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  • Un virus mortel transmis par les tiques se propage, alertent des médecins
    https://www.futura-sciences.com/sante/actualites/cerveau-virus-mortel-transmis-tiques-propage-alertent-medecins-1155

    Les cas d’infection au virus Powassan sont en augmentation ces vingt dernières années et sont sans doute largement sous-estimés, tant ce virus est rarement suspecté. Voici ce qu’il faut savoir sur cette infection mortelle, transmise par les tiques.

    Vous aussi vous vous dites qu’il n’y avait pas encore assez de raisons de stresser ?

    #it_has_begun

    • Je ne fais pas un fil par nouvelle de ce genre... Je regroupe.. Ces dernières 24 heures, les journalistes sont tous de retour de congés en même temps et nous gratifient de tout ce que cet été nous a apporté comme nouvelles du futur.

      5 morts en Espagne : le virus du Nil provoque panique et colère
      https://reporterre.net/5-morts-en-Espagne-le-virus-du-Nil-provoque-panique-et-colere

      Ce n’est pas la première fois que ce mal frappe dans la zone. En 2020 déjà, l’Espagne avait enregistré huit décès liés au virus du Nil occidental (ou virus West Nile), tous en Andalousie. Sur les 75 cas de méningites sévères reconnues comme conséquences du virus dans le pays, 54 ont été enregistrés dans la province de Séville, 14 dans celle de Cadix et... 4 dans une autre région. Une fillette qui a survécu est restée dans un état végétatif, selon Juan José Sánchez. « J’ai créé la plate-forme sur Facebook. Six heures plus tard, nous étions 1 500 inscrits », dit-il.

    • Putaclic quand même : « 10 à 15% des personnes atteintes d’une forme grave en meurt »… sauf que ça dit juste avant que déjà les formes graves c’est une super minorité, et même que la majorité n’a aucun symptôme du tout ("la majorité des personnes infectées par le virus Powassan n’en présentent aucun"). Du coup ceux qui en meurent c’est 10% d’un autre pourcentage très faible qui n’est pas donné dans l’article (mauvais travail, ou exprès pour faire peur ?).

      À la fin ça doit possiblement vraiment pas faire beaucoup. À comparer avec ceux qui meurent de la grippe ou d’autres trucs courants.

    • Encéphalite à tiques en France : premier bilan des cas recensés par la déclaration obligatoire entre 2021 et 2023
      https://www.santepubliquefrance.fr/les-actualites/2023/encephalite-a-tiques-en-france-premier-bilan-des-cas-recenses-pa

      Chiffres clés des encéphalites à tiques en France hexagonale sur la période 2021-2023
      – 71 cas ont été notifiés entre mai 2021 et mai 2023, (30 en 2021, 36 en 2022 et 5 en 2023).

      – 86% des cas était des cas d’infection « autochtone » (61 cas) et 14 % (10 cas)avaient été infectés dans un pays « à risque », à l’occasion d’un voyage ou parce qu’il s’agissait de leur lieu habituel de résidence.

      – Sur les 71 cas notifiés : 4 cas étaient des enfants de moins de 16 ans et 15 étaient âgés de plus de 65 ans ;

      – 94 % des cas ont été hospitalisés ;
      – aucun décès survenu au moment de la déclaration.
      – 15% des cas exerçaient des professions les exposant particulièrement à des piqures de tiques : éleveur ou famille d’un éleveur ou ouvrier d’élevage de chevaux ou ruminants (n=7), agent de l’Office National des Forêts (ONF) (n=1), horticulteur (n=1), forestier (n=1), étudiant en lycée agricole (n=1).
      – La Haute-Savoie est le département ayant rapporté le plus de cas au cours de ces deux années, alors que la reconnaissance du virus y est beaucoup plus récente qu’en Alsace.
      – La région Auvergne-Rhône Alpes est dorénavant une zone importante de circulation du virus, avec des massifs particulièrement à risque, tels que le Forez. La zone de circulation du virus atteinte au sud l’Ardèche, département qui devrait faire l’objet d’une vigilance particulière.

