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  • Des chercheurs ont réalisé une expérience très controversée dans le plus grand secret aux États-Unis
    https://www.futura-sciences.com/planete/actualites/rechauffement-climatique-chercheurs-ont-realise-experience-tres-con

    Des nuages plus brillants pour dévier les rayons solaires

    L’idée peut paraître complètement folle : injecter certaines substances dans les nuages pour les rendre plus brillants et leur permettre de réfléchir davantage les rayons du soleil. En les renvoyant en dehors de la Terre, la chaleur de la lumière repart aussi vers l’espace. Le test effectué début avril n’était qu’une première phase d’un processus plus long : d’autres tests vont avoir lieu ces prochaines semaines, et cela jusqu’à la fin du mois de mai.

    Les substances injectées sont des aérosols constitués de sel issu de la mer, mais cela pose évidemment des questions sur l’impact environnemental. Ces particules de sel retombent forcément ensuite sur terre et dans les océans. Mais ce n’est pas le seul problème : en interagissant avec les lois de l’atmosphère, les chercheurs risquent de perturber l’évolution de la météo. Et dans l’atmosphère, tout est lié, un phénomène en influence un autre, et ainsi de suite, comme un jeu de dés. Pour le moment, les chercheurs impliqués dans l’expérience ont refusé de répondre à toute question de la presse concernant les résultats du premier test, mais aussi sur les craintes environnementales que cela soulève.

  • Le #débit des #rivières se transforme complètement dans tous les pays de l’hémisphère Nord

    Le réchauffement climatique n’a pas seulement des conséquences sur les températures, les précipitations et la fonte des glaciers. Il modifie également le débit des rivières, selon une nouvelle étude publiée dans la revue Science. La différence de débit entre l’#hiver et le #printemps est de moins en moins grande, ce qui risque d’affecter tout l’écosystème.

    Une équipe d’hydrologues anglais a analysé le débit des rivières dans environ 10 000 stations réparties sur l’ensemble du monde au cours des 35 dernières années (https://www.science.org/doi/10.1126/science.adi9501). Ils ont découvert que toutes les régions de l’#hémisphère_Nord étaient concernées par un changement au #niveau_du_débit des #fleuves et rivières. Les débits affichent en effet une tendance à la baisse au printemps et une tendance à la hausse l’hiver, une situation complètement inversée par rapport au cycle naturel sur :

    - 40 % des stations d’Amérique du Nord ;
    – 32 % des stations de Sibérie du Sud ;
    – 19 % des stations du nord de l’Europe.

    Ces mesures prennent en compte les débits naturels, et ont exclu les débits modifiés par des barrages ou autres aménagements qui fausseraient les résultats. L’hémisphère Sud semble bien moins touché par ces changements de débits, à l’exception du sud-est du Brésil qui affiche des extrêmes encore plus marqués entre l’hiver et le printemps.

    En cause, la fonte précoce des neige et la croissance en avance des végétaux

    D’où vient cette évolution étonnante dans l’hémisphère Nord ? Principalement de la #fonte_des_glaces en #Arctique, précisent les chercheurs, et de la #fonte_des_neiges plus précoce en fin d’hiver, qui augmentent les débits l’hiver. Le décalage de la saison de croissance des plantes joue aussi un rôle : la hausse des #températures permet aux plantes de pousser plus tôt dans la saison et d’absorber plus de précipitations, ce qui contribue à la réduction du débit des rivières. C’est donc la variation naturelle des rivières au cours des #saisons qui est chamboulée. Les conséquences sur la biodiversité qui dépend de ces rivières n’ont pas encore été évaluées et cela fera l’objet d’études futures.

    https://www.futura-sciences.com/planete/actualites/rechauffement-climatique-debit-rivieres-transforme-completement-tou
    #climat #changement_climatique #chiffres #statistiques

  • Des bactéries ont survécu aux conditions sur Mars et ce n’est pas une bonne nouvelle !
    https://www.futura-sciences.com/sciences/actualites/astronomie-bacteries-ont-survecu-conditions-mars-ce-nest-pas-bonne-

    on apprend, via un article publié dans la revue Astrobiology, qu’une équipe internationale composée de spécialistes des radiations, de biologistes et d’experts en maladies infectieuses a découvert quatre types de bactéries capables de survivre à une exposition à l’environnement hostile de Mars.

