Wajib le film de @AnnemarieJacir au festival Ramdam à Tournai - Belgique
17/01 En présence de l’équipe du film & débat à 19h
18/01 - 14:00
20/01 - 09:00
–-> ▻http://www.ramdamfestival.be/movie/wajib
Wajib le film de @AnnemarieJacir au festival Ramdam à Tournai - Belgique
17/01 En présence de l’équipe du film & débat à 19h
18/01 - 14:00
20/01 - 09:00
–-> ▻http://www.ramdamfestival.be/movie/wajib
Sortie cinéma en France février 14, 2018
Bande annonce en FR —> ▻https://www.facebook.com/WajibFilm/videos/1448748925251364
« Wajib », le candidat palestinien à l’Oscar du meilleur film étranger, réalise de nombreuses ventes ▻http://www.agencemediapalestine.fr/blog/2017/12/22/wajib-le-candidat-palestinien-a-loscar-du-meilleur-film-etrange
Le sombre rôle d’Israël dans la sale guerre du Guatemala
Gabriel Schivone, The Electronic Intifada – 20 Janvier 2017 - Traduction : Lauriane G. pour l’Agence Média Palestine
▻http://www.agencemediapalestine.fr/blog/2017/12/27/le-sombre-role-disrael-dans-la-sale-guerre-du-guatemala
En Novembre, un juge guatémaltèque autorisa l’ouverture d’un dossier séparé contre Ríos Montt. Le dossier relate le massacre du village de Dos Erres en 1982.
Ríos Montt était président de 1982 à 1983, une période marquée par une intense violence d’état contre les populations indigènes Mayas. Cette violence comprend la destruction de villages entiers, ayant pour conséquence des déplacements en masse.
Les Mayas furent pris pour cible à maintes reprises pendant cette période de répression qui dura de 1954 – quand les Etats-Unis organisèrent un coup d’état militaire – à 1996. Plus de 200 000 personnes furent tuées au Guatemala pendant cette période, 83 pourcent d’entre elles étaient Mayas.
Les crimes commis par l’état guatémaltèque furent perpétrés avec de l’aide de l’étranger – particulièrement des Etats-Unis. Une des parties prenantes clé de ces crimes n’a jusque là jamais été mentionnée devant la cour : Israël.
Appel à action: Libérez Ahed Tamimi! | Agence Media Palestine
▻http://www.agencemediapalestine.fr/blog/2017/12/21/appel-a-action-liberez-ahed-tamimi
Ahed Tamimi, 16 ans, est une célèbre activiste du village palestinien occupé de Nabi Saleh. Son courage et celui de sa famille ont fait le tour du monde entier depuis que le village s’oppose aux soldats israéliens armés, aux confiscations de terres et à l’installation de colonies qui s’emparent des ressources locales – au point que même le puits du village a été confisqué
J’ai vu grandir Ahed Tamimi et je sais pourquoi elle a défendu sa maison. Par Mariam Barghouti – Newsweek – 22 décembre 2017
Ces femmes ne sont pas que des résistances provocantes comme elles ont été dépeintes. Leurs actions et réactions sont le reflet de ce que des années d’humiliation et de dégradation font à une famille, et à une population.
Ahed, maintenant âgée de 16 ans, était autrefois une fillette timide qui chuchotait à peine quand on lui posait des questions. Sa voix était douce et elle se prêtait à une vulnérabilité qui vous amenait à vous montrer prudent et gentil.
Elle était la petite fille du village de Nabi Saleh, à la chevelure indomptable. Et dont l’épaisseur et le volume, pourtant, ne l’ont pas protégée des horreurs qui ont éclaté tout autour d’elle.
Bien qu’adolescente, Ahed est jugée par un tribunal militaire israélien qui a un taux de condamnations de 99,7 %. Depuis 2012, l’armée israélienne a gardé, chaque mois, en moyenne 204 enfants palestiniens en détention, dont plus des trois quarts ont subi une forme ou une autre de violences physiques après leur arrestation.
Le crime dont les Tamimi sont accusées s’oriente vers l’incitation et l’agression. Ce que le tribunal israélien ne peut concevoir, et qu’il refuse de reconnaître, c’est le fait que la présence de soldats dans la maison des Tamimi était, en premier lieu, injuste et qu’elle faisait partie d’une occupation illégale.
Tous les membres de cette famille ont été arrêtés, à l’exception des deux plus jeunes garçons, Mohammad, 14 ans, et Salam, 12 ans. La triste réalité est que si ces injustices se poursuivent, un jour, nous pourrions avoir à demander aussi la libération de ces deux-là.
▻http://www.agencemediapalestine.fr/blog/2017/12/23/jai-vu-grandir-ahed-tamimi-et-je-sais-pourquoi-elle-a-defendu-s
#Ahed_Tamimi Has Become the Symbol of a New Generation of Palestinian Resistance
Ahed Tamimi was 11 when I met her, a little blond slip of a thing, her hair almost bigger than she was. I remember her grimacing as her mother combed out the knots each morning in their living room. The second time I went to a demonstration in Nabi Saleh, the West Bank village where she lives, Ahed and her cousin Marah ended up leading the march. Not because they wanted to, but because Israeli Border Police were chasing everyone, and shouting and throwing stun grenades, and she and Marah ran ahead of the crowd. That’s how it’s been ever since. The Israeli military keeps pushing—into the village, into the yard, into the house, beneath the flesh and into the skulls and tissue and bones of her family and her friends—and Ahed ends up out in front, where everyone can see her. She was there again last week after a video of her slapping an Israeli soldier went viral. I can assure you it’s not where she wants to be. She would rather be with her friends, on their phones, doing the things that teenagers do. She would rather be a kid than a hero.