  • Un pont sous-marin vieux de 5 600 ans bouleverse tout ce que l’on savait sur la colonisation des Baléares
    https://www.futura-sciences.com/sciences/actualites/archeologie-pont-sous-marin-vieux-5-600-ans-bouleverse-tout-ce-on-s

    On se trompait de près de 2 000 ans : la colonisation des îles méditerranéennes est une des plus difficiles à retracer en raison du faible nombre de traces restantes. Aussi, la découverte d’un pont sur l’île espagnole de Majorque est-elle exceptionnelle, d’autant qu’elle bouleverse tout ce que l’on pensait savoir.

    Il aura suffi d’un simple pont pour bousculer tout ce que l’on croyait savoir sur les premières colonisations des îles méditerranéennes. Le pont en question, submergé sous plus d’un mètre d’eau et construit il y a au moins 5 600 ans, suggère une présence humaine beaucoup plus ancienne que celle estimée jusque-là - soit environ 4 400 ans.

    Le pont, long de 8,62 mètres et haut de 0,5 mètre, a été construit en empilant de gros blocs de calcaire sans mortier. Il servait autrefois de passage vers une chambre sèche de la grotte, utilisée par les premiers habitants. Des marques distinctes, correspondant à un dépôt de calcite, indiquent qu’il a été submergé lors d’une montée du niveau de la mer, ce qui a permis de préserver des traces précieuses pour les chercheurs. Ces derniers ont utilisé des données géochronologiques basées sur la série d’uranium (U-series) pour dater les formations calcaires dans la grotte.

    Un niveau d’activité sophistiqué

    Pour ce faire, ils ont utilisé une méthode de datation qui repose sur la désintégration radioactive naturelle de l’uranium dans les minéraux. L’uranium se transforme en d’autres éléments au fil du temps et en mesurant les proportions de ces éléments dans une roche, les scientifiques peuvent estimer l’âge de cette roche. Dans les grottes, l’eau qui circule dépose du calcaire, qui s’accumule lentement pour former des spéléothèmes. Au fur et à mesure que le calcaire se dépose, il intègre de l’uranium.

    En analysant ces dépôts, les chercheurs ont ainsi pu déterminer quand le calcaire a été déposé, expliquent-ils dans leur article, publié dans la revue Communication Earth & Environment. En comparant ces données avec une courbe de niveau de la mer pour la période de l’Holocène, ils ont pu estimer que le pont a été construit il y a 5 600 à 6 000 ans.

    Mis au jour dans la grotte de Genovesa, à l’est de Majorque, ce site archéologique comprend également des fragments de céramique et des constructions en pierre. « La présence de ce pont submergé et d’autres artefacts indique un niveau d’activité sophistiqué, ce qui implique que les premiers colons ont reconnu les ressources en eau de la grotte et ont stratégiquement construit des infrastructures pour y naviguer », s’enthousiasme le chercheur en géologie Bogdan Onac dans un communiqué.

    Le site, désormais partiellement inondé, a permis aux chercheurs de reconstituer l’histoire de l’occupation humaine sur l’île et pourrait conduire à une réévaluation des théories sur la colonisation des îles Baléares. Les futures recherches devraient désormais se concentrer sur l’exploration de structures similaires et l’approfondissement de la compréhension des premières colonies de la région, en cherchant des preuves supplémentaires de leur présence et de leurs activités.

  • La « porte des enfers » continue de s’agrandir et dévoile notre futur
    https://www.futura-sciences.com/planete/actualites/permafrost-porte-enfers-continue-agrandir-devoile-notre-futur-11372

    Le cratère de Batagaï, situé dans les hautes terres de Yana en Sibérie du Nord-Est, progresse dangereusement, alertent les scientifiques dans une étude parue dans la revue Geomorphology. D’après eux, cet énorme cratère, que certains surnomment la « porte des enfers », s’agrandit d’un million de mètres cubes chaque année à cause de la fonte du pergélisol sibérien.
    Une croissance infernale

    Aux dernières nouvelles, en 2023, ce gigantesque gouffre couvrait 87,6 hectares et mesurait 990 mètres de long, en augmentation de 200 mètres par rapport à 2014. Sa croissance, infernale, est mesurée à environ 12 mètres par an. Chaque année, environ un million de mètres cubes de pergélisol sont déplacés, composés d’un tiers de sédiments et de deux tiers de glace fondue. Un phénomène inquiétant qui libère annuellement 4 000 à 5 000 tonnes de carbone organique auparavant piégé, estiment pour la première fois les scientifiques.

