2018 - Osservatorio Diritti

/2018

  • Transgender: viaggio nello sconosciuto mondo Lgbt del Pakistan

    Reportage dal mondo trans pakistano, tra un islam più aperto di quanto si pensi e una realtà sospesa tra riconoscimenti politici e pregiudizi, discriminazione, violenze di genere e omicidi


    https://www.osservatoriodiritti.it/2018/01/12/transgender-lgbt-pakistan

    #transgenre #LGBT #pakistan #genre

    • El Salvador, dove l’aborto (anche spontaneo) manda le donne in prigione

      In El Salvador l’aborto è illegale. Essere donna e avere un’interruzione di gravidanza, anche involontaria, può costare fino a 50 anni di carcere. È successo a Teodora del Carmen Vásquez, liberata a febbraio dopo 11 anni di carcere. E sta accadendo ad altre 25 donne, ancora in prigione


      https://www.osservatoriodiritti.it/2018/04/26/el-salvador-donne-aborto

    • Salvador : la guerre contre les femmes

      Dès son 12e anniversaire, Imelda Cortez, jeune Salvadorienne aujourd’hui âgée de 20 ans, a subi les violences sexuelles et psychologiques de son beau-père – de 50 ans son aîné. En avril 2017, elle a donné naissance à sa fille dans une toilette. Souffrant de saignements abondants, elle a été transportée à l’hôpital. Or, le médecin, soupçonnant une tentative d’avortement, a alerté les autorités, car l’avortement est illégal au Salvador. S’en sont suivies une période de détention, une enquête et une accusation de tentative de meurtre – menant à une condamnation à 20 ans de prison.

      Je voudrais vous dire qu’Imelda est l’exception, mais ce serait vous mentir. Elle fait plutôt partie d’un groupe de femmes (majoritairement pauvres et provenant d’un milieu rural) qui purgent actuellement (ou ont purgé) des peines de prison de plusieurs années après un accouchement problématique. Des saignements comme ceux d’Imelda, un enfant mort-né ou une fausse couche sont autant de situations qui ont été représentées comme des tentatives d’avortement – permettant la condamnation de femmes malgré l’absence de preuves solides. Selon une enquête de Foreign Policy (2017), plus de 150 filles et femmes ont ainsi été poursuivies depuis 1998 pour avortement illégal ou tentative de meurtre en lien avec une grossesse problématique.

      En avril dernier, la législature de ce pays d’Amérique centrale déchiré par les violences des gangs criminels devait se prononcer sur un projet de loi visant à assouplir la loi de 1998. Or, la séance a été ajournée sans discussion sur ce qui aurait pu être une avancée importante, notamment pour les femmes victimes de violence sexuelle. Au même moment, deux femmes ont été libérées à la suite de la pression du Center for Reproductive Rights, une ONG basée à New York. Or, le gouvernement salvadorien n’a pas reconnu leur innocence : leur peine de 30 ans a simplement été commuée, car jugée excessive.

      L’interdiction totale de l’avortement au Salvador s’inscrit dans un continuum de violences envers les femmes, et les conséquences sont terribles : trois décès maternels sur huit découlent du suicide d’une adolescente enceinte, peut-on lire dans Her Body, Our Laws : On the Front Lines of the Abortion War, from El Salvador to Oklahoma, de Michelle Oberman. Cette loi suggère que les femmes ne sont pas maîtresses de leur corps – qu’elles ne peuvent décider de ce qui est le mieux pour leur santé reproductive et sexuelle. Or, cela ouvre la porte à une pluralité de violences – et de violations de leur volonté et de leur corps.