    Serratia marcescens, Pseudomonas aeruginosa, Klebsiella pneumoniae et Burkholderia cepacia, toutes les quatre connues pour infecter les humains ont donc été mises dans des containers sur des sols artificiels similaires à ceux avec du régolithe martien, sans oxygène, à basses températures et exposées aux radiations ionisantes.

    Trois de ces bactéries ont tout de même survécu pendant 21 jours et l’une d’elles, Pseudomonas aeruginosa, semblait même se multiplier et prospérer.

    C’est un résultat intéressant pour un exobiologiste cherchant la vie sur Mars mais ce n’est pas forcément une bonne nouvelle pour l’exploration ou la colonisation humaine de Mars. En effet, des bactéries terrestres apportées par des missions habitées pourraient muter au point de survivre particulièrement bien sur Mars et d’être mortelles pour des Homo sapiens.

  • Micro ovni médiatique, Bruno Parmentier qui s’exprime sur les manifs des agriculteurs dans Futura Sciences (je n’aurais jamais cru que c’était un média de première main).

    Colère des agriculteurs : va-t-on enfin aborder les questions de fond ?
    https://www.futura-sciences.com/planete/actualites/agriculture-colere-agriculteurs-va-t-on-enfin-aborder-questions-fon

    Une profession où le taux de suicide est le plus important, en première ligne de la lutte contre le réchauffement climatique et ne se sent pas assez soutenue. Elle réclame à la fois plus de soutien et plus de liberté : plus de subventions, le maintien d’exonérations, une aide pour négocier ses prix… et moins de normes, moins de comptes à rendre, moins de concurrence étrangère. Tentons de prendre du recul dans cette situation passionnée

    Nous ne payons pas assez cher notre nourriture

    Ce qui fausse parfois le jugement, c’est le système économique de la Politique agricole commune européenne.
    Le blé va être vendu à la coopérative ou au négociant nettement en dessous de ses coûts de production, le revenu de l’agriculteur sera assuré par les subventions de la Politique agricole commune. Résultat : le pain n’est pas cher, pas assez cher.

    Faut bien voir que certains de ces points s’opposent catégoriquement. Mais c’est justement là l’enjeu de la réflexion.

  • Hubble a détecté de la vapeur d’eau dans l’atmosphère d’une planète un peu plus grande que la Terre !
    https://www.futura-sciences.com/sciences/actualites/astronomie-hubble-detecte-vapeur-eau-atmosphere-planete-peu-plus-gr

    Précisons tout de suite que, même si GJ 9827 d a un rayon de l’ordre du double de celui de la Terre, elle orbite en seulement 6,2 jours comme on le sait depuis sa découverte en 2017 par le défunt télescope spatial Kepler de la Nasa. L’atmosphère de l’exoplanète est donc surchauffée avec une température moyenne évaluée à 430 °C, de l’ordre de celle de l’enfer vénusien.

  • Sommes nous incapables de refaires des choses réussies il y a 50 ans ?
    https://www.futura-sciences.com/sciences/actualites/astronautique-ce-plus-difficile-aujourdhui-revenir-lune-quil-y-50-a

    Les ingénieurs
    Les programmes lunaires russes et américains ont été brutalement interrompus, et trop longtemps oubliés, si bien que leur héritage a été mal conservé. Russes et Américains sont donc obligés de réinventer la roue pour revenir sur la Lune. Cela concerne notamment la maîtrise de la propulsion nécessaire à l’alunissage, qui est très complexe. Il reste de la documentation mais les employés qui ont travaillé sur ces anciens programmes sont aujourd’hui retraités ou décédés.

    Budget
    En tenant compte de la dévaluation, le budget d’Apollo avoisinerait aujourd’hui les 300 milliards de dollars, ce qui correspond grosso modo au budget de l’État français ! C’est colossal en comparaison du budget actuel du programme Artemis, estimé entre 25 et 50 milliards.

    • Oui, j’avais suivi ca.

