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  • Delevoye prêt à claquer la porte si l’âge de départ à la retraite est reculé
    https://www.latribune.fr/economie/france/delevoye-pret-a-claquer-la-porte-si-l-age-de-depart-a-la-retraite-est-recu

    L’âge de 62 ans pour le départ à la retraite sera-t-il maintenu, conformément aux promesses de campagne d’Emmanuel Macron ? La communication du gouvernement semble patiner avec la ministre de la Santé Agnès Buzyn qui évoquait le 17 mars, à titre personnel, la possibilité de reculer l’âge de départ à la retraite avant que le gouvernement ne fasse marche arrière.

    Le Haut-commissaire à la réforme des retraites, Jean-Paul Delevoye, est prêt à démissionner si l’exécutif décale l’âge de départ à la retraite, qui est pour l’heure de 62 ans, indique-t-on mardi dans son entourage, confirmant une information de presse.

    La ministre de la Santé Agnès Buzyn avait évoqué le 17 mars, à titre personnel, une possibilité de report de l’âge de départ à la retraite dans le cadre de la réforme en cours de négociation entre le gouvernement et les syndicats, avant que le gouvernement ne fasse marche arrière.

    Selon Le Canard enchaîné, à paraître mercredi, le Haut-commissaire, en cas de remise en cause de l’âge permettant de partir à la retraite dans le cadre de la réforme en cours de discussion, pourrait démissionner « dès la fin de cette semaine ».

    Il aurait déclaré : « Plutôt partir que faire ça » à propos de ceux qui souhaitent un report de l’âge de départ dans les cercles du pouvoir, selon l’hebdomadaire satirique.

  • Grand débat : les risques d’une hausse des seuils de l’impôt sur le revenu
    https://www.latribune.fr/economie/france/grand-debat-les-risques-d-une-hausse-des-seuils-de-l-impot-sur-le-revenu-8

    Un relèvement des seuils d’imposition sur le revenu augmenterait le taux de pauvreté du fait de l’augmentation du niveau de vie médian, souligne une étude publiée ce mardi par l’Insee, à deux jours de la fin du Grand débat.

    La question de la fiscalité pendant les premières semaines du Grand débat a provoqué de vives discussions. Des milliers de contributions numériques sur l’impôt et les dépenses publiques ont été recensées sur la plateforme nationale. Au 2 avril, 186.710 contributions déposées par 152.471 participants ont été enregistrées sans compter les propositions exprimées lors des réunions et dans les cahiers de doléances. Parmi les sujets souvent évoqués sur le site figure l’impôt sur le revenu. Les députés de la République en marche ont planché ces dernières semaines sur des pistes relatives à cet impôt spécifique.

    Pour l’institut de statistiques public, le relèvement des seuils peut avoir des effets à double tranchant. Une augmentation de 5% des tranches de l’impôt sur le revenu entraînerait une exonération pour plus d’un million de ménages. Ce qui permettrait de redonner 5 milliards d’euros aux contribuables. « Le niveau de vie des ménages initialement assujetis à l’IR augmenterait en moyenne de 0,7 %. Celui de l’ensemble de la population progresserait de 0,5 % en moyenne » expliquent les auteurs de l’étude.

    A l’opposé, cette opération pourrait représenter un manque à gagner fiscal très important pour les finances publiques, difficile à financer. Par ailleurs, une augmentation des seuils de 5% pourrait avoir une incidence sur la pauvreté et les inégalités. Les statisticiens de l’organisme public ont ainsi calculé qu’une telle hausse augmenterait le seuil de pauvreté de 0,4% (en raison de la hausse du niveau de vie médian) et le taux de pauvreté de 0,2 point. Une telle variation à la hausse pourrait avoir des répercussions sur les inégalités de niveau de vie. Le rapport interdécile D9/D1, qui met en évidence l’écart entre le haut et le bas de la distribution, progresserait de 0,03 point et l’indice de Gini de 0,001 point.

    #taux_de_pauvreté en réalité #taux_de_pauvreté_monétaire_relative

  • Erdogan perd le contrôle d’Ankara et d’Istanbul
    [ça a surtout l’air très instable…]
    https://www.latribune.fr/economie/international/erdogan-perd-le-controle-d-ankara-et-d-istanbul-812668.html


    Dimanche 31 mars 2019, les supporters du Parti républicain du peuple (CHP), social-démocrate laïc, opposé à l’AKP (Parti de la justice et du développement) islamo-conservateur d’Erdogan, manifestent leur joie à l’annonce des résultats de l’élection dans la ville d’Ankara, la plus grande de Turquie.
    Crédits : Reuters

    Ankara est la plus grande ville du pays et le scrutin de dimanche était le premier depuis qu’Erdogan a été investi de pouvoirs étendus en juillet dernier. Selon Kemal Kilicdaroglu, chef du CHP, parti d’opposition à l’AKP d’Erdogan, sa formation l’aurait emporté à Ankara et Istanbul, ainsi qu’à Izmir, la troisième ville du pays. Mais l’AKP contesterait les résultats dans certains quartiers de la capitale.

    Le Parti de la justice et du développement (AKP) de Recep Tayyip Erdogan a perdu le contrôle d’Ankara lors des élections municipales de dimanche, alors que le président a semblé reconnaître sa défaite à Istanbul, la plus grande ville du pays.

    Selon les chaînes de télévision turques, le principal candidat du Parti populaire républicain (CHP, opposition), Mansur Yavas, l’a emporté à Ankara. A Istanbul, le décompte des voix était si serré que les deux partis ont revendiqué la victoire.