      La violence est d’abord institutionnelle alors que l’État s’approprie le pouvoir de décision sur ce qui est le mieux pour les femmes – tout en fermant les yeux sur les violences sexuelles. Elle est ensuite patriarcale et machiste : le Salvador est le pays présentant le plus haut taux de féminicides (meurtres d’une femme parce qu’elle est femme) du monde, et les agressions sexuelles ainsi que les violences conjugales y demeurent trop souvent impunies. Finalement, la violence est internationale. Alors que les femmes tentent de retrouver un minimum de sécurité – notamment par la migration –, les États peinent encore à reconnaître la violence de genre comme base pour une demande d’asile, fermant les yeux sur une violence grandissante. Alors qu’en moyenne 137 femmes meurent chaque jour dans le monde aux mains d’un conjoint ou d’un membre de la famille selon l’ONU (UNODC, 2018), force est de constater que la sécurité des femmes est menacée de toute part : du public au privé, des parlements à la maison.

      http://journalmetro.com/opinions/trajectoires/1974312/salvador-la-guerre-contre-les-femmes

  • Pologne : le Parlement limite l’accès à « la pilule du lendemain »
    http://www.lemonde.fr/europe/article/2017/05/25/pologne-le-parlement-limite-l-acces-a-la-pilule-du-lendemain_5133941_3214.ht

    Après avoir tenté, en vain, d’interdire totalement le droit à l’avortement, la #Pologne s’en prend une nouvelle fois aux droits des #femmes. Le Parlement, dominé par les #ultraconservateurs, a voté mercredi 24 mai une loi limitant l’accès à « la #pilule_du_lendemain ». Ce #contraceptif d’urgence désormais sera accessible uniquement sur prescription médicale.

  • Multinationales pétrolières et pollution au #Nigeria : un nouveau front juridique s’ouvre en #Italie
    http://multinationales.org/Multinationales-petrolieres-et-pollution-au-Nigeria-un-nouveau-fron

    La communauté Ikebiri, du Nigeria, vient de déposer plainte contre la multinationale pétrolière italienne #Eni devant un tribunal de Milan. C’est la première fois qu’une telle procédure est lancée en Italie. La fin de l’impunité juridique des multinationales à l’égard de leurs agissements à l’étranger est plus que jamais à l’ordre du jour en Europe. Le 4 mai, les avocats de la communauté nigériane Ikebiri ont déposé plainte contre Eni, la firme pétrolière italienne, devant un tribunal milanais. Les plaignants (...)

    Actualités

    / Italie, Nigeria, Eni, #impact_social, #impact_sur_l'environnement, #communautés_locales, responsabilité juridique des (...)

    #responsabilité_juridique_des_entreprises
    « http://www.foeeurope.org/sites/default/files/extractive_industries/2017/foee-eni-ikebiri-case-briefing-040517.pdf »

  • PIANA DI #GIOIA_TAURO: DUEMILA PERSONE NELLE BARACCOPOLI DI SAN FERDINANDO. SI TORNA INDIETRO DI ANNI.

    Nella zona industriale di San Ferdinando sono più di 2mila i migranti accampati tra tende, baracche e stabili abbandonati in condizioni di vita e di lavoro disastrose. Il Protocollo Operativo in materia di accoglienza e integrazione sottoscritto quasi un anno fa in Prefettura con Regione e Comuni è rimasto lettera morta. Un quadro disperante a sette anni dalla cosiddetta “rivolta di #Rosarno”. Medici per i Diritti Umani chiede che vengano attuate misure immediate e nel lungo periodo volte ad assicurare condizioni dignitose ai lavoratori che ogni anno giungono nella #Piana_di_Gioia_Tauro per la stagione agrumicola.


    http://www.mediciperidirittiumani.org/piana-di-gioia-tauro-duemila-persone-nelle-baraccopoli-di-sa
    #logement #hébergement #asile #migrations #réfugiés #agriculture #travail #exploitation #campement #Italie

    • Subverting neoliberal slavery: migrant struggles against labour exploitation in Italy

      We are witnessing cumulative processes of politicization – struggles and organization involving migrant workers and activists setting out to build awareness locally, and link up globally.

      https://www.opendemocracy.net/can-europe-make-it/susi-meret-sergio-goffredo/subverting-neoliberal-slavery-migrant-struggles-agains
      #résistance

    • Tutte le case degli africani di Rosarno

      I silos per l’olio. Il capannone. La cartiera. La fabbrica della Fanta. Le tende fredde del Ministero dell’Interno. I container da dopo terremoto. Le casupole sfondate in campagna. Il più strano di tutti, nella sua normalità, un appartamento vicino la stazione. Sono le tipologie abitative degli africani impegnati nella raccolta delle arance

      https://www.terrelibere.org/tutte-le-case-degli-africani-di-rosarno

    • I DANNATI DELLA TERRA. Rapporto 2018 sulle condizioni di vita e di lavoro dei braccianti stranieri nella Piana di Gioia Tauro

