• LES MÉDIAS OFFICIELS VOUS ENFUMENT, MACRON VEUT NOUS FAIRE PAYER L’ADDITION

    Scandale, Macron annonce 483 millions d’argent public pour la presse.

    Imaginez qu’un milliardaire recrute un journaliste complaisant pour propager son idéologie… et qu’on vous oblige, vous, citoyen ordinaire, à payer le salaire de ce journaliste, à la place du milliardaire ! C’est exactement ce que vient de décider Emmanuel Macron.
    Au moment où des centaines de milliers de salariés et d’indépendants n’ont plus de revenus, Emmanuel Macron a annoncé un plan de 483 millions d’euros supplémentaires à des journaux tenus majoritairement par des milliardaires. Pourtant, la presse n’a pas été frappée de plein fouet par le coronavirus. Au contraire, avec le confinement, la volonté de s’informer n’a jamais été si grande en France.
    Les sites d’informations ont reçu 50% de visites en plus, la plupart des kiosques sont restés ouverts et la poste a continué de fonctionner. Mais c’est bien à la presse qu’Emmanuel Macron va verser un demi-milliard d’euros de plus d’argent public !
Cette somme énorme sera prélevée dans votre porte-monnaie, sur vos impôts. Pire, elle vient s’ajouter aux 840 millions annuels que l’État donne déjà à la presse. Et je ne compte pas les 6 milliards d’euros qui vont directement de votre poche vers les médias publics.

    ON PREND AUX PAUVRES POUR DONNER AUX RICHES

    Les 4 journaux dominants sont tenus par 4 milliardaires Bernard Arnaud (Le Parisien), Patrick Drahi (Libération), Serge Dassault (Le Figaro) et Xavier Niel (Le Monde), et ces journaux se partagent un tiers des aides directes publiques à la presse !
Prenez le cas de Bernard Arnault, qui possède Le Parisien, Les Échos et Challenges. Bernard Arnault est le 4ème homme le plus riche du monde. Il reçoit quand même 15 % de toutes les aides publiques directes à la presse, prélevées sur vos impôts !
Et il n’y a pas que les milliardaires qui possèdent des journaux : il y a aussi les banques, comme le Crédit Mutuel, qui possède la plupart des quotidiens régionaux de l’Est de la France !
    Au total, selon Médiapart, les journaux des milliardaires et des banques se partagent la moitié des aides publiques directes !
« Ce chiffre résume toute la situation de la presse française, prise dans les filets d’un capitalisme opaque qui vit en consanguinité avec l’État : sept milliardaires et une banque empochent à eux seuls 49 % des aides publiques. » 
https://www.mediapart.fr/journal/economie/130218/les-milliardaires-de-la-presse-gaves-d-aides-publiques-et-privees

    BILL GATES, FACEBOOK ET GOOGLE DONNENT DES MILLIONS AUX JOURNAUX OFFICIELS

    En 2019, la Fondation de Bill Gates a donné 2 millions d’euros au journal Le Monde.
Ce n’est pas de la générosité gratuite : l’objectif est manifestement d’acheter la rédaction pour éviter les critiques contre Bill Gates et répandre son idéologie.
Et ce n’est pas tout : avec Bill Gates, il y a aussi Google et Facebook. Selon une enquête de Mediapart appelée « Comment Facebook achète la presse française », le journaliste d’investigation conclut :
« On parle de millions d’euros distribués aux médias hexagonaux par Facebook. »
    https://www.mediapart.fr/journal/france/011217/comment-facebook-achete-la-presse-francaise
    Mais pourquoi Facebook, une multinationale américaine, donne-t-elle de l’argent aux médias français ? Réponse officielle : pour faire la « chasse aux fausses nouvelles ».
Le problème, c’est que pour Facebook, les « fausses nouvelles » sont celles qui dérangent le système, même si elles sont vraies !
    Mark Zuckerberg, le patron de Facebook l’a déclaré publiquement : Facebook censurera tout message qui prétend que l’hydroxychloroquine du Pr. Raoult est efficace contre la Covid !
Un journaliste de Libération a reconnu l’énormité de la situation, sur France Inter :
« Nous, on travaille pour Facebook, comme un certain nombre de médias en France travaillent pour Facebook. On est rémunéré pour faire le ménage dans les contenus qui circulent ».

