Le magazine scientifique | Futura Sciences

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  • Des bactéries ont survécu aux conditions sur Mars et ce n’est pas une bonne nouvelle !
    https://www.futura-sciences.com/sciences/actualites/astronomie-bacteries-ont-survecu-conditions-mars-ce-nest-pas-bonne-

    on apprend, via un article publié dans la revue Astrobiology, qu’une équipe internationale composée de spécialistes des radiations, de biologistes et d’experts en maladies infectieuses a découvert quatre types de bactéries capables de survivre à une exposition à l’environnement hostile de Mars.

    Serratia marcescens, Pseudomonas aeruginosa, Klebsiella pneumoniae et Burkholderia cepacia, toutes les quatre connues pour infecter les humains ont donc été mises dans des containers sur des sols artificiels similaires à ceux avec du régolithe martien, sans oxygène, à basses températures et exposées aux radiations ionisantes.

    Trois de ces bactéries ont tout de même survécu pendant 21 jours et l’une d’elles, Pseudomonas aeruginosa, semblait même se multiplier et prospérer.

    C’est un résultat intéressant pour un exobiologiste cherchant la vie sur Mars mais ce n’est pas forcément une bonne nouvelle pour l’exploration ou la colonisation humaine de Mars. En effet, des bactéries terrestres apportées par des missions habitées pourraient muter au point de survivre particulièrement bien sur Mars et d’être mortelles pour des Homo sapiens.

  • Hubble a détecté de la vapeur d’eau dans l’atmosphère d’une planète un peu plus grande que la Terre !
    https://www.futura-sciences.com/sciences/actualites/astronomie-hubble-detecte-vapeur-eau-atmosphere-planete-peu-plus-gr

    Précisons tout de suite que, même si GJ 9827 d a un rayon de l’ordre du double de celui de la Terre, elle orbite en seulement 6,2 jours comme on le sait depuis sa découverte en 2017 par le défunt télescope spatial Kepler de la Nasa. L’atmosphère de l’exoplanète est donc surchauffée avec une température moyenne évaluée à 430 °C, de l’ordre de celle de l’enfer vénusien.

  • Sommes nous incapables de refaires des choses réussies il y a 50 ans ?
    https://www.futura-sciences.com/sciences/actualites/astronautique-ce-plus-difficile-aujourdhui-revenir-lune-quil-y-50-a

    Les ingénieurs
    Les programmes lunaires russes et américains ont été brutalement interrompus, et trop longtemps oubliés, si bien que leur héritage a été mal conservé. Russes et Américains sont donc obligés de réinventer la roue pour revenir sur la Lune. Cela concerne notamment la maîtrise de la propulsion nécessaire à l’alunissage, qui est très complexe. Il reste de la documentation mais les employés qui ont travaillé sur ces anciens programmes sont aujourd’hui retraités ou décédés.

    Budget
    En tenant compte de la dévaluation, le budget d’Apollo avoisinerait aujourd’hui les 300 milliards de dollars, ce qui correspond grosso modo au budget de l’État français ! C’est colossal en comparaison du budget actuel du programme Artemis, estimé entre 25 et 50 milliards.

    • Oui, j’avais suivi ca.

      Il y a 50 ans, c’était encore un peu les 30 glorieuses, la guerre froide, le pic de la colonisation (ou le début de la décolonisation, comme vous voulez), l’exploitation des pays pauvres par les pays riches étaient au top. Donc les ressources étaient accessibles, la concurrence insignifiante (à part le marxisme-léninisme, seul compétiteur). Une pensée de masse qui soutenait majoritairement ces projets (dans un bloc comme dans l’autre).
      Donc les 300 milliards de budgets, c’était facile à réclamer au banquier / congrès / parti.
      Et puis il y a le coté « premiere fois », ou tu fais gaffe à tout, alors que refaire, c’est se dire que c’est facile, et oublier des détails.

