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  • Emploi et chômage : les écarts de mesure s’amplifient
    https://www.latribune.fr/economie/france/emploi-et-chomage-les-ecarts-de-mesure-s-amplifient-822437.html

    L’écart entre les deux mesures de référence du chômage, les demandeurs d’emploi catégorie A de Pôle emploi d’un côté, et les chômeurs au sens du BIT de l’autre, s’est accentué de 0,3 à 0,8 million entre 2013 et 2017, selon une récente étude de l’Insee.

    Les chiffres du chômage font régulièrement l’objet de polémiques. Pour tenter d’apaiser les débats, le service de statistiques du ministère du Travail et Pôle Emploi avaient annoncé en 2017 qu’ils allaient désormais communiquer officiellement les chiffres sur le nombre de chômeurs inscrits à un rythme trimestriel et non plus mensuel. La volatilité des chiffres mensuels et la multiplication des "bugs" ont amené les autorités à revoir le rythme de publication, préférant mettre en avant des tendances.

    En dépit de ce changement, les divergences dans les mesures du chômage persistent, comme l’illustre une étude de l’Insee publiée mardi 2 juillet. Rien qu’en 2017, la France comptait 2,6 millions de personnes de 15 à 64 ans au chômage au sens du Bureau international du travail (BIT) contre 3,4 millions inscrites à Pôle emploi en catégorie A. L’écart entre ces deux mesures, de 0,8 million en 2017, n’était que de 0,3 million en 2013 explique une récente étude de l’Insee.

    "En France, on a deux mesures phares du chômage dans le débat public. Le nombre de chômeurs, au sens du bureau international du travail (BIT) produit par l’Insee, et le nombre d’inscrits à Pôle emploi en catégorie A à Pôle emploi. L’écart entre ces deux mesures s’est fortement accru ces deux dernières années. Entre 2013 et 2017, le nombre d’inscrits à Pôle emploi a augmenté de 200.000 personnes tandis que le nombre de chômeurs au sens du BIT a baissé de 200.000 personnes. Les organismes producteurs ont décidé d’apparier les sources de données individuelles pour comprendre ces différences", a expliqué le statisticien Alexis Montaut, lors d’une présentation à la presse dans les locaux de l’Insee.

    La méthode de l’appariement a permis aux statisticiens de l’organisme public de mieux comprendre de telles disparités. Ainsi, en 2017, 44% des inscrits en catégorie A à Pôle emploi n’étaient pas au chômage au sens du BIT. Sur ce pourcentage, trois types de profils ressortent. 20% étaient dans le halo du chômage, 16% sont inactifs hors halo, et 9% sont en emploi.

    Les inscrits à Pôle emploi dans la catégorie A et dans le halo "sont des personnes qui souhaitent travailler mais ne remplissent pas les critères pour être au chômage au sens du BIT. Elles n’ont pas recherché d’emploi et/ou ne sont pas disponibles, le plus souvent pour des raisons temporaires", explique l’Insee.

    La seconde catégorie correspond aux personnes qui sont inscrites mais qui n’expriment pas le souhait de travailler par découragement ou difficultés à retrouver un emploi. Il s’agit par exemple des seniors, "dont la motivation et les chances de trouver un emploi déclinent à l’approche de la retraite".

    La dernière catégorie correspond à des situations spécifiques et transitoires comme "les conjoints collaborateurs, certaines professions artistiques ou les personnes au chômage partiel par exemple", indique Alexis Montaut.

    À l’opposé, un tiers des chômeurs au sens du Bureau international ne sont pas recensés dans la catégorie A de Pôle emploi. Dans le détail, "22% ne sont pas inscrits à Pôle emploi au moment de l’enquête, beaucoup de jeunes, par exemple. Un chômeur n’a aucune obligation de s’inscrire à Pôle emploi et 11% sont inscrits dans des catégories autres que la A", précise le statisticien. Outre ces disparités dans les chiffres, il y a également des différences méthodologiques à prendre en compte dans le recensement des chômeurs. Si l’inscription à Pôle emploi reste une démarche administrative, l’enquête Emploi de l’Insee est menée à partir d’un échantillon de 92.000 personnes interrogées par téléphone. Cette démarche est effectuée tout au long de l’année.

    Les deux principaux facteurs mis en exergue par les économistes de l’Insee sont le recul de l’âge de départ à la retraite, passant de 60 à 62 ans, et la suppression de la dispense de recherche d’emploi (DRE). Depuis le premier janvier 2012, les demandeurs d’emploi âgés de 57 ans et plus ont l’obligation d ’actualiser leur situation à Pôle emploi. Cette réforme a eu pour conséquence de faire bondir le nombre d’inscrits à Pôle emploi, comme le rappelait une note de l’OFCE publiée en 2016.

    "Le nombre de demandeurs d’emplois de 55 ans et plus enregistré par Pôle emploi en catégorie A (celle qui se rapproche le plus de la définition du chômage par le BIT) a, quant à lui, augmenté de 372.000 entre les fins décembre 2008 et 2014, ce qui correspond à un quadruplement des seniors demandeurs d’emploi. Dans le même temps, le total des demandeurs d’emploi de catégorie A passait de 2,25 millions à 3,25 soit une hausse de l’ordre de 53 %. [...] L’impact de la suppression de la DRE sur la statistique du nombre de demandeurs d’emploi explique probablement une part de la hausse du chômage des seniors âgés de 55 ans et plus. Autrement dit, le changement de « thermomètre » lié à la disparition des DRE aura biaisé à la hausse l’évolution du chômage depuis 2008. Contrairement à l’habitude, le traitement statistique aura ainsi été à rebours de l’objectif habituel de minoration du chômage."

    Les différentes réformes et la multiplication des concepts ont pu ajouter de la confusion aux débats. L’outil régulièrement plébiscité pour faire des comparaisons du chômage dans le temps et l’espace reste le taux de chômage au sens du BIT mesuré par l’Insee dans ses enquêtes. Cet outil permet notamment de prendre en compte l’évolution de la population active, et décrit avec plus de précisions des tendances contrairement à des chiffres bruts mensuels. Un récent rapport du Sénat expliquait en détail la pertinence de cet indicateur :

    "Les statistiques trimestrielles et annuelles d’emploi et chômage produites par l’Insee sur la base de l’enquête sur les forces de travail sont en parfaite conformité avec les règlements européens. Par ailleurs, Yves Perardel, économétricien à l’OIT, a rappelé « la qualité exceptionnelle du travail de l’Insee, notamment dans la précision des données qu’il fournit à un rythme trimestriel ». C’est pourquoi la mesure du chômage au sens du BIT, telle que réalisée par l’Insee dans le cadre de l’enquête Emploi, constitue l’indicateur de référence retenu par l’ensemble des économistes, ainsi que l’a rappelé Christine Erhel lors de son audition : « S’il fallait n’en choisir qu’un, le meilleur indicateur serait celui du BIT. »"

  • Donald Trump annule au dernier moment des frappes militaires sur l’Iran
    https://www.lemonde.fr/international/article/2019/06/21/trump-annule-au-dernier-moment-des-frappes-sur-l-iran_5479488_3210.html

    Au lendemain de l’attaque d’un drone américain, le président américain a approuvé une opération militaire avant de se raviser, selon le « New York Times ».

