• Pourquoi on parle #romanche en #Suisse ?

    Depuis début mars, la série « L’ultim Rumantsch », disponible sur Play Suisse, remet le romanche sous les projecteurs. Elle raconte l’histoire de Ladina, une jeune femme qui devient, au décès de son grand-père, rédactrice en chef du dernier journal en romanche des Grisons. D’après une enquête de l’OFS, en 2021, 0,5 % de la population suisse indiquait le romanche comme une de ses langues principales, contre 1,1 % en 1910. Le romanche reste néanmoins particulièrement dynamique. On s’immerge dans cette langue avec Renzo Caduff, chargé de cours à l’unité de rhétoromanche de l’Université de Genève et de Fribourg.

    https://www.rts.ch/audio-podcast/2024/audio/pourquoi-on-parle-romanche-en-suisse-28442686.html
    #langues #multi-linguisme

    ping @simplicissimus

  • #Suisse : Les personnes positives au COVID-19 ont représenté 2,9% des hospitalisations et 4,2% des journées de soins en 2020
    Office Fédéral de la statistique

    https://www.bfs.admin.ch/bfs/fr/home/actualites/agenda.agendadetail.2021-0093.html

    Publication annuelle des statistiques sur les hôpitaux. Les informations présentées concernent d’une part la gestion administrative des établissements (comptabilité, personnels, prestations, structure), et d’autre part les données relatives aux patients ainsi qu’aux prestations qu’ils ont reçues. Les données recensent les prises en charge stationnaires et ambulatoires.

    Pour la première fois depuis 2011, le nombre de personnes hospitalisées a diminué en 2020 dans les maisons de naissance et les hôpitaux en Suisse, et cela de 5,8% par rapport à 2019. Les personnes positives au COVID-19 ont représenté 2,9% des hospitalisations et 4,2% des journées de soins. Parmi les personnes ayant le COVID-19 aux soins intensifs, une sur quatre est décédée.

    Dans ce dossier d’information, vous trouverez : Communiqué de presse, Données, Infographique, Atlas, Autres

    #Statistiques #crise_sanitaire #sante #santé #coronavirus #sars-cov-2 #covid #pandémie #santé_publique #Hôpitaux

  • #Suisse : La population a progressé moins fortement en #2018

    À fin 2018, la population de la Suisse a atteint 8 542 300 habitants, soit 58 200 personnes (+0,7%) de plus qu’en 2017. La #croissance_démographique reste sous la barre de 1%, soit une progression comparable à celles du début des années 2000. Le #solde_migratoire et l’accroissement naturel sont en baisse. Tels sont les résultats provisoires de la statistique de la population et des ménages de l’Office fédéral de la statistique (OFS).

    La population est passée de 8 484 100 personnes en 2017 à 8 542 300 en 2018 (+0,7%). Tous les cantons voient leur population augmenter, à l’exception de Neuchâtel et du Tessin. Ce dernier affiche un excédent de décès, alors que la diminution de population dans le canton de Neuchâtel découle d’un excédent de départs vers d’autres cantons. Schwyz enregistre l’accroissement de population le plus important, soit 1,2% de plus sur une année.

    Le solde migratoire reste le principal facteur de croissance

    En 2018, la Suisse a enregistré 171 700 immigrations, soit une légère augmentation de 0,4% par rapport à 2017, dont 24 000 arrivées de Suisses et 147 600 de ressortissants étrangers. Le nombre des émigrations progresse de 0,9% et s’élève à 126 200. Cette valeur se décompose en 31 800 départs de Suisses et 94 400 de ressortissants étrangers. Le solde migratoire continue à baisser (–1,0%) et s’élève à 45 500 personnes. Schwyz et Zürich sont les cantons qui présentent les soldes migratoires – international et interne – les plus importants par rapport à leur population.

    Le deuxième facteur de croissance est l’accroissement naturel de la population, c’est-à-dire la différence entre les naissances et les décès. Il s’établit provisoirement à 18 600, soit 8,9% de moins qu’en 2017. Fribourg est le canton qui présente le plus fort accroissement naturel. Le Tessin affiche l’excédent de décès le plus important.

