uber a révélé avoir enregistré près de 6 000 agressions sexuelles aux Etats-Unis en deux ans. L’application, qui propose un service de réservation de voitures avec chauffeur, est largement accusée d’inefficacité et de mauvaise volonté dans ce domaine.

    Le géant du secteur a publié, jeudi 5 décembre, un rapport détaillé sur la sécurité, qui révèle que 5 981 agressions sexuelles ont été rapportées par des utilisateurs ou des conducteurs de son service, ainsi que des tiers, sur le territoire américain en 2017 et 2018. Ce chiffre comprend des attouchements, des tentatives d’agression et des viols. Le même rapport dénombre 19 homicides sur la même période.

    #culture_du_viol #plateformes

  • VIDEO. Pédophilie dans le sport : l’omerta
    publié le 12/12/2019
    https://www.francetvinfo.fr/societe/harcelement-sexuel/video-pedophilie-dans-le-sport-l-omerta_3741403.html

    Pendant huit mois, « Envoyé spécial » et Disclose ont enquêté sur la pédophilie et les violences sexuelles dans le sport. Cette plongée inédite dans le monde fermé des clubs amateurs et professionnels révèle la faillite de tout un système, des associations sportives aux fédérations, et jusqu’aux services de l’Etat. Un système dont les failles judiciaires et administratives encouragent parfois la récidive et le maintien en poste d’éducateurs sportifs sous le coup d’une procédure judiciaire ou déjà condamnés pour des viols ou des agressions sexuelles. (...)

  • Industrialisation des violences sexuelles

    au moins 276 sportifs victimes de l’omerta
    Une vaste enquête journalistique pointe la « faillite de tout un système ». La ministre des Sports, Roxana Maracineanu, est elle-même épinglée pour ne pas avoir lancé d’enquête administrative dans son club de natation, à Clamart, où un entraîneur est accusé d’agression sexuelle.

    http://www.leparisien.fr/sports/pedophilie-au-moins-276-sportifs-victimes-de-l-omerta-11-12-2019-8215608.

    En novembre 2017, en pleine vague #MeeToo, l’ex-championne olympique d’escrime Laura Flessel, alors ministre des sports, osait même déclarer : « Il n’y a pas d’omerta dans le sport. »

    https://www.mediapart.fr/journal/france/111219/pedophilie-dans-le-sport-des-defaillances-repetition-des-centaines-de-vict
    –—

    Chirurgien pédophile de Jonzac : 250 potentielles victimes identifiées, 184 plaintes déjà déposées
    L’enquête concernant Joël Le Scouarnec, chirurgien digestif, révèle une affaire hors-norme avec 250 potentielles victimes de faits non prescrits qui sont aujourd’hui identifiées.

    http://www.leparisien.fr/faits-divers/chirurgien-pedophile-de-jonzac-250-potentielles-victimes-identifiees-184-

    La Cour des comptes étrille la gestion des plaintes sexuelles par l’Ordre des médecins
    Dans un rapport publié ce lundi, la Cour des comptes dénonce la complaisance de l’Ordre à l’égard de praticiens soupçonnés d’agressions sexuelles et critique aussi le manque de rigueur financière. L’Ordre conteste en bloc.

    http://www.leparisien.fr/economie/la-cour-des-comptes-etrille-la-gestion-des-plaintes-sexuelles-par-l-ordre

    –—

    Le haut-fonctionnaire urophile et voyeur a aussi sévi à Strasbourg
    Il administrait un diurétique aux jeunes femmes qu’il recevait en entretien et les poussait à uriner devant lui. Marie, l’une de ses 200 victimes, raconte.

    https://www.lepoint.fr/societe/urophile-et-voyeur-le-drh-de-la-culture-a-aussi-sevi-a-strasbourg-18-11-2019

    Au ministère, tout le monde semblait connaître à Christian N. des penchants déviants, mais seules les photos clandestines semblaient être de notoriété publique. « On m’avait dit que c’était un dragueur et un coureur, explique une autre victime, ancienne employée du ministère. Visiblement, l’histoire des photos, ça se savait. » « Tout le monde m’a demandé si j’avais déjà rencontré le photographe, explique une autre. On m’a dit qu’il prenait en photo les jambes des femmes à leur insu à la cantine. On m’a dit de m’en méfier car c’était un vrai pervers. » Vendredi, le ministre de la Culture a réagi sur Europe 1. « C’est une affaire complètement folle d’un pervers », a déclaré Franck Riester, précisant être « atterré ». Le ministre, en fonction depuis octobre 2018, a rappelé le besoin d’« accompagner » les victimes.

    Plusieurs victimes racontent au quotidien avoir signalé le comportement de Christian N., parfois même à la justice , réticente à accorder du crédit à la plainte visant ce haut fonctionnaire.

    –—
    Dans l’église catholique on industrialise aussi

    En raison d’un code du silence imposé à tous les membres du clergé sous peine d’excommunication, les cas d’abus sexuel sur enfants n’ont guère été rapportés aux autorités chargées de l’application de la loi dans les pays où ces crimes ont eu lieu. Au contraire, des cas de religieuses et de prêtres rejetés, rétrogradés ou renvoyés pour n’avoir pas respecté l’obligation de silence ont été rapportés au Comité, ainsi que des cas de prêtres ayant été félicités pour avoir refusé de dénoncer des abuseurs d’enfants , comme illustré dans la lettre adressée par le Cardinal Castrillon Hojos à l’évêque Pierre Pican330 en 2001 ; »« e) Non seulement le signalement aux autorités nationales chargées de l’application de la loi n’a jamais été rendu obligatoire, mais il a été explicitement rejeté dans une lettre officielle adressée aux membres de la Conférence Épiscopale Irlandaise par l’évêque Moreno et le Nonce apostolique Storero en 1997. Dans de nombreuses affaires, les autorités ecclésiastiques, y compris aux plus hauts niveaux du Saint-Siège, ont fait montre de réticence, et dans certains cas ont refusé de coopérer avec les autorités judiciaires et les commissions nationales d’enquête. »

    –—

    Dans le détail, ce sont les condamnations pour viol qui ont le plus chuté, de près de 40%. Alors que 1 652 personnes ont été condamnées pour ce motif en 2007 par une cour d’assises, ce chiffre est passé à 1 003 en 2017. Même chose pour les viols aggravés : le nombre de peines est passé de 1 350 à 851 durant la même période.