    • Ce n’est pas « que » un problème de budget. Quand on dépense chaque année 1500 milliards de dollars pour son armée, l’argument « 300 milliards c’est énorme » est, au mieux, drôlatique.

      JSF-F35, Porte-avions Ford... Le CMI américain n’est plus capable de produire quoi que ce soit sans entraîner des délais et des dépassements de coûts immenses.

      Les technologies fournies à l’Ukraine, par exemple, datent pour leur conception au mieux des années 90, trente années en arrière.

      Tiens, on pourrait dire la même chose en ce qui concerne le nucléaire. Les EPR, même après plusieurs exemplaires terminés, sont toujours aussi difficiles à construire dans les délais et les coûts prévus.

  • Le célèbre géant sculpté sur une colline en Angleterre est démasqué !
    https://www.futura-sciences.com/sciences/actualites/archeologie-celebre-geant-sculpte-colline-angleterre-demasque-11067

    En 2021, les chercheurs diffusaient le résultat de leur datation portant sur l’âge du géant. Ce dernier avait été sculpté dans la roche il y a environ 1 000 ans, entre 700 et 1 100 de notre ère. Les origines de la figure faisaient auparavant débat, certains historiens évoquant même une création durant la protohistoire. Mais que pouvait bien symboliser le géant, aux caractéristiques pour le moins étonnantes ? L’interprétation s’avère relativement simple : il aurait été un point de ralliement des armées pour lutter contre les invasions vikings, stratégiquement situé à proximité de voies de communication. Les combattants scandinaves menaient des raids dans l’Angleterre du haut Moyen Âge, affrontant les armées du Wessex qui tentaient de les repousser.En comparant les caractéristiques du géant de Cerne Abbas avec des artefacts archéologiques provenant de sites à travers le sud de l’Angleterre, dont des objets provenant du trésor de Sutton Hoo, les historiens ont noté des ressemblances avec des représentations mythologiques. Mais l’indice le plus prégnant est l’existence d’un manuscrit nommé Liber monstrorum de diversis generibus. Écrit par l’abbé Aldhelm de Malmesbury, il mentionne à plusieurs reprises le géoglyphe d’Hercule, luttant contre des monstruosités. Aldhelm a fini sa vie vers 710… à seulement 16 kilomètres de Cerne Abbas. L’étrange sculpture retrouve ainsi (et probablement) son identité, après des siècles de mystère.

  • Civilisation extraterrestre technologiquement avancée : cet élément serait la clé pour les trouver
    https://www.futura-sciences.com/sciences/actualites/astronomie-civilisation-extraterrestre-technologiquement-avancee-ce

    Toute la question était donc de savoir quel taux d’oxygène dans l’atmosphère d’une exoplanète était nécessaire pour que l’usage du feu pour une révolution industrielle soit possible et c’est ainsi que les deux chercheurs sont arrivés au seuil de 18 %, seuil constituant un goulot d’étranglement (bottleneck, en anglais) pour une technosphère, un oxygen bottleneck selon la terminologie de Frank et Balbi.

    Sous ce seuil, toutes les civilisations extraterrestres intelligentes seraient condamnées à ne pas pouvoir développer une technologie basée sur la métallurgie et la combustion des énergies fossiles.

  • #invisibilisation

    Elle discutait avec Einstein à Princeton, la mathématicienne Yvonne Choquet-Bruhat a 100 ans !
    https://www.futura-sciences.com/sciences/actualites/physique-elle-discutait-einstein-princeton-mathematicienne-yvonne-c

    On fête en ce moment le centenaire d’Yvonne Suzanne Marie-Louise Bruhat née le 29 décembre 1923 à Lille dans le département du Nord et que les spécialistes en physique mathématique connaissent mieux sous le nom d’Yvonne Choquet-Bruhat. Le 14 mai 1979, elle était la première femme élue à l’Académie des sciences (depuis sa création en 1666).