      I grandi ghetti di lavoratori migranti nella Piana di Gioia Tauro rappresentano uno scandalo italiano dimenticato dalla politica ed il segno più evidente di tutte le contraddizioni della gestione del fenomeno migratorio nel nostro paese. Sempre di più sono i migranti titolari di protezione internazionale o umanitaria giunti recentemente in Italia che, in assenza di adeguate politiche di integrazione, si ritrovano a lavorare nelle campagne in condizioni di sfruttamento e grave emarginazione.

      Per il quinto anno consecutivo, un team di Medici per i Diritti Umani è tornato a prestare prima assistenza medica e orientamento socio-sanitario agli oltre tremila lavoratori agricoli stranieri che giungono nella Piana di Gioia Tauro per la stagione agrumicola. Una stagione particolarmente critica in cui alle condizioni di vita e di lavoro dei migranti, segnate da una gravissima e cronica precarietà, si è andato ad aggiungere il tragico incendio della baraccopoli di San Ferdinando che ha provocato la morte di Becky Moses, giovane donna nigeriana.

      Nel corso della conferenza stampa, oltre al rapporto I dannati della terra, verranno presentati i dati di cinque anni di attività nella Piana di Gioia Tauro del Progetto Terragiusta in cui il team e la clinica mobile di Medu hanno assistito duemila lavoratori migranti.


      http://www.mediciperidirittiumani.org/conferenza-stampa-rapporto-dannati-della-terra
      #rapport

    • #Il_sangue_verde

      Il #sangue_verde racconta le storie dei protagonisti delle manifestazioni di Rosarno, che nel Gennaio 2010 hanno portato alla luce le condizioni di degrado e ingiustizia di migliaia di braccianti africani.

      Dagli anni ’90 in poi in Italia, in particolare in alcune aree del Sud con forte presenza di organizzazioni mafiose, migliaia di immigrati africani e dell’est Europa sono sfruttati come braccianti agricoli senza alcun tipo di diritto e in condizioni di vita intollerabili.

      A Rosarno in particolare, dove il potere della ‘Ndrangheta è cresciuto moltissimo negli ultimi anni fino a portare al commissariamento per mafia del Comune, gli immigrati sfruttati nella raccolta delle arance sono anche oggetto di intimidazioni e minacce da parte di piccole bande di stampo mafioso.

      Per oltre dieci anni gli immigrati africani hanno cercato di denunciare pacificamente questa situazione, come ben racconta nel film Giuseppe Lavorato, ultimo sindaco di Rosarno che tentò di opporsi al potere della ‘Ndrangheta.

      Il 7 gennaio 2010, dopo l’ennesimo episodio di violenza contro quattro di loro, hanno deciso di far esplodere la rabbia e hanno dato vita ad una manifestazione molto forte, durante la quale vi sono stati anche episodi di saccheggio e distruzione. Così in quelle ore l’Italia si è accorta di loro, si è spaventata e ha reagito con violenza: il Governo Berlusconi, per voce dei Ministri dell’Interno e della Difesa, ha dichiarato che quelle manifestazioni erano frutto di “eccessiva tolleranza nei confronti dell’immigrazione clandestina” e ha ordinato l’espulsione di tutti gli immigrati da Rosarno.

      Nel frattempo nella regione si stava scatenando una vera e proprio caccia al nero da parte di cittadini italiani, probabilmente organizzati dai locali poteri mafiosi. In poche ore Rosarno è stata “sgomberata” e il problema “risolto”: in televisione la classe politica, al fine di mietere consenso nell’opinione pubblica impaurita, ha raccontato che in quel modo era stata riportata la legalità e che gli immigrati sprovvisti di documenti sarebbero stati velocemente espulsi dall’Italia.

      Così non è stato. Nei giorni successivi è calato il silenzio sulla vicenda, ma quasi tutti gli immigrati di Rosarno sono stati rilasciati e abbandonati a sè stessi in giro per l’Italia: da Caserta a Roma, da Napoli a Castelvolturno, mentre alcuni hanno addirittura deciso di tornare di nascosto negli aranceti di Rosarno.