    Depuis sa formation dans les années 1970, le gouffre de Batagaï s’est agrandi d’environ 34,7 millions de mètres cubes. Au total, ce sont 169 500 tonnes de carbone organique qui ont été libérées dans l’atmosphère.
    La porte des enfers, un site majeur d’étude du réchauffement climatique

    Les images satellitaires à haute résolution, les relevés par drones, les modèles géologiques et les mesures de terrain ont permis aux chercheurs de cartographier l’évolution du cratère et de quantifier les volumes de matériaux mobilisés. L’augmentation des températures au niveau du cratère de Batagaï illustre les impacts directs du réchauffement climatique sur les régions arctiques et subarctiques, et contribue à accélérer le réchauffement climatique.

    Autant d’éléments qui font de la porte des enfers un site clé pour étudier les mécanismes de dégradation rapide du pergélisol et en évaluer les impacts environnementaux à long terme. Si la dangereuse progression de ce gouffre n’est pas une nouvelle pour les scientifiques, c’est la première fois qu’ils sont en mesure de quantifier cette expansion. Une expansion également responsable de découvertes plus insolites puisque, tous les ans, le cratère de Batagaï recrache, pour le plus grand bonheur des paléontologues, des ossements préhistoriques en excellent état.

  • La « #porte_des_enfers » continue de s’agrandir et dévoile notre futur

    Des chercheurs ont quantifié, pour la première fois, le phénomène de fonte du #pergélisol en #Sibérie. Un drame qui libère chaque année des milliers de tonnes de #CO2 dans l’#atmosphère et contribue à faire grandir un immense gouffre au surnom prémonitoire de « porte des enfers ».

    Le #cratère_de_Batagaï, situé dans les hautes terres de #Yana en Sibérie du Nord-Est, progresse dangereusement, alertent les scientifiques dans une étude parue dans la revue Geomorphology (https://www.sciencedirect.com/science/article/abs/pii/S0169555X24001338?via%3Dihub). D’après eux, cet énorme cratère, que certains surnomment la « porte des enfers », s’agrandit d’un million de mètres cubes chaque année à cause de la fonte du pergélisol sibérien.

    Une croissance infernale

    Aux dernières nouvelles, en 2023, ce gigantesque gouffre couvrait 87,6 hectares et mesurait 990 mètres de long, en augmentation de 200 mètres par rapport à 2014. Sa croissance, infernale, est mesurée à environ 12 mètres par an. Chaque année, environ un million de mètres cubes de pergélisol sont déplacés, composés d’un tiers de sédiments et de deux tiers de #glace fondue. Un phénomène inquiétant qui libère annuellement 4 000 à 5 000 tonnes de carbone organique auparavant piégé, estiment pour la première fois les scientifiques.

    Depuis sa formation dans les années 1970, le gouffre de #Batagaï s’est agrandi d’environ 34,7 millions de mètres cubes. Au total, ce sont 169 500 tonnes de #carbone_organique qui ont été libérées dans l’atmosphère.

    La porte des enfers, un site majeur d’étude du réchauffement climatique

    Les images satellitaires à haute résolution, les relevés par drones, les modèles géologiques et les mesures de terrain ont permis aux chercheurs de cartographier l’évolution du cratère et de quantifier les volumes de matériaux mobilisés. L’augmentation des températures au niveau du cratère de Batagaï illustre les impacts directs du réchauffement climatique sur les régions arctiques et subarctiques, et contribue à accélérer le réchauffement climatique.

    Autant d’éléments qui font de la porte des enfers un site clé pour étudier les mécanismes de dégradation rapide du pergélisol et en évaluer les impacts environnementaux à long terme. Si la dangereuse progression de ce gouffre n’est pas une nouvelle pour les scientifiques, c’est la première fois qu’ils sont en mesure de quantifier cette expansion. Une expansion également responsable de découvertes plus insolites puisque, tous les ans, le cratère de Batagaï recrache, pour le plus grand bonheur des paléontologues, des ossements préhistoriques en excellent état.

    https://www.futura-sciences.com/planete/actualites/permafrost-porte-enfers-continue-agrandir-devoile-notre-futur-113723/#xtor%3DRSS-8
    #climat #changement_climatique

  • Spoiler : non.