    « Le peuple a voté en faveur de la démocratie, ils ont choisi la démocratie », a déclaré le chef du CHP, Kemal Kilicdaroglu, ajoutant que sa formation l’avait emporté à Ankara et Istanbul, ainsi qu’à Izmir, la troisième ville du pays.

    L’agence officielle Anadolu a rapporté que l’AKP contesterait les résultats dans certains districts de la capitale.

    A Istanbul, l’AKP a indiqué que son candidat, l’ancien Premier ministre Binali Yildirim, était arrivé en tête, devançant de 4.000 voix son adversaire du CHP, Ekrem Imamoglu - avec plus de 4 millions de voix chacun. Ce dernier a quant à lui revendiqué la victoire avec une avance de 28.000 votes.

    Dans un discours devant des sympathisants à Ankara, Erdogan a semblé concéder la défaite de l’AKP à Istanbul, malgré le fait que sa formation gardait le contrôle de certains districts de la ville.

    « Même si notre peuple a renoncé à la mairie, il a confié les districts à l’AKP », a-t-il déclaré, ajoutant que son parti ferait appel des résultats si besoin.

  • Présidentielle en Ukraine : l’humoriste Zelensky vire en tête, devant Porochenko
    https://www.latribune.fr/economie/union-europeenne/presidentielle-en-ukraine-l-humoriste-zelensky-vire-en-tete-devant-poroche


    Reuters

    Sur fond de "#dégagisme", l’humoriste Volodymyr Zelensky, favori des sondages, a remporté le premier tour de l’élection présidentielle dimanche en Ukraine, avec 30,4% des voix, devançant le président sortant, Petro Porochenko. Un second tour aura lieu le 21 avril prochain.

    Novice en politique, l’humoriste Volodymyr Zelensky est arrivé largement en tête du premier tour de la présidentielle ukrainienne avec 30,2% des voix, abordant en position de force le second tour qui doit l’opposer le 21 avril au sortant Petro Porochenko (16,7%), selon les résultats partiels publiés lundi.

    Surprise de la campagne, le comédien et entrepreneur de 41 ans, dont l’expérience du pouvoir se limite à incarner un président dans une série télévisée, semble avoir dépassé toutes les prévisions, signe de la défiance des Ukrainiens pour leur classe politique après des années de lourdes difficultés économiques et de scandales de corruption. Le "dégagisme" sur lequel il a surfé renvoie à une tendance plus large qui a conduit à l’émergence des contestataires du Mouvement 5 Etoiles en Italie ou même à l’élection de Donald Trump, autre star de la télévision reconvertie en politique.

    L’ex-Première ministre Ioulia dénonce des "manipulations"
    Malgré les doutes de ses détracteurs quant au flou de son programme et sa capacité à gouverner un pays en guerre et au cœur des tensions entre Russie et Occidentaux, il a obtenu 30,2% des voix dimanche, selon les résultats publiés par la Commission électoral. Il devance largement le président sortant Petro Porochenko, 53 ans, dont le score est estimé à environ 16,7%, selon ces résultats qui prennent en compte le dépouillement d’un peu plus de la moitié des bulletins.

    En tête des sondages en début de campagne, l’infatigable ex-Première ministre Ioulia Timochenko, 58 ans, recueille 13,1% et serait donc éliminée si ces résultats encore partiels se confirment.

    Elle avait pourtant revendiqué dimanche soir la deuxième place et dénoncé les sondages comme "malhonnêtes" et relevant de la "manipulation", laissant augurer d’âpres contestations autour des résultats dans ce pays qui a connu deux révolutions en 28 ans d’indépendance. La police a indiqué avoir été saisie de plus de 2.100 plaintes pour des fraudes présumées, la plupart sans gravité. « Le vote s’est déroulé sans violations systémiques », a assuré la présidente de la Commission électorale, Tetiana Slipatchouk.

    La Commission électorale a estimé la participation à presque 64% sur la quasi-totalité dans les circonscriptions, en hausse par rapport 2014.

  • Etats-Unis : Le chef des Marines américains proteste contre le financement du mur de Trump
    https://www.latribune.fr/economie/international/etats-unis-le-chef-des-marines-americains-proteste-contre-le-financement-d

    Le patron des Marines américains, le général Robert Neller, juge que le déploiement militaire à la frontière avec le Mexique et le mur voulu par Donald Trump représentent un « risque inacceptable » pour ses soldats, selon des documents internes cités jeudi 21 mars par le Los Angeles Times

    Dans deux mémos adressés au ministre de la Défense par intérim, Patrick Shanahan, et à son adjoint chargé de l’US Navy, Richard Spencer, le général Neller indique que les déploiements « imprévus et non budgétisés » ordonnés par le président le long de la frontière l’ont obligé à annuler ou réduire des exercices militaires prévus dans cinq pays. Les Marines ne participeront pas à des exercices prévus en Indonésie, en Ecosse et en Mongolie, et leur participation à des manoeuvres conjointes en Australie et en Corée du Sud sera réduite, ajoute le haut gradé américain dans ces documents datés des 18 et 19 mars.

    L’authenticité des documents, dont des copies ont été publiées par le journal, a été confirmée par le corps des Marines. En outre, à cause de la procédure d’urgence que le président a décrétée pour débloquer 6,7 milliards du budget 2019 du Pentagone pour financer la construction du mur, le corps des Marines ne pourra pas financer la reconstruction de ses bases ravagées par des ouragans en Caroline du Nord et en Géorgie, ajoute le général.