      E’ in questi luoghi di fuga che, pochi giorni dopo le manifestazioni, abbiamo incontrato 7 protagonisti di queste vicende, chiedendo a loro di raccontare non solo cosa fosse successo, ma come fosse la loro vita in Italia.

      Ne è nato un racconto in prima persona che, alternato alla memoria storica rappresentata dalle ricostruzioni di Giuseppe Lavorato e dalle immagini di documentari sul lavoro di contadini italiani nel Meridione degli anni ’60, riporta al centro dell’attenzione la dignità e il coraggio di centinaia di ragazzi, che dalle loro terre di origine si sono messi in viaggio per salvare o cambiare la loro vita.


      http://www.zalab.org/projects/il-sangue-verde
      un #film #documentaire de #Andrea_Segre

    • Migranti: nella Piana di Gioia Tauro vivono “i dannati della terra”

      Condizioni disumane per oltre 3 mila lavoratori migranti impiegati in agricoltura nella Piana di Gioia Tauro, in provincia di Reggio Calabria. Lo denuncia “I dannati della terra” (https://www.osservatoriodiritti.it/wp-content/uploads/2018/05/migranti-medu.pdf), il rapporto di Medici per i diritti umani presentato oggi.

      Più di 3 mila persone stanno vivendo tra cumuli di immondizia, bagni maleodoranti, dormendo su materassi a terra o su vecchie reti. Circondati da l’odore nauseabondo di plastica e rifiuti bruciati. A denunciarlo è l’ultimo report di Medici per i diritti umani (Medu) presentato oggi a Roma, “I dannati della terra”. Un’indagine che descrive le “condizioni di vita e di lavoro dei braccianti stranieri nella Piana di Gioia Tauro”, in provincia di Reggio Calabria, come recita il sottotitolo dello studio.

      Quello che emerge sono storie di lavoratori migranti che hanno fornito manodopera flessibile e a basso costo ai produttori di arance, clementine e kiwi nei mesi scorsi. Racconti di sfruttamento del lavoro, situazioni abitative degradate, condizioni igienico-sanitarie ai limiti della sopravvivenza e dignità calpestata.
      Gli effetti della riforma Minniti sulla vita dei migranti

      A complicare la situazione, in alcuni casi, ci si è messa anche la recente riforma Minniti, che ha modificato il procedimento che sta alla base della concessione dell’asilo politico e della protezione internazionale. Come nel caso di M.B, un richiedente asilo di 27 anni originario del Burkina Faso.

      A ottobre 2017 l’uomo si è ritrovato senza possibilità di difesa di fronte alla decisione del tribunale di Bari, che aveva respinto il suo ricorso contro il provvedimento di diniego emesso dalla commissione territoriale per il riconoscimento della protezione internazionale. Il decreto Minniti, infatti, ha cancellato il secondo grado di giudizio nella procedura di valutazione della domanda di protezione. E così M.B non ha potuto presentare ricorso, perdendo anche il posto nel centro di accoglienza dove viveva.

      A quel punto il giovane ha perso pure il diritto a un materasso dove dormire. Fino a quando non l’ha trovato all’interno della Piana di Gioia di Tauro, nella vecchia tendopoli che si trova nel comune di San Ferdinando, in provincia di Reggio Calabria. Qui M.B aveva trovato anche un lavoro, nella raccolta degli agrumi: otto ore al giorno senza contratto per 27 euro di paga. Ma ora i “gestori” della tendopoli gli hanno comunicato che dovrà lasciare il suo posto perché sprovvisto di un permesso di soggiorno.
      Dall’Africa sub-sahariana alla Piana di Gioia Tauro

      M.B è tra le centinaia di giovani uomini provenienti dall’Africa sub-sahariana – soprattutto dal Gambia, Costa D’Avorio, Mali, Senegal – che si sono rivolti alla clinica mobile di Medici per i Diritti Umani. Tra dicembre 2017 e lo scorso aprile, l’organizzazione umanitaria ha operato attraverso un camper mobile prestando assistenza socio-sanitaria ai lavoratori migranti che si sono riversati, anche quest’anno, nella zona della Piana di Gioia di Tauro durante la stagione della produzione e commercio degli agrumi.

