• Si vous cherchez un article d’une nullité consternante chez #Numérama, ils ont pensé à vous : #Google crée des chômeurs en faisant fermer des gentilles entreprises dirigées par de courageux entrepreneurs qui n’auront même pas les ASSEDIC (c’est certainement la faute de Google si l’indemnistation du chôme en France est ce qu’elle est).

    http://www.numerama.com/magazine/20439-google-est-il-devenu-totalement-irresponsable.html

    Évidemment, Numérama ne cite pas un chiffre, pas un seul nom d’une de ces entreprises qui ont soi-disant fermé, uniquement parce que Google a changé son algorithme. On se croirait vraiment dans un reportage sur M6.

    Mais ce qui est le plus débile dans l’article est que pas une seule fois, l’auteur n’a pensé que, pour chaque boîte qui a perdu une place dans le classement de Google, une autre en a gagné une. Les entreprises gagnantes vont pouvoir embaucher les chômeurs des autres :-)

    • L’article n’est pas parfait, mais il n’en demeure pas moins qu’au fond, il y a un problème. En effet, Google peut faire ou défaire le succès d’une TPE ou PME sans que celle-ci ne puisse l’anticiper en aucune façon.

      Lorsqu’une entreprise perd 30 % de son chiffre du jour au lendemain, quelques autres gagnent l’équivalent, a priori. Au total, le résultat semble nul. Cependant, pas sûr que les chômeurs des perdants soient immédiatement repris chez les gagnants.

      Ce qui commence à agacer de plus en plus de gens qui gagnent leur vie via les visites issues des moteurs de recherche — à 90 % de Google en France —, ce n’est pas tant que Google change les règles, mais que ces règles soient si opâques, si imprévisibles, si drastiques et enfin si rapides à être appliquées. Il paraît difficile de s’adapter à chacun de ces changements, et la survie des entreprises tient alors davantage au hasard — lié au bon vouloir de Google — qu’à une approche rationnelle.

      Certes, Google indique désormais davantage que dans le passé les informations nécessaires à la création d’un « bon » site. Cependant, ces indications n’évoluent que peu, alors que les positions évoluent rapidement. Ce qui semblait être une pratique recommandée, car récompensée, un jour, devient une pratique prohibée le lendemain, ou du moins pénalisée.

      Enfin, on notera que depuis 2009 environ, Google a changé sa politique de lutte contre le spam web. Jusqu’alors, l’entreprise tentait de ne surtout pas nuire aux sites légitimes, quitte à laisser passer un peu de spam. Depuis, l’approche est plus pragmatique, Google acceptant un certain niveau de dommages colatéraux.

      Ainsi se développe le « negative SEO » dont le but est de faire croire qu’un concurrent abuse de techniques prohibées afin de le voir baisser dans les positions, voire banni des résultats de recherche. Certaines de ces techniques déloyales fonctionnent. Un confrère rencontre un problème avec un site de jeux vidéo anglophone tout à fait légitime, respectant toutes les consignes de Google, mais dont le concurrent utilise des techniques de concurrence déloyale les plus grossières, et s’en trouve récompensé, au détriment de sa victime dont il cannibalise les visites issues de Google, leur principal fournisseur de visites à tous les deux...

    • @martin : d’où vient le chiffre de 30 % ? Je ne dis pas qu’il est impossible mais j’aimerai bien des sources (complètement absente de l’article catastrophiste de Numérama).

      Mais le fond du problème est cette idée « je me suis adapté à l’algorithme de Google et maintenant il a changé et c’est injuste ». Si une entreprise, au lieu d’améliorer son produit, a passé son temps et son argent à payer des rebouteux #SEO pour « adapter » son site Web pour être bien placé dans Google, alors, en tant que client, je suis ravi que cette entreprise dégringole dans les résultats. Je ne vais pas la pleurer. (Il faut toujours se rappeler que les résultats de Google impactent deux catégories : les sites Web et leurs utilisateurs. L’article de Numérama ne parlait que des premiers.)