  • Un impact limité des mouvements sociaux sur la croissance en 2018
    https://www.latribune.fr/economie/france/un-impact-limite-des-mouvements-sociaux-sur-la-croissance-en-2018-811592.h

    Dans sa note de conjoncture pour mars 2019, l’Insee propose une mesure de l’effet économique des deux principaux mouvements sociaux de 2018, la grève de la SNCF et le mouvement des « Gilets jaunes ». Pour l’institut public, leur impact final reste faible, et n’aurait pas pesé pour plus de 0,2 point de PIB en 2018.
    […]
    Les conclusions de l’institut statistique restent prudentes, en rappelant la difficulté à isoler des liens de cause à effet en économie, et l’absence de contrefactuel ("ce qu’il se serait passé sans les manifestations"). Mais elles n’en restent pas moins claires : pour l’Insee, l’impact global des mouvements sociaux sur la croissance « apparaît relativement modéré ». Loin, donc, de la « catastrophe pour notre économie » qu’annonçait le ministre Bruno Lemaire au lendemain des manifestations de « Gilets jaunes » du 8 décembre.

    Dans le détail, la grève filée de la SNCF entre avril et mai aurait coûté tout au plus 0,1 point de croissance à la France, principalement dans le secteur des transports. Il en va de même des manifestations des « Gilets jaunes » en novembre et décembre, qui n’auraient pas pesé pour plus de 0,1 point sur le PIB selon l’Insee.

    Pourtant, la consommation des ménages a ralenti fortement en fin d’année (0,0% contre + 0,4% au troisième trimestre), ce qui avait été imputé dans un premier temps aux mouvement contestataire. Mais pour l’Insee, cet affaissement de la consommation « provient essentiellement de l’énergie et de l’automobile, de façon en partie indépendante du mouvement des ’Gilets jaunes’ ». La baisse des achats de voiture pourrait provenir des nouvelles normes antipollution ou d’un report à 2019 pour profiter de la revalorisation de la prime à la conversion. Le seul impact clairement établi concerne l’hôtellerie, dont la fréquentation a fortement baissé en décembre 2018, notamment à Paris (-5,3% par rapport à décembre 2017).

    En combiné, les deux mouvements sociaux auraient donc pu amputer le PIB français de 0,2 point, ce qui constitue un effet d’ampleur perceptible mais limitée. Au sujet des « Gilets jaunes », l’Insee rappelle d’ailleurs que « certains achats peuvent avoir été simplement reportés du mois de décembre au mois de janvier », ce qui contribuerait à en limiter encore plus les effets économiques négatifs.

    • … effets indirects, …

      Ces estimations se cantonnent toutefois aux effets directs des mouvements sociaux, ceux qui peuvent se mesurer immédiatement dans les comptes nationaux. Mais des effets indirects pourraient également en résulter, avec un impact de moyen terme sur l’économie. Ceux-ci sont évidemment beaucoup plus difficiles à estimer, d’autant qu’ils évoluent dans des directions contradictoires.

      D’un côté, les violences qui entourent le mouvement des « Gilets jaunes » pourraient peser sur l’attractivité de la France à moyen terme, que ce soit pour le tourisme ou pour les investissements étrangers. Si le mouvement se poursuit, il pourrait également conduire à un certain blocage politique, aux effets incertains sur l’économie. De l’autre, les premières concessions obtenues du gouvernement par les « Gilets jaunes » auront très certainement un impact économique positif en 2019. L’OFCE a calculé que la dépense publique viendrait soutenir le pouvoir d’achat des ménages à hauteur de 11,7 milliards d’euros, dont 10,3 milliards proviennent des mesures annoncées en décembre par Emmanuel Macron.

      L’institut de recherche conclut que « la politique budgétaire nationale aurait un impact élevé sur la croissance du PIB, de 0,5 point, les mesures issues de la crise des gilets jaunes améliorant, à elles seules, le taux de croissance du PIB de 0,3 point ». N’entre pas dans ce calcul, par ailleurs, l’annulation de la hausse de la taxe carbone, qui aurait à l’inverse pesé à la baisse sur la consommation des ménages.

      De manière paradoxale, les « Gilets jaunes » pourraient donc bien contribuer positivement à la croissance française en 2019, par le biais des mesures de soutien au pouvoir d’achat obtenues du gouvernement. La nature contracyclique de ces mesures, dans un contexte de ralentissement global de l’économie mondial, pourrait ainsi permettre à la France de mieux résister aux tendances négatives que ses voisins. Pour mémoire, une croissance de 1,3 à 1,7% est attendue en France en 2019, contre 1% pour la zone euro et 0,7% pour l’Allemagne.

  • La popularité de Macron s’enraye
    https://www.latribune.fr/economie/france/la-popularite-de-macron-s-enraye-811591.html

    L’enquête mensuelle réalisée par BVA pour La Tribune-Orange-RTL signale que 29% des Français ont une opinion favorable d’Emmanuel Macron contre 31% en janvier et 30% en février. Après avoir gagné quelques points, le président de la République se retrouve à nouveau en difficulté.
    […]
    La popularité d’Emmanuel Macron souffre particulièrement chez les populations de retraités et les cadres. Dans ces deux catégories, la cote de confiance diminue respectivement de deux points (35% d’opinions favorables) et quatre points (46%) en un mois. Les récents débats sur la réforme de l’assurance-chômage, qui concerne en bonne partie les conditions d’indemnisation des cadres lors des périodes de chômage, ont pu contribuer à alimenter un sentiment de mécontentement chez le personnel encadrant. Ce qui pourrait expliquer cette baisse notable en peu de temps.