    Croissance moins rapide de la population étrangère

    La Suisse compte 8 542 300 habitants, dont 6 395 300 ressortissants suisses (74,9%) et 2 147 000 ressortissants étrangers (25,1%). La population suisse s’accroît de 37 600 personnes, soit 0,6% de plus que l’année précédente. La population résidante permanente étrangère progresse de 20 600 personnes, soit 1,0% de plus qu’en 2017. Le taux d’accroissement est stable chez les Suisses depuis 2014. Chez les étrangers, il est en diminution depuis 2016.

    Le canton de Genève enregistre la plus forte proportion de population étrangère, soit 40%. Le nombre de ressortissants étrangers a progressé de 0,6%, passant de 198 600 en 2017 à 199 800 en 2018. Appenzell Rhodes-Intérieures affiche la part d’étrangers la plus faible, soit 11%. Leur nombre a diminué de 0,7% pour atteindre 16 100 personnes.

    Une population vieillissante

    La population âgée est de plus en plus nombreuse. Elle est essentiellement constituée de femmes. Le nombre de personnes de 65 ans ou plus est passé de 1 550 400 en 2017 à 1 577 600 en 2018, soit 1,8% de plus.

    Les personnes de plus de 64 ans représentent 18% de la population alors que les jeunes âgés de 0 à 19 ans constituent 20%. Parmi ces seniors, on compte 80 hommes pour 100 femmes contre 102 hommes pour 100 femmes chez les 20-64 ans. Dans la population féminine, on constate que la part des 65 ans ou plus est déjà supérieure à celle des jeunes femmes (20,3% contre 19,3%). Chez les hommes, par contre, la proportion de seniors est toujours inférieure à celle des jeunes hommes (16,6% contre 20,7%). Le Tessin est le canton qui compte le pourcentage le plus élevé de personnes de plus de 64 ans (22,6%), Fribourg celui qui en compte le moins (15,7%).

    Le nombre de personnes âgées de 80 ans ou plus augmente de 2,2%, pour atteindre 443 900. Parmi les plus de 79 ans, on compte 61 hommes pour 100 femmes. Près de 1600 personnes ont 100 ans ou plus. Leur nombre progresse de 4,4% par rapport à 2017. Chez les centenaires, le rapport de masculinité s’élève à 20 hommes pour 100 femmes.

    https://www.bfs.admin.ch/bfs/en/home/news/press-releases.assetdetail.7926999.html
    #solde_naturel #démographie #statistiques #chiffres #vieillissement_de_la_population

  • Sécurité routière en Norvège : 106 morts en 2017 contre 350 en 2000 soit 2 morts pour 100 000 habitants. Un record en somme.

    106 omkom på veiene i 2017 - NRK Hordaland - Lokale nyheter, TV og radio
    https://www.nrk.no/hordaland/106-omkom-pa-veiene-i-2017-1.13846732

    106 mistet livet på norske veier i 2017, ifølge tall fra Statens vegvesen.

    Det er 29 færre enn i 2016 og det laveste tallet på 70 år.

    Hordaland topper statistikken med 12 omkomne i trafikken i fjor.

    Seks har - så langt - omkommet i juletrafikken, som regnes fra og med 23. desember til og med 2. januar.

    – Selv om tendensen er at det er stadig tryggere på veiene, er dette langt mer enn tall og statistikk. Bak hver eneste ulykke er det en tragedie som rammer familie, venner, kolleger og lokalsamfunn, sier vegdirektør Terje Moe Gustavsen.

    #sécurité_rouière #norvège

  • #Darbelley, conseil fédéral et président du PDC (parti démocrate chrétien) dit d’entrée de jeu, lors d’une émission à la télé suisse :

    « on a un problème avec les touristes criminels et les requérants d’asile, qui sont beaucoup plus criminels que l’entier de la population »...