      Il y a 50 ans, c’était encore un peu les 30 glorieuses, la guerre froide, le pic de la colonisation (ou le début de la décolonisation, comme vous voulez), l’exploitation des pays pauvres par les pays riches étaient au top. Donc les ressources étaient accessibles, la concurrence insignifiante (à part le marxisme-léninisme, seul compétiteur). Une pensée de masse qui soutenait majoritairement ces projets (dans un bloc comme dans l’autre).
      Donc les 300 milliards de budgets, c’était facile à réclamer au banquier / congrès / parti.
      Et puis il y a le coté « premiere fois », ou tu fais gaffe à tout, alors que refaire, c’est se dire que c’est facile, et oublier des détails.

    • Ce n’est pas « que » un problème de budget. Quand on dépense chaque année 1500 milliards de dollars pour son armée, l’argument « 300 milliards c’est énorme » est, au mieux, drôlatique.

      JSF-F35, Porte-avions Ford... Le CMI américain n’est plus capable de produire quoi que ce soit sans entraîner des délais et des dépassements de coûts immenses.

      Les technologies fournies à l’Ukraine, par exemple, datent pour leur conception au mieux des années 90, trente années en arrière.

      Tiens, on pourrait dire la même chose en ce qui concerne le nucléaire. Les EPR, même après plusieurs exemplaires terminés, sont toujours aussi difficiles à construire dans les délais et les coûts prévus.

  • Le célèbre géant sculpté sur une colline en Angleterre est démasqué !
    https://www.futura-sciences.com/sciences/actualites/archeologie-celebre-geant-sculpte-colline-angleterre-demasque-11067

    En 2021, les chercheurs diffusaient le résultat de leur datation portant sur l’âge du géant. Ce dernier avait été sculpté dans la roche il y a environ 1 000 ans, entre 700 et 1 100 de notre ère. Les origines de la figure faisaient auparavant débat, certains historiens évoquant même une création durant la protohistoire. Mais que pouvait bien symboliser le géant, aux caractéristiques pour le moins étonnantes ? L’interprétation s’avère relativement simple : il aurait été un point de ralliement des armées pour lutter contre les invasions vikings, stratégiquement situé à proximité de voies de communication. Les combattants scandinaves menaient des raids dans l’Angleterre du haut Moyen Âge, affrontant les armées du Wessex qui tentaient de les repousser.En comparant les caractéristiques du géant de Cerne Abbas avec des artefacts archéologiques provenant de sites à travers le sud de l’Angleterre, dont des objets provenant du trésor de Sutton Hoo, les historiens ont noté des ressemblances avec des représentations mythologiques. Mais l’indice le plus prégnant est l’existence d’un manuscrit nommé Liber monstrorum de diversis generibus. Écrit par l’abbé Aldhelm de Malmesbury, il mentionne à plusieurs reprises le géoglyphe d’Hercule, luttant contre des monstruosités. Aldhelm a fini sa vie vers 710… à seulement 16 kilomètres de Cerne Abbas. L’étrange sculpture retrouve ainsi (et probablement) son identité, après des siècles de mystère.

  • Civilisation extraterrestre technologiquement avancée : cet élément serait la clé pour les trouver
    https://www.futura-sciences.com/sciences/actualites/astronomie-civilisation-extraterrestre-technologiquement-avancee-ce

    Toute la question était donc de savoir quel taux d’oxygène dans l’atmosphère d’une exoplanète était nécessaire pour que l’usage du feu pour une révolution industrielle soit possible et c’est ainsi que les deux chercheurs sont arrivés au seuil de 18 %, seuil constituant un goulot d’étranglement (bottleneck, en anglais) pour une technosphère, un oxygen bottleneck selon la terminologie de Frank et Balbi.

    Sous ce seuil, toutes les civilisations extraterrestres intelligentes seraient condamnées à ne pas pouvoir développer une technologie basée sur la métallurgie et la combustion des énergies fossiles.

  • C’est moi, ou c’est hyper sur-estimé cette histoire de vague « grand froid » ? C’est pas un coup de comm’ russe, encore ? (comme pour les punaises de lit)
    https://www.futura-sciences.com/planete/actualites/meteorologie-vague-froid-polaire-faut-il-craindre-pire-zones-inonde
    –7°C pendant quelques semaines, mais c’est rien du tout...
    On nous dirait -20°C, OK, problème. Mais -7°C tout l’Est et le Nord sont construits pour. C’est comme si je vous disais 39°C à Perpignan, on va tous mourir.

    Ca m’interpelle la tonalité des titres sur le sujet. Alors que c’est une température de saison tout à fait banale.