    Sur le plan politique, l’ancien ministre de l’Économie est en forte perte de vitesse chez les sympathisants du Parti socialiste (-18 points à 27% d’opinions positives) et ceux du parti Les Républicains (-10 points à 22%). En revanche, ils confortent sa position à la République en Marche avec 96% d’opinions favorables (+ 1 point). À quelques semaines des élections européennes, la liste de la majorité gouvernementale devrait bénéficier d’un socle électoral relativement solide.
    […]
    Edouard Philippe se stabilise
    Pour le chef du gouvernement, la situation se stabilise. Edouard Philippe recueille 36% d’opinions favorables ce mois-ci, des résultats semblables à ceux de janvier et février. Du côté des opinions négatives, le constat est similaire avec toujours 63% d’opinions défavorables depuis le début de l’année.

    « Le Premier ministre bénéficie d’une image un peu plus positive que le chef de l’État, notamment parmi les seniors (45% de bonnes opinions ; +1). Il perd néanmoins des points auprès des sympathisants LR (34% ; -13 points) » signalent les auteurs du sondage.

    Castaner au plus bas
    Le ministre de l’Intérieur Christopher Castaner traverse actuellement une mauvaise passe. Empêtré dans la crise des « Gilets jaunes » et sa sortie en boîte de nuit, le locataire de la place Beauvau voit sa cote de popularité baisser de trois points pour s’établir à 15% seulement, soit son plus bas niveau depuis septembre 2018.
    […]
    Europe-Ecologie-les-Verts en tête
    Au niveau des partis politiques, Europe-Ecologie-les-Verts tire son épingle du jeu avec 50% (5 points) de bonnes opinions contre 33% pour le MoDem et 32% pour la République en marche (32%). Le Rassemblement national (RN) tourne autour de 27% d’opinions favorables. Outre l’écart avec les autres organisations politiques, le parti des Verts a réalisé un bond spectaculaire au fil des enquêtes passant de 32% de bons résultats en décembre contre 46% en janvier et 45% en février.

  • Classement Forbes : Bezos reste l’homme le plus riche du monde, Bernard Arnault est 4e
    https://www.latribune.fr/economie/international/classement-forbes-bezos-reste-l-homme-le-plus-riche-du-monde-bernard-arnau

    Pas de révolution au classement des personnes les plus riches du monde du magazine Forbes : le fondateur d’Amazon Jeff Bezos reste le numéro un devant Bill Gates et Warren Buffett. Mais l’année 2019 recèle tout de même des surprises : la chute de Zuckerberg, la remontée de Donald Trump (malgré une fortune inchangée)... Quant à Bernard Arnault, le patron de LVMH, il conforte sa position de première fortune française et quatrième mondiale.

    Le trio de tête du classement 2019 des personnes les plus riches de la planète de Forbes est identique à celui de 2018, avec Jeff Bezos, le patron d’Amazon, qui conserve sa première place en amassant près de 20 milliards de dollars supplémentaires pour une fortune estimée à 131 milliards de dollars. Il creuse ainsi l’écart avec le numéro deux, Bill Gates, cofondateur de Microsoft devenu philanthrope. A 63 ans, il a vu sa fortune augmenter plus modestement, pour atteindre 96,5 milliards de dollars, contre 90 milliards l’an dernier.

    Le troisième du classement est l’investisseur Warren Buffett, 88 ans, doyen du podium, même si sa réputation d’avoir le nez pour les bonnes affaires a pris un coup avec le plongeon fin février des bénéfices et de l’action du géant agroalimentaire Kraft Heinz, sur lequel il avait misé. Il voit ainsi sa fortune baisser de 1,5 milliard, à 82,5 milliards de dollars.

    Avec 14 représentants parmi les 20 premiers, les Américains dominent toujours ce classement mondial, qui rassemble quelque 2.100 milliardaires, dont la fortune cumulée s’élève à 8.700 milliards de dollars.

    La France compte tout de même deux représentants dans le top 20 : Bernard Arnault, président du groupe français LVMH, qui reste la 4e fortune planétaire et le Français le plus riche, avec une fortune estimée à 66,9 milliards d’euros (76 milliards de dollars). Et Françoise Bettencourt-Meyers, l’héritière de L’Oréal, classée 15e, qui est d’ailleurs la seule femme parmi les 20 premiers.

    Sur la troisième marche du podium français figure François Pinault, fondateur du groupe PPR aujourd’hui disparu, rival de LVMH dans le luxe avec Kering, qui a vu sa fortune estimée croître de près de 12% en un an à 26,1 milliards d’euros (29,7 milliards de dollars).

    Zuckerberg chute à la 8e place, miné par les déboires de Facebook
    Surprise de taille, le patron de Facebook Mark Zuckerberg tombe du 5e au 8e rang après avoir « perdu » près de 9 milliards de dollars.

  • Assurance-chômage : faut-il vraiment faire des économies ?
    https://www.latribune.fr/economie/france/assurance-chomage-faut-il-vraiment-faire-des-economies-808702.html

    Un constat qui pourrait mettre du plomb dans l’aile à l’argument du gouvernement, selon lequel l’#assurance_chômage souffre d’un #déficit « structurel ». Pour François Hommeril, "la #dette actuelle de l’Unédic n’est due qu’à la dévolution par l’Etat de ses propres obligations financières à l’assurance chômage" . De quoi pousser les partenaires sociaux à demander une « réétatisation » totale du financement de #Pôle_emploi ? Selon Patricia Ferrand, l’approche devrait se faire plus mesurée :

    « Les partenaires sociaux ne remettent pas en cause la légitimité de la contribution de l’Unédic au budget de Pôle emploi, qui concourt à la bonne prise en charge des chômeurs et au retour à l’emploi. En revanche, ils demandent un rééquilibrage de l’effort financier, à part égale entre l’Etat et l’Unédic. »

