France 3 Grand Est - Actualités Alsace, Champagne-Ardenne et Lorraine

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  • Accident du TGV d’Eckwersheim : pourquoi la seule catastrophe mortelle d’un train à grande vitesse en France est tombée dans l’oubli
    https://france3-regions.francetvinfo.fr/grand-est/bas-rhin/accident-du-tgv-d-eckwersheim-pourquoi-la-seule-catastr
    https://france3-regions.francetvinfo.fr/image/1TIydeJ6oVbqDfOEQ4SgRN0R4oQ/930x620/regions/2024/02/28/maxnewsworldthree878967-65df0376a874b043989839.jpg

    Le 14 novembre 2015, onze personnes mourraient dans l’accident d’une rame d’essai d’un TGV à Eckwersheim, dans le Bas-Rhin. Malgré l’ampleur de la catastrophe, personne ou presque n’a entendu parler de l’accident. Ce jour-là, l’actualité était happée par les attentats de Paris de la veille.

    Onze morts et 42 blessés dans l’accident d’une rame d’essai de TGV. Tous les jours de l’année, l’information aurait fait la une de tous les médias et les ouvertures de tous les journaux télévisés. Mais pas le 14 novembre 2015, au lendemain des attentats de Paris et de Saint-Denis.

    Quelle actualité mettre en avant quand, en moins de 24 heures, des attentats d’une ampleur sans précédent frappent Paris et qu’une rame d’essai de TGV s’abîme dans un canal, causant la mort de onze personnes ? Le 14 novembre 2015, les médias nationaux ont décidé de consacrer la quasi-intégralité de leurs journaux du soir à la première tragédie.

  • https://france3-regions.francetvinfo.fr/grand-est/ardennes/rethel/agriculteurs-en-colere-cinq-questions-a-un-eleveur-lait

    ... Il ne faut pas se tromper. On a la FNSEA qui veut absolument faire diminuer les normes. Nous, on défend le coût de production.... Notre combat, c’est vraiment celui d’une juste rémunération. Pas de problème si des normes supplémentaires nous sont imposées, mais il faut qu’elles soient rémunérées derrière.

  • Abattage massif de 4000 arbres en Haute-Marne : « les arbres qui tuent n’ont plus leur place au bord de nos routes ! »
    https://france3-regions.francetvinfo.fr/grand-est/haute-marne/abattage-massif-de-4000-arbres-en-haute-marne-les-arbre

    C’est un constat : les personnes trouvant la mort après avoir percuté un arbre représentent 10% des tués sur la route. Une réalité qui incite le conseil départemental de Haute-Marne à lancer un plan d’abattage massif au bord des axes les plus fréquentés. Sur les 750 kilomètres concernés, des milliers d’arbres vont faire l’objet d’un diagnostic pour identifier ceux qui sont malades et dangereux.

    Le nombre précis d’arbres qui seront effectivement abattus n’est donc pas encore défini. Mais il s’élèvera à plusieurs centaines, voire plusieurs milliers. Peut-être bien 4 000, avec une coupe nette annoncée sur la D1 entre Rimoncourt et Nogent. Car c’est sur cette portion de route que le 18 décembre dernier, un homme a percuté un arbre et perdu la vie après un choc très violent.

    #arbres #voiture

  • Un groupement forestier interdit l’accès à des chemins de randonnée, les marcheurs sont mécontents
    https://france3-regions.francetvinfo.fr/grand-est/haut-rhin/un-groupement-forestier-interdit-l-acces-a-des-chemins-
    https://france3-regions.francetvinfo.fr/image/cYVhjDcUXoifKIyYRxYuGmjEXCk/930x620/regions/2024/01/20/balisage-65abee69823b0659269039.jpg
    La macronie, c’est la #privatisation de tout, c’est donc notre #dépossession commune.

    Les randonneurs, habitués des deux sentiers qui traversent le massif forestier vosgien entre le vallon du Neuweiherbach et le Gustiberg, risquent d’être très déçus. Le groupement forestier du Wustkopf qui a racheté 64 hectares de forêt dans ce secteur du massif vosgien haut-rhinois souhaite en interdire l’accès.

    Le nouveau propriétaire a même demandé au club vosgien, qui assure l’entretien de ces sentiers, de retirer ses balisages, s’appuyant sur la loi du 2 février 2023. Cette loi vise surtout à limiter l’engrillagement des espaces naturels pour permettre une continuité écologique mais rappelle aussi l’interdiction de pénétrer dans la propriété rurale ou forestière.

  • Covid-19 : des médecins lorrains pro-vaccins, victimes de cyberharcèlement
    https://france3-regions.francetvinfo.fr/grand-est/vosges/epinal/covid-19-medecins-lorrains-pro-vaccins-victimes-cyberha
    https://france3-regions.francetvinfo.fr/image/T1BxDg4EH9WsPK-ZmOglBbdVsrk/930x620/regions/2021/01/06/5ff5d09ebc11c_tete_de_mort-5145216.jpg

    Publié le 06/01/2021 à 16h39 • Mis à jour le 06/01/2021 à 16h45
    Écrit par Eric Molodtzoff
    © France3 Lorraine

    Lorraine
    Vosges
    Grand Est
    Epinal

    Il ne fait pas bon être médecin en janvier 2021 et se déclarer prêt à se faire vacciner contre la Covid-19. Un généraliste vosgien -avec d’autres confrères lorrains- est victime de harcèlement sur les réseaux sociaux. Insultes, menaces il subit un véritable feu roulant sur son compte twitter.