    • Vague de froid sur la France : « Les végétaux sont déboussolés
      https://reporterre.net/Vague-de-froid-sur-la-France-Les-vegetaux-sont-deboussoles

      Le « Moscou-Paris », un flux polaire venu de Sibérie, glace la France. Après un hiver doux, le gel risque d’être fatal pour les végétaux, explique Serge Zaka, agroclimatologue, car « ils ont oublié de sortir leurs boucliers ».

      Le souci n’est pas le gel en lui-même. Nous ne sommes pas en train d’affronter une vague de froid historique. Le souci, c’est les hivers très doux, qui eux sont à imputer au changement climatique. Ils déboussolent complètement les végétaux, qui en oublient de sortir leurs boucliers. Leur cycle biologique est décalé dans le temps, avec des répercussions colossales.

    • Pas seulement @sandburg, c’est un grand nettoyage darwinien, les plantes aussi ont besoin pour certaines du gel pour se renforcer, les graminées seigle, blé … aussi, les citrons pour devenir jaunes (bon de quelques degrés en moins), le cynorhodon doit geler pour faire la confiture. Les mottes de terre se fendent en gelant et c’est excellent pour avoir une terre plus fine.

      Vive le froid ! Sortez vos mammouths !

    • Par contre, cet article qui te donne des conseils pour t’habituer au froid. Autant te dire tout de suite comment faire pour se passer de logement.

      https://sosoir.lesoir.be/comment-habituer-son-corps-au-froid-pour-ne-plus-allumer-le-chauffage

      C’est un fait. Le corps s’habitue naturellement au froid grâce à différents petits ajustements internes dont lui seul a le secret. Il possède notamment ce qu’on appelle de la « graisse brune », essentielle pour lutter contre le froid. On la retrouve notamment dans le cou, au-dessus des clavicules, près de la colonne vertébrale ou encore du cœur. Ce tissu adipeux est brun parce qu’il contient beaucoup de mitochondries, que l’université de Sherbrooke compare à « de petites fournaises qui fabriquent de l’énergie à partir du gras et du sucre ».

      Une étude de 2014 publiée dans la revue Plos et menée sur un groupe d’hommes en bonne santé a prouvé que ceux-ci étaient parvenus à s’habituer à une baignade en eau glacée (14°C) au bout du vingtième jour seulement. Au bout de trois semaines, ils n’avaient presque plus froid, leurs vaisseaux sanguins s’étaient rétrécis et la température de leur peau ne baissait plus autant qu’avant. Notre corps possède donc différents mécanismes pour s’habituer au froid. Seulement, nous avons pris l’habitude de le protéger constamment du stress thermique, que ce soit en allumant le chauffage, en enfilant plusieurs couches de vêtements ou en buvant plus de boissons chaudes. Si ces habitudes n’ont pas de conséquence directe sur la santé, elles n’en demeurent pas moins questionnables d’un point de vue financier et environnemental, particulièrement dans le contexte actuel.
      Comment accélérer le processus ?

      La solution dès lors ? Aider son corps à se réhabituer au froid naturellement et progressivement. L’objectif est d’encourager son corps à se sentir à l’aise en automne et en hiver sans avoir à dépendre entièrement du chauffage. Interrogé par le Time, Marius Brazaitis, l’auteur de l’étude citée précédemment et chercheur à l’Université des Sports de Lituanie, explique : « Baisser votre thermostat de quelques degrés, enlever des couches de vêtements et passer plus de temps à l’extérieur dans des conditions froides - en fait, tout ce qui vous fait frissonner - aidera votre corps à s’acclimater au froid ». En mettant votre corps à l’épreuve du froid de manière raisonnable plusieurs fois par jour, vous commencerez à vous sentir de plus en plus à l’aise lorsque les températures sont basses, et ce au bout d’une semaine seulement.

      Pour accélérer un peu le processus, vous pouvez aussi prendre des douches glaciales. « Les douches froides ne sont pas amusantes, mais elles permettent au corps de s’adapter assez rapidement », explique John Castellani, physiologiste de recherche pour l’armée américaine. Il suggère de commencer par une quinzaine de secondes, puis d’ajouter chaque jour dix secondes supplémentaires. Bien sûr, vous pouvez augmenter la température une fois que vous avez passé ce délai. Une prudence particulière est cependant de mise pour les personnes qui présentent des risques cardiaques ou qui sont atteintes d’une maladie cardiaque. L’exposition au froid resserre les vaisseaux sanguins et augmente la pression artérielle, ce qui peut provoquer des crises cardiaques dans les cas extrêmes.