    C’est une sommité de l’étude mathématique de la physique dans le cadre de la relativité générale et, ce qui est sans doute inconnu du grand public, même cultivé, c’est qu’elle a été la première au tout début des années 1950 à démontrer mathématiquement que les équations d’Einstein de la relativité générale conduisent bien à des phénomènes de propagation des déformations de l’espace-temps, des ondes gravitationnelles donc.

    En effet, bien que l’idée et les premiers calculs avec la théorie de la relativité générale aient été avancés par Einstein peu de temps après la formulation complète de sa théorie fin 1915 (Poincaré avait exploré l’idée des ondes gravitationnelles dès la découverte par Einstein de la théorie de la relativité restreinte), dans les décennies qui allaient suivre, des doutes s’étaient élevés entre physiciens et mathématiciens sur la réalité de ces ondes.

    Curieusement, bien que la démonstration d’Yvonne Choquet-Bruhat ait été publiée dans sa thèse en 1951, ce n’est qu’à la fin des années 1950, notamment avec des arguments de Richard Feynman mais pas que de lui seul, que le débat prend fin.

  • Une constellation satellite pour suivre les missiles hypersoniques
    https://www.futura-sciences.com/sciences/actualites/astronautique-constellation-satellite-suivre-missiles-hypersoniques

    Le Pentagone a donné le feu vert à la production d’une constellation de six satellites dédiée à la détection et au suivi de missiles balistiques et hypersoniques. Ces six satellites seront placés en orbite moyenne, ce qui constitue une première.

    L’armée nulle et effondrée des russes justifie de fabriquer des satellites spéciaux.

    #course_aux_armements

  • En 1952, trois étoiles ont brusquement disparu et on ne sait toujours pas pourquoi
    https://www.futura-sciences.com/sciences/actualites/astronomie-1952-trois-etoiles-ont-brusquement-disparu-on-ne-sait-to

    Au début des années 1950, alors qu’un grand relevé d’observations concernant des galaxies mais permettant aussi de chasser des astéroïdes et des comètes avait lieu à l’observatoire de Palomar, trois étoiles sont apparues simultanément dans une même région du ciel avant de disparaitre en moins d’une heure. Encore aujourd’hui, on cherche à percer le mystère de ce phénomène.
    (...)
    On peut donc penser que l’on a surpris un processus astronomique vraiment inhabituel mais l’explication sans doute la plus probable, bien que la question ne soit toujours pas tranchée et que le mystère demeure, c’est que l’une des plaques pourrait avoir été contaminée par une poussière radioactive provenant des essais nucléaires qui se faisaient encore à l’air libre aux États-Unis à cette époque. De facto, on connait des cas de ce genre avérés car l’observatoire Palomar n’est pas très loin du désert du Nouveau-Mexique où des essais d’armes nucléaires ont eu lieu depuis l’époque d’Oppenheimer.

  • La baisse de luminosité de Bételgeuse en haute résolution comme vous ne l’avez jamais vue !
    https://www.futura-sciences.com/sciences/breves/etoile-baisse-luminosite-betelgeuse-haute-resolution-comme-vous-ne-

    Entre la fin de l’année 2019 et le début de l’année 2020, Bételgeuse, l’une des étoiles les plus brillantes de notre ciel, a perdu beaucoup de sa luminosité. Les Anglophones ont parlé de « Great Dimming Event », comprenez, « événement de grand obscurcissement ». Et certains ont cru que la supergéante rouge s’apprêtait à exploser en supernova. Mais il n’en était rien.