    Le président américain Donald Trump qui poursuit sa politique de « pression maximum » sur l’Iran. Il a approuvé une opération militaire devant cibler des installations iraniennes, vendredi, avant de se raviser et d’annuler les frappes au dernier moment, écrit le New York Times, vendredi 21 juin. Le quotidien cite des représentants de l’administration américaine ayant pris part ou étant informés des discussions.

    D’après le journal, le président américain a validé une offensive contre un éventail de cibles iraniennes, telles que des radars ou des batteries de missiles, puis s’est ravisé alors que les avions de chasse avaient décollé et les navires de guerre s’étaient mis en position.

    Aucun missile n’a été tiré, avant que l’opération ne soit annulée, à 19 h 30, heure de Washington (1 h 30 du matin, à Paris), a déclaré un membre de l’administration, cité par le journal. La Maison Blanche et le Pentagone ont refusé de commenter l’information.
    Le New York Times ajoute ne pas savoir à l’heure actuelle si une offensive américaine contre l’Iran est toujours programmée, indiquant ne pas avoir établi si Donald Trump avait changé d’avis ou si le revirement était dû à des interrogations stratégiques ou logistiques.

    Les craintes de confrontation directe entre Washington et Téhéran ont été ravivées jeudi après que l’Iran a abattu un drone RQ-4 Global Hawk américain se trouvant selon lui dans son espace aérien, près du détroit d’Ormuz, ce que contestent les Etats-Unis.
    L’Iran affirme disposer de preuves « irréfutables » montrant que le drone américain a abattu jeudi était entré dans son espace aérien. « Des débris du drone ont même été retrouvés dans les eaux territoriales de l’Iran », a maintenu le ministre des affaires étrangères adjoint Abbas Araghchi lors d’une discussion avec l’ambassadeur de Suisse à Téhéran, qui représente les intérêts américains.

  • Attaques dans le Golfe : l’Iran affirme avoir abattu un « drone espion » américain
    https://www.latribune.fr/economie/international/attaques-dans-le-golfe-l-iran-affirme-avoir-abattu-un-drone-espion-america


    Selon un responsable américain, le drone de l’US Navy qui a été neutralisé par un missile iranien était un MQ-4C Triton (du fabricant américain Northrop Grumman).
    Crédits : Reuters

    Les autorités iraniennes et un responsable américain ont annoncé ce jeudi 20 juin qu’un drone de l’armée américaine avait été abattu par un missile iranien, tout en divergeant sur le modèle et le lieu où l’incident s’est produit.
    Selon les Gardiens de la Révolution islamique, cités par les agences officielles iraniennes, un drone « espion » américain a été abattu alors qu’il venait d’entrer dans l’espace aérien iranien dans la province côtière d’Hormozgan, dans le sud du pays. L’agence Irna précise que le drone abattu était un RQ-4 Global Hawk.

    De son côté, le responsable américain a déclaré à Reuters que le drone avait été abattu par un missile sol-air alors qu’il se trouvait dans l’espace aérien international au-dessus du détroit d’Ormuz. Il a précisé qu’il s’agissait d’un drone MQ-4C Triton de l’US Navy. Le MQ-4C Triton a un temps de vol, une altitude et un rayon d’action légèrement inférieurs à ceux du RQ-4 Global Hawk. Tous deux sont construits par Northrop Grumman.

    Avant que le responsable américain ne s’exprime, un porte-parole du Commandement central l’armée américaine avait déclaré qu’aucun drone américain n’avait survolé l’espace aérien iranien jeudi, sans fournir plus de détails.

  • Baisse de la fiscalité : le flou des mesures de financement persiste
    https://www.latribune.fr/economie/france/baisse-de-la-fiscalite-le-flou-des-mesures-de-financement-persiste-820241.

    Lors de ses deux grands oraux à l’Assemblée et au Sénat, Edouard Philippe a détaillé les diminutions de la fiscalité prévues par l’exécutif pour les classes moyennes sans apporter de décision tranchée sur les mesures de financement.

    L’acte II tant annoncé est enfin lancé. Lors de son discours de politique générale mercredi 12 juin à l’Assemblée nationale, Édouard Philippe a déclaré que « avec le président de la République, nous avons reçu 5 sur 5 le message d’exaspération fiscale que les Français nous ont adressé » faisant référence aux résultats du Grand débat national. Au total, le chef du gouvernement a annoncé que la fiscalité sur les ménages baissera durant ce quinquennat de 27 milliards d’euros.

    Si le locataire de Matignon a détaillé les mesures d’allègement de la fiscalité sur les foyers, il est en revanche resté beaucoup plus flou sur les pistes de financement pour compenser cette baisse.

    Suite aux annonces du président de la République relatives à la baisse d’impôts de 5 milliards d’euros au mois d’avril, le gouvernement a principalement ciblé les classes moyennes qui expriment régulièrement un sentiment de déclassement ces dernières années. « Nous avons choisi de concentrer l’intégralité de la baisse de l’impôt sur le revenu annoncée par le président de la République sur les classes moyennes qui travaillent », a expliqué l’ancien maire du Havre.

    Ainsi, le taux d’imposition de la première tranche de l’impôt sur le revenu qui représente environ 12 millions de foyers sera diminué de trois points.

    « Cela représente un gain moyen par foyer de 350 euros, soit, à ce niveau, un tiers de l’impôt en moyenne ; c’est massif, c’est clair, c’est net », a argué le chef du gouvernement.

  • Assurance-chômage : les pistes explosives du gouvernement
    https://www.latribune.fr/economie/france/assurance-chomage-les-pistes-explosives-du-gouvernement-820230.html


    Crédits : REUTERS/Christian Hartmann
    (note, le nom de la photo : Un homme de 50 ans passe devant une agence Pôle Emploi à Paris)

    Bonus-malus pour limiter les contrats courts, dégressivité des indemnités... Lors de ses deux grands oraux devant l’Assemblée nationale et le Sénat, Edouard Philippe a apporté quelques précisions sur la future réforme de l’assurance-chômage qui doit être présentée le 18 juin prochain.