    L’énigme archéologique autour des dodécaèdres romains est-elle sur le point d’être résolue ? - Geo.fr
    https://www.geo.fr/histoire/l-enigme-archeologique-autour-des-dodecaedres-romains-est-elle-sur-le-point-d-et

    L’un des défis autour des dodécaèdres est qu’il est rare qu’ils aient été mis au jour lors de fouilles. Il manque ainsi aux spécialistes l’ensemble des informations (localisation géographique, stratigraphie, traces d’activités, données historiques et culturelles, etc.) et autres facteurs contextuels nécessaires à leur compréhension dans un tout.

    Ce n’est en revanche pas le cas de celui de Norton Disney, puisqu’il a été décelé exactement là où il a été placé il y a 1 700 ans. Le site pourrait ainsi renfermer de précieux indices pour enfin percer les secrets de son utilisation.
    (...)
    Richard Parker conclut : « L’imagination s’emballe en pensant à ce que les Romains auraient pu en faire. Magie, rituels ou religion – nous ne le saurons peut-être jamais. »

    • La majorité des cas infectés ne présenteront que peu de symptômes

      « Alors, en majorité, tout ira bien, sauf pour ceux pour qui ça se termine mal, et pour ceux-là, ben on leur demande de se souvenir que ça aurait pu se passer bien en majorité et donc de ne pas trop la ramener. »

      Ou alors, on leur refait le coup des accidents de trottinette.

  • Des chercheurs ont réalisé une expérience très controversée dans le plus grand secret aux États-Unis
    https://www.futura-sciences.com/planete/actualites/rechauffement-climatique-chercheurs-ont-realise-experience-tres-con

    Des nuages plus brillants pour dévier les rayons solaires

    L’idée peut paraître complètement folle : injecter certaines substances dans les nuages pour les rendre plus brillants et leur permettre de réfléchir davantage les rayons du soleil. En les renvoyant en dehors de la Terre, la chaleur de la lumière repart aussi vers l’espace. Le test effectué début avril n’était qu’une première phase d’un processus plus long : d’autres tests vont avoir lieu ces prochaines semaines, et cela jusqu’à la fin du mois de mai.

    Les substances injectées sont des aérosols constitués de sel issu de la mer, mais cela pose évidemment des questions sur l’impact environnemental. Ces particules de sel retombent forcément ensuite sur terre et dans les océans. Mais ce n’est pas le seul problème : en interagissant avec les lois de l’atmosphère, les chercheurs risquent de perturber l’évolution de la météo. Et dans l’atmosphère, tout est lié, un phénomène en influence un autre, et ainsi de suite, comme un jeu de dés. Pour le moment, les chercheurs impliqués dans l’expérience ont refusé de répondre à toute question de la presse concernant les résultats du premier test, mais aussi sur les craintes environnementales que cela soulève.

  • Le #débit des #rivières se transforme complètement dans tous les pays de l’hémisphère Nord

    Le réchauffement climatique n’a pas seulement des conséquences sur les températures, les précipitations et la fonte des glaciers. Il modifie également le débit des rivières, selon une nouvelle étude publiée dans la revue Science. La différence de débit entre l’#hiver et le #printemps est de moins en moins grande, ce qui risque d’affecter tout l’écosystème.

    Une équipe d’hydrologues anglais a analysé le débit des rivières dans environ 10 000 stations réparties sur l’ensemble du monde au cours des 35 dernières années (https://www.science.org/doi/10.1126/science.adi9501). Ils ont découvert que toutes les régions de l’#hémisphère_Nord étaient concernées par un changement au #niveau_du_débit des #fleuves et rivières. Les débits affichent en effet une tendance à la baisse au printemps et une tendance à la hausse l’hiver, une situation complètement inversée par rapport au cycle naturel sur :

    - 40 % des stations d’Amérique du Nord ;
    – 32 % des stations de Sibérie du Sud ;
    – 19 % des stations du nord de l’Europe.

    Ces mesures prennent en compte les débits naturels, et ont exclu les débits modifiés par des barrages ou autres aménagements qui fausseraient les résultats. L’hémisphère Sud semble bien moins touché par ces changements de débits, à l’exception du sud-est du Brésil qui affiche des extrêmes encore plus marqués entre l’hiver et le printemps.

