Épître aux femmes - Wikisource

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  • Ne dites plus jamais "Pipelette" à une femme (et lisez le lien wikipédia surtout !)

    "Constance Marie de Théis, née à Nantes le 7 septembre 1767, baptisée dans la paroisse Saint-Similien, et morte le 13 avril 18451, devient par son premier mariage Pipelet de Leury, et, par son second mariage, comtesse (1803) puis princesse de Salm-Dyck (1816) ; elle est une poétesse et femme de lettres française."

    Ce nom a donné le mot « pipelette », femme bavarde. C’est Eugène Sue qui rendra célèbre le mot en mettant en scène dans « les Mystères de Paris » deux concierges dont une qui s’appelle Anastasia Pipelet pour railler Constance de Théis

    "Femme engagée, passionnée, aux qualités littéraires reconnues, son succès porte ombrage à quelques hommes de lettres en place dont la réaction méprisable en quelques vers de Lebrun Pindare qui atteint directement à son honneur de femme et fille de son père juste décédé. La réponse de Constance D.T. Pipelet est l’« Epître aux femmes » (1797) qui provoque un véritable enthousiasme du monde intellectuel et plus généralement des citoyens qui l’arrêtent dans la rue pour l’ovationner. Elle y réclame, sur un mode logique et raisonné, une égalité harmonieuse entre hommes et femmes dans l’instruction et les tâches quotidiennes avec une pointe de féminisme plus habile que les revendications directes d’une Olympe de Gouges. On trouve dans l’Epître : « Les temps sont arrivés, Femmes éveillez-vous... », « Différence n’est pas infériorité. »"

    https://fr.wikipedia.org/wiki/Constance_de_Th%C3%A9is

    https://fr.wikisource.org/wiki/%C3%89p%C3%AEtre_aux_femmes