      Raccontano dall’associazione: «Almeno 3.500 persone, distribuite tra i vari insediamenti informali sparsi nella Piana, hanno fornito in questo periodo manodopera flessibile e a basso costo, ai produttori locali di arance, clementine e kiwi». Non soltanto. «Alle condizioni di grave sfruttamento lavorativo, si aggiungono quelle abitative, che sono altamente drammatiche».

      Secondo Medu, «nella Piana di Gioia Tauro più di 3000 persone vivono tra cumuli di immondizia, dormono su materassi posizionati per terra sull’erba o su vecchie reti, usano per i bisogni latrine fatiscenti. Bruciano plastica bruciata per potersi scaldare».

      Nella tendopoli di San Ferdinando, a causa di questa abitudine-necessità, spesso, avvengono incendi. E in uno degli ultimi roghi, quello del 27 gennaio, è morta anche una persona, Becky Moses, e ha lasciato circa 600 persone senza una “casa”.
      Migranti lavoratori: 7 su 10 sfruttati e senza contratto

      La fotografia scattata da “I dannati della terra” è impietosa: «Sette persone su dieci lavorano senza un contratto, e, degli altri, quasi la totalità ha ricevuto una paga iniqua, lamentato orari di lavoro eccessivi e assenza completa di tutele».

      Nel rapporto si incontrano racconti di alienazione e sfruttamento vissuti dai migranti nella Piana di Gioia Tauro. Souleyman (il nome è di fantasia) ha raccontato al team di Medu:

      «Mi fa male la schiena, ho lavorato tanto oggi. E non riesco a dormire bene. Penso al documento che ancora non c’è, alla mia famiglia, si guadagna sempre troppo poco qui, sempre senza contratto. E poi fa tanto freddo la notte».

      Pensa di continuo a come ottenere il “documento” (cioè un titolo di soggiorno valido per vivere e lavorare regolarmente in Italia) anche M.B., 20enne senegalese arrivato da minore, finito a lavorare a Rosarno dopo aver conseguito in Italia la licenza media e la qualifica triennale di idraulico. Ha detto M.B:

      «Finora sono riuscito ad avere un contratto di 3 mesi per 30 giorni lavorativi totali. A gennaio ho lavorato sedici giorni, ma sulla busta paga compaiono solo 2 giorni».

      Invisibile e senza assistenza sanitaria per 10 anni

      O.G. è un uomo di 53 anni nato in Burkina Faso, in Italia dal 1990. Ha rinnovato il suo permesso di soggiorno per 18 anni. Poi non è più riuscito a rispettare i requisiti economici previsti per rinnovarlo, così ha passato gli ultimi 10 anni della sua vita da invisibile, tra i ghetti di Foggia e Rosarno.

      Qualche settimana fa O.G si è presentato all’unità mobile di Medu per farsi visitare. Gli operatori lo hanno accompagnato al pronto soccorso più vicino ed è poi stato trasferito in un reparto di cardiologia a Reggio Calabria. Aveva gravi problemi di salute, ma non era mai riuscito a curarsi perché non sapeva che i trattamenti sanitari, in Italia, sono garantiti anche a chi non è in regola con il permesso di soggiorno.
      La filiera dello sfruttamento economico dei migranti

      Sono storie di esclusione legate alla filiera dello sfruttamento economico che governa le vite di queste persone. Otto anni dopo la “rivolta di Rosarno”, i ghetti di lavoratori migranti nella Piana di Gioia Tauro sono ancora uno scandalo per il nostro Paese. Dice Antonello Mangano, curatore del sito internet di inchiesta, ricerca e documentazione terrelibere.org:

      «Rosarno è uno dei luoghi centrali dell’economia globale. La manodopera arriva dall’Africa occidentale, i contributi alle coltivazioni vengono da Bruxelles e infine le arance sono esportate in mezzo mondo: Romania, Russia, Repubblica Ceca, Germania, Polonia, Emirati Arabi, Stati Uniti.