    Les images du haut montrent la « surface » de Bételgeuse, sa photosphère, en réalité. Celles du bas montrent du monoxyde de silicium, une molécule qui peut agir comme une graine pour former des grains de poussière. © J. Drevon et al., ESO

    Des images haute résolution pour montrer la baisse de luminosité de Bételgeuse

    La baisse de luminosité de Bételgeuse était due à de la poussière. Les images haute résolution de la supergéante rouge et de son Great Dimming Event produites par des chercheurs de l’université Côte d’Azur à l’aide de l’instrument infrarouge Matisse posé sur l’interféromètre du très grand télescope (VLTI) de l’European Space Observatory (ESO) le confirment. Elles sont présentées dans les Monthly notices of The Royal Astronomical Society.

    En effet, si Bételgeuse est apparue obscurcie à nos yeux, elle est devenue plus brillante dans les infrarouges capturés par Matisse. Et les changements que l’instrument révèle, aussi bien dans sa photosphère — images du haut — que dans le monoxyde de silicium — images du bas —, sont cohérents à la fois avec la formation d’un point froid à la surface de l’étoile et avec l’éjection d’un nuage de poussière.

  • Nouveau mystère à Stonehenge avec sa pierre d’autel qui n’est pas comme les autres
    https://www.futura-sciences.com/sciences/actualites/archeologie-nouveau-mystere-stonehenge-pierre-autel-nest-pas-comme-

    La question intrigue depuis longtemps les chercheurs. Parce que Stonehenge est littéralement dressé au milieu de nulle part. Dans une vallée un peu isolée. Ainsi les archéologues s’étaient-ils surtout interrogés sur la provenance de celles qu’ils appellent les « pierres bleues », ces petites pierres qui forment le cercle intérieur de Stonehenge et qui se teintent de bleu lorsqu’elles sont mouillées. Elles auraient été rapportées jusque-là depuis un site à l’ouest du Pays de Galles, situé à quelque 225 kilomètres de Stonehenge. Ce n’est pas rien. Surtout lorsqu’on se rappelle que le monument a été érigé bien avant notre ère.

    La pierre d’autel de Stonehenge n’est pas comme les autres

    Mais l’une des pierres de Stonehenge au moins, l’emblématique pierre d’autel — celle qui est disposée au centre de l’arc de cercle dessiné par les arches et qui est connues aussi comme la pierre numéro 80 — ne vient pas du Pays de Galles. Et c’est ce que les chercheurs viennent de réussir à démontrer. Alors que les pierres bleues sont à prédominance magmatique, la pierre d’autel est en effet composée de grès.

    Jusqu’ici, ces conclusions rejoignent celles de précédentes études qui avançaient que la pierre d’autel de presque 5 mètres de long proviendrait d’une formation de grès rouge située, elle aussi, dans l’ouest du pays de Galles. Mais les chercheurs de l’université d’Aberstwyth sont allés plus loin. Ils ont multiplié les analyses sur la roche et dans ladite formation de grès rouge. Et ils affirment qu’avec sa grande teneur en baryum, cette pierre d’autel ne peut pas être issue du bassin anglo-gallois. Ils suggèrent qu’elle viendrait plutôt du nord-ouest de l’Angleterre ou des îles écossaises des Shetland ou des Orcades. Des sites bien plus éloignés de celui de Stonehenge.
    À Stonehenge, des pierres qui viennent parfois de loin

    Rappelons que les grosses pierres de Stonehenge, elles, ont une origine très locale. Elles viendraient de moins de 25 kilomètres de là. Ce qui reste conséquent pour des pierres de quelque 55 tonnes chacune transportées sur place plus de 1 500 ans avant notre ère. Mais les chercheurs ont déjà montré que le site d’origine des pierres bleues les place en tête des plus longues distances entre une source et un site de construction dans le monde. Si leurs nouvelles estimations concernant la pierre d’autel étaient confirmées, ce record serait largement battu.

    Ces pierres-là sont parmi les plus anciennes du site de Stonehenge. Elles ont été transportées jusqu’à là il y a plus de 4 500 ans. Et il semble un peu fou d’imaginer que cette pierre d’autel a pu voyager au mieux sur quelque 500 kilomètres et peut-être sur plus de 1 000 kilomètres avant d’être posée au centre du fameux monument monolithique. Tellement fou que l’on attendra les analyses prévues sur les sites des gisements supposés pour s’enthousiasmer et y chercher des explications.

