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    La Défenseure des droits alerte sur la réalité des droits en Outre-mer

    À l’occasion de la présentation de son rapport annuel, la Défenseure des droits, Claire Hédon, porte un « regard inquiet » sur l’état des droits et libertés dans le pays. Une inquiétude d’autant plus forte dans les territoires d’Outre-mer.

    Emma Jaconelli • Publié le 26 mars 2024

    La Défenseure des droits a enregistré une hausse de 10 % du nombre de sollicitations reçues entre 2022 et 2023. Si bien que l’état des droits en France inquiète Claire Hédon. Elle alerte également sur l’effectivité de ces droits dans les territoires d’Outre-mer, et sur les nombreuses inégalités qui y persistent. « Dans ce rapport, nous constatons une forme de banalisation de l’atteinte aux droits, et Mayotte en est un exemple flagrant », introduit Claire Hédon.

    La situation à Mayotte particulièrement préoccupante
    Pour établir ses conclusions, Claire Hédon a effectué plusieurs voyages dans les territoires d’Outre-mer. Notamment à Mayotte, où elle a pu observer les destructions d’habitats menées dans le cadre de l’opération Wuambushu. « L’expulsion et la destruction du domicile constituent l’une des atteintes les plus graves », note Claire Hédon dans son rapport annuel. Une délégation de juristes s’est rendue sur place en mai 2023 « alertée par l’opération interministérielle ». Une visite nécessaire pour Marie Gester, juriste au pôle droits fondamentaux des étrangers : « Au-delà des constats alarmants que nous avons pu faire concernant les personnes résidant à Mayotte, cela nous a permis de mieux comprendre le rôle et le fonctionnement des différents acteurs locaux. »
    Une instabilité à Mayotte qui n’est pas sans conséquence pour la Défenseure des droits. Elle y note des « atteintes récurrentes aux droits des enfants », parmi lesquels le droit à l’éducation et la rétention administrative illégale, ainsi qu’un « inégal accès aux services publics en matière de santé et de prestations sociales ». Dans un rapport alarmant intutitulé « Grandir dans les Outre-mer » paru en novembre dernier, l’UNICEF rappelait que « les droits des enfants ne peuvent pas être à géographie variable ». À Mayotte, la pauvreté touche 8 enfants sur 10, contre 2 enfants sur 10 dans l’Hexagone.
    Dernier point éminemment problématique à Mayotte : l’accès à l’eau. Plusieurs réclamations ont été faites à la Défenseure des droits concernant les modalités de gestion de la pénurie d’eau. Une instruction est en cours.

    Les services publics défaillants aux Antilles
    L’accès à l’eau compte également parmi les thématiques les plus prégnantes aux Antilles. Dans un rapport paru en mars 2023, la Défenseure des droits notait que les « défaillances des services publics aux Antilles entraînent des conséquences significatives sur la vie quotidienne des habitants. » À court terme, Claire Hédon préconise notamment le renouvellement urgent des compteurs d’eau ou la remise en état des réseaux d’assainissement.
    Une difficulté d’accès à l’eau potable qui vient s’ajouter à la liste des inégalités d’accès à l’éducation aux Antilles. Les nombreuses coupures d’eau en Guadeloupe entrainent des pertes de jours d’écoles, jamais rattrapés. « C’est 20 % d’heures de cours en moins par rapport à l’Hexagone », précise Claire Hédon. Les restaurants scolaires sont encore insuffisants et les enfants en situations de handicap ont encore trop de difficultés de scolarisation. À l’issue de cette année d’exercice 2023, Mariam Chadli, conseillère au Secrétariat général de la Défenseure des droits, note aux Antilles une « réelle rupture de confiance entre les usagers et les institutions qui sont censées défendre leurs droits. » Une défiance renforcée par l’inégalité persistante dans l’accès aux droits et aux services publics, selon le bilan annuel que dresse Claire Hédon.

    La Réunion, un cas à part
    Meilleure élève en matière d’accès aux droits, la Réunion n’est pas restée hors du champ d’action de la Défenseure des droits en 2023. Les réclamations les plus nombreuses sur l’île l’ont été au sujet de l’éloignement des services publics, la numérisation des démarches administratives et l’existence de discriminations. Lors de son déplacement à La Réunion, Claire Hédon a, dans ce cadre, participé au Comité opérationnel de lutte contre le racisme et la haine anti-LGBT. « Le déplacement a permis une meilleure connaissance du Défenseur des droits localement, et a aidé à dénouer certaines situations en cours avec des acteurs et des partenaires locaux » se réjouit Didier Lefèvre, chef de pôle régional La Réunion/Mayotte.
    L’hôtel de préfecture accueillait ce vendredi 3 novembre 2023 le Corah, le Comité opérationnel de lutte contre le racisme, l’antisémitisme et l’homophobie, tenu en présence de la Défenseure des Droits Claire Hédon
    L"Nos délégués sont présents sur le territoire pour accueillir les réclamants et résoudre en médiation les difficultés qu’ils peuvent rencontrer dans l’accès aux droits et aux services publics, conclut Claire Hédon. Nous traitons gratuitement les réclamations." Des délégués sont présents sur tous les territoires d’Outre-mer. En 2023, trois quarts des médiations engagées ont été résolues à l’amiable.

  • #Chlordécone : l’Assemblée nationale reconnaît symboliquement la responsabilité de l’État dans l’empoisonnement des Antilles - Outre-mer la 1ère
    https://la1ere.francetvinfo.fr/chlordecone-l-assemblee-nationale-reconnait-symboliquement-la-re

    Malgré les réticences de la majorité présidentielle, les députés ont largement voté en faveur de la proposition de loi défendue par Elie Califer, jeudi 29 février. Le texte, qui devra désormais passer devant le Sénat, reconnaît le rôle de l’État dans les préjudices sanitaires, environnementaux et économiques subis en #Guadeloupe et en #Martinique, où le #pesticide a été autorisé jusqu’en 1993. Mais sa portée reste très limitée.

    • Chlordécone : les députés reconnaissent la responsabilité de l’État
      https://reporterre.net/Chlordecone-les-deputes-reconnaissent-la-responsabilite-de-l-Etat

      Un nouveau volet s’ouvre dans le dossier des Antilles empoisonnées au chlordécone. Les députés ont adopté en première lecture, le 29 février, une proposition de loi reconnaissant symboliquement la « responsabilité » de l’État, et visant à indemniser les victimes.

