Le Figaro - Flash Actu : Trierweiler doit apprendre garder ’’un rle discret’’ (Ayrault)

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  • Faut-il museler Valerie Treiwieler ? - Le Monolecte
    http://blog.monolecte.fr/post/2012/06/13/Faut-il-museler-Valerie-Treiwieler

    Mais voilà, ce qui intéresse le landerneau, c’est que la copine du Président n’a pas su rester à sa place, celle de la bonne potiche dont on peut détailler à longueur d’éditoriaux insipides et vains les efforts de toilette. Ce qui intéresse le microcosme politicomédiatique, c’est de casser de la femelle récalcitrante et en tant que féministe, ça finit par m’intéresser aussi. Et voilà comment je me suis retrouvée à défendre la copine du Président sur Twitter alors même que sa vie et son œuvre m’indiffèrent profondément. Parce que soudain, devant la violence des réactions, il m’est apparu que ce qu’elle venait de transgresser, c’est cet ordre bien établi qui, sous des discours paritaires de façade, entend bien verrouiller encore quelques bonnes décades la place des nanas loin de la sphère publique, loin des places stratégiques où tout se décide, sauf dans l’ombre du monsieur, sauf dans le jeu des confidences sur l’oreiller, toujours dans la bonne vieille époque des Putains de la République et des pourvoyeuses discrètes d’enfants cachés. La femme de l’homme public n’a pas le droit d’avoir ses opinions propres et sa liberté d’expression s’arrête là où commence le plan marketing du conjoint tout-puissant. Je rappelle que la question de la dépendance idéologique des femmes à leurs maris avait été la principale raison qui avait permis aux vieux cons cacochymes de repousser tant et plus le droit de vote des femmes. Les femmes n’ayant que l’opinion de leur mari et maître, leur donner un bulletin de vote revenait à permettre à l’homme marié de voter deux fois.
    Ne rigolez pas, c’est encore tout frais, cette histoire de suffragettes et les préjugés sexistes qu’elle sous-tendait, comme cette stupide affaire de tweet le souligne.