    En cause, la fonte précoce des neige et la croissance en avance des végétaux

    D’où vient cette évolution étonnante dans l’hémisphère Nord ? Principalement de la #fonte_des_glaces en #Arctique, précisent les chercheurs, et de la #fonte_des_neiges plus précoce en fin d’hiver, qui augmentent les débits l’hiver. Le décalage de la saison de croissance des plantes joue aussi un rôle : la hausse des #températures permet aux plantes de pousser plus tôt dans la saison et d’absorber plus de précipitations, ce qui contribue à la réduction du débit des rivières. C’est donc la variation naturelle des rivières au cours des #saisons qui est chamboulée. Les conséquences sur la biodiversité qui dépend de ces rivières n’ont pas encore été évaluées et cela fera l’objet d’études futures.

    https://www.futura-sciences.com/planete/actualites/rechauffement-climatique-debit-rivieres-transforme-completement-tou
    #climat #changement_climatique #chiffres #statistiques

  • Des bactéries ont survécu aux conditions sur Mars et ce n’est pas une bonne nouvelle !
    https://www.futura-sciences.com/sciences/actualites/astronomie-bacteries-ont-survecu-conditions-mars-ce-nest-pas-bonne-

    on apprend, via un article publié dans la revue Astrobiology, qu’une équipe internationale composée de spécialistes des radiations, de biologistes et d’experts en maladies infectieuses a découvert quatre types de bactéries capables de survivre à une exposition à l’environnement hostile de Mars.

    Serratia marcescens, Pseudomonas aeruginosa, Klebsiella pneumoniae et Burkholderia cepacia, toutes les quatre connues pour infecter les humains ont donc été mises dans des containers sur des sols artificiels similaires à ceux avec du régolithe martien, sans oxygène, à basses températures et exposées aux radiations ionisantes.

    Trois de ces bactéries ont tout de même survécu pendant 21 jours et l’une d’elles, Pseudomonas aeruginosa, semblait même se multiplier et prospérer.

    C’est un résultat intéressant pour un exobiologiste cherchant la vie sur Mars mais ce n’est pas forcément une bonne nouvelle pour l’exploration ou la colonisation humaine de Mars. En effet, des bactéries terrestres apportées par des missions habitées pourraient muter au point de survivre particulièrement bien sur Mars et d’être mortelles pour des Homo sapiens.

  • Micro ovni médiatique, Bruno Parmentier qui s’exprime sur les manifs des agriculteurs dans Futura Sciences (je n’aurais jamais cru que c’était un média de première main).

    Colère des agriculteurs : va-t-on enfin aborder les questions de fond ?
    https://www.futura-sciences.com/planete/actualites/agriculture-colere-agriculteurs-va-t-on-enfin-aborder-questions-fon

    Une profession où le taux de suicide est le plus important, en première ligne de la lutte contre le réchauffement climatique et ne se sent pas assez soutenue. Elle réclame à la fois plus de soutien et plus de liberté : plus de subventions, le maintien d’exonérations, une aide pour négocier ses prix… et moins de normes, moins de comptes à rendre, moins de concurrence étrangère. Tentons de prendre du recul dans cette situation passionnée

    Nous ne payons pas assez cher notre nourriture

    Ce qui fausse parfois le jugement, c’est le système économique de la Politique agricole commune européenne.
    Le blé va être vendu à la coopérative ou au négociant nettement en dessous de ses coûts de production, le revenu de l’agriculteur sera assuré par les subventions de la Politique agricole commune. Résultat : le pain n’est pas cher, pas assez cher.

    Faut bien voir que certains de ces points s’opposent catégoriquement. Mais c’est justement là l’enjeu de la réflexion.

  • Hubble a détecté de la vapeur d’eau dans l’atmosphère d’une planète un peu plus grande que la Terre !
    https://www.futura-sciences.com/sciences/actualites/astronomie-hubble-detecte-vapeur-eau-atmosphere-planete-peu-plus-gr

    Précisons tout de suite que, même si GJ 9827 d a un rayon de l’ordre du double de celui de la Terre, elle orbite en seulement 6,2 jours comme on le sait depuis sa découverte en 2017 par le défunt télescope spatial Kepler de la Nasa. L’atmosphère de l’exoplanète est donc surchauffée avec une température moyenne évaluée à 430 °C, de l’ordre de celle de l’enfer vénusien.

