• Astuce : comment continuer à voir les contenus du « Monde » sur Facebook
    http://abonnes.lemonde.fr/actualite-medias/article/2018/01/30/astuce-comment-continuer-a-voir-le-monde-sur-facebook_5249241_3236.h

    Facebook a annoncé récemment qu’il était en train de changer les règles de visibilité des contenus postés par les « pages ». Ce qui pourra avoir un impact sur la visibilité des médias d’information, qui utilisent celles-ci pour diffuser leurs actualités.

    Vos clics et coups de pouce quotidiens sur Facebook ont également un impact. N’hésitez pas à réagir lorsque vous tombez sur une publication du Monde sur le réseau social, en la commentant ou en la partageant à vos contacts après avoir lu l’article. On le sait, les algorithmes de Facebook veulent avant tout vous montrer des contenus pour lesquels vous devriez porter un intérêt, en fonction de votre historique Facebook, de vos contacts et des centres d’intérêts qui se dégagent de votre profil. En partageant, commentant, ou réagissant aux articles du Monde, qu’ils soient postés par nos pages ou par vos amis Facebook, vous indiquez à Facebook que vous êtes intéressés par nos informations. Cela favorisera la visibilité de ce que nous postons dans votre fil Facebook par la suite.

    #Facebook #Journalisme #Médias_sociaux

  • Macron souhaite une loi contre les fausses informations en période électorale
    http://abonnes.lemonde.fr/actualite-medias/article/2018/01/03/emmanuel-macron-souhaite-une-loi-pour-lutter-contre-la-diffusion-de-

    Emmanuel Macron a annoncé mercredi 3 janvier qu’un « texte de loi » allait être déposé « prochainement » pour lutter contre la diffusion des fake news (« fausses informations ») sur Internet en « période électorale ». Le chef de l’Etat a annoncé ce futur texte lors de ses vœux à la presse, essentiellement consacrés à l’économie des médias, et prononcés à l’Elysée face à des journalistes et acteurs des médias.

    « Nous allons faire évoluer notre dispositif juridique pour protéger la vie démocratique de ces fausses nouvelles », a déclaré Emmanuel Macron lors de son discours. « Les plates-formes se verront imposer des obligations de transparence accrue sur tous les contenus sponsorisés afin de rendre publique l’identité des annonceurs et de ceux qui les contrôlent, mais aussi de limiter les montants consacrés à ces contenus », a-t-il précisé.

    Les paroles :

    « En cas de propagation d’une fausse nouvelle, il sera possible de saisir le juge à travers une nouvelle action en référé permettant le cas échéant de supprimer le contenu mis en cause, de déréférencer le site, de fermer le compte utilisateur concerné, voire de bloquer l’accès au site internet », a-t-il poursuivi.

    Mais qui jugera du fait que ceci ou cela est une « fausse nouvelle » ? Car bien entendu, jamais la presse, les médias, les scientifiques, les gouvernants n’ont proféré des « fausses nouvelles ».

    La réponse est plus loin :

    Ces propositions « seront la matière d’un débat que nous voulons large avec l’ensemble des professionnels », a ajouté le chef de l’Etat, qui a expliqué que les réflexions s’inspireraient de « différents modèles européens et internationaux ».

    Le problème (en fait, à la fois un problème et une opportunité) est que l’internet est, jusqu’à présent, composé d’amateurs et d’amatrices. En fait, c’est le retour du ron-ron des professionnels de la profession qui est autant leur horizon que la lutte contre le pouvoir des plateformes (si tel était le cas, ils auraient fait comme pour Al Capone : passer par la case impôts).

    Dans les Forum sociaux mondiaux, les activistes du Droit à la communication avaient depuis longtemps fait du refus de la diffusion de fausses nouvelles un axe central de la liberté d’expression. On se rappelle qu’en 2003 la Guerre d’Irak a été déclenchée par un flot de fausses nouvelles exploitées par les faucons du type Richard Perle, mais aussi par le New York Times, qui a reconnu, mais un peu tard, qu’on ne lui prendrait plus, et qui s’est débarrassé de la taupe de la CIA qui officiait dans ses rangs. Ce qui n’empêche pas tous les médias de faire appel à des « experts » qui ont tous maille à partir avec les grosses entreprises de leur secteur « d’expertise ».

    Bon, faudrait que je trouve le temps d’écrire vraiment un livre sur ce sujet...

    #Fake_news #Post_truth #Plateformisation #Censure