    Les organisations professionnelles serrent les dents. À quelques jours de la présentation de la réforme de l’assurance-chômage, le Premier ministre Edouard Philippe a esquissé quelques pistes relatives aux contrats courts et à la dégressivité des indemnités dans ses deux discours de politique générale adressés à l’Assemblée nationale et au Sénat.

    « Revaloriser le travail implique de rénover profondément notre système d’assurance-chômage. Le plein-emploi n’est ni une utopie ni un néologisme allemand. C’est un objectif réaliste auquel on a trop longtemps renoncé faute de vision et de courage », a déclaré le locataire de Matignon devant les sénateurs ce jeudi matin.

    Dans son adresse, l’ancien maire du Havre a indiqué qu’il voulait « responsabiliser les entreprises qui abusent des contrats courts, à travers le bonus-malus sur les 5 à 10 secteurs qui abusent des contrats courts ». Les secteurs ayant le plus recours aux contrats courts (CDD de moins d’un mois) sont notamment l’hôtellerie-restauration, l’hébergement médico-social, la santé et l’action sociale, les enquêtes d’opinion, l’audiovisuel, les arts et spectacles. « Dans les autres secteurs, nous prendrons une mesure transversale pour décourager le recours aux CDD d’usage », a ajouté Edouard Philippe.
    […]
    L’autre piste évoquée qui risque d’alimenter les mécontentements est la mise en place « d’une dégressivité de l’indemnisation pour les salariés qui perçoivent les salaires les plus élevés et qui sont en mesure de retrouver un emploi plus vite que les autres ». Durant les négociations de l’assurance-chômage, ce sujet avait provoqué de vives tensions au sein des partenaires sociaux débouchant même sur un échec. L’Etat avait repris la main sur ce système assurantiel remettant en cause le principe du paritarisme. Par ailleurs, si l’objectif du gouvernement est de favoriser un retour plus rapide à l’emploi, ce type de proposition est loin d’avoir fait ses preuves.

  • Le déficit de la Sécurité sociale va replonger en 2019
    https://www.lemonde.fr/sante/article/2019/06/11/le-deficit-de-la-securite-sociale-va-replonger-en-2019_5474402_1651302.html

    Selon un rapport de la Commission des comptes, le déficit plongera au moins à 1,7 milliard d’euros et pourrait même atteindre 4,4 milliards, ce qui compromet le retour à l’équilibre annoncé.

    On vous prie, ami·e·s grévistes de faire un petit peu preuve de responsabilité, que diable !

    • Le déficit de la Sécu va replonger en 2019, la réponse aux « gilets jaunes » coûte cher
      https://actu.orange.fr/france/le-deficit-de-la-secu-va-replonger-en-2019-la-reponse-aux-gilets-jaunes-

      Longtemps espéré pour 2019 par le gouvernement, le retour à l’équilibre de la Sécurité sociale risque d’être compromis par les mesures coûteuses prises pendant la crise des « gilets jaunes », ainsi que par le ralentissement économique.

      Encore plus explicite. Toute la chienlit française est visée : vous voulez vivre au-dessus de vos moyens ? Ben voilà le résultat !

      Jamais on n’accusera les exonérations de charges, évidemment.

      En ce moment, ils viennent tous me voir : « mais bon sang (clin d’oeil), c’est génial le PEE (clin d’oeil), vous mettez 1000, la société abonde de 300% et c’est totalement exonéré de charges et d’impôts (clin d’oeil). Pour le chef d’entreprise, c’est une rémunération exceptionnelle qu’il faut utiliser (clin d’oeil). Et vous n’êtes pas obligé d’être explicite avec vos salariés (clin d’oeil). »

    • Jamais on n’accusera les exonérations de charges, évidemment.

      C’est pourtant bien ce que fait ici la Tribune (c’est elle qui graisse…) Et pour la Commission, outre les exonérations (au profit des Gilets jaunes, c’est la faible croissance de la masse salariale (la matière cotisable…) qui est la cause première. Croissance insuffisante ou répartition de la valeur ajoutée à revoir au profit du travail ?

      Sécu : les espoirs de Buzyn et Darmanin douchés, le déficit va replonger en 2019
      https://www.latribune.fr/economie/france/secu-les-espoirs-de-buzyn-et-darmanin-douches-le-deficit-va-replonger-en-2

      Selon la Commission des comptes, cette rechute « résulte pour l’essentiel d’une croissance de la masse salariale (...) nettement inférieure à la prévision initiale » du gouvernement.

      Au lieu des 3,5% espérés à l’automne, Bercy ne table plus que sur une progression de 3,1%, selon le programme de stabilité transmis à Bruxelles en avril.

      Mais à cause de la « prime Macron » votée en décembre (exonération totale de cotisations et d’impôts jusqu’à 1.000 euros), la Sécu devra se contenter de 2,9%.

      Soit, au bout du compte, des « recettes plus faibles qu’attendu » de l’ordre de 1,7 milliard d’euros, l’équivalent du montant du déficit prévu, dans le meilleur des cas.

      Car l’addition pourrait se corser si l’Etat ne compensait pas à la Sécu les autres « mesures d’urgence » adoptées en fin d’année, au plus fort de la crise des « gilets jaunes ».

      L’exonération de cotisations sur les heures supplémentaires dès le 1er janvier, et la baisse du taux CSG pour une partie des retraités, coûteront « respectivement 1,2 et 1,5 milliard d’euros », estime la Commission des comptes.

      De quoi aggraver le « creusement » du déficit « qui atteindrait alors 4,4 milliards », poursuit-elle, ajoutant que « la trajectoire de retour à l’équilibre de la sécurité sociale pourrait être remise en cause ».

  • Affaire Carlos Ghosn : Renault a identifié 11 millions d’euros de dépenses suspectes
    https://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/automobile/affaire-carlos-ghosn-renault-a-identifie-11-millions-d-euros-de-depenses-s


    Crédits : Issei Kato

    Le conseil d’administration de Renault a préconisé mardi 4 juin des actions en justice aux Pays-Bas, au vu des conclusions définitives de l’audit sur les dépenses jugées non conformes de RNBV (11 millions d’euros), l’entité néerlandaise de l’alliance Renault Nissan dirigée à l’époque par Carlos Ghosn.

    L’audit interne mené conjointement par Renault et Nissan au sein de leur filiale commune RNBV basée aux Pays-Bas a identifié 11 millions d’euros de dépenses suspectes engagées par l’ancien patron de l’alliance automobile franco-japonaise Carlos Ghosn. Le conseil d’administration, qui se réunissait mardi pour étudier un projet de fusion avec Fiat Chrysler, a pris connaissance dans l’après-midi des conclusions définitives de l’audit mené par le cabinet Mazars.

    Il souhaite que Renault explore avec Nissan les « actions judiciaires » qui pourraient être menées aux Pays-Bas, selon un communiqué du groupe au losange.