      In questo modo, aggiunge Mangano, «braccia migranti, multinazionali del succo, grandi commercianti e supermercati sono gli attori del gioco».
      Medici per i diritti umani: il progetto Terra Giusta

      Medici per i diritti umani ha operato per il quinto anno consecutivo nella Piana di Gioia Tauro per fornire assistenza sanitaria e orientamento socio-legale ai lavoratori agricoli stagionali che vivono in situazioni di estremo disagio lavorativo e abitativo.

      È il cuore del progetto Terra Giusta, che dal 2014 porta assistenza a migliaia di persone che vivono all’interno dei ghetti etnico-agricoli dell’Italia meridionale: nella Capitanata, vicino Foggia; nei territori del Vulture Alto Bradano, in provincia di Potenza; nella piana di Gioia Tauro, in Calabria, durante l’ultima stagione degli agrumi, appunto.

      https://www.osservatoriodiritti.it/2018/05/03/migranti-piana-di-gioia-tauro-medu

  • As Resources Run Dry, Syrian Refugees Cling to Survival in Jordan’s Urban Hubs

    Four hours at the Za’atari refugee camp — a stifling, dusty maze of tents and makeshift shelters 30 miles from the Syrian border — was enough to convince Abd Mawla Juma’a that his family had to move on.

    “There was no way we could stay in the camp,” said Juma’a, 37, who fled his home in Syria four years ago with his family.


    http://globaldaily.com/as-resources-run-dry-syrian-refugees-cling-to-survival-in-jordans-urban
    #camps_de_réfugiés #urban_refugees #réfugiés_urbains #Jordanie #réfugiés_syriens #asile #migrations #réfugiés #villes #Zaatari

    • Profughi siriani: in Giordania uscire da un campo costa caro

      Condizioni di vita durissime per i profughi siriani scappati dalla guerra che vivono nei campi in Giordania. Ma va ancora peggio, spesso, a chi abbandona i centri d’accoglienza, che si ritrova senza documenti e senza diritti. Una situazione che coinvolge donne, bambini e uomini, vittime di sfruttamento e a rischio di trasferimento forzato in Siria

      Invisibili, senza tutele e senza documenti. Perdono la loro identità e vivono in condizioni di vita durissime. Sono i rifugiati siriani in Giordania che escono dall’accoglienza dei campi per vivere negli insediamenti informali. A causa della loro vulnerabilità sono spesso vittime di sfruttamento lavorativo, anche minorile, di abusi e corrono il rischio di essere trasferiti a forza nei campi o rimandati in Siria.

      Circa 655 mila persone, tra il 2011 e il 2017, secondo i dati dell’Unhcr, hanno trovato rifugio in Giordania fuggendo dalla Siria.
      Dove vanno i profughi siriani in Giordania

      79 mila sono stati ospitati nel campo di Zaatari nel nord del Paese, 53 mila sono stati registrati nel campo di Azaraq, a 100 chilometri da Amman, e più di 7 mila nell’Emirates Jordan Camp di Zarqa.

      Tutti gli altri vivono fuori dai campi profughi formali, principalmente nei governatorati centrali e settentrionali di Amman, Mafraq, Irbid e Zarqa, dove si trovano privati dell’accesso ai servizi, alle opportunità lavorative e dell’assistenza umanitaria.

      In migliaia negli ultimi anni hanno lasciato i campi di Zaatari e Azraq per mancanza di opportunità di sostentamento, per le condizioni di vita estreme dei campi, nonché per i numerosi ostacoli per ottenere il regolare permesso di trasferirsi in altre aree del paese. Chi esce dai campi ha permessi di 2 o 3 giorni, se non rientra perde i documenti e si ritrova senza identità esposto al rischio di essere deportato in Siria.

      La mancanza di documentazione in cui si trovano centinaia di uomini, donne e bambini mette a serio rischio la loro vita. Tra le conseguenze più gravi ed evidenti: l’emarginazione, l’abbandono scolastico, le problematiche di genere, l’accesso limitato agli aiuti umanitari e ai servizi pubblici, violenze, abusi, sfruttamento lavorativo, separazione familiare e, non ultimo, la carenza di cure sanitarie.
      Sanità sempre più cara per i rifugiati siriani

      In Giordania un recente provvedimento aumenta i costi delle cure mediche per i rifugiati: dallo scorso febbraio sono stati cancellati i servizi sanitari sovvenzionati per i siriani che vivono in Giordania e che oggi devono pagare l’80% della “tariffa straniera”. Questo potrebbe avere un impatto sul loro accesso all’assistenza sanitaria e aumentare la loro vulnerabilità, denuncia Medici Senza Frontiere (Msf).