    « On pourrait voir dans cette diminution des condamnations pour viol l’effet d’une augmentation des correctionnalisations qui conduiraient à ne renvoyer aux assises que les cas pour lesquels on attend une plus lourde sanction » notent les statisticiens du ministère. Ils font ainsi référence à la requalification par la justice de cas de viol, passible d’êter jugé par une cour d’assises, en agression sexuelle, un délit jugé par un tribunal correctionnel.
    Neuf ans et demi de prison en moyenne

    Mais cette tendance à la baisse des condamnations pour viol ne semble pas être le fait des requalifications, car les condamnations pour agressions sexuelles, ont, elles aussi, baissé. Les tribunaux correctionnels ont ainsi condamné 4 602 personnes pour ce délit en 2016, contre 5 868 en 2007. Les atteintes sexuelles sur mineur, qui concernent une minorité des condamnations, ont également connu une baisse de 23,7% sur la même période.

    https://www.francetvinfo.fr/societe/harcelement-sexuel/les-condamnations-pour-viol-ont-chute-de-40-en-dix-ans_2940491.html

    #violophilie #déni #pedocriminalité #viol #culture_du_viol #omerta #justice #injustice

    • Aujourd’hui âgé de 74 ans, Bernard Preynat a confirmé l’ampleur vertigineuse des agressions commises quand il était en poste à Sainte-Foy-lès-Lyon entre 1972 et 1991 , estimant qu’il avait fait subir des attouchements à un enfant « presque chaque week-end » pendant vingt ans . Lors des camps scouts, organisés notamment pendant les vacances scolaires, « ça pouvait être quatre ou cinq enfants en une semaine … », a-t-il précisé.

      Des déclarations qui laissent envisager l’existence de centaines de victimes . Une estimation bien plus lourde que celle de l’association La Parole libérée, qui en a recensé près de soixante-dix .

      https://www.mediapart.fr/journal/france/140120/proces-preynat-ce-qu-fait-la-c-est-une-therapie-familiale

    • L’ex-chirurgien Joël Le Scouarnec mis en examen pour viols et agressions sexuelles sur 312 personnes
      https://www.lemonde.fr/societe/article/2020/10/15/l-ex-chirurgien-joel-le-scouarnec-mis-en-examen-pour-viols-et-agressions-sex

      Le procureur de la République de Lorient, Stéphane Kellenberger, a annoncé, jeudi 15 octobre, la mise en examen du chirurgien Joël Le Scouarnec pour viols et agressions sexuelles concernant 312 victimes, principalement mineures.

      M. Le Scouarnec a été « mis en examen, pour ces 312 faits, commis sur autant de personnes, mineures et majeures », a déclaré lors d’une conférence de presse le procureur, après avoir détaillé les différents éléments de la procédure. Il s’agit de faits commis entre 1986 et 2014 par l’ex-chirurgien dans plusieurs établissements en France. Une information judiciaire a été ouverte notamment pour viols et agressions sexuelles sur mineurs de moins de 15 ans sur cette période.

      Le procureur a également annoncé l’ouverture d’une enquête préliminaire contre X du « chef d’abstention volontaire d’empêcher des crimes ou délits contre l’intégrité physique » afin de déterminer si des tiers auraient pu être au courant des actions du chirurgien et se seraient abstenus de les dénoncer.
      265 victimes de moins de 15 ans

      Sur les 349 victimes potentielles recensées au départ de cette affaire, 312 ont été retenues. Quelque 26 situations notamment étaient prescrites, pour cinq autres les faits sont apparus « impossible à suffisamment caractériser », a expliqué le procureur. Sur les 312 victimes retenues, 164 sont de sexe masculin, 148 de sexe féminin. 298 ont moins de 20 ans, dont 265 moins de 15 ans, a détaillé le procureur.

      Joël Le Scouarnec a été extrait de la prison de Saintes mardi matin pour être placé en garde à vue à Lorient dans le cadre de cette affaire. Il doit comparaître à partir du 30 novembre devant la cour d’assises de la Charente-Maritime pour d’autres faits qui lui sont reprochés.

      Le parquet de Lorient est saisi depuis novembre 2019 de l’affaire Le Scouarnec dans le cadre de l’enquête préliminaire, en raison de la localisation en Bretagne d’une majorité de faits, à l’époque de leur commission.

      Mystérieux carnets

      Durant les investigations, confiées en cosaisine à la section de recherches de la gendarmerie de Poitiers et au groupement de gendarmerie départementale du Morbihan, les enquêteurs ont procédé à « plus de 300 auditions de victimes, identifiables et identifiées », précise, dans un communiqué, M. Kellenberger.
      Article réservé à nos abonnés Lire aussi L’ex-chirurgien accusé de viols sur mineurs, la plus grande affaire de pédophilie en France

      En décembre 2019, le nombre de victimes potentielles de Joël Le Scouarnec, suspecté de viols et agressions sexuelles sur des patients mineurs durant près de trente ans de carrière, s’élevait à 349, selon l’ex-procureure de Lorient Laureline Peyrefitte.

      Ces faits, qu’il reconnaît partiellement, remontent aux années 1989 à 2017. Durant cette période, le chirurgien a travaillé en Touraine, à Loches (Indre-et-Loire), en Bretagne, à Vannes et Lorient (Morbihan) et en Charente-Maritime, à l’hôpital de Jonzac, lieu de son dernier domicile. En 2017, les enquêteurs avaient découvert à son domicile de mystérieux carnets comprenant des noms d’enfants.

  • Séisme dans la Drôme et l’Ardèche : pas de risque pour les centrales nucléaires, assure EDF
    Mis à jour le 11/11/2019 | 18:59
    https://www.francetvinfo.fr/societe/nucleaire/seisme-dans-la-drome-et-l-ardeche-pas-de-risque-nucleaire-assure-edf_36

    Le fournisseur d’électricité s’est voulu rassurant, affirmant que les centrales du Tricastin et de Cruas, situées à proximité de la zone où la secousse a été ressentie, n’ont subi aucun dégât.

    #commed'hab'
    #séisme

    • https://www.lemonde.fr/planete/article/2019/11/11/seisme-de-magnitude-5-4-dans-le-sud-est-de-la-france_6018764_3244.html

      L’épicentre du séisme se trouvait à un peu plus d’une dizaine de kilomètres de la centrale nucléaire de Cruas (Ardèche) et à une trentaine de kilomètres du site du Tricastin (Drôme), qui regroupe notamment une centrale nucléaire et des usines d’Orano (ex-Areva) de traitement du combustible nucléaire.

      Dans la soirée, EDF a décidé d’arrêter les trois réacteurs en marche de la centrale de Cruas – le réacteur n° 1 étant déjà à l’arrêt pour maintenance – « pour procéder à des contrôles complémentaires et préventifs ». « Les premiers contrôles n’ont pas mis en évidence de dégât apparent. Des vibrations ont cependant été enregistrées, ce qui nécessite de procéder à des contrôles complémentaires et préventifs », a expliqué le groupe dans un communiqué.

      « Le seuil sismique vibratoire a déclenché une alarme sur un seul des cinq capteurs présents sur le site. Aucun dégât sur les bâtiments n’a été constaté, et les installations fonctionnent normalement », avait plus tôt assuré le préfet de la Drôme, Hugues Moutouh. L’Autorité de sûreté nucléaire (ASN) avait, elle aussi, expliqué que le séisme n’avait provoqué « aucun dommage apparent » aux sites nucléaires, mais avait demandé à EDF de vérifier si les valeurs enregistrées dépassaient les seuils à partir desquels un examen plus poussé des installations, nécessitant l’arrêt des réacteurs, est nécessaire.