    « Ces conclusions ont confirmé des déficiences au sein de RNBV au plan de la transparence financière et des procédures de contrôle des dépenses, qui avaient déjà été relevées par les auditeurs dans leurs conclusions intermédiaires de début avril », a expliqué le conseil, cité dans le communiqué.

    Les noms de Rachida Dati et Alain Bauer sont également cités dans le rapport final de cet audit du cabinet Mazars, selon une source proche du constructeur français. Sous le joug d’une enquête préliminaire du parquet national financier (PNF)​, ils sont soupçonnés d’avoir perçu des fonds potentiellement suspects via la filiale RNBV.

    • Rachida Dati et Alain Bauer éclaboussés par l’affaire Carlos Ghosn
      https://www.latribune.fr/economie/france/rachida-dati-et-alain-bauer-eclabousses-par-l-affaire-carlos-ghosn-819371.

      Le parquet national financier (PNF) a ouvert le 31 mai une enquête sur des contrats passés par la maire du VIIe arrondissement de Paris Rachida Dati, et le spécialiste des questions de sécurité Alain Bauer, avec la filiale néerlandaise de l’alliance Renault-Nissan (RNVB), entité au cœur de l’affaire Carlos Ghosn.
      […]
      Contactée par Le Parisien fin mai, la candidate à la mairie de Paris contestait alors toutes dissimulations quant aux versements de RNBV.

      « J’ai été rémunérée comme avocate et non consultante de 2010 à 2012, de façon forfaitaire : 300.000 euros par an. Tous les contrats ont été validés par le commissaire aux comptes et le directeur juridique, M. Husson. À chaque réunion de travail, il y avait soit Carlos Ghosn, soit Christian Husson, soit la secrétaire générale, Mouna Sepehri. »
      […]
      Alain Bauer, expert en sécurité, aurait lui touché un million d’euros entre 2012 et 2016. Ces sommes ne font pas partie des 11 millions concernant Carlos Ghosn.

  • Macron veut, dès juin, remplacer des hauts fonctionnaires récalcitrants
    https://www.latribune.fr/economie/france/macron-veut-des-juin-remplacer-des-hauts-fonctionnaires-recalcitrants-8188

    Depuis le tout début de son quinquennat le chef de l’Etat avait annoncé vouloir remplacer les hauts fonctionnaires réticents, à qui, selon son entourage, il reproche régulièrement de freiner ses réformes.

    Emmanuel Macron a demandé que, dès juin, commencent à être remplacés certains dirigeants d’administration centrale en désaccord avec la politique du gouvernement, afin que ses réformes soient appliquées plus rapidement, a indiqué la porte-parole du gouvernement Sibeth Ndiaye mercredi.

    Lors du conseil des ministres, « le président de la République a souhaité que les nominations à la tête des administrations centrales puisse refléter notre volonté » que les réformes soient « accélérées », avec « une traduction perceptible par nos concitoyens », a-t-elle déclaré.

    « Il y aura probablement des annonces et des mouvements à partir de la semaine prochaine et dans le courant du mois de juin », a-t-elle ajouté.

    Depuis le tout début de son quinquennat le chef de l’Etat avait annoncé vouloir remplacer les hauts fonctionnaires réticents, à qui, selon son entourage, il reproche régulièrement de freiner ses réformes. Une forme de « spoil system » à la française (littéralement « système des dépouilles », pratique américaine consistant à remplacer les responsables clés des administrations par des personnalités dont la loyauté est acquise au nouveau pouvoir).

    #L'État_c'est_moi !

  • Après les européennes, Macron lâche les freins
    https://www.latribune.fr/economie/france/apres-les-europeennes-macron-lache-les-freins-818979.html

    En perdant son duel face au RN, le chef de l’État sort affaibli du scrutin européen. Il souhaite malgré tout accélérer ses réformes.
    […]
    Pour le chercheur du CNRS au Cevipof Bruno Cautrès, « le grand clivage politique qui oppose le Rassemblement national et la République en marche a marqué une étape supplémentaire d’affirmation dans la vie politique. Ce clivage résumé par Emmanuel Macron entre progressistes-libéraux et conservateurs-nationalistes est trop schématique. Les enquêtes montrent que les progressistes viennent beaucoup de la droite ».

    #progressistes !
    … comme jadis #socialistes ;-)

  • « Transformation de la Fonction publique » : les 5 points clés du projet de loi soumis au vote ce mardi
    https://www.latribune.fr/economie/france/transformation-de-la-fonction-publique-les-5-points-cles-du-projet-de-loi-

    Après deux semaines de débat et l’examen de plus de 1.000 amendements, le projet de loi de « transformation de la fonction publique », qui concerne le sort de 5,5 millions d’agents (fonctions d’État, hospitalière et territoriale) est soumis au vote des députés ce mardi en première lecture à l’Assemblée nationale. Le texte vise notamment à davantage de « souplesse » dans le recrutement avec un recours accru aux contractuels - qui sont déjà déjà au nombre de 1 million. En voici les dispositions essentielles.

    Recours accru aux contractuels, mécanisme de rupture conventionnelle ou encore 35 heures effectives : voici les principales dispositions du projet de loi de « transformation de la fonction publique », soumis au vote mardi en première lecture à l’Assemblée nationale.

    1. Recours aux contractuels et « contrat de projet »
    […]
    2. Dialogue social : instance unique
    […]
    3. Mobilité et « détachement d’office »
    […]
    4. Rupture conventionnelle
    […]
    5. Temps de travail, salaires, déontologie...
    – Le projet impose les 35 heures effectives dans la fonction publique et abroge les régimes horaires particuliers existant dans les collectivités. La règle ne s’appliquera pas aux enseignants qui déjà « travaillent largement (au niveau de) la durée légale », selon le gouvernement.
    – Il transpose l’accord du 30 novembre 2018 relatif à l’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes. Des plans d’action devront notamment être mis en œuvre. Les femmes enceintes seront exonérées du jour de carence, en cas d’arrêt de maladie.
    – Les députés ont prévu un rapport annuel sur le montant moyen des rémunérations versées aux "1% d’agents les mieux rémunérés".
    – La commission de déontologie des fonctionnaires va fusionner avec la Haute autorité pour la transparence de la vie publique (HATVP). Jusqu’alors placée sous l’autorité du Premier ministre, l’instance va ainsi se transformer en « autorité administrative indépendante » émettant des avis sur le « pantouflage » (départ dans le privé) et le « rétro-pantouflage ». Certains avis pourront être publiés.
    – Le gouvernement est habilité à prévoir par ordonnance un code de la fonction publique.
    – Harmonisation de l’échelle des sanctions dans les trois versants de la fonction publique
    – Possibilité de concours national à affectation locale, mesure réclamée notamment en Outre-mer

  • Elections européennes : Macron exclut tout « changement de cap »
    https://www.latribune.fr/economie/france/elections-europeennes-macron-exclut-tout-changement-de-cap-818389.html

    Le chef de l’État compte « intensifier l’acte 2 de son quinquennat- » et ne fera « _pas de changement de cap », a indiqué son entourage dimanche soir après les premières estimations des résultats.