    Il ne fait pas bon être médecin et inciter la population à se faire vacciner contre la Covid-19. Un généraliste vosgien -avec d’autres confrères lorrains- en fait les frais sur les réseaux sociaux. Insultes, menaces il subit un véritable feu roulant sur son compte twitter. Il témoigne.

    Tout est parti d’un message où je déclare que j’ai eu la Covid et que je me ferai vacciner. Il a été lu par un million de personnes. A partir de là cela a été un déferlement haineux

    BL, médecin harcelé sur Twitter

    Habitué à intervenir sur les réseaux sociaux, le généraliste parle de son quotidien de praticien, de ses motivations, de ses conditions de travail. Il voit dans ces outils numériques des occasions de partages d’expériences mais aussi de relations empathiques avec les internautes.
    « Médecin nazi »

    Pourtant, sur la question de la vaccination, le médecin insiste bien sur le fait que sa démarche sur Twitter consiste à informer le public mais pas à faire changer d’avis coûte que coûte les internautes qui ne veulent pas se faire vacciner. Il n’est pas naïf et sait qu’être actif sur les réseaux expose inévitablement aux messages haineux, comme le paratonnerre attire la foudre.
    Tweet reçu par un médecin
    Tweet reçu par un médecin • © France3 Lorraine

    Ces messages vont de la simple insulte en passant par le soupçon de collusion avec les laboratoires pharmaceutiques, le gouvernement, jusqu’aux accusations les plus extrêmes. Les praticiens pro-vaccin sont qualifiés de médecins nazis à qui trolls et complotistes promettent un Nuremberg 2 en référence au célèbre procès des dignitaires du troisième Reich en 1945.
    Tweet reçu par le médecin
    Tweet reçu par le médecin • © France3 Lorraine

    La chercheuse Bérengère Stassin, maîtresse de conférence à l’Université de Lorraine est spécialisée dans le cyber-harcèlement.
    Elle a publié un ouvrage consacré à ce phénomène dans le milieu scolaire. Le déferlement de violence verbale sur une cible s’appelle le flaming que l’on pourrait traduire par : salve d’insultes. Le but est de saturer la zone de commentaire d’un blog afin de créer une controverse interminable jusqu’à rendre toute discussion impossible.
    © France3 Lorraine

    Pour la chercheuse, cette technique est favorisée par l’anonymat des internautes. Il engendre le passage à l’acte car il est donne un sentiment d’impunité. La bonne foi ne protège pas des violences verbales et les réseaux sociaux sont parfois pavés de mauvaises intentions.

    Il y a bien un discours de haine présent sur internet comme d’ailleurs dans le PMU du coin.

    Olivier Ertzscheid, chercheur en sciences de l’information et de la communication

    Bérengère Stassin pointe aussi du doigt la logique des algorithmes qui, à partir d’une image consultée, d’un mot-clé ou de la visite d’un site, enferment l’internaute dans ses convictions et abolissent tout esprit critique en lui faisant des propositions identiques dans le même champ d’intérêt.
    Une minorité active

    Pour le médecin attaqué, les complotistes et autres harceleurs sont l’arbre qui cache la forêt.
    La majorité des internautes lit ses messages mais reste silencieuse pour éviter d’alimenter la machine haineuse. Ce que confirme la chercheuse.

    Le contenu du web est produit par 10% des internautes, 90% se contentent de consommer.

    Bérengère Stassin, maîtresse de conférence. Université de Lorraine

    Education et empathie

    Les discours de haine sont punis par la loi mais la chercheuse estime que la solution passe par l’éducation aux médias.
    Un esprit critique cela se construit dès le plus jeune âge et s’entretient. Le rôle de l’institution scolaire est à ce titre indispensable. Elle prône aussi une culture de l’empathie. De son côté le médecin harcelé partage avec ses confrères la même conviction : cette tempête s’éteindra d’elle-même avec les effets de la vaccination et la disparition du virus de la Covid-19.

    #Cyberharcèlement #Bérengère_Stassin

  • Des enseignants passent la nuit dehors devant un collège pour soutenir des enfants SDF : « Il fait -2°, c’est insupportable »
    https://france3-regions.francetvinfo.fr/grand-est/bas-rhin/strasbourg-0/des-enseignants-passent-la-nuit-dehors-devant-un-colleg

    Dans la nuit du lundi 18 au mardi 19 décembre, sept professeurs ont dormi dans le froid devant le collège Lezay Marnesia à Strasbourg. Un acte fort pour alerter sur la situation de deux enfants de 12 et 14 ans, contraints de dormir dehors depuis trois semaines.

  • Vallée de la Bruche. Une météorite percute une habitante de Schirmeck
    https://www.dna.fr/amp/faits-divers-justice/2023/07/13/une-meteorite-percute-une-habitante-de-schirmeck

    Un événement rarissime s’est produit jeudi 6 juillet au matin, à Schirmeck. Une habitante a été frappée, par rebond, par une météorite. De petite taille, heureusement.

    Il est environ 4 h, ce jeudi 6 juillet. Deux amies prennent le frais sur une terrasse, à Schirmeck. Tout est très calme. Le ciel est clair. Elles boivent un café en regardant le jour se lever sur la vallée de la Bruche. Lorsque survient un événement totalement inattendu : « J’ai entendu un gros « Poum » qui provenait du toit à côté de nous, explique l’une d’elles. Dans la seconde qui a suivi, j’ai ressenti un choc sur les côtes. J’ai cru que c’était un animal, une chauve-souris ! ».