      « L’ASN examinera les conditions dans lesquelles [les] réacteurs pourront redémarrer » à Cruas, a précisé l’autorité dans la soirée. Une porte-parole a ajouté que l’arrêt des réacteurs pourrait durer « quelques jours », en fonction des résultats de l’audit.

      En revanche, la centrale nucléaire du Tricastin, la plus éloignée de l’épicentre du séisme, ne devra pas être arrêtée, aucun seuil d’alerte n’y ayant été mesuré, a ajouté l’ASN. Quant à l’usine Orano du Tricastin, « des centrifugeuses ont été arrêtées, mais pas pour des raisons de sûreté. Ce sont des arrêts qui se font automatiquement pour protéger le matériel », a souligné le directeur des centrales nucléaires à l’ASN, Rémy Catteau.

      « Les installations nucléaires sont dimensionnées pour résister à des niveaux plus élevés » de mouvements, a assuré le responsable, notant qu’il faut prendre en considération l’accélération du sol ressentie sur place, et pas la magnitude mesurée au niveau de l’épicentre. Et EDF de renchérir :

      « Le risque sismique a été pris en compte dès leur conception pour l’ensemble de nos centrales nucléaires, en fonction de l’historique des séismes observés dans les régions d’implantation de nos installations. »

      Pas d’inquiétude, donc ... Mais, car il y a un mais :

      https://www.ledauphine.com/france-monde/2019/11/11/seisme-la-peur-d-un-fukushima-a-la-centrale-du-tricastin

      Le séisme majoré de sécurité (SMS) a été recalculé après la catastrophe de Fukushima au Japon. Il est supérieur au séisme maximal historiquement vraisemblable qui est censé se produire tous les 1000 ans en moyenne.

      Il se base sur le tremblement de terre le plus intense de mémoire d’homme jamais recensé dans la région. Celui-ci s’est produit le 8 août 1873 avec une magnitude de 4,7 sur l’échelle de Richter. L’épicentre se situait à Châteauneuf-du-Rhône (Drôme) à 13 kilomètres de la centrale nucléaire du Tricastin.

      Le tremblement de terre de magnitude 5,4 qui s’est produit ce lundi était donc plus puissant que le séisme majoré de sécurité de magnitude 5,2 qui a été retenu par l’Autorité de sûreté du nucléaire. Son épicentre se trouvait à 26 kilomètres de la centrale du Tricastin et à 23 kilomètres de la centrale de Cruas.

      #EDF #ASN

  • La précarité détruit nos vies

    Communiqué du syndicat Solidaires étudiant-e-s à propos du geste d’un étudiant membre du syndicat de Lyon, qui s’est immolé devant le Crous hier, ainsi que le message qu’il a laissé.
    L’université a réagi, pas encore le ministère, ni le Crous.

    Le message que l’étudiant a laissé :

    #France #immolation #bourse #bourses #suicide #précarité_financière #étudiant #Lyon #Université #CROUS

    • Lyon : un étudiant gravement blessé après s’être immolé devant le Crous

      L’étudiant de 22 ans n’avait pas fait part de ses « difficultés personnelles » à l’université Lyon 2 indique sa présidente, tandis que des syndicats dénoncent « la précarité » de « la vie des étudiant-e-s ».

      Vendredi après-midi, un étudiant de 22 ans originaire de Saint-Étienne a été grièvement brûlé à Lyon après s’être immolé en pleine rue devant un restaurant universitaire situé dans le 7e arrondissement. Le jeune homme, brûlé à 90%, se trouve actuellement « entre la vie et la mort » au Centre des brûlés de l’hôpital Edouard Herriot de Lyon, indiquent les syndicats. Prévenue du geste de son compagnon par un SMS, c’est la petite amie de la victime, étudiante à Lyon 2, qui avait alerté les services de secours.

      Une enquête a été ouverte pour déterminer les raisons de son geste, mais dans un long message publié sur Facebook et relayé ce samedi par le quotidien Le Progrès, l’étudiant avait évoqué ses difficultés financières et justifié son geste par des revendications politiques, accusant notamment « Macron, Hollande, Sarkozy et l’UE ». « Luttons contre la montée du fascisme, qui ne fait que nous diviser, et du libéralisme, qui créé des inégalités. [...] Mon dernier souhait, c’est aussi que mes camarades continuent de lutter pour en finir définitivement avec tout ça », a-t-il souligné dans ce texte.
      Un dispositif de soutien psychologique mis en place

      L’étudiant n’avait pas fait part de ses « difficultés personnelles » à l’université Lyon 2, a appris l’AFP samedi auprès de sa présidente Nathalie Dompnier, qui précise que le jeune homme ne percevait plus sa bourse car il « triplait » sa deuxième année de licence. « L’université lui exprime tout son soutien, ainsi qu’à sa famille, à ses proches et à tou.tes ses camarades », a écrit également la présidente dans un communiqué. Un dispositif de soutien psychologique a été mis en place avec les services d’urgence, tandis qu’une cellule d’écoute sera mise en place dès mardi sur le campus Porte des Alpes pour les étudiants et les équipes, ajoute-t-elle, en précisant qu’un numéro vert spécifique devrait aussi être mis en place la semaine prochaine.
      « La précarité s’étend » pour les syndicats étudiants

      Les fédérations syndicales étudiantes SUD-éducation et Solidaires ont pour leur part dénoncé dans un communiqué commun « la précarité » de « la vie des étudiant-e-s ». « Son acte ne saurait être réduit au seul désespoir, c’est aussi à portée politique. Dans son message, notre camarade décrit la précarité qu’il subit, conséquence des politiques libérales, et le racisme quotidien », pointe le syndicat, qui souligne que « la précarité s’étend » et « broie de plus en plus de vies, y compris la vie des étudiant-e-s ».

      La ministre de l’Enseignement supérieur Frédérique Vidal s’est rendue samedi matin à Lyon pour rencontrer la présidente de l’université et les équipes du CROUS pour leur faire « part de sa profonde émotion face à l’acte dramatique » du jeune homme, « auquel elle a adressé ses premières pensées », selon le ministère.

      https://www.liberation.fr/france/2019/11/10/lyon-un-etudiant-gravement-blesse-apres-s-etre-immole-devant-le-crous_176

    • L’étudiant de 22 ans n’avait pas fait part de ses « difficultés personnelles » à l’université Lyon 2 indique sa présidente

      Il n’avait pas demandé la charité... Marre de ces bureaux où il faut se battre pour ses droits. Ensuite les autorités prétendent en avoir quelque chose à battre, du non-recours, mais répètent à l’envi qu’il y a des primes au fait de faire des recours à l’amiable, des alertes, et que la machine peut arrêter de broyer quand on le demande avec beaucoup d’ardeur. Merde !

    • Mardi 12/11 Rassemblements en solidarité à l’étudiant de Lyon 2 qui s’est immolé vendredi 8/11

      Ci-joints les différents horaires et lieux de rassemblement en solidarité à l’étudiant de Lyon 2 qui s’est immolé vendredi 8/11 devant le CROUS de La madeleine à Lyon 2.

      Le SNESUP-FSU adresse tout son soutien à cet étudiant, et également aux proches et à la famille de cet étudiant.