    C’est marrant – en fait, pas vraiment – mais on s’en doutait un peu.

    #autisme_politique

  • DEUX ANS DE MANDAT D’EMMANUEL MACRON : BILAN ET ATTENTES DES FRANÇAIS - BVA Group
    https://www.bva-group.com/sondages/deux-ans-de-mandat-demmanuel-macron-bilan-attentes-francais
    https://staticswww.bva-group.com/wp-content/uploads/2019/02/Emmanuel_Macron.jpeg

    Retour sur l’évolution de la popularité d’Emmanuel Macron depuis deux ans (de 62% au lendemain de son élection à 32% en avril dernier) :

    • Emmanuel Macron a été relativement préservé lors de sa première année de mandat : la baisse enregistrée à la rentrée 2017 a été jugulée et le pourcentage de personnes ayant une bonne opinion de lui s’est maintenu autour de 40% pendant plusieurs mois après être même reparti à la hausse en novembre.

    • La deuxième année du quinquennat a en revanche été marquée par une succession de « crises » qui ont nettement entamé son image auprès des Français : « l’affaire Benalla » constitue le premier épisode marquant (sa cote de popularité recule de 5 points entre juillet et août 2018 et passe sous la barre des 35%), suivi de la démission de ministres emblématiques mais surtout de la crise des gilets jaunes : entre août et novembre 2018, la popularité d’Emmanuel Macron baisse ainsi de 8 points, pour atteindre son plus bas niveau en novembre (26%).

    • Depuis le début de l’année 2019, Emmanuel Macron bénéficie d’un léger regain d’opinions positives, suite aux annonces en faveur du pouvoir d’achat et à la tenue du grand débat national, mais sans avoir retrouvé tous les points perdus précédemment. Sa cote de popularité se situe ainsi autour de 30% depuis janvier (32% en avril), à un niveau supérieur à celui enregistré par François Hollande à la même époque (21%) mais inférieur à celui de Nicolas Sarkozy (43%).

    Si la première année du quinquennat avait été marquée par la perte du soutien des sympathisants PS, la deuxième année du quinquennat s’illustre par des pertes significatives auprès des sympathisants LR (54% en avaient une bonne opinion en avril 2018 contre 31% aujourd’hui).

    Un jugement sévère sur la politique menée, notamment sur le plan économique et social mais aussi environnemental

    Conséquence logique de ces mouvements d’opinion, le bilan dressé par les Français après deux ans de mandat est sévère : les deux tiers (65%) se disent au total plutôt mécontents (contre 57% il y a un an). Même une partie non négligeable de ses électeurs de premier tour expriment leur déception : 30% se disent ainsi mécontents (contre 60% qui se déclarent satisfaits et 10% qui ne se prononcent pas).

    Quel que soit le domaine testé, une majorité a minima relative de Français se dessine également pour considérer que l’action menée est « plutôt un échec », notamment dans le domaine fiscal (67%) et en matière de pouvoir d’achat (73%), mais aussi dans le domaine environnemental (66%).

    En dépit des annonces du 25 avril 2019, une grande difficulté à regagner la confiance des Français sur le bien-fondé de sa politique économique et sociale

    Malgré des mesures exceptionnelles annoncées le 25 avril plutôt bien accueillies (la réindexation des petites retraites, la mise en place d’une retraite minimale de 1000€, la baisse de l’impôt sur le revenu ou encore la garantie de paiement des pensions alimentaires recueillent des notes d’évaluation autour de 7/10), Emmanuel Macron peine à convaincre les Français que sa politique va in fine profiter à tout le monde. Seuls 16% ont le sentiment de bénéficier personnellement de sa politique.

    Une majorité de Français (59%) considèrent aujourd’hui qu’il n’est pas sincère : un jugement qui colore désormais les jugements exprimés après chacune de ses prises de parole.

    Dès lors, les interviewés se montrent pessimistes lorsqu’ils pensent à l’avenir : la majorité (52%) estime ainsi qu’à l’issue du quinquennat d’Emmanuel Macron, la situation de la France sera moins bonne qu’aujourd’hui.

    Pour autant, une proportion non négligeable de Français « attend de voir »

    Malgré le jugement sévère dressé à l’égard de sa politique mais aussi de sa personne, une partie des Français n’a pas encore basculé dans l’opposition radicale au président de la République.

    Si 41% sont des opposants « farouches » qu’il sera difficile de reconquérir – notamment chez les catégories populaires et les sympathisants LFI ou RN – et si le socle de soutiens est très réduit (13%), on notera que 39% des Français indiquent qu’ils attendent de voir quels seront les résultats de la politique menée par Emmanuel Macron et le gouvernement avant de se prononcer, signe qu’ils laissent à l’exécutif encore un peu de temps pour « faire ses preuves ».

    • Vu par La Tribune co-commanditaire du sondage BVA

      Sondage exclusif : le bilan sévère des deux ans de Macron à l’Élysée
      https://www.latribune.fr/economie/france/sondage-exclusif-le-bilan-severe-des-deux-ans-d-emmanuel-macron-a-l-elysee

      Touché par la crise des « gilets jaunes », mais pas encore coulé ! Pour ce bilan des deux ans à l’Élysée, notre sondage exclusif BVA révèle un Emmanuel Macron très affaibli, mais aussi l’espoir d’un rebond.
      […]

      Surtout, Emmanuel Macron ne parvient pas à convaincre que sa politique va profiter à tout le monde. Seuls 16%, essentiellement les catégories les plus aisées, ont le sentiment de « bénéficier personnellement » de sa politique. 77%, soit les trois quarts des Français, ont une opinion contraire avec, sans surprise, un score encore plus élevé chez les retraités (82%), hausse de la CSG et désindexation obligent. Quant au principe du « premier de cordée », il est rejeté par 46% des Français et encore plus massivement par les opposant LFI et RN. Seuls 25% souhaitent qu’il continue de s’y référer, signe que la métaphore n’a pas été comprise par l’opinion.
      […]
      Les personnes qui critiquent la manière dont il exerce la fonction présidentielle, 65 % des sondés, insistent sur la nécessité de contraindre plus fortement les Français les plus aisés et de mener une politique sociale plus juste. Le chef de l’État a répondu en partie en réservant aux classes moyennes la baisse à venir de 5 milliards d’euros de l’impôt sur le revenu et en concédant une évaluation des effets positifs sur l’investissement de la réforme de l’ISF. Mais, face à des sondés qui se montrent pessimistes concernant l’avenir (52% estiment que la situation de la France ne se sera pas améliorée à la fin du quinquennat), on mesure bien que, pour la majorité, il y a une cristallisation de l’opinion à l’encontre de la personne d’Emmanuel Macron dans une France fracturée et polarisée comme jamais avec la montée des oppositions populistes.
      […]
      L’une des principales chances de rebond d’Emmanuel Macron est l’absence pour l’heure de réelle alternative. Les divisions de la gauche incapable de se rassembler et l’affaiblissement de la droite sans leader incontesté et qui a perdu le soutien du centre continuent de donner au président Macron une prime dont les prochains mois diront si oui ou non il demeure en capacité de tenir sa promesse fondamentale : transformer la France pour la renforcer en Europe et dans le monde.