      Le chlordécone est un insecticide très toxique, qui a été utilisé entre 1972 et 1993 dans les bananeraies de Guadeloupe et de Martinique, alors que ce produit avait été qualifié de « cancérogène possible » dès 1979 par l’Organisation mondiale de la santé. Faisant fi de ces alertes, la France ne l’a interdit qu’en 1990. Il a même été utilisé en Guadeloupe et en Martinique jusqu’en 1993, à cause de dérogations signées par les ministres de l’Agriculture de l’époque.

      La proposition de loi reconnaissant la responsabilité de l’État, portée par le député de Guadeloupe Elie Califer, a été votée à l’unanimité des 101 votants. Les députés de la majorité se sont abstenus. Le texte va désormais être transmis au Sénat.
      Toxique pour le système nerveux, reproductif et hormonal

      La responsabilité pénale de l’État avait précédemment été discutée devant le tribunal. Après de nombreuses années de bataille judiciaire, le pôle de santé publique du tribunal judiciaire de Paris avait finalement signé une ordonnance de non-lieu, le 2 janvier. Il avait certes reconnu un « scandale sanitaire », mais avait estimé qu’il était trop difficile de « rapporter la preuve pénale des faits dénoncés ».

      En 2019, une expertise pesticides et santé de l’Inserm a conclu à la présomption forte d’un lien entre l’exposition de la population au chlordécone et le risque d’apparition d’un cancer de la prostate. Reconnue comme perturbateur endocrinien, la molécule est aussi toxique pour le système nerveux, reproductif, hormonal et le fonctionnement de plusieurs organes. D’après une étude de Santé publique France, plus de 90 % des Guadeloupéens et des Martiniquais adultes sont aujourd’hui contaminés au chlordécone.

  • Ces « poussières d’Empire », vigie pour la sûreté du capitalisme mondialisé.

    Le préfet de La Réunion met en place une cellule de crise pour gérer les impacts du trafic maritime perturbé dans le canal de Suez - Réunion la 1ère
    https://la1ere.francetvinfo.fr/reunion/une-reunion-en-prefecture-ce-vendredi-pour-examiner-les-conseque

    En raison de la présence de rebelles Houthis s’attaquant aux navires commerciaux en mer Rouge, le trafic maritime ne peut passer par le canal de Suez et relier l’Europe à La Réunion par la route habituelle. Pour parer aux conséquences, le préfet de La Réunion Jérôme Filippini a mis en place une cellule de crise.

    https://seenthis.net/messages/1032783#message1033008

  • Thio : une fillette de trois ans décède lors d’un accident de chasse - Nouvelle-Calédonie la 1ère
    https://la1ere.francetvinfo.fr/nouvellecaledonie/province-sud/thio/thio-une-fillette-de-trois-ans-decede-lors-d-un-accident-de-chas

    Une petite fille de 3 ans est morte ce dimanche matin, 10 décembre, dans un accident de chasse, à Thio. Elle était partie avec son père, ses frères et sœurs. Le père de famille aurait eu un problème avec son arme. Le coup serait parti en direction de sa petite fille de 3 ans. Un hélicoptère a été envoyé sur place et les pompiers ont tenté de la réanimer, en vain, elle est décédée.

    Le père a été placé en garde à vue pour homicide involontaire.

  • « Vous faites couler l’eau, vous la faites chauffer et après vous la mettez au frigo » : le discours de Philippe Vigier qui fait grincer des dents en Guadeloupe - Guadeloupe la 1ère
    https://la1ere.francetvinfo.fr/guadeloupe/vous-faites-couler-l-eau-vous-la-faite-chauffer-et-apres-vous-la

    Ce discours qui consiste à « nous dire comment boire de l’eau contaminée » est inadmissible, du point de vue du porte-parole du LKP. Élie Domota considère que le ministre délégué s’est montré « arrogant et méprisant vis-à-vis des Guadeloupéens » et « très loin de la réalité de la Guadeloupe et des Guadeloupéens ».

  • Tuerie de mai 1967 à Pointe-à-Pitre : une nouvelle plainte déposée par le LKP

    Plus de deux mois après avoir déposé une nouvelle plainte, devant le Parquet de Pointe-à-Pitre, suite à la tuerie de mai 1967 à Pointe-à-Pitre, le LKP est sans nouvelle des autorités judiciaires. Les plaignants, dont des familles de victimes, réclament l’enquête qui aurait déjà dû être menée de longue date. Ils s’appuient notamment sur les informations révélées par la commission Stora.

    https://la1ere.francetvinfo.fr/guadeloupe/tuerie-de-mai-1967-a-pointe-a-pitre-une-nouvelle-plainte-deposee
    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2023/08/19/massacrer-et-laisser-mourir/#comment-59130

    #international #guadeloupe

  • La collectivité territoriale de Martinique insiste pour que le créole devienne langue officielle
    Le président du conseil exécutif de la Collectivité Territoriale de Martinique Serge Letchimy a refusé d’obéir à une requête du préfet de retirer la délibération de l’assemblée locale qui consacre le Créole comme langue officielle de l’île « au même titre que le Français ».

    https://la1ere.francetvinfo.fr/la-collectivite-territoriale-de-martinique-insiste-pour-que-le-c
    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2023/04/23/patrimoine-mondial-de-lunesco-le-volcan-liberte-par-patrick-chamoiseau/#comment-58520

    #martinique #langue

  • La CGT pénitentiaire : un syndicat comme les autres ? - Le Numéro Zéro
    https://lenumerozero.info/La-CGT-penitentiaire-un-syndicat-comme-les-autres-5207

    Les surveillant·e·s pénitentiaires travaillent pour l’État, à maintenir enfermée une partie de la population, majoritairement pauvre. Ils ont peut-être de mauvaises conditions de travail. Alors pourquoi les revendications de leurs syndicats reviennent-elles principalement… à durcir la vie des prisonniers et des prisonnières ?

