La Ligue des Droits de l’Homme | Le rapatriement des Soudanais est un acte illégal
▻https://asile.ch/2017/12/10/ligue-droits-de-lhomme-rapatriement-soudanais-acte-illegal-2
Le Tribunal de Première Instance de Liège confirme qu’en organisant le rapatriement de ces ressortissants Soudanais, le Secrétaire d’Etat à l’asile et aux migrations a bien commis un acte illégal.
Tensions au sein du gouvernement belge après l’expulsion de migrants soudanais
A Bruxelles, le gouvernement est secoué par une affaire sur l’immigration après que le secrétaire d’Etat a usé de méthodes peu conventionnelles pour expulser des Soudanais en situation irrégulière.
▻http://www.rfi.fr/europe/20171222-belgique-tensions-gouvernement-autour-expulses-soudanais?ref=tw_i
La Belgique suspend jusqu’à fin janvier les expulsions de migrants vers le Soudan
Suite à des témoignages de migrants soudanais expulsés de Belgique faisant état de violences subies à leur retour au pays, le gouvernement a décidé de suspendre les expulsions vers le Soudan et demandé une enquête indépendante, avec le soutien de l’OIM.
▻http://www.infomigrants.net/fr/post/6686/la-belgique-suspend-jusqu-a-fin-janvier-les-expulsions-de-migrants-ver
Soudanais renvoyés malgré des tortures supposées : la Belgique et Theo Francken épinglés par le Washington Post
« La Belgique a collaboré avec le Soudan pour les expulsions. Alors que si on croit les témoignage, il y avait de la torture ».
Belgium: Returns to Sudan violated principles of non-refoulement
This public statement illustrates how recent returns to Sudan by Belgian authorities appear to have been realized in breach of international law, and in particular of the principle of non-refoulement on both substantive and procedural grounds.
En Belgique, le rapatriement de migrants soudanais va reprendre
Présenté et discuté vendredi en Conseil des ministres restreint, le rapport “émet des ‘doutes sérieux’ sur les témoignages de torture diffusés au sujet de Soudanais rapatriés”, rapporte la RTBF. Le site de la radio et télévision belge francophone ajoute que, d’après le CGRA :
Les expulsions vers le Soudan peuvent reprendre à condition que soient vérifiées ‘sur le fond’, au cas par cas, les garanties que les individus concernés ne feront pas l’objet de traitements inhumains et dégradants.”
Affaire des Soudanais : le gouvernement n’a pas commis de faute dit le CGRA, les rapatriements peuvent reprendre sous conditions
Theo Francken peut souffler... Le gouvernement fédéral, réuni en « kern » ce vendredi, a examiné le rapport rédigé par le Commissariat général aux réfugiés et aux apatrides (#CGRA) sur les possibles cas de torture subie par des Soudanais renvoyés par la Belgique dans leur pays d’origine.
Le ministre de l’Intérieur, Jan Jambon (N-VA), a reçu ce document confidentiel jeudi soir. Seul le Premier ministre Charles Michel avait reçu le rapport également.
L’enquête, finalement rendue publique vendredi, conclut à une absence de faute dans ce dossier de la part du gouvernement fédéral. Les Soudanais rapatriés n’auraient pas été torturés, selon le rapport du CGRA.
▻http://www.lalibre.be/actu/politique-belge/affaire-des-soudanais-le-gouvernement-n-a-pas-commis-de-faute-dit-le-cgra-le
Belgium: Office of the Commissioner General for Refugees and Stateless Persons publishes report on non-refoulement and returns to Sudan
Upon a request of the Belgian Vice-Prime Minister, the Belgian Office of the Commissioner General for Refugees and Stateless Persons has published a report regarding the principle of non-refoulement and forced returns to Sudan. While the inquiry related to the specific case of ten Sudanese nationals who were forcibly returned from Belgium to Sudan and who claimed to have been subjected to torture and inhuman treatment upon return, the report sheds light on the application of the principle of non-refoulement more generally.
The report concludes that, in view of the available country of origin information regarding Sudan, it would be incorrect to affirm that the fact that a third country national has not applied for asylum could be an indication that there is no risk of him being subject to a violation of Article 3 ECHR upon return. On the contrary, the relevant authorities are under an obligation to carry out an investigation on the merits of the third country national’s concerns to be sent back in order to assess the risk of a violation of Article 3 ECHR. The authorities must assess this risk prior to any identification procedure carried out by the authorities of the country of origin. This assessment is subject to the principle of good administration and must be followed by a sufficiently motivated decision, which must be able to be appealed.
On 12 February 2018, the judge’s counsel chamber (chambre du Conseil) of the Brussels Court of First Instance relied upon this report to reject the extension of the detention of a Sudanese national. The Chamber reaffirmed that national authorities failed to carry out an individual assessment of the risk of a violation of Article 3 ECHR.
Based on an unofficial translation by the ELENA Weekly Legal Update: ▻http://www.asylumlawdatabase.eu/fr/content/belgium-brussels-court-first-instance-12-february-2018. We would like to thank Robin Bronlet, lawyer at the Progress Lawyers Network in Brussels, for bringing this topic to our attention.
▻https://mailchi.mp/ecre/elena-weekly-legal-update-23-february-2018#11