      Soit on passe son temps à améliorer le produit (cas de vente de trucs physiques) et le site Web (cas de ventes de trucs virtuels), soit on fait du SEO. Faut choisir, coco. Si on a choisi de modifier son site Web juste pour grignoter quelques places grâce à la version actuelle de l’algorithm de Google, on mérite ces fluctuations de classement.

      Quant au « negative SEO », je veux bien des détails précis et sourcés. D’abord, pour l’appliquer à mes concurrents, ensuite parce que je ne comprends pas bien comment on pourrait « faire croire qu’un concurrent abuse de techniques prohibées ». Je suis sceptique en attendant ces détails.

    • Je viens de lire une bonne part des témoignages cités par l’article de Numérama, par exemple en http://www.google.com/support/forum/p/Webmasters/thread?tid=76830633df82fd8e&hl=en

      Il y a deux problèmes essentiels avec ces témoignages : seuls les mécontents s’expriment, et tous oublient que l’algorithme du moteur de recherche n’est qu’un algorithme, qu’il n’est pas intelligent.

      Sur le premier point, il faut rappelle une évidence : pour chaque site qui baisse d’un cran dans le classement, il y en a un qui monte. Ces heureux ne sont pas cités dans la discussion. Y a-t-il un biais systématique qui fait qu’une certaines catégorie de sites baisse et qu’une autre monte ? J’ai lu des rumeurs à ce sujet mais rien trouvé de ferme.

      Sur le deuxième point, le caractère aveugle de l’algorithme, il faudrait vraiment rappeller aux plaignants (« mon site a perdu dix places, pourtant regarder la qualité de mes textes ») que le moteur de recherche n’est qu’un logiciel. Il n’est pas intelligent et certainement pas capable de reconnaître de la qualité quand il en voit. C’est bien pour cela qu’il est inquiétant que tant de gens lui fassent une confiance aveugle. L’urgence n’est pas de réguler Google, de lui demander (ou de le forcer à être plus gentil, l’urgence est d’apprendre à moins dépendre d’un algorithme aveugle pour notre navigation sur l’Internet !

      C’est d’ailleurs l’un des avantages des changements d’algorithme par Google, que le nouvel algorithme soit meilleur ou pire : pédagogiquement, ces changements sont très positifs, car ils contribuent à faire prendre conscience au lecteur qu’il ne doit pas se laisser guider par un logiciel, celui-ci ayant une bonne dose d’arbitraire.

      Enfin, ce sont des points de détail, mais pas mal d’intervenants sur le forum se font des sérieuses illusions sur leur importance et leur qualité. Un type se plaint de ne plus être aussi bien placé sur les requêtes « RC airplanes » alors que c’est un sujet sur lequel il y a des zillions de sites intéressants et donc une concurrence très forte. Un autre se plaint de ce que son site ait réculé dans le classement alors qu’un examen du contenu ne montre vraiment pas grand’chose d’intéressant.

  • L’opérateur «+» de Google disparaît. Mais qu’allons nous devenir?

    Boolean + operator removed? Why? - Web Search Help
    http://www.google.com/support/forum/p/Web Search/thread?tid=151ef6cf0a761b74&hl=en

    We’ve made the ways you can tell Google exactly what you want more consistent by expanding the functionality of the quotation marks operator. In addition to using this operator to search for an exact phrase, you can now add quotation marks around a single word to tell Google to match that word precisely. So, if in the past you would have searched for [magazine +latina], you should now search for [magazine “latina”].

  • Hong Kong people using full English names got profile suspended for “not using real name” - Gmail Help
    http://www.google.com/support/forum/p/gmail/thread?tid=40356d87de8509c0&hl=en

    How Hong Kong people’s name on their ID card typically looks like is like this:
    CHAN, Tai Man 陳大文
    This is name in Pinyin and Chinese full name, some may have English first names (like “Brian”) included too, but NOT ALL. They may also have more than 1 English name like middle names or nicknames more known, may or may not match the one on their ID card, lots of combinations.
    What we actually use at work, on Facebook, any other sort of things:
    Brian Chan, Vader Chan, Brian ’Vader’ Chan, Brian Vendetta Chan

    #pseudonymes #google+