  • Sommes nous incapables de refaires des choses réussies il y a 50 ans ?
    https://www.futura-sciences.com/sciences/actualites/astronautique-ce-plus-difficile-aujourdhui-revenir-lune-quil-y-50-a

    Les ingénieurs
    Les programmes lunaires russes et américains ont été brutalement interrompus, et trop longtemps oubliés, si bien que leur héritage a été mal conservé. Russes et Américains sont donc obligés de réinventer la roue pour revenir sur la Lune. Cela concerne notamment la maîtrise de la propulsion nécessaire à l’alunissage, qui est très complexe. Il reste de la documentation mais les employés qui ont travaillé sur ces anciens programmes sont aujourd’hui retraités ou décédés.

    Budget
    En tenant compte de la dévaluation, le budget d’Apollo avoisinerait aujourd’hui les 300 milliards de dollars, ce qui correspond grosso modo au budget de l’État français ! C’est colossal en comparaison du budget actuel du programme Artemis, estimé entre 25 et 50 milliards.

    • Oui, j’avais suivi ca.

      Il y a 50 ans, c’était encore un peu les 30 glorieuses, la guerre froide, le pic de la colonisation (ou le début de la décolonisation, comme vous voulez), l’exploitation des pays pauvres par les pays riches étaient au top. Donc les ressources étaient accessibles, la concurrence insignifiante (à part le marxisme-léninisme, seul compétiteur). Une pensée de masse qui soutenait majoritairement ces projets (dans un bloc comme dans l’autre).
      Donc les 300 milliards de budgets, c’était facile à réclamer au banquier / congrès / parti.
      Et puis il y a le coté « premiere fois », ou tu fais gaffe à tout, alors que refaire, c’est se dire que c’est facile, et oublier des détails.

    • Ce n’est pas « que » un problème de budget. Quand on dépense chaque année 1500 milliards de dollars pour son armée, l’argument « 300 milliards c’est énorme » est, au mieux, drôlatique.

      JSF-F35, Porte-avions Ford... Le CMI américain n’est plus capable de produire quoi que ce soit sans entraîner des délais et des dépassements de coûts immenses.

      Les technologies fournies à l’Ukraine, par exemple, datent pour leur conception au mieux des années 90, trente années en arrière.

      Tiens, on pourrait dire la même chose en ce qui concerne le nucléaire. Les EPR, même après plusieurs exemplaires terminés, sont toujours aussi difficiles à construire dans les délais et les coûts prévus.

  • Le célèbre géant sculpté sur une colline en Angleterre est démasqué !
    https://www.futura-sciences.com/sciences/actualites/archeologie-celebre-geant-sculpte-colline-angleterre-demasque-11067

    En 2021, les chercheurs diffusaient le résultat de leur datation portant sur l’âge du géant. Ce dernier avait été sculpté dans la roche il y a environ 1 000 ans, entre 700 et 1 100 de notre ère. Les origines de la figure faisaient auparavant débat, certains historiens évoquant même une création durant la protohistoire. Mais que pouvait bien symboliser le géant, aux caractéristiques pour le moins étonnantes ? L’interprétation s’avère relativement simple : il aurait été un point de ralliement des armées pour lutter contre les invasions vikings, stratégiquement situé à proximité de voies de communication. Les combattants scandinaves menaient des raids dans l’Angleterre du haut Moyen Âge, affrontant les armées du Wessex qui tentaient de les repousser.En comparant les caractéristiques du géant de Cerne Abbas avec des artefacts archéologiques provenant de sites à travers le sud de l’Angleterre, dont des objets provenant du trésor de Sutton Hoo, les historiens ont noté des ressemblances avec des représentations mythologiques. Mais l’indice le plus prégnant est l’existence d’un manuscrit nommé Liber monstrorum de diversis generibus. Écrit par l’abbé Aldhelm de Malmesbury, il mentionne à plusieurs reprises le géoglyphe d’Hercule, luttant contre des monstruosités. Aldhelm a fini sa vie vers 710… à seulement 16 kilomètres de Cerne Abbas. L’étrange sculpture retrouve ainsi (et probablement) son identité, après des siècles de mystère.

  • Civilisation extraterrestre technologiquement avancée : cet élément serait la clé pour les trouver
    https://www.futura-sciences.com/sciences/actualites/astronomie-civilisation-extraterrestre-technologiquement-avancee-ce

    Toute la question était donc de savoir quel taux d’oxygène dans l’atmosphère d’une exoplanète était nécessaire pour que l’usage du feu pour une révolution industrielle soit possible et c’est ainsi que les deux chercheurs sont arrivés au seuil de 18 %, seuil constituant un goulot d’étranglement (bottleneck, en anglais) pour une technosphère, un oxygen bottleneck selon la terminologie de Frank et Balbi.