    Leurs sites internet sont explicites : selon eux l’administration pénitentiaire respecte plus les « voyous » que les gardiens – ah bon ?! –, leur autorité est menacée, les prisonniers et prisonnières ne sont jamais assez sanctionnés… Ils réclament « des réponses pénales sévères », de la sécurité, de la répression, des fouilles [1] tant qu’ils veulent.
    Bien sûr, il y a des conflits entre les gardiens et leur hiérarchie. Mais quiconque est concerné par la prison sait très bien que, au fond, leur intérêt commun est de maintenir l’ordre en détention. Quitte à détruire la vie des prisonniers, des prisonnières et de leurs proches. Quand les gardiens font grève, ils ne bloquent pas leurs supérieurs, ils ne menacent pas d’ouvrir les cellules pour que les prisonniers prennent l’air. Ils bloquent les détentions. Ils rendent l’enfermement encore plus violent : restriction drastique de nourriture, pas d’activité, pas de douches, parfois même pas de parloirs. Les « usagers pris en otage » ne sont jamais interviewés.

    lors des mobilisations à l’appel du collectif national contre les violences policières et le racisme, la CGT se fait représenter par sa n°2, Céline Verzeletti, syndiquée à la CGT pénitentiaire

    #prison #syndicat #CGT

  • Opération Wuambushu : Affrontements entre forces de l’ordre et délinquants à Tsoundzou - Mayotte la 1ère
    https://la1ere.francetvinfo.fr/mayotte/operation-wuambushu-affrontements-entre-forces-de-l-ordre-et-del

    La situation, selon nos informations, aurait rapidement dégénéré. « C’est la débandade » nous dit une source « c’est le bordel » pour une autre. Des affrontements qui se déroulent dans le cadre de l’opération Wuambushu. Depuis vendredi, la #CRS_8 est mobilisée sur Tsoundzou.

    Des fonctionnaires de #police auraient été encerclés. Certains policiers auraient dû faire usage de leur arme à feu pour se dégager. La CRS 8 et le Raid sont intervenus sur place. Depuis samedi, huit CRS, dont six ce dimanche, seraient blessés selon une source policière.

    Les affrontements se sont déroulés en marge d’une opération de police de lutte contre l’immigration clandestine qui a entraînée l’interpellation de 12 étrangers en situation irrégulière.

    https://seenthis.net/messages/999990#message1000194

    #Mayotte

    • Communiqué intersyndical (CGT-FSU-Union syndicale Solidaires) : Mayotte - Contre l’opération Wuambushu et pour un réel accès aux droits
      https://solidaires.org/sinformer-et-agir/actualites-et-mobilisations/internationales/communique-intersyndical-mayotte-contre-loperation-wuambushu-et-pour-un-

      Communiqué commun ADDE / Gisti / LDH / SAF / ABP : Mayotte : il est urgent d’y rétablir le droit
      https://www.gisti.org/spip.php?article6999

      Dans une tribune, 170 soignants installés à Mayotte font part de leurs vives inquiétudes sur l’impact sanitaire de l’opération Wuambushu
      https://www.megazap.fr/Projet-Wuambushu-Des-soignants-de-Mayotte-expriment-dans-une-tribune-leurs-p

    • Reconquête.
      Mayotte : en prélude à l’opération « Wuambushu », la CRS 8 a tiré plus de 600 grenades
      https://www.lemonde.fr/societe/article/2023/04/24/mayotte-en-prelude-a-l-operation-wuambushu-la-crs-8-a-tire-plus-de-600-grena

      Engagés dimanche aux alentours du village de Tsoundzou, les policiers ont également utilisé des balles réelles à une dizaine de reprises « vers le sol et pour faire fuir ».

      Pas moins de 650 grenades lacrymogènes, 85 grenades de désencerclement, 60 tirs de lanceurs de balles de défense (LBD) : la CRS 8, d’après le bilan qu’elle a établi, n’a pas lésiné sur les moyens pour tenter de faire fuir « une centaine d’assaillants armés de machette », dimanche 23 avril, alors que cette unité, présentée comme le fer de lance des CRS nouvelle génération, connaissait à Mayotte sa première projection outre-mer. Les affrontements, qui ont duré une partie de la journée, ont causé dix-neuf blessés parmi les forces de l’ordre, principalement touchés par des jets de cailloux.

      Les fonctionnaires de deux sections de « la 8 » ont même ouvert le feu à douze reprises à l’aide de leurs pistolets automatiques « vers le sol et pour faire fuir » les assaillants, selon plusieurs témoignages, alors que de tels tirs d’armes de poing sont rarissimes dans un contexte de maintien de l’ordre ou de violences urbaines, même en cas de situation extrêmement dégradée.

      Ces heurts ont offert un prélude de violence à la vaste opération « #Wuambushu » de lutte contre la délinquance et l’immigration illégale dans l’île voulue par le ministre de l’intérieur, Gérald Darmanin. Dépêchés dans cet archipel depuis le mardi 18 avril, une quarantaine de fonctionnaires de la CRS 8 ont été pris à partie dès leur arrivée aux abords du village de Tsoundzou, à environ 15 kilomètres au sud de Mamoudzou, la capitale de fait de l’archipel, située sur l’île de Grande-Terre.

      C’est précisément dans cette localité de Tsoundzou que se regroupent, depuis les premières opérations de « décasage » menées dans les bidonvilles de la région, des centaines de Comoriens, souvent immigrants clandestins, l’une des cibles prioritaires de « Wuambushu ».

      « Opération de reconquête du terrain »

      Depuis plusieurs mois, les services de sécurité disent enregistrer à Tsoundzou une hausse notable de la délinquance, notamment des faits de racket d’habitants, de vols et des attaques perpétrées contre les forces de l’ordre, la gendarmerie essentiellement, qui contrôle la quasi-totalité de l’archipel.

      Dimanche, au lendemain du caillassage d’un convoi de véhicules de la gendarmerie, des forces de police ont tenté d’investir Tsoundzou, CRS 8 et détachement du RAID en tête. Sur place, sous une pluie tropicale battante et par une température de près de 40 °C, les policiers ont essuyé tirs de cailloux depuis le couvert très dense offert par la végétation, tandis qu’une centaine d’individus, jeunes pour la plupart, dressaient des barrages à l’entrée du village, enflammaient des palettes et tentaient d’attirer les forces de l’ordre dans la « cambrousse ».