      L’accesso all’assistenza sanitaria di base era stato già messo a rischio da un precedente provvedimento del novembre 2014 che aveva eliminato i servizi sanitari gratuiti per i siriani che vivono fuori dai campi profughi.
      Immigrazione siriana: in arrivo l’amnistia per i profughi

      A metà del 2017 si parlava ufficiosamente di un’amnistia che potesse regolarizzazione lo stato della documentazione dei rifugiati. Sebbene non siano stati ancora chiariti i requisiti specifici, l’amnistia si applicherà a coloro che hanno lasciato i campi prima di luglio 2017 e dovrebbe essere presto implementata formalmente.

      «I più vulnerabili rischiano spesso di essere invisibili. Per questo in Giordania abbiamo scelto di lavorare negli insediamenti informali, non riconosciuti dalle autorità, per aiutare centinaia di famiglie di rifugiati siriani che affrontano la sfida di regolarizzare lo stato della propria documentazione legale e civile in Giordania», scrive Monica Matarazzo, senior protection advisor di Intersos, nel rapporto “Sul Campo” diffuso in aprile.
      Immigrati siriani senza documentazione legale

      Fino a luglio 2014 i rifugiati potevano lasciare i campi regolarmente, con tutta la documentazione. A gennaio 2015 è stata sospesa la procedura di rilascio e chi è uscito dai campi dopo luglio 2014 non ha diritto a ottenere la documentazione legale, ovvero la carta dei servizi del ministero dell’Interno (Carta Moi) e il Certificato per richiedenti asilo dell’Unhcr (Asc dell’Unhcr).

      «Senza i due principali documenti legali, i rifugiati in Giordania non sono in grado di ottenere la documentazione civile (certificati di nascita, matrimonio o morte) e permessi di lavoro. Allo stesso tempo, i rifugiati privi di documenti non hanno, o hanno accesso ridotto, ai servizi pubblici e all’assistenza umanitaria e spesso devono ricorrere a meccanismi di risposta negativi come il lavoro minorile, i matrimoni precoci, l’indebitamento e l’accettazione di vivere in condizioni abitative degradanti. Inoltre, si trovano di fronte a un concreto rischio di reinsediamento forzato nei campi o di deportazione in Siria», si legge nell’Annual report 2017 di Intersos.

      I rifugiati siriani che escono dal sistema dell’accoglienza dei campi profughi di Zaatari e Azraq, si insediano su terreni privati chiamati Informal Tented Settlements. Migliaia di persone pagano i proprietari terrieri con il lavoro quotidiano nei campi, svolto prevalentemente da donne e spesso anche da bambini. Queste persone hanno un accesso limitato ad alimenti, acqua, servizi igienici, sanità, istruzione e altri servizi essenziali.
      Espulsi 400 profughi siriani al mese tra bambini e adulti

      La paura più grande dei rifugiati siriani senza documenti, o con documenti non regolari, è quella di essere riportati in Siria. «Chi viene deportato fuori dalla Giordania è considerato morto. Non c’è nessuna sicurezza a Daara o in qualsiasi altro posto in Siria», dice un rifugiato che vive nell’area di Irbid. «Evito di andare in giro e di avere problemi. Vado al lavoro o sto a casa, niente di più. Evito i problemi limitando la mia libertà di movimento».

      Secondo l’organizzazione Human Right Watch la Giordania ha espulso centinaia di rifugiati siriani – anche con espulsioni collettive di intere famiglie – senza fornire alcuna alternativa all’espulsione e senza considerare in nessun modo il loro bisogno di protezione internazionale.

