Le nombre de personnes à la rue à Paris a augmenté de 16 % en un an
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Le nombre de personnes à la rue à Paris a augmenté de 16 % en un an
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« Le plus dur est de les voir pleurer » : comment les bénévoles des Restos du Coeur apprennent à dire non aux bénéficiaires
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L’hiver approche. Et à Clermont-Ferrand, comme ailleurs, les Restos du Coeur sont contraints de refuser pour la première fois des bénéficiaires. Une angoisse du quotidien pour les bénévoles qui doivent annoncer la mauvaise nouvelle aux personnes précaires.
Dans le centre de distribution des Restos du Cœur situé au cœur de Clermont-Ferrand, la queue s’allonge. À l’intérieur, dans la salle d’attente, Rima, ticket numéroté à la main, tape du pied. Elle attend son tour pour pouvoir s’inscrire pour la campagne d’hiver. Elle semble stressée : “J’espère qu’on pourra m’accepter. J’ai entendu dire qu’ils refusaient des gens en ce moment”. Son tour arrive. Catherine, bénévole, l’accueille dans son bureau. Rima dévoile ses comptes : son allocation d’adulte handicapé, le nombre d’enfants, le montant du loyer, ses dépenses en électricité, … Tout y passe. Après calcul, le logiciel est formel : le barème a été dépassé. Catherine murmure, bien embêtée : “Je suis désolée. Ça ne va pas être possible. Au niveau de nos barèmes, vous êtes un peu au-dessus. Je suis désolée. On ne va pas pouvoir vous accorder l’aide alimentaire”. Rima se mure dans le silence. Elle semble dépitée par la nouvelle. La bénévole tente de la rassurer : “Mais, vous aurez quand même droit à d’autres aides des #Restos_du_Coeur. Je vais vous donner une carte hors alimentaire. C’est-à-dire que si vous avez besoin de vêtements ou de services autres que l’alimentaire, vous pourrez toujours en bénéficier”. La femme repart avec son chariot - qu’elle comptait remplir - vide.
Une formation pour être prêt à dire “non”
Pour la première fois, en plus de 30 ans d’existence, l’association d’aide aux plus précaires, créée par Coluche, doit limiter le nombre de bénéficiaires pour la campagne d’hiver 2023.
une fable apologétique. en fait, depuis les années 90, il faut satisfaire à des « critères sociaux » pour être « bénéficiaire ». c’est ces critères qui sont durcis actuellement en raison de l’augmentation des demandes et faute de ressources.
#barème (modifié) #pauvres #pauvreté #alimentation
Solidarité : le Samu social de Lyon lance « pour la première fois » un appel aux dons « pour faire face à l’urgence »
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Le Samu social de Lyon « rencontre » deux fois plus de personnes dans la rue par rapport à 2022, s’alarme Pascal Isoard-Thomas, directeur général d’Alynea, association porteuse du Samu social 69.
... ça veut dire qu’on est dans le dur et qu’il faut se bouger les fesses : l’alimentation c’est prioritaire et on ne peut pas conserver l’organisation économique actuelle.
Trop riches, les SDF au RSA exclus des restos du Cœur
▻https://actu.fr/bourgogne-franche-comte/lons-le-saunier_39300/lons-le-saunier-aux-restos-du-coeur-malgre-le-changement-de-bareme-la-demande-r
.... pour arriver à tenir dans ces conditions, le montant du barème d’hiver, déjà assez restrictif, a été ramené au niveau de celui d’été, ainsi que le nombre de repas accordés. « Il y a des gens que l’on ne peut plus accueillir » se lamentent les bénévoles du centre qui, depuis le début de la campagne d’hiver proposent sept repas par semaine aux personnes seules au lieu de neuf, alors que les familles en reçoivent quatre par personne et par semaine, au lieu de six anciennement.
A titre d’exemple, aujourd’hui un SDF au RSA ne peut plus être bénéficiaire des Restos puisque, n’ayant pas de loyer à charge, son reste à vivre est devenu supérieur au barème.
De mon côté, je connais le cas d’une personne qui s’est « vantée » de pouvoir se passer de chauffage dans son appart’. Hé bien, lui a dit la gestionnaire locale, il vous reste donc assez d’argent pour vivre. Et, il s’est fait jarreter.
Le gars en question, lors de l’entretien de renouvellement de sa carte bénéficiaire, on lui a demandé de faire état de toutes ses dépenses pour calculer son « reste à vivre ». Il a déclaré « zéro » en dépense de chauffage/eau chaude. Il ’est vu refusé l’accès au resto du cœur parce que il dépassait le reste à vivre maxi pour pouvoir être bénéficiaire.
Ah ok. En effet, c’est une qualif non négligeable que de savoir répondre au mieux, de manière chaque fois spécifique, pour que les organismes sociaux en tout genre acceptent d’ouvrir un droit. Ça demande une socialisation, une culture des ces institutions, de leur attentes et critères pour savoir comme jouer le rôle attendu. Là, il fallait si possible déclarer de la dépense sur ce poste, et peut-être d’autres, pour se situer sous le plafond du barème. Dégueulasserie. À sa place je réessayerais avec plus de clarté sur comment atteindre l’objectif, quitte à plaider, pour le chauffage, le « droit à l’erreur », et à trouver d’autres dépenses (un devis de n’importe quoi de nécessaire par rapport à son quotidien : ramonage, dépannage, par exemple)
Pour coter un autre exemple, je me souviens avoir collectionné les tickets de caisse pour des demande d’aide financière, et aussi utilisé des factures payés par des potes.