      Si les Français reconnaissent à Emmanuel Macron son dynamisme (60%), ses convictions (57%), son autorité (45%), les qualificatifs dans lesquels il performe le moins sont ceux sur lesquels il devra agir : compétent (36%, soit -24 points sur un an), sympathique (34%), sincère (28%), proche des gens (20%) et rassembleur (17%, soit -12 points sur un an).

  • Niches fiscales : vers des économies a minima
    (en résumé, on ne touche à rien, sauf des bricoles. Dans la culture, par exemple (qui ira s’en plaindre ?))

    https://www.latribune.fr/economie/france/niches-fiscales-vers-des-economies-a-minima-816272.html


    Crédits : CHRISTIAN HARTMANN

    Les économies sur les niches fiscales des entreprises ne devraient finalement représenter qu’une part minoritaire du financement des mesures annoncées par Emmanuel Macron le 25 avril. Sur les 5 milliards de baisses d’impôt sur le revenu, la réduction des niches ne devrait contribuer qu’à hauteur de 1,5 milliard d’euros, selon un entretien accordé par la députée et porte-parole LREM, Olivia Grégoire, au JDD le 5 mai.

    Les niches fiscales sont décidément un sujet difficile pour ce gouvernement. Souvent tenté de couper dans cet amas d’avantages fiscaux de plus de 100 milliards d’euros en cumulé, il a régulièrement été obligé de faire marche arrière ces derniers mois. Dernier exemple en date, le financement des mesures annoncées par Emmanuel Macron le 25 avril, en réponse aux « Gilets jaunes ». A l’origine, les 5 milliards d’euros de réduction d’impôt sur le revenu auraient dû être compensées « surtout » par une réduction des niches fiscales des employeurs, comme l’annonçait Edouard Philippe le 29 avril.

    Las, les oppositions de Bercy et des entreprises auront rapidement eu raison de ces perspectives pourtant peu révolutionnaires. Bruno Le Maire, le ministre de l’Economie, tempérait dès mercredi 1er mai en évoquant une « contribution », plutôt qu’un financement intégral des baisses d’impôt par des baisses de niches fiscales. Ce qu’est venue confirmer Olivia Grégoire, députée et porte-parole LREM dans un entretien au JDD paru le 5 mai, en annonçant que l’objectif d’économies se situerait plutôt autour de 1,5 milliard d’euros.

    Au vu des niches fiscales exemptées de cette « contribution », la composition des économies envisagées paraît d’ailleurs assez incertaine. Les deux niches principales, le crédit d’impôt compétitivité emploi (CICE, 20 milliards) et le crédit d’impôt recherche (CIR, 6,3 milliards), sont écartées d’emblée, comme les taux réduits de TVA (notamment pour la restauration). La réduction d’impôt sur le gazole non routier (GNR, 1 milliard), chasse-gardée du BTP et qui semblait un temps dans le viseur, devrait finalement être épargnée. Le cas de l’exonération de taxe sur le kérosène intérieur (500 millions d’euros), qui concerne les compagnies aériennes, est moins assuré, même s’il ne revenait pas dans les propos des élus.

    Plutôt qu’une niche emblématique, c’est plutôt la suppression d’une série de petites niches qui semble être à l’ordre du jour. Olivia Grégoire évoque ainsi les « 11 [qui] représentent moins de 15 millions d’euros chacune, et au moins 21 [qui] ne peuvent même pas être chiffrées tant elles sont faibles ». Les autres domaines potentiellement touchés incluent les niches « qui encouragent la cession et la reprise d’entreprises », le secteur de la culture, ou celui « du capital-risque ou de l’innovation ».

  • #statistiques (comptages policiers)
    6700 + 3500 = 9600
    (je ne compte pas Bordeaux (1500), car estimation Reuters, ni Montpellier (pas de chiffre)

    Acte 23 : tensions place de la République
    https://www.latribune.fr/economie/france/acte-23-tensions-place-de-la-republique-814877.html

    Le Ministère de l’intérieur a comptabilisé 9 600 manifestants à 14 heures dans toute la France à l’occasion de l’acte 23 des Gilets jaunes, contre 7.500 la semaine dernière. L’essentiel des manifestants ont été recensés à Paris (6.700, contre 1.300 la semaine dernière).
    […]
    A 16 heures, la police avait procédé à Paris à 137 interpellations et plus de 14.000 contrôles préventifs. Comme pour les semaines précédentes, les forces de police ont mis en place des contrôles préventifs aux péages, sur les autoroutes et sur les routes départementales. Les forces de l’ordre ont également procédé à des fouilles en périphérie des manifestations pour repérer les personnes « qui pourraient venir avec des intentions malveillante », a précisé la porte-parole. Cent dix personnes étaient placées en garde à vue à la mi-journée, selon le parquet de Paris. La manifestation était déclarée jusqu’à 18 heures.
    […]
    A Toulouse, les forces de l’ordre ont tiré les premières grenades lacrymogènes vers 14h30 dans la rue de Metz, non loin de la préfecture, scindant le cortège qui s’est ensuite reconstitué dans la rue d’Alsace-Lorraine. Le défilé, qui compte 3.500 personnes selon la police, à repris dans le calme. Des centaines de motards avaient ouvert la marche, avec une grande banderole portant l’inscription « Macron démission ».

    Un cortège de 1.500 à 2.000 manifestants, selon les estimations de Reuters, défilaient à Bordeaux en début d’après-midi depuis la place de la Bourse et en direction de la gare Saint-Jean. Quelque jets de gaz lacrymogène ont été lancés pour empêcher certains « Gilets jaunes » de s’introduire dans le centre, interdit à la manifestation.

  • Ukraine : Volodymyr Zelensky remporte la présidentielle, le pays fait un saut dans l’inconnu
    https://www.lemonde.fr/international/article/2019/04/21/en-elisant-volodymyr-zelensky-president-l-ukraine-fait-un-saut-dans-l-inconn

    Elu à 73% des voix selon les premières estimations, l’ancien humoriste incarne un changement profond, mais son arrivée au pouvoir est assortie de multiples incertitudes.