  • La mystérieuse tache sombre de Neptune détectée pour la première fois depuis la Terre
    https://www.futura-sciences.com/sciences/actualites/astronomie-mysterieuse-tache-sombre-neptune-detectee-premiere-fois-

    Les données collectées avec le VLT indiquent qu’il s’agit d’un type de nuage totalement nouveau par rapport aux petits nuages de glace de méthane de haute altitude que l’on connaissait auparavant, ce qui fait dire à Michael Wong que pour lui et ses collègues planétologues, « il s’agit d’une augmentation stupéfiante de la capacité de l’Humanité à observer le cosmos. Au début, nous ne pouvions détecter ces taches qu’en y envoyant un vaisseau spatial, comme Voyager. Ensuite, nous avons acquis la capacité de les distinguer à distance grâce à Hubble. Enfin, la technologie a progressé pour nous permettre de le faire depuis le sol ».

  • Le satellite Gaia a peut-être validé Mond, une théorie alternative de la gravitation qui évite la matière noire
    https://www.futura-sciences.com/sciences/actualites/astronomie-satellite-gaia-peut-etre-valide-mond-theorie-alternative

    Le chercheur s’est basé sur des données astrométriques concernant les mouvements de plus de 26 000 étoiles doubles observées par le télescope spatial Gaia de l’Agence spatiale européenne dans un rayon d’environ 650 années-lumière autour du Soleil. Les étoiles dans ces systèmes binaires tournent l’une autour de l’autre à des distances suffisamment grandes pour que l’on entre dans le régime des faibles accélérations de Mond tout en étant suffisamment isolées de plusieurs effets pour qu’on ne puisse attribuer les accélérations mesurées qu’à la gravité des étoiles binaires (ce serait plus difficile de jouer à ce jeu dans le Système solaire ou sur Terre en particulier). On ne peut pas non plus faire intervenir les effets de la matière noire à cette échelle qui ne concerne que deux étoiles et pas le mouvement d’une étoile dans le champ de gravitation d’une galaxie.

    Les données de Gaia semblent bel et bien montrer que les mouvements de ces étoiles ne respectent pas les lois de Newton et toujours selon Kyu-Hyun Chae, les violations observées atteignent les fameux 5 sigma qui autorisent à parler de découverte car il n’y aurait environ qu’une chance sur un million pour que l’on observe seulement un effet du hasard.

    Gardons la tête froide et attendons encore plusieurs vérifications indépendantes avant de clamer la mort de la théorie de la matière noire et celle de la théorie de la relativité générale.
    On sait toutefois déjà ce qu’en pense Milgrom : « La découverte de Chae est le résultat d’une analyse très complexe de données de pointe, qui, pour autant que je puisse en juger, il a effectué très méticuleusement et avec soin. Mais pour une découverte d’une telle portée - et elle est en effet de très grande portée - nous avons besoin d’une confirmation par des analyses indépendantes, de préférence avec de meilleures données futures. Si cette anomalie est confirmée comme une violation de la dynamique newtonienne, et surtout si elle est effectivement en accord avec les prédictions les plus simples de Mond, elle aura d’énormes implications pour l’astrophysique, la cosmologie et la physique fondamentale en général. »

  • LK-99 : faux supraconducteur, vrai délire médiatique - Par Loris Guémart | Arrêt sur images
    https://www.arretsurimages.net/chroniques/sur-le-grill/lk-99-faux-supraconducteur-vrai-delire-mediatique

    Et puis, patatras ! Après quelques simulations laissant penser que la supraconductivité de LK-99 était possible, les résultats de recherche négatifs sont tombés les uns après les autres, jusqu’à l’inévitable conclusion. Non, LK-99 n’est pas supraconducteur (enfin, pour rester nuancé, il est extrêmement probable qu’il ne le soit pas). Pas grave, il y a toujours la révolution des IA. « La communauté tech vient de faire l’expérience d’un moment communautaire viral, l’équivalent intellectuel d’un grand match ou d’un scandale politique national », résume Bloomberg. Rendez-vous à la prochaine révolution.