      « On est sur une opération de reconquête du terrain, a déclaré dimanche à l’Agence France-Presse le commandant divisionnaire fonctionnel Jean-Louis Sanchet, responsable de la CRS 8. [C’est] un terrain qu’ils connaissent et pas nous. »
      Dimanche après-midi, des effectifs du RAID – dont une antenne est présente sur place de manière constante depuis la fin novembre 2022 – ont également été mobilisés pour tenter d’interpeller les jeunes gens retranchés dans les collines avoisinant la localité de Tsoundzou. Sans succès.

  • Un paquebot de croisière est attendu à Anjouan - Mayotte la 1ère
    https://la1ere.francetvinfo.fr/mayotte/un-paquebot-de-croisiere-est-attendu-a-anjouan-1383070.html

    Pendant que la macronie fait tabula rasa à Mayotte...

    Le Silver Sea, paquebot d’une compagnie de croisières de luxe de Monaco va débarquer ses 200 passagers en escale ce vendredi à Moroni, où l’on est un peu plus habitué à ces événements. Samedi ce sera le tour d’Anjouan qui n’a pas reçu de croisiéristes depuis 10 ans.

    Les voyageurs pourront visiter la médina et monter vers la citadelle, le fort historique qui domine Mutsamudu. Les commerçants sont contents, mais ils sont aussi inquiets de l’image que pourrait laisser leur île.
    Avec ses multiples tas d’ordures malodorants dans les rues et son littoral entièrement recouvert de détritus, la capitale d’Anjouan n’est pas présentable.

    Des efforts de ramassage sont tentés en extrême urgence pour donner l’illusion d’une ville propre... le temps d’une escale.

    • Visite du ministre Gérald Darmanin à Mayotte : « On est toujours dans l’attente d’opérationnel » (01/01/2023)
      https://www.ouest-france.fr/mayotte/visite-du-ministre-gerald-darmanin-a-mayotte-on-est-toujours-dans-l-att

      C’est en présence des forces du Raid et du GIGN sur l’île de Mayotte que le ministre de l’Intérieur et des Outre-mer, Gérald Darmain a débuté l’année, ce dimanche 1er janvier. Une démonstration de force des équipes armées et en uniforme, au lendemain de l’annonce d’une pérennisation du détachement de l’unité d’élite de la police pour les mois à venir . « La peur a changé de camp avec cette arrivée en nombre de policiers et de gendarmes d’élite […], je pense que la présence du Raid et du GIGN est là pour montrer à la population mahoraise qu’on ne les abandonne pas et qu’on a su rétablir l’ordre de la République », annonce-t-il alors.

    • La CRS 8 engagée dans l’opération « Wuambushu » - Mayotte la 1ère
      https://la1ere.francetvinfo.fr/mayotte/la-crs-8-engagee-dans-l-operation-wuambushu-1382046.html
      https://la1ere.francetvinfo.fr/image/-w4isKxm3KtKL7wc-erE__NFqT4/930x620/outremer/2023/04/04/642c053982358_64148ef2c6c1e-maxnewsworldfive802099-crs8.jpg
      La CRS 8 à Rennes en mars 2023
      ©FRANCK DUBRAY / MAXPPP

      L’information nous a été confirmée par plusieurs syndicats de police. La CRS 8, compagnie spécialisée dans les violences urbaines, sera présente à Mayotte lors de l’opération « Wuambushu ».

      C’est une opération qui n’est toujours pas officialisée par le gouvernement et notamment par le ministre de l’Intérieur et des Outre-mer, Gérald Darmanin. 

      Selon un document envoyé à tous les policiers français, "#Wuambushu" doit se dérouler du 22 avril au 17 juin et parmi les forces de l’ordre mobilisées, on devrait retrouver la CRS 8, actuellement mobilisée à Marseille, après les fusillades du week-end dernier qui ont secoué la cité phocéenne. 

      La venue des CRS à Mayotte serait une première, d’abord pour notre département, mais surtout pour les Outre-mer après plus de 20 ans d’absence. Leur venue nous a été confirmée par plusieurs syndicats de police. 

      La CRS 8, c’est quoi ? 
      C’est une compagnie spéciale baptisée force d’action rapide et capable d’être mobilisée dans l’urgence pour intervenir partout en France, comme c’est le cas actuellement à Marseille. Elle est composée de 200 fonctionnaires de police, qui se relaient chaque semaine par effectif de 100. « Pour Mayotte, c’est une demi CRS 8 qui est attendue » selon une source policière. Avant de partir à Marseille, leur venue à Mayotte était toujours d’actualité «  les billets d’avion sont réservés et les vaccins effectués ».

    • « Rafles Macron », « déportation », « massacre » : des groupes radicaux comoriens en colère contre l’opération Wuanbushu – Clicanoo (site réunionnais)
      https://www.clicanoo.re/article/societe/2023/04/06/des-comoriens-en-colere-contre-loperation-wuanbushu

      Des Comoriens manifestent leur mécontentement contre #Wuambushu, quitte à déformer gravement la réalité de cette opération.

      La tenue de Wuambushu, opération qui vise notamment à détruire une partie des bidonvilles de l’île a été dévoilée par le journal satirique le Canard Enchaîné

      Depuis les révélations par voie de presse de ces informations classées en conseil de défense, des responsables politiques comoriens font savoir leur colère. Le président du comité du Maore Youssouf Attick Ismael appelle le gouvernement Assoumani à une réaction diplomatique.

      Sollicité par nos confrères de Mayotte la Première, Attick Ismael indique ainsi que “ce moment peut être le moyen de ressaisir les instances internationales”. Sur la chaîne de service public, le patron du comité maoré parle d’un " massacre" (sic) que la France voudrait perpétrer sur l’île de Mayotte. Ce terme de “massacre” est à l’évidence inadapté et mensonger pour qualifier l’opération du ministère de l’Intérieur et des Outre-mer. Wuambushu vise à détruire les habitats insalubres utilisés par les passeurs et marchands de sommeil impliqués dans l’immigration clandestine et à expulser des étrangers en situation irrégulière. Depuis les révélations du palmipède, les médias comoriens ne sont pas non plus avares de formules maximalistes. Le premier site d’information de l’archipel titre “La Rafle Macron” et évoque “l_a plus grande rafle organisée par l’Etat Français depuis 1942_”. Comores Info déplore, par ailleurs, le silence de son gouvernement.