    Les deux dames se dirigent vers la chose qui s’est échouée et gît sur la terrasse : point de créature sortie de la nuit, mais… un bête caillou. « On a cru que c’était un morceau de ciment, celui qu’on applique aux tuiles faîtières. Mais ça n’en avait pas la couleur ». L’habitante, perplexe, emporte la pierre. Elle la montre ensuite à un couvreur. Ce dernier lui confirme que ce n’est pas du ciment. Il corrobore ce que pensait la dame frappée par l’objet : cela ressemble plutôt à une météorite.

    Quelques jours plus tard, après avoir passé la terrasse au peigne fin à la recherche d’autres éléments (sur les conseils d’un ami, avec un aimant, car les météorites contiennent souvent du fer et réagissent donc magnétiquement), la météorite et ses morceaux sont montrés à Thierry Rebmann, géologue résidant dans la vallée de la Bruche. Celui-ci confirme, sans hésiter, au vu des objets et du récit de la chute, que l’on a bien affaire à une météorite. « On voit nettement qu’il y a eu fusion. On est en présence de quelque chose de ferro-silicaté qui pourrait faire partie des 6 % de chutes recensées de ce type de météorites ». Le géologue atteste également que ce phénomène de collision avec un être humain est « hyper rare. Peut-être de l’ordre d’une chance sur 100 millions ? ».

    L’ensemble des morceaux récupérés présente une masse totale de 105 grammes. « J’ai un bleu sur le côté », indique la victime de ce contact du troisième type avec une roche spatiale. Ce qui prouve aussi une grande vitesse d’arrivée et donc une grande énergie cinétique de la part de ce caillou pas comme les autres. On estime que plusieurs dizaines de tonnes de météorites entrent dans l’atmosphère terrestre tous les jours. La plupart sont détruites par le frottement et la fusion qui s’ensuit. « C’est très rare, dans nos milieux tempérés, d’en retrouver, précise Thierry Rebmann. Elles se confondent avec d’autres éléments. En revanche, en milieu désertique, on peut mieux les dénicher ».

    La dame percutée par l’objet a eu de la chance : si la météorite l’avait heurtée sur le crâne, elle aurait vraisemblablement pu être blessée sérieusement. Dans un autre ordre d’échelle, un astéroïde d’environ 20 mètres de diamètre avait explosé, le 15 février 2013, au-dessus de la ville russe de Tcheliabinsk. L’énergie dégagée à cet instant-là représentait 30 fois celle de la bombe atomique larguée par les Américains depuis l’avion Enola Gay sur Hiroshima, le 6 août 1945.

    • Non, une météorite n’est pas tombée sur le toit d’une maison en Alsace
      https://france3-regions.francetvinfo.fr/grand-est/bas-rhin/non-une-meteorite-n-est-pas-tombee-sur-le-toit-d-une-ma

      Contrairement à ce qu’affirment de nombreux titres de presse, ce n’est pas une météorite qui a heurté le toit d’une habitante de Schirmeck (Bas-Rhin) début juillet 2023. Le musée de minéralogie de Strasbourg est formel.

      L’information a fait le tour des médias français le 13 juillet 2023 : une météorite serait tombée sur le toit d’une habitante de Schirmeck (Bas-Rhin) au début du mois alors qu’elle prenait un café sur sa terrasse tôt le matin. Sauf que d’après le musée de minéralogie de Strasbourg, c’est tout simplement impossible.

      La nouvelle aurait pu réjouir tous les passionnés d’astronomie. Voir une météorite atterrir sur une maison relève du quasi impossible, ces pierres tombant la plupart du temps dans des zones dans lesquelles personne n’habite. Elle aurait pu devenir la petite sœur des météorites d’Ensisheim et d’Orbey, les deux seules répertoriées en Alsace, respectivement en 1492 et en 2005.

      Sauf que non. La pierre tombée sur le toit de cette maison de Schirmeck le jeudi 6 juillet 2023 n’est pas une météorite. « Au moins une fois par semaine, on a quelqu’un qui vient nous demander d’examiner une pierre, pensant avoir découvert une météorite. Et à 99% des cas, ce n’en est pas une », témoigne Barbara Gollain, responsable du musée de minéralogie de Strasbourg.
      Aucune anomalie détectée ce jour-là

      Pourtant, Thierry Rebmann, un géologue du secteur, penche vers la version de la météorite. « Ça ne correspond pas à une roche volcanique du secteur du val de Bruche. Vu le témoignage de cette dame, c’est probable qu’on ait affaire à une météorite, surtout que la roche a été chauffée très fortement. »

      Dans les jours qui ont suivi, plusieurs planétariums ont commencé à émettre des doutes. À Strasbourg, le réseau vigie-ciel, spécialisé dans la détection de météorites, indique ne rien avoir remarqué ce matin-là. Certains avancent la thèse de cambrioleurs qui jettent une pierre sur la maison pour vérifier que personne n’est à l’intérieur...

      On ne retrouve aucun des critères qui caractérisent les météorites.
      Barbara Gollain

      Responsable du musée de minéralogie de Strasbourg

      Au musée de minéralogie de la capitale alsacienne, aucun doute n’est permis. « On ne retrouve aucun des critères qui caractérisent les météorites », tranche Barbara Gollain.