  • Le Soleil émet une lumière de haute énergie d’origine inconnue
    https://www.futura-sciences.com/sciences/actualites/soleil-soleil-emet-lumiere-haute-energie-origine-inconnue-106954

    Selon les dernières estimations, notre Soleil pourrait atteindre un maximum d’activité d’ici un an environ. Les taches solaires de plus en plus nombreuses et étendues et les éruptions solaires de plus en plus fréquentes le confirment. Mais ce que des chercheurs de l’université de l’État du Michigan (États-Unis) rapportent aujourd’hui n’est pas en lien avec ce cycle d’activité. La découverte a d’ailleurs été faite pendant une période plutôt calme de notre Étoile. Il s’agit pourtant bel et bien du rayonnement le plus énergétique jamais enregistré en provenance du Soleil.

    Le High Altitude Water Cherenkov (HAWC, Mexique) Experiment est un télescope pas tout à fait comme les autres. Pour lui, pas de lentilles, mais des réservoirs d’eau nichés entre des volcans endormis. De quoi enregistrer le rayonnement dit Cherenkov créé par les gerbes de particules engendrées par les interactions des rayons gamma avec l’atmosphère terrestre. © Jordan A. Goodman, Wikimedia Commons

    Un instrument pour dévoiler les secrets de la lumière du Soleil

    Les physiciens l’ont déniché dans les données recueillies par un observatoire dédié à l’étude des rayonnements gamma, le High Altitude Water Cherenkov (HAWC, Mexique) Experiment. Un observatoire qui présente l’avantage en la matière de fonctionner 24 heures sur 24 et pas seulement de nuit. Entre 2014 et 2021, les chercheurs ont ainsi détecté des émissions provenant de notre Soleil et comprises entre 0,5 et 2,6 téraélectronvolts (TeV) — avec des pointes à 10 TeV — soit de l’ordre de 1 000 milliards d’électronvolts. Soit, pour comparaison, de l’ordre de 1 000 milliards de fois plus que l’énergie de la lumière visible que nous envoie notre Étoile.

    Et cela reste bien moins que la source de rayons gamma la plus intense jamais observée dans notre Univers, à quelque 450 TeV. Mais tout de même bien plus que ce que les astronomes avaient imaginé possible pour le Soleil.

    Une lumière brillante générée par les interactions avec le rayonnement cosmique ?

    Pour expliquer le phénomène, les chercheurs invoquent des interactions entre des rayons cosmiques galactiques de la gamme du gigaélectronvolt (GeV) — produits par des trous noirs ou par des explosions d’étoiles en supernova — et des noyaux atomiques dans l’atmosphère solaire. Ils les avaient théorisés dans les années 1990. Mais les avaient difficilement imaginées atteindre la Terre. Puis la mission Fermi les avait dévoilés. En quantités plus importantes que prévu.

    Et les physiciens avaient alors soupçonné l’existence de rayonnements gamma encore plus énergétiques. Surtout lorsque le Soleil est dans une phase calme. Ce que les données de l’observatoire HAWC viennent de confirmer. Reste à comprendre comment de telles énergies peuvent être atteintes. Et si les champs magnétiques qui règnent au cœur de notre Étoile ont un rôle à y jouer.