    Cinq ans après avoir mené la révolution dans la rue, les Ukrainiens ont à nouveau renversé la table, dimanche 21 avril, sans violence ni fracas, en portant au pouvoir un néophyte complet, Volodymyr Zelensky. Cet humoriste et producteur à succès dénué de la moindre expérience politique, réalise le hold-up électoral parfait, en récoltant, selon les premiers sondages de sortie des urnes, un score raz-de-marée de 73 % des voix, loin devant le sortant Petro Porochenko. Jamais président ukrainien n’avait obtenu un soutien aussi massif, et ce n’est là que l’un des records engrangés par M. Zelensky, qui devient à 41 ans le plus jeune président qu’ait connu le pays.

    • Quand la réalité rattrape la fiction (ou lycée de Versailles…)

      Le comédien Volodimir Zelenski remporte haut la main la présidentielle en Ukraine
      https://www.latribune.fr/economie/international/le-comedien-volodimir-zelenski-remporte-haut-la-main-la-presidentielle-en-

      Moins de quatre mois après être entré en politique par une déclaration de candidature aux airs de farce en plein réveillon du 31 décembre, cet acteur et humoriste a imposé une #cuisante_défaite au président sortant Petro Porochenko.
      […]
      Volodimir Zelenski doit une bonne part de sa popularité à la série télévisée à succès « Serviteur du peuple » [Слуга народу], dans laquelle il incarne un professeur d’histoire devenu chef de l’Etat, qui se joue des bassesses de politiciens corrompus et d’hommes d’affaires véreux.

    • vu intégralement… pas compris grand chose aux dialogues, mais assez facile à suivre avec les images.

      1. Vassili Petrovitch Goloborodko (Volodimir Zelensky) entre en prison alors que son successeur (genre Leonid Kravtchouk) entre en fonction. Corruption (scènes répétées avec gâteau), …, nouveau Maïdan à la suite de quoi

      2. Olga Youchenko Michenko (sosie de Ioulia Timochenko) prend le pouvoir, mais laisse V. P. Goloborodko en prison. Sa présidence s’achève par un coup d’état des extrémistes galiciens.

      3. L’Europe (avec la Chine ?) sort V. P. Goloborodko de sa prison et le replace à la présidence. Il découvre une Ukraine éclatée en une multitude d’états (d’une principauté galicienne à une URSS (si, si !) à l’est en passant par un émirat de Crimée, un Monaco chinois (si, si !) et une zone autonome juive. Où se sont recasés les anciens dirigeants de tous les régimes précédents.

      Sous son mandat (1919-1923) et sans qu’il y soit pour grand chose, l’Ukraine redevient une puissance économique, lance des satellites et après la poursuite de la désintégration des micro-états, et par la magie du Saint-Esprit, s’unifie progressivement. Il ne reste plus que les deux extrêmes (extrémistes galiciens et soviétiques de l’autre) qui s’unissent lorsque les mineurs du Donbass viennent au secours de leurs camarades galiciens lors d’une catastrophe dans une mine de charbon (Golobordko et son gouvernement sont totalement spectateurs des événements…)

      Pendant tout le film, Golobordko est en permanence sous la coupe de son (ancien (et futur)) premier ministre Iouri Ivanovitch Tchouïko.

      Le tout raconté par un professeur d’université à sa classe (les élèves disposent chacun d’un iPad et rien d’autre sur les tables…) 40 ans plus tard.

      Beaucoup, mais vraiment beaucoup, d’allusions explicites (y compris un général qui tape avec sa chaussure sur la table des négociations lors d’une empoignade entre dirigeants des micro-états. Beaucoup de scènes comiques : la visite de la représentante européenne à Goloborodko dans sa prison, la découverte de la carte du nouveau découpage du pays suivie du défilé des chefs des différents micro-états, l’explication d’une délégation de la famille de Goloborodko à la Commission européenne des liens entre l’ancienne équipe (Kravtchouk), la nouvelle (Timochenko) et les oligarques.

      Une énorme partie du rôle de Zelensky est muet, il subit en permanence et on ne saisit absolument pas quels sont les leviers de son action.

      À noter pour finir que, IRL, le nom du parti de Zelensky #Serviteur_du_Peuple, créé en mars 2018 est celui de la série dont il est acteur…

      En France, la totalité du coût de la série aurait été intégrée aux dépenses de campagne de l’élection présidentielle. Du moins, normalement… Attendons de voir le traitement du coût du #Grand_Débat_National et le décompte de son temps médiatique par la CNCCFP…

      pour les personnages, WP[uk]
      https://uk.wikipedia.org/wiki/Слуга_народу_(серіал,_2015)

  • La Chine se lance aussi dans la chasse aux astéroïdes
    https://www.latribune.fr/economie/international/la-chine-se-lance-aussi-dans-la-chasse-aux-asteroides-814775.html


    DR

    La Chine a annoncé à son tour jeudi le lancement d’une sonde vers un astéroïde, dans le sillage d’expéditions similaires lancées ces dernières années par l’Europe, les Etats-Unis et le Japon.

    La mission, qui doit durer 10 ans, est à destination de l’astéroïde 2016 H03, un minuscule corps céleste de 41 mètres de diamètre qui évolue au plus près à 5,2 millions de km de la Terre, a annoncé l’agence spatiale chinoise.

    La sonde sera chargée de rapporter des échantillons du sol de l’astéroïde, a expliqué devant la presse le directeur du Centre d’exploration et d’ingénierie spatiale, Liu Jizhong, sans donner de date pour le lancement de la mission.

    L’engin se divisera en deux lors de son retour vers la Terre : une capsule transportant les échantillons regagnera le sol terrestre, tandis qu’un autre module se dirigera vers un autre objet céleste encore plus lointain, la comète 133P, distante de plus de 300 millions de km de notre planète.

  • Notre-Dame : « L’effort va être en grande partie supporté par l’Etat en raison de moindres rentrées fiscales »
    https://www.latribune.fr/economie/france/notre-dame-l-effort-va-etre-en-grande-partie-supporte-par-l-etat-en-raison

    INTERVIEW. Après le terrible incendie de Notre-Dame de Paris, les grandes fortunes du pays (Bernard Arnault, François Pinault, les héritiers L’Oréal) ont annoncé des centaines de millions d’euros de dons. La famille Pinault a d’ailleurs renoncé à la déduction fiscale de 60% sur les dons. Pour La Tribune, l’économiste et professeur à l’université Paris Dauphine - PSL, Gabrielle Fack, revient pour La Tribune sur les enjeux et les limites de la fiscalité du don en France.
    […]
    Quel peut être l’impact d’une telle fiscalité sur les dépenses publiques ? D’après des estimations de la Cour des comptes, la niche fiscale sur le mécénat d’entreprise coûte plus de 900 millions d’euros par an à l’Etat.
    Dans l’hypothèse d’un don à 100 euros effectué par une entreprise, cela fera 90 euros de recettes fiscales en moins si une réduction de 90% est appliquée. Par rapport à la déduction actuelle de 60%, cela fera une perte supplémentaire de recette fiscale de 30 euros. L’impact total sur les finances publiques dépendra bien sûr du montant total des dons effectués par les entreprises pour la reconstruction de Notre-Dame.