      Il appelle, avec la FSU, à se rassembler pour lui témoigner notre solidarité et pour dénoncer la précarité étudiante grandissante.

      Toutes et tous les étudiants doivent pouvoir étudier dans des conditions dignes et décentes.

      Aix-en-Provence 13h – CROUS Aix-Marseille / Avignon, 31 avenue Jules Ferry

      Amiens (FSE Amiens) 10h – CROUS Amiens Picardie (25 rue St Leu)

      Angers 12h puis 18h – Restau U Belle Beille (3 Boulevard de Lavoisier)

      Angoulême 12h – Place New York

      Annecy 12h – Au campus d’Annecy, sur le parvis face au resto universitaire (adresse de l’antenne du CROUS) au 3 chemin de Bellevue à Annecy le Vieux

      Avignon 13h – Devant le nouveau batiment du campus Hannah Arendt

      Besançon 18h – devant le CROUS de Bourgogne-Franche-Comté (38 avenue de l’observatoire)

      Bordeaux 18h – CROUS, place du séminaire

      Boulogne-sur-mer 13h – devant l’antenne du Crous rue du Vivier.

      Caen 12h – RU A, Campus 1 de l’Université

      Clermont-Ferrand 18h – Résidence CROUS 25 Rue Etienne Dolet

      Dijon 19h – Place du Bareuzai

      Grenoble 18h – Bâtiment CROUS 351 Allée de Berlioz (St Martin d’Hères)

      Guyane 12h – Université de Guyane bâtiment E

      La Rochelle 13h – Parvis du campus

      Lille 13h – Siège du CROUS de Lille 74 rue de Cambrai

      Limoges 12h – campus Vanteaux devant le CROUS

      Lyon 10h – CROUS de la Madeleine

      Marseille 18h – Faculté des sciences d’Aix-Marseille (3 place Victor Hugo)

      Montpellier 14h – Crous de montpellier : 2 Rue Monteil, 34093 Montpellier

      Metz 13h30 – CROUS de Lorraine au Saulcy

      Nancy 12h – CROUS Resto U 16 cours Léopold

      Nantes 12h – devant le pôle étudiant du campus Tertre

      Niort 17h – CROUS de Niort 7 rue du Galuchet

      Orléans 18h – Devant l’entrée du Forum, coté Bouillon (antenne du CROUS sur la fac)

      Paris, Ile-de-France 18h – Siège du CROUS Port Royal

      Pau 12h30 – CLOUS, 7 rue Saint John Perse

      Perpignan (Jeunes Communistes 66) 13h30 – devant le CROUS de l’Université de Perpignan, 52 avenue Paul Alduy
      https://www.facebook.com/events/439076413424300

      Poitiers 12h30 – RU Rabelais, campus de Poitiers,

      Rennes 18h – Siège du CROUS Rennes-Bretagne, Place Hoche

      Rouen 13h – CROUS de Rouen Normandie

      Saint-Brieuc 18h – CROUS, 1 boulevard Waldeck-Rousseau

      Saint-Denis 16h30 – Départ groupé de Université Paris 8 – Local A079 vers CROUS Port Royal (Paris)

      Saint-Brieuc 18h- Restaurant Universitaire du CROUS

      Saint-Étienne 10h – devant le CROUS du campus Tréfilerie

      Strasbourg 12h – devant le Patio (campus central) puis siège du Crous 1 Quai du Maire Dietrich

      Toulouse 12h30 – Resto U du Mirail (info lutte université Mirail)
      14h – CROUS de Toulouse-Occitanie 58 rue de Taur
      (Sciences Po Toulouse en Lutte, UNLToulouse, Révolution Permanente Toulouse, La repolitique-Sciences Po Toulouse)

      Tours 18h – 5 rue du docteur bretonneau (résidence CROUS)

      https://www.snesup.fr/article/mardi-1211-rassemblements-en-solidarite-letudiant-de-lyon-2-qui-sest-immole-v

    • Anas, 22 ans, s’immole par le feu et nous regardons ailleurs

      C’est un gamin, mon fils, ou votre frère. Il s’appelle #Anas, un étudiant de 22 ans, venu de Saint-Étienne à Lyon, pour apprendre et avancer. C’est un jeune homme, désespéré autant que déterminé, qui, vendredi, a tenté de se tuer sur la place publique. Depuis, la presse détourne les yeux. Des rassemblements sont prévus ce mardi.

      https://blogs.mediapart.fr/david-dufresne/blog/111119/anas-22-ans-simmole-par-le-feu-et-nous-regardons-ailleurs
      Un article de @davduf

    • « J’arrivais en cours en larmes » : #précarité_étudiante, une vie sur le fil

      Des étudiants témoignent de leurs conditions de vie alors que plusieurs rassemblements ont lieu ce mardi en mémoire de ce jeune homme de 22 ans qui a tenté de s’immoler par le feu à Lyon pour dénoncer une précarité grandissante.

      Pendant sa première année d’études supérieures en archéologie et anthropologie, Laura est devenue familière des petits pains au fromage à quelques centimes du supermarché Lidl en face de sa fac. Ils lui servaient de déjeuner les jours où les 3 à 5 euros de la cafétéria, c’était déjà trop. La précarité étudiante, cette Lyonnaise âgée de 24 ans l’a donc bien connue.

      C’est ce qui l’a poussée à arrêter ses études, en début de licence 2. Et qui a conduit un jeune homme de 22 ans à tenter de s’immoler par le feu, le 8 novembre dernier, devant un restaurant universitaire à Lyon. Ce mardi, le syndicat Solidaires étudiant.e.s appelle à se rassembler devant tous les Crous de France, en soutien à cet étudiant aujourd’hui entre la vie et la mort, brûlé à 90 %. En 2017, selon l’Unef, 20 % des étudiants vivaient en dessous du seuil de pauvreté.

      Quand elle commence sa licence, à Lyon, Laura vit encore chez ses parents. Sa mère, auto-entrepreneuse, essaie de lancer son entreprise de traiteur, elle travaille très peu. Son père gagne « trop bien sa vie » pour que la jeune femme puisse être éligible à une bourse. Mais pas assez pour financer ses études, au-delà des frais d’inscriptions, très peu élevées, à l’université. Laura doit se débrouiller pour les transports et les repas.
      Manger du riz ou des pâtes instantanées

      Elle essaie de faire des petits boulots, « des extras dans des bars ou des restaurants ». Elle aurait pu demander une dispense d’assiduité, pour travailler davantage. « Mais j’étais déjà une élève plutôt moyenne, je ne voulais pas me mettre encore plus en difficulté en ratant des cours pour travailler », explique-t-elle. Elle préfère se priver un peu le midi, quand cela devient trop difficile. Mais surtout ne rien demander à ses parents qui « se sont toujours saignés » pour elle, son frère et sa sœur.