      #presse_malfaisante

  • #invisibilisation

    Elle discutait avec Einstein à Princeton, la mathématicienne Yvonne Choquet-Bruhat a 100 ans !
    https://www.futura-sciences.com/sciences/actualites/physique-elle-discutait-einstein-princeton-mathematicienne-yvonne-c

    On fête en ce moment le centenaire d’Yvonne Suzanne Marie-Louise Bruhat née le 29 décembre 1923 à Lille dans le département du Nord et que les spécialistes en physique mathématique connaissent mieux sous le nom d’Yvonne Choquet-Bruhat. Le 14 mai 1979, elle était la première femme élue à l’Académie des sciences (depuis sa création en 1666).

    C’est une sommité de l’étude mathématique de la physique dans le cadre de la relativité générale et, ce qui est sans doute inconnu du grand public, même cultivé, c’est qu’elle a été la première au tout début des années 1950 à démontrer mathématiquement que les équations d’Einstein de la relativité générale conduisent bien à des phénomènes de propagation des déformations de l’espace-temps, des ondes gravitationnelles donc.

    En effet, bien que l’idée et les premiers calculs avec la théorie de la relativité générale aient été avancés par Einstein peu de temps après la formulation complète de sa théorie fin 1915 (Poincaré avait exploré l’idée des ondes gravitationnelles dès la découverte par Einstein de la théorie de la relativité restreinte), dans les décennies qui allaient suivre, des doutes s’étaient élevés entre physiciens et mathématiciens sur la réalité de ces ondes.

    Curieusement, bien que la démonstration d’Yvonne Choquet-Bruhat ait été publiée dans sa thèse en 1951, ce n’est qu’à la fin des années 1950, notamment avec des arguments de Richard Feynman mais pas que de lui seul, que le débat prend fin.

  • L’arrêt du support de Windows 10 va-t-il vraiment transformer 240 millions de PC en déchets électroniques ?
    https://www.futura-sciences.com/tech/actualites/informatique-arret-support-windows-10-va-t-il-vraiment-transformer-
    L’annonce est faite. Oui, le support de Windows 10 va s’arrêter. Peut etre pas à la date annoncée, ni aussi brutalement, au vu de la polémique montante, mais un jour.

    Et pourquoi ces machines ne pourraient pas accueillir sont successeur Windows 11 ? Et bien parce que Windows 11 repose sur des technologies de chiffrement et d’identification uniquement présentes sur des machines de moins de 4 ans : le TPM . Laissant toutes les autres sur la touche.

    On s’excite devant pas grand chose.

    Un ordinateur vieillissant peut sans problème executer Linux qui est devenu un OS à la porté de tous, et répondant à tous les besoins.
    Donc non, pas de mise au rebus, juste une remise en cause.

    Voir aussi de @biggrizzly https://seenthis.net/messages/1030370

    Note : Je pleure de rire de lire comment pour ce journaliste « un ordinateur = windows ». C’est presque aussi drôle que le fameux « la coupe du monde = + de football soccer = + masculin = + valides ».

  • Une constellation satellite pour suivre les missiles hypersoniques
    https://www.futura-sciences.com/sciences/actualites/astronautique-constellation-satellite-suivre-missiles-hypersoniques

    Le Pentagone a donné le feu vert à la production d’une constellation de six satellites dédiée à la détection et au suivi de missiles balistiques et hypersoniques. Ces six satellites seront placés en orbite moyenne, ce qui constitue une première.

    L’armée nulle et effondrée des russes justifie de fabriquer des satellites spéciaux.

