Depuis que le monde est monde et depuis que l’homme est homme, il n’y a pas que les Palestiniens qui ont vu leur territoire occupé. Les Indiens d’Amérique, entre autres, ont également connu cette horreur. Les Indiens qui, comme les Palestiniens, vivaient leur rapport à la terre d’une manière tout autant sacrée que politique. C’est pour cela qu’un jour Mahmoud Darwich, se reconnaissant dans ce peuple bafoué, a écrit Discours de l’Indien rouge, discours qu’un chef indien aurait prononcé devant les Sénateurs américains et où on comprend pourquoi son peuple a vécu ces événements comme un destin imparable, au point de s’excuser des arbres qu’il leur fallait couper pour satisfaire leurs besoins vitaux. En se mettant dans la peau de cet homme d’un autre continent que le sien, d’une culture différente de la sienne, l’écrivain palestinien a cherché à défendre l’innocence des choses, l’enfance de l’humanité, l’harmonie de l’univers et de la nature, harmonie que l’homme blanc a rompue par sa conduite.
Photo : Native American activists taking a stand in support of Palestinian rights. (Photo : via Counter Currents)