    Une répartition égalitaire du financement permettrait à l’Unédic de réduire sa contribution d’un milliard d’euros par an, soit... le montant d’économies demandées à l’assurance chômage par le gouvernement. Ce qui a conduit les partenaires sociaux à lier la réforme de l’assurance chômage à la nouvelle négociation « tripartite » sur la programmation budgétaire de Pôle emploi, qui s’est ouverte pour la période 2019-2022. Dans une déclaration commune de novembre dernier, ils ont ainsi demandé à revenir sur la règle du financement automatique de Pôle emploi par l’Unédic, pour entrer dans une « logique de gestion pluriannuelle ». Celle-ci permettrait de mieux adapter le budget de Pôle emploi à la conjoncture, et d’introduire une éventuelle règle d’égalité de financement entre l’Etat et l’Unédic.

    Mais il est loin d’être sûr que l’Etat consente à cet effort financier, qui le conduirait à reprendre à sa charge une partie du déficit généré par la politique de l’emploi. Pour Mme Ferrand, "le scénario a pu être envisagé par les ministères, mais il est impossible de dire si c’est encore le cas aujourd’hui". La conclusion de la convention tripartite, qui devrait intervenir en avril, montrera de quel côté la balance a penché.

    #fabrication_de_la_dette_publique

  • Assurance chômage : le gouvernement veut réduire les allocations des cadres
    https://www.latribune.fr/economie/france/assurance-chomage-le-gouvernement-veut-reduire-les-allocations-des-cadres-

    Pour le choix politique du gouvernement, s’agirait-il de saper méthodiquement sa base électorale en espérant en gratter un bout de l’autre côté avec des orientations «  populistes  » ?

    Pour faire des économies, le gouvernement envisagerait de réviser les règles des allocations chômage des cadres supérieurs, révèlent nos confrères des Echos ce lundi 25 février. Deux pistes seraient à l’étude : réduire d’un tiers le plafond des indemnités des cadres ou instaurer la dégressivité
    […]
    Un plafond fixé à 4.800 euros d’allocations par mois ?
    La piste d’une dégressivité des allocations avait été soutenue en septembre par la ministre du Travail, Muriel Pénicaud, et le Premier ministre, Edouard Philippe, avant d’être laissée à la discussion des partenaires sociaux - lesquels n’ont pas souhaité l’introduire dans leur projet d’accord.

    Les contributions à l’Assurance chômage sont actuellement appliquées aux salaires bruts dans la limite de quatre plafonds de la sécurité sociale (PSS), ce qui limite les indemnités mensuelles pouvant être versées à 7.700 euros environ, expliquent Les Echos.

    Selon l’Unédic, abaisser le plafond à trois PSS permettrait d’économiser 137 millions d’euros par an, et à 2,5 PSS, 285 millions d’euros. Mais il faudrait pour ce dernier cas accepter des allocations maximum de 4.800 euros par mois.
    La CFDT et la CFE-CGC se retrouvent dans l’opposition
    La CFDT et la CFE-CGC, notamment, sont fortement hostiles à cette option maintes fois suggérée dans le passé.

    « À chaque fois qu’on baisse l’indemnisation des demandeurs d’emploi, on baisse leur capacité à retrouver du travail », a dit le secrétaire général de la CFDT Laurent Berger sur France 2. « Il y a un sujet sur les cadres mais l’indemnisation dégressive, je crois que c’est mettre le doigt dans un système qui n’a jamais prouvé son efficacité. »

    Prié de dire s’il était malgré tout ouvert à une négociation sur la baisse de l’indemnisation des cadres, il a répondu : « Il n’y a pas de négociation et je crois qu’il faut éviter de stigmatiser telle ou telle population. »

  • Européennes : Marine Le Pen se présente comme la madone des « vrais Gilets jaunes »
    https://www.latribune.fr/economie/france/europeennes-marine-le-pen-se-presente-comme-la-madone-des-vrais-gilets-jau

    Marine Le Pen s’est présentée dimanche comme la porte-voix des "vrais Gilets jaunes" pour les élections européennes du 26 mai prochain, prenant la défense "des travailleurs pauvres, des mamans célibataires admirables et des retraités miséreux".

    La présidente du Rassemblement national (RN) s’exprimait lors d’une réunion publique à Saint-Paul-du-Bois (Maine-et-Loire), petite commune rurale de 600 habitants qui l’avait placée à égalité parfaite avec Emmanuel Macron au soir du premier tour de l’élection présidentielle de 2017, avec 19,24% des inscrits, mais loin derrière François Fillon (35,77%).

    A moins de cent jours du scrutin, la dirigeante d’extrême droite a critiqué « l’atterrant moment de narcissisme présidentiel » et le « long monologue soporifique » d’Emmanuel Macron à l’occasion du "Grand débat national" décidé par l’exécutif en réponse à la crise des "Gilets jaunes".

    "Il n’a pas compris que (...) les vrais Gilets jaunes - pas les racailles d’extrême gauche qui s’y invitent pour y introduire leur haine et leur violence - ne sont pas les fainéants (...) qu’il croit, mais des travailleurs pauvres, des mamans célibataires admirables et des retraités miséreux", a-t-elle déclaré.

    "Le peuple ne veut plus débattre, il veut décider", a-t-elle clamé devant plusieurs centaines de personnes.
    Jordan Bardella, la jeune tête de liste du Rassemblement national aux élections européennes, a lui aussi dénoncé le "grand faux débat complètement verrouillé", d’"interminables cours magistraux orchestrés par le professeur Macron".