      Selon une étude menée par la Mutuelle générale de l’Education nationale (MGEN), 68 % des étudiants sautent des repas de temps à autre, comme Laura, et seulement 60 % disent « manger un peu de tout ». Pour ceux qui ne vivent plus chez leurs parents, cela se traduit souvent par du riz, des pommes de terre ou « des pâtes instantanées à 30 centimes », confie Margot, 26 ans, en 2ème année de thèse d’histoire de l’art contemporain.
      Compter même les dépenses de santé

      Jusqu’à son master 1, la jeune fille bénéficiait pourtant d’une bourse de 550 euros par mois -l’échelon le plus élevé. Mais une fois le loyer, l’électricité de son logement mal isolé, l’abonnement à Internet - indispensable aujourd’hui pour étudier - et les transports payés… il ne reste pas grand-chose pour vivre. Au quotidien, ce sont des petits arrangements permanents : pas de loisirs, ou alors que des activités gratuites, des vêtements d’occasion et de bons amis pas trop maladroits pour se faire couper les cheveux.

      Une vie sur le fil, qui ne permet aucun écart. « Les mois où il faut acheter des livres pour la fac sont compliqués », explique Margot. Ceux où sa vieille voiture tombe en panne encore plus. Mais impossible de s’en séparer : elle en a besoin pour se rendre à l’Ephad où elle fait des remplacements pour compléter son revenu. Même les soins de santé passent à la trappe : selon l’Insee, 13,5 % des étudiants ont déjà renoncé à aller chez le médecin pour des raisons financières. Margot, elle, n’a pas vu de gynécologue depuis quatre ans.
      Friser le burn-out

      Au bout de plusieurs années d’études à tout compter, mal s’alimenter, travailler sur les jours de pause… C’est le stress et l’épuisement qui l’emportent. Margot n’a pris que 6 jours de congé, l’été dernier, depuis le début de ses études il y a 7 ans. En 2ème année de master, elle a commencé à faire des ulcères à l’estomac à répétition.

      Pauline, étudiante boursière en master d’études de cinéma à Lyon a fait « une sorte de burn-out » pendant sa 3e année de licence. A ce moment-là, elle aussi cumulait un job de caissière à Franprix, 15 heures par semaine, et ses études. Une année difficile : « J’arrivais en cours en larmes, se souvient-elle. J’étais épuisée, je m’énervais tout le temps pour rien… Ça a bousillé mon année ». Ses résultats en ont pâti.

      http://www.leparisien.fr/societe/j-arrivais-en-cours-en-larmes-precarite-etudiante-une-vie-sur-le-fil-12-1

    • #Pierre_Ouzoulias interroge Gabriel Attal sur la précarité étiudiante - 13 novembre 2019

      On nous souffle dans l’oreillette que la Ministre serait dans l’Antarticque…

      Ce mercredi 13 novembre, Pierre Ouzoulias, lors de la séance de questions d’actualité au gouvernement, a interrogé Gabriel Attal (en l’absence de Frédérique Vidal) sur la précarité étudiante.

      Voir ci-dessous le texte de sa question ainsi que le lien vers la captation vidéo de la question.

      2019/11/13 - Question d’actualité au Gouvernement - Pierre Ouzoulias - « Précarité étudiante »

      « Plus d’un étudiant sur deux ne mange pas tous les jours à sa faim, près d’un étudiant sur deux a renoncé à se soigner par manque d’argent, il n’y a que 175 000 places en résidences étudiantes pour 700 000 étudiants boursiers et le loyer représente plus de 70 % du budget moyen des étudiants. Plus d’un étudiant sur deux est obligé de travailler pour étudier et subsister. Ils occupent les emplois les plus précaires, les plus harassants et les moins rémunérés. Ainsi, ils composent près de 60 % de la main-d’œuvre des plate-formes de prestations. À tout cela s’ajoutent des conditions d’enseignement indignes et un sous-encadrement pédagogique chronique.
      La grande majorité de la population estudiantine est en souffrance et l’aggravation de sa situation d’existence conduit à la désespérance, à des drames humains et à des gestes désespérés, comme celui d’Anas, qui sont autant de cris de détresse que vous ne pouvez ignorer.
      Les conséquences de ce mal être endémique sont catastrophiques pour notre pays. De moins en moins d’étudiants poursuivent un cursus complet, le nombre de doctorants baisse chaque année et la fuite des cerveaux est maintenant manifeste.
      À cette crise majeure, vous répondez par une baisse des moyens alloués à l’enseignement supérieur. La dépense par étudiant atteint aujourd’hui son plus bas niveau depuis 2008 et votre projet de loi de finances ne porte pas l’ambition politique d’arrêter cette chute.
      À la jeunesse qui souhaite s’investir dans la connaissance, la culture et les œuvres de la pensée, vous renvoyez le message détestable qu’elle ne serait qu’une charge, qu’un fardeau improductif qu’il vaudrait continûment alléger. »

      http://www.sauvonsluniversite.com/spip.php?article8543

    • Immolation d’un étudiant. La stratégie du chox, et les sinistres connards qui en sont responsables - affordance.info, 13 novembre 2019

      "Dans un monde normal la CPU, la conférence des présidents d’université, aurait suspendu l’ensemble de ses travaux, pour une semaine au moins, le temps de comprendre, le temps d’analyser, le temps de chercher ce qui fait qu’en France au 21ème siècle un étudiant décide de s’immoler par le feu devant un CROUS pour dénoncer la précarité et la misère de la jeunesse. La CPU aurait également pu déclarer un genre de minute de silence. Après tout, dans cette « communauté » qu’est l’université, si l’on n’est pas capable de fermer sa gueule et de se recueillir un instant pour cet étudiant là, alors quand le serons-nous ? Mais il n’y a pas eu de minute de silence. Un vieux président qui meurt (Chirac), minute de silence dans toutes les universités. Mais un étudiant qui s’immole par le feu au 21è siècle, et puis rien. "

      Un étudiant s’est donc immolé par le feu devant une université, devant un CROUS, dans un acte politique pour dénoncer explicitement la précarisation qui touche la jeunesse. En France. En 2019. Au 21ème siècle. Celui que l’on nous vantait encore au siècle précédent comme étant celui de « l’économie de la connaissance ». Cette jeunesse qui brûle.

      Cette immolation par le feu, cette image que je n’ai pas vue, elle ne me quitte pas depuis vendredi. Parce que cet étudiant aurait pu être l’un des miens. Il n’était ni plus fragile, ni moins bien entouré, ni plus précaire que la plupart des miens, que j’ai quitté ce matin, et que je vais retrouver demain. Pour leur dire quoi ?

      Dans un monde normal on aurait espéré que ce geste aboutisse au moins à une forme de trêve. Que nous cessions d’être collectivement d’immenses connards et connasses et que nous nous regroupions pour réfléchir. Pour prendre le temps. Pour laisser la douleur et la colère jaillir. Pour mettre des mots sur l’indicible. En France au 21ème siècle un étudiant de 22 ans s’est immolé par le feu parce qu’il était pauvre, précaire, et qu’il n’avait plus droit à aucune aide. Dans un monde normal on aurait espéré que ce geste aboutisse au moins à une forme de trêve. Comme à chaque basculement dans l’horreur. Comme à chaque effet de sidération qui saisit une société toute entière. Le mois de Novembre semble hélas propice à ce genre de sidération. Mais là, rien. Juste rien.