    • A Mayotte, des militants radicaux appellent le gouvernement à ne pas faiblir face à l’immigration
      https://www.lemonde.fr/politique/article/2023/03/14/mayotte-des-militants-radicaux-appellent-le-gouvernement-a-ne-pas-faiblir-fa

      Une vingtaine de personnes ont manifesté mardi pour apporter leur soutien au projet du ministre de l’intérieur, Gérald Darmanin, qui vise à détruire des bidonvilles et à expulser leurs habitants en situation irrégulière.

      Une vingtaine de personnes ont manifesté mardi 14 mars tôt dans la matinée place de la République, à Mamoudzou, pour apporter leur soutien à l’opération « Wuambushu » du ministère de l’intérieur. Celui-ci prévoit à Mayotte, entre avril et juin, des destructions massives de bidonvilles et des expulsions d’étrangers en situation irrégulière plus nombreuses qu’à l’accoutumée. Annoncée depuis janvier, l’opération mobilisera des renforts inédits de forces de l’ordre, mais des obstacles matériels et juridiques risquent d’en limiter la portée.

      Au grand dam d’élus et de militants radicaux, qui attribuent l’insécurité croissante du département à l’immigration clandestine. « Wuambushu, chez nous, ça veut dire provoquer, défier, peut-être que ce n’est pas tout à fait ce que voulait dire le gouvernement mais nous, on le prend bien comme ça », lance Fatihou Ibrahime, dans un sourire. A genoux sur une banderole, bombe de peinture à la main, le quadragénaire, membre éminent du Collectif des citoyens de Mayotte et intervenant de la chaîne locale Kwezi TV, met en forme le message du jour : « Wuambushu, indispensable et voulue pour et par Mayotte ». Objectif : appeler le ministre de l’intérieur, Gérald Darmanin, à ne pas mollir quant à son ambition de raser plus d’un millier de cases en tôle et de quadrupler le nombre quotidien des reconduites à la frontière, lequel atteint en moyenne soixante-dix personnes.

    • À Mayotte, la France essaye de reprendre pied ! - Boulevard Voltaire
      https://www.bvoltaire.fr/a-mayotte-la-france-essaye-de-reprendre-pied

      Si on en croit les commentaires des internautes locaux, l’opération Wuambushu était attendue et répondait à un besoin précis. « Vivement le temps de l’action pour que nous retrouvions un peu de sérénité à Mayotte » a notamment réagi Mansour Kamardine [député LR, 2ème circonscription de Mayotte] sur son compte Twitter. Autre signe de l’aspect crucial de cette opération pour la survie de Mayotte, la dénonciation par l’autre député de l’île, Estelle Youssoupha (Liot), des chantages dont elle a été victime autour de la motion de censure déposée par son groupe pour contrer la réforme des retraites. « On me fait comprendre que si je soutiens la Motion De Censure Transpartisane, cela empêcherait la destruction de bidonvilles à Mayotte. Vous imaginez la gravité du chantage ! » déclarait l’élue mahoraise dans la matinale de Radio Courtoisie le 24 mars dernier. Outre le cynique moyen de pression, si les propos du député sont véridiques, on note l’importance d’une telle opération pour les Mahorais qui y voient une condition à leur survie

      Mais toutes les voix ne sont pas unanimes. L’antenne locale du syndicat de la magistrature a dénoncé « l’instrumentalisation dont fait actuellement l’objet l’institution judiciaire à Mayotte, mise au service d’une politique pénale décidée par le ministère de l’Intérieur et alimentée par un amalgame entre immigration et délinquance » dans un communiqué. Les artistes non plus ne sont pas en reste. Ainsi, le Comorien Sœuf Elbadawi a-t-il violemment attaqué la politique française à Mayotte. Une diatribe qui lui a valu une réponse de la conseillère départementale de Mamoudzou Hélène Pollozec, qui lui a rétorqué : « Vous avez choisi l’indépendance, nous avons choisi la France ». Et de dénoncer «  L’ "art" au service de la propagande comorienne contre Mayotte ».

      En bref, derrière une opération que certains dénoncent déjà comme un coup de communication servant de marchepied au Ministre de l’Intérieur, se cache un enjeu bien plus réaliste que politique : un département français délaissé et ployant sous le poids de l’immigration incontrôlée. « L’opération « Wuambushu » est une expérimentation qui montrera que la lutte contre l’immigration clandestine est avant tout une question de moyen » analyse Djamaldine Djabiri, représentant du syndicat SGP-Police sur place. En bref, un test grandeur nature des défis posés par les flux intarissables d’immigrants clandestins qui perturbent l’équilibre de la justice sociale. « Les femmes mahoraises partent accoucher à la Réunion car les maternités de Mayotte sont prises d’assaut par des Comoriennes venues accoucher sur le territoire français » précise une source sur place. Aujourd’hui Mayotte, demain la France donc...

      (pas d’autre source :-(

    • https://threadreaderapp.com/thread/1643668996200308755.html

      Darmanin a réquisitionné tous les hôtels, il est entrain de déployer 500 gendarmes en plus des 1350 déjà présents pour mener une opération de « nettoyage » visant à détruire une partie des bidonvilles, laisser les habitants sans toit et expulser à la chaîne de façon massive.
      Sur place beaucoup de gens sont inquiets et redoutent des émeutes voire un embrasement généralisé. Cette action n’est qu’à des fins de communication & test, même des haut-fonctionnaires vont jusqu’à reconnaître son inutilité pour améliorer la situation.