    https://www.liberation.fr/checknews/2018/01/08/est-il-vrai-que-facebook-remunere-le-monde-et-liberation-pour-aider-a-tri

    ILS FONT LE MÉNAGE CONTRE TOUTES LES VÉRITÉS QUI DÉPLAISENT AU SYSTÈME

    Et le géant Google a fait exactement la même chose, avec son fonds de 60 millions d’euros pour la presse. Là encore cet argent va majoritairement aux journaux tenus par des hommes d’affaires ou milliardaires, comme Matthieu Pigasse pour les Inrocks et L’Obs (179 000 euros), Arnaud Lagardère pour Paris-Match (130 000 euros) ou encore Patrick Drahi pour L’Express (237 000 euros), Libération et BFM-TV.

    Vous croyez que Google fait cela par générosité ? Pas du tout, c’est pour défendre son idéologie !
    Tout récemment, la patronne de Youtube (filiale de Google) a déclaré qu’elle supprimerait de la plateforme toutes les vidéos qui prétendent que la vitamine C a une efficacité contre la Covid-19. Vous vous rendez compte de cette censure ? Alors qu’il est prouvé scientifiquement que la vitamine C est utile pour renforcer nos défenses immunitaires contre n’importe quel virus !
Clairement, Bill Gates, Facebook et Google financent les journaux pour censurer les traitements qui dérangent les projets de Big Pharma !
Tous ces milliardaires et multinationales forment un petit monde, aux mêmes idées, avec une influence gigantesque sur le pouvoir politique et l’information médiatique !

    MACRON A LE CULOT DE PARLER DE PLURALISME

    Il est clair que les milliards de subventions publiques et privées contribuent à tuer les petits médias indépendants :

    •  Ceux qui ne reçoivent pas la moindre subvention de l’État ;

    •  Et ceux qui ne touchent pas un centime de Facebook, Google ou Bill Gates !

    Alors que ce sont eux, les médias indépendants, qui sont ESSENTIELS à l’information libre, réelle, et pluraliste ! Mais Emmanuel Macron a le culot de dire que son plan a pour but de favoriser le « pluralisme », donc la diversité d’opinion !

    Alors que tous ces médias tiennent le même discours, à peu de choses près, au-delà de nos impôts, c’est la libre circulation des idées et des opinions qui est en jeu !

    Thierry Champion (extraits)

    STOP AU PLAN DE RELANCE DE LA PRESSE !
    Non, je n’accepte pas de renflouer les grands médias officiels, tenus par des milliardaires !

    https://www.stop-au-plan-macron.fr/signature
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  • Est-il vrai que Facebook rémunère « Le Monde » et « Libération » pour aider à trier les fake news ? Oui.
    http://www.liberation.fr/checknews/2018/01/08/est-il-vrai-que-facebook-remunere-le-monde-et-liberation-pour-aider-a-tri

    Dans son édition de la semaine dernière, le Canard enchaîné a publié un article intitulé : « Entre Le Monde et Facebook, un beau compte de fake », qui fait beaucoup parler. Le palmipède « révèle » que le réseau social finance le Monde . Un article à la fois un peu survendu et incomplet.

    Survendu parce que ce n’est pas un scoop. Incomplet parce que le Monde n’est pas le seul média français financé par Facebook pour faire la chasse aux fausses nouvelles. Libération (ainsi que d’autres médias) sont également payés par FB pour la même besogne. (…)

    Concrètement, plusieurs médias français (mais aussi américains) sont destinataires d’une liste de liens envoyée par Facebook, liste qui renvoie vers des contenus signalés par l’algorithme ou des internautes. Il y a plusieurs centaines de liens dans la liste. Ce lundi matin, on en compte par exemple 374. (…)

    A charge des médias partenaires de vérifier ces contenus. Il n’existe évidemment aucune obligation de quantité. De même, les médias ne traitent que les contenus qu’ils jugeront intéressants. Quand on considère que l’info est fausse, on écrit un article pour en faire la démonstration. Facebook accolera ensuite au contenu douteux cet article en lien. De manière à ce que l’internaute soit averti que l’info est jugée fausse par des médias. (…)

    En échange de ce travail, Facebook nous rémunère donc. Le montant versé dépend du nombre de papiers vérifiés. A Libé, le montant perçu en 2017 (première année du contrat) nous permet à peu près de financer deux postes supplémentaires.