      Sur des vraies météorites, comme il en existe exposées au musée, on retrouve généralement une fine pellicule noire, appelée « croûte de fusion ». Pour la roche de Schirmeck, ce n’est pas le cas. « Elle est remplie de plein de trous, de bulles. On ne retrouvera jamais ça dans une météorite. C’est un caractère rédhibitoire », continue la responsable du musée.

      https://france3-regions.francetvinfo.fr/image/J3Anlba6B39PmOa9UEPnpLqOKG0/800x450/filters:format(webp)/regions/2023/07/17/64b57a55f31a9_comparatif-meteorite-schirmeck-fotor-2023
      À gauche, la roche retrouvée à Schirmeck. À droite, une véritable météorite. • © Flavien Gagnepain / France Télévisions

      La forme ne correspond pas non plus. « Une météorite aura une surface plane et des angles émoussés. Aussi, elle va être dense et avoir une couleur différente entre l’intérieur et l’extérieur. Et rien de tout cela ne correspond ! »

      Alors, qu’est-ce qui est tombé sur le toit de cette maison ? Barbara Gollain penche vers une scorie. « Il en existe deux types : une scorie volcanique et une scorie sidérurgique, qui provient de l’industrie métallurgique. D’après les photos, on partirait plutôt vers ce type de scorie, d’autant qu’on en trouve beaucoup dans le secteur. »

      Dernier argument avancé : en raison de la vitesse à laquelle tombe une météorite, estimée à 10 kilomètres par seconde, la roche aurait fait un trou dans le toit et n’aurait pas simplement rebondi sur les tuiles. Sur Twitter, un internaute s’amuse de l’histoire en saluant le savoir-faire des couvreurs alsaciens.

      Reste maintenant à éluder un dernier mystère : comment cette roche est arrivée ici ? « Aucune idée, avoue la responsable du musée. Ça peut être quelqu’un qui l’a lancée sur le toit, je ne sais pour quelle raison. Est-ce qu’un oiseau peut transporter ça ? Je ne sais pas du tout  ! »
      Que faire si je pense avoir trouvé une météorite ?

      Il existe en France un programme dédié à la détection d’objets qui entrent dans notre atmosphère : Vigie Ciel. Si une de ses caméras détecte une météorite, vous pouvez participer aux recherches dans la zone avec d’autres bénévoles.

      Si vous avez chez vous une pierre mystérieuse, que votre grand-père affirme être une météorite, ou que vous avez découvert une roche mystérieuse, vous pouvez vous rapprocher du planétarium le plus proche de chez vous pour la faire analyser.

    • Bravo au « journaliste » qui maitrise son sujet au point de donner un des pires conseils à ses lecteurs en ce qui concerne les météorites : la proximité d’un aimant modifie leur structure magnétique, que les scientifiques sont maintenant en mesure de faire parler pour compléter les données sur le passé de l’objet.

  • Violences après la mort de Nahel : pourquoi interdire les réseaux sociaux est une mauvaise idée
    https://france3-regions.francetvinfo.fr/grand-est/meurthe-et-moselle/nancy/violences-apres-la-mort-de-nahel-pourquoi-interdire-les
    https://france3-regions.francetvinfo.fr/image/2DSlqigWdvjyt4KoNNcrCb5Dm4s/930x620/regions/2023/07/02/64a18188d9c49_reseaux-pixabay-social-gd31575c5f-1280.jp

    Interview de Anne Cordier

    Publié le 02/07/2023 à 16h51
    Écrit par Malika Boudiba
    Les réseaux sociaux sont pointés du doigt par les autorités, mais aussi par des habitants.

    Alors que plusieurs communes de France ont vécu plusieurs épisodes nocturnes de violence après la mort de Nahel, les réseaux sociaux sont pointés du doigt par les autorités, mais aussi par des habitants. Mais c’est une erreur, selon Anne Cordier, professeur à l’université de Lorraine et spécialiste des pratiques numériques des jeunes.

    Cinq jours après la mort de Nahel à Nanterre, tué par le tir d’un policier et les dégradations importantes qui ont suivi en France, la question du rôle des réseaux sociaux a ressurgi. TikTok et Snapchat en particulier sont pointés du doigt par les autorités. Les phénomènes de concours d’incitation seraient à l’œuvre. Snapchat et sa « Snap Map » ont été mis en cause. l’AFP rapporte : "’En 2005, on n’a pas été impacté par les émeutes et là si, parce qu’il y a TikTok, Snapchat’ : nombre de Marseillais, choqués par des scènes de pillage inédites, notamment dans les quartiers Nord, en veulent aussi aux réseaux sociaux."

    Nous avons posé la question à Anne Cordier. Elle est enseignante-chercheuse en sciences de l’information et de la communication, spécialiste des usages et pratiques numériques, particulièrement des jeunes, à l’Université de Lorraine. Elle vient de publier un ouvrage, "Grandir informés, les pratiques informationnelles des enfants, adolescents et jeunes adultes". (cf editions)

    Pour elle : "les réseaux sociaux sont un espace sur lequel les jeunes se rassemblent pour le meilleur et pour le pire." Pour le meilleur, cela mène à des actions comme récemment pour la défense de l’environnement ou pour une mobilisation dans les établissements pour le droit des jeunes filles. Mais, c’est exactement le même phénomène qui permet aux jeunes de se rassembler pour détruire des biens publics. "Ce n’est pas l’outil qui est en cause. Les réseaux sociaux sont l’espace qui favorise la mise en relation. Là, on a une frange de la jeunesse qui se met en relation par colère."
    Phénomène d’amplificateur