    Sous ce seuil, toutes les civilisations extraterrestres intelligentes seraient condamnées à ne pas pouvoir développer une technologie basée sur la métallurgie et la combustion des énergies fossiles.

  • C’est moi, ou c’est hyper sur-estimé cette histoire de vague « grand froid » ? C’est pas un coup de comm’ russe, encore ? (comme pour les punaises de lit)
    https://www.futura-sciences.com/planete/actualites/meteorologie-vague-froid-polaire-faut-il-craindre-pire-zones-inonde
    –7°C pendant quelques semaines, mais c’est rien du tout...
    On nous dirait -20°C, OK, problème. Mais -7°C tout l’Est et le Nord sont construits pour. C’est comme si je vous disais 39°C à Perpignan, on va tous mourir.

    Ca m’interpelle la tonalité des titres sur le sujet. Alors que c’est une température de saison tout à fait banale.

    • Vague de froid sur la France : « Les végétaux sont déboussolés
      https://reporterre.net/Vague-de-froid-sur-la-France-Les-vegetaux-sont-deboussoles

      Le « Moscou-Paris », un flux polaire venu de Sibérie, glace la France. Après un hiver doux, le gel risque d’être fatal pour les végétaux, explique Serge Zaka, agroclimatologue, car « ils ont oublié de sortir leurs boucliers ».

      Le souci n’est pas le gel en lui-même. Nous ne sommes pas en train d’affronter une vague de froid historique. Le souci, c’est les hivers très doux, qui eux sont à imputer au changement climatique. Ils déboussolent complètement les végétaux, qui en oublient de sortir leurs boucliers. Leur cycle biologique est décalé dans le temps, avec des répercussions colossales.

    • Pas seulement @sandburg, c’est un grand nettoyage darwinien, les plantes aussi ont besoin pour certaines du gel pour se renforcer, les graminées seigle, blé … aussi, les citrons pour devenir jaunes (bon de quelques degrés en moins), le cynorhodon doit geler pour faire la confiture. Les mottes de terre se fendent en gelant et c’est excellent pour avoir une terre plus fine.

      Vive le froid ! Sortez vos mammouths !

    • Par contre, cet article qui te donne des conseils pour t’habituer au froid. Autant te dire tout de suite comment faire pour se passer de logement.

      https://sosoir.lesoir.be/comment-habituer-son-corps-au-froid-pour-ne-plus-allumer-le-chauffage

      C’est un fait. Le corps s’habitue naturellement au froid grâce à différents petits ajustements internes dont lui seul a le secret. Il possède notamment ce qu’on appelle de la « graisse brune », essentielle pour lutter contre le froid. On la retrouve notamment dans le cou, au-dessus des clavicules, près de la colonne vertébrale ou encore du cœur. Ce tissu adipeux est brun parce qu’il contient beaucoup de mitochondries, que l’université de Sherbrooke compare à « de petites fournaises qui fabriquent de l’énergie à partir du gras et du sucre ».

      Une étude de 2014 publiée dans la revue Plos et menée sur un groupe d’hommes en bonne santé a prouvé que ceux-ci étaient parvenus à s’habituer à une baignade en eau glacée (14°C) au bout du vingtième jour seulement. Au bout de trois semaines, ils n’avaient presque plus froid, leurs vaisseaux sanguins s’étaient rétrécis et la température de leur peau ne baissait plus autant qu’avant. Notre corps possède donc différents mécanismes pour s’habituer au froid. Seulement, nous avons pris l’habitude de le protéger constamment du stress thermique, que ce soit en allumant le chauffage, en enfilant plusieurs couches de vêtements ou en buvant plus de boissons chaudes. Si ces habitudes n’ont pas de conséquence directe sur la santé, elles n’en demeurent pas moins questionnables d’un point de vue financier et environnemental, particulièrement dans le contexte actuel.
      Comment accélérer le processus ?