    Loi sur les #fake_news, Macron décodeur-en-chef : https://seenthis.net/messages/658069

    Car il devient de plus en plus difficile de se déclarer soldat de la vérité. L’enrôlement plus ou moins crapoteux au service du grand capital numérique n’était déjà pas bien glorieux – on ne s’était d’ailleurs pas trop précipité pour faire la publicité de ces collaborations. On apprend en effet depuis peu que bon nombre de rédactions touchent de Google et Facebook pour mettre à disposition des équipes de journalistes-rectificateurs aidant à purger les tuyaux. Il faut vraiment que l’argent manque pour accepter ainsi de se transformer en égoutiers de l’Internet pour le compte des Compagnies des Eaux qui prospèrent en surface. Bien sûr ça n’est pas de cette manière qu’on présente les choses, cependant même ré-enjolivée en cause commune de la vérité démocratique, l’association normalisatrice avec les grossiums de la donnée produit déjà un effet bizarre.

    Où il est aussi question du récent sondage sur le #conspirationnisme : https://seenthis.net/messages/657780

    • Comment fonctionne le partenariat entre « Le Monde » et Facebook sur les fausses nouvelles
      http://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2018/01/09/comment-fonctionne-le-partenariat-entre-le-monde-et-facebook-sur-les-fausses

      L’enterprise donne accès aux médias partenaires à un fil d’articles signalés comme « suspects », issus des signalements d’internautes ou repérés par les algorithmes de la plateforme. On y trouve chaque jour des dizaines de nouveaux contenus de toutes sortes. Certains émanent de médias traditionnels, y compris du Monde, d’autres de sources diverses et variées.

      Les médias partenaires peuvent ensuite examiner ces contenus et peuvent donner une des appréciations suivantes pour chacun d’entre eux :
      • « Vrai », lorsqu’il s’agit d’une information avérée dans les grandes lignes ;
      • « Faux » , pour les articles dont l’information principale est fausse ;
      • « Mélange » , lorsque l’article contient de fausses informations, mais que l’information principale est correcte ;
      • « Non éligible », lorsqu’il est possible d’apporter des précisions concernant un article, sans se prononcer sur sa véracité.

      Lorsqu’un article a été signalé comme « faux » par un média partenaire de Facebook, la plateforme envoie un message d’alerte à tout internaute souhaitant le partager pour le prévenir qu’il existe des articles en contestant le contenu, en lui proposant de les lire.

      Par ailleurs, la plateforme dit réduire nettement la visibilité des contenus signalés comme « faux », et dans une moindre mesure celle des articles labellisés « mélange ».

      Près d’un an après le début de ce partenariat avec Facebook, nous avons examiné des milliers d’articles dans le cadre de celui-ci et évalué des centaines d’entre eux. A chaque fois que nous avons indiqué une appréciation sur la véracité des informations contenues dans un article, nous avons étayé celle-ci par un article publié dans la rubrique de vérification des faits des Décodeurs du Monde ; ce travail est consultable par chacun en remontant le fil de notre rubrique ou en parcourant notre annuaire recensant les fausses informations qui circulent en ligne.

      Ce sont ces liens que Facebook invite à lire lorsqu’un internaute veut partager un contenu signalé comme « faux ». Dans les autres cas, les contenus que nous proposons peuvent être mis en avant sous les articles en question sur Facebook, pour proposer à leurs lecteurs des informations complémentaires.
      […]
      Ce partenariat n’entrave en rien notre indépendance éditoriale vis-à-vis de Facebook. Ces dernières semaines nous nous sommes notamment interrogés sur la pertinence ou non des efforts engagés par l’entreprise dans la lutte contre les fausses informations.