    Les réseaux sociaux amplifient les phénomènes de challenge et d’émulation qui existent par ailleurs. Anne Cordier explique : "Les sociabilités sur les réseaux sociaux reposent beaucoup sur l’organisation de concours ou de défis. Les professionnels de santé alertent régulièrement sur ce phénomène qui conduit parfois à la mise en danger de soi ou d’autrui." Pour elle, les adolescents en général ont "une grande conscience de ce qu’ils font. On aurait tort de croire qu’ils sont manipulés par l’outil. Il faut comprendre profondément ce qu’il se passe." Ce qui change tout une fois encore, c’est le phénomène d’amplificateur. "Il y a une forme de dissémination sur des territoires qui peut-être n’auraient pas été touchés. L’aspect " virtuel" permet la dissémination dans des territoires physiques. La vraie question est le rapport aux institutions, à l’ordre, à la République."
    Couper les réseaux sociaux ?

    Quelques voix se sont élevées ces derniers jours appelant à fermer les réseaux sociaux ou à les interdire aux plus jeunes. "Cela n’aurait aucun sens", pour Anne Cordier. "Il y a un double problème. D’abord, c’est un risque pour la démocratie. Aujourd’hui, on couperait les réseaux sociaux pour empêcher les jeunes de dégrader. Et demain ? On voit déjà ce qui est à l’œuvre dans d’autres pays non démocratiques. Le second problème est une démission éducative." Cette démission éducative au numérique, elle est parentale, mais surtout sociétale et politique.

    Une question d’éducation numérique

    Concernant les vidéos de violence et de pillages, elle nous explique : "les réseaux sociaux font partie d’un écosystème de violence plus global ici, que l’on ne peut pas réduire uniquement à du mimétisme ou du challenge ces phénomènes. De fait, il faut comprendre ces effets de groupes et ce qui motive des collectifs ainsi constitués. Et ne pas les prendre à la légère. Car finalement parler de mimétisme, aussi paradoxal que cela puisse paraître au vu des intentions politiques, c’est ne pas mettre ces acteurs en situation d’être responsables pleinement de leurs actes."

    Anne Cordier est convaincue qu’il ne faut pas interdire les réseaux sociaux aux moins de 15 ans. "Les études de terrain montrent que cela peut être un vecteur d’accès à l’information. C’est aussi un outil de démocratisation. Les inégalités sociales se jouent aussi là. Pour le moment, on est dans le temps de l’urgence. Mais, il faut travailler le rapport aux institutions et à la République et non d’interdire un espace d’interaction en ligne." Le problème des parents est que souvent, ils sont très loin de maîtriser les outils numériques qu’utilisent leurs enfants. C’est aussi une question d’éducation numérique. Une question pour les parents, pour la société et pour les politiques.

    La preuve de cette faille se trouve dans l’usage immodéré que font les jeunes de ces outils. Ils peuvent, très bien, être surveillés et leur adresse IP tracée par la police. "C’est la preuve d’une méconnaissance totale du fonctionnement des réseaux sociaux" et du numérique en général.

    #Anne_Cordier #Réseaux_sociaux

  • DOCUMENTAIRE. Des jeunes de lycée abordent le sexe et l’amour autrement avec le Dr Kpote
    https://france3-regions.francetvinfo.fr/grand-est/bas-rhin/strasbourg-0/documentaire-des-jeunes-de-lycee-abordent-le-sexe-et-l-
    https://france3-regions.francetvinfo.fr/image/dl_qcKDgdKh1Bn7p-aEVEAFnuSg/930x620/regions/2023/05/22/646b6605602be_classe-libre-credit-ts-productions-15-31-

    Ils sont lycéens à Strasbourg et ils ont accepté de participer à une « classe libre ». Pendant une année scolaire, ils vont apprendre, ils vont devoir s’écouter et débattre autour des thèmes qui touchent à la sexualité et à la vie amoureuse : les sentiments, le respect de l’autre, le désir, la contraception ou l’identité de genre, tout passe à la moulinette de ces jeunes esprits, encore façonnés par leur éducation ou déjà en révolte face aux visions du passé.

    #éducation #sexualité #documentaire #adolescent #Dr_Kpote

  • Mon gros #shameless_autopromo du moment : on vient de livrer les nouveaux écrans iteractifs du musée Lalique de Wingen-sur-Moder. Il y a quatre jeux d’observation (c’est-à-dire des jeux qui demandent à comprendre ce qu’on est en train de voir en salle pour les résoudre), sept vidéos à déclencher et trois écrans présentant l’environnement social, économique, culturel, scientifique… de la Belle époque (Art nouveau) et des Année folles (Art déco).

    Comme toujours, l’ensemble est développé sous SPIP, avec des interfaces entièrement tactiles en glisser-déposer. L’ensemble est trilingue (français, allemand, anglais), avec passage instantané d’une langue à l’autre. La plupart des écrans sont gérés par des players Brightsign, mais les deux « carrefours » Belle époque et Années folles tournent finalement sur des PC Nuc : ces sont des interfaces avec des effets de perpsective et beaucoup d’images, on atteignait les limites des Brightsign.