    (minute 2’25)

    Tiré de L’émission Faut pas croire de la RTS du 15 mars 2014

    Cette émission était consacrée à la #motion_Darbellay sur le fichage ADN des requérants d’asile. Motion qui devait passer devant le Conseil des Etats le 19 mars 2014. Le débat oppose Christophe Darbellay au généticien André Langaney, professeur honoraire à l’Université de Genève et au théologien, de l’Institut romand de systématique et d’éthique. Où l’on voit que tant l’efficacité, le caractère discriminatoire et le coût sont ignorés par le démocrate-chrétien…

    http://www.asile.ch/vivre-ensemble/2014/03/20/rts-ladn-des-demandeurs-dasile-bientot-fiche

    #criminalité #discrimination #asile #migration #ADN #fichage #touristes_criminels #Suisse

    J’invite Darbelley à lire l’article d’#André_Kuhn sur « Comment s’expliquer la surreprésentation des étrangers dans la criminalité » :
    http://www.asile.ch/vivre-ensemble/2012/10/06/andre-kuhn-comment-sexplique-la-surrepresentation-des-etrangers-dans-la-crimin

    • Voir aussi la « #lutte_des_chiffres » à partir de la minute 7’35...

      « sur les 40’000 personnes qui sont en procédure d’asile, ils sont 7% à commettre des crimes. En Suisse, dans ce groupe de personnes qui commettent des crimes vous avez 50% des personnes qui viennent de 3 pays : Algérie, Maroc et Tunisie »

      Et quand le théologien remet un peu le clocher au milieu de l’église (en faisant remarquer à Darbelley que le 50% de 7% c’est 3-4%), Darbelley répond « ne sous-estimez pas ces chiffres, parce qu’ils sont assez importants. Et aujourd’hui il y a une explosion »

      40’000 requérants d’asile (sur une pop. d’environ 7.5 mio) = 0.5% de la population
      Du coup... le 50% de cela = 0.25% de la population !!!

      Un fichage ADN qui coûte bonbons pour 0.25% de la population !!

      Retour sur les chiffres autour de la minute 9’30 :
      Fenouil « A l’intérieur de ce 3-4%, en général, quand il y a des vols... j’ai regardé le taux d’élucidation par test ADN, c’est 1% de la totalité des vols qui ont lieu en Suisse. Donc on est en train de parler de 1% de 3-4% des vols qui ont lieu tous les ans en Suisse... Et c’est pour cela que vous voulez mettre en cause un des droits les plus fondamentaux... »

      Et le généticien qui répond (minute 10’30) « Je confirme pour ma part la faible efficacité et le risque d’erreur »

      #statistiques

      Autre question (minute 8’30) : « pourquoi voulez-vous seulement faire des tests à certains des requérants ? Pourquoi pas tous ? »
      Darbelley : « C’est un choix pour cibler la mesure. Si ça gêne les sénateurs au point de refuser cette motion, alors qu’ils fassent le choix pour l’ensemble des requérants d’asile »

      Et à la minute 3’15, le théologien avait déjà donné de bons arguments pour contre-carrer cette affirmation : « Il faut rappeler qu’en Suisse on ne peut obliger personne à faire des tests ADN. C’est un principe dans le droit suisse. On doit donner son consentement écrit pour subir un test ADN. Il y a certains cas dans lesquels on peut obliger quelqu’un à faire un test ADN, mais ce sont des cas régis par le droit pénal. C’est quand un crime ou une infraction a été commise. Ce que propose M. Darbelley c’est ’il y a une certaine catégorie de la population qui sans avoir commis aucun crime, parce qu’il est dans une population statistique susceptible de commettre un crime, surreprésentée dans les statistiques, on lui impose une mesure qu’on impose généralement aux seuls criminels. Cela est contraire à l’un des principes les plus fondamentaux de tout Etat démocratique, qui est le principe de l’égalité des individus devant la loi et le fait que nul ne peut être soumis à des privations de libertés pour ce qu’il est et non pour ce qu’il a fait »

      Minute 15’20 :
      Darbelley : « On est là dans une problématique spécifique d’explosion de la criminalité pour une certaine population »
      –-> vraiment ? Explosion ?
      v. l’article de Raphaël Rey : http://www.asile.ch/vivre-ensemble/2013/05/16/vers-une-decriminalisation-de-lasile-sattaquer-aux-veritables-causes-de-la-cri

    • Minute 16’25 :
      Coût de l’opération ... selon les calculs de Darbelley... et même si on ne sait pas d’où il les sort (et probablement ils sont à la baisse)... bhein, selon ses calculs c’est 3-4 mio. par année ! Pas des cacahouètes pour le je ne sais plus combien de % de la population...

