CHŒUR DE FEMMES.
Je veux vous faire un conte pour servir de pendant à celui de Mélanion. Un certain Timon était affreux : son visage hérissé de poils était inabordable ; c’était un véritable enfant des Furies. Ce Timon, plein de haine contre la perversité des hommes, s’en éloigna en faisant les plus horribles imprécations. Voilà comme, en revanche, celui-ci ne pouvait souffrir ces méchants hommes, mais il aimait passionnément les femmes.
extrait de Lysistrata
Je me demande si c’est la traduction qui a remplacé les Erynies par les furies ou si c’est un indice de romanisation chez Aristophane.
#mégèrisme #poils #allié