    Mosquito a une page de présentation avec un petit film dans lequel on voit mes écrans (le grand mur d’écrans à la fin n’est pas de moi) :
    http://www.mosquito.fr/francais/projets/scenographie-numerique/article/parcours-multimedia
    https://vimeo.com/797994082

    • EN IMAGES. Bas-Rhin : quelles sont les nouveautés du Musée Lalique qui rouvre après sa trêve hivernale
      https://france3-regions.francetvinfo.fr/grand-est/alsace/en-images-bas-rhin-quelles-sont-les-nouveautes-du-musee

      Les visiteurs ont accès à six stations dotées de petits jeux. Anne-Céline Desaleux, la directrice adjointe du musée détaille : « il y a aura par exemple un jeu sur les bijoux où les joueurs devront faire la différence entre une broche, une épingle à chapeau ou à cravate. C’est moins facile qu’il n’y paraît ! » 

      Une autre borne interactive sera centrée sur les arts de la table : « plat à tarte, beurrier, etc... Il faudra retrouver l’usage de chaque objet. René Lalique a beaucoup travaillé sur la rationalisation. Au moulage d’une seule carafe, il pouvait associer plusieurs moulage de bouchons. Ce sera au visiteur de trouver le moulage qui correspond au bon bouchon ».

      Anne-Cécile Desaleux évoque une troisième thème ludique : celui des flacons de parfum. Le maître-verrier concevait des flacons qui correspondaient à leur contenant : « le public devra cogiter pour associer flacon et nom de parfum, comme par exemple les Yeux bleus, la Perle noire ou encore le Trésor de la mer ».

      René Lalique a beaucoup travaillé sur les flacons, notamment de parfum, soulignant ici la finesse du savoir-faire local. • © Nicolas Meyer / France télévisions
      A ces jeux s’ajoutent des séquences plus pédagogiques. La directrice-adjointe du musée dit avoir beaucoup écouté et entendu les visiteurs, leurs questions et leurs remarques. Elle s’est aperçue que beaucoup avaient tendance à confondre Art Nouveau et Art décoratif. La confusion ne sera plus possible grâce à ces écrans tactiles.

    • Moselle. A Wingen-sur-Moder, le musée Lalique rouvre dans une version plus ludique
      https://www.republicain-lorrain.fr/culture-loisirs/2023/02/10/a-wingen-sur-moder-le-musee-lalique-rouvre-dans-une-version-plus

      « On a remplacé tous les écrans tactiles de la collection permanente, le matériel avait douze ans de fonctionnement », indique la directrice. Le contenu est remplacé par des quiz ou des jeux afin d’aborder le verre de façon ludique. « On a voulu s’adresser au plus grand nombre », affirme la gérante du musée Lalique. Par exemple, un jeu afin de connaître le nom d’un objet de tables et son utilité, ou bien un autre afin de trouver le nom d’une bouteille de parfum.

  • Covid-19 : le directeur d’un collège et lycée privés rend le masque obligatoire par « mesure de sécurité » et se fait harceler par des anti masques
    https://france3-regions.francetvinfo.fr/grand-est/ardennes/sedan-0/covid-19-le-chef-d-etablissement-d-un-college-et-lycee-

    Ce lundi 19 septembre, les 800 élèves du collège et lycée privés Mabillon de Sedan (Ardennes) devaient, à nouveau, porter le masque en salle de classe. En cause, l’augmentation importante du nombre de cas positifs à la Covid 19, côté élèves et enseignants.

    • Une famille sur 800 élèves a donc décidé de retirer ses enfants de l’école et les réseaux complotistes qui l’entourent harcèlent l’établissement, « nous recevons des dizaines de messages et des coups de téléphone anonymes »

      1 famille sur 800 élèves ; big deal.

      En revanche, ça fait combien de directeurs d’établissements « dans la moyenne haute » [des taux de contamination] qui ne bougent pas, alors que peut être ils pourraient prendre leurs responsabilités ?

  • Implants Essure : le combat des victimes se poursuit pour prouver une intoxication aux métaux lourds
    https://france3-regions.francetvinfo.fr/grand-est/moselle/implants-essure-le-combat-des-victimes-se-poursuit-pour

    Des avancées dans l’épineux dossier des implants de contraception définitive, Essure du laboratoire Bayer. Fin 2021, une proposition de résolution a été déposée par 17 députés pour la prise en charge des femmes et un protocole de recherche a été validé en janvier 2022 pour mesurer l’impact de ces implants sur les femmes. La lanceuse d’alerte mosellane Marielle Klein rappelle l’importance de ce sujet de santé publique.

    (Article du 28/02/2022)

    cc @mad_meg

    • Merci @mona je me rend compte que j’ai eu bcp plus de complications liées à ces implants que je croyait. On me les as heureusement retiré il y a 2 ans, avec l’uterus avec qui avait gonflé comme un ballon de handball. Je vais me joindre à cette étude qui commence en septembre.

  • Allemagne : un problème de terminal bancaire oblige des milliers de clients à payer en liquide depuis mardi r Florence Grandon - France3 Régions
    https://france3-regions.francetvinfo.fr/grand-est/alsace/allemagne-un-probleme-de-terminal-bancaire-oblige-des-m

    Des clients qui laissent leurs courses à la caisse, la scène est récurrente dans de nombreux magasins Outre-Rhin. Depuis mardi, un problème logiciel empêche certains terminaux bancaires de fonctionner et contraint des milliers de clients à payer en liquide leurs courses.

    Samedi, jour de courses à Kehl en Allemagne pour de nombreux Strasbourgeois. Si vous êtes concernés, armez-vous de patience... et d’argent liquide. De nombreux terminaux bancaires sont hors-service depuis mardi 24 mai Outre-Rhin.