    Finalement, c’est la collectivité qui va prendre en charge la reconstruction comme l’affirme le député Gilles Carrez ?
    Si une grande partie de la reconstruction de Notre-Dame passe par des dons donnant droit à réduction d’impôt, on peut considérer que l’effort va en effet être en grande partie supporté par l’Etat en raison de moindres rentrées fiscales.

    • il y avais pas de contrat d’assurance pour cette cathédrale ? Pourquoi c’est la collectivité qui payerait pour cet accident dont l’église est l’unique responsable (par sa négligence des normes anti-incendie) ?

    • De mémoire : depuis la loi de séparation, l’État est propriétaire du bâtiment et gère intégralement son entretien, et perçoit l’argent sur les visites payantes (les tours). Tous les travaux concernant le monument sont de son ressort.

      Sauf erreur, l’association cultuelle catholique qui jouit du bâtiment, elle, ne perçoit rien sur ces visites, je pense même qu’elle n’a pas le droit de faire payer de visites touristiques liées au bâtiment, et ne touche que le « denier du culte ».

      Du coup, Meg, je pense au contraire que l’« église » n’est non seulement pas l’« unique » responsable, mais sans doute pas responsable du tout, dans la logique de la loi de séparation de 1905.

      https://www.bfmtv.com/economie/aqui-appartient-la-cathedrale-notre-dame-de-paris-1674259.html

    • Ce que je comprends c’est que l’assurance de l’archevêché couvre les œuvres d’art à l’intérieur du bâtiment, pas le bâtiment.

    • La phrase traditionnelle est « l’État est son propre assureur ». Le principe de l’assurance est celui d’une mutualisation des risques, les assurés « cotisant » une « prime » dont le montant est strictement fonction du risque assuré (base du calcul assurante et actuarial, depuis environ le XVIè (aux Pays-Bas) - XVIIè (ailleurs). Prime augmentée de la quote-part des frais de fonctionnement (mutuelle, p. ex.) ET de la rémunération des actionnaires quand on recourt à une assurance privée.

      Le patrimoine de l’État est (encore…) suffisamment vaste et diversifié pour assurer cette mutualisation. Il y a toujours un truc qui crame quelque part pour beaucoup d’autres qui ne crament pas ailleurs.

      Ceci dit, on voit bien que ça risque (?) de changer bientôt, la dictature de l’émotion est en marche : quoi !!! la cathédrale n’est pas assurée !.
      Ben non, et c’est plutôt bien.

      Quelques milliards d’euros de primes à percevoir pour que le secteur privé couvre le risque public, ça ne se refuse pas…

      cf. @fil (allusif…) là : https://seenthis.net/messages/774900

  • Rebâtir Notre-Dame en cinq ans : un coup de pouce fiscal pour les dons
    https://www.latribune.fr/economie/france/rebatir-notre-dame-en-cinq-ans-un-coup-de-pouce-fiscal-pour-les-dons-81461

    Un concours international d’architectes, un soutien fiscal aux dons et un projet de loi pour une souscription nationale : le Premier ministre Édouard Philippe a annoncé mercredi une série de mesures pour tenir le "défi immense" de reconstruire Notre-Dame de Paris en cinq ans, lancé la veille par Emmanuel Macron.

    Le chef de l’Etat a réuni mercredi plusieurs ministres et personnalités à l’Elysée pour lancer le gigantesque chantier de reconstruction de Notre-Dame de Paris, partiellement détruite par les flammes lundi soir, qu’il veut voir achevé en cinq ans. Le Premier ministre Édouard Philippe a annoncé dans la foulée un projet de loi pour encadrer les dons, et des mesures pour tenir ce "défi immense" de reconstruction, jugé intenables par certains spécialistes du patrimoine.

    Le gouvernement devrait aussi annoncer ce jeudi un "plan formation" pour répondre au défi de main-d’oeuvre que pose la reconstruction de la cathédrale.

    Une réduction fiscale de 75% sur les dons des particuliers
    Après un conseil des ministres consacré au sauvetage de la cathédrale, Edouard Philippe a annoncé un projet de loi pour donner un "cadre légal" aux dons - qui avoisinent aujourd’hui le milliard d’euros. Ils ont en effet afflué de la part d’entreprises, d’hommes d’affaires, comme de particuliers, alimentant une polémique sur les grandes fortunes françaises, accusées de verser des centaines de millions d’euros afin de soigner leur image tout en bénéficiant d’une importante ristourne fiscale.

    Le texte prévoit notamment une réduction fiscale dérogatoire de 75% pour ceux de particuliers jusqu’à 1.000 euros, contre 66% au-delà de cette somme, tandis que « les entreprises bénéficieront des réductions d’impôts, dites de mécénat, dans les conditions actuelles ». La réduction équivalente à 60% du montant du don, avec un plafond de 0,5% du chiffre d’affaires. En cas de dépassement de ce seuil, les entreprises peuvent échelonner cet avantage fiscal sur cinq ans.

  • En France, une classe moyenne sous tension selon l’OCDE (La Tribune)
    https://www.crashdebug.fr/actualites-france/15897-en-france-une-classe-moyenne-sous-tension-selon-l-ocde

    FRANCE :...classe moyenne s’appauvrit découvre l’OCDE... génération Tanguy par obligation

    https://www.latribune.fr/economie/france/en-france-une-classe-moyenne-sous-tension-selon-l-ocde-813806.html (ci-dessous)

    https://www.lesechos.fr/monde/enjeux-internationaux/le-niveau-de-vie-des-classes-moyennes-a-baisse-1008451

    https://www.francetvinfo.fr/culture/cinema/on-se-dit-qu-on-a-rate-sa-vie-le-difficile-retour-des-tanguy-chez-leurs

    Contributeur anonyme

    (Crédits : Reuters)

    Explosion des prix des logements, budget sous pression, automatisation. Dans son dernier rapport, l’OCDE brosse un portrait alarmant de la classe moyenne française.

    "Déclassés", "catégories sacrifiées","paupérisation". Les mots ne manquent pas pour (...)

    #En_vedette #Actualités_françaises