  • Réforme des retraites : Delevoye propose une indexation sur les salaires
    https://www.latribune.fr/economie/france/reforme-des-retraites-delevoye-propose-une-indexation-sur-les-salaires-807

    Le Haut-commissaire à la réforme des retraites, Jean-Paul Delevoye, se montre favorable à une indexation des retraites sur les salaires et non sur l’inflation, selon un document de travail soumis aux organisations patronales et syndicales dont l’AFP a obtenu copie samedi, confirmant une information des Échos.

    Dans un document d’une vingtaine de pages intitulé "Vers un système universel de retraite", il évoque également la possibilité de mettre en place une « règle d’or » pour ajuster les comptes du système des retraites de manière à garantir leur équilibre «  sur un horizon pluriannuel », et estime qu’il faut prendre en compte les évolutions démographiques (espérance de vie, fécondité, migration).

    Le système actuel d’indexation sur l’inflation présente « l’avantage de ne pas dévaloriser les droits acquis par rapport à l’évolution générale des prix et permet en outre d’octroyer un taux de remplacement à la liquidation plus élevé », souligne M. Delevoye dans ce document. Toutefois, cette indexation peut être un facteur « d’inéquité », en ne valorisant pas « de la même façon les droits acquis en début, au milieu ou en fin de carrière ».

    Une indexation tenant compte de l’évolution des salaires « permettrait de maintenir constant le rythme d’acquisition des droits au cours de la carrière pour un individu moyen », entre autres. Elle permettrait « de faire profiter aux assurés ayant des carrières plates ou heurtées d’une revalorisation des droits tenant compte de l’évolution globale des salaires » et serait « également favorable à une moindre dépendance du système à la croissance ». Il s’était déjà prononcé sur le sujet en octobre 2018, estimant qu’il serait "cohérent" d’indexer les retraites sur les salaires.

  • Gilets jaunes : 52% des Français pensent que le mouvement doit cesser
    https://www.latribune.fr/economie/france/gilets-jaunes-52-des-francais-pensent-que-le-mouvement-doit-cesser-807783.

    D’après un sondage Ifop réalisé pour le Journal du dimanche, seuls 38% des Français interrogés estiment que les Gilets jaunes doivent poursuivre leurs actions. 10% ne se prononcent pas.

    52% des Français estiment que les Gilets jaunes doivent maintenant cesser leur mouvement et leurs actions. C’est ce qu’il ressort d’un sondage réalisé par l’institut Ifop pour le Journal du dimanche. Ils n’étaient que 37% à vouloir l’arrêt du mouvement, lors du précédent sondage Ifop mené les 8 et 9 janvier derniers. L’institut de sondage n’avait jamais mesuré un niveau si faible d’approbation depuis le début du mouvement, il y a trois mois jour pour jour.

    D’après cette enquête, seules 38% des personnes interrogées jugent que les manifestants doivent poursuivre leurs actions et 10% ne se prononcent pas.

    Par ailleurs, plus d’un tiers des personnes interrogées (34%) se déclarent désormais opposées ou hostiles aux manifestants et 16% y sont indifférentes. Lors de la précédente enquête de l’Ifop, réalisée au début du mois, 55% des sondés approuvaient le mouvement et 29% le blâmaient.

    La décrue tendancielle de la mobilisation s’est poursuivie lors de l’acte 14, qui a réuni samedi 16 février 41.500 manifestants, soit 10.000 de moins que le 9 février, selon les chiffres du ministère de l’Intérieur.

    Par ailleurs, la manifestation des gilets jaunes qui s’est tenue à Paris a été marquée par des injures antisémites proférées à l’encontre de l’académicien Alain Finkielkraut. Le parquet de Paris a ouvert une enquête et l’ensemble de la classe politique et intellectuelle a condamné cette agression verbale.

    Le sondage de l’Ifop a été réalisé en ligne du 13 au 14 février auprès d’un échantillon de 1.012 personnes représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus.

  • « Gilets jaunes » : le commerce traverse une mauvaise passe
    https://www.latribune.fr/economie/france/gilets-jaunes-le-commerce-traverse-une-mauvaise-passe-807203.html

    A l’issue d’une réunion avec les représentants des commerçants et des artisans ce mercredi soir, la secrétaire d’Etat Agnès Pannier-Runacher a signalé que 3.200 dossiers avaient été déposés par les entreprises pour faire une demande de report de cotisations sociales et fiscales. Elle a précisé que le gouvernement fera un nouveau point dans 15 jours avant d’entamer un déplacement à Toulouse ce jeudi pour faire le point avec les commerces de la ville.

  • Le projet de loi anti-Opep refait surface au Congrès américain
    https://www.latribune.fr/economie/international/le-projet-de-loi-anti-opep-refait-surface-au-congres-americain-807056.html

    Aux États-Unis, des parlementaires ont récemment remis sur la table un projet de loi visant à empêcher l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) d’influencer les cours de l’or noir mais risquant aussi de provoquer de forts remous géopolitiques et financiers.

    Le projet de loi baptisé "No Oil Producing and Exporting Cartels Act of 2019" ou #NOPEC a été déposé la semaine dernière à la fois devant la Chambre des représentants et devant le Sénat américain. Cette loi, si elle était adoptée, permettrait aux autorités américaines de poursuivre tout groupe de pays s’accordant pour influencer les prix du pétrole en ajustant leur production. L’idée est d’abaisser in fine le prix de l’essence à la pompe. Pour l’heure, aucune date n’a été fixée pour son examen en séance plénière.

    L’#Opep, et son chef de file l’#Arabie_saoudite, sont directement visés. Le cartel a notamment décidé fin 2016, en association avec plusieurs pays partenaires dont la Russie, de s’imposer des quotas pour tenter de redresser les cours de l’or noir.