      La solution dès lors ? Aider son corps à se réhabituer au froid naturellement et progressivement. L’objectif est d’encourager son corps à se sentir à l’aise en automne et en hiver sans avoir à dépendre entièrement du chauffage. Interrogé par le Time, Marius Brazaitis, l’auteur de l’étude citée précédemment et chercheur à l’Université des Sports de Lituanie, explique : « Baisser votre thermostat de quelques degrés, enlever des couches de vêtements et passer plus de temps à l’extérieur dans des conditions froides - en fait, tout ce qui vous fait frissonner - aidera votre corps à s’acclimater au froid ». En mettant votre corps à l’épreuve du froid de manière raisonnable plusieurs fois par jour, vous commencerez à vous sentir de plus en plus à l’aise lorsque les températures sont basses, et ce au bout d’une semaine seulement.

      Pour accélérer un peu le processus, vous pouvez aussi prendre des douches glaciales. « Les douches froides ne sont pas amusantes, mais elles permettent au corps de s’adapter assez rapidement », explique John Castellani, physiologiste de recherche pour l’armée américaine. Il suggère de commencer par une quinzaine de secondes, puis d’ajouter chaque jour dix secondes supplémentaires. Bien sûr, vous pouvez augmenter la température une fois que vous avez passé ce délai. Une prudence particulière est cependant de mise pour les personnes qui présentent des risques cardiaques ou qui sont atteintes d’une maladie cardiaque. L’exposition au froid resserre les vaisseaux sanguins et augmente la pression artérielle, ce qui peut provoquer des crises cardiaques dans les cas extrêmes.

      #presse_malfaisante

  • #invisibilisation

    Elle discutait avec Einstein à Princeton, la mathématicienne Yvonne Choquet-Bruhat a 100 ans !
    https://www.futura-sciences.com/sciences/actualites/physique-elle-discutait-einstein-princeton-mathematicienne-yvonne-c

    On fête en ce moment le centenaire d’Yvonne Suzanne Marie-Louise Bruhat née le 29 décembre 1923 à Lille dans le département du Nord et que les spécialistes en physique mathématique connaissent mieux sous le nom d’Yvonne Choquet-Bruhat. Le 14 mai 1979, elle était la première femme élue à l’Académie des sciences (depuis sa création en 1666).

    C’est une sommité de l’étude mathématique de la physique dans le cadre de la relativité générale et, ce qui est sans doute inconnu du grand public, même cultivé, c’est qu’elle a été la première au tout début des années 1950 à démontrer mathématiquement que les équations d’Einstein de la relativité générale conduisent bien à des phénomènes de propagation des déformations de l’espace-temps, des ondes gravitationnelles donc.

    En effet, bien que l’idée et les premiers calculs avec la théorie de la relativité générale aient été avancés par Einstein peu de temps après la formulation complète de sa théorie fin 1915 (Poincaré avait exploré l’idée des ondes gravitationnelles dès la découverte par Einstein de la théorie de la relativité restreinte), dans les décennies qui allaient suivre, des doutes s’étaient élevés entre physiciens et mathématiciens sur la réalité de ces ondes.

    Curieusement, bien que la démonstration d’Yvonne Choquet-Bruhat ait été publiée dans sa thèse en 1951, ce n’est qu’à la fin des années 1950, notamment avec des arguments de Richard Feynman mais pas que de lui seul, que le débat prend fin.

  • L’arrêt du support de Windows 10 va-t-il vraiment transformer 240 millions de PC en déchets électroniques ?
    https://www.futura-sciences.com/tech/actualites/informatique-arret-support-windows-10-va-t-il-vraiment-transformer-
    L’annonce est faite. Oui, le support de Windows 10 va s’arrêter. Peut etre pas à la date annoncée, ni aussi brutalement, au vu de la polémique montante, mais un jour.

    Et pourquoi ces machines ne pourraient pas accueillir sont successeur Windows 11 ? Et bien parce que Windows 11 repose sur des technologies de chiffrement et d’identification uniquement présentes sur des machines de moins de 4 ans : le TPM . Laissant toutes les autres sur la touche.

    On s’excite devant pas grand chose.

    Un ordinateur vieillissant peut sans problème executer Linux qui est devenu un OS à la porté de tous, et répondant à tous les besoins.
    Donc non, pas de mise au rebus, juste une remise en cause.

    Voir aussi de @biggrizzly https://seenthis.net/messages/1030370

    Note : Je pleure de rire de lire comment pour ce journaliste « un ordinateur = windows ». C’est presque aussi drôle que le fameux « la coupe du monde = + de football soccer = + masculin = + valides ».