🛑🛑 TEMOIGNAGE. « J’ai eu une seule proposition en deux ans » : bien que prioritaires, ces familles démunies face à la crise du logement social
Fin 2022, 2,42 millions de ménages étaient en attente d’un logement social - dont 1,63 million pour une première attribution (...)
#logementsocial #précarité...
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Crise du logement : des mal-logés plus nombreux, vulnérables, pas assez aidés… Ce qu’il faut retenir du rapport de la Fondation Abbé-Pierre
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TÉMOIGNAGES. « Je ne veux pas que mes amis sachent que je vis dans la rue » : face au manque d’hébergements d’urgence, de plus en plus d’enfants sans abri
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#bilan_macron #logement #familles
Ces enfants contraints de vivre dehors, dont les parents demandent souvent l’asile, sont de plus en plus nombreux selon le collectif d’associations Jamais sans toit. Il a recensé à ce jour « 194 enfants dans l’agglomération lyonnaise, 26 enfants de moins de trois ans, dont un bébé de deux mois », explique Raphaël Vulliez qui anime ce réseau. « Au niveau national, il n’y a pas de statistiques officielles. Le chiffre qu’on avait, mais qui n’est pas exhaustif, c’est que fin août, il y avait 1 658 enfants dont les demandes de 115 n’ont pas été pourvues et que ce chiffre avait augmenté », précise-t-il.
Un mois plus tard, ce chiffre a augmenté « de 30% » selon les estimations, ce qui porte à plus de 2 000 le nombre d’enfants à la rue. « Là, il y a eu 7 000 suppressions de places d’hébergement d’urgence cette année et il y en a 7 000 qui sont prévus pour l’année prochaine au projet de loi de finances. C’est une décision complètement irresponsable », dénonce Raphaël Vulliez.
Enfants sans domicile en France : des conséquences inquiétantes sur la santé mentale
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Mal-logement : à Marseille, 60 personnes vivent dans des conteneurs insalubres
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Au beau milieu d’un résidence de Marseille (Bouches-du-Rhône), 70 conteneurs sont empilés les uns sur les autres. Habituellement réservés aux marchandises, ils servent ici de logements. Un endroit insalubre que Sami Sida, un agent de sécurité, occupe depuis deux ans et demi. « Je suis pas bien du tout. Heureusement que je travaille, je mange dehors, je vis tout dehors, quoi », explique-t-il.
Les 60 locataires de ces conteneurs habitaient dans une résidence en rénovation. En attendant de réintégrer leurs appartements en mars prochain, ils payent 400 euros pour ces logements de fortune. Parmi les habitants, une majorité d’hommes et quelques rares femmes seules, comme Angélique Da Silva, retraitée. « Je stresse plus, j’ai peur, j’ai soixante-dix ans », résume-t-elle. Face à la révélation de cette situation, le bailleur social a décidé de faire un geste, et de proposer à la moitié d’entre eux d’être relogés dans d’autres résidences.
Expulsions locatives : La France est l’un des pays qui expulse le plus en Europe
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La principale raison de ces expulsions locatives françaises sont les loyers trop élevés par rapport aux salaires.
Dans notre « grande nation », la situation des locataires est alarmante. Habitant depuis quatre ans, un logement que je juge indécent voire insalubre (infestations par des nuisibles, fouines et/ou rats) le premier conseil que je reçois auprès d’instances comme l’ADIL est : « Avez-vous songé à déménager ou à devenir propriétaire ? »
Propriétaire donc ? Et là, ce n’est plus le bailleur qui te tient par les « cojones », c’est le banquier. Ce qui revient au même.
« C’est un scandale auquel il faut mettre fin » : la Fondation Abbé Pierre dénonce la reprise des #expulsions après la #trêve_hivernale
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Sur un paillasson de 12 mètres carrés, déroulé devant le ministère en charge du Logement, dans le 7e arrondissement de Paris, on peut lire un slogan : « Bienvenue à la rue ». L’objectif est d’attirer l’attention sur l’augmentation de 46% du nombre d’expulsions en dix ans, d’après les chiffres de la fondation. « C’est un scandale auquel il faut mettre fin », affirme Manuel Domergue, directeur des études au sein de l’association. Il assure que 125 000 décisions d’expulsion sont prises par la justice chaque année et que l’association a aidé 14 000 ménages menacés en dix ans. La fondation demande « un plan d’urgence pour éviter ces expulsions locatives ».
En aparté, je connaissais une vieille dame en banlieue parisienne qui a légué sa maison à Emmaüs. Elle est décédée il y a 20 ans, la maison est toujours sans occupant et la glycine a envahit le jardin.
Et je n’aime pas du tout ce #cynisme titré sur le paillasson.
C’est pas formidable ça ?
Quelque chose manquait : un distributeur automatique ! La ville de Nottingham en Angleterre vient d’installer le premier distributeur automatique pour sans-abri au monde.
#progrès #sdf_encarté·e (oui, il faut une carte pour retirer des trucs)
Manquent quand même :
– un toit
– des couvertures
– du chauffage
– des vêtements
– de l’eau froide et chaude
– une alimentation digne de ce nom
...