      La ministre Frédérique Vidal a fait une rapide visite au CROUS de Lyon, le vendredi du drame, pour « assurer la communauté universitaire de son soutien ». Ella a aussi exprimé son « soutien » à la famille de cet homme de 22 ans qui s’est immolé par le feu. Et elle s’est barrée. Au Groenland je crois. Ou en Antarctique, je ne sais plus. Pour un voyage bien sûr aussi légitime qu’important. Quand on est ministre de la recherche et de l’enseignement supérieur on ne va pas non plus trop modifier son agenda sous prétexte qu’un étudiant de 22 ans s’est immolé par le feu pour dénoncer la précarité dont tous les étudiants sont aujourd’hui victimes. Vous êtes une sinistre et cynique connasse madame la ministre Vidal.

      Sur Twitter, la ministre Frédérique Vidal a, depuis le Groenland ou l’antarctique, dénoncé « avec la plus grande fermeté » les actes de dégradation commis par les manifestants réunis devant le CROUS de Lyon en hommage à leur camarade toujours actuellement entre la vie et la mort. Car l’important quand un étudiant s’immole par le feu en France au 21ème siècle c’est de bien rappeler à ses camarades étudiants que l’important c’est l’ordre public et qu’il ne faut pas dégrader des biens matériels. Foutez-vous le feu si vous voulez, immolez-vous, mais ayez l’amabilité de bien nettoyer après et pensez à être à l’heure en amphi. Il faut noter que le fil Twitter de la ministre Vidal est parfaitement exempt du moindre Tweet sur un étudiant qui s’est immolé par le feu en France au 21ème siècle. Vous êtes une sinistre et cynique connasse madame la ministre Vidal.

      Dans un monde normal la CPU, la conférence des présidents d’université, aurait suspendu l’ensemble de ses travaux, pour une semaine au moins, le temps de comprendre, le temps d’analyser, le temps de chercher ce qui fait qu’en France au 21ème siècle un étudiant décide de s’immoler par le feu devant un CROUS pour dénoncer la précarité et la misère de la jeunesse. La CPU aurait également pu déclarer un genre de minute de silence. Après tout, dans cette « communauté » qu’est l’université, si l’on n’est pas capable de fermer sa gueule et de se recueillir un instant pour cet étudiant là, alors quand le serons-nous ? Mais il n’y a pas eu de minute de silence. Un vieux président qui meurt (Chirac), minute de silence dans toutes les universités. Mais un étudiant qui s’immole par le feu au 21è siècle, et puis rien. Il n’est pas mort me direz-vous. Bien sûr. Bien sûr. Dans ce monde qui est le notre et qui est tout sauf normal, la CPU a fait un communiqué qui est à lui seul une épure du laconisme le plus brut. Parlant de « tentative de suicide » pour ne surtout pas dire la vérité. Car oui en France chaque année un grand nombre d’étudiants font des tentatives de suicide. Mais ce mois de Novembre du 21ème siècle, en France, un étudiant s’est immolé par le feu. Les gens qui ont signé le communiqué de la CPU sont de sinistres connards.

      Dans un monde normal la présidence de l’université de Lyon aurait eu la décence de ne pas clore son « communiqué » sur l’immolation par le feu de l’un de ses étudiants par un dernier paragraphe « condamnant les blocages » après 6 autres paragraphes expliquant que ce n’est la faute de personne et surtout pas celle de l’université. Les gens de la présidence de l’université de Lyon qui ont signé ce communiqué sont de sinistres connards.

      Dans un monde normal nous serions tous à l’arrêt. Nous aurions arrêté de faire cours, nous aurions organisé des temps de parole avec nos étudiants. Certains collègues l’ont fait. Probablement. Je n’en sais rien. Moi je ne l’ai pas fait. Pas encore. J’ai eu cours hier et aujourd’hui et je n’ai rien fait. Je suis un sinistre connard. Je le ferai peut-être demain. Probablement même.

      http://www.sauvonsluniversite.fr/spip.php?article8542

    • "J’ai un euro par jour pour manger" : trois étudiants témoignent de leur grande précarité

      Plusieurs centaines d’étudiants ont manifesté en France mardi aux abords d’une quarantaine de Crous et d’universités contre la précarité étudiante. Certains ont raconté à franceinfo leur quotidien fragile.

      « La précarité tue. » Avec ce hashtag, des centaines d’étudiants ont réagi sur Twitter après l’immolation par le feu, vendredi, d’un de leurs camarades, devant le siège du Crous, à Lyon. Brûlé à 90% et entre la vie et la mort, cet étudiant en licence de sciences politiques voulait dénoncer la précarité dans laquelle vivent de nombreux jeunes. « Même quand j’avais 450 euros par mois, était-ce suffisant pour vivre ? », s’interrogeait le jeune homme, dans un message posté sur les réseaux sociaux pour expliquer son geste.

      L’université Lyon 2, où est inscrit le jeune homme, a été de nouveau fermée pour la journée, mercredi 13 novembre, après des blocages, menés dans toute la France pour protester contre la précarité. Trois étudiants racontent leurs difficultés à franceinfo.
      Sophie*, 26 ans, une thèse et deux emplois

      « Pour tenter de vivre dignement, je cumule deux emplois », explique Sophie*, 26 ans, étudiante en histoire de l’art à Pau (Pyrénées-Atlantiques). Comme la jeune femme ne souhaitait pas qu’on lui impose un sujet de recherche, elle a dû faire l’impasse d’un contrat de doctorante, qui aurait pu lui permettre de financer une partie de ses études. Elle ne bénéficie pas non plus de bourse. En 2016, 22,7% des étudiants interrogés déclaraient auprès de l’Observatoire national de la vie étudiante (OVE), avoir été confrontés « à d’importantes difficultés financières durant l’année ».

      Sophie, syndiquée depuis sept ans au sein de l’organisation Solidaires étudiant-e-s, à l’origine de l’appel national à manifester devant les Crous, travaille à la bibliothèque de son université et effectue des remplacements dans un établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (Ehpad). « Je peux faire jusqu’à 40 heures par semaine, en plus de mes travaux de recherche, mais c’est variable d’un mois à l’autre ». L’étudiante dit gagner entre 900 et 1 000 euros par mois. Difficile de demander de l’aide. Entre « honte » et « dignité », les étudiants veulent être ces « jeunes adultes responsables que la société attend d’eux », analyse Sophie.