    • s’il foire son coup avec les expulsions, la SAINTE JUSTICE peut le rattraper (ou pas, ou trop tard) cf ici :
      https://www.mediapart.fr/journal/france/070423/expulsion-illegale-la-france-contrainte-de-faire-revenir-une-ivoirienne-de

      Expulsion illégale : la France contrainte de faire revenir une Ivoirienne de 22 ans

      Migrations — Enquête

      D’après nos informations, la préfecture de Dordogne a expulsé une jeune femme vers Abidjan, le 30 mars dernier, alors même que la justice n’avait pas tranché le recours contre la mesure d’éloignement qui la visait. Interrogée par Mediapart, la préfecture reconnaît « une erreur » et affirme qu’elle est en train d’organiser un retour en France.

      ceci-dit, une fois que l’expulsion dans les grandes largeurs serai faite, les recours en justice coûteront trop cher en énergie aux gens floués, donc, stratégie du choc et du fait [illégal] accompli parfaitement réussie, probablement.

    • Wuambushu : 170 soignants signent une tribune décrivant leurs « plus vives inquiétudes »
      https://lejournaldemayotte.yt/2023/04/06/wuambushu-170-soignants-signent-une-tribune-decrivant-leurs-plus-

      Toujours au stade officieux, l’opération Wuambushu, qui aurait été validée en conseil de Défense par le président de la République, commence à interpeller de plus en plus de monde. Les soignants eux, s’alarment des conséquences pour ce qu’il convient de considérer comme le cœur de cible, l’immigration illégale.

      Plus exactement, ils listent les effets néfastes potentiels de l’opération : Situations à risque infectieux épidémique dans les zones d’hébergement d’urgence « en raison de la promiscuité ou de la rupture d’approvisionnement en eau potable », Limitation de l’accès aux soins soit à cause de la destruction de l’habitat des occupants, soit à cause des contrôles d’identité exacerbés, ruptures de prise en charge de pathologies chroniques, retards de diagnostic, conséquences de la déprogrammation de la réserve sanitaire, surcharge des infrastructures sanitaires suite à l’opération, etc.

      #colonilialisme

    • AFP 10.04.23 à 19h37

      https://www.mediapart.fr/journal/fil-dactualites/100423/la-presidence-des-comores-demande-paris-de-renoncer-une-prochaine-operatio

      Le gouvernement comorien a demandé lundi à la France de renoncer à une prochaine opération d’expulsions, de destruction de logements illégaux et d’arrestations prévue en principe à Mayotte, département français de l’Océan indien confronté à une délinquance galopante, sur fond de crise migratoire.

      L’opération, baptisée « Wuambushu » (« reprise », en mahorais) et conçue par le ministre de l’Intérieur et des Outre-mer Gérald Darmanin, a été validée en février par le président français Emmanuel Macron, selon une source proche du dossier.

      Elle devrait commencer le 20 avril, date de la fin du ramadan. Les migrants habitants les bidonvilles visés sont tous ou presque originaire des Comores.

      « Le gouvernement comorien a appris avec étonnement la nouvelle du maintien du projet gouvernement français (...) visant à procéder, dans l’île comorienne de Mayotte, à la destruction de bidonvilles, suivies de l’expulsion de tous leurs occupants sans-papiers, vers l’île d’Anjouan », indique un communiqué de la présidence comorienne publié lundi.

      Les autorités comoriennes demandent aux autorités françaises « d’y renoncer ».

      Malgré les nombreux appels de la société civile et des partis politiques comoriens, le président Azali Assoumani ne s’était pour l’instant pas exprimé sur la question.

      Le 5 avril, des organisations de la société civile comorienne ont tenu une conférence de presse pour prévenir d’un « massacre à venir ».

      « Nous comptons saisir les organisations internationales pour les informer du massacre que la France veut perpétrer sur l’île comorienne de Mayotte » avait réagi, Youssouf Attick Ismael, le président du Comité Maore (Maore veut dire Mayotte en langue nationale).

      D’intenses tractations diplomatiques ont eu lieu ces dernières semaines entre les Moroni et les autorités françaises à ce sujet.

      A Mayotte, des voix se sont élevées pour exprimer les craintes suscitées par une telle opération. Les personnels de santé de l’île ont ainsi rappelé, dans un communiqué, « les conséquences dramatiques » des précédentes interventions de grande ampleur en matière de lutte contre l’immigration.

      Le président de la Commission nationale consultative des Droits de l’Homme, Jean-Marie Burguburu, a écrit à M. Darmanin pour l’exhorter à « renoncer » à ce projet, considérant le risque d’« aggravation des fractures et des tensions sociales dans un contexte déjà très fragilisé (...) et l’atteinte au respect des droits fondamentaux des personnes étrangères dans le cadre d’expulsions massives ».

    • j’ai vu passer hier le 22 avril au lieu du 20 pour l’opération nettoyage Darmanesque des townships mahorais ; ils font diversion sur les dates où c’est juste paske ça colle pas avec l’agenda touristique de Manu - qui devrait être le 20 dans le 34 ?

  • Pôle Emploi : l’agression d’un conseiller, à Pointe-à-Pitre, fait sortir l’UGTG de ses gonds - Guadeloupe la 1ère
    https://la1ere.francetvinfo.fr/guadeloupe/grande-terre/pointe-pitre/pole-emploi-l-agression-d-un-conseiller-a-pointe-a-pitre-fait-so

    Nous n’avons pas besoin qu’ils « bunkérisent » l’agence. Ce dont nous avons besoin, c’est qu’un agent soit en capacité d’aider un demandeur d’emploi qui se présente.

    Patricia Pioche, UGTG Pôle Emploi

  • Mayotte : près de 10.000 enfants vivent dans un logement insalubre, sans leurs parents
    https://la1ere.francetvinfo.fr/mayotte-un-rapport-cache-accable-la-gestion-de-l-etat-sur-la-sit

    Révélé par #Médiapart ce jeudi 8 mars, un rapport « explosif » charge le gouvernement sur les multiples crises que connaissent #Mayotte. Selon le journal, le #rapport est dissimulé par l’exécutif depuis janvier 2022.

    #logement #pauvreté #misère #insalubrité

  • Dix-sept élus ultramarins réclament des excuses à Gérald Darmanin pour des propos jugés « méprisants »
    https://la1ere.francetvinfo.fr/dix-sept-elus-ultramarins-reclament-des-excuses-a-gerald-darmani
    https://la1ere.francetvinfo.fr/image/v-IKI71C4ROPlWif2paLTAe0aGE/930x620/outremer/2022/12/31/63afe85b56c84_whatsapp-image-2022-12-31-at-10-43-26.jpeg

    Dix-sept élus ultramarins réclament des excuses à Gérald Darmanin pour des propos jugés "méprisants

    Jeanne Péru-Gelly • Publié le 3 février 2023

    Le ministre a tenu des propos polémiques hier lors d’un colloque consacré aux Outre-mer. Il a notamment affirmé que c’était « la République » qui avait aboli l’esclavage, omettant le rôle des esclaves eux-mêmes dans leur émancipation.