    #course_aux_armements

  • Islande : revirement surprenant dans la menace d’éruption du volcan sous la ville de Grindavik
    https://www.futura-sciences.com/planete/actualites/volcanologie-islande-revirement-surprenant-menace-eruption-volcan-s

    Les volcans sont imprévisibles. Alors que tout le monde s’attendait à une nouvelle éruption de grande ampleur sur la péninsule de Reykjanes, en Islande, la diminution significative de l’activité sismique depuis quelques jours semble indiquer une stabilisation de la situation. L’office météorologique islandais indique également que le taux de déformation du sol diminue. L’ensemble de ces observations suggère que la probabilité d’une éruption est désormais bien plus faible qu’au début de la crise, débutée le 10 novembre.
    Levée de l’état d’urgence

    Une bouffée d’espoir pour les 3 700 habitants de la ville de Grindavik, forcés d’évacuer leurs logements. Bien qu’ils ne soient toujours pas autorisés à rentrer chez eux, le risque de voir leurs maisons et leurs biens disparaître sous la lave s’amenuise considérablement. Si l’état d’urgence vient d’être levé, la prudence reste cependant de mise.

  • La Réunion est en train de perdre toute sa vie végétale unique au monde !
    https://www.futura-sciences.com/planete/actualites/biodiversite-reunion-train-perdre-toute-vie-vegetale-unique-monde-1

    L’île de La Réunion est réputée pour ses plages paradisiaques, ses volcans, mais aussi pour sa végétation foisonnante. Cependant l’urbanisation, le développement des activités agricoles, la déforestation et l’introduction d’espèces extérieures ont mis à mal cette nature riche et diversifiée. Près d’une espèce végétale sur deux est désormais menacée de disparition sur l’île.

  • En 1952, trois étoiles ont brusquement disparu et on ne sait toujours pas pourquoi
    https://www.futura-sciences.com/sciences/actualites/astronomie-1952-trois-etoiles-ont-brusquement-disparu-on-ne-sait-to

    Au début des années 1950, alors qu’un grand relevé d’observations concernant des galaxies mais permettant aussi de chasser des astéroïdes et des comètes avait lieu à l’observatoire de Palomar, trois étoiles sont apparues simultanément dans une même région du ciel avant de disparaitre en moins d’une heure. Encore aujourd’hui, on cherche à percer le mystère de ce phénomène.
    (...)
    On peut donc penser que l’on a surpris un processus astronomique vraiment inhabituel mais l’explication sans doute la plus probable, bien que la question ne soit toujours pas tranchée et que le mystère demeure, c’est que l’une des plaques pourrait avoir été contaminée par une poussière radioactive provenant des essais nucléaires qui se faisaient encore à l’air libre aux États-Unis à cette époque. De facto, on connait des cas de ce genre avérés car l’observatoire Palomar n’est pas très loin du désert du Nouveau-Mexique où des essais d’armes nucléaires ont eu lieu depuis l’époque d’Oppenheimer.

  • La baisse de luminosité de Bételgeuse en haute résolution comme vous ne l’avez jamais vue !
    https://www.futura-sciences.com/sciences/breves/etoile-baisse-luminosite-betelgeuse-haute-resolution-comme-vous-ne-

    Entre la fin de l’année 2019 et le début de l’année 2020, Bételgeuse, l’une des étoiles les plus brillantes de notre ciel, a perdu beaucoup de sa luminosité. Les Anglophones ont parlé de « Great Dimming Event », comprenez, « événement de grand obscurcissement ». Et certains ont cru que la supergéante rouge s’apprêtait à exploser en supernova. Mais il n’en était rien.


    Les images du haut montrent la « surface » de Bételgeuse, sa photosphère, en réalité. Celles du bas montrent du monoxyde de silicium, une molécule qui peut agir comme une graine pour former des grains de poussière. © J. Drevon et al., ESO

    Des images haute résolution pour montrer la baisse de luminosité de Bételgeuse

    La baisse de luminosité de Bételgeuse était due à de la poussière. Les images haute résolution de la supergéante rouge et de son Great Dimming Event produites par des chercheurs de l’université Côte d’Azur à l’aide de l’instrument infrarouge Matisse posé sur l’interféromètre du très grand télescope (VLTI) de l’European Space Observatory (ESO) le confirment. Elles sont présentées dans les Monthly notices of The Royal Astronomical Society.

    En effet, si Bételgeuse est apparue obscurcie à nos yeux, elle est devenue plus brillante dans les infrarouges capturés par Matisse. Et les changements que l’instrument révèle, aussi bien dans sa photosphère — images du haut — que dans le monoxyde de silicium — images du bas —, sont cohérents à la fois avec la formation d’un point froid à la surface de l’étoile et avec l’éjection d’un nuage de poussière.