      Réponse du généticien (minute 17’22) :
      « J’ai l’impression que pour envisager quelque chose de si faramineux il (le médecin légiste interviewé avant et qui est pour la proposition de prise d’ADN), il a peut-être des envies de développer un certain business, car c’est un business très lucratif de faire des analyses en très grandes séries et il y a des laboratoires qui font de fortes pressions pour généraliser ce genre de choses... »

    • Anthony Fenouil (minute 21’03) : « Il y a d’autres population qui ont tendance à commettre des crimes... les petits revenus par exemple... pourquoi ne pas éteindre les tests ADN à ces personnes ? Pourquoi vous fixez la question sur les requérants d’asile, alors que c’est 1% de 3% ? »

      Darbelley : « Vous êtes-là dans une population (les requérants d’asile, ndr) qui commet dans le domaine de la drogue, dans le domaine du vol, dans le domaine des agressions sexuelles plus de délits que les autres »

    • Quelle est la véritable part de détenus étrangers dans les prisons suisses ?

      Y a-t-il vraiment trois quarts de détenus étrangers dans les prisons suisses, comme l’affirme le conseiller national UDC Oskar Freysinger ? Forum s’est livré à une vérification des faits sur la part d’étrangers dans la population carcérale.

      http://www.rts.ch/play/radio/forum/audio/quelle-est-la-veritable-part-de-detenus-etrangers-dans-les-prisons-suisses?id=73

    • Intéressante précision, à laquelle il manque néanmoins deux éléments (cette question était un véritable marronnier en France, on l’entend moins souvent actuellement, peut-être parce que l’aspect « danger démographique et économique » a pris le pas sur « l’importation de criminels » (dixit OF))

      • le poids des jeunes hommes dans la population est nettement plus élevé chez les immigrés que chez les nationaux, or c’est dans cette catégorie que le taux d’infraction est le plus élevé,

      • surtout, une partie non négligeable (que l’on ne connait pas - ou du moins, que je n’ai pas réussi à trouver dans les stats de l’OFS) des étrangers sont détenus au titre d’une infraction aux lois sur le séjour, délit évidemment spécifique aux… étrangers. (rétention au titre des art. 75 et suivants ou détention, art. 115 et 119 de la Loi sur les Étrangers).

      https://www.bfs.admin.ch/bfs/fr/home/statistiques/criminalite-droit-penal.gnpdetail.2017-0125.html
      ou
      https://www.bfs.admin.ch/bfs/fr/home/statistiques/catalogues-banques-donnees/communiques-presse.gnpdetail.2016-0606.html

      (EDIT c’est vrai qu’à ce sujet, dans le billet initial (mars 2014 !), tu renvoyais déjà au texte d’André Kuhn…)

    • Et un très bon texte de l’Office fédéral de la statistique, qui date de 1996, mais oh combien actuel encore !
      OFS | Les étrangers commettent-ils plus de délits que les Suisses ?

      L’Office fédéral de la statistique le disait déjà en 1996 : “Parmi les personnes condamnées pour avoir commis un délit dans notre pays, il y a davantage d’hommes que de femmes, et davantage de jeunes que de personnes d’un certain âge. Les différences entre Suisses et étrangers, en revanche, sont relativement faibles, si l’on tient compte de la structure par âge et par sexe de chacune de ces populations. Si, en outre, on ne considère que la population domiciliée en Suisse (sans les requérants d’asile, les touristes et les étrangers de passage), les différences entre Suisses et étrangers s’effacent presque complètement.” Dans son article “Comment s’explique la surreprésentation des étrangers dans la criminalité“, publié en septembre 2012 par Vivre Ensemble, le criminoloque André Kuhn, ajoutait deux variables explicatives : le niveau socio-économique et le niveau de formation. Les seules variables sur lesquelles des actions politiques peuvent avoir un impact en matière de lutte contre la criminalité.

      https://asile.ch/2014/12/15/ofs-les-etrangers-commettent-ils-plus-de-delits-que-les-suisses