      Avec 680 euros de frais fixe (loyer, électricité et téléphone), il lui reste souvent moins de 300 euros pour la nourriture, les livres et l’épargne, en prévision du second semestre. Sophie économise afin de pouvoir se consacrer pleinement à ses études à partir de janvier. « En général, les étudiants qui s’auto-financent tiennent six années », confie la jeune femme. « Moi, je ne tiendrai pas plus de quatre ans. Si j’arrête avant d’avoir rendu ma thèse, j’aurai perdu toutes ces années et développé des maladies chroniques pour rien. » A cause de son rythme de vie, la jeune femme souffre de fatigue et de troubles dépressifs chroniques. Selon l’Observatoire de la vie étudiante, environ 60% des étudiants interrogés en 2016 éprouvaient de la fatigue, autant souffraient de stress quand 45% évoquaient des troubles du sommeil et 32% parlaient de déprime.
      Ugo, 19 ans, un euro par jour pour manger

      « Je me suis fixé cette somme de 1 euro par jour pour manger, pour tenir le mois », explique Ugo, 19 ans, étudiant en deuxième année d’histoire et sociologie à Rennes (Ille-et-Vilaine). Boursier « échelon zéro bis », le plus bas de l’échelle des bourses, le jeune homme touche environ 100 euros par mois. Ses parents, qui ont aussi ses deux petites sœurs à charge, financent son appartement, car il n’est pas éligible pour une chambre au Centre régional des œuvres universitaires et scolaires, le Crous. Ugo gère le reste de ses frais fixes en alternant les pâtes, le riz et les pommes de terre. « Je compte toutes mes sorties », ajoute-t-il.

      Après avoir été livreur dans diverses enseignes, le jeune homme a trouvé un emploi fixe comme agent d’escale à la gare de Rennes. Près d’un étudiant sur deux (46%) travaille en dehors de ses études, selon l’OVE. Intérimaire, son nombre d’heures est variable et il gagne entre 600 et 900 euros par mois.

      J’ai peur de perdre mes aides, alors j’essaie de mettre un maximum de côté cette année, pour ensuite faire un master à Paris.Ugo, étudiantà franceinfo

      Pour pouvoir travailler, Ugo bénéficie d’une « dispense d’assiduité » qui lui permet de « rater » certains cours. En contrepartie, il ne bénéficie pas du contrôle continu et joue « son année » uniquement au moment des examens de fin de semestre. Une absence que toutes les facultés ne permettent pas.
      Karine*, 22 ans, endettée, a arrêté ses études

      « J’étais tellement stressée et dépressive que je n’arrivais plus à aller en cours », lâche Karine, 22 ans. Prise dans un engrenage entre petits boulots, soins psychologiques et cours de sociologie à la faculté de Poitiers (Vienne), la jeune femme a tout arrêté en fin de deuxième année, en 2018.

      Elle a grandi avec peu, sa mère touchant le revenu minimum d’insertion (RSA), mais l’étudiante bouclait difficilement les fins de mois avec 350 euros pour vivre. Karine cumule encore les dettes. Ses petits emplois lui faisaient manquer certains enseignements. « Quand vous êtes boursier, vous avez une obligation d’aller en cours, sinon le Crous vous demande de rembourser », explique la jeune femme qui, un an après, est toujours en litige avec l’organisme. Sollicité par franceinfo, le Crous n’a pas souhaité répondre.

      https://www.francetvinfo.fr/societe/education/j-ai-un-euro-par-jour-pour-manger-trois-etudiants-temoignent-de-leur-gr
      #alimentation

    • Il me semble important de ne pas invisibilisé le sexisme de ce discours, or je ne voie pas grand monde pour en parler. Les commentaires font comme si ce type de discours était rare et interdit alors que la fenêtre est grande ouverte sur l’injonction faites aux femmes de se mettre au service d’hommes à travers la conjugalité et surtout la procréation. Dans le concret c’est le message que toute la société porte aux femmes.

      #sexisme #violence_économique #couple #femmes #divorce #déni #invisibilisation

      http://www.payetondivorce.fr/2019/11/06/divorce-violence-argent

      Une fois débarrassées de notre conjoint violent, nous tombons sous le coup d’une autre violence, dans l’indifférence générale.

      Et si hier une banale et proprette nazillonne a pu tranquillement cracher sur une chaîne d’info que les femmes au smic n’ont pas à divorcer, ce n’est pas du tout parce qu’elle a eu le culot dégueulasse des fachos décomplexés, mais parce qu’elle n’a fait qu’exprimer une vérité que la société toute entière approuve, sans même le savoir. La petite faf d’hier n’a pas proféré une horreur inédite : elle a verbalisé un constat que nous, femmes divorcées avec les huissiers au cul, nous faisons chaque jour. Quand on a pas de fric on ne divorce pas. Et si on divorce quand même, on le paiera.

      Depuis le 6 mai la société ne me dit qu’une seule phrase, toujours la même, à chaque courrier, à chaque mise en demeure, à chaque prélèvement rejeté, à chaque article que je sors de mon caddie : “Marche ou crève, connasse”.

      Et je crois que je fais les deux en même temps, jour après jour. Je marche, et je crève. Je suis dévorée de colère, mais ma colère est politique, et elle se dresse contre une violence économique, infligée de façon systémique à des femmes parce qu’elles ont divorcé. Cette violence n’est pas le fruit de notre inconséquence ou d’une décision mal pesée au regard de nos moyens financiers. Elle est le fruit d’une répression organisée, visant à nous tenir en laisse, à nous empêcher de sauver notre peau. Et comme on ne plie pas et qu’on divorce quand même, on n’a qu’à se débrouiller et crever sous les dettes et le manque de pognon, le manque d’aides, le manque de soutien. Après tout, on s’en est sorties, on l’a quitté ce sale con, qu’est-ce qu’on veut de plus, il y a des femmes qui meurent assassinées quand même, un peu de décence, fermez vos gueules les survivantes au frigo vide. Vous êtes indésirables, invendables pour les assos, invendables dans les médias, tout le monde s’en fout de ce qui va vous arriver.

      Ne l’oubliez pas quand vous me voyez mendier du fric sur internet, ou quand vous voyez passer les appels au secours de celles qui comme moi paient leur décision à chaque minute de leur nouvelle existence, toujours vivantes et dépérissant face à des gens qui détourneront forcément le regard à la fin de la première saison, puisque leur histoire n’est plus assez sexy pour émouvoir, et que le récit d’un naufrage quotidien, à base de paquets de nouilles et de rage frustrée, sera toujours moins vendeur que la photo d’un visage couvert de bleus ou des pancartes agitées sous vos yeux. Vous nous préférez mortes, en fait.

      Sentez-vous coupables de nous laisser crever en espérant que ça s’arrangera tout seul ou qu’on aura un truc plus passionnant à raconter au prochain épisode. Vous êtes tous coupables. Comme je le suis d’avoir divorcé, alors que je n’ai même pas un SMIC. C’est ce qu’on me prouve chaque jour.

    • Elle a joué son rôle, elle a étendu la fenêtre d’Overton ; L’incorrect va pouvoir passer pour un magazine modéré ; mission accomplie pour la soldate ultra conservatrice Graziani.