    Proposé pour la première fois en 2000, le projet de loi NOPEC réapparaît depuis par intermittence au Congrès américain malgré l’opposition de la Chambre américaine de commerce et de la fédération du secteur pétrolier API. Il n’a toutefois jamais été adopté. Les présidents républicain George W. Bush et démocrate Barack Obama avaient toujours averti qu’ils y mettraient leur veto.

    Le projet de loi apporte à l’administration américaine « un moyen de pression important si les prix devaient grimper », estimaient récemment dans une note les analystes de Barclays.

    Il pourrait aussi fournir « des options législatives pouvant être considérées comme des sanctions au regard du meurtre (du journaliste saoudien Jamal) Khashoggi, des tensions entre la Russie et l’Ukraine et des arrangements que l’Opep et ses partenaires pourraient envisager le mois prochain à Bakou », relevaient-ils.
    Le cartel et ses partenaires doivent discuter en Azerbaïdjan d’éventuels ajustements à l’accord les liant. Donald Trump appelle régulièrement l’Opep, parfois vertement, à ouvrir plus grand les vannes.

    Si le texte devait être adopté, le cartel - Arabie saoudite en tête -, « n’aurait alors plus aucun intérêt à se réserver une marge de manœuvre en cas de troubles », souligne James Williams de WTRG Economics.

    L’Opep maintient en effet depuis plusieurs décennies de quoi augmenter rapidement sa production pour pouvoir maintenir l’offre d’or noir sur le marché mondial, et Ryad est plusieurs fois monté au créneau pour éviter une flambée des prix, au moment des guerres en Irak ou des combats en Libye par exemple. Mais c’est coûteux. Or sans ce coussin de sécurité, « les prix fluctueront au moindre pépin », affirme M. Williams.

    « Toute loi NOPEC soulève le problème des relations entre les Etats-unis et l’Arabie saoudite », rappelle Harry Tchilinguirian de BNP Paribas. Certes les Etats-Unis, grâce à l’essor du pétrole de schiste, sont désormais moins dépendants des importations de pétrole. Mais Ryad reste « la pierre angulaire de la politique étrangère de Donald Trump au Moyen-Orient, en particulier pour tout ce qui concerne l’Iran_ », ajoute-t-il. Et le royaume est un important acheteur d’armes américaines.

    Par ailleurs, « si les prix du pétrole descendaient trop, les revenus des pays du Moyen-Orient chuteraient d’autant et leur population pourrait de nouveau manifester son mécontentement comme lors du Printemps arabe », remarque M. Williams.
    Pour tous ces risques économiques et géopolitiques, l’administration américaine n’aurait pas intérêt, selon lui, à promulguer le texte. Mais, ajoute-t-il, « avec ce président, on n’est jamais certain de rien ».

  • Réformes économiques : les Français sévères avec Macron
    https://www.latribune.fr/economie/france/reformes-economiques-les-francais-severes-avec-macron-806663.html

    61% des Français jugent que la politique économique du gouvernement est mauvaise selon le dernier baromètre réalisé par BVA pour La Tribune.

    La colère des Français est loin d’être retombée. Selon le dernier baromètre réalisé par BVA pour La Tribune, la part des répondants ayant un avis négatif sur la politique économique d’Emmanuel Macron s’élève à 61%.

    À l’inverse, seuls 29% des Français la jugent de manière favorable. Malgré ces résultats peu flatteurs pour l’exécutif, l’indicateur de qualité perçue des réformes économiques du gouvernement montre des signes d’amélioration. Après une longue période de détérioration entre mai et décembre dans les enquêtes, le président de la République semble susciter moins de défiance.

    En pleine crise des « gilets jaunes », 75% des Français avaient désapprouvé les choix de la présidence, soit 14 points de plus que le dernier sondage mené cette semaine. L’issue du grand débat organisé sur l’ensemble du territoire pourrait être déterminante pour la poursuite des réformes. En effet, même si selon les chiffres communiqués par le ministère de l’Intérieur, la mobilisation semble perdre du terrain, les « gilets jaunes » ont prévu de se mobiliser pour un acte 13 ce week-end.
    […]
    Par catégorie, ce sont les employés et les ouvriers (66%) qui restent les plus critiques à l’égard de l’ancien ministre de l’Économie. Le mécontentement est aussi particulièrement visible chez les retraités (66%) et dans les communes inférieures à 20.000 habitants (69%). En dépit des annonces en faveur des retraités modestes le 10 décembre dernier, la colère semble toujours présente. La désindexation des pensions a suscité une vive opposition chez les foyers composés de retraités . Selon une récente étude de l’observatoire français des conjonctures économiques (OFCE), la moitié d’entre eux verront « leur revenu disponible se réduire sous l’effet du quasi gel des pensions de retraite notamment » en 2019. Pour les couples retraités, la perte est évaluée à 390 euros par an en moyenne alors que pour ceux vivant seuls, elle est estimée à 240 euros.

  • Budget : la Cour des comptes étrille les prévisions du gouvernement
    https://www.latribune.fr/economie/france/budget-la-cour-des-comptes-etrille-les-previsions-du-gouvernement-806434.h


    Crédits : Charles Platiau

    Le ralentissement de la conjoncture européenne et les mesures d’urgence économique et sociale jettent un doute sur les scénarios envisagés par le gouvernement, explique la Cour des comptes dans son dernier rapport.

    C’est un véritable désaveu pour le gouvernement. La Cour des comptes dans son dernier rapport public annuel publié ce mercredi 6 février remet en cause les perspectives économiques de l’exécutif envisagées à l’automne dernier.