  • Les conquistadors de l’espace - Regarder le documentaire complet | ARTE
    https://www.arte.tv/fr/videos/105563-000-A/les-conquistadors-de-l-espace

    Alors que nos sociétés sont toujours plus dépendantes de l’#Internet à haut débit et des données transmises par #satellite, une nouvelle course à l’espace bouleverse l’équilibre géopolitique mondial. À 550 kilomètres de la Terre, l’entrepreneur américain Elon Musk déploie progressivement sa #constellation #Starlink, déjà constituée de plus de trois mille satellites destinés à apporter Internet jusqu’aux endroits les plus reculés de la planète. Mais à mesure que Musk met en place son maillage, la pression monte pour les États : laisseront-ils un acteur privé rafler la mise sur ce marché encore largement dérégulé, et menacer leur souveraineté numérique et leur indépendance technologique ? Tandis que Jeff Bezos, le PDG d’Amazon, réclame lui aussi sa part du gâteau, la Chine et l’Union européenne - avec le projet Iris, annoncé fin 2022 - se sont engagées à leur tour dans cette course.

    #espace #orbite_basse #course

  • Décarboner l’avion...
    Déjà, ça doit juste être une première étape dans ce discours, parce qu’on y parle de carburant durable. Donc c’est toujours pour des moteurs à combustion.
    Hey, les turbopropulseurs, c’est déjà bien (a contrario des turboréacteurs). Ca vole moins vite, c’est sur.
    Donc carburants ... ?!? Ok, carburants verts (décarbonés, comme ils disent). Donc produits localement ? Et pas en remplaçant des terres agricoles nutritionnelles ? Ba, let’s go . mais à mon avis, on ne peut pas remplir tous ces critères.

    Donc étape 2 , avions très lents, sans combustion. Des props classiques, comme sur les drones. Electriques surement, hydrogène, j’imagine. Vitesse ? 800 km/h, plafond 7000 pieds ? Paris-Syndey 40h sans escale, donc ajoutez facile 10 heures. De toute façon qui a besoin d’aller à Syndey alors qu’il y a Auray ou Montceau-les-Mines.

    https://www.futura-sciences.com/sciences/actualites/avion-decarboner-aviation-relever-defi-carburants-durables-105922

    #decroissance #low-need

  • Le secret bien gardé du noyau de la Lune est enfin révélé
    https://www.futura-sciences.com/sciences/actualites/astronomie-secret-bien-garde-noyau-lune-enfin-revele-27216

    Longtemps, la question de la structure interne de la Lune est restée débattue. Contient-elle, comme la Terre, une graine solide au sein d’un noyau externe fluide ? Grâce à une nouvelle étude, cette question semble aujourd’hui résolue : oui, la Lune possède bien un petit noyau solide. Les scientifiques accréditent de plus l’hypothèse du retournement du manteau lors de la cristallisation de l’océan de magma, un processus qui permet d’expliquer la composition de la croûte lunaire.

    Whoah, c’est trop nul. Je lis le titre, et je me persuade instantanément que « le secret bien gardé du noyau de la Lune », c’est qu’elle est creuse et qu’elle abrite une base secrète de nazis. Comme ça en lisant l’article, j’aurais pu faire : « ah ah, je le savais ! » (TLDR : non.)

  • J’aurais aimé pouvoir rire de cette mésaventure mais finalement je ressens plutôt une grande #sidération ...

    Starship : cet automobiliste n’aurait pas dû se garer à côté du pas de tir
    https://www.huffingtonpost.fr/international/article/starship-cet-automobiliste-n-aurait-pas-du-se-garer-a-cote-du-pas-de-

    « Nous avons réussi à quitter le pas de tir, ce qui honnêtement était tout ce que nous espérions », a déclaré une ingénieure de SpaceX, Kate Tice, lors du direct vidéo de la société.

    https://video.twimg.com/ext_tw_video/1649052736149762048/pu/vid/1280x720/bL2sSBMzvnmP_s6u.mp4?tag=12

    VR Cam caught some spectacular footage as #SuperHeavy rocked #SpaceX #Starbase this morning. I am floored at the amount of debris that was ejected. Waiting on Rover 2 damage assessment. Congratulations @elonmusk
    on pulling this historical launch!