Why is the West praising Malala, but ignoring Ahed?
Ahed Tamimi, a 16-year-old Palestinian girl, was recently arrested in a night-time raid on her home. The Israeli authorities accuse her of “assaulting” an Israeli soldier and an officer. A day earlier she had confronted Israeli soldiers who had entered her family’s backyard. The incident happened shortly after a soldier shot her 14-year-old cousin in the head with a rubber bullet, and fired tear-gas canisters directly at their home, breaking windows.
Soldats israéliens pris à partie : détention prolongée pour une Palestinienne
Un tribunal militaire israélien a prolongé jeudi une nouvelle fois la garde à vue d’une adolescente palestinienne devenue, grâce à une vidéo virale de soldats pris à partie, une figure de la lutte contre l’occupation israélienne, a annoncé l’armée.
La “solution à aucun état” : décoloniser la Palestine au-delà de la Cisjordanie et de Jérusalem-Est avec Sophia Azeb
▻http://www.agencemediapalestine.fr/blog/2017/12/16/la-solution-a-aucun-detat-decoloniser-la-palestine-au-dela-de-l
LÉOPOLD LAMBERT : Il y a trois ans, nous nous sommes rencontrés pour parler du pouvoir de l’imagination dans la lutte politique, et de votre idée de ce qu’on avait alors appelé la « solution à aucun état » pour l’avenir de la Palestine. Le 23 Décembre 2016, le Conseil de Sécurité des Nations Unies a adopté la Résolution 2334 qui condamne la construction et l’existence des colonies israéliennes en Cisjordanie et à Jérusalem Est. Il semble qu’il y ait un relatif consensus parmi les médias libéraux et les politiciens d’utiliser le terme “colonisation” quand il s’agit de se référer à ces colonies. Bien que nous devrions probablement nous réjouir que l’organisation d’initiatives comme la campagne de Boycott, Désinvestissement, Sanctions (BDS) sont sans aucun doute l’un des éléments-clé derrière le vote d’une telle résolution, je pense que nous partageons tous les deux une forte prudence concernant ce genre de textes qui ne conçoivent la colonisation qu’au travers le spectre très étroit des « territoires palestiniens occupés », plutôt qu’au travers la totalité de l’apartheid israélien en Palestine. Serais-tu d’accord pour dire que la vision proposée par cette résolution ainsi que le discours libéral habituel est dangereux, puisqu’il adopte la totalité de la terminologie de ce qu’on appelle la “solution à deux états,” qui créerait un Etat de Palestine très précaire sur un morceau de territoire limité et fragmenté, et en fin de compte légitimerait, rétroactivement, la violence coloniale déployée contre les Palestiniens depuis 1947 ?
Traduction de:
The “No-State Solution”: Decolonizing Palestine Beyond the West Bank and East-Jerusalem with Sophia Azeb
Léopold Lambert, The Funambulist, mars 2017
▻https://seenthis.net/messages/651316
Pillés à Beyrouth il y a 35 ans, maintenant projetés à Tel Aviv
Traduction : SF pour l’Agence Média Palestine | Source : +972
▻http://www.agencemediapalestine.fr/blog/2017/12/11/pilles-a-beyrouth-il-y-a-35-ans-maintenant-projetes-a-tel-aviv
Par Rami Younis, le 4 décembre 2017
« Pillés et cachés » puise dans les archives de films capturés par l’armée israélienne en 1982, et braque les projecteurs sur d’autres biens volés par Israël : l’histoire du cinéma palestinien.
Des images rares issues des archives des films et photographies palestiniens qui documentent des décennies de l’histoire palestinienne d’avant 1948 et d’après la Nakba voient finalement le jour dans un nouveau film de Rona Sela qui est conservatrice, chercheure en histoire et culture visuelle, et chargée de cours à l’université de Tel Aviv. Presque toutes ces images d’archives ont été confisquées dans les attaques de l’armée israélienne contre le bureau de l’Organisation de Libération de la Palestine à Beyrouth en 1982 : des documents et des photos ont alors été pris.
(...)
« Dans le passé, j‘ai recherché de la propagande sioniste datant d’avant l’établissement de l’État d’Israël » a dit Sela, en expliquant ce qui l’a motivée à faire le film. Un des principaux motifs qui revenait constamment était l’image du Juif qui arrive dans une zone désolée, comme si la terre avait attendu que le Juif arrive et la fasse fleurir ».
« Cela m’a conduite à rechercher des documents de l’histoire palestinienne » a poursuivi Sela. « J’ai cherché dans des matériaux ici et à l’étranger afin de montrer à un public israélien que la Palestine existait avant 1948 ».