      Après ses propos polémiques sur les mères célibataires, l’éditorialiste Julie Graziani renvoyée du magazine « L’incorrect »

      « La rédaction a décidé qu’en aucun cas Julie Graziani ne pouvait plus la représenter, à la télévision ni ailleurs, sur les réseaux sociaux ou dans quelques médias », explique le directeur du mensuel sur son site internet.

      https://www.francetvinfo.fr/societe/violences-faites-aux-femmes/apres-ses-propos-polemiques-sur-les-meres-celibataires-l-editorialiste-
      #violences_faites_aux_femmes

  • Le glissement sémantique de Foodporn et la banalisation du viol

    Je suis super larguée niveau hightech-words-in, hier je regarde la télé et le présentateur de capital te vante le foodporn pour te parler de recettes de cuisine.
    Je suis scotchée, hein mais c’est quoi encore ce truc pour faire passer le porno comme top cool sympa.
    Le terme de foodporn a été inventé en 1984 par la féministe Ros Coward https://en.wikipedia.org/wiki/Ros_Coward (la cherche pas sur WP français, elle existe pas) pour dénoncer la bouffe industrielle desgueu présentée dans les pubs des années 70.
    Aujourd’hui ça n’a rien à voir avec ça puisque le terme désigne, semble-t-il assez couramment, chez les jeunes des réseaux sociaux web12 des photos ou vidéos de plats cuisinés.
    Euh … raa, je m’étrangle, héé les mômes, grâce à ce vocabulaire détourné, vous êtes en train d’accepter de glisser insidieusement vers une banalisation et donc une acceptation de la pornographie.

    Je m’explique, l’étymologie de pornographie c’est pórnê (πόρνη), « prostitution », et gráphô (γράφω), « écrire ». Sauf que gráphô étant également à la racine de graphisme, photographie, on considére que pornographie est la représentation visuelle de la prostitution, et le mot porno est le diminutif de pornographie.

    La pornographie c’est donc de la prostitution filmée https://tradfem.wordpress.com/2019/10/01/la-pornographie-cest-de-la-prostitution-filmee-et-totalement-depe
    et la prostitution c’est aussi du viol parce que La prostitution et la culture du viol sont indissociables http://sisyphe.org/spip.php?article5358.

    La plupart des spams vendant des sites pornographiques inclut un autre diminutif de pornographie qui est porn.

    Une fois cela posé si on réfléchit à ce que signifie réellement foodporn, c’est juste l’apologie masquée de la culture du viol par le biais anodin des photographies de cuisine et ça passe dans le langage courant au point que des crétins de la télé la diffuse sans vergogne et sans cerveau. A ce rythme là, quand je pars en voyageporn, je quitte ma maisonporn, je prends ma valiseporn, je pars en carporn ou en trainporn. Comment en est-on arrivé à ce point d’insignifiance détournée pour vanter la pornographie, faire croire en plus que c’est un truc qui donnerait envie, hé ho vous êtes certain·e de ce que vous racontez ?

    Avant de le prononcer à tout va, pensez seulement à ce que ce terme signifie réellement et comment on peut évitez de perpétuer l’acceptation de l’asservissement des femmes et des violences qui leur sont faites avant de reprendre sans réfléchir ce mot atroce.

    Merci de refuser d’alimenter l’industrie du sexe.

    @cuisinelibre

  • La carte judiciaire peut-elle être réformée en fonction des scores de LREM aux élections ? (Franceinfo)
    https://www.crashdebug.fr/actualites-france/16702-la-carte-judiciaire-peut-elle-etre-reformee-en-fonction-des-scores-

    https://www.francetvinfo.fr/societe/justice/la-carte-judiciaire-peut-elle-etre-reformee-en-fonction-des-scores-de-l

    Information complémentaire :

    Crashdebug : C’est moche pour la démocratie : LREM a remis une nouvelle fois en cause un vote à l’Assemblée (RT)

    #En_vedette #Actualités_françaises

  • Mayotte : le défi de la lutte contre l’immigration clandestine (Franceinfo)
    https://www.crashdebug.fr/actualites-france/16687-mayotte-le-defi-de-la-lutte-contre-l-immigration-clandestine-france

    Bonjour, nous sommes le mercredi 23 octobre donc petit rappel pour vous indiquer que suite au vote de la loi droit voisins, à partir du jeudi 24 octobre nous n’aurons plus le droit de reprendre des articles de presse Française

    Vous trouverez donc un titre et un lien et des informations complémentaires sous l’article, j’ai testé la mise en page sur mobile ça ne pose pas trop de soucis vous consulter l’article et vous faites retour, et tout vas bien,

    https://www.francetvinfo.fr/societe/immigration/mayotte-le-defi-de-la-lutte-contre-l-immigration-clandestine_3670953.ht

    Information complémentaire :

    Crashdebug.fr : 9,3 millions de pauvres en France : les inégalités se sont accrues en 2018 (...)

    #En_vedette #Actualités_françaises

  • La démocratie en marche : on lance une théorie du complot (« c’est pas un vrai pompier »), ensuite on publie une autocritique (« je regrette, pardon pardon »), et fait savoir qu’il risque de perdre son boulot, parce que manifester en n’étant pas content, c’est pas bien (le principe étant qu’on devrait manifester uniquement quand on est content et qu’on a envie de faire savoir qu’on aime la police, l’évolution des budgets des services publics et Emmanuel Macron).

    Un homme s’est-il déguisé en pompier pour insulter Emmanuel Macron lors de la manifestation à Paris ?
    https://www.francetvinfo.fr/societe/mobilisation-des-pompiers/un-homme-s-est-il-deguise-en-pompier-pour-insulter-emmanuel-macron-lors

    Plusieurs responsables syndicaux des soldats du feu assurent à franceinfo que l’homme est bien un des leurs. Le pompier en question déclare à LCI regretter ses propos. Le service départemental d’incendie et de secours de l’Essonne, où il travaille, menace de le sanctionner.

    • Tu veux dire que même les pompiers détestent la police ?

      Ça me rappelle il y a quelques années, j’étais vers Nation (je me souviens : on visitait la Camif Meubles, vers 2006 du coup). En sortant on est tombés au milieu d’une manif de pompiers en train de se faire gazer par les CRS. C’était assez spectaculaire, parce que faire brûler des trucs pour que ça flambe de manière impressionnante, bon ben les pompiers ils savent faire. Et les noyer sous les lacrymogènes, alors que les types, littéralement, c’est leur métier de continuer à fonctionner tout en respirant des saloperies (genre j’aime l’odeur de la lacrymogène au petit matin)... visuellement ambiance crépusculaire en plein après-midi, avec les feux de pneus allumés dans les nuages de gaz. Et dans le combat des robocops contre les pompiers, pas bien certains de qui allait gagner...

    • Je n’ai pas trop suivi la manifestation des pompiers, ni trop compris leur revendications. Les vidéos pompiers vs CRS sont assez spectaculaire sinon violente mais pas plus que quand les flics tapent sur les matons. Tout ça sent bon la testostérone.
      Il y a un ou deux ma voisine, qui abusait un peu des anxiolytique, se retrouve sur le palier dans la fumée, toute sirène hurlante. Je coupe son anti-fumée et le gaz sous une casserole. Elle s’était endormie en oubliant 2 œufs sur le feu. Un autre voisin avait appelé les pompiers, la fumée avait pratiquement disparu avant qu’ils arrivent. V’là pas le bordel ! l’immeuble évacué, les pompiers équipés de masques à oxygène et tout le tintouin,,, tout ça pour 2 œufs durs.