    En cause, un bug survenu après la mise à jour d’un logiciel sur certains terminaux de l’entreprise américaine Verifone. Le modèle précis touché par la panne est principalement vendu en Allemagne. D’où une panne présente presque uniquement Outre-Rhin.

    Les magasins DM, Edeka, Rossman, Aldi Nord et Netto sont concernés. Mais à Kehl, les désagréments semblent limités à quelques enseignes (Aldi Süd, le plus présent dans la région, n’est pas concerné).

    Une chaîne de droguerie concernée
    Une mère et sa fille sortent d’un DM vendredi, elles ont pu payer en carte bancaire, « après un message d’erreur à la caisse, il a fallu passer à la caisse 5, et là ça a marché normalement », expliquent-elles.

    Sabine, une cliente occasionnelle originaire de Bischheim a eu elle aussi la mauvaise surprise mercredi déjà. « Les vendeuses m’ont expliqué que le bug datait du matin-même. Il y avait une caisse où le paiement par carte restait possible. Heureusement, parce que je vais à Kehl une fois tous les deux mois faire le plein de litière pour chats, entre autre, et j’y laisse à chaque fois plus de 60 euros, et je n’ai jamais autant de liquide sur moi ! »

    Un autre client a dû attendre plus de 20 minutes, mercredi, à la caisse d’un autre DM, « parce qu’une cliente a fait une scène. Elle a reproché aux vendeuses de n’avoir pas écrit sur la porte que le terminal bancaire ne marchait pas, expliquant très énervée que retirer de l’argent lui coûterait trop cher. Elle a fini par partir en laissant ses courses », raconte Richard, lui même étonné de voir sa carte refusée. Il a cru à un problème isolé et a payé en liquide.

    Dans ce tweet : " « Vous voulez payer par carte ? Ce n’est pas possible aujourd’hui », ont du entendre certains clients d’Edeka, Rossmann and Co depuis mardi" :

    Sur le net, beaucoup d’Allemands parlent d’un « retour au Moyen-Âge », alors que traditionnellement, il y a quelques années encore, ils étaient nombreux à préférer payer en liquide. Lors du passage à l’euro en 2002, le billet de 500 euros avait été édité d’abord à la demande de l’Allemagne. Mais la pandémie a accéléré d’un coup les contacts « sans liquide » (bargeldlos). Une solution digitale reste encore possible : le paiement par QR Code, qui n’a pas besoin de s’effectuer via ces terminaux.

    Tweet mi-énervé, mi-amusé de Landgans : « c’est sûr que c’est bête quand on n’arrive pas à payer avec sa carte. Mais c’est encore plus bête, quand le distributeur automatique de province est en réparation jusque mi-juin. » :

    L’entreprise Verifone a demandé aux commerçants de laisser les terminaux branchés sans les éteindre pour éviter la mise à jour automatique. Elle va essayer d’organiser au plus vite un échange d’appareil pour aider ses clients à sortir de ce problème. Mais une solution immédiate et générale semble impossible. Il va falloir s’armer de patience... et de liquide donc, c’est plus sûr.

    #Allemagne #banques #économie #distributeur #guichet #dématérialisation #argent #cartes_bancaires #bug

    • Ca ne doit pas trop les déranger.
      Car contrairement à la France, où ne peut pas se passer les CashPay, sans contact, CB, VIsa et autres moyens de paiements, les allemands utilisent bcp l’argent liquide.
      Il est tres commun de remettre un billet de 200 euros à la caisse d’un supermarché. Tout le monde a plein de liquide sur lui. C’était les premiers opposants à la suppression du billet de 500.

      Communément, un distributeur auquel tu demandes 50 euros va te donner 1 billet de 50 en Allemagne, tandis qu’en France, ca sera des plus petites coupures. C’est pour illustrer comme ils trouvent cela normal d’avoir des grosses sommes sur eux.

    • Voici une série des entrées détaillés sur Twitter concernant des problèmes de #certificat, ainsi que des remarques sarcastiques sur des considérations #conspirationnistes, que ce soit en rapport avec la guerre en Ukraine ou d’autres spéculations.

      Au temps où les #psyops pullulent, un dysfonctionnement aussi grave entraîne inévitablement des #rumeurs, d’autant plus s’il n’y a pas des réactions compétentes (au contraire !) de la part des #médias pour éclaircir de manière satisfaisante les faits concernants.

      https://twitter.com/jwildeboer/status/1530227390286290944

      https://threadreaderapp.com/thread/1530227390286290944

      “One single type of #payment terminal (the Verifone H5000), a rather old platform, officially announced End of Life 2018 with some sort of support until 2023, brought down big parts of card payment all over Germany as one of the embedded certificates expired unnoticed on Tuesday. ...”

  • Strasbourg : deux soignants agressés par une patiente aux urgences, le tribunal prononce une sanction exemplaire
    https://france3-regions.francetvinfo.fr/grand-est/bas-rhin/strasbourg-0/strasbourg-deux-soignants-agresses-par-une-patiente-aux

    Pour le représentant FO du personnel médical, Christian Prud’homme, la situation de violence aux urgences s’agrave avec les années. « Les professionnels n’en peuvent plus et il faut vraiment trouver une solution. » Son syndicat a déposé deux droits d’alerte en juillet dernier et une demande de CHCT extraordinaire pour trouver des solutions à ces difficultés. « Il y a aussi eu des audits, mais les conclusions ne sont pas ou mal prises en compte. La plus grande difficulté c’est la disponibilité des lits et les effectifs. Il y a plus de trois cents lits fermés, donc par effet de vases communiquants on n’arrive pas à fluidifier le flux, les patients restent de longues heures aux urgences et certains perdent patience. Aujourd’hui on veut une prise en compte de ces violences verbales et physiques et des difficultés que nous dénonçons depuis 2018. » Nous avons sollicité la direction de l’hôpital, qui n’a pas souhaité répondre à nos questions ce jour.