    https://twitter.com/LabPadre/status/1649053476276797440

  • Découverte extraordinaire d’un atelier de fabrication d’obsidiennes datant d’il y a 1,2 million d’années !
    https://www.futura-sciences.com/sciences/actualites/archeologie-decouverte-extraordinaire-atelier-fabrication-obsidienn

    Dans la vallée d’Awash, en Éthiopie, des chercheurs ont fait une découverte étonnante. De nombreux outils datant de l’âge de pierre ont été retrouvés dans un même endroit, supposant qu’un atelier de fabrication y était présent il y a 1,2 million d’années !

    Dans une étude publiée dans Nature ecology & evolution, des chercheurs se sont penchés sur l’Âge de pierre et certains comportements. Ils détaillent une découverte atypique d’ un atelier de fabrication de bifaces qui daterait d’il y a 1,2 million d’années ! Plus exactement, ce sont 578 outils en obsidienne qui ont été trouvés sur un site dans la vallée d’Awash, en Éthiopie. Du jamais-vu, car l’obsidienne est l’un des matériaux les plus durs à travailler, et les précédents ateliers retrouvés comportaient d’autres types de pierre !

    Un atelier de fabrication d’outils il y a 1,2 million d’années

    Durant cette période qui s’est étendue d’il y a 2,6 millions d’années jusqu’à il y a 3 300 ans avant notre ère à l’arrivée de l’âge du bronze, de nombreux outils ont été développés, et les populations ont migré, si bien que certains ateliers de fabrication d’outils ont été retrouvés en Europe, mais datant cette fois au plus tôt d’il y a 774 000 ans ! Avant cela, c’est sur le continent africain que se trouvait la majorité de nos ancêtres.

    Les bifaces font partie des tout premiers outils fabriqués par l’espèce humaine : certains retrouvés avaient jusqu’à 1,6 million d’années. Ils ont été fabriqués à partir de différentes pierres, taillées pour obtenir une forme légèrement pointue au bout et deux faces identiques. L’utilité de ces objets reste encore débattue, ils pourraient avoir servi comme arme, ou comme outil de découpe... une autre hypothèse, celle d’une sélection sexuelle, a été avancée : ils auraient servi d’indicateur d’habileté physique et d’intelligence !

  • On sait (enfin) pourquoi le béton des Romains est aussi résistant
    https://www.futura-sciences.com/sciences/actualites/chimie-on-sait-enfin-beton-romains-aussi-resistant-67855

    Les chercheurs détaillent ainsi le processus qui offre sa formidable résistance au béton romain. Le mélange à chaud, en réalité, crée une source de calcium facile à fracturer et réactive. Du fait d’une architecture en nanoparticules des clastes de chaux. Ainsi, lorsque des fissures commencent à se former dans le béton, elles traversent préférentiellement les clastes calcaires de grande surface. Ce matériau peut alors réagir avec l’eau, créant une solution saturée en calcium, qui peut recristalliser sous forme de carbonate de calcium et remplir rapidement la fissure. Elle peut aussi réagir avec la pouzzolane évoquée plus haut pour renforcer davantage le matériau composite. Ces réactions se produisent spontanément et cicatrisent donc automatiquement les fissures avant qu’elles ne se propagent.

    Pour mettre leur théorie à l’épreuve, les chercheurs du MIT ont fabriqué du béton de cette manière. Ils l’ont fissuré puis ont fait couler de l’eau dessus. Deux semaines plus tard, les fissures étaient cicatrisées. Ce n’était pas le cas du morceau de béton témoin fabriqué sans chaux vive. Reste désormais à travailler à la commercialisation d’un tel matériau. Avec l’espoir de réussir à réduire l’impact environnemental de la production de ciment, qui représente actuellement environ 8 % des émissions mondiales de gaz à effet de serre.