    « C’est la République française qui a aboli l’esclavage. La France a sans doute mis dans des conditions extraordinairement difficiles les populations colonisées, mais c’est la République qui a aboli l’esclavage. Donc on leur demande d’aimer la République, pas toute l’histoire de France bien évidemment. » Ces propos, tenus par le ministre de l’Intérieur et des Outre-mer, Gérald Darmanin, lors d’un colloque consacré aux territoires ultramarins par Le Point, sont jugés méprisants par une vingtaine de députés ultramarins, qui les dénoncent dans un communiqué commun.

    « C’est cette même République qui maintient nos territoires d’Outre-mer dans un état de sous-développement chronique », pointent les signataires, qui s’émeuvent aussi d’une forme de « révisionnisme historique » niant le rôle qu’ont tenu les esclaves dans leur émancipation. « Il amoindrit la réalité de l’esclave et il ment par omission. Il oublie que nos ancêtres ont arraché leur liberté, il oublie toutes les révoltes d’esclaves. Il pense que ça s’est fait dans le calme et la quiétude mais non, ça n’est pas le cas ! », rappelle la députée de La Réunion Karine Lebon, l’une des signataires.

    Le ministre des Outre-mer a également évoqué la question de l’autonomie. « Il y a aux Antilles, en Guyane, un sentiment identitaire, de réaction, qui mérite d’être entendu, mais qui, à mon avis, ne mérite pas d’être entendu comme la Nouvelle-Calédonie a mérité d’être entendue, parce que ce n’est pas la même histoire », a-t-il déclaré.

    Si les signataires reconnaissent que l’histoire coloniale est « plurielle dans sa réalisation », elle est « une dans ses causes et dans ses conséquences actuelles ». Ils regrettent que « les Outre-mer demeurent le pur produit de l’expansionnisme » et « restent envisagés comme des relais de puissance et d’influence ». (...)

    Suite à lire en ligne

    #révisionnisme #esclavage #abolition #outre-mer #France

    • Un article du Monde qui adopte la même trame que celui du "Portail des outre-mer" mais se conclus par une analyse de l’historienne Myriam Cottias.

      https://www.lemonde.fr/politique/article/2023/02/03/darmanin-accuse-de-revisionnisme-historique-apres-des-propos-sur-l-esclavage

      (...) Les déclarations de son successeur ne surprennent pas l’historienne Myriam Cottias, directrice du Centre international de recherches sur les esclavages et post-esclavages. « La classe politique à droite, mais aussi à gauche, ne connaît absolument pas l’histoire de l’esclavage. Elle mobilise un savoir empreint de l’héritage colonialiste, explique la chercheuse du CNRS. Le problème est que le discours relève toujours du “On leur a donné”. Il faudrait commencer par dire que, s’il y a eu des républicains farouches, ce sont bien les Antillais, français depuis 1848, qui ont fait preuve d’une adhésion extrême à la République et se sont battus pour elle, car elle signifiait l’égalité entre les citoyens. »
      Lire aussi l’enquête : Article réservé à nos abonnés En France, le long combat pour la mémoire de l’esclavage

      La distance, ajoute Myriam Cottias, ne s’est créée que dans la période récente, marquée par l’affirmation d’un sentiment identitaire, en raison de plusieurs facteurs convergents : les débats autour de la loi Taubira de 2001, faisant de la traite négrière un crime contre l’humanité, qui ont révélé « les impensés » coloniaux de la classe politique et le racisme de la société, les inégalités persistantes et injustifiables des allocations de l’Etat dans les territoires ultramarins, et le scandale du chlordécone (...)

  • Que provoque la résurgence de la mémoire amérindienne en Guyane ? : épisode 1/4 du podcast Les rapports entre les Outre-mer et la métropole en question
    Mardi 17 janvier 2023
    https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/le-temps-du-debat/que-provoque-la-resurgence-de-la-memoire-amerindienne-en-guyane-1484497

    Le 17 janvier, le ministre délégué chargé des Outre-mer a atterri en Guyane pour sa deuxième visite en deux mois, alors que le Conseil Coutumier guyanais a entamé un processus de reconnaissance de la mémoire amérindienne locale. Sa résurgence est le sujet du 1er épisode de notre série Outre-mer.

    Avec : Hélène Ferrarini journaliste indépendante
    Jean-Victor Castor Député de la 1ère circonscription de Guyane
    Christophe Yanuwana Pierre Membre du Grand Conseil Coutumier et de la Jeunesse Autochtone de Guyane
    Jean-Pierre Massias professeur de droit public, spécialiste du processus de paix au Pays Basque (...)

    #Guyane #Homes_indiens

  • DOCU. Revoir « La fabrique des pandémies », lauréat du prix international URTI du documentaire d’auteur - Outre-mer la 1ère
    https://la1ere.francetvinfo.fr/docu-revoir-la-fabrique-des-pandemies-laureat-du-prix-internatio

    Pas encore vu

    Le 41ème Grand Prix International URTI du Documentaire d’Auteur a rendu son verdict le 15 décembre 2022. Dans la catégorie « Oeuvres numériques », il a récompensé « La fabrique des pandémies », un documentaire réalisé par Marie-Monique Robin, préacheté et diffusé par le pôle Outre-mer de France Télévisions.

    Durant la pandémie de Covid-19 et pendant deux ans, la réalisatrice a parcouru huit pays différents accompagnée de son équipe et de l’actrice Juliette Binoche, pour trouver les facteurs d’émergence des maladies infectieuses. Elle part à la rencontre de scientifiques du monde entier pour comprendre quels sont les liens entre la santé humaine et la santé des écosystèmes.