  • Covid-19 : des médecins lorrains pro-vaccins, victimes de cyberharcèlement
    https://france3-regions.francetvinfo.fr/grand-est/vosges/epinal/covid-19-medecins-lorrains-pro-vaccins-victimes-cyberha
    https://france3-regions.francetvinfo.fr/image/T1BxDg4EH9WsPK-ZmOglBbdVsrk/930x620/regions/2021/01/06/5ff5d09ebc11c_tete_de_mort-5145216.jpg

    La chercheuse Bérengère Stassin, maîtresse de conférence à l’Université de Lorraine est spécialisée dans le cyber-harcèlement.
    Elle a publié un ouvrage consacré à ce phénomène dans le milieu scolaire. Le déferlement de violence verbale sur une cible s’appelle le flaming que l’on pourrait traduire par : salve d’insultes. Le but est de saturer la zone de commentaire d’un blog afin de créer une controverse interminable jusqu’à rendre toute discussion impossible.

    Bérengère Stassin pointe aussi du doigt la logique des algorithmes qui, à partir d’une image consultée, d’un mot-clé ou de la visite d’un site, enferment l’internaute dans ses convictions et abolissent tout esprit critique en lui faisant des propositions identiques dans le même champ d’intérêt.
    Une minorité active

    Pour le médecin attaqué, les complotistes et autres harceleurs sont l’arbre qui cache la forêt.
    La majorité des internautes lit ses messages mais reste silencieuse pour éviter d’alimenter la machine haineuse. Ce que confirme la chercheuse.

    Le contenu du web est produit par 10% des internautes, 90% se contentent de consommer.

    Bérengère Stassin, maîtresse de conférence. Université de Lorraine

    Education et empathie

    Les discours de haine sont punis par la loi mais la chercheuse estime que la solution passe par l’éducation aux médias.
    Un esprit critique cela se construit dès le plus jeune âge et s’entretient. Le rôle de l’institution scolaire est à ce titre indispensable. Elle prône aussi une culture de l’empathie. De son côté le médecin harcelé partage avec ses confrères la même conviction : cette tempête s’éteindra d’elle-même avec les effets de la vaccination et la disparition du virus de la Covid-19.

    #Bérengère_Stassin #Cyberharcèlement

  • Covid-19 - Francia: muerte de cinco personas después de recibir la vacuna Pfizer-BioNTech, tres se encuentran en Nancy
    https://france3-regions.francetvinfo.fr/grand-est/meurthe-et-moselle/nancy/covid-19-france-mort-cinq-personnes-apres-avoir-recu-va
    Según el Ministerio de Salud, se han identificado 139 casos de efectos secundarios graves o inesperados en Francia. Cinco personas han muerto después de recibir la vacuna Pfizer-BioNTech. En Nancy se registran tres muertes. Olivier Véran, el ministro de Salud, reaccionó

  • Covid-19 : des médecins lorrains pro-vaccins, victimes de cyberharcèlement
    https://france3-regions.francetvinfo.fr/grand-est/vosges/epinal/covid-19-medecins-lorrains-pro-vaccins-victimes-cyberha
    https://france3-regions.francetvinfo.fr/image/T1BxDg4EH9WsPK-ZmOglBbdVsrk/930x620/regions/2021/01/06/5ff5d09ebc11c_tete_de_mort-5145216.jpg

    La chercheuse Bérengère Stassin, maîtresse de conférence à l’Université de Lorraine est spécialisée dans le cyber-harcèlement.
    Elle a publié un ouvrage consacré à ce phénomène dans le milieu scolaire. Le déferlement de violence verbale sur une cible s’appelle le flaming que l’on pourrait traduire par : salve d’insultes. Le but est de saturer la zone de commentaire d’un blog afin de créer une controverse interminable jusqu’à rendre toute discussion impossible.

    Pour la chercheuse, cette technique est favorisée par l’anonymat des internautes. Il engendre le passage à l’acte car il est donne un sentiment d’impunité. La bonne foi ne protège pas des violences verbales et les réseaux sociaux sont parfois pavés de mauvaises intentions.

    Il y a bien un discours de haine présent sur internet comme d’ailleurs dans le PMU du coin.

    Olivier Ertzscheid, chercheur en sciences de l’information et de la communication

    Bérengère Stassin pointe aussi du doigt la logique des algorithmes qui, à partir d’une image consultée, d’un mot-clé ou de la visite d’un site, enferment l’internaute dans ses convictions et abolissent tout esprit critique en lui faisant des propositions identiques dans le même champ d’intérêt.
    Une minorité active

    Pour le médecin attaqué, les complotistes et autres harceleurs sont l’arbre qui cache la forêt.
    La majorité des internautes lit ses messages mais reste silencieuse pour éviter d’alimenter la machine haineuse. Ce que confirme la chercheuse.

    Le contenu du web est produit par 10% des internautes, 90% se contentent de consommer.

    Bérengère Stassin, maîtresse de conférence. Université de Lorraine

    #Cyberharcèlement #Bérengère_Stassin #Vaccins