    « Le scénario macroéconomique du gouvernement, qui reste celui présenté en septembre 2018 lors du dépôt du projet de loi de finances, ne tient compte ni de l’impact macroéconomique des mesures prises en fin d’année, ni, en sens inverse, de la dégradation de la conjoncture survenue depuis lors en Europe. »

  • Pourquoi Emmanuel Macron remonte dans les sondages
    https://www.latribune.fr/economie/france/pourquoi-emmanuel-macron-remonte-dans-les-sondages-806462.html


    Le président de la République Emmanuel Macron.
    Crédits : Benoit Tessier

    En mauvaise posture en décembre dernier et décrié par une frange de l’opinion publique, la cote de popularité d’Emmanuel Macron progresse de six points, à 34% d’opinions positives en février, selon le tableau de bord politique Ifop-Fiducial pour Paris Match et Sud Radio diffusé mardi 5 février. Un retournement de situation qui s’explique par différents facteurs.

    ll remonte la pente. Vilipendé de toute part par le mouvement des « Gilets jaunes », qui continue d’appeler régulièrement à sa démission, Emmanuel Macron reprend des couleurs après avoir vu sa cote de popularité fondre comme neige au soleil en fin d’année dernière. Le président de la République, qui avait déjà gagné 5 points en janvier, poursuit sa « #remontada » dans les sondages avec un gain de 6 points de popularité supplémentaire en février, rapporte le dernier baromètre Ifop-Fiducial pour Paris Match et Sud Radio, publié mardi 5 février.

    Au point de recoller avec un niveau comparable à celui qui était le sien en octobre dernier (33 %), avant la crise des Gilets jaunes. Même si 66 % des Français désapprouvent toujours son action, cette remontée s’apparente à une gageure pour le chef de l’État pourtant desservi par les récentes révélations sur l’affaire Benalla. Comment expliquer cette amorce de retour en grâce ?

    •La reprise en main du calendrier
    […]
    • Son recentrage sur l’électorat de droite
    […]
    • Le mouvement des Gilets jaunes à la croisée des chemins

  • Grand débat : les chefs d’entreprise sont dubitatifs
    https://www.latribune.fr/economie/france/grand-debat-les-chefs-d-entreprise-sont-dubitatifs-805863.html


    "Exprimant peu d’attentes vis-à-vis du Grand débat national, les chefs d’entreprise ne sont pas convaincus par sa capacité à offrir une issue à la crise des « Gilets jaunes », souligne le sondage.
    Crédits : REUTERS/Christian Hartmann

    Interrogés au mois de janvier par OpinionWay pour CCI France/La Tribune/LCI dans le cadre de « La grande consultation », 77% des patrons déclarent ne pas vouloir participer au Grand débat lancé par le gouvernement.

    C’est une mauvaise nouvelle pour le gouvernement. D’après la dernière grande consultation réalisée par OpinionWay pour CCI France, La Tribune et LCI, 77% des patrons interrogés n’ont pas l’intention de participer au Grand débat national. À l’inverse, seulement 23% ont la volonté de prendre part à cet événement. À titre de comparaison, les Français sont relativement partagés sur la question de la participation. 52% ont déclaré vouloir y participer et 47% ne veulent pas intervenir pendant ces réunions ou apporter leur contribution en ligne.

    Ces résultats soulignent un désintérêt des milieux dirigeants pour cette initiative lancée par l’exécutif il y a quelques semaines. Pourtant, plusieurs organisations patronales comme le Medef ou la CPME ont lancé des appels à se mobiliser à plusieurs reprises au cours du mois de janvier. Le réseau des chambres de commerce et d’industrie (CCI) a également fait des efforts en ce sens. Face à cette démobilisation, le ministre de l’Économie Bruno Le Maire a exhorté les chefs d’entreprise à s’engager dans cette concertation nationale.

  • Pressée par Trump, la Chine change rapidement sa loi sur les investissements
    https://www.latribune.fr/economie/international/pressee-par-trump-la-chine-change-rapidement-sa-loi-sur-les-investissement


    La rencontre entre les délégations des Etats-Unis et de la Chine, le 1er décembre 2018, en marge du G20, à Buenos Aires, pour négocier un accord commercial entre les deux pays.
    Crédits : Reuters

    Pour éviter une guerre commerciale avec les Etats-Unis, Pékin accélère la procédure législative sur les investissements étrangers en Chine pour se conformer aux exigences du président américain. Mais le flou de certaines parties du texte inquiète.

    La Chine, pressée de répondre aux exigences commerciales de Donald Trump, accélère la procédure pour voter une loi sur les investissements étrangers, mais des entreprises s’inquiètent de cette précipitation et de l’imprécision du texte. Parmi les nouveautés de cette future loi : les compagnies ne seront plus obligées de transférer leurs technologies à leurs partenaires chinois ; et davantage d’équité devrait être assurée entre firmes locales et internationales — une demande depuis longtemps réclamée par les sociétés occidentales.

    Le parlement chinois, soumis au Parti communiste chinois (PCC) au pouvoir, devrait sauf surprise voter la loi lors de sa session plénière annuelle d’environ 10 jours qui débute le 5 mars. Soit à peine deux mois après l’étude de la version préliminaire. "La vitesse à laquelle ce projet de loi passe à l’Assemblée nationale populaire (ANP) est sans précédent", déclare à l’AFP Wang Jiangyu, spécialiste du droit chinois à l’Université nationale de Singapour. « Normalement, ça prend de un à trois ans pour qu’un projet de loi soit adopté et promulgué », explique-t-il.