      Nei primi cinque mesi del 2017 le autorità giordane, sempre secondo Hrw, hanno espulso circa 400 rifugiati siriani al mese. Ogni mese 300 rifugiati siriani tornano in Siria in circostanze che sembrano volontarie, mentre altri 550 circa ritornano in circostanze non chiare.

      Le principali motivazioni delle misure di espulsione verso la Siria – riporta l’Annual report 2017 di Intersos – risultano essere le minacce alla sicurezza nazionale e la mancanza di documentazione civile e legale, in particolare i permessi di lavoro.
      Perché i profughi siriani scappano: la storia di Nora

      «Quando il mio paese è stato distrutto non avevo nessun posto dove vivere. Ogni notte ero costretta a bussare la porta di parenti e amici per farmi ospitare. Ho trascorso un mese facendo questa vita “miserabile”. Poi ho sentito di persone che si trasferivano in Giordania. Così ho incontrato l’uomo che con la macchina poteva portarci in Giordania. Io ho 10 bambini e al tempo erano tutti piccoli».

      Nora è siriana, di Busra Alharir in Daraa. Lei e i suoi 10 bambini sono fuggiti dalla Siria. Ha vissuto nel campo di Zaatari poi, insieme ai figli e al marito, se ne è andata per vivere negli insediamenti nella zona di Mafraq. Uno dei suoi figli, a causa del mancato rinnovo del documento di identità, è stato fermato dalla polizia e poi espulso in Siria. E questa è solo una delle tante storie raccolte dal progetto multimediale Relocated Identities realizzato da Alessio Cupelli e Katia Marinelli per Intersos.

      Molte persone vivono anche nel timore di essere fermate dalla polizia e trasferite forzatamente in un campo ufficiale. Si stima che da aprile 2014 a novembre 2016 circa 20.000 rifugiati siriani sono stati trasferiti nei campi profughi giordani, la stragrande maggioranza delle strutture remote del campo di Azraq, poiché il campo di Zaatari aveva da tempo raggiunto la capienza massima.
      I numeri della separazione dei nuclei familiari

      La principale conseguenza del trasferimento forzato è la separazione familiare: nel 55,1% dei casi valutati da Intersos il trasferimento riguardava quattro o meno membri della famiglia, molto spesso incluso il capofamiglia, con meno del 20% dei casi riguardanti l’intera famiglia.

      I capifamiglia sono i più esposti ai controlli di polizia nei loro spostamenti o quando si recano al lavoro. Di conseguenza, chi rimane sono generalmente donne e bambini. Lavoro minorile, matrimoni precoci e abbandono scolastico sono solo alcuni degli effetti negativi a questa condizione.

      Altre ripercussioni, oltre alla difficoltà economica, riguardano aspetti legati alla sfera psicologica degli individui: traumi, paure, abusi, sfruttamenti e violenze sessuali o di genere.

      https://www.osservatoriodiritti.it/2018/05/29/profughi-siriani-in-giordania

  • *Acculé, #Boko_Haram utilise les #enfants pour déstabiliser la région autour du #Nigeria*

    Triste anniversaire que celui de l’enlèvement de plus de deux cents écolières au Nigeria en avril 2014. L’UNICEF publie aujourd’hui un rapport dénonçant la situation dramatique de milliers d’enfants, victimes d’#enlèvements, d’#abus_sexuels et de #mariages_forcés devenus une arme de guerre aux mains de Boko Haram. Le rapport met également l’accent sur les conséquences dévastatrices de ce phénomène sur la région du #lac_Tchad.

    https://www.lacite.info/onu-geneve-internationale-/unicef-boko-haram
    #enfance

  • Le Burkina fait un virage à 180 degrés et renonce au #coton génétiquement modifié

    Seul pays d’Afrique de l’Ouest à s’être lancé dans l’#agriculture biotechnologique au début des années 2000, le #Burkina_Faso a fait un virage à 180 degrés en annonçant renoncer au coton transgénique.

    http://www.courrierinternational.com/sites/ci_master/files/styles/image_original_765/public/afp/9283d331427792524e03f4cf73848d0df8fd4796.jpg?itok=3r9gW9-g
    http://www.courrierinternational.com/depeche/le-burkina-fait-un-virage-180-degres-et-renonce-au-coton-gene
    #OGM
    cc @odilon