  • Quand le fleuve #Amazone ne coule plus : des images bouleversantes de la catastrophe écologique qui se joue
    https://www.futura-sciences.com/planete/actualites/amazonie-fleuve-amazone-ne-coule-plus-images-bouleversantes-catastr

    Une étude publiée dans Science Advances envisage, quant à elle, que la #sécheresse extrême que connaît l’#Amazonie depuis plusieurs mois puisse correspondre à un « premier signal d’alarme » indiquant que la forêt approche d’un #point_de_bascule. Les chercheurs soulignent notamment le rôle de la #déforestation qui retarde le début de la mousson dans la région et met en danger tout l’équilibre de la forêt amazonienne. Selon leurs travaux, si les arbres continuent à être ainsi coupés, les précipitations pourraient chuter de 30 à 50 % en seulement quelques années. Et leur modèle n’inclut pas l’augmentation des niveaux de #CO2 dans l’atmosphère qui pourrait encore accentuer le phénomène !

    #climat

  • Nouveau mystère à Stonehenge avec sa pierre d’autel qui n’est pas comme les autres
    https://www.futura-sciences.com/sciences/actualites/archeologie-nouveau-mystere-stonehenge-pierre-autel-nest-pas-comme-

    La question intrigue depuis longtemps les chercheurs. Parce que Stonehenge est littéralement dressé au milieu de nulle part. Dans une vallée un peu isolée. Ainsi les archéologues s’étaient-ils surtout interrogés sur la provenance de celles qu’ils appellent les « pierres bleues », ces petites pierres qui forment le cercle intérieur de Stonehenge et qui se teintent de bleu lorsqu’elles sont mouillées. Elles auraient été rapportées jusque-là depuis un site à l’ouest du Pays de Galles, situé à quelque 225 kilomètres de Stonehenge. Ce n’est pas rien. Surtout lorsqu’on se rappelle que le monument a été érigé bien avant notre ère.

    La pierre d’autel de Stonehenge n’est pas comme les autres

    Mais l’une des pierres de Stonehenge au moins, l’emblématique pierre d’autel — celle qui est disposée au centre de l’arc de cercle dessiné par les arches et qui est connues aussi comme la pierre numéro 80 — ne vient pas du Pays de Galles. Et c’est ce que les chercheurs viennent de réussir à démontrer. Alors que les pierres bleues sont à prédominance magmatique, la pierre d’autel est en effet composée de grès.

    Jusqu’ici, ces conclusions rejoignent celles de précédentes études qui avançaient que la pierre d’autel de presque 5 mètres de long proviendrait d’une formation de grès rouge située, elle aussi, dans l’ouest du pays de Galles. Mais les chercheurs de l’université d’Aberstwyth sont allés plus loin. Ils ont multiplié les analyses sur la roche et dans ladite formation de grès rouge. Et ils affirment qu’avec sa grande teneur en baryum, cette pierre d’autel ne peut pas être issue du bassin anglo-gallois. Ils suggèrent qu’elle viendrait plutôt du nord-ouest de l’Angleterre ou des îles écossaises des Shetland ou des Orcades. Des sites bien plus éloignés de celui de Stonehenge.
    À Stonehenge, des pierres qui viennent parfois de loin

    Rappelons que les grosses pierres de Stonehenge, elles, ont une origine très locale. Elles viendraient de moins de 25 kilomètres de là. Ce qui reste conséquent pour des pierres de quelque 55 tonnes chacune transportées sur place plus de 1 500 ans avant notre ère. Mais les chercheurs ont déjà montré que le site d’origine des pierres bleues les place en tête des plus longues distances entre une source et un site de construction dans le monde. Si leurs nouvelles estimations concernant la pierre d’autel étaient confirmées, ce record serait largement battu.

    Ces pierres-là sont parmi les plus anciennes du site de Stonehenge. Elles ont été transportées jusqu’à là il y a plus de 4 500 ans. Et il semble un peu fou d’imaginer que cette pierre d’autel a pu voyager au mieux sur quelque 500 kilomètres et peut-être sur plus de 1 000 kilomètres avant d’être posée au centre du fameux monument monolithique. Tellement fou que l’on attendra les analyses prévues sur les sites des gisements supposés pour s’enthousiasmer et y chercher des explications.