  • Mafate : une annexe de la centrale à hydrogène détruite dans un incendie à La Nouvelle - Réunion la 1ère
    https://la1ere.francetvinfo.fr/reunion/mafate-une-centrale-a-hydrogene-detruite-dans-un-incendie-a-la-n
    https://la1ere.francetvinfo.fr/image/686FCeYyC5RYi_pRXcEbD8W6deU/930x620/outremer/2022/07/02/62bfd0607de54_incendie.jpg
    Incendie d’une centrale à hydrogène à Mafate La Nouvelle, La Réunion
    ©Internaute Réunion La 1ère

    Dans la nuit de vendredi à ce samedi 2 juillet, vers 2h30, un incendie parti a priori d’un local technique de l’ONF s’est propagé à l’annexe de la centrale photovoltaïque à hydrogène d’EDF, à La Nouvelle, dans le cirque de Mafate. Tout risque d’explosion est écarté. Un détachement héliporté de pompiers était mobilisé sur place.
    […]
    Cette centrale qui est gérée par EDF alimente l’école, la cantine, le logement de la directrice, le local technique de l’ONF, ainsi que le dispensaire. Elle a été inaugurée en février 2016 par Jean-Bernard Lévy, le président d’EDF et elle a pour vocation d’alimenter à terme toute La Nouvelle en électricité.

  • [Présidentielle 2022] – Tout cramer pour repartir sur de bonnes bases ! Trouble Fait

    Le choix entre 2 candidats d’extrême droite.
    Analyse salée des résultats du 1er tour, et quelques réflexions sur le vote au second tour.

    https://www.youtube.com/watch?v=ifGWJduIbmc

    [Time code]
    00:00 - Intro 00:37
    – Pécresse l’assistée 03:37
    – Le suicide des Boomers 08:43
    – Le retour du duel Macron/Lepen 15:27
    – Trois bonnes raison de faire barrage à Macron 21:21
    – Conclusion. [Plus d’infos]

    BFMTV - Valérie Pécresse lance un appel au don https://urlz.fr/i20X
    Valérie Pécresse “la plus riche des 12 candidats” grâce à son mari https://urlz.fr/hXvM
    Le prix des maisons de retraite dépasse largement les pensions versées aux seniors https://urlz.fr/i20Z
    Emmanuel Macron propose d’indexer les pensions de retraite sur l’inflation dès cet été https://urlz.fr/i210
    Le ministère de l’Intérieur commande 90 véhicules blindés de maintien de l’ordre https://urlz.fr/i211
    manifeste-m-la-france-programme-presidentiel.pdf https://mlafrance.fr/pdfs/manifeste-m-la-france-programme-presidentiel.pdf
    Emmanuel-Macron-Avec-Vous-24-pages.pdf https://avecvous.fr/wp-content/uploads/2022/03/Emmanuel-Macron-Avec-Vous-24-pages.pdf
    François Bayrou donne sa signature à Marine Le Pen pour montrer l’exemple https://urlz.fr/i212
    Présidentielle « Avec Marine Le Pen, les pauvres vont peut-être mourir », affirme Gérald Darmanin https://urlz.fr/i213
    Si Marine Le Pen était élue, voici l’arsenal nucléaire qui se trouverait entre ses mains. https://urlz.fr/i215

    • Marine Le Pen en tête à Mayotte, grosse percée de Jean-Luc Mélenchon et vote sanction contre Emmanuel Macron Andry Rakotondravola/Faïd Souhaïli - francetvinfo.fr/
      Sa fermeté contre l’immigration clandestine et l’insécurité séduisent femmes voilées et électorat musulman à 95%.
      https://la1ere.francetvinfo.fr/mayotte/marine-le-pen-en-tete-a-mayotte-grosse-percee-de-jean-luc-melenc

      Marine Le Pen arrive largement en tête de ce 1er tour de l’élection présidentielle à Mayotte avec 14 958 voix soit 42,67% des suffrages exprimés, c’est 15,39
      points de plus qu’en 2017. Dans les communes du Sud, à Bouéni et Kani-Kéli, elle fait le plein de voix plus de 60%. Des communes où est bien implanté le Codim, le Comité de défense des intérêts de Mayotte, dont certains membres avaient accueilli avec des colliers de fleurs la candidate du Rassemblement national, lors de sa venue à Mayotte en décembre dernier. Son discours ferme sur l’immigration clandestine et la sécurité ont également séduit. Des domaines dans lesquels les Mahorais estiment qu’Emmanuel Macron a failli.

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      Marine Le Pen avait été accueillie avec les honneurs en décembre dernier à Mamoudzou lors de sa visite à Mayotte.

      Marine Le Pen et Jean-Luc Mélenchon améliorent leur score de 15 % par rapport à 2017
      Mayotte a mis le candidat de la France insoumise en deuxième position avec 23, 96% des suffrages exprimés. Jean-Luc Mélenchon améliore aussi son score de 2017 de 15,57 %. Son programme contient une partie réservée à l’Outremer et notamment concernant l’égalité sociale, la vie chère et l’alimentation en eau. Trois secteurs encore bien loin des standards hexagonaux. Il s’agit d’un vote utile et de protestation contre le RN et la LREM, puisque la France insoumise n’a pas d’ancrage à Mayotte.

      Emmanuel Macron seulement en 3e position malgré le soutien de la majorité des élus de l’île
      Le président sortant, Emmanuel Macron n’obtient que 5936 voix (16,94%) c’est 2,19 points de moins qu’en 2017. Il finit en troisième position, un score décevant au vu du soutien de la majorité des maires de l’île, des deux sénateurs et d’une député. Et ce malgré une lettre aux Mahorais et une vidéo dans laquelle il a rappelé son bilan et notamment la transformation de l’ARS en agence régionale de plein exercice, la création du rectorat ou encore un plan de convergence d’1,6 milliards d’euros. Emmanuel Macron paie également l’abandon du projet de loi Mayotte alors que les conseillers départementaux se sont opposés à celui proposé par le ministre des Outremer Sébastien Lecornu.

      Mais l’effondrement le plus retentissant vient des LR, Valérie Pécresse n’obtient que 8% des suffrages alors que François Fillon était plébiscité de de 32,6 % en 2017. Mayotte a encore moins voté cette année avec 59,69 % d’abstention ce taux était de 56,43% en 2017