Quand la CGT police accuse l’Etat de protéger les « casseurs » et Manuel Valls... et appelle a rejoindre les manifestant-e-s !
La CGT-Police constate qu’une fois de plus les forces de l’ordre ont servi à protéger les intérêts particuliers de certains.
En effet, les policiers n’ont pas été autorisés (et on ne leur a pas donné les moyens) à intervenir pour protéger les manifestants pacifiques, les commerçants, les collègues, des biens, un commissariat... Par contre, pour protéger le domicile du premier ministre, là, tout à été fait.
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Les conséquences d’avoir laissé le champ libre aux casseurs :
– Décrédibiliser les manifestations contre le projet de Loi EL KHOMRI et le mouvement « Nuit Debout » ;
– Décrédibiliser les forces de police et creuser encore plus le fossé entre police/population ;
– Faciliter des cas de « violences policières », en choisissant de rétablir l’ordre par la force, plutôt que d’écarter au plus vite les éléments perturbateurs ;
– Laisser les personnes user de violences en toute impunité,
La tactique semble claire « diviser pour mieux régner » et éviter le débat de fond sur les choix de société, en mettant en avant des « faits divers ».
La police avec nous ! Plus qu’un slogan, une possibilité
/.../ (pardon, à chaque fois je manque de m’étouffer sur ce passage !)
Le gouvernement a peut-être peur que l’on suive l’exemple des policiers italiens, qui ont retiré leur casque antiémeute, lundi 9 décembre 2015 à Turin, en signe de solidarité avec les
« forconi » (« fourches »), ces manifestants venus de tous les horizons pour dénoncer la politique d’austérité.
Nos collègues italiens ont été acclamés par la population, un exemple à suivre par nous, homologues du pays des Droits de l’Homme.
... ça doit être l’effet « bisou » de Renaud !
▻http://www.police.cgt.fr/IMG/pdf_13-04-2016_le_